Snatch your chain and mace your eyes [ft Clyde]
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Snatch your chain and mace your eyes [ft Clyde] | Ven 27 Juil - 20:22 Citer EditerSupprimer
Je jetai un peu regard sur mon téléphone portable. Okay j’étais dans les temps. Je me pressai pour envoyer un message à Junhee. Ce soir j’avais prévu de découcher et comme je le connaissais si je ne l’avertissais pas il allait être capable de me harceler de messages, avant d’appeler les pompier et la police en même temps. Bon okay, peut-être que j’abusais… quoique. Junhee avait toujours été une vraie mère poule, surtout depuis que nous nous étions retrouvés. Il fallait dire que m’avoir retrouvé avec une seringue d’héroïne dans le bras dans un squat dans une état proche de l’overdose…. ça l’avait psychologiquement choqué à vie. Depuis il était souvent sur mon dos, sauf quand il était à la fac pour ses cours, quoique même là il trouvait le moyen de m’envoyer des messages. Il était terrible ce type, mais je ne pouvais le nier, ça me faisait toujours quelque chose de me dire que j’étais important pour lui. Que j’étais toujours aussi important à ses yeux, autant que lui pouvait l’être pour moi. Je soupirais en envoyant les message. J’avais prétexté aller chez un ami, histoire qu’il ne me pose pas trop de questions. Parce que clairement, ce n’était pas vraiment ce qui était prévu. Certes j’allais voir un ami, mais pas pour aller chez lui…. donc en soi je ne lui avait pas menti, non ? C’était un peu comme une demie vérité ? Je lui avait dit la vérité, mais j’avais juste omis quelques détails, donc ce n’était pas comme mentir. Je réajustai mon vieux sac noir sur mon épaule avant de me retourner vers mon appartement. Sydney, Tokyo, Michael, je ne rentre pas de la soirée ne m’attendez pas. Soyez sages, je compte sur vous ? Dis-je en m’adressant à mes trois plantes préférées. Ben quoi ? Il faut parler aux plantes ça les aide à pousser. Je fermais la porte avant de filer rapidement.
Sur le trajet je vérifiais régulièrement mon téléphone, histoire de vérifier que je ne me trompais sur le lieu du rendez-vous. Parce que ce soir, j’avais prévu de rencontrer un de mes amis comme je l’avais dit plus tôt. Il s’agissait de Clyde. C’était le hasard qui nous avait fait nous rencontrer. En fait je nourrissais une grande admiration pour les oeuvres de Clyde. Ses graff dans la rue étaient vraiment très inspirants et clairement on voyait que c’était un artiste qui voulait dénoncer et dévoiler bien des tabou de la société coréenne. Mais voilà, à la bases ses oeuvres étaient signées d’un pseudonyme et personne ne savait qui en était l’auteur. Il était le Banksy de la Corée du Sud… et ça, putain ça pétait la classe. Sauf que voilà, le jour où j’avais rencontré le musicien, j’avais aussi découvert que c’était lui le mystérieux anonyme. Je faisais partie des rares élus à savoir la vérité. Et depuis nous avions beaucoup discutés. Nous avions bien des points communs et clairement Clyde était vraiment très appréciable comme type. Ca faisait un moment qu’une rencontre ne m’avait pas été aussi rafraîchissante. Alors on s’était souvent retrouvés par la suite, pour graffer, refaire le monde en compagnie de notre amie commune. Une certaine Marie-Jeanne. Ce genre de soirée qui pouvait te faire voyager très loin sans bouger de ton derrière. Ce genre de soirée où il te semblait avoir la force de refaire les fondations de la société moderne à la simple force de tes petits bras. Ouais ce genre de moment où tout semblait plus facile et qui te permettait d’oublier l’existence elle-même. Je les aimais ces soirées.
Un métro , un bus et une marche à pieds plus tard, j’étais arrivé au point de rendez-vous. Réarrangeant mon sac qui fit un léger tintement métallique son des bombes de peintures que se choquaient entre elles. J’avouais que je me sentais comme un gosse parce que j’avais investi dans quelques nouvelles bombes de peintures que je voulais absolument essayer. Bon maintenant il fallait attendre que Clyde se montre, à moins qu’il était déjà là ? Je fronçais les yeux en regardant le vieil entrepôt désaffecté, il fallait dire que je n’y voyais pas grand chose. Il fallait dire que éclairer ici était devenu inutile. Je regardais mon téléphone par réflexe pour vérifier si j’avais reçu un message entre temps. Tout en faisant ça, je posais mon sac par terre au pied d’un vieux baril de je ne savais pas quoi. Je finis par m’asseoir sur le même baril en attendant que Clyde finisse par se montrer.
Snatch your chain and mace your eyes
Clyde & Tsuki
Je jetai un peu regard sur mon téléphone portable. Okay j’étais dans les temps. Je me pressai pour envoyer un message à Junhee. Ce soir j’avais prévu de découcher et comme je le connaissais si je ne l’avertissais pas il allait être capable de me harceler de messages, avant d’appeler les pompier et la police en même temps. Bon okay, peut-être que j’abusais… quoique. Junhee avait toujours été une vraie mère poule, surtout depuis que nous nous étions retrouvés. Il fallait dire que m’avoir retrouvé avec une seringue d’héroïne dans le bras dans un squat dans une état proche de l’overdose…. ça l’avait psychologiquement choqué à vie. Depuis il était souvent sur mon dos, sauf quand il était à la fac pour ses cours, quoique même là il trouvait le moyen de m’envoyer des messages. Il était terrible ce type, mais je ne pouvais le nier, ça me faisait toujours quelque chose de me dire que j’étais important pour lui. Que j’étais toujours aussi important à ses yeux, autant que lui pouvait l’être pour moi. Je soupirais en envoyant les message. J’avais prétexté aller chez un ami, histoire qu’il ne me pose pas trop de questions. Parce que clairement, ce n’était pas vraiment ce qui était prévu. Certes j’allais voir un ami, mais pas pour aller chez lui…. donc en soi je ne lui avait pas menti, non ? C’était un peu comme une demie vérité ? Je lui avait dit la vérité, mais j’avais juste omis quelques détails, donc ce n’était pas comme mentir. Je réajustai mon vieux sac noir sur mon épaule avant de me retourner vers mon appartement. Sydney, Tokyo, Michael, je ne rentre pas de la soirée ne m’attendez pas. Soyez sages, je compte sur vous ? Dis-je en m’adressant à mes trois plantes préférées. Ben quoi ? Il faut parler aux plantes ça les aide à pousser. Je fermais la porte avant de filer rapidement.
Sur le trajet je vérifiais régulièrement mon téléphone, histoire de vérifier que je ne me trompais sur le lieu du rendez-vous. Parce que ce soir, j’avais prévu de rencontrer un de mes amis comme je l’avais dit plus tôt. Il s’agissait de Clyde. C’était le hasard qui nous avait fait nous rencontrer. En fait je nourrissais une grande admiration pour les oeuvres de Clyde. Ses graff dans la rue étaient vraiment très inspirants et clairement on voyait que c’était un artiste qui voulait dénoncer et dévoiler bien des tabou de la société coréenne. Mais voilà, à la bases ses oeuvres étaient signées d’un pseudonyme et personne ne savait qui en était l’auteur. Il était le Banksy de la Corée du Sud… et ça, putain ça pétait la classe. Sauf que voilà, le jour où j’avais rencontré le musicien, j’avais aussi découvert que c’était lui le mystérieux anonyme. Je faisais partie des rares élus à savoir la vérité. Et depuis nous avions beaucoup discutés. Nous avions bien des points communs et clairement Clyde était vraiment très appréciable comme type. Ca faisait un moment qu’une rencontre ne m’avait pas été aussi rafraîchissante. Alors on s’était souvent retrouvés par la suite, pour graffer, refaire le monde en compagnie de notre amie commune. Une certaine Marie-Jeanne. Ce genre de soirée qui pouvait te faire voyager très loin sans bouger de ton derrière. Ce genre de soirée où il te semblait avoir la force de refaire les fondations de la société moderne à la simple force de tes petits bras. Ouais ce genre de moment où tout semblait plus facile et qui te permettait d’oublier l’existence elle-même. Je les aimais ces soirées.
Un métro , un bus et une marche à pieds plus tard, j’étais arrivé au point de rendez-vous. Réarrangeant mon sac qui fit un léger tintement métallique son des bombes de peintures que se choquaient entre elles. J’avouais que je me sentais comme un gosse parce que j’avais investi dans quelques nouvelles bombes de peintures que je voulais absolument essayer. Bon maintenant il fallait attendre que Clyde se montre, à moins qu’il était déjà là ? Je fronçais les yeux en regardant le vieil entrepôt désaffecté, il fallait dire que je n’y voyais pas grand chose. Il fallait dire que éclairer ici était devenu inutile. Je regardais mon téléphone par réflexe pour vérifier si j’avais reçu un message entre temps. Tout en faisant ça, je posais mon sac par terre au pied d’un vieux baril de je ne savais pas quoi. Je finis par m’asseoir sur le même baril en attendant que Clyde finisse par se montrer.
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Re: Snatch your chain and mace your eyes [ft Clyde] | Mer 1 Aoû - 2:43 Citer EditerSupprimer
la nuit tombait sur séoul, c'était le moment parfait pour clyde de sortir de son appartement miteux où il venait d'y passer beaucoup trop de temps. son inspiration ne l'avait pas lâcher depuis quelques jours, il s'était enfermé pendant deux jours sans sortir le nez dehors tant les mots s'étalaient sur le papier. il avait même eu le temps de composé quelque mélodies pour accompagner le tout. mais voilà, clyde avait besoin de s'aérer l'esprit sans pour autant laisser cette inspiration fulgurante s'échapper. c'était le bon moment pour graffer, pour marquer les murs de son empreinte. il en avait des choses à dire, des choses à cracher à la gueule de ceux qui passaient mais comme il était bien trop pacifiste pour prendre un mégaphone et vomir ses revendications à de total inconnus, il préférait laisser sa trace sur les murs. de façon anonyme, il se permettait de pouvoir exprimer des choses totalement différentes de ce que ses sons pouvaient dire. sa musique lui permettait de laisser parler les mots, le graff lui offrait la possibilité de jouer de son imagination et de frapper les esprits d'une façon bien différente. il aimait être polyvalent, il aimait pouvoir laisser son inspiration s'épanouir sur différents terrains. c'était une manière pour lui de ne pas s'enfermer dans un art, ça lui évitait de s'ennuyer. de toutes les choses qu'il redoutait, l'ennuie faisait parti de son top trois aisément. il fuyait l'ennuie comme la peste. il n'aimait s'ennuyer que si ça pouvait lui apporter quelque chose. sinon, il n'y trouvait aucun intérêt.
les quatre murs de son appartement commençait à le rendre fou, il avait beau avoir toute l'inspiration qu'il souhaitait, il avait besoin de mettre le nez dehors, de voir quelqu'un pour la soirée tout du moins. en fait, il avait besoin de partager sa bonne humeur et son inspiration débordante avec quelqu'un et pour ça, qui de mieux que tsuki ? il l'avait rencontré par un pur hasard alors qu'il graffait sur une ligne de métro désaffecté. le jeune homme avait tout de suite reconnu son style de graffiti et il avait été difficile pour clyde de faire semblant. il avait donc agit comme si tout était normal, sans mentir sur son identité. depuis, tsuki savait qu'il était le fameux nobody. heureusement pour clyde, le jeune homme avait respecté son souhait de rester dans l'ombre. le coréen tenait bien trop à son anonymat pour qu'on apprenne qui il est vraiment. les deux hommes avaient finit par sympathiser et même passer bien du temps ensemble, soit pour graffer soit pour se laisser guider par l'envie de refaire le monde autour de marie jeanne. en bref, clyde appréciait le jeune homme et il voulait profiter de cette soirée pour la passer avec lui autour de leur amie en commun. aussitôt sorti de chez lui, il lui fit un message le prévenant du lieu de rendez-vous, et il se mit en route au volant de sa caisse pourrie. après quelques kilomètres, il tourna dans une ruelle plus sombre, presque flippante pour arriver à destination. en sortant de la voiture, il fit face à une immense usine abandonné. il y faisait sombre déjà et il sorti de son coffre des lampes et son sac avec ses bombes de peintures dedans. il ferma le coffre et parti en direction de l'endroit, les bras chargés. il n'avait aucunes idées de l'heure, peut-être qu'il était en retard ou peut-être que non, dans tous les cas, il était prêt à tout installer et à commencer. il mourrait d'envie de peindre les murs, d'écrire tout ce qui pouvait lui passer par la tête. en somme, il était prêt pour passer une belle soirée, comme il les aimaient. il passa ce qui semblait être l'entrée de l'usine et s'engouffra dans l'obscurité. il n'y avait pas un bruit, seulement ses pas qui résonnaient dans l'enceinte. le calme de la nuit avait prit place, l'ambiance était d'un coup particulière. au loin, il sembla apercevoir la lumière d'un téléphone, sûrement celui de tsuki. son premier réflexe fut de faire du bruit avec tout son matériel pour signaler sa présence avant d'allumer une lampe torche pour lui faire signe. on ne savait jamais vraiment sur quoi on pouvait tomber dans ce genre d'endroit. clyde n'était pas méfiant, mais il préférait être prudent. « salut, mec ! t'es là depuis longtemps ? » demanda-t-il en arrivant à sa hauteur. il n'avait pas idée de l'heure qu'il pouvait être, il n'était pas du genre à regarder son téléphone toutes les deux minuste alors peut-être que le plus jeune était là depuis longtemps. « tu m'accompagne vers ma voiture ? j'ai quelques bières et marie-jeanne à récupérer. » plaisanta-t-il alors que son sac de bombe tomba au sol. ouais, pour ce genre de soirée, clyde prévoyait tout, même l'alcool, la nourriture et surtout la ganja.
Snatch your chain and mace your eyes
Clyde & Tsuki
la nuit tombait sur séoul, c'était le moment parfait pour clyde de sortir de son appartement miteux où il venait d'y passer beaucoup trop de temps. son inspiration ne l'avait pas lâcher depuis quelques jours, il s'était enfermé pendant deux jours sans sortir le nez dehors tant les mots s'étalaient sur le papier. il avait même eu le temps de composé quelque mélodies pour accompagner le tout. mais voilà, clyde avait besoin de s'aérer l'esprit sans pour autant laisser cette inspiration fulgurante s'échapper. c'était le bon moment pour graffer, pour marquer les murs de son empreinte. il en avait des choses à dire, des choses à cracher à la gueule de ceux qui passaient mais comme il était bien trop pacifiste pour prendre un mégaphone et vomir ses revendications à de total inconnus, il préférait laisser sa trace sur les murs. de façon anonyme, il se permettait de pouvoir exprimer des choses totalement différentes de ce que ses sons pouvaient dire. sa musique lui permettait de laisser parler les mots, le graff lui offrait la possibilité de jouer de son imagination et de frapper les esprits d'une façon bien différente. il aimait être polyvalent, il aimait pouvoir laisser son inspiration s'épanouir sur différents terrains. c'était une manière pour lui de ne pas s'enfermer dans un art, ça lui évitait de s'ennuyer. de toutes les choses qu'il redoutait, l'ennuie faisait parti de son top trois aisément. il fuyait l'ennuie comme la peste. il n'aimait s'ennuyer que si ça pouvait lui apporter quelque chose. sinon, il n'y trouvait aucun intérêt.
les quatre murs de son appartement commençait à le rendre fou, il avait beau avoir toute l'inspiration qu'il souhaitait, il avait besoin de mettre le nez dehors, de voir quelqu'un pour la soirée tout du moins. en fait, il avait besoin de partager sa bonne humeur et son inspiration débordante avec quelqu'un et pour ça, qui de mieux que tsuki ? il l'avait rencontré par un pur hasard alors qu'il graffait sur une ligne de métro désaffecté. le jeune homme avait tout de suite reconnu son style de graffiti et il avait été difficile pour clyde de faire semblant. il avait donc agit comme si tout était normal, sans mentir sur son identité. depuis, tsuki savait qu'il était le fameux nobody. heureusement pour clyde, le jeune homme avait respecté son souhait de rester dans l'ombre. le coréen tenait bien trop à son anonymat pour qu'on apprenne qui il est vraiment. les deux hommes avaient finit par sympathiser et même passer bien du temps ensemble, soit pour graffer soit pour se laisser guider par l'envie de refaire le monde autour de marie jeanne. en bref, clyde appréciait le jeune homme et il voulait profiter de cette soirée pour la passer avec lui autour de leur amie en commun. aussitôt sorti de chez lui, il lui fit un message le prévenant du lieu de rendez-vous, et il se mit en route au volant de sa caisse pourrie. après quelques kilomètres, il tourna dans une ruelle plus sombre, presque flippante pour arriver à destination. en sortant de la voiture, il fit face à une immense usine abandonné. il y faisait sombre déjà et il sorti de son coffre des lampes et son sac avec ses bombes de peintures dedans. il ferma le coffre et parti en direction de l'endroit, les bras chargés. il n'avait aucunes idées de l'heure, peut-être qu'il était en retard ou peut-être que non, dans tous les cas, il était prêt à tout installer et à commencer. il mourrait d'envie de peindre les murs, d'écrire tout ce qui pouvait lui passer par la tête. en somme, il était prêt pour passer une belle soirée, comme il les aimaient. il passa ce qui semblait être l'entrée de l'usine et s'engouffra dans l'obscurité. il n'y avait pas un bruit, seulement ses pas qui résonnaient dans l'enceinte. le calme de la nuit avait prit place, l'ambiance était d'un coup particulière. au loin, il sembla apercevoir la lumière d'un téléphone, sûrement celui de tsuki. son premier réflexe fut de faire du bruit avec tout son matériel pour signaler sa présence avant d'allumer une lampe torche pour lui faire signe. on ne savait jamais vraiment sur quoi on pouvait tomber dans ce genre d'endroit. clyde n'était pas méfiant, mais il préférait être prudent. « salut, mec ! t'es là depuis longtemps ? » demanda-t-il en arrivant à sa hauteur. il n'avait pas idée de l'heure qu'il pouvait être, il n'était pas du genre à regarder son téléphone toutes les deux minuste alors peut-être que le plus jeune était là depuis longtemps. « tu m'accompagne vers ma voiture ? j'ai quelques bières et marie-jeanne à récupérer. » plaisanta-t-il alors que son sac de bombe tomba au sol. ouais, pour ce genre de soirée, clyde prévoyait tout, même l'alcool, la nourriture et surtout la ganja.
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Re: Snatch your chain and mace your eyes [ft Clyde] | Sam 4 Aoû - 22:07 Citer EditerSupprimer
Avons-le, l’endroit était plutôt paumé. Enfin c’était le principe de du terrain de jeu, une usine désaffectée. Elle avait cessée de fonctionner depuis un moment vu que la ville avait même jugée bon de ne plus lui fournir l’électricité pour l’éclairer. Il fallait dire que vu l’utilité du bordel, ça semblait logique. Puis je pense que ce n’était pas forcément rentable de tout réaménager ou de recycler l’endroit pour faire autre chose, probablement trop coûteux. Je fronçai les sourcils pour tenter d’y voir quelque chose mais il fallait dire que c’était peine perdu vu la luminosité existante de cet endroit. Seul mon téléphone me donnait de quoi à peu prêt voir en fait. Tain n’empêche que ça se voyait que l’endroit n’avait été entertenu depuis un bail, j’avais connu des squat limites moins poussiéreux que ça, non pas moins propre fallait pas déconner non plus. En tout cas on aurait de quoi s’amuser et laisser place à notre créativité, pour sûr. D’ailleurs il j’avais répéré quelques graff au mur, mais je pense que c’était plus des gamins qui les avaient faits, parce que clairement, il n’y avait aucun style dans ces marques murales. C’était probablement pour jouer au plus “rebelles” entre potes. Comme c’était mignon. Je finis alors par repérer une baril pour poser mes fesses dessus en attendant que Clyde arrive dans le secteur. Machinalement j’avais commencé à pianoter sur mon téléphone portable. L’air de rien c’était pratique ces trucs-là, je comprenais pourquoi Junhee m’avait poursuivi pour que j’en ai un.
Alors quand j’entendis un bruit métallique, je relevais la tête d’un coup. Mon visage était uniquement éclairé par mon téléphone. Je fronce les sourcils avant qu’un lampe torche ne s’allume. Je restais stoïque alors que la voix de mon ami se fit rapidement entendre. J’aurai pu me sentir en danger, dans le fond ça aurait pu être les flics qui vérifiaient que l’endroit n’avait pas été investi et transformé en squat par des drogués… ça n’aurait pas été illogique pour le coup -croyez en mon expérience- mais pourtant je restais toujours innocent. Parce que ça faisait un moment que j’étais loin de pouvoir appréhender le danger. J’eus un grand sourire avant d’agiter ma main qui tenait mon portable en l’air pour le saluer. Une fois à ma hauteur, je relevais la tête vers lui. Yo mec. Je haussais les épaules quand il me demanda si j’attendais depuis longtemps. Je rangeais mon téléphone dans ma poche rapidement, en vrai je ne savais même pas quand j’étais arrivé. Non pas depuis très longtemps, t’inquiète. Enfin c’était ce dont j’avais l’impression après on cerveau n’était pas fiable à quatre cent pourcents aussi donc bon. L’accompagner jusqu’à la voiture ? Quand il ajouta qu’il avait pris des bièrss et bien sûr qu’il avait apporté notre amie commune Marie-Jeanne, mon sourire s’étira un peu plus. T’es vraiment au top Clyde, avais-je affirmé en sautant du baril pour retourner sur mes deux jambes. Je me penchai pour chopper le sac à mes pieds. Pour sûr Clyde c’était un gars bien, genre vraiment VRAIMENT. Et je ne me gênais pas pour lui faire remarquer. Doué, gentil comme tout, prévoyant, ouais un mec en or comme il ne s’en faisait plus beaucoup dans ce bas monde. Je balançai mon sac par dessus mes épaules. Je t’avoue que moi aussi j’ai amené notre grande amie commune, tu m’en diras des nouvelles. Je souris alors que je commençai à le suivre naturellement, il fallait dire que c’était la moindre des choses c’était de l’aider à porter, avec tout ce qu’il faisait. Je regardais tout autour de nous alors que j’avais repris mon téléphone pour faire la lampe, essayant de regarder un peu plus notre terrain de jeu. En tout cas la poussière, ça ne manquait pas dans le secteur. A chaque fois que nous faisions pas, il y avait un nuage - plus ou moins volumineux - qui se créait, ce qui ne manqua pas de me faire toussoter légèrement de temps en temps. Alors qu’on finit par être proche de sa voiture, je ne pus m’empêcher de avec un rire léger. Elle ne s’est pas encore effrondée cette caisse ?
Snatch your chain and mace your eyes
Clyde & Tsuki
Avons-le, l’endroit était plutôt paumé. Enfin c’était le principe de du terrain de jeu, une usine désaffectée. Elle avait cessée de fonctionner depuis un moment vu que la ville avait même jugée bon de ne plus lui fournir l’électricité pour l’éclairer. Il fallait dire que vu l’utilité du bordel, ça semblait logique. Puis je pense que ce n’était pas forcément rentable de tout réaménager ou de recycler l’endroit pour faire autre chose, probablement trop coûteux. Je fronçai les sourcils pour tenter d’y voir quelque chose mais il fallait dire que c’était peine perdu vu la luminosité existante de cet endroit. Seul mon téléphone me donnait de quoi à peu prêt voir en fait. Tain n’empêche que ça se voyait que l’endroit n’avait été entertenu depuis un bail, j’avais connu des squat limites moins poussiéreux que ça, non pas moins propre fallait pas déconner non plus. En tout cas on aurait de quoi s’amuser et laisser place à notre créativité, pour sûr. D’ailleurs il j’avais répéré quelques graff au mur, mais je pense que c’était plus des gamins qui les avaient faits, parce que clairement, il n’y avait aucun style dans ces marques murales. C’était probablement pour jouer au plus “rebelles” entre potes. Comme c’était mignon. Je finis alors par repérer une baril pour poser mes fesses dessus en attendant que Clyde arrive dans le secteur. Machinalement j’avais commencé à pianoter sur mon téléphone portable. L’air de rien c’était pratique ces trucs-là, je comprenais pourquoi Junhee m’avait poursuivi pour que j’en ai un.
Alors quand j’entendis un bruit métallique, je relevais la tête d’un coup. Mon visage était uniquement éclairé par mon téléphone. Je fronce les sourcils avant qu’un lampe torche ne s’allume. Je restais stoïque alors que la voix de mon ami se fit rapidement entendre. J’aurai pu me sentir en danger, dans le fond ça aurait pu être les flics qui vérifiaient que l’endroit n’avait pas été investi et transformé en squat par des drogués… ça n’aurait pas été illogique pour le coup -croyez en mon expérience- mais pourtant je restais toujours innocent. Parce que ça faisait un moment que j’étais loin de pouvoir appréhender le danger. J’eus un grand sourire avant d’agiter ma main qui tenait mon portable en l’air pour le saluer. Une fois à ma hauteur, je relevais la tête vers lui. Yo mec. Je haussais les épaules quand il me demanda si j’attendais depuis longtemps. Je rangeais mon téléphone dans ma poche rapidement, en vrai je ne savais même pas quand j’étais arrivé. Non pas depuis très longtemps, t’inquiète. Enfin c’était ce dont j’avais l’impression après on cerveau n’était pas fiable à quatre cent pourcents aussi donc bon. L’accompagner jusqu’à la voiture ? Quand il ajouta qu’il avait pris des bièrss et bien sûr qu’il avait apporté notre amie commune Marie-Jeanne, mon sourire s’étira un peu plus. T’es vraiment au top Clyde, avais-je affirmé en sautant du baril pour retourner sur mes deux jambes. Je me penchai pour chopper le sac à mes pieds. Pour sûr Clyde c’était un gars bien, genre vraiment VRAIMENT. Et je ne me gênais pas pour lui faire remarquer. Doué, gentil comme tout, prévoyant, ouais un mec en or comme il ne s’en faisait plus beaucoup dans ce bas monde. Je balançai mon sac par dessus mes épaules. Je t’avoue que moi aussi j’ai amené notre grande amie commune, tu m’en diras des nouvelles. Je souris alors que je commençai à le suivre naturellement, il fallait dire que c’était la moindre des choses c’était de l’aider à porter, avec tout ce qu’il faisait. Je regardais tout autour de nous alors que j’avais repris mon téléphone pour faire la lampe, essayant de regarder un peu plus notre terrain de jeu. En tout cas la poussière, ça ne manquait pas dans le secteur. A chaque fois que nous faisions pas, il y avait un nuage - plus ou moins volumineux - qui se créait, ce qui ne manqua pas de me faire toussoter légèrement de temps en temps. Alors qu’on finit par être proche de sa voiture, je ne pus m’empêcher de avec un rire léger. Elle ne s’est pas encore effrondée cette caisse ?
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