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kimura ken; see my tears
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kimura ken; see my tears | Jeu 2 Aoû - 22:53 Citer EditerSupprimer
Kimura Ken
living feeling like a classic papillon
IDENTITY CARD |
Il parait que... on dit que c’est un vrai gangster, qu’il a braqué des banques, tué des gens. (faux, ken n’est pas vraiment un bad guy, ni un gangster, il a fait des conneries, des délits qui lui ont valu des nuits au poste mais il n’est jamais aller jusqu’à faire du grand banditisme.) ☾ quand les gens le voient, ils ont tendance à penser qu’il est fermé, inaccessible. (faux, ken est un solitaire, il a tendance à éviter les gens par manque de confiance en eux, mais aussi parce qu’il est pas capable de tenir une conversation avec eux sans passer pour un alien. alors il peut donner l’impression de fuir le contact avec certains, oui.) ☾ il aurait peur du sang. (vrai, la vue du sang lui rappelle la mort de son père. ça déclenche chez lui une angoisse qu’il a, des fois, du mal à gérer.) ☾ il parait que certains l’ont aperçu sur les routes en dehors de séoul au volant d’une voiture durant des courses illégales (faux, des courses illégales, peut-être mais certainement pas au volant d’une caisse. ken n’a pas son permis voiture, par contre, il sait conduire une moto et fait des courses de rue.) ☾ il est le genre de personne qui ne comprend pas les références à la pop culture. (vrai, c’est une vraie quiche. il n’a jamais regardé de films, ou lu de livre. il ne connaît pas grand chose à la pop culture, il ne connaît déjà pas le terme « pop culture ».) ☾ certains pensent qu’il ne sait même pas lire et écrire. (faux, il sait lire et écrire mais il est dyslexique. son père n’a jamais rien fait pour la soigner.) ☾ il aurait de gros problème de concentration. (vrai, il a dû mal à rester concentré longtemps. avec le temps, il a réussi à travailler sur ça mais ce n’est pourtant pas totalement réglé.) ☾ c’est un vrai coureur de jupettes. (faux, pas vraiment. quand il s’agit de drague, ken est plutôt maladroit, il ne sait pas vraiment comment s’y prendre. il cherche souvent sur internet des conseils.) ☾ il peut être violent parfois. (vrai et faux, tout dépend, la situation. il est loin d’être aussi impulsif que sa soeur mais si on le cherche un peu trop, il sait montrer les poings.) | Dis nous qui tu es ! solitaire: on ne peut pas vraiment dire que ken soit un homme qui se mêle souvent aux autres. il a bien trop peur de ses réactions qui peuvent paraître étranges des fois avec les gens. c’est pour ça que souvent, il préfère être dans son coin, plutôt que de parler aux autres. méfiant: ken n’a pas toujours eu de la chance dans sa vie. les autres n’ont pas toujours été tendre avec lui et lui non plus ne l’a pas toujours été. dans son foyer, il a apprit à ne faire confiance à personne, et à ne surtout pas montrer ses faiblesses par peur de voir les autres les utilisés contre lui. et cette habitude qu’il a prit, il l’a gardé encore aujourd’hui. il est toujours sur ses gardes, jamais sûr de ce que les autres pourront lui faire. manque de confiance: ken est tout sauf un garçon assuré. il a apprit à le prétendre mais c’est loin d’être le cas. il doute bien souvent de lui et de ce qu’il est capable de faire. surtout quand il doit être en contact avec les autres, et plus spécialement quand il doit draguer ou réagir à quelqu’un qui le drague. il fait souvent semblant d’être totalement à l’aise alors que quand vient le moment de passer à quelque chose de plus sérieux, il arrête tout. bien souvent, il joue la carte de l'inaccessibilité. l’homme intouchable et mystérieux. observateur: si ken est un homme discret, il n’en ai pas moins observateur. il a tendance à regarder les gens agir autour de lui, ou remarquer des détails dans l’attitude des personnes à qui il peut parler. ken préfère regarder les gens plutôt que de leur parler. son obsession de fixer les autres peut être perçu comme de l’indiscrétion pour certains. c’est pour ça qu’il essaye de ne pas se faire remarquer. perfectionniste: durant longtemps, son père lui a rabâcher qu’il n’était qu’un abruti, un moins que rien. et malgré tous les efforts pour ne pas y croire, ken a finit par développer un traumatisme. il est persuadé que peu importe ce qu’il fera, il devra toujours faire mieux. rien de ce qu’il fait n’est à la hauteur pour lui. maladroit: il peut l’être. non pas dans ses gestes, mais plutôt dans la façon de s’exprimer. il a un peu de mal à se comporter correctement avec les autres. trop cash, parfois, ça a tendance à ne pas toujours passer pour certains. quand il est poli, c’est par automatisme. comme un robot, il se contente de copier les gens. pourtant, il fait les efforts qu’il faut pour bien se comporter. à aucun moment, il ne veut blesser les gens. c’est juste un boulet. |
ROSA ne dites rien
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Re: kimura ken; see my tears | Jeu 2 Aoû - 22:53 Citer EditerSupprimer
It's my life...
I live my life a quarter mile at a time.
♢ JE RÊVAIS D’UN AUTRE MONDE.
« papa, regarde un jour j’irais là-bas. » le petit ken, du haut de ses 7 ans, indique de son doigt le magazine qu’il tient dans les mains. sur la couverture on peut y voir une photo de la planète mars avec un titre qui parle d’une potentielle navette spatiale qui irait là-bas. le gosse a des étoiles dans les yeux, il est rêveur. ça le fait rêver de s’imaginer vivre sur une autre planète. un fantasme de gosse. son père n’y prête pas attention, il ne bouge pas d’un poil. il ignore les rêveries de son fils, pour lui tout ce qui compte, c’est la télé et ce qu’elle lui montre. mais ça, ken est trop petit pour s’en rendre compte. il est trop plongé dans son émerveillement pour prendre conscience que son géniteur se fout totalement de tout ça. alors, il insiste. « mais papa, regarde ! » il vient attraper la manche de son pull et l’agite montrant aussi le magazine. le gamin veut simplement partager son émerveillement, montrer à son père qu’il peut y avoir un avenir meilleur ailleurs. mais voilà, son paternel a arrêté de rêver il y a bien longtemps, il a détruit le peu d’idéal qu’il avait avec la drogue qu’il s’injecte tous les jours. et il en a marre de voir son fils réagir comme ça, son enthousiasme l’énerve, il en ai probablement jaloux au fond, mais voilà, cette jalousie le pousse à donner une claque à son fils. « dégage ! » il hurle sur le gosse cassant tout son enthousiasme. ken est surprit, il est prit de peur et d’incompréhension. qu’est-ce qu’il a fait de mal? il tourne son visage vers son père, les yeux humides. il veut comprendre mais le regard noir de son père le tétanise. il préfère fuir dans sa chambre et s’y enfermé jusqu’à ce que sa soeur vienne le délivrer.
♢ BUTTERFLY EFFECT.
ça aurait pu être une soirée normale. une soirée peut-être même un peu plus calme que les autres. le genre de soir où il pouvait rentrer chez lui sans avoir peur de se prendre la télécommande en pleine face simplement parce qu’il avait osé faire du bruit en fermant la porte. mais non, là c’était le genre de soirée où ken redoutait de rentrer, il avait la boule au ventre, la peur lui bouffait les tripes. il était certain qu’en passant la porte, il se prendrait la haine et la colère que son père pouvait ressentir. et il en était sûr et certain. il avait été con, ken aussi. il avait manqué de discrétion sur ce coup-là, il aurait sûrement dû faire ça plus loin. un peu plus tôt dans la journée, l’adolescent avait passé quelques heures avec un garçon pour qui il ressentait quelque chose, quelque chose d’autre que le sentiment d’amitié. c’était peut-être pas de l’amour, c’était juste une attirance. ken voulait juste embrassé ce garçon, et il l’avait fait. le problème étant que son père l’avait vu. les deux garçons avaient pu s’échapper avant que son paternel n’arrive à l’attraper pour le frapper. maintenant, le jeune homme redoutait de rentrer, il savait qu’en rentrant il se ferait punir. ce qu’il avait fait était mal, défendu et il en avait conscience mais pouvait-il vraiment lutter contre cette attirance? il était trop jeune, trop insouciant pour réellement se rendre compte des conséquences que ses actes allaient avoir sur sa vie. à des années lumière de s’imaginer qu’en rentrant chez lui, sa vie allait basculer. loin de s’imaginer qu’un simple baiser pouvait avoir autant de répercussion sur la vie de sa famille.
♢ THE PAIN TURNED TO RAGE.
il ne tenait pas en place. comme un lion dans sa cage, il tournait, tournait. il grognait par moment. la colère brûlait dans ses veines, il voulait frapper. la rage au bide, il voulait se défouler sur ceux qui lui cherchait des problèmes. de la colère, il en avait à revendre. depuis la mort de son père et la séparation avec sa soeur, c’est tout ce qui lui restait. il n’avait plus que cette fureur qui le poussait à tenir jusqu’à ce que sa soeur sorte de prison. elle avait tué leur père quelques mois plus tôt. un coup bien placé derrière la tête et il était tombé raide mort déversant son sang sur le sol de ta chambre. l’image le hantait encore la nuit. mais ce qu’il avait failli lui faire avant le poursuivait d’autant plus. si sa soeur n’était pas intervenu, il l’aurait violé. le simple souvenir de cette scène suffisait à lui donner la force d’abattre les murs qui l'entouraient à la seul force de tes muscles. il n’en voulait pas à sa soeur pour tout ça, seulement à la justice qui l’avait séparé d’elle au moment où il avait le plus besoin d’elle. c’était maintenant qu’il se retrouvait seul dans ce foyer avec des gosses tout aussi paumé que lui qu’il se sentait bien démuni sans sa moitié. ici, rien n’était différent de chez lui, la violence était présente tout autant qu’avant. la solidarité n’existait pas, c’était la loi du chacun pour soi. ken l’avait apprit à la dur et il avait finit par l’appliquer lui aussi. tout le chagrin qu’il pouvait ressentir, il l’exprimait avec ses poings. il n’avait pas d’autre moyen de le faire, ici il ne pouvait pas se permettre de montrer ses faiblesses sans quoi, tout ça pourrait se retourner contre lui.
♢ THIS OPPORTUNITY COMES ONCE IN A LIFETIME.
« ken, un monsieur voudrait te voir. » assis contre le mur s’amusant à envoyer une balle de tennis contre le mur en face de lui, ken tourne la tête vers la porte arrêtant par la même occasion la balle. la nouvelle pourrait le réjouir, mais ce n’est pas le cas. des gens qui veulent le voir, il en a toutes les semaines, la plupart du temps, ken les rejettent ou fait tout pour qu’ils ne veuillent pas de lui. il ne cherche pas à faire des efforts pour être dans une nouvelle famille. la sienne a été détruite, il y a de ça quelques mois et il ne veut en aucun cas revivre ça. « et ? » lâche-t-il après quelques secondes de silence. il était supposé se pointer devant ce gars, et faire comme s’il voulait faire parti de sa vie alors qu’il n’en avait même pas envie. « tu n’as pas le choix, ken, il t’attend en bas. tâche de te pointer si tu ne veux pas te retrouver à nettoyer les chiottes de tout le foyer. » il lève les yeux au ciel et soupir de mécontentement. la balle qu’il avait dans les mains frappa fort contre le mur d’en face avant de finir à nouveau dans sa main. il détestait cet endroit, il détestait déjà ce gars qui le forçait indirectement à faire des efforts pour avoir envie d’être là avec lui. les mains dans les poches, il quitta sa chambre et descendit dans le bureau où on l’attendait. il traînait les pieds, dribblait avec sa balle sur le chemin. il faisait tout pour repousser le moment où il ferait face à ce type. ses pas finirent par l’amener face à cet homme. ken ne prit pas le temps de le regarder, à quoi bon? il allait l’oublier aussi vite qu’il était entrer dans la pièce. il prit place sur la chaise, l’idée de mettre les pieds sur la table lui vint à l’esprit mais il se ravisa. « je vais vous laissez faire connaissance. » lâcha celle qui s’occupait du jeune homme. ken se contenta de sourire faussement, au fond il ne voulait pas se trouver seul avec ce type mais avait-il le choix? certainement pas. la porte se ferma et ils étaient tous les deux. un silence de mort s’abat sur ses épaules, il n’a toujours pas jeter un seul regard à celui qui se trouve sur la chaise à côté. l’homme à ses côtés se mit à fouiller dans ses poches, le geste l’étonna et ce fut la première fois que ken posa son regard sur lui. il finit par sortir de la poche intérieur de son costard un paquet de cigarette. le plus jeune l’observa, un peu surprit en premier temps puis intrigué. du paquet, il sortit une cigarette, enfin non deux. « tiens, prends-en une. » ken n’osa pas tout de suite faire ce qu’il lui disait par peur d’enfreindre la règle qui interdit de fumer ici. mais au vu du regard de son interlocuteur, il était plus effrayé de lui, que de n’importe qui ici. « prends j’te dis ! » insista-t-il, voyant que le jeune homme n’osait pas. ken ne discuta pas, il attrapa la cigarette. quand l’homme se mit à allumer sa cigarette, l’adolescent prit le temps de dévisager et de l’analyser. il avait l’air d’être le genre de type avec qui il ne valait mieux pas déconner, il avait un charisme certain et tout dans son allure inspirait la richesse. ken supposa qu’il était homme d’affaire ou peut-être chef d’entreprise. l’homme finit par tendre son briquet pour qu’il puisse allumer sa cigarette à son tour. le jeune homme ne perdit pas une seconde pour l’allumer. avant ça, il avait déjà fumer à plusieurs reprises. presques tous les gamins d’ici fumaient en secret, lui le premier. c’était occasionnel mais il lui arrivait de fumer une clope à la fenêtre de sa chambre le soir. « bon, mon garçon, j’vais pas te mentir, j’suis pas là pour faire du social mais si t’as t’intéresse, j’peux t’offrir une chance de te tirer d’ici. » il plongea son regard dans celui du plus jeune tandis qu’il aspirait la fumée de sa cigarette. ken le fixa, les yeux ronds incapable d’en placer une. il était supposé tout faire pour que ce type ne veuille pas de lui, qu’il sorte de ce bureau en hurlant que ce n’était qu’un sale bâtard et là, il était juste figé par ce qu’imposait ce type rien que par sa présence. ce type était tout sauf un homme d’affaire, ou alors des affaires pas très légales. « qu’est-ce qui vous fait penser que j’veux m’barrer d’ici? » il tenta d’imiter le plus vieux en tirant sur sa cigarette, mais le charisme n’était certainement pas le même. « parce que dans ce genre d’endroit, on veut qu’une chose, c’est se tirer de là. » une nouvelle fois, il tira sur sa cigarette, ne le lâchant pas du regard. ken faisait tout pour ne pas baisser les yeux, pour lui tenir tête mais c’était difficile. il savait qu’à ce jeu, il allait perdre. en fait, il avait déjà perdu. « qui m’dit que j’trouverais mieux avec vous? » toujours il gardait son regard fixé dans le sien, à aucun moment il ne voulait lâcher. il cherchait à prouver à cet homme qu’il pouvait lui tenir tête et peut-être même remporter ce jeu de regard. leurs cigarettes se consumaient et certaines cendres tombèrent sur le sol du bureau. « c’est moi qui t’dis qu’tu trouveras mieux ailleurs qu’ici. » il se recula dans sa chaise ne le quittant pas un instant. il affichait une confiance presque insolente. ken savait bien qu’il faisait face à un homme qui avait connu bien plus dur à cuire que lui, mais son insolence d’adolescent le poussait à continuer de le fixer. un nouveau silence s’installa, mais cette fois c’est parce que ken ne trouvait rien à lui dire. au fond, il était curieux de savoir ce que ce type avait bien à lui offrir mais il était trop fière pour perdre à ce p’tit jeu. il voulait lui prouver qu’il était capable de jouer au dur lui-aussi. « écoute, fiston, j’pourrais rester là toute la journée, mais j’ai pas que ça à foutre. » il brisa leur échange de regard pour se lever et venir se dresser devant lui. ken constata une nouvelle chose, c’est qu’en plus d’être charismatique, il était gigantesque et imposait d’autant plus quand il était debout. « si t’as vraiment envie de quitter ce trou à rat, t’as juste à m’appeler. » il parlait toujours avec sa cigarette dans la bouche alors qu’il vint griffonner quelque chose sur un bout de papier. il finit par lui tendre le papier avec un numéro inscrit dessus. ken le saisit. « t’as trois jours pour te décider, si dans trois jours tu m’as pas donner de nouvelles, n’essaie pas de me rappeler. t’auras raté ta chance. » lâcha-t-il pour finir avant de venir écraser sa clope sur le sol. le jeune homme le regarda faire, toujours aussi surprit par ses agissements. bordel, mais c’était qui ce gars? ken le regarda tourner les talons et quitter la pièce sans dire un mot. durant quelques secondes, il resta là, seul dans le silence ambiant de la pièce complètement perdu dans ses pensées. il eut du mal à réaliser ce qu’il venait de se produire dans cette pièce. il avait soudainement la tête remplie de questions qui ne trouveraient de réponses que s’il répondait à cette offre. allait-il y répondre? certainement.
♢ YOU MAKE CHOICES AND YOU DON'T LOOK BACK.
alors il s’était passé quoi depuis tout ce temps? pas grand chose. enfin si, il avait répondu à l’appel de ce type par curiosité et par envie de se tirer de son foyer. le type l’avait prit sous son aile, il lui avait fait découvrir un monde qu’il ne connaissait pas: le monde des courses clandestines. un monde où la vitesse est reine et où le danger vous maintient en vie. il y connaissait rien, ken. rien du tout. il avait jamais conduit une moto de sa vie, une voiture encore moins. pourtant, il a apprit vite, à croire que le gosse était né pour piloter des motos. il s’est rapidement fait une réputation, on a très vite su retenir le surnom qu’il portait, yakuza. et sa réputation n’a jamais cessé de briller depuis. sa passion ne s’est pas éteinte non plus, même après la mort de celui qui l’avait initié. au contraire, il a continué pour lui. il a même finit par proposer à sa soeur de le rejoindre sur les courses pour former une équipe qui fait souvent des étincelles. ça été une manière pour lui de se rapprocher de maika, de l’avoir à ses côtés après les cinq longues années de séparation. lui qui avait peur que les choses aient changés, ça été tout le contraire. être loin l’un de l’autre n’a fait que les soudés un peu plus. sur les courses, leur lien se ressent, nul besoin d’être un grand observateur pour se rendre compte que tous les deux forme une équipe explosive.
« papa, regarde un jour j’irais là-bas. » le petit ken, du haut de ses 7 ans, indique de son doigt le magazine qu’il tient dans les mains. sur la couverture on peut y voir une photo de la planète mars avec un titre qui parle d’une potentielle navette spatiale qui irait là-bas. le gosse a des étoiles dans les yeux, il est rêveur. ça le fait rêver de s’imaginer vivre sur une autre planète. un fantasme de gosse. son père n’y prête pas attention, il ne bouge pas d’un poil. il ignore les rêveries de son fils, pour lui tout ce qui compte, c’est la télé et ce qu’elle lui montre. mais ça, ken est trop petit pour s’en rendre compte. il est trop plongé dans son émerveillement pour prendre conscience que son géniteur se fout totalement de tout ça. alors, il insiste. « mais papa, regarde ! » il vient attraper la manche de son pull et l’agite montrant aussi le magazine. le gamin veut simplement partager son émerveillement, montrer à son père qu’il peut y avoir un avenir meilleur ailleurs. mais voilà, son paternel a arrêté de rêver il y a bien longtemps, il a détruit le peu d’idéal qu’il avait avec la drogue qu’il s’injecte tous les jours. et il en a marre de voir son fils réagir comme ça, son enthousiasme l’énerve, il en ai probablement jaloux au fond, mais voilà, cette jalousie le pousse à donner une claque à son fils. « dégage ! » il hurle sur le gosse cassant tout son enthousiasme. ken est surprit, il est prit de peur et d’incompréhension. qu’est-ce qu’il a fait de mal? il tourne son visage vers son père, les yeux humides. il veut comprendre mais le regard noir de son père le tétanise. il préfère fuir dans sa chambre et s’y enfermé jusqu’à ce que sa soeur vienne le délivrer.
♢ BUTTERFLY EFFECT.
ça aurait pu être une soirée normale. une soirée peut-être même un peu plus calme que les autres. le genre de soir où il pouvait rentrer chez lui sans avoir peur de se prendre la télécommande en pleine face simplement parce qu’il avait osé faire du bruit en fermant la porte. mais non, là c’était le genre de soirée où ken redoutait de rentrer, il avait la boule au ventre, la peur lui bouffait les tripes. il était certain qu’en passant la porte, il se prendrait la haine et la colère que son père pouvait ressentir. et il en était sûr et certain. il avait été con, ken aussi. il avait manqué de discrétion sur ce coup-là, il aurait sûrement dû faire ça plus loin. un peu plus tôt dans la journée, l’adolescent avait passé quelques heures avec un garçon pour qui il ressentait quelque chose, quelque chose d’autre que le sentiment d’amitié. c’était peut-être pas de l’amour, c’était juste une attirance. ken voulait juste embrassé ce garçon, et il l’avait fait. le problème étant que son père l’avait vu. les deux garçons avaient pu s’échapper avant que son paternel n’arrive à l’attraper pour le frapper. maintenant, le jeune homme redoutait de rentrer, il savait qu’en rentrant il se ferait punir. ce qu’il avait fait était mal, défendu et il en avait conscience mais pouvait-il vraiment lutter contre cette attirance? il était trop jeune, trop insouciant pour réellement se rendre compte des conséquences que ses actes allaient avoir sur sa vie. à des années lumière de s’imaginer qu’en rentrant chez lui, sa vie allait basculer. loin de s’imaginer qu’un simple baiser pouvait avoir autant de répercussion sur la vie de sa famille.
♢ THE PAIN TURNED TO RAGE.
il ne tenait pas en place. comme un lion dans sa cage, il tournait, tournait. il grognait par moment. la colère brûlait dans ses veines, il voulait frapper. la rage au bide, il voulait se défouler sur ceux qui lui cherchait des problèmes. de la colère, il en avait à revendre. depuis la mort de son père et la séparation avec sa soeur, c’est tout ce qui lui restait. il n’avait plus que cette fureur qui le poussait à tenir jusqu’à ce que sa soeur sorte de prison. elle avait tué leur père quelques mois plus tôt. un coup bien placé derrière la tête et il était tombé raide mort déversant son sang sur le sol de ta chambre. l’image le hantait encore la nuit. mais ce qu’il avait failli lui faire avant le poursuivait d’autant plus. si sa soeur n’était pas intervenu, il l’aurait violé. le simple souvenir de cette scène suffisait à lui donner la force d’abattre les murs qui l'entouraient à la seul force de tes muscles. il n’en voulait pas à sa soeur pour tout ça, seulement à la justice qui l’avait séparé d’elle au moment où il avait le plus besoin d’elle. c’était maintenant qu’il se retrouvait seul dans ce foyer avec des gosses tout aussi paumé que lui qu’il se sentait bien démuni sans sa moitié. ici, rien n’était différent de chez lui, la violence était présente tout autant qu’avant. la solidarité n’existait pas, c’était la loi du chacun pour soi. ken l’avait apprit à la dur et il avait finit par l’appliquer lui aussi. tout le chagrin qu’il pouvait ressentir, il l’exprimait avec ses poings. il n’avait pas d’autre moyen de le faire, ici il ne pouvait pas se permettre de montrer ses faiblesses sans quoi, tout ça pourrait se retourner contre lui.
♢ THIS OPPORTUNITY COMES ONCE IN A LIFETIME.
« ken, un monsieur voudrait te voir. » assis contre le mur s’amusant à envoyer une balle de tennis contre le mur en face de lui, ken tourne la tête vers la porte arrêtant par la même occasion la balle. la nouvelle pourrait le réjouir, mais ce n’est pas le cas. des gens qui veulent le voir, il en a toutes les semaines, la plupart du temps, ken les rejettent ou fait tout pour qu’ils ne veuillent pas de lui. il ne cherche pas à faire des efforts pour être dans une nouvelle famille. la sienne a été détruite, il y a de ça quelques mois et il ne veut en aucun cas revivre ça. « et ? » lâche-t-il après quelques secondes de silence. il était supposé se pointer devant ce gars, et faire comme s’il voulait faire parti de sa vie alors qu’il n’en avait même pas envie. « tu n’as pas le choix, ken, il t’attend en bas. tâche de te pointer si tu ne veux pas te retrouver à nettoyer les chiottes de tout le foyer. » il lève les yeux au ciel et soupir de mécontentement. la balle qu’il avait dans les mains frappa fort contre le mur d’en face avant de finir à nouveau dans sa main. il détestait cet endroit, il détestait déjà ce gars qui le forçait indirectement à faire des efforts pour avoir envie d’être là avec lui. les mains dans les poches, il quitta sa chambre et descendit dans le bureau où on l’attendait. il traînait les pieds, dribblait avec sa balle sur le chemin. il faisait tout pour repousser le moment où il ferait face à ce type. ses pas finirent par l’amener face à cet homme. ken ne prit pas le temps de le regarder, à quoi bon? il allait l’oublier aussi vite qu’il était entrer dans la pièce. il prit place sur la chaise, l’idée de mettre les pieds sur la table lui vint à l’esprit mais il se ravisa. « je vais vous laissez faire connaissance. » lâcha celle qui s’occupait du jeune homme. ken se contenta de sourire faussement, au fond il ne voulait pas se trouver seul avec ce type mais avait-il le choix? certainement pas. la porte se ferma et ils étaient tous les deux. un silence de mort s’abat sur ses épaules, il n’a toujours pas jeter un seul regard à celui qui se trouve sur la chaise à côté. l’homme à ses côtés se mit à fouiller dans ses poches, le geste l’étonna et ce fut la première fois que ken posa son regard sur lui. il finit par sortir de la poche intérieur de son costard un paquet de cigarette. le plus jeune l’observa, un peu surprit en premier temps puis intrigué. du paquet, il sortit une cigarette, enfin non deux. « tiens, prends-en une. » ken n’osa pas tout de suite faire ce qu’il lui disait par peur d’enfreindre la règle qui interdit de fumer ici. mais au vu du regard de son interlocuteur, il était plus effrayé de lui, que de n’importe qui ici. « prends j’te dis ! » insista-t-il, voyant que le jeune homme n’osait pas. ken ne discuta pas, il attrapa la cigarette. quand l’homme se mit à allumer sa cigarette, l’adolescent prit le temps de dévisager et de l’analyser. il avait l’air d’être le genre de type avec qui il ne valait mieux pas déconner, il avait un charisme certain et tout dans son allure inspirait la richesse. ken supposa qu’il était homme d’affaire ou peut-être chef d’entreprise. l’homme finit par tendre son briquet pour qu’il puisse allumer sa cigarette à son tour. le jeune homme ne perdit pas une seconde pour l’allumer. avant ça, il avait déjà fumer à plusieurs reprises. presques tous les gamins d’ici fumaient en secret, lui le premier. c’était occasionnel mais il lui arrivait de fumer une clope à la fenêtre de sa chambre le soir. « bon, mon garçon, j’vais pas te mentir, j’suis pas là pour faire du social mais si t’as t’intéresse, j’peux t’offrir une chance de te tirer d’ici. » il plongea son regard dans celui du plus jeune tandis qu’il aspirait la fumée de sa cigarette. ken le fixa, les yeux ronds incapable d’en placer une. il était supposé tout faire pour que ce type ne veuille pas de lui, qu’il sorte de ce bureau en hurlant que ce n’était qu’un sale bâtard et là, il était juste figé par ce qu’imposait ce type rien que par sa présence. ce type était tout sauf un homme d’affaire, ou alors des affaires pas très légales. « qu’est-ce qui vous fait penser que j’veux m’barrer d’ici? » il tenta d’imiter le plus vieux en tirant sur sa cigarette, mais le charisme n’était certainement pas le même. « parce que dans ce genre d’endroit, on veut qu’une chose, c’est se tirer de là. » une nouvelle fois, il tira sur sa cigarette, ne le lâchant pas du regard. ken faisait tout pour ne pas baisser les yeux, pour lui tenir tête mais c’était difficile. il savait qu’à ce jeu, il allait perdre. en fait, il avait déjà perdu. « qui m’dit que j’trouverais mieux avec vous? » toujours il gardait son regard fixé dans le sien, à aucun moment il ne voulait lâcher. il cherchait à prouver à cet homme qu’il pouvait lui tenir tête et peut-être même remporter ce jeu de regard. leurs cigarettes se consumaient et certaines cendres tombèrent sur le sol du bureau. « c’est moi qui t’dis qu’tu trouveras mieux ailleurs qu’ici. » il se recula dans sa chaise ne le quittant pas un instant. il affichait une confiance presque insolente. ken savait bien qu’il faisait face à un homme qui avait connu bien plus dur à cuire que lui, mais son insolence d’adolescent le poussait à continuer de le fixer. un nouveau silence s’installa, mais cette fois c’est parce que ken ne trouvait rien à lui dire. au fond, il était curieux de savoir ce que ce type avait bien à lui offrir mais il était trop fière pour perdre à ce p’tit jeu. il voulait lui prouver qu’il était capable de jouer au dur lui-aussi. « écoute, fiston, j’pourrais rester là toute la journée, mais j’ai pas que ça à foutre. » il brisa leur échange de regard pour se lever et venir se dresser devant lui. ken constata une nouvelle chose, c’est qu’en plus d’être charismatique, il était gigantesque et imposait d’autant plus quand il était debout. « si t’as vraiment envie de quitter ce trou à rat, t’as juste à m’appeler. » il parlait toujours avec sa cigarette dans la bouche alors qu’il vint griffonner quelque chose sur un bout de papier. il finit par lui tendre le papier avec un numéro inscrit dessus. ken le saisit. « t’as trois jours pour te décider, si dans trois jours tu m’as pas donner de nouvelles, n’essaie pas de me rappeler. t’auras raté ta chance. » lâcha-t-il pour finir avant de venir écraser sa clope sur le sol. le jeune homme le regarda faire, toujours aussi surprit par ses agissements. bordel, mais c’était qui ce gars? ken le regarda tourner les talons et quitter la pièce sans dire un mot. durant quelques secondes, il resta là, seul dans le silence ambiant de la pièce complètement perdu dans ses pensées. il eut du mal à réaliser ce qu’il venait de se produire dans cette pièce. il avait soudainement la tête remplie de questions qui ne trouveraient de réponses que s’il répondait à cette offre. allait-il y répondre? certainement.
♢ YOU MAKE CHOICES AND YOU DON'T LOOK BACK.
alors il s’était passé quoi depuis tout ce temps? pas grand chose. enfin si, il avait répondu à l’appel de ce type par curiosité et par envie de se tirer de son foyer. le type l’avait prit sous son aile, il lui avait fait découvrir un monde qu’il ne connaissait pas: le monde des courses clandestines. un monde où la vitesse est reine et où le danger vous maintient en vie. il y connaissait rien, ken. rien du tout. il avait jamais conduit une moto de sa vie, une voiture encore moins. pourtant, il a apprit vite, à croire que le gosse était né pour piloter des motos. il s’est rapidement fait une réputation, on a très vite su retenir le surnom qu’il portait, yakuza. et sa réputation n’a jamais cessé de briller depuis. sa passion ne s’est pas éteinte non plus, même après la mort de celui qui l’avait initié. au contraire, il a continué pour lui. il a même finit par proposer à sa soeur de le rejoindre sur les courses pour former une équipe qui fait souvent des étincelles. ça été une manière pour lui de se rapprocher de maika, de l’avoir à ses côtés après les cinq longues années de séparation. lui qui avait peur que les choses aient changés, ça été tout le contraire. être loin l’un de l’autre n’a fait que les soudés un peu plus. sur les courses, leur lien se ressent, nul besoin d’être un grand observateur pour se rendre compte que tous les deux forme une équipe explosive.
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Re: kimura ken; see my tears | Ven 3 Aoû - 1:17 Citer EditerSupprimer
Elle a une belle gueule la faiblesse dis donc
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Re: kimura ken; see my tears | Ven 3 Aoû - 11:30 Citer EditerSupprimer
seungri
la faiblesse te va bien
t'es chez toi
la faiblesse te va bien
t'es chez toi
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