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songes d'une nuit d'été (eavan)
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songes d'une nuit d'été (eavan) | Mar 31 Juil - 23:57 Citer EditerSupprimer
songes d'une nuit d'été
eavan & so min
✻✻✻ le vide, voilà tout ce que tu ressentais depuis des mois. depuis cette nuit où on t'avait arraché ton rêve, ta vie. tu ne t'en remettais pas so min, malgré les tentatives de ta mère de te changer les esprits, malgré la présence de tes amis à tes côtés. parfois c'était un peu comme si tu en voulais au monde entier, c'était puéril et cela ne te mènerait à rien mais tu ne pouvais faire autrement. on t'avait coupé les ailes, alors que tu étais en pleine ascension vers le rêve de toute une vie. quel grand sportif n'a jamais rêvé d'aller aux jeux olympiques ? c'était l'accomplissement de toute une carrière, celui qui t'aurait fait rentrer dans l'histoire de ton pays. il était trop tard pour savoir si tu aurais pu gagner ou pas, mais peu importe le résultat tu aurais été fière de représenter ta nation devant le monde entier. et si tu avais été médaillée, ça aurait été la sacre d'une vie. tu avais admiré kim yu na à l'époque, tu avais grandi en voulant être comme elle. elle était une étoile dans votre sport, une que tu ne pouvais égaler mais que tu aurais aimé partager l'atmosphère. tu laisses échapper un soupir alors que tes yeux parcourent les lignes de ton livre sans vraiment en comprendre le sens. tes pensées t'emportant loin, très loin de cette histoire qui pourtant t'avait bercé depuis ton enfance. ta mère avait toujours trouvé cela amusant que tu sois une grande admiratrice de shakespeare, même quand tu n'avais que six ans, un âge encore trop jeune pour comprendre le sens de ses écrits. il avait une plume qui te transportait, qui te faisait oublier les tracas de la vie, et des mois après ton accident ses œuvres étaient toujours une aide précieuse pour t'évader. tu te demandais parfois s'il n'avait pas été préférable que tu sois un de ses personnages de romans, ceux qui malgré tout ce qui leur arrive finissent par renaître de leurs cendres. mais tu n'étais pas un personnage de romans, et ton histoire à toi, elle ne se finissait pas par une renaissance. tu avais tout perdu, absolument tout et tu n'étais pas certaine de pouvoir t'en relever. ces pensées amères qui s'insinuent en toi, tu ne sens même pas les larmes couler le long de tes joues, ne remarquant leur présence que lorsque l'une d'elles vient assombrir la page du livre que tu tenais en mains. d'un geste brusque, tu viens essuyer les traîtresses de ta peine, retenant difficilement le rire étranglé de glisser entre tes lèvres tremblantes. ce n'était pas juste, tu n'avais pas mérité ça. comment pouvais-tu te relever d'une telle épreuve alors que des mois plus tard, tu ne pouvais toujours pas accepter ce qu'il s'était passé ?
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Ven 3 Aoû - 11:26 Citer EditerSupprimer
Songes d'une nuit
d'été.
Le mercredi était le jour de la semaine où Eavan ne travaillait pas. Son jour de repos, puisqu'elle travaillait le samedi deux fois par mois, alors la norvégienne aimait sortir et se divertir afin de se changer les idées. Aujourd'hui, en se levant, la blonde désirait se rendre à la librairie afin de bouquiner et trouver quelques idées pour son travail. Parfois, les descriptions des livres étaient vraiment inspirantes pour la décoratrice d'intérieur. Et par moment, l'on trouvait des livres avec des multiples photographies qui s'avéraient intéressant. Ainsi, Eavan se levait et prit une douche froide, à seulement dix heures du matin, la chaleur faisait déjà fureur. La jeune fille ne se maquillait que très peu et aujourd'hui, elle ne le fit point. Elle se contentait d'enfiler un short et un débardeur fleuri, avec des petites derbies marron qu'elle enfilait au quotidien. L'été n'était franchement pas une source de bonheur et de plénitude pour la norvégienne, qui préférait le froid et la neige de l'hiver. Tout était mieux en hiver. Lorsqu'Eavan fut prête, elle saisissait son cartable à bandoulière et quittait son logement. La blonde prit son véhicule et conduit jusqu'à la librairie, où elle garait sa voiture citadine sur le parking. Mais avant, Eavan repérait un petit café où elle commandait un thé vert, un jus d'orange et deux croissants, que la serveuse mit dans un petit sachet biodégradable. Ses gobelets en mains, elle rentrait dans la librairie où elle sirotait calmement le thé en vadrouillant entre les diverses rangées et bibliothèques de livres. Soudain, son attention fut attiré par une jeune fille qu'elle connaissait et en s'approchant d'elle, Eavan se rendit compte qu'elle versait d'affreuses larmes. « So Min ? Excuse-moi de te déranger, veux-tu que je reste ici ? » Se rendant compte que la demoiselle daignait à lui répondre, elle reprit. « Est-ce que je peux m'installer ? » Dit-elle avec un tendre sourire, déposant ses affaires sur le bois de la table.
Personne ne saurait en finir. On peut changer de souffrance. On ne peut supprimer la souffrance.
Pando
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mer 15 Aoû - 13:41 Citer EditerSupprimer
songes d'une nuit d'été
eavan & so min
✻✻✻ tu devrais te sentir bien d'être encore en vie, tu avais eu de la chance de t'en sortir vu l'autre véhicule qui vous avait percuté. d'autres n'avaient pas eu cette chance face à un camion. mais malgré tout, tu ne pouvais voir le bon côté des choses alors que ce qui te définissait, ce qui te rendait vivante, tu ne pourrais plus le pratiquer. le patinage était ta vie, tu ne pouvais t'imaginer ne plus en faire, c'était trop cruel comme conséquence. tu n'arrivais pas à t'en remettre, les jours se ressemblaient depuis l'accident, toujours les mêmes choses fades, sans saveurs. tu avais perdu ta lumière, so min. tu n'étais plus qu'une coquille vide sans le patinage. installée dans une des librairies de la ville, tu savais qu'en cette période et à cette heure, personne ne viendrait t'embêter. tu laisses les pensées sombres de ton esprit de tourmenter, encore et encore. tu n'arrivais pas à avancer, à tourner la page. ce n'était pas une bonne chose, ta mère voulait même que tu sois aidée par un spécialiste afin de te libérer, d'évacuer ta rancune et ta colère. elle ne pouvait pas comprendre... c'était son rêve aussi, les jeux olympiques, mais ce n'était pas elle qui s'est retrouvée en fauteuil roulant dans l’incapacité de poursuivre son rêve. bien que maintenant tu l'avais quitté ton fauteuil, ta rééducation avançait doucement afin que tu retrouves des forces dans tes jambes blessées, c'était surtout la droit qui te faisait souffrir encore. l'ironie du sort veut que ce soit celle où tu prends appui pour tes sauts. plongée dans ton monde, tu en es sortie quand une douce voix féminine brise le silence qui t'entourait, tu relèves la tête, croisant le regard clair d'un visage familier. « oh eavan, » tu murmures, te rendant soudain compte de ton état, passant une main sur ton visage afin d'essuyer les larmes. « je t'en prie, ça ne me gêne pas. » tu ajoutes, baissant ton visage vers ton livre, tu grimaces en voyant les tâches mouillées laissées par tes larmes silencieuses, les traîtresses. « comment vas-tu ? » tu demandes à voix basse.
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mer 15 Aoû - 16:22 Citer EditerSupprimer
La tristesse était un sentiment horrible, bien que les larmes pouvaient soulager parfois, Eavan haïssait voir les autres pleurer ou être triste. Peut-être parce que la jeune femme était humaine et se devait d'aider les autres. Qui pouvait aimer le malheur des autres ? Alors quand la jeune femme aperçut So Min en train de verser d'affreuses larmes, elle eut un violent pincement au cœur. Eavan ne pouvait l’ignorer et passer son chemin, quel genre de monstre serait-elle si elle osait agir ainsi ? Les bras chargés de livres de poésie et de développement personnel, la norvégienne déposait ses précieux contre le bois de la table tandis qu'elle osait demander si elle pouvait s'installer. La blonde prit place après l'approbation de sa camarade et souhaitait l'aider à aller mieux, ne pas se ronger l'esprit à cause d'un accident. Elle aurait pu y rester, alors autant profiter de la vie puisque nous n'en avions qu'une. « Je vais bien. » Ajoutait la norvégienne en dégageant sa mâchoire de ses cheveux, suivit d'un geste amical envers So Min. En effet, Eavan lui tendait un mouchoir afin qu'elle essuie et gomme sa peine. Puis, la norvégienne souriait en sortant un livre de sa pile. « J'ai découvert un livre qui devrait t'aider. Il s'appelle 'Ta seconde vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une', idéal pour positiver. » Confiait Eavan en glissant le roman dans une des mains de son amie, déposant la sienne dans l'autre en la serrant délicatement. « Un jour, tu te rendras compte que la vie est précieuse et rapide, aussi rapide qu'un clignement d’œil. Alors, il faut que tu profites, tu ne peux pas rester ainsi, à broyer du noir. Si tu ne peux plus patiner, tu pourras toujours trouver quelque chose d'autre à faire. » Sur ces doux mots, sincère, elle séparait son regard du sien et ouvrit un livre concernant la confiance en soi.
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Ven 17 Aoû - 0:20 Citer EditerSupprimer
songes d'une nuit d'été
eavan & so min
✻✻✻ perdue, emprisonnée dans cette bulle dépressive, incapable de te relever. tu n'étais plus la même, avant tu aurais vu le bon côtés des choses, même après la mort de ton père, tu avais eu mal, ça avait été dur mais tu t'étais battue pour réussir, parce que c'est ce qu'il aurait voulu. mais maintenant ? ce n'était pas pareil, c'était une blessure interne qui ne se soignera jamais. tu n'étais pas certaine de vouloir aller mieux, parce que comment pourrais-tu alors que ce que tu aimais le plus au monde t'avait été arraché ? les médecins étaient peu confiants, il y aurait peut-être une opération possible d'après eux, mais c'était pile ou face. soit ça marchait, soit tu disais adieu pour toujours au patinage. tu avais trop peur, le risque zéro n'existait pas, tu l'avais toujours su, mais là si l'opération ratait, ce serait encore pire que la situation actuelle. haussant un sourcil légèrement aux mots de la jeune blonde, tu retiens une grimace avec difficulté, tu appréciais les efforts de eavan pour tenter de te remonter le moral, c'était tout à son honneur d'essayer de te tendre amicale pour t'aider à te relever. mais la situation était trop compliquée. « je n'ai pas besoin de positiver eavan, tu le sais... » ce que tu voulais c'était patiner, seul ça pourrait t'aider à aller mieux, mais c'était impossible. sans l'opération tu ne pouvais pas, et même si tu décidais de la subir, il y avait une chance sur deux que ça merde. tu apprécies néanmoins quand la jeune femme serre ta main dans la sienne, tu aimais plus les gestes que les paroles. « je veux bien le croire, mais patiner c'est ma vie eavan. sans elle je ne suis rien. » tu murmures, détournant les yeux, ramenant ta main vers toi avant de claquer ton livre. elle ne voulait pas te blesser, tu le savais, mais la jeune femme ne pouvait pas comprendre ce que tu traversais. personne ne le pouvait.
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Ven 17 Aoû - 12:25 Citer EditerSupprimer
Eavan laissait aller un soupir face à le jeune femme, qui semblait se complaire dans son malheur. Elle l'écoutait sans rien ajouter, Eavan savait plus que quiconque ce que l'on pouvait ressentir lorsqu'on perdait quelque chose que l'on aimait plus que tout. La norvégienne avait perdu ses parents et tout cet amour dont elle avait été priver la rendait malheureuse. Mais, la blonde s'était relevée malgré la difficulté de la chose, en acceptant l'aide des autres et surtout de sa famille d'adoption. La jeune femme croisait ses jambes ensembles, en ne quittant son livre de ses yeux bleus. Malgré qu'Eavan ne faisait que survoler les mots noirs gravés sur les pages blanches, l'odeur des livres était délicate et ravivait la jeune femme. Puis, la plus âgée finissait par reprendre la parole en retirant sa main de celle de la plus jeune. « Est-ce que le patin te permet de respirer ? Non, même si tu dis que c'est ta vie et que cela te permet de te sentir en vie, ce n'est qu'une métaphore. L'air que tu respires ne vient pas du patin. C'est ton corps qui te permet de vivre. » Le ton d'Eavan devenait plus ferme, bien que sa voix douce et son accent norvégien la trahissait. « Sérieusement, tu te vois continuer à broyer du noir toute ta vie ? Être incapable de te focaliser sur autre chose comme tes études ou construire un avenir où tu seras bien plus heureuse ? Les sportifs prennent leur retraite tellement jeune, que tu aurais dû arrêter tôt ou tard So Min. » En y pensant, Eavan n'avait jamais parlé une seule fois d'elle et son passé à So Min, finalement, elle était comme une inconnue tandis que la norvégienne connaissait ce que l'asiatique avait enduré. « Tu devrais te soucier du futur, même de l'instant présent, pour être reconnaissante de ne pas y être passé. »
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mar 21 Aoû - 19:27 Citer EditerSupprimer
songes d'une nuit d'été
eavan & so min
✻✻✻ tu ne prends pas la peine de relever le visage pour voir l'expression de celui de la jeune femme, tu savais que ton état d'esprit, elle ne l'aimait pas, elle trouvait que tu ne voyais pas le bon côté de l'histoire : que tu étais en vie. au fond, tu savais que tu pouvais être heureuse de ça, que te plaindre sans arrêt, ça ne t'aiderait pas. tu le savais bien, si tu étais totalement honnête avec toi-même. mais c'était trop facile, de dire que tout allait mieux. depuis que tu es petite, tu as donné tout ce que tu avais pour ça, tu n'étais pas prête à tourner la page aussi facilement, pas quand le patinage avait façonné qui tu étais maintenant. tu pinces les lèvres, serrant la mâchoire aux remarques de la jeune femme, sentant tes barrières remontées instantanément, ta carapace qui se durcie une peu plus. tu n'aimais pas le ton qu'elle prenait, bien qu'intérieurement tu pouvais comprendre son agacement, tu n'avais pas besoin que l'on te rabâche ça. « tu crois que je ne le sais pas, eavan. essaye seulement de te mettre à ma place, si tu as une passion pour laquelle tu avais tout donné, où tu allais voir le rêve d'une vie se réaliser et que l'on t'arrache sans que tu ne le souhaites, tu accepterais ça avec le sourire ? pardonne-moi de ne pas pouvoir tourner la page aussi facilement, ce n'est pas un mouchoir que je peux jeter comme si de rien était. » tu réponds, ta voix plus froide. « tu crois que mes études vont me contenter, eavan ? je ne suis pas dupe, j'aime ce que je fais mais ce n'est clairement pas la voie dans laquelle je veux travailler. ce que je voulais c'était continuer sur la glace. tu crois que je ne le sais pas ce que tu me dis ? je ne suis pas idiote. » il existait tellement de façon de continuer à patiner, en devenant professeur par exemple, ou coach. ton entraîneur avait bien été patineur national américain quand il était en compétition. « je suis reconnaissante, mais ça n'enlève pas que j'ai perdu quelque chose de précieux pour moi, je pense que c'est quelque chose que tu peux comprendre. »
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mar 21 Aoû - 21:32 Citer EditerSupprimer
Eavan se sentait frustrée de ne pouvoir aider son interlocutrice, comment aider quelqu'un qui ne voulait pas être aidé ? La blonde l'ignorait, ainsi ses mots paraissaient durs, dépourvus de sentiments. Mais selon la Norvégienne, So Min avait tellement de talents, de force et de courage, qu'elle avait la capacité de se relever. Eavan voulait ouvrir les yeux de la Coréenne, quoi qu'elle choisissait de faire, la décoratrice serait fière d'elle. Mais pour le moment, le temps des lamentations n'était pas révolu. Ce qui enquiquinait la plus âgée, qui cachait mal ses sentiments : quand la femme appréciait quelqu'un, elle ne désirait que son bonheur. Leur bonheur avant le sien, qu'importe la peine que cela pouvait infliger à la jeune femme. « Je n'ai pas dit que tu étais idiote et je comprends que le patin soit ta vie, que tu es déprimée à l'idée de ne plus pouvoir en faire.. Mais, tu es forte. Courageuse. Brave. Tu as un avenir brillant qui t'attend et moi, je serai toujours fière de toi, qu'importe ce que tu feras. » La sincérité était une qualité chez la blonde, qui avait toujours appris à dire la vérité auprès de ses parents adoptifs, trop jeune pour se souvenir des détails de ses vrais parents. Alors, lorsque So Min vint notifier ses parents, la blonde se mit à trembler et à avoir des larmes aux yeux, elle lui répondit sur une voix tremblante. « Ne mêle pas mes parents à ça. » Totalement déstabilisée, la blonde se levait, les yeux pleins de larmes. Jamais la femme ne s'était montrée ainsi, même sa meilleure amie n'avait jamais vu Eavan ainsi, dévastée par la perte de ses parents. Laissant ses affaires sur la table, la blonde s'enfuit pour se retrouver dehors, prendre l'air et sécher ses larmes, apaiser la peine qui emplissait son être.
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mar 21 Aoû - 22:07 Citer EditerSupprimer
songes d'une nuit d'été
eavan & so min
✻✻✻ tu n'aimais pas la tournure que prenait la conversation, loin de là, tu ne voulais pas tourner la page. c'était trop tôt, trop dur. tourner la page, c'était pour toi comme admettre que tu ne pourras jamais retrouver ce que tu as perdu. ça rendrait la situation encore plus réelle qu'elle ne l'était déjà. tu n'étais pas prête à franchir ce pas, même si eavan pensait que tu le pouvais, tu l'entendais dans ses mots, tu pouvais voir cet infime espoir que tu ailles mieux dans son regard. tu appréciais son inquiétude, parce que ça voulait dire qu'elle tenait à toi, mais il était trop tôt encore, tu avais du mal à accepter la main qu'elle te tendait. « mon avenir c'était le patinage eavan. » tu souffles d'une voix tremblante, tes yeux s'embuant de larmes. « je rêvais des jeux olympiques depuis tellement longtemps, et je sais que même si je peux remonter sur glace un jour, c'est une opportunité qui ne se présentera plus... » tu étais dépitée, ton rêve de toute une vie qui s'était effondré tel un château de cartes sans que tu aies la moindre chance de le sauver. tu clignes des yeux à la réaction de la jeune femme, encore plus par les paroles qu'elle prononce. « quoi ? » ses parents ? elle ne t'en avait jamais parlé, tu avais juste souligné le fait que eavan était assez compatissante pour comprendre ton état, tu n'avais rien voulu sous-entendre. « eavan attends ! » tu aurais aimé te précipiter derrière elle mais ta jambe droite ne pouvais te le permettre, attrapant ta béquille, tu avances aussi vite que tu le pouvais, grimaçant à cause de la douleur. tu retrouves la blonde à l'extérieur, séchant les larmes qui coulaient sur son visage. « je ne comprends pas, qu'est-ce que j'ai dit ? » tu murmures, le regard perdu. « tu ne m'as jamais parlé de tes parents, eavan. »
© LOYALS.
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Re: songes d'une nuit d'été (eavan) | Mar 21 Aoû - 22:55 Citer EditerSupprimer
La blonde s’enfuyait, ses pensées n'étaient qu'un nid de nœuds. Elle était perdue entre ce qu'elle ressentait, gardait pour elle et cette part de mystère concernant ses parents dont Eavan ne parlait jamais. Était-ce si intéressant de savoir que la décoratrice était orpheline ? Qu'elle cachait sa peine derrière son caractère jovial et positif ? La blonde cachait tant de choses en elle, que personne ne pouvait le voir. Son côté mystérieux en intriguait certains, d'autres ne cherchaient pas à le découvrir (il fallait avouer qu'Eavan aimait ceci). En sortant en larmes devant la librairie, elle n'entendit pas les paroles de son amie qui l'interpellait, ni ses pas. Un haut-le-cœur prenait la blonde qui, s'appuyant sur la barrière devant la libraire, éclatait en sanglots. La dernière fois que la décoratrice avait versée des larmes remontait à si longtemps et une gêne s'emparait d'elle lorsque So Min rejoint Eavan devant la librairie. La tête baissée, son carré blond cachait son visage bien que le bruit de ses larmes se faisait entendre. Eavan réalisait qu'elle avait mélangé toutes ses pensées, qu'elle n'avait pas parlé de sa vie à la plus jeune et soudainement, se redressant, les doigts de la jeune femme venaient essuyer ses larmes de crocodile. « J'ai perdu mes parents lorsque j'avais sept ans, je suis orpheline. » Confiait la plus grande en baissant le regard, les yeux bouffis par les larmes de tristesse. « Je pensais l'avoir évoqué, je mélange tout en ce moment. » Ajoutait la Norvégienne à son amie, son regard bleu dans le sien. C'était compliqué de rester forte.
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