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hold on i'm coming (ft. akiko)

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hold on i'm coming (ft. akiko) | Dim 5 Aoû - 22:28
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hold on i'm coming
akiko & maika

au final, l'alcool t'aide à oublier. t'es loin d'être une alcoolique mais si tu peux te bourrer la gueule, tu ne rates pas une occasion de le faire. au moins, pendant un court instant, ta vie paraît plus simple... plus rien n'a d'importance, tu n'as plus ton corps à subir, ton passé à combattre, tes démons qui te reviennent toujours dans la gueule. c'est le beau milieu de la nuit et tu te trouves à cette grande fête où tu ne connais personne. non non, tu ne connais personne -à part une voisine à toi à qui tu ne parles jamais qui t'a invité ici, tu ignores encore pourquoi d'ailleurs-, tu n'as pas énormément d'amis faut dire... non pas parce que ton caractère effraie les autres, simplement, tu as du mal à faire le premier pas, il faut dire que t'as passé cinq longues années à côtoyer que des prisonnières... être sociable n'est clairement pas quelque chose que tu connais malgré tous les efforts que tu veux faire pour arranger ça, tu as encore tellement à faire, et puis, quand tu as un coup dans le nez, ça n'arrange rien, puisque tu perds ton contrôle sur ton impulsivité. pourtant là, tu passes une bonne soirée. tu parles à personne, certes, tu es dans ton coin, la musique résonnant très fort dans tes tympans, tu te lèves du canapé pour aller chercher un verre. il y a tellement de monde... tu évites la foule, ç'a tendance à t'effrayer. t'aimes pas te sentir compresser ou entourer de personnes qui pourraient venir te parler d'une seconde à l'autre. ouais, ça pourrait te faire paniquer. il faut dire que tu es toujours en train de réfléchir à ce que tu dois dire ou faire pour « bien agir » et ç'a tendance à te prendre facilement la tête. heureusement, une bonne majorité des personnes se trouvent sur la terrasse, il n'y a pas beaucoup de personnes à l'extérieur. tu as accepté de venir ici histoire d'essayer de te sociabiliser un peu, de faire de nouveaux efforts et jusqu'ici, ça peut aller.. disons que tu supportes, même si t'es pas la plus à l'aise du monde, ni même la plus bavarde (loin de là même). après t'être servi un nouveau verre, tu reviens à ta place sur le canapé, remarquant qu'une femme venait de prendre ta place. putain... merde. instinctivement tu regardes ailleurs, comme pour trouver une autre place de libre mais une tonne de vêtement recouvre le fauteuil, tu remarques qu'il y a un autre canapé de libre plus loin dans la pièce mais il y a beaucoup trop de monde, c'est impensable, tu risques de te mettre une pression de dingue s'ils t'adressent tous la parole en même temps, tu ne seras pas à l'aise entourée d'autant de monde. alors tu te diriges vers la jeune femme en question. « euh... » échappes-tu, ne sachant pas vraiment comment commencer une conversation. comment t'es censé lui dire ça ? « c'est ma place là. » ton ton est loin d'être agressif, en tout cas, ce n'est pas l'effet que tu veux. cela dit, on pourrait parfois le croire. il faut dire que tu n'étais pas toute douce en taule, pour la simple et bonne raison que si tu l'étais, tu te faisais marcher dessus. les autres t'ont forcé à le devenir , tu l'es devenue malgré toi et maintenant, tu as vraiment de mal à redevenir une personne normale.. et encore moins une fille bien. tellement que ouais... lui demander gentiment, tu ne le fais pas. tu aimerais bien, t'es juste pas habitué à tout ça.
(c) DΛNDELION
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Re: hold on i'm coming (ft. akiko) | Jeu 23 Aoû - 15:48
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hold on i'm coming
akiko & maika

la fête bat son plein et tu enchaines les verres sans réellement voir ce que tu bois. ce soir tu as envie de ne plus penser à rien de ne plus laisser tes pensées se bousculer dans ta tête. tu as encore les reproches que ton jumeau t’a fait la dernière fois à l’esprit et tu n’arrives pas à te les enlever. pourquoi a-t-il fallu qu’il te dise tout ça, qu’il te fasse passer pour la méchante ? tu n’avais jamais demandé à ce qu’il prenne ta place ni à ce qu’il assume les conneries que ton amour pour ce mec et ta naïveté t’avait fait faire. mais c’était ce qui s’était passé. akira avait été en taule à cause de toi et pour toi. tu lui en avais voulu de ne pas te laisser y aller parce que c’était ta connerie et pas la sienne. pourtant, il n’avait rien voulu écouter et n’en avait fait qu’à sa tête comme à son habitude. et maintenant, des années après, tu te reprenais tout dans la gueule. qu’est-ce que tu avais fait pour mériter ça, à part avoir voulu l’aider à aller mieux à cause de la mort de sowon. mais non, il s’en moquait de tout ça. lui tout ce qui lui importait c’était que tu le faisais chier alors qu’il avait besoin d’être seul. est-ce qu’il se rendait compte à quel point il t’avait brisé par ses mots ? à quel point tu n’avais plus qu’été une marionnette de chiffon entre ses mains ? tu avais eu mal, très mal et retenir tes larmes avaient été un parcours du combattant. tu pouvais comprendre qu’il t’en voulait parce que c’était ta stupide erreur qui avait fait qu’il avait été enfermé, mais tu n’avais jamais demandé qu’il prenne ta place. tu étais prête à ce assumer ta connerie, mais tu n’en avais pas eu le temps, parce que akira avait pris ta place, volontairement. alors, des années après, tu ne pensais pas qu’il te jetterait son volontariat à la gueule. tu avais été soufflé et maintenant tu essayais d’oublier tout ça, seule dans ce bar. tu aurais pu y aller avec des amis, mais tu avais besoin de te retrouver avec toi-même, d’apprécier la solitude. ton téléphone était éteint, dans ton sac et ton sac était dans les vestiaires. tu ne voulais être emmerder par personne et n’emmerder personne. parce que tu le savais, tu serais capable d’appeler akira pour pleurer. t’avais l’alcool triste. à la place, tu danses contre des inconnus, te foutant complètement de ce qu’on pourrait penser de toi. tu apprécies simplement la musique. tu te fous des mains baladeuses sur ton corps, des regards un peu trop insistant. tout ce que tu veux c’est oublier tout ça. tu ne sais pas combien de temps tu danses, ni même depuis combien de temps ce type s’agrippe à toi comme s’il allait te sauter là en plein milieu de la salle, mais au bout d’un moment, tu t’écartes de lui et te faufiles dans la foule à la recherche d’une place où t’asseoir. tu ne regardes même pas s’il est occupé ou pas, tu t’y affales sans grande élégance et tu fermes les yeux quelques instants. ce n’est que lorsque tu entends une voix féminine, que tu ouvres une paupière pour voir qui te parle. tu la détailles des pieds à la tête et il n’y a pas grand-chose à dire sur elle. elle semble totalement paumée et pas à sa place. et sa façon de parler ne te plait pas tellement. tu lâches juste un petit « hmm hmm. » avec un soupir arrogant tout en fermant les yeux à nouveau. elle a qu’à aller ailleurs.

(c) DΛNDELION

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