can we fall in love in one look ? (kelio♥)
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can we fall in love in one look ? (kelio♥) | Dim 29 Juil - 11:12 Citer EditerSupprimer
can we fall in love in one look ? ★
ootd
à peine étais-tu sorti de la salle de cours, que tu avais enfilé ton casque sur tes oreilles, comme une éternelle habitude. la dernière sonnerie venait d'annoncer la fin des cours en cette matinée ensoleillée, à l'approche des vacances. tu savais que tu allais passer beaucoup de temps à travailler, à essayer d'économiser pour pouvoir continuer d'aider ta famille comme tu le pouvais. ça en était devenu une habitude, un train de vie qui te correspondais, même si parfois encore, tu aurais aimé avoir plus de temps pour toi, pour danser, faire de la magie, te reposer. mais tu ne te plaignais pas, jamais. après tout, il y avait pire que de balader des chiens et vendre des tickets de cinéma, c'était ce que tu te disais. ce que tu attendais le plus, c'était certainement ce stage que tu avais réussi à trouver dans un petit magazine, un moyen pour toi de mettre un pied dans cet univers qui te fascinais. trois semaines à travailler là bas, et découvrir tout un monde qui allait s'offrir à toi, du moins, c'était ce que tu espérais. un léger sourire sur les lèvres, tu te dirigeais vers le batiment administratif, ou tu avais des documents à récupérer pour ce fameux stage. tu avais hâte d'y être, de passer quelques semaines en dehors de ces murs, comme n'importe quel étudiant finalement. tu n'avais pas mis bien longtemps à arriver, et faire glisser ton casque sur ta nuque, observant furtivement le jeune homme qui était déjà sur place. tu l'avais déjà croisé dans les couloirs, le reconnaissant bien rapidement. quoi de plus normal lorsqu'on savait qu'il t'avait plu à la seconde ou tu avais posé ton regard sur lui. ce sourire sur tes lèvres ne te quittais pas alors que tu essayais de comprendre ce qu'il se disait au bureau juste en face de toi. parce que ce dernier ne semblait pas parler coréen, tu avais froncé tes sourcils, brièvement, tentant de capter des mots que tu pourrais comprendre. c'était peine perdue alors que ton cerveau lui, avait détecté quelque chose que tu avais oublié. quelques mots d'italien, quelques bribes d'un souvenir lointain. tu n'étais pas vraiment sûr de ce dont tu venais de te souvenir, mais tu le sentais au fond de toi, tu avais déjà rencontré quelqu'un qui te parlait en italien. mais il ne devait pas être le seul dans cette immense ville, et d'un mouvement de tête, tu tentais simplement de mettre de côté ce souvenir inconnu qui aurait pu te paralyser, t'empêcher de continuer sur ta lancée. tu avais beau être timide depuis l'accident, n'osant pas réellement t'approcher des autres, tu y voyais cette fois un moyen d'engager la conversation avec ce jeune homme qui te plaisait tant. même si tu savais d'avance qu'il serait difficile de l'aider selon la raison qui l'avait amené ici, tu voulais essayer de voir ce que cela pourrait donner si tu tentais ta chance. alors, tu avais poussé un léger soupir, et t'étais avancé fébrilement vers lui, soufflant un simple "je peut t'aider ?" qui n'avait au fond, rien de banal pour toi.
can we fall in love in one look ? ★
ootd
à peine étais-tu sorti de la salle de cours, que tu avais enfilé ton casque sur tes oreilles, comme une éternelle habitude. la dernière sonnerie venait d'annoncer la fin des cours en cette matinée ensoleillée, à l'approche des vacances. tu savais que tu allais passer beaucoup de temps à travailler, à essayer d'économiser pour pouvoir continuer d'aider ta famille comme tu le pouvais. ça en était devenu une habitude, un train de vie qui te correspondais, même si parfois encore, tu aurais aimé avoir plus de temps pour toi, pour danser, faire de la magie, te reposer. mais tu ne te plaignais pas, jamais. après tout, il y avait pire que de balader des chiens et vendre des tickets de cinéma, c'était ce que tu te disais. ce que tu attendais le plus, c'était certainement ce stage que tu avais réussi à trouver dans un petit magazine, un moyen pour toi de mettre un pied dans cet univers qui te fascinais. trois semaines à travailler là bas, et découvrir tout un monde qui allait s'offrir à toi, du moins, c'était ce que tu espérais. un léger sourire sur les lèvres, tu te dirigeais vers le batiment administratif, ou tu avais des documents à récupérer pour ce fameux stage. tu avais hâte d'y être, de passer quelques semaines en dehors de ces murs, comme n'importe quel étudiant finalement. tu n'avais pas mis bien longtemps à arriver, et faire glisser ton casque sur ta nuque, observant furtivement le jeune homme qui était déjà sur place. tu l'avais déjà croisé dans les couloirs, le reconnaissant bien rapidement. quoi de plus normal lorsqu'on savait qu'il t'avait plu à la seconde ou tu avais posé ton regard sur lui. ce sourire sur tes lèvres ne te quittais pas alors que tu essayais de comprendre ce qu'il se disait au bureau juste en face de toi. parce que ce dernier ne semblait pas parler coréen, tu avais froncé tes sourcils, brièvement, tentant de capter des mots que tu pourrais comprendre. c'était peine perdue alors que ton cerveau lui, avait détecté quelque chose que tu avais oublié. quelques mots d'italien, quelques bribes d'un souvenir lointain. tu n'étais pas vraiment sûr de ce dont tu venais de te souvenir, mais tu le sentais au fond de toi, tu avais déjà rencontré quelqu'un qui te parlait en italien. mais il ne devait pas être le seul dans cette immense ville, et d'un mouvement de tête, tu tentais simplement de mettre de côté ce souvenir inconnu qui aurait pu te paralyser, t'empêcher de continuer sur ta lancée. tu avais beau être timide depuis l'accident, n'osant pas réellement t'approcher des autres, tu y voyais cette fois un moyen d'engager la conversation avec ce jeune homme qui te plaisait tant. même si tu savais d'avance qu'il serait difficile de l'aider selon la raison qui l'avait amené ici, tu voulais essayer de voir ce que cela pourrait donner si tu tentais ta chance. alors, tu avais poussé un léger soupir, et t'étais avancé fébrilement vers lui, soufflant un simple "je peut t'aider ?" qui n'avait au fond, rien de banal pour toi.
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Re: can we fall in love in one look ? (kelio♥) | Lun 20 Aoû - 20:27 Citer EditerSupprimer
can we fall in love in one look ? ★
ootdElio avait passé tant de nuit à rêver de leur rencontre, plutôt de leur retrouvaille. Il s’était imaginé tout ce qu’il aurait pu lui dire, lui demander, surtout lui demander. Pourquoi ? pourquoi tu n’es pas venu ? M’aimes-tu encore ? Parce qu’après toutes ces insomnies et ces rêves Elio n’avait besoin de ne savoir qu’une seule chose. Kin l’aimait-il assez pour le retrouver ? Pour lui pardonner ? Tellement d’années avait passées, n’était-ce pas trop tard … ? Ridiculement trop tard ? Elio devenait si fou avec toutes ces interrogations qu’il avait décidé de les coucher sur papier, dans un carnet, avec l’espoir que s’il les écrivait ainsi il les sortirait de sa tête ? Voilà une interrogation de plus … Il avait écrit, avec frénésie, noircissant les pages de son carnet à en casser sa mine cherchant à soulager son esprit torturé. Ni la chaleur de l’Italie, ni les grillons, ni même la bâtisse d’époque agréable et si belle n’arrivait à l’apaiser. La maison de ses vacances d’enfance qui devenait aujourd’hui sa demeure n’arrivait plus à lui faire oublier le jeune homme. Il aurait dû pourtant. Il lui avait laissé une chance de venir avec lui, de le rejoindre, il lui avait payé un billet d’avion même, dans l’espoir fou qu’il puisse le rejoindre. Mais tout était resté sans réponse, ses vaines tentatives n’avaient heurté que le silence. Ce silence pesant et déchirant. Elio n’avait pu résister à l’envie de lui écrire à nouveau. Au début régulièrement puis laissant le temps filer comme une promesse de ne plus le déranger … ses lettres étaient toutes restés sans réponse. Pourtant il allait, chaque fois qu’il trouver le courage, en vélo jusqu’à la poste de son village pour déposer une lettre, remplie des mêmes mots, des mêmes pardons. Il avait cet espoir que seul un fou avait, de voir une enveloppe à son nom, posé sur le comptoir. De cette écriture maladroite et griffonné qu’avait Kin chaque fois qu’il écrivait en alphabet latin. Mais rien ne l’attendait. Parfois il s’imaginait les rires du garçon résonner dans les murs de sa villa de pierre ancienne. Il s’allonger au soleil, bercé par les grillons et repensait à son sourire, son rire. Cette grande taille qui rendait ses gestes maladroits et parfois étrange. Elio se souvenait de tout comme s’il ne l’avait jamais quitté et malgré l’effort d’effacer les traits de son visage de son esprit, il pouvait encore dessiné Kin les yeux fermés. N’était-il pas idiot … ?
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ootdElio avait passé tant de nuit à rêver de leur rencontre, plutôt de leur retrouvaille. Il s’était imaginé tout ce qu’il aurait pu lui dire, lui demander, surtout lui demander. Pourquoi ? pourquoi tu n’es pas venu ? M’aimes-tu encore ? Parce qu’après toutes ces insomnies et ces rêves Elio n’avait besoin de ne savoir qu’une seule chose. Kin l’aimait-il assez pour le retrouver ? Pour lui pardonner ? Tellement d’années avait passées, n’était-ce pas trop tard … ? Ridiculement trop tard ? Elio devenait si fou avec toutes ces interrogations qu’il avait décidé de les coucher sur papier, dans un carnet, avec l’espoir que s’il les écrivait ainsi il les sortirait de sa tête ? Voilà une interrogation de plus … Il avait écrit, avec frénésie, noircissant les pages de son carnet à en casser sa mine cherchant à soulager son esprit torturé. Ni la chaleur de l’Italie, ni les grillons, ni même la bâtisse d’époque agréable et si belle n’arrivait à l’apaiser. La maison de ses vacances d’enfance qui devenait aujourd’hui sa demeure n’arrivait plus à lui faire oublier le jeune homme. Il aurait dû pourtant. Il lui avait laissé une chance de venir avec lui, de le rejoindre, il lui avait payé un billet d’avion même, dans l’espoir fou qu’il puisse le rejoindre. Mais tout était resté sans réponse, ses vaines tentatives n’avaient heurté que le silence. Ce silence pesant et déchirant. Elio n’avait pu résister à l’envie de lui écrire à nouveau. Au début régulièrement puis laissant le temps filer comme une promesse de ne plus le déranger … ses lettres étaient toutes restés sans réponse. Pourtant il allait, chaque fois qu’il trouver le courage, en vélo jusqu’à la poste de son village pour déposer une lettre, remplie des mêmes mots, des mêmes pardons. Il avait cet espoir que seul un fou avait, de voir une enveloppe à son nom, posé sur le comptoir. De cette écriture maladroite et griffonné qu’avait Kin chaque fois qu’il écrivait en alphabet latin. Mais rien ne l’attendait. Parfois il s’imaginait les rires du garçon résonner dans les murs de sa villa de pierre ancienne. Il s’allonger au soleil, bercé par les grillons et repensait à son sourire, son rire. Cette grande taille qui rendait ses gestes maladroits et parfois étrange. Elio se souvenait de tout comme s’il ne l’avait jamais quitté et malgré l’effort d’effacer les traits de son visage de son esprit, il pouvait encore dessiné Kin les yeux fermés. N’était-il pas idiot … ?
Il soupira une énième fois devant la secrétaire qui assurait qu’il n’avait pas envoyé son dossier en temps et en heure et qu’il avait dû repartir en Italie. Foutaise. Elio avait reçu l’accusé de réception et le prouvait avec son récépissé. Il insistait en coréen au près d’elle avant de se mettre à jurer en Italien. « Mais bon sang elle n’écoute rien ! Quelle idiote agaçante ! » même dans ses jurons Elio restait un homme doux et respectueux. Elle fait mine de se lever à nouveau pour aller chercher son dossier quand soudain il entend une voix dans son dos. Je peux t’aider ? Oui, évidemment que oui. Elio sent son cœur rater un battement et il doit prendre sur lui pour ne pas paraitre trop troublé devant le garçon. Il avait presque oublié à quel point Kin était grand, il ne le dépassait que très légèrement, mais suffisamment pour obliger Elio à lever le visage vers lui. « Salut … » souffle-t-il avec un sourire doux. « Elle prétends ne pas avoir mon dossier … moi je crois qu’elle l’a surtout perdu … » dit-il contrarié tout en gardant son air rassurant. « Kin c’est ça … ? » dit-il faisant mine de ne pas le connaitre. Il avait d’abord cru à un jeu stupide. Puis s’était aperçu que Kin ne le reconnaissait vraiment pas. C’était loin d’être ce qu’il avait imaginé pour leur retrouvaille … mais c’était peut-être là un moyen de recommencer à 0 ? Il avait déjà tenté plusieurs fois de lui parler, mais leur rencontre n’était que brève, rapide et intense. Un sourire, un regard, Elio perdait son courage et craquait devant son air innocent. Il déglutit et frôle sa main posée sur le comptoir avec cette audace de l’amoureux timide. La secrétaire revient finalement en levant les yeux au ciel « IL n’était pas rangé au bon endroit ! » Elio concéda un sourire et récupéra ses papiers. Il lui fallait maintenant trouver son chemin dans cette école. « Je veux bien que tu m’aides à rejoindre le bureau des admissions … » souffle-t-il avant d’ajouter avec ce légère accent italien qui le rendait si craquant. « Je m’appelle Elio ... »
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Re: can we fall in love in one look ? (kelio♥) | Mer 22 Aoû - 21:14 Citer EditerSupprimer
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ootd
il y avait cette maladresse qui te caractérisait si bien. celle qui était devenue ta marque de fabrique, ce qui faisait qu'on te reconnaissait par de simples mots. il y avait cette timidité dont tu faisais preuve, qui te bouffait bien plus que tu ne le montrais. deux traits de ta personnalité exacerbés par cet accident, mais tu ne le savais pas, toi. tout ce que tu remarquais depuis ta sortie de l'hôpital, c'était cette peur immense d'approcher les autres. parce qu'ils auraient pu te connaître, te demander à quel jeu tu pouvais bien jouer. et tu n'avais jamais réellement eu le courage d'en parler, de cette amnésie, de tous ces souvenirs disparus qui ne reviendront certainement jamais. et ta timidité était plus prononcée, parce que tu étais ce gamin qui n'aimait pas froisser les autres, qui n'aimait déranger, embêter, surtout sans pouvoir le contrôler. mais tu n'avais pas réellement envie de penser à tout ça face à ce jeune homme qui te plaisait tant depuis que tu avais posé ton regard sur lui. tu n'avais pas envie de croire qu'il avait pu croiser ta route, un jour, avant cet accident. tu voulais juste te laisser porter, par ce visage qui t'avait fait flancher en un simple regard. et ce sourire doux sur ton visage n'était là que la preuve que tu voulais, pour une fois, éviter d'être maladroit. "c'est ça." avais-tu simplement répondu à ce dernier, mais avant même de pouvoir ajouter quoi que ce soit, la jeune femme était revenue avec ce qu'il cherchait. ce sourire disparaissait et réapparaissait comme par magie sur tes lèvres en quelques secondes à l'entendre, même si tu tentais de le cacher. toi grand timide que tu étais, ne savais pas comment cacher ta joie de pouvoir l'aider, même pour quelque chose de futile. "bien sûr, j'dois juste récupérer un document moi aussi avant." avais-tu finis par répondre à ton vis-à-vis, te tournant rapidement vers la jeune femme pour récupérer ce que tu étais venu chercher. "enchanté elio." ajoutais-tu timidement, ne sachant pas réellement comment réagir. "t'es arrivé il y a combien de temps ?" osais-tu finalement, bien trop peu sûr de toi, mais prenant sur toi pour ne pas t'enfuir en courant, comme tu l'aurais fait avec n'importe qui osant venir te parler sans raison.
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ootd
il y avait cette maladresse qui te caractérisait si bien. celle qui était devenue ta marque de fabrique, ce qui faisait qu'on te reconnaissait par de simples mots. il y avait cette timidité dont tu faisais preuve, qui te bouffait bien plus que tu ne le montrais. deux traits de ta personnalité exacerbés par cet accident, mais tu ne le savais pas, toi. tout ce que tu remarquais depuis ta sortie de l'hôpital, c'était cette peur immense d'approcher les autres. parce qu'ils auraient pu te connaître, te demander à quel jeu tu pouvais bien jouer. et tu n'avais jamais réellement eu le courage d'en parler, de cette amnésie, de tous ces souvenirs disparus qui ne reviendront certainement jamais. et ta timidité était plus prononcée, parce que tu étais ce gamin qui n'aimait pas froisser les autres, qui n'aimait déranger, embêter, surtout sans pouvoir le contrôler. mais tu n'avais pas réellement envie de penser à tout ça face à ce jeune homme qui te plaisait tant depuis que tu avais posé ton regard sur lui. tu n'avais pas envie de croire qu'il avait pu croiser ta route, un jour, avant cet accident. tu voulais juste te laisser porter, par ce visage qui t'avait fait flancher en un simple regard. et ce sourire doux sur ton visage n'était là que la preuve que tu voulais, pour une fois, éviter d'être maladroit. "c'est ça." avais-tu simplement répondu à ce dernier, mais avant même de pouvoir ajouter quoi que ce soit, la jeune femme était revenue avec ce qu'il cherchait. ce sourire disparaissait et réapparaissait comme par magie sur tes lèvres en quelques secondes à l'entendre, même si tu tentais de le cacher. toi grand timide que tu étais, ne savais pas comment cacher ta joie de pouvoir l'aider, même pour quelque chose de futile. "bien sûr, j'dois juste récupérer un document moi aussi avant." avais-tu finis par répondre à ton vis-à-vis, te tournant rapidement vers la jeune femme pour récupérer ce que tu étais venu chercher. "enchanté elio." ajoutais-tu timidement, ne sachant pas réellement comment réagir. "t'es arrivé il y a combien de temps ?" osais-tu finalement, bien trop peu sûr de toi, mais prenant sur toi pour ne pas t'enfuir en courant, comme tu l'aurais fait avec n'importe qui osant venir te parler sans raison.
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Re: can we fall in love in one look ? (kelio♥) | Mer 22 Aoû - 22:00 Citer EditerSupprimer
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ootdSon cœur s’emballe dès qu’il croise son regard et leur attirance, bien qu’oubliée ne semble pourtant pas s’être envolé. Au contraire. Elio pouvait sentir les regards du plus jeune sur lui et plus encore, ses sourires qu’il tentait vainement de cacher. C’était souvent dans ces moment-là qu’Elio avait envie de lui dire « tu te souviens ? On s’aimait comme personne avant, on est fait l’un pour l’autre, je t’aime, reviens moi. » Mais comment lui expliquer leur séparation, lui qui n’a pas été là après son accident, qui le croyait juste … en colère. Son petit ami, l’homme qu’il aimait, se battait pour rester en vie et Elio n’en avait aucune idée. Lui qui avait donné toute son énergie pour garder sa mère en vie n’avait même pas remarqué que l’homme de sa vie, l’amour de sa vie, se battait lui-même pour sa survie … il s’en était tellement voulu en l’apprenant qu’il avait été poussé, par un excès de colère, à s’acharner sur son sac de boxe jusqu’à s’en ouvrir les phalanges. Parce qu’il aimait Kin, encore plus aujourd’hui, et il refusait de perdre sa seconde chance … s’il fallait tout reprendre à 0 il le ferait … ils étaient destinés l’un à l’autre alors il ne doutait pas qu’ils se retrouvaient d’une façon ou d’une autre. Il lui sourit, de ce sourire trop tendre pour être celui d’un inconnu mais il ne s’en rend même pas compte. Kin lui parait plus beau qu’avant, il meurt d’envie de lui caresser la joue, de toucher ses lèvres et plus encore de l’embrasser … Mais il doit se retenir, rester sage et ça lui demande tous les efforts du monde. Il acquiesce quand il lui dit qu’il doit d’abord récupérer un papier et il l’avoue, quand Kin passe à côté de lui, il ne se retient pas de respirer discrètement son parfum. Son regard se perd sur son corps, lorgne rien qu’une seconde sur ses fesses qu’il avait toujours aimé. Est-ce que son corps avait beaucoup changé depuis … ? Il lui paraissait plus grand, plus musclé aussi, mais son regard était fuyant, il baissait le plus souvent la tête et Elio se demandait si c’était l’accident qui l’avait tant changé ? Lui qui marchait pourtant le plus souvent fièrement. S’il fallait le guérir Elio s’était juré de s’en charger. Il attend dès lors le garçon et se perd dans ses souvenirs. C’était étrange de le voir ici sans pouvoir lui tenir la main ou retrouver leurs vieilles habitudes. Il redécouvrait son visage, sa présence et ça lui faisait un bien fou. Même sa voix, bien que plus timide, lui fait du bien. Il sourit en soufflant « Hum … je dirais deux semaines à peu près. » Un peu plus en réalité mais il n’avait pas envie de s’étendre. Il se met en marche, bien plus près du garçon qu’il n’aurait réellement dû l’être, mais c’était toujours aussi naturel et agréable d’être auprès de lui. Un petit silence s’installe, un peu gêné. Elio connait toute sa vie, il sait aussi quelle matière il étudie, et ses petites manies. Tout du moins celle d’avant … c’était l’occasion de découvrir le nouveau Kin … « Et donc tu es Japonais c’est ça … ? » même si de toute évidence Kin ne pouvait être autre chose. C’était maladroit et mignon, mais c’était un début.
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ootdSon cœur s’emballe dès qu’il croise son regard et leur attirance, bien qu’oubliée ne semble pourtant pas s’être envolé. Au contraire. Elio pouvait sentir les regards du plus jeune sur lui et plus encore, ses sourires qu’il tentait vainement de cacher. C’était souvent dans ces moment-là qu’Elio avait envie de lui dire « tu te souviens ? On s’aimait comme personne avant, on est fait l’un pour l’autre, je t’aime, reviens moi. » Mais comment lui expliquer leur séparation, lui qui n’a pas été là après son accident, qui le croyait juste … en colère. Son petit ami, l’homme qu’il aimait, se battait pour rester en vie et Elio n’en avait aucune idée. Lui qui avait donné toute son énergie pour garder sa mère en vie n’avait même pas remarqué que l’homme de sa vie, l’amour de sa vie, se battait lui-même pour sa survie … il s’en était tellement voulu en l’apprenant qu’il avait été poussé, par un excès de colère, à s’acharner sur son sac de boxe jusqu’à s’en ouvrir les phalanges. Parce qu’il aimait Kin, encore plus aujourd’hui, et il refusait de perdre sa seconde chance … s’il fallait tout reprendre à 0 il le ferait … ils étaient destinés l’un à l’autre alors il ne doutait pas qu’ils se retrouvaient d’une façon ou d’une autre. Il lui sourit, de ce sourire trop tendre pour être celui d’un inconnu mais il ne s’en rend même pas compte. Kin lui parait plus beau qu’avant, il meurt d’envie de lui caresser la joue, de toucher ses lèvres et plus encore de l’embrasser … Mais il doit se retenir, rester sage et ça lui demande tous les efforts du monde. Il acquiesce quand il lui dit qu’il doit d’abord récupérer un papier et il l’avoue, quand Kin passe à côté de lui, il ne se retient pas de respirer discrètement son parfum. Son regard se perd sur son corps, lorgne rien qu’une seconde sur ses fesses qu’il avait toujours aimé. Est-ce que son corps avait beaucoup changé depuis … ? Il lui paraissait plus grand, plus musclé aussi, mais son regard était fuyant, il baissait le plus souvent la tête et Elio se demandait si c’était l’accident qui l’avait tant changé ? Lui qui marchait pourtant le plus souvent fièrement. S’il fallait le guérir Elio s’était juré de s’en charger. Il attend dès lors le garçon et se perd dans ses souvenirs. C’était étrange de le voir ici sans pouvoir lui tenir la main ou retrouver leurs vieilles habitudes. Il redécouvrait son visage, sa présence et ça lui faisait un bien fou. Même sa voix, bien que plus timide, lui fait du bien. Il sourit en soufflant « Hum … je dirais deux semaines à peu près. » Un peu plus en réalité mais il n’avait pas envie de s’étendre. Il se met en marche, bien plus près du garçon qu’il n’aurait réellement dû l’être, mais c’était toujours aussi naturel et agréable d’être auprès de lui. Un petit silence s’installe, un peu gêné. Elio connait toute sa vie, il sait aussi quelle matière il étudie, et ses petites manies. Tout du moins celle d’avant … c’était l’occasion de découvrir le nouveau Kin … « Et donc tu es Japonais c’est ça … ? » même si de toute évidence Kin ne pouvait être autre chose. C’était maladroit et mignon, mais c’était un début.