dance the night away ★ (ootd)
un peu de calme dans ce nouveau dortoir. un moment seul, dans ta chambre, sans la présence de kwan sun ou de naoya. et c'était étrange, quelque part. tu t'étais rapidement habitué à eux, sans réellement l'expliquer. peut-être qu'ils avaient réussi à te faire te sentir à l'aise rapidement, bien plus que tu ne l'aurais cru. alors c'était presque devenu étrange de te retrouver seul dans cette chambre. tu avais pensé appeller tadashi, passer un moment avec lui, puis tu t'étais finalement résolu à rester seul avec toi même. ça faisait longtemps que ça ne t'était pas arrivé, et quelque part, tu en avais peut-être besoin, aussi. et tout naturellement, tu avais fini par allumer ton enceinte, et laisser la musique s'échapper à travers la pièce. cette envie de danser, qui te suivait partout, tout le temps. tu avais trouvé un peu de temps pour ça, pour t'échauffer, t'entraîner. tu te souvenais avec bonheur de ce professeur qui t'avais un jour exprimé le fait que tu avais du talent, et que tu devais continuer à travailler. tu n'avais pas la prétention de vouloir en faire ton métier, loin de là, mais ce simple compliment avait réchauffé ton coeur, et t'avais donné envie de continuer sur cette voie. de vivre cette passion qui te faisait tout oublier, en quelques pas. alors tu avais fini par faire un peu d'espace dans cette chambre, et tu t'étais mis à danser. sans réellement te préoccuper des autres, sans réellement imaginer qu'on puisse te déranger. tu laissais simplement ton corps s'enivrer au rythme des notes qui te parvenaient, les yeux clos, ce léger sourire qui avait fini par se former sur tes lèvres. jouant des mouvements que tu avais appris et mémorisé, tu en oubliais jusqu'à l'endroit ou tu te trouvais, ne te préoccupant plus que de ces gestes que tu t'évertuais à effectuer du mieux possible, avec toute la passion que cela pouvait te procurer.

   
dance the night away
sa vie en ce moment ? une véritable blague. plus rien n’avait de sens entre ses ressentis et ses relations. ce double venu de nul part qui avait apparu dans sa vie, sa relation avec son grand-frère qui devenait presque irrécupérable, cette rencontre hasardeuse qui semblait ne pas l’être et qui pourtant, le chamboulait totalement. lui qui n’aimait pourtant pas la solitude, quelque part, il y avait trouvé un certain refuge. s’isoler, pour écrire des poèmes, ou pour écrire quelques mots, pour s’évader et libérer son esprit. il n’avait rien d’autre, naoya. mais qu’est-ce qu’il avait besoin de penser à autre chose, de se trouver une autre occupation. le japonais se dirigea dans les dortoirs. peut-être que kwan sun serait présent, prêt à sortir un peu avec lui parce qu’il en avait encore une fois, clairement besoin. ou alors kin, un colocataire qu’il apprécie aussi tout particulièrement, non vraiment, naoya n’a pas à se plaindre de ses colocataires, loin de là. pourtant, quand il arriva devant la porte, il fronça les sourcils en attendant… une musique, assez forte ? quelqu’un était déjà dans sa chambre, alors doucement, il poussa la porte, y découvrant kin qui dansait. cette fois, il haussa ses sourcils, wah.. kin dansait ? il aimait ça ? voilà quelque chose qu’il ignorait, mais ce qu’il l’étonna le plus, c’est de voir à quel point il était doué. doucement, il entra dans la pièce, refermant la porte derrière lui ce qui sorta kin de son monde. « salut.. » il ne voulait pas le déranger, mais malheureusement, c’était ce qu’il venait de faire. « oh wow.. i didn’t know you were so much talented kin. » de nouveau, il s’exprima en anglais. son coréen était très approximatif, mais avec ses colocataires, naoya s’exprimait le plus souvent dans la langue universelle. pure réflexe. il afficha un sourire impressionné. non vraiment… c’est impressionnant, pendant quelques secondes, il avait pu remarquer sa façon de se mouver, toutes les techniques qui échappaient au japonais mais il était loin de s’imaginer que son colocataire dansait, et très bien qui plus est. « tu danses depuis.. -longtemps ? » cette fois si, c’était en coréen qu’il s’était exprimé. comme d’habitude avec de courtes pauses, le temps de la réflexion. sa curiosité frappait de nouveau, mais c’était plus fort que lui.