Hard Jet-Lagged

Caden & Kwansun

Je me passais une main dans les cheveux. Oh putain j’avais la tête en vrac. Je venais de me réveiller et j’avais l’impression d’être sorti d’un coma de plusieurs semaines. Fichu décalage horaire, ça cassait quand même bien le rythme l’air de rien. J’étais à peine sorti de ma chambre que j’étais complètement paumé. Les paupière plissées, je souffrais du trop de lumière, alors que clairement elle n’était pas si puissante que ça. Je ralais légèrement tout en scrutant le couloir du dortoir de droite à gauche. J’étais vraiment complètement perdu. C’était quelle heure au juste ? Par réflexe, je tapotais la poche de mon short long, avant de me rendre compte que j’avais oublié mon téléphone dans mon lit. Je ralais bruyamment tout en prononçant des mots qui n’existaient dans aucun dialecte connu à ce jour. Sauf que voilà, moi j’avais la flemme de faire demi-tour pour le chercher et simplement regarder l’heure. non parce que pourquoi faire simple, quand on pouvait se casser le cul au nom de la flemme. Je soupirais avant de regarder autour de moi voir s’il n’y avait pas quelque chose qui pouvait vaguement l’heure ou juste le moment dans la journée… ou même la date parce que j’avais ce sentiment d’avoir dormi plus de vingt-quatre heures. En tout cas, il était jour ça c’était certains. Non quand même si j’avais pioncé plus d’une journée Naoya et Kin se seraient inquiétés ? Non ? Oui oui, c’était sûr. Repassant encore une main dans mes cheveux je tentais de me coiffer rapidement, mais clairement, je devais ressembler à que dalle. Enfin vu mon état de tête dans le cul avancé, il était clair que mon apparence passait au second degré. Au pire ça ferait marrer quelques Gumiho. Je finis par me diriger vers les parties communes. Je me fis couler rapidement un énorme café histoire d’avoir un truc que me boost. Avec ma tasse dans la main je retournais dans mon dortoir tout en buvant dans ma tasse. J’en avais profité pour faire quelques signes de main à des Gumi que je croisais en même temps. Alors dans les parties comme, je fus surpris d’entendre une voix que je connaissais particulièrement bien. Je me figeai quelques instants, histoire de confirmer que je n’étais pas en très de plâner, ou de délirer. Mais clairement, un accent italien comme ça, y’en avait pas des milliers en Corée du Sud. Les yeux grand ouverts, je me retournais pour voir une vieille connaissance. Oh putain, pince moi je rêve ! Caden. Ici, à Gumiho ? Non, mais WHAT ? Clairement rien n’aurait pu justifier sa présence ici. La dernière fois que je l’avais vu, c’était il y avait plusieurs année…. mais c’était en Italie. Par réflexe j’avais agité la main et je m’étais approché de lui. Oh putain Caden, c’est toi ?! Oui clairement c’était lui, quelques années de plus, mais ouais c’était bien lui. J’y crois pas, comment tu vas depuis le temps ? ma tasse de café en main et mes cheveux en pétard, parfait pour revoir un vieil ami, bon détail clairement. Mais je ne m’étais pas vraiment attendu à voir Caden ici, c’était quand même dingue comme le monde était tout petit en fait !

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Caden & Kwansun

Cela faisait des mois qu'il n'avait pas dormis au dortoir et si cela n'avait posé aucun soucis les premiers mois cela ne semblait plus tellement plaire à l'administration qui reprochait non seulement au jeune homme d'occuper une chambre alors que celle-ci pourrait très bien être assigné à un autre élève mais plus encore lui reprochait-on son assiduité. en soit caden aurait pu trouver cela compréhensible, il n'était plus l'adolescent au sang chaud qu'il avait été auparavant et savait à présent se montrer raisonnable et compréhensif. toutefois et ce, parceque l'administration scolaire était bien entendue un véritable casse tête, le manager du groupe s'était gentiment (ou pas) fait rembarrer par la secrétaire, claire sur le fait que seul caden en personne pouvait venir régler se soucis à la fac. chose que le jeune homme s'était résigner à faire, non pas avec appréhension qu'en t-à sa venue à l'université et la crainte que cela ne crée plus d'ennui qu'autre. et le voici dans le dortoir des gumihos, le masque qu'il avait porté dans un effort vain de passer inaperçu, baissé en dessous de son menton alors qu'il trempait ses lèvres dans son café. les choses s'étaient passées bien plus rapidement que ce qu'il avait imaginé. ou peut-être était-ce parceque le jeune homme était venu avec des solutions à offrir, solutions qui semblait-il avaient plu à l'administration scolaire. caden quittait définitivement les gumihos permettant non seulement à des étudiants de rejoindre la fratrie mais libérant aussi une chambre. pour ce qui était de son assiduité, un contrat de travail avait suffis à régler le problème. l'université possédant des programmes pour les étudiants employés. sourire aux lèvres, le jeune homme est satisfait d'avoir évité la foule et de ne pas avoir été trop remarqué. cela était bien l'un des mots d'ordre de son manager. fait les choses vite, bien mais vite. qui sait, peut-être qu'en l'espace d'un après-midi il ramènerait avec lui une poignée de rumeurs qui causeraient de nouveau du tort aux Zeus. le jeune italien prend le temps d'échanger avec quelques élèves, des camarades de classe qu'il n'a plus vu depuis un moment. il signe quelques autographes à la demande de certains gumihos qu'il ne connait guère pour la plupart mais à qui cela lui plait de faire plaisir. trempant de nouveau ses lèvres dans son café, il lâche un " bon c'est pas que je m'ennuie mais je vais devoir vous quitter. " lorsqu'on vient l'interpeller, lui faisant part d'une requête plutôt ... originale. " te pincer ? " il observe le jeune homme quelque peu confus; il savait les fans friand des traitements spéciales que leur procuraient leur idoles mais caden n'avait jamais été confronté à la situation où un enfant lui demanderait de lui faire mal. lorsque le jeune homme se rapproche lui demandant si il s'agit bien de lui caden, le jeune rappeur manque d'éclater de rire alors qu'il lui répond d'un air amusé tentant de conserver un petit brin de modestie. " oui oui c'est bien moi. " il n'était pourtant pas bien dur de reconnaître chronos le rappeur de Zeus et caden, il s'agissait simplement du même homme avec beaucoup moins de maquillage sur le visage. observant l'inconnu ce n'est que lorsque celui-ci mentionne ne pas l'avoir vu depuis longtemps que cela fait tilt. il se revoie sourire dans les rues de milan, le souffle court et les vauriens qui le poursuivaient. puis il se souvient de cet adolescent au sourire un peu trop grand qui lui avait refilé un sacré coup de mains. " kwang sun ? " lâche t-il presque dans un cri de surprise alors qu'il attrape d'hors et déjà l'épaule du jeune homme, le rapprochant de lui alors qu'il l'enlace brièvement, un énorme sourire sur ses lèvres. " mais merde qu'est-ce que tu fais en Corée ? " Caden avait tiré un trait sur sa vie en Italie, tout autant que sur son passé. jamais n'aurait-il pensé un jour le recroiser. " et c'est quoi ce style, tu te réveilles tout juste ou bien? " il le taquine, lui tapant sur l'épaule tout en l'observant. il n'avait pas réellement changé, seuls ses traits ayant pris en maturité. " t'étais plus mignon à l'époque. " il se fout de lui, mais clairement, caden est littéralement en pleine euphorie.

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Caden & Kwansun

Je restais comme un con. Non mais il fallait dire aussi que j’avais en face de moi quelqu’un que je n’avais vu depuis quasi quatre piges. Alors forcément, le croiser comme ça, dans ma fraternité en plus, ben ça me foutais sur le cul clairement ! Je le fixais choqué. En tout cas, il avait l’air plus vieux… et puis pourquoi il y avait plein de gens autour de lui ? Il était genre populaire un truc comme ça ? Ca devait être le charme italien, ça les faisait toutes et tous craquer. Non parce qu’il fallait dire que j’avais clairement entendu son doux accent qui m’avait rappelé plein de souvenirs, surtout quand on s’était rencontrés. Mais visiblement Caden lui avait l’air surpris pendant quelques instants. Mais je constatai que la mémoire lui revint à son changement d’expression. J’eus une grand sourire alors qu’il posa sa main sur mon épaule. Sa voix exprimait largement sa surprise et son excitation. Visiblement le même état que moi ! Non parce que clairement, Caden était vraiment la dernière personne que j’avais pensé recroiser un jour dans ma vie. Je pensais qu’il resterait toujours ce gamin italien à qui j’avais donné un coup de main alors qu’il se faisait courser par des malotrus. Je pensais qu’il resterait toujours une simple histoire, un gamin je ne recroiserai jamais en bref. Et pourtant il était là, en chair et en os devant moi. Mon sourire s'agrandit pour devenir solaire. C’est moi ! Avais-je prononcé sur la même intonation que mon vieil ami. J’avouais que le revoir, ça me faisait incroyablement plaisir. Quand il s’approcha pour une accolade amicale, j’éloignais ma tasse de café par réflexe pour éviter un malheureux accident, on savait jamais, un geste de droit et ça se renversait. Et mieux valait éviter de le brûler …. ou d’avoir à laver le sol dans mon état. Sa question m’arracha un rire amusé. Pour le coup je m’étais posé la même question. Parce que clairement je ne m’étais pas attendu à cette rencontre. Ben, je suis coréen, et j’étudie ici ! Avais-je dit tout en reprenant une grande gorgée de café. N’empêche que j’étais sur le cul ! Le hasard faisait drôlement bien les choses l’air de rien. Je relevais le visage avec un sourire que je n’arrivais plus à faire partir de mon visage tant cette rencontre me rendait euphorique. Non mais la vraie question c’est: qu’est-ce que TOI tu fais ici ? Aux dernière nouvelles t’étais en Italie ! Je levais les sourcils attendant sa réponses avec impatience. Puis reparler de tout ça, ça me rendait nostalgique un peu. Putain l’air de rien quatre années ça ne nous rajeunissaient pas. Bon, ok, j’avoue, fais pas gaffe à cette coupe de cheveux qui défie les lois de la gravité. Je suis revenu d’un voyage à Hawaii en famille, je suis jet-lagged à mort. Mec j’ai besoin d’une perfusion de café je crois, j’avais dit en rigolant légèrement. Putain quel plaisir de me marrer à nouveau avec lui. Je me rendais compte que ça m’avait manqué. Quand il ajouta que j’étais plus mignon à l’époque, je me fis pas prier pour prendre une mine faussement offusquée - si seulement je ne luttais pas en même temps pour contenir mon rire. Je répliquai assez rapidement. Toi t’es toujours aussi cute Caden, t’as toujours cette bouille de gamin, avais-je dit en me penchant pour attraper sa joue de ma main libre et la pincer doucement comme l’aurait pu faire une grand-mère un peu trop affectueuse. Je finis par rire à mon tour. Surtout que c’était faux, il avait changé, ses traits étaient plus affirmés. Puis il avait ce je ne sais quoi de différent, il avait l’air plus posé, plus mature. Puis je regardais autour de nous avant de rajouter. Mais qu’est-ce que tu fais dans ma fraternité mec ? Tu rends visite à quelqu’un ? Puis remarquant que certains personnes commençaient à chuchoter entre elles. Et pourquoi y a autant de gens qui te gravitent autour ? T’es genre devenu populaire à mort ou c’est charme italien qui fait ça ? Je levai les sourcils en regardant les gens, des fois j’avais du mal à les comprendre quand même. Enfin d’un côté, ça ne m’aurait pas étonné que les filles veulent draguer un italien, c’était le charme de l’européen askip, mais là c’était que ça faisait quelque fangirls quand même. Enfin bref, j’avais vraiment besoin de plus de café moi !

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Caden & Kwansun

Il ne croyait pas à la destinée, aux petits signes de la vie censés le guider vers les chemins à prendre. Il ne croyais pas non plus aux histoires des diseuses de bonne aventure, aux cartes qui prédisaient l’avenir. Caden il ne croyait qu’à la simplicité des coïncidences, à la vérité du hasard. Il aimait pensé que le hasard faisait bien les choses et qu’une petit décision pouvait changer l’intégralité du jeu. sa rencontre avec kwangsun au sein des gumihos en était la preuve. une belle coincidence qui étirait avec joie son si grand sourire. il état heureux de revoir un visage familier et ce, quand bien même celui-ci appartenait à une époque qu’il tentait désespérément d’oublier. « ah bah je vois ça oui, c’est même un café italien dont tu as besoin là. » un café bien corsé à l’italienne tel que Caden savait les faire, serré, amer et suffisamment fort pour réveiller en une poignée de secondes le jeune homme. « hééé, c’est une très longue histoire, pas forcément super drôle et certainement pas pour les oreilles indiscrètes. » répond t-il son sourire plus petit face aux questions de son vieil ami sur sa présence en Corée. Cela faisait presque 4ans que le jeune Italien vivait ici, quatre ans qu’il était tombé dans le coma et que ses parents étaient décédés. tout cela à peine quelques semaines après sa rencontre avec kwangsun. il y avait décidément meilleurs topics pour des retrouvailles. « Mec c’est aussi ma fraternité enfin c’était. Je suis venu récupérer quelques affaires et compléter quelques formalités » il hausse les épaules, son bras venant se caler sur les épaules du jeune renards. Comme ça l’on pouvait presque penser qu’il s’était fait virer de la fratrie voir carrément de l’université toutefois il n’en était rien. Caden avait quitté la fratrie de son plein grès par respect pour ses camarades et l’investissement qu’il était incapable de fournir au sein de la fratrie. Sa carrière l’empêchait à présent de fréquenter librement l’université, il étudiait à distance, passait ses examens à distance, vivait à distance. Il n'avait plus le temps ni même le droit d'agir comme tout étudiant, il se devait de faire attention à son image, son attitude, ses moindres faits et gestes. faire partie d'une fratrie et continuer à fréquenter la yonsei de manière quotidienne ne lui était donc pas permis pour sa sécurité certes mais surtout pour le bien du groupe. caden ne manque d'ailleurs pas d'exploser de rire face à l'air interloqué de son ami qui visiblement contrairement aux jeunes étudiants qui continuent à les fixer, ne sait pas que Caden est à présent chanteur. quelle mauvaise blague cela allait-il être pour cet ami qui l'avait connu dans la peau d'un voyou en Italie à peine quatre ans auparavant. même caden aurait eu du mal à y croire. " on a beaucoup de choses à se dire. par contre ça te dirait qu'on aille dans ta chambre, je te ferais un café plus tard ! " il lui adresse un clin d'oeil tout en l'entraînant d'hors et déjà dans les couloirs du dortoir, les murmures s'estompant légèrement quand bien même certaines étudiantes semblent vouloir les suivre de loin. " j'ai fait une reconversion professionnel, pas facile à vivre tous les jours mais dis toi que le beau italien est devenu une ... kpop star ? " ça sonnait relativement bizarre voir ridicule entre ses lèvres mais soit autant dire les choses telles qu'elles étaient et en l'occurence c'était bel et bien ce que caden était devenu. un artiste kpop.

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Caden & Kwansun

Drôle de vision qui m’était offerte là. Clairement une vision emplie de souvenirs et chargée par la mélancolie. Cela faisait bien des années que je n’avais pas eu de nouvelles de Caden et bien souvent j’étais venu à me demander ce qu’il aurait pu advenir de lui. De notre drôle d’amitié aussi unique qu’improbablement formée. Mais bien souvent j’étais arrivé à la conclusion que ce renard devait bien s’en sortir à sa manière. Mais voilà, je n’avais jamais pensé que le terme puisse être aussi vrai. Vu que je le retrouvais chez les Gumiho, ce qui m'avait clairement laissé sur le cul. Noooon j’y crois pas, dis-je en ouvrant les yeux. Caden ? Gumiho ? Et moi je ne le savais pas ? Pourquoi j’étais toujours le dernier à être courant de ces détails ? Surtout le jour où mon pote partait de ma fraternité ? En tout cas j’avais ce sentiment qu’on avait des tas de choses à se raconter. Mais je ne comprenais surtout pas pourquoi il y avait autant de monde qui gravitait autour de nous. Enfin, c’était surtout sur l’italien que les regards étaient. Je savais que les européens ça plaisaient toujours aux minettes, surtout quand on parlait d’Italie ou de France, genre les gars d’ici étaient soit disant les plus romantiques, un cliché de ce genre. Mais là c’était quand même poussé à l’extrême. Là Caden aurait clairement presque pu s’ouvrir son propre harem. J’acquiesçai vivement d’un signe de la tête. Pour sûr, et j’avais grandement de l’entendre parler de tout ce qu’il avait vécu et avec un peu de tranquillité. Parce qu’à force ça commençait à se voir que les filles étaient en train d’écouter notre conversation. D’ailleurs je crus même apercevoir quelques regards remplis de jalousie. Il fallait croire que certaines filles avaient clairement envie de ramener Cadent dans le chambre.  Ouais bien sûr mec, vient. Je regardais rapidement les filles et en sentant d’avance qu’elles risquaient de nous suivre et écouter aux portes. Si vous nous suivez, je vous assure que le président en entendra parler, et que j’allais m’arranger pour les faire virer. Parce que même si on était familial, fallait pas déconner non plus, certains comportement c’étaient pas tolérables. Et je savais que Jaja serait d’accord avec moi. J’accompagnais naturellement mon ami jusqu’à ma chambre, il y avait encore des filles, mais elles nous suivaient vraiment de très loin. Il fallait croire que mes paroles avaient quand même un impact. Et pendant le chemin Caden me posa la bombe. Idol de Kpop ? Je me figeait ouvrant grand les yeux me tournant vers lui les mirettes exorbitées. Frère ! Sans déc ? Alors ouais, c’était sacrément inattendu. Aaaaah mais la copine en a parlé un jour je crois, genre c’est euh….Poséidon ? Ah non… Zeus ! Je me mis ma main sur ma bouche avant de continuer et d’ouvrir la porte de ma chambre. Je repensais à Rin qui avait parlé de ce fameux groupe. Et oui je revoyais le visage de l’italien. Wow ! Comment j’avais pas capté avant. Je finis par fermer la porte de chambre derrière mon ami. Wow je suis encore choqué ! Tain tu dois toutes les faire craquer bro, dis-je en poussant son épaule amicalement, comme si le temps n’était pas passé entre nous. Mais raconte comment t’en es arrivé à tomber dans la machine de l'entertainment ? Parce que clairement, même si la kpop n’était pas mon délire, je ne pouvais pas nier que c’était une industrie plus que présente dans nos contrés. Une machine bien huilée qui devait être plus que récréative pour les gros patrons.

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Caden & Kwansun

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout. caden avait vécu bien plus d’une vie, une poignée de vies probablement. des vies si différentes qu’il lui arrivait parfois de se demander comment il avait pu jongler entre deux vies aussi différentes, deux extrémités pourtant si bien délimitées. il n’était donc pas surpris par la question de son ami de longue date, comment un adolescent délinquant vivant en Italie et travaillant au service de la mafia pouvait être devenu un idole en Corée du Sud. Cela ne faisait que trop peu de sens, n’était que trop peu logique et il n’en aurait voulus à personne de ne guère croire en ses mots. Mais pour Caden, l’Italie appartenait à une vie à laquelle il ne désirait guère penser, une vie lointaine, dans une dimension qu’il aurait préférée ne jamais connaitre. Des souvenir bien trop douloureux pour qu’il ne soit capable de les supporter et pourtant, c’était bel et bien ces même souvenirs qui l’avait emmené là où il était aujourd’hui, qui avaient inspirés ses chansons, l’avaient poussés à composer et à créer sa chaîne youtube. « mec, t’imagine pas à quel point moi-même je suis surpris. » il riait de bon coeur, consciencieux que tout ce qu’il partagerait avec le jeune homme en ces lieux risquaient d’être entendu, retranscrit et partagé au média. il se devait donc de se faire violence et ce, quand bien même revoir kwangsun était un bonheur dont il n’aurait jamais eu l’audace d’espérer connaître. « et oui les zeus, qui aurait cru que le petit délinquant que tu as connus finirait sur scène en Corée du Sud. » personne même pas lui-même. ces dernières années tout n’avait eu de cesse de lui paraître irréaliste, comme si la descente aux enfers qu’il avait connus en Italie se métamorphosait en monter au paradis. et pourtant tout avait un prix, caden en était conscient, et si d’apparence sa carrière semblait radieuse, il n’en était rien. une popularité au prix de nombreux sacrifices. aujourd’hui il était une star demain il serait un mécréant. « attends mec, t’as une copine ? » il changeait de conversation, le temps d’un instant, parceque tout comme kwangsun était intéressé par son parcours, caden l’était par celui du jeune homme qui l’avait sauvé d’une bonne galère une dizaine d’années auparavant. l’attention était si souvent centré sur lui que le jeune italien avait peu souvent l’occasion de discuter d’autre chose que des Zeus et de sa carrière. « toi, dis moi ce que tu fais ici, la yonsei, les gumihos, la Corée ? » l’excitation se lisait sur ses traits, il avait l’impression de revenir en arrière, de retrouver des visages qui appartenaient à un passé oublié, un passé douloureux que le sourire de kwangsun arrivait à illuminer. il n'y avait pas eu que de mauvais moments, il y avait aussi eu les bons, les rencontres inattendues, les amitiés impensables. " c'est une looooooongue histoire, mais j'ai dis adieu à l'italie pour découvrir mon pays natal, j'ai ouvert une chaine youtube juste pour partager mes compositions et bim j'ai été repéré. qui l'eût cru sérieux ? " personne, certainement personne et pourtant le voici populaire à l'heure actuelle, peut-être pas demain mais pour l'instant disons qu'il vivait la gloire, une popularité encore bien trop nouvelle pour lui mais une bouffée d'air frais pour ce délinquant juvénile à la recherche d'un but à offrir à sa vie. " plus sérieusement faudrait qu'on se fasse une bouffe loin des oreilles indiscrètes que je te raconte tout ça, c'est quand la dernière fois que tu as mangé des véritables spaghetti carbonora mec ? "

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