Doppelgänger [ft Kouki le vilain]
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Doppelgänger [ft Kouki le vilain] | Sam 28 Juil - 12:02 Citer EditerSupprimer
Doppelgänger ★ (outfit)
Je n’avais pas envie de rentrer chez moi. C’était ce genre de soirée où rentrer dans mon appartement, c’était juste impensable. Il était tard, extrêmement tard…. Enfin théoriquement il était tôt, vu qu’il était un peu d’une heure du matin. Junhee avait cessé de m’envoyer des messages, probablement parce que je lui avais dit que j’étais dans mon lit… et/ou qu’il s’était endormi dans son lit. Qu’est-ce qu’il était agaçant cet homme-là. J’aurais aimé l’appeler, lui dire que je me sentais particulièrement seul à l’heure actuelle et que la seule chose dont j’avais envie c’était qu’il vienne me tenir compagnie, jusqu’à m’endormir dans ses bras. J’avais juste besoin de sentir quelqu’un contre moi moi ce soir. Je n’avais pas la force d’aller chez moi pour faire face à cet appartement vide, à ce lit vide… à vie vide et déglinguée qu’était la mienne. Alors j’avais fait la chose que je savais faire le mieux au monde, zoner. J’avais commencé à errer dans la rue, à entrer dans un nightclub, et puis un autre. Je me laissais doucement bercer par la vie nocturne, rythmée par le son basse et autre electro hardcore qui explosaient les tympans et laissaient des acouphènes le lendemain. Je me suivais naturellement le rythme de cette musique endiablée, laissant mon corps être secoué par des spasmes, mes hanches êtres possédées par des sensuelles ondulations. Ce soir je voulais me perdre. Oublier mon existence et ne pas penser au lendemain. Je voulais laisser des côté se sentiment de vide en moi, cette impression d’être si petit sur cette planète, insignifiant. Le monde continuerait à tourner de la même manière si je me fondais dans cette masse jusqu’à disparaître dans cette masse informe de gens aussi désabusés que moi. perdre son unité pour devenir un tout, quelle idiotie. Mais pendant une nuit, j’oubliais juste dans la mosaïque rapiécée que j’étais, il manquait toujours ce quelque chose. Cette pièce manquante. Ce void dans mes tripes. Trou noir béant dans ma poitrine.
Dans l’ivresse de l’ambiance j’avais fini par me sentir étouffé. Pris d’une panique que je n’aurais su décrire. Ce sentiment que j’étais en train de mourir. L’air s'échappait de mes poumons mais ne voulait pas y entrer à nouveau. Les mains sur ma gorge, j’avais l’impression de suffoquer. Pourtant c’était loin d’être le cas. Titubant entre les gens qui étaient encore agités par la musique barbare diffusée par le nightclub. Des fois que trébuchai, je me cognai dans les gens. Mais je m’en foutais. J’avais besoin d’air frais? J’avais besoin de respirer. J’avais besoin de…. je ne savais pas ce dont j’avais besoin. Pendant une demie seconde j’avais pensé à appeler Junhee… mais je ravalais aussitôt cette idée, je ne devais pas me reposer sur lui. Je ne pouvais pas l’appeler dès que je n’allais pas bien. Pendant une autre seconde j’avais pensé appeler Naoya, mais c’était bien la pire idée du monde, c’était la meilleure manière d’être ridicule et de le faire fuir. Il ne devait pas me voir comme ça. Arrivant enfin sur la rue où tous les Nightclub de Digital City se trouvaient, je tombais sur mes genoux, pris d’un léger vertige. L’air était entré si violemment dans mes poumons que j’avais eu l’impression qu’ils allaient éclater. La respiration rapide et les quelques larmes au creu des yeux, je faisais pitié à voir. D’un revers de manche de me frottais les yeux. Le froid me lécha pendant quelques instants mes côtes apparentes à cause de mon haut. Je me relevai et tentai de reprendre ma respiration. Compliqué vu mon état. C’est dans cet état de déchet humain que mon regard s’accrocha sur un visage qui ne m’était pas inconnu. Parmi les gens devant le nightclub qui grillaient un clope, il m’avait semblé le reconnaître. Mon coeur se serra dans ma poitrine. Devenant naïvement heureux de voir son visage, Naoya. Mais il faisait quoi là ? Je ne savais pas que c’était son truc de sortir dans ce genre de lieu. Non sans avoir un sourire joyeux sur les lèvres je m’approchais et agitais ma main tout en criant. Nao-nao ! Mais visiblement ma tentative ne servit à rien vu qu’il tourna le dos pour s’éloigner. Il avait dû ne pas m’entendre avec le bruit. Naturellement j’avais commencé à slalomer entre les gens jusqu’à l’atteindre. Je lui tapotais sur l’épaule pour l’interpeller. Ben alors Nao, tu m’as pas entendu je crois, avais-je lancé en japonais. C’était devenu une habitude depuis qu’on s'était rencontré, il fallait dire que Nao était plus à l’aise avec sa langue maternelle et que moi j’étais toujours heureux de parler japonais. Alors qu’il se tournait vers moi j’ouvris grand les yeux quelques secondes. Ah, il avait un piercing maintenant ? Eh beh premier tatouage et maintenant premier piercing, ce garçon était étonnant ! Et… il était quand même habillé différemment. Mais pourquoi pas après tout, on avait le droit d’avoir un style fluctuent non ? Puis ça lui allait bien aussi. Mais pourquoi il ne répondait pas au juste ? Allo Nao, t’es là ? Alors il me vint cette idée, peut-être qu’il ne voulait peut-être… pas me voir ? Pas me parler…. voire même pire m’éviter. Non, Naoya me détestait peut-être ? Putain si seulement j’arrivais à comprendre ses émotions…. saloperie de cerveau tout moisi. Je serrai les dents alors que je sentais à nouveau l’angoisse monter en moi. Je ne voulais pas que Nao me déteste.
Doppelgänger ★ (outfit)
Je n’avais pas envie de rentrer chez moi. C’était ce genre de soirée où rentrer dans mon appartement, c’était juste impensable. Il était tard, extrêmement tard…. Enfin théoriquement il était tôt, vu qu’il était un peu d’une heure du matin. Junhee avait cessé de m’envoyer des messages, probablement parce que je lui avais dit que j’étais dans mon lit… et/ou qu’il s’était endormi dans son lit. Qu’est-ce qu’il était agaçant cet homme-là. J’aurais aimé l’appeler, lui dire que je me sentais particulièrement seul à l’heure actuelle et que la seule chose dont j’avais envie c’était qu’il vienne me tenir compagnie, jusqu’à m’endormir dans ses bras. J’avais juste besoin de sentir quelqu’un contre moi moi ce soir. Je n’avais pas la force d’aller chez moi pour faire face à cet appartement vide, à ce lit vide… à vie vide et déglinguée qu’était la mienne. Alors j’avais fait la chose que je savais faire le mieux au monde, zoner. J’avais commencé à errer dans la rue, à entrer dans un nightclub, et puis un autre. Je me laissais doucement bercer par la vie nocturne, rythmée par le son basse et autre electro hardcore qui explosaient les tympans et laissaient des acouphènes le lendemain. Je me suivais naturellement le rythme de cette musique endiablée, laissant mon corps être secoué par des spasmes, mes hanches êtres possédées par des sensuelles ondulations. Ce soir je voulais me perdre. Oublier mon existence et ne pas penser au lendemain. Je voulais laisser des côté se sentiment de vide en moi, cette impression d’être si petit sur cette planète, insignifiant. Le monde continuerait à tourner de la même manière si je me fondais dans cette masse jusqu’à disparaître dans cette masse informe de gens aussi désabusés que moi. perdre son unité pour devenir un tout, quelle idiotie. Mais pendant une nuit, j’oubliais juste dans la mosaïque rapiécée que j’étais, il manquait toujours ce quelque chose. Cette pièce manquante. Ce void dans mes tripes. Trou noir béant dans ma poitrine.
Dans l’ivresse de l’ambiance j’avais fini par me sentir étouffé. Pris d’une panique que je n’aurais su décrire. Ce sentiment que j’étais en train de mourir. L’air s'échappait de mes poumons mais ne voulait pas y entrer à nouveau. Les mains sur ma gorge, j’avais l’impression de suffoquer. Pourtant c’était loin d’être le cas. Titubant entre les gens qui étaient encore agités par la musique barbare diffusée par le nightclub. Des fois que trébuchai, je me cognai dans les gens. Mais je m’en foutais. J’avais besoin d’air frais? J’avais besoin de respirer. J’avais besoin de…. je ne savais pas ce dont j’avais besoin. Pendant une demie seconde j’avais pensé à appeler Junhee… mais je ravalais aussitôt cette idée, je ne devais pas me reposer sur lui. Je ne pouvais pas l’appeler dès que je n’allais pas bien. Pendant une autre seconde j’avais pensé appeler Naoya, mais c’était bien la pire idée du monde, c’était la meilleure manière d’être ridicule et de le faire fuir. Il ne devait pas me voir comme ça. Arrivant enfin sur la rue où tous les Nightclub de Digital City se trouvaient, je tombais sur mes genoux, pris d’un léger vertige. L’air était entré si violemment dans mes poumons que j’avais eu l’impression qu’ils allaient éclater. La respiration rapide et les quelques larmes au creu des yeux, je faisais pitié à voir. D’un revers de manche de me frottais les yeux. Le froid me lécha pendant quelques instants mes côtes apparentes à cause de mon haut. Je me relevai et tentai de reprendre ma respiration. Compliqué vu mon état. C’est dans cet état de déchet humain que mon regard s’accrocha sur un visage qui ne m’était pas inconnu. Parmi les gens devant le nightclub qui grillaient un clope, il m’avait semblé le reconnaître. Mon coeur se serra dans ma poitrine. Devenant naïvement heureux de voir son visage, Naoya. Mais il faisait quoi là ? Je ne savais pas que c’était son truc de sortir dans ce genre de lieu. Non sans avoir un sourire joyeux sur les lèvres je m’approchais et agitais ma main tout en criant. Nao-nao ! Mais visiblement ma tentative ne servit à rien vu qu’il tourna le dos pour s’éloigner. Il avait dû ne pas m’entendre avec le bruit. Naturellement j’avais commencé à slalomer entre les gens jusqu’à l’atteindre. Je lui tapotais sur l’épaule pour l’interpeller. Ben alors Nao, tu m’as pas entendu je crois, avais-je lancé en japonais. C’était devenu une habitude depuis qu’on s'était rencontré, il fallait dire que Nao était plus à l’aise avec sa langue maternelle et que moi j’étais toujours heureux de parler japonais. Alors qu’il se tournait vers moi j’ouvris grand les yeux quelques secondes. Ah, il avait un piercing maintenant ? Eh beh premier tatouage et maintenant premier piercing, ce garçon était étonnant ! Et… il était quand même habillé différemment. Mais pourquoi pas après tout, on avait le droit d’avoir un style fluctuent non ? Puis ça lui allait bien aussi. Mais pourquoi il ne répondait pas au juste ? Allo Nao, t’es là ? Alors il me vint cette idée, peut-être qu’il ne voulait peut-être… pas me voir ? Pas me parler…. voire même pire m’éviter. Non, Naoya me détestait peut-être ? Putain si seulement j’arrivais à comprendre ses émotions…. saloperie de cerveau tout moisi. Je serrai les dents alors que je sentais à nouveau l’angoisse monter en moi. Je ne voulais pas que Nao me déteste.
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Re: Doppelgänger [ft Kouki le vilain] | Jeu 2 Aoû - 0:04 Citer EditerSupprimer
Doppelgänger ★ (outfit)
une heure du matin, et un vigile jeta kouki dehors hurlant qu'il n'avait pas intérêt à remettre les pieds ici. le strip teaseur était complètement bourré. mais pour une fois, il n'avait crée aucune bagarre dans la boite, il avait simplement insulté le serveur qui refusait de le servir. kouki ne changeait pas ses habitudes. depuis quelques jours, c'était encore pire. il errait dans les rues sans but, sans savoir où aller. les seules fois où il était certain de sa destination c'est quand il allait vomir ses tripes dans un micro ou offrir la vue de son corps à des gens qui étaient bien trop bourrés pour le voir à sa juste valeur. les autres soirs, il n'était qu'une âme errante dans un monde qui ne le voyait pas. mais ça tombait bien, kouki ne voulait pas être vu, il voulait être invisible, une simple ombre sur un mur la nuit, rien de plus. il n'aimait pas qu'on le voit hormis quand il le décidait. et en ce moment, plus qu'à son habitude, il voulait se faire petit, presque disparaître pendant quelques temps. tout avait commencé quand il avait croisé ce type, cet inconnu qui lui ressemblait. ce n'était pas une simple ressemblance, c'était son jumeau, son double à l'identique. pour lui, ça avait été perturbant de se voir, en premier temps il avait cru à une hallucination comme il en a eu beaucoup quand il se droguait. pourtant, c'était bien réel, cet homme qui lui avait fait face était bel et bien réel, ce n'était pas son imagination, ni un cauchemar et c'est ça qui rendait les choses encore plus terrifiantes pour lui. kouki ne redoutait rien de plus au monde que de faire face à lui-même. et, ce jour-là, dans cette ruelle, il avait eu l'impression de faire face à tout ce qu'il redoutait. il avait eu l'impression que le monde l'avait confronter à sa pire hantise. depuis ça, il en était complètement dérouté, il avait beau tout faire pour oublier ça, le souvenir de cette rencontre le rendait fou. il avait beau en avoir parler avec jaehee, ça n'avait pas enlever les questions qu'il se posait et l'angoisse qui lui collait aux tripes. il savait que pour ne plus se poser de questions, il lui fallait des réponses mais il n'était pas prêt à y faire face. une partie de lui ne voulait pas comprendre et fuir et l'autre savait pertinemment que les choses ne seraient pas si simple. comme toujours, il était trop borné pour écouté la raison et préférait écouter son angoisse et prendre la facilité. alors il noyait tout ça dans l'alcool, il s'enivrait jusqu'à ne plus savoir qui il était, quitte à se faire virer de toutes les boites de nuit de séoul.
le vigile l'ayant virer à coup de pied au cul, kouki manqua de se manger sur le bitume. il se rattrapa de justesse à quelques personnes qui se trouvaient là entrain de fumer dehors. certains gueulèrent sur le jeune homme le repoussant légèrement mais kouki en avait rien à foutre. faut dire qu'il avait pas conscience de grand chose, le petit. il tituba légèrement avant de retrouver son équilibre. vu l'heure, il allait se diriger vers une autre boite, pour boire un peu plus et finir par s'endormir sur le comptoir avant d'être une nouvelle fois mit dehors. il se mit alors en marche pour se faufiler à travers la foule non sans bousculer certains par inattention. mais au bout de quelque pas, il sentit quelqu'un lui tapoter l'épaule -à croire qu'il était encore assez frais pour sentir quelqu'un l’interpeller-. kouki se retourna vers celui qui l'appelait. ses yeux se posèrent sur un jeune homme avec les cheveux longs et qui semblait le connaître. soit le danseur était trop bourré pour se souvenir de lui, soit il le confondait avec quelqu'un d'autre. le type en face de lui se mit à baragouiner quelque chose en japonnais. kouki ne comprenait rien, il ne réagissait même. il avait tant bu que ça ? il cligna des yeux plusieurs fois, comme bugué par ce qu'il tentait de lui dire. ce type assistait en plus de ça, kouki n'avait pas la patience de s'emmerder avec ça. de toute évidence, il aurait sûrement oublier demain. « c'est quoi ton problème ? tu vois pas que j'suis trop bourré pour comprendre c'que tu m'dis. » on pouvait l'entendre à sa façon de parler, kouki n'était plus très frais depuis longtemps, il sentait l'alcool à plein nez. « va voir ailleurs si j'y suis. » il n'était pas en colère, simplement froid pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas le temps pour lui et pour ce qu'il voulait lui dire. et puis, de toute façon, il ne connaissait même pas ce gars. c'était qui d'abord ?
Doppelgänger ★ (outfit)
une heure du matin, et un vigile jeta kouki dehors hurlant qu'il n'avait pas intérêt à remettre les pieds ici. le strip teaseur était complètement bourré. mais pour une fois, il n'avait crée aucune bagarre dans la boite, il avait simplement insulté le serveur qui refusait de le servir. kouki ne changeait pas ses habitudes. depuis quelques jours, c'était encore pire. il errait dans les rues sans but, sans savoir où aller. les seules fois où il était certain de sa destination c'est quand il allait vomir ses tripes dans un micro ou offrir la vue de son corps à des gens qui étaient bien trop bourrés pour le voir à sa juste valeur. les autres soirs, il n'était qu'une âme errante dans un monde qui ne le voyait pas. mais ça tombait bien, kouki ne voulait pas être vu, il voulait être invisible, une simple ombre sur un mur la nuit, rien de plus. il n'aimait pas qu'on le voit hormis quand il le décidait. et en ce moment, plus qu'à son habitude, il voulait se faire petit, presque disparaître pendant quelques temps. tout avait commencé quand il avait croisé ce type, cet inconnu qui lui ressemblait. ce n'était pas une simple ressemblance, c'était son jumeau, son double à l'identique. pour lui, ça avait été perturbant de se voir, en premier temps il avait cru à une hallucination comme il en a eu beaucoup quand il se droguait. pourtant, c'était bien réel, cet homme qui lui avait fait face était bel et bien réel, ce n'était pas son imagination, ni un cauchemar et c'est ça qui rendait les choses encore plus terrifiantes pour lui. kouki ne redoutait rien de plus au monde que de faire face à lui-même. et, ce jour-là, dans cette ruelle, il avait eu l'impression de faire face à tout ce qu'il redoutait. il avait eu l'impression que le monde l'avait confronter à sa pire hantise. depuis ça, il en était complètement dérouté, il avait beau tout faire pour oublier ça, le souvenir de cette rencontre le rendait fou. il avait beau en avoir parler avec jaehee, ça n'avait pas enlever les questions qu'il se posait et l'angoisse qui lui collait aux tripes. il savait que pour ne plus se poser de questions, il lui fallait des réponses mais il n'était pas prêt à y faire face. une partie de lui ne voulait pas comprendre et fuir et l'autre savait pertinemment que les choses ne seraient pas si simple. comme toujours, il était trop borné pour écouté la raison et préférait écouter son angoisse et prendre la facilité. alors il noyait tout ça dans l'alcool, il s'enivrait jusqu'à ne plus savoir qui il était, quitte à se faire virer de toutes les boites de nuit de séoul.
le vigile l'ayant virer à coup de pied au cul, kouki manqua de se manger sur le bitume. il se rattrapa de justesse à quelques personnes qui se trouvaient là entrain de fumer dehors. certains gueulèrent sur le jeune homme le repoussant légèrement mais kouki en avait rien à foutre. faut dire qu'il avait pas conscience de grand chose, le petit. il tituba légèrement avant de retrouver son équilibre. vu l'heure, il allait se diriger vers une autre boite, pour boire un peu plus et finir par s'endormir sur le comptoir avant d'être une nouvelle fois mit dehors. il se mit alors en marche pour se faufiler à travers la foule non sans bousculer certains par inattention. mais au bout de quelque pas, il sentit quelqu'un lui tapoter l'épaule -à croire qu'il était encore assez frais pour sentir quelqu'un l’interpeller-. kouki se retourna vers celui qui l'appelait. ses yeux se posèrent sur un jeune homme avec les cheveux longs et qui semblait le connaître. soit le danseur était trop bourré pour se souvenir de lui, soit il le confondait avec quelqu'un d'autre. le type en face de lui se mit à baragouiner quelque chose en japonnais. kouki ne comprenait rien, il ne réagissait même. il avait tant bu que ça ? il cligna des yeux plusieurs fois, comme bugué par ce qu'il tentait de lui dire. ce type assistait en plus de ça, kouki n'avait pas la patience de s'emmerder avec ça. de toute évidence, il aurait sûrement oublier demain. « c'est quoi ton problème ? tu vois pas que j'suis trop bourré pour comprendre c'que tu m'dis. » on pouvait l'entendre à sa façon de parler, kouki n'était plus très frais depuis longtemps, il sentait l'alcool à plein nez. « va voir ailleurs si j'y suis. » il n'était pas en colère, simplement froid pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas le temps pour lui et pour ce qu'il voulait lui dire. et puis, de toute façon, il ne connaissait même pas ce gars. c'était qui d'abord ?
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Re: Doppelgänger [ft Kouki le vilain] | Jeu 2 Aoû - 21:08 Citer EditerSupprimer
Doppelgänger ★ (outfit)
Pour une fois, je n’avais pas consommé. Assez surprenants vu les états d’esprits par lesquels j’étais passés. En temps normal, j’aurais probablement fumer pour me détendre. Mais il s’avérait que ce soir, c’était profondément là dèche. Je n’avais plus rien à me mettre sous la main et ce n’était pas au niveau blé que ça se portait mieux. J’allais devoir des extras au blossom, c’était sûr. En attendant, je me contentais de subir mes changements d’émotions comme un pauvre type. Dans le fond, je n’en souffrais pas - pas sur l’instant en tout cas -, vu que je ne réalisais même pas que j’étais ballotté par mes ressentis, secoué comme une poupées de chiffons dirigés par un sorcier vaudou. ce n’était que bien après que je me rendais compte de ce qu’il s’était passé. Combien de fois je m’étais salement énervé sur Junhee et que je lui avais craché toute ma haine à la tronche. Combien de fois je lui avais balancé des paroles plus blessantes les unes que les autres. Et ce garçon voulait encore me fréquenter malgré tout, des fois j’avais du mal à me dire que je le méritais tant c’était un ange de patience. Oui souvent après ce engueulades se finissaient au pieu. Parce que quoi de mieux que le sexe énervé…. D’ailleurs en parlant de sexe, j’aurais presque été tenté de vendre mon cul au premier qui passait que juste pour une dose et que mon angoisse ce calme. Mais voilà, je savais que Junhee allait me démonter…. et putain je ne voulais pas à nouveau tomber aussi si bas que ça. Se faire tirer pour fric, c’était avant ça, dignité Tsuki, dignité. Alors à la place, j’avais fait comme tout bon fêtard, j’avais pris un verre, puis un autre…. non pour une fois j’étais encore parfaitement “conscient” de mes moyens. Se faire payer des coups à boire par des types qui pensaient qui allaient me foutre la main dans le slip, ça n’avait rien de mal dans le fond. Bien que j’avais rapidement fini par sortir de la boîte dans laquelle j’étais, secoué par une crise d’angoisse aussi soudaine qu’implacable. J’avais fuit cherchant à respirer.
Pourtant dans toute cette crasse et cette ambiance nocturne, j’avais cru l'apercevoir. Celui avec qui j’étais devenu beaucoup trop familier beaucoup trop rapidement. Naoya. Parmi les gens qui se grillaient des clopes, son visage sembla se détacher. J’en oubliais ma crise, tout ce que qui avait pu se passer avant. Mes yeux étaient restés bloqués sur lui alors que je souriais tendrement. J’avais bien tenté de l’appeler mais il n’avait pas entendu. Non mais la musique tout ça. J’étais alors allé le chercher. j’étais tellement heureux de le voir là, même si cela m’étonnait en fait. Alors en lui tapotant sur l’épaule pour l'interpeller je commençai à discuter normalement, en japonais comme nous l’avions toujours fait. Normal, vu que Naoya était japonais et ne se débrouillait pas très bien en coréen. Enfin, non ? Pourtant je n’eus aucune réponse. Alors il me vint à l’esprit doucement que Nao n’avait peut-être juste pas envie de me parler? Qu’il ne voulait pas me voir. C’est bon je l’avais tatoué, maintenant il n’avait plus besoin de moi. Si ça se trouve j’avais l’impression qu’on s'était bien entendu, mais c’était peut-être une fausse impression. Peut-être qu’il avait juste fait genre de me parler pour donner au change. Peut-être même qu’il me détestait. Alors l’angoisse remonta. Putain comment je m’étais planté depuis le début. je devais vraiment avoir l’air ridicule à en mourir là. En pincer pour un mec qui s’en foutait royalement de moi. Bravo Tsuki. Bravo. Zéro pointé. Je fixais Nao, cherchant à voir sur son visage des signe de dégoût… mais putain, tout ce que j’avais l'impression de voir c’était que dalle… tout était flouté. Saloperie de cerveau. Mais je n’étais pas au bout de mes peines. Je me reçus une grosse claque mentale quand je l’entendis parler un coréen parfait ? Attends quoi ? J’avais raté un train ? Nao ne parlait presque pas coréen, et il avait un fort accent japonais. Alors que lui… que dalle ? En plus il puait l’alcool à plein pif. J’ouvris de large mirettes en regardant cette…. anomalie ? Je clignais plusieurs fois des paupières comme un ahuri. Nani ? C’était Nao…. mais ce n’était pas lui ? Nao-nao ? Avais-je dis avec la voix presque tremblante. C’était quoi ce foutu délire ? Il se passait quoi ? Double-personnalités ? Je panique. Je panique ! Mais le piercing ? Attend il avait une marque au sourcil Nao ? Mais… Je restais fixé dans le vide. C’était pas possible. J’avais trop d’informations qui circulaient dans mon crâne. Je n’arrivais même plus à me fixer sur une seule. Je regardais la personne improbable que j’avais devant moi. De haut en bas, je cherchais quelque chose pour me rassurer. N’importe quoi. Mais rien. Rien ne concordait. Rien n’était logique. Rien n’avait de sens. RIEN ! Le type me parla, mais c’était peine perdu, je ne l’entendais plus. Une dose. Une dose putain. J’avais besoin d’une dose. Mon visage se déformait sous le contre-coup de mes émotions qui allaient beaucoup trop vite pour mes muscles. putain. Ma tête. La douleur arriva. Aiguë. Perçante. Comme si d’un coup sec on m’avait enfoncé un pic à glace dans le front. Brutalement je me penchai en avant, attrapant ma tête dans mes mains. Ma bouche s’ouvrit pour laisser échapper un cri de détresse qui aurait pu ressembler au hurlement léthal d’une banshee. Les gens à coté, ils avaient cessé d’exister. Je titubais, c’était quoi putain. C'ÉTAIT QUOI CETTE MERDE. Mes main vinrent chopper le tee-shirt de ce … CE TRUC. Si ça se trouve c'était un alien putain. Un clone ? UN CLONE ? Je me redressai d’un coup et approchai mon visage de cette putain d’anomalie. Mais c’était lui. C'ÉTAIT LUI. Naoya, chouinais-je pris entre la panique, la tristesse et l’énervement. Il avait beau être LUI, ce n’était PAS lui. Je le savais. Je le savais putain. Alors un excès de colère ma prise se fit plus forte sur son tee-shirt et je secouai son torse. PUTAIN …. t’es…. qui…. QUOI ? T’es pas Nao ! J’avais craché ses paroles sans m’en rendre compte, je les avais aussi balancé en coréen. T’es une putain d’anomalie. UNE PUTAIN D’ANOMALIE ! J’avais hurlé un peu plus, mettant en même temps mon visage trop proche du sien. Je me foutais d’avoir la réponse. Je voulais juste hurler. J’avais mal putain. Je voulais que ça s’arrête.
Doppelgänger ★ (outfit)
Pour une fois, je n’avais pas consommé. Assez surprenants vu les états d’esprits par lesquels j’étais passés. En temps normal, j’aurais probablement fumer pour me détendre. Mais il s’avérait que ce soir, c’était profondément là dèche. Je n’avais plus rien à me mettre sous la main et ce n’était pas au niveau blé que ça se portait mieux. J’allais devoir des extras au blossom, c’était sûr. En attendant, je me contentais de subir mes changements d’émotions comme un pauvre type. Dans le fond, je n’en souffrais pas - pas sur l’instant en tout cas -, vu que je ne réalisais même pas que j’étais ballotté par mes ressentis, secoué comme une poupées de chiffons dirigés par un sorcier vaudou. ce n’était que bien après que je me rendais compte de ce qu’il s’était passé. Combien de fois je m’étais salement énervé sur Junhee et que je lui avais craché toute ma haine à la tronche. Combien de fois je lui avais balancé des paroles plus blessantes les unes que les autres. Et ce garçon voulait encore me fréquenter malgré tout, des fois j’avais du mal à me dire que je le méritais tant c’était un ange de patience. Oui souvent après ce engueulades se finissaient au pieu. Parce que quoi de mieux que le sexe énervé…. D’ailleurs en parlant de sexe, j’aurais presque été tenté de vendre mon cul au premier qui passait que juste pour une dose et que mon angoisse ce calme. Mais voilà, je savais que Junhee allait me démonter…. et putain je ne voulais pas à nouveau tomber aussi si bas que ça. Se faire tirer pour fric, c’était avant ça, dignité Tsuki, dignité. Alors à la place, j’avais fait comme tout bon fêtard, j’avais pris un verre, puis un autre…. non pour une fois j’étais encore parfaitement “conscient” de mes moyens. Se faire payer des coups à boire par des types qui pensaient qui allaient me foutre la main dans le slip, ça n’avait rien de mal dans le fond. Bien que j’avais rapidement fini par sortir de la boîte dans laquelle j’étais, secoué par une crise d’angoisse aussi soudaine qu’implacable. J’avais fuit cherchant à respirer.
Pourtant dans toute cette crasse et cette ambiance nocturne, j’avais cru l'apercevoir. Celui avec qui j’étais devenu beaucoup trop familier beaucoup trop rapidement. Naoya. Parmi les gens qui se grillaient des clopes, son visage sembla se détacher. J’en oubliais ma crise, tout ce que qui avait pu se passer avant. Mes yeux étaient restés bloqués sur lui alors que je souriais tendrement. J’avais bien tenté de l’appeler mais il n’avait pas entendu. Non mais la musique tout ça. J’étais alors allé le chercher. j’étais tellement heureux de le voir là, même si cela m’étonnait en fait. Alors en lui tapotant sur l’épaule pour l'interpeller je commençai à discuter normalement, en japonais comme nous l’avions toujours fait. Normal, vu que Naoya était japonais et ne se débrouillait pas très bien en coréen. Enfin, non ? Pourtant je n’eus aucune réponse. Alors il me vint à l’esprit doucement que Nao n’avait peut-être juste pas envie de me parler? Qu’il ne voulait pas me voir. C’est bon je l’avais tatoué, maintenant il n’avait plus besoin de moi. Si ça se trouve j’avais l’impression qu’on s'était bien entendu, mais c’était peut-être une fausse impression. Peut-être qu’il avait juste fait genre de me parler pour donner au change. Peut-être même qu’il me détestait. Alors l’angoisse remonta. Putain comment je m’étais planté depuis le début. je devais vraiment avoir l’air ridicule à en mourir là. En pincer pour un mec qui s’en foutait royalement de moi. Bravo Tsuki. Bravo. Zéro pointé. Je fixais Nao, cherchant à voir sur son visage des signe de dégoût… mais putain, tout ce que j’avais l'impression de voir c’était que dalle… tout était flouté. Saloperie de cerveau. Mais je n’étais pas au bout de mes peines. Je me reçus une grosse claque mentale quand je l’entendis parler un coréen parfait ? Attends quoi ? J’avais raté un train ? Nao ne parlait presque pas coréen, et il avait un fort accent japonais. Alors que lui… que dalle ? En plus il puait l’alcool à plein pif. J’ouvris de large mirettes en regardant cette…. anomalie ? Je clignais plusieurs fois des paupières comme un ahuri. Nani ? C’était Nao…. mais ce n’était pas lui ? Nao-nao ? Avais-je dis avec la voix presque tremblante. C’était quoi ce foutu délire ? Il se passait quoi ? Double-personnalités ? Je panique. Je panique ! Mais le piercing ? Attend il avait une marque au sourcil Nao ? Mais… Je restais fixé dans le vide. C’était pas possible. J’avais trop d’informations qui circulaient dans mon crâne. Je n’arrivais même plus à me fixer sur une seule. Je regardais la personne improbable que j’avais devant moi. De haut en bas, je cherchais quelque chose pour me rassurer. N’importe quoi. Mais rien. Rien ne concordait. Rien n’était logique. Rien n’avait de sens. RIEN ! Le type me parla, mais c’était peine perdu, je ne l’entendais plus. Une dose. Une dose putain. J’avais besoin d’une dose. Mon visage se déformait sous le contre-coup de mes émotions qui allaient beaucoup trop vite pour mes muscles. putain. Ma tête. La douleur arriva. Aiguë. Perçante. Comme si d’un coup sec on m’avait enfoncé un pic à glace dans le front. Brutalement je me penchai en avant, attrapant ma tête dans mes mains. Ma bouche s’ouvrit pour laisser échapper un cri de détresse qui aurait pu ressembler au hurlement léthal d’une banshee. Les gens à coté, ils avaient cessé d’exister. Je titubais, c’était quoi putain. C'ÉTAIT QUOI CETTE MERDE. Mes main vinrent chopper le tee-shirt de ce … CE TRUC. Si ça se trouve c'était un alien putain. Un clone ? UN CLONE ? Je me redressai d’un coup et approchai mon visage de cette putain d’anomalie. Mais c’était lui. C'ÉTAIT LUI. Naoya, chouinais-je pris entre la panique, la tristesse et l’énervement. Il avait beau être LUI, ce n’était PAS lui. Je le savais. Je le savais putain. Alors un excès de colère ma prise se fit plus forte sur son tee-shirt et je secouai son torse. PUTAIN …. t’es…. qui…. QUOI ? T’es pas Nao ! J’avais craché ses paroles sans m’en rendre compte, je les avais aussi balancé en coréen. T’es une putain d’anomalie. UNE PUTAIN D’ANOMALIE ! J’avais hurlé un peu plus, mettant en même temps mon visage trop proche du sien. Je me foutais d’avoir la réponse. Je voulais juste hurler. J’avais mal putain. Je voulais que ça s’arrête.
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Re: Doppelgänger [ft Kouki le vilain] | Dim 7 Oct - 1:31 Citer EditerSupprimer
Doppelgänger ★ (outfit)
encore une soirée où kouki était complètement bourré. une nouvelle soirée pour lui à se torcher jusqu’à en oublier comment il s’appelait. c’était une sale habitude, une façon pour lui de faire le vide quand il n’arrivait pas à le faire avec la musique ou la danse. l’alcool le poussait dans un état proche de ce qu’il ressentait avec la drogue et il aimait ça. autant il était certain de ne plus vouloir toucher à la drogue, autant il ne pouvait oublier les bienfaits de cette dernière. ce sentiment d’oublie, de perte de soit, lui faisait du bien. du moins sur le moment, en suite les choses revenaient à lui de façon brutales mais pour le moment, kouki ne voulait pas penser à tout ça. il voulait effacer le souvenir étrange qu’il avait dans le crâne depuis quelques jours. ce souvenir, cette image d’un homme qui lui ressemblait, qui était lui. cette vision ne l’avait pas lâcher, comme si elle le suivait partout où il allait pour être certain qu’il ne l’oublie pas. et le pire, c’est que ça marchait, impossible d’effacer cette vision. ça le rendait fou, kouki, il voulait oublier lui, il ne voulait pas savoir si tout ça avait été réel ou non. il voulait juste faire comme si ça n’avait jamais existé, comme s’il n’avait jamais croiser un clone de lui-même. bien sur, le strip teaseur avait des tonnes de questions qui lui traversaient l’esprit mais les réponses lui faisait trop peur. il avait peur que tout ça le responsabilise et le pousse à sortir de sa bulle, de sa zone de confort et de se confronter à un monde qu’il déteste plus que tout. et ça, il en était hors de question, il préférait ne avoir de réponses et vivre sans vraiment comprendre comment il s’était retrouvé face à un type qui lui ressemblait à l’identique. alors après avoir été viré d’un premier bar, kouki s’était retrouver mélanger à cette foule de personne qui étaient là juste pour fumer, il en bouscula quelques uns et finit par être interpellé par un type qui lui était complètement inconnu mais semblait le connaître. kouki ne comprit pas tout de suite et ne chercha pas vraiment à comprendre, d’ailleurs, il l’envoya directement chier. le jeune homme n’avait pas le temps pour parler avec les types dont il ne connaissait même pas le visage. mais si seulement c’était aussi simple, si seulement il avait fallu qu’il l’envoie chier pour qu’il lui foute la paix, ça aurait été beaucoup trop beau puisque voit son interlocuteur hurler comme une furie. woah, lui qui pensait être complètement taré, il fait face à quelqu’un qui semblait être tout aussi atteint que lui. kouki était bourré, il tenait encore debout mais il en venait à se demander s’il n’était pas trop bourré pour ne pas se rendre compte que ce type n’était qu’une vision de son imagination. les choses devinrent alors plus concrètes quand il l’attrapa violemment par le t-shirt et le secoua comme un taré. il se mit à lui hurler dessus en coréen, le traitant d’anomalie, putain mais c’était quoi ce mec? c’était qui pour le traiter comme ça? kouki ne perdit pas une seconde, il ne réfléchit même pas il envoie son poing en plein dans la face de ce mec, de cet abruti qui se permet de venir le déranger dans sa nuit de déchéance. c’est ça qu’il voulait? se battre avec lui? le jeune homme avait l’habitude de ça, de la bagarre et des coups dans les rues, ça lui faisait pas peur. « putain mais t’es quoi toi? qu’est-ce que tu viens m’faire chier? hein? » il lui hurle dessus tout comme son interlocuteur l’avait fait. lui aussi peut hurler, lui aussi il a des choses à gueuler, que cet idiot ne le défie pas à ce petit jeu. il vint repousser violemment le jeune homme en face de lui. sa vie n’avait vraiment aucuns sens depuis qu’il avait vu son clone, voilà que maintenant, il se faisait agresser par un type tout aussi défoncé que lui. « pourquoi tu viens m’agresser? j’te connais même pas, connard, dégage ! » kouki ne cherchait pas à se battre, il voulait juste lui faire comprendre qu’il voulait être tranquille, et que venir lui hurler dessus c’était clairement pas la meilleur des solutions. pour kouki, ce n’était plus son affaire, il reprenait sa route vers un autre bar, passant à côté de ce type sans lui prêter attention.
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encore une soirée où kouki était complètement bourré. une nouvelle soirée pour lui à se torcher jusqu’à en oublier comment il s’appelait. c’était une sale habitude, une façon pour lui de faire le vide quand il n’arrivait pas à le faire avec la musique ou la danse. l’alcool le poussait dans un état proche de ce qu’il ressentait avec la drogue et il aimait ça. autant il était certain de ne plus vouloir toucher à la drogue, autant il ne pouvait oublier les bienfaits de cette dernière. ce sentiment d’oublie, de perte de soit, lui faisait du bien. du moins sur le moment, en suite les choses revenaient à lui de façon brutales mais pour le moment, kouki ne voulait pas penser à tout ça. il voulait effacer le souvenir étrange qu’il avait dans le crâne depuis quelques jours. ce souvenir, cette image d’un homme qui lui ressemblait, qui était lui. cette vision ne l’avait pas lâcher, comme si elle le suivait partout où il allait pour être certain qu’il ne l’oublie pas. et le pire, c’est que ça marchait, impossible d’effacer cette vision. ça le rendait fou, kouki, il voulait oublier lui, il ne voulait pas savoir si tout ça avait été réel ou non. il voulait juste faire comme si ça n’avait jamais existé, comme s’il n’avait jamais croiser un clone de lui-même. bien sur, le strip teaseur avait des tonnes de questions qui lui traversaient l’esprit mais les réponses lui faisait trop peur. il avait peur que tout ça le responsabilise et le pousse à sortir de sa bulle, de sa zone de confort et de se confronter à un monde qu’il déteste plus que tout. et ça, il en était hors de question, il préférait ne avoir de réponses et vivre sans vraiment comprendre comment il s’était retrouvé face à un type qui lui ressemblait à l’identique. alors après avoir été viré d’un premier bar, kouki s’était retrouver mélanger à cette foule de personne qui étaient là juste pour fumer, il en bouscula quelques uns et finit par être interpellé par un type qui lui était complètement inconnu mais semblait le connaître. kouki ne comprit pas tout de suite et ne chercha pas vraiment à comprendre, d’ailleurs, il l’envoya directement chier. le jeune homme n’avait pas le temps pour parler avec les types dont il ne connaissait même pas le visage. mais si seulement c’était aussi simple, si seulement il avait fallu qu’il l’envoie chier pour qu’il lui foute la paix, ça aurait été beaucoup trop beau puisque voit son interlocuteur hurler comme une furie. woah, lui qui pensait être complètement taré, il fait face à quelqu’un qui semblait être tout aussi atteint que lui. kouki était bourré, il tenait encore debout mais il en venait à se demander s’il n’était pas trop bourré pour ne pas se rendre compte que ce type n’était qu’une vision de son imagination. les choses devinrent alors plus concrètes quand il l’attrapa violemment par le t-shirt et le secoua comme un taré. il se mit à lui hurler dessus en coréen, le traitant d’anomalie, putain mais c’était quoi ce mec? c’était qui pour le traiter comme ça? kouki ne perdit pas une seconde, il ne réfléchit même pas il envoie son poing en plein dans la face de ce mec, de cet abruti qui se permet de venir le déranger dans sa nuit de déchéance. c’est ça qu’il voulait? se battre avec lui? le jeune homme avait l’habitude de ça, de la bagarre et des coups dans les rues, ça lui faisait pas peur. « putain mais t’es quoi toi? qu’est-ce que tu viens m’faire chier? hein? » il lui hurle dessus tout comme son interlocuteur l’avait fait. lui aussi peut hurler, lui aussi il a des choses à gueuler, que cet idiot ne le défie pas à ce petit jeu. il vint repousser violemment le jeune homme en face de lui. sa vie n’avait vraiment aucuns sens depuis qu’il avait vu son clone, voilà que maintenant, il se faisait agresser par un type tout aussi défoncé que lui. « pourquoi tu viens m’agresser? j’te connais même pas, connard, dégage ! » kouki ne cherchait pas à se battre, il voulait juste lui faire comprendre qu’il voulait être tranquille, et que venir lui hurler dessus c’était clairement pas la meilleur des solutions. pour kouki, ce n’était plus son affaire, il reprenait sa route vers un autre bar, passant à côté de ce type sans lui prêter attention.
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Re: Doppelgänger [ft Kouki le vilain] | Jeu 25 Oct - 21:36 Citer EditerSupprimer
Doppelgänger ★ (outfit)
Mon esprit était juste… complètement embrouillé. Je n’arrivais plus à savoir ce que je devais croire ou pas. ce type. Ce type était en train de me faire complètement vriller le cerveau. Il avait la de Naoya. Mais il était complètement différent de lui. Il n’était pas lui. Je le savais. Je le sentais. Puis toutes ces informations contraires. Voir Naoya parler un parfait coréen me perturbait, Nao-Nao parlait japonais et était arrivé au pays il y avait peu de temps. Puis…. son comportement, il agissait comme si il ne me connaissait pas. Il ne me connaissait pas ? Il voulait m’ignorer peut-être. Non. Il y avait trop de choses. Trop de choses à analyser pour mon cerveau. Très d’informations en même, tout se mélangeait et ça me faisait mal. Horriblement mal. Et ma panique ne m’aidait en rien dans cette équation qui n’avait ni queue ni tête. Je me pris la tête entre mes mains en criant comme le dingue que j’étais. Je m’en foutais qu’on puisse me prendre pour un barjot d’ailleurs. J’étais juste…. dans un état lamentable. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quoi penser tout allait trop rapidement dans ma tête et je n’arrivais pas à me fixer sur une seule pensée stable. Tout était de sa faute à ce type. Ce truc qui avait pris le visage de celui qui hantait mes pensées. C’était pas Naoya. Je le savais. Mais ça n’expliquait pas cette ressemblance. Cette copie conforme. Dans un mélange de panique, de terreur mais surtout cette rage qui m’avait sauté à la gorge, je lui choppais son tee-shirt pour me secouer. Je lui versais dessus tout ma colère, je me foutais du reste, je voulais savoir qui c’était ce putain de type. Il n’y eut pas le moindre discours, il répondit en me balançant son poing sur mon visage. Je lâchai instantanément prise sous le coup de la douleur, faisant quelques pas en arrière et mettant la main sur ma face. Fils de pute, avais-je craché une main sur ma pommette. Putain il savait frappé ce con. Il gueulait lui aussi et ses hurlements me font complètement oublier toute forme de douleur. Ils ne faisaient que galvaniser ma propre colère. Je devenais une furie alors qu’il me repoussa. Va te faire foutre putain ! C’était trop pour moi. Ce type…. ce type n’était pas normal. Pourquoi t’as SON visage alors hein ? Il voulait se barrer ? Non, il n’allait pas se barrer. Je n’allais pas lui laisser cette putain d’occasion. Il pensait vraiment que j’allais le laisser se barrer de la sorte ? Non, ça ne marchait pas comme ça mon petit gars. J’en avais rien à foutre de me faire latter la tronche, mec si tu savais comme j’avais reçu en vendant mon cul et vivant dans la rue, je m’en foutais de la violence. Ça n’avait plus d’effet sur moi. Je le choppai par l’avant-bras avant de le forcer à se retourner vers moi, je lui lançai mon poing dans la figure à mon tour. Œil pour œil petit connard. Répond ! RÉPONDS PUTAIN ! T’ES QUOI PUTAIN ?! Je l’avais agrippé à nouveau par le col en le forçant à reculer jusqu’à un mur. Je voulais des réponses putain et maintenant !
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Mon esprit était juste… complètement embrouillé. Je n’arrivais plus à savoir ce que je devais croire ou pas. ce type. Ce type était en train de me faire complètement vriller le cerveau. Il avait la de Naoya. Mais il était complètement différent de lui. Il n’était pas lui. Je le savais. Je le sentais. Puis toutes ces informations contraires. Voir Naoya parler un parfait coréen me perturbait, Nao-Nao parlait japonais et était arrivé au pays il y avait peu de temps. Puis…. son comportement, il agissait comme si il ne me connaissait pas. Il ne me connaissait pas ? Il voulait m’ignorer peut-être. Non. Il y avait trop de choses. Trop de choses à analyser pour mon cerveau. Très d’informations en même, tout se mélangeait et ça me faisait mal. Horriblement mal. Et ma panique ne m’aidait en rien dans cette équation qui n’avait ni queue ni tête. Je me pris la tête entre mes mains en criant comme le dingue que j’étais. Je m’en foutais qu’on puisse me prendre pour un barjot d’ailleurs. J’étais juste…. dans un état lamentable. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas quoi penser tout allait trop rapidement dans ma tête et je n’arrivais pas à me fixer sur une seule pensée stable. Tout était de sa faute à ce type. Ce truc qui avait pris le visage de celui qui hantait mes pensées. C’était pas Naoya. Je le savais. Mais ça n’expliquait pas cette ressemblance. Cette copie conforme. Dans un mélange de panique, de terreur mais surtout cette rage qui m’avait sauté à la gorge, je lui choppais son tee-shirt pour me secouer. Je lui versais dessus tout ma colère, je me foutais du reste, je voulais savoir qui c’était ce putain de type. Il n’y eut pas le moindre discours, il répondit en me balançant son poing sur mon visage. Je lâchai instantanément prise sous le coup de la douleur, faisant quelques pas en arrière et mettant la main sur ma face. Fils de pute, avais-je craché une main sur ma pommette. Putain il savait frappé ce con. Il gueulait lui aussi et ses hurlements me font complètement oublier toute forme de douleur. Ils ne faisaient que galvaniser ma propre colère. Je devenais une furie alors qu’il me repoussa. Va te faire foutre putain ! C’était trop pour moi. Ce type…. ce type n’était pas normal. Pourquoi t’as SON visage alors hein ? Il voulait se barrer ? Non, il n’allait pas se barrer. Je n’allais pas lui laisser cette putain d’occasion. Il pensait vraiment que j’allais le laisser se barrer de la sorte ? Non, ça ne marchait pas comme ça mon petit gars. J’en avais rien à foutre de me faire latter la tronche, mec si tu savais comme j’avais reçu en vendant mon cul et vivant dans la rue, je m’en foutais de la violence. Ça n’avait plus d’effet sur moi. Je le choppai par l’avant-bras avant de le forcer à se retourner vers moi, je lui lançai mon poing dans la figure à mon tour. Œil pour œil petit connard. Répond ! RÉPONDS PUTAIN ! T’ES QUOI PUTAIN ?! Je l’avais agrippé à nouveau par le col en le forçant à reculer jusqu’à un mur. Je voulais des réponses putain et maintenant !
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