[FB] it's killing me inside / ft. senji
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[FB] it's killing me inside / ft. senji | Sam 18 Aoû - 23:29 Citer EditerSupprimer
it's killing me inside
son mouchoir devant la bouche, maika tenta de retrouver une respiration plus convenable. ce qu’il venait de se passer ? une légère crise d’angoisse, du dégoût mêlé à un mal-être profond, tellement que sur le chemin pour rentrer chez elle, elle s’est ruée dans les toilettes du premier bar pour vomir. elle avait envie de vomir maika, elle avait pour la première fois vendu son corps à un inconnu, ce qui au final, lui a ressassé de douloureux souvenirs. une chose à savoir sur la jeune nipponne : elle n’avait jamais couché avec quelqu’un qu’elle aimait, ses seules expériences sexuelles, elle les avait enfoui dans un coin de sa tête. des souvenirs d’un père monstrueux, des souvenirs qu’elle ne voudrait jamais ressortir. personne n’était au courant, mais il avait abusé d’elle à de nombreuses reprises, et voilà que maintenant, elle devait vendre son corps pour survivre un minimum dans cette pièce en bordel qu’il lui servait d’appartement. c’était difficile pour elle de trouver un travail, qui voudrait d’une ex-taularde comme employé ? alors elle n’avait pas le choix, c’était soit ça, soit elle finissait à la rue. et la rue lui faisait peur, être en contact de toutes ces personnes… non merci. elle avait déjà peur de se retrouver en société, insociable. elle a vécu l’enfer maika, et quelque chose lui disait que ce n’était que le début. elle jeta son mouchoir dans la cuvette, tirant la chasse avant de se rincer la bouche au lavabo. elle se sentait si mal, si salie.. encore plus qu’elle ne l’était déjà. quelque part, tout ça ne faisait que lui prouver qu’elle ne s’en sortira jamais, mais c’était une battante, elle tenait encore debout même si parfois, elle se demandait bien par que miracle cela pouvait être le cas. après ça, elle se dirigea vers la sortie du bar, il y avait du monde ici, hors de question de rester, au moins dehors, il y avait plus d’espace. elle se mit à marcher vers son appartement, il était loin et elle peinait à se tenir droite, ses émotions la fracassaient beaucoup trop. elle avait besoin d’une pause, alors elle tourna dans une ruelle abandonnée, histoire d’être certaine que personne ne pourrait passer par là. son dos vint se coller contre le mur alors qu’elle se laissa glisser jusqu’à tomber sur ses fesses, au sol. elle était recroquevillée sur elle-même, même après avoir vomi, elle se sentait toujours aussi mal. elle était désormais coincée dans sa nouvelle prison, elle devait vivre avec ça, elle craquait. il était rare de la voir pleurer, en tout cas, pas dans un endroit où on serait susceptible de la voir et pourtant, ses larmes commençaient à couler le long de ses joues. elle ne savait plus commencer évacuer, comment s’en sortir, et puis, ça lui ferait sans doute du bien de pleurer, non ? même ça, elle n’en était pas certaine, elle ne connaissait rien de la vie, rien des émotions, rien de rien. elle devait vivre une vie qu'il lui échappait totalement, et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé d'en finir.
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son mouchoir devant la bouche, maika tenta de retrouver une respiration plus convenable. ce qu’il venait de se passer ? une légère crise d’angoisse, du dégoût mêlé à un mal-être profond, tellement que sur le chemin pour rentrer chez elle, elle s’est ruée dans les toilettes du premier bar pour vomir. elle avait envie de vomir maika, elle avait pour la première fois vendu son corps à un inconnu, ce qui au final, lui a ressassé de douloureux souvenirs. une chose à savoir sur la jeune nipponne : elle n’avait jamais couché avec quelqu’un qu’elle aimait, ses seules expériences sexuelles, elle les avait enfoui dans un coin de sa tête. des souvenirs d’un père monstrueux, des souvenirs qu’elle ne voudrait jamais ressortir. personne n’était au courant, mais il avait abusé d’elle à de nombreuses reprises, et voilà que maintenant, elle devait vendre son corps pour survivre un minimum dans cette pièce en bordel qu’il lui servait d’appartement. c’était difficile pour elle de trouver un travail, qui voudrait d’une ex-taularde comme employé ? alors elle n’avait pas le choix, c’était soit ça, soit elle finissait à la rue. et la rue lui faisait peur, être en contact de toutes ces personnes… non merci. elle avait déjà peur de se retrouver en société, insociable. elle a vécu l’enfer maika, et quelque chose lui disait que ce n’était que le début. elle jeta son mouchoir dans la cuvette, tirant la chasse avant de se rincer la bouche au lavabo. elle se sentait si mal, si salie.. encore plus qu’elle ne l’était déjà. quelque part, tout ça ne faisait que lui prouver qu’elle ne s’en sortira jamais, mais c’était une battante, elle tenait encore debout même si parfois, elle se demandait bien par que miracle cela pouvait être le cas. après ça, elle se dirigea vers la sortie du bar, il y avait du monde ici, hors de question de rester, au moins dehors, il y avait plus d’espace. elle se mit à marcher vers son appartement, il était loin et elle peinait à se tenir droite, ses émotions la fracassaient beaucoup trop. elle avait besoin d’une pause, alors elle tourna dans une ruelle abandonnée, histoire d’être certaine que personne ne pourrait passer par là. son dos vint se coller contre le mur alors qu’elle se laissa glisser jusqu’à tomber sur ses fesses, au sol. elle était recroquevillée sur elle-même, même après avoir vomi, elle se sentait toujours aussi mal. elle était désormais coincée dans sa nouvelle prison, elle devait vivre avec ça, elle craquait. il était rare de la voir pleurer, en tout cas, pas dans un endroit où on serait susceptible de la voir et pourtant, ses larmes commençaient à couler le long de ses joues. elle ne savait plus commencer évacuer, comment s’en sortir, et puis, ça lui ferait sans doute du bien de pleurer, non ? même ça, elle n’en était pas certaine, elle ne connaissait rien de la vie, rien des émotions, rien de rien. elle devait vivre une vie qu'il lui échappait totalement, et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé d'en finir.
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Re: [FB] it's killing me inside / ft. senji | Mer 29 Aoû - 17:29 Citer EditerSupprimer
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tu es de permission. tu as le droit à quelque chose dans ta famille. tu n’as pas hésité et tu as pris tes affaires pour rentrer chez toi. ta famille te manque, même jasun et kwansun. mais celle qui te manque le plus c’est sana. sauf qu’elle ne sera pas là pour t’accueillir quand tu rentreras. il n’y aura que les jumeaux, tes grands frères et tes parents. sana est en prison, et tu ne pourras sûrement pas aller la voir. pas assez de temps et surtout tu sais que c’est compliqué d’avoir une autorisation. pourtant, c’est la première personne que tu veux voir. t’as beau lui en avoir voulu quand elle a été enfermée parce qu’elle t’abandonnait, c’est toujours elle que tu veux voir en premier dans la famille yu. tu ne te sens pas réellement à ta place sans elle. c’est con à dire, tu le sais parce qu’ils sont ta famille, mais sans elle, c’est différent. depuis son départ, tu as changé. tu t’es renfermé, ne t’ouvrant à personne et ton ordinateur est devenu ton meilleur allié. et puis il y a eu la descente aux enfers quand tu as fait cette overdose médicamenteuse. t’avais pas le mental pour tout encaisser et t’as juste pris de plus en plus de médocs sans réellement t’en rendre compte. et maintenant ? maintenant, c’est pareil, tu n’as toujours pas le mental pour ça, mais tu t’en sors pas trop mal avec l’armée. tu sais que tu n’es pas au mieux de ta forme, mais au moins, tu n’as plus peur de rechuter. l’armée c’était la dernière solution, et tu l’as accueilli avec plaisir. c’est compliqué, épuisant mentalement et physiquement, mais tu y arriveras. tu ne peux pas dire que tu t’y plais parce que c’est faux, mais au moins, t’as le droit à des permissions. et c’est la joie mêlée à de la tristesse qui s’empare de toi alors que tu arrives enfin à séoul. tu as pris le dernier train pour la capitale et le ciel est déjà noir. tu seras bientôt à la maison. personne n’est au courant de ton retour parce que tu voulais surprendre ta mère. alors, tu marches un peu au gré des rues. tu aurais pu prendre un taxi pour rentrer mais tu préférais marcher un peu. t’avais passé pas mal de temps assis, il fallait donc que tu dégourdisses tes jambes. alors que tu passes près d’une ruelle que tu n’aurais jamais arpenté, tu entends un bruit, comme des pleurs. tu n’arrives pas à distinguer la silhouette parce que tu es un peu loin, mais tu te rapproches pour découvrir une jeune femme assise sur le sol en train de pleurer. sans réellement chercher à comprendre ou même à réfléchir, tu enlèves ta veste et tu la déposes délicatement sur ses épaules avant de sortir de ta poche un mouchoir. à cause de ta faible constitution, tu tombes souvent malade et tu chopes souvent des rhumes, d’où les mouchoirs en papier que tu as toujours sur toi. « ça va aller ? » que tu demandes maladroitement. tu n’as jamais su comment réagir avec des gens qui pleuraient. même quand c’était dans ta famille, tu essayais d’esquiver parce que tu n’es pas doué pour ce genre de chose. t’espères juste qu’elle t’enverra pas chier parce que tu ne sais pas si tu la laisserais pas.
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tu es de permission. tu as le droit à quelque chose dans ta famille. tu n’as pas hésité et tu as pris tes affaires pour rentrer chez toi. ta famille te manque, même jasun et kwansun. mais celle qui te manque le plus c’est sana. sauf qu’elle ne sera pas là pour t’accueillir quand tu rentreras. il n’y aura que les jumeaux, tes grands frères et tes parents. sana est en prison, et tu ne pourras sûrement pas aller la voir. pas assez de temps et surtout tu sais que c’est compliqué d’avoir une autorisation. pourtant, c’est la première personne que tu veux voir. t’as beau lui en avoir voulu quand elle a été enfermée parce qu’elle t’abandonnait, c’est toujours elle que tu veux voir en premier dans la famille yu. tu ne te sens pas réellement à ta place sans elle. c’est con à dire, tu le sais parce qu’ils sont ta famille, mais sans elle, c’est différent. depuis son départ, tu as changé. tu t’es renfermé, ne t’ouvrant à personne et ton ordinateur est devenu ton meilleur allié. et puis il y a eu la descente aux enfers quand tu as fait cette overdose médicamenteuse. t’avais pas le mental pour tout encaisser et t’as juste pris de plus en plus de médocs sans réellement t’en rendre compte. et maintenant ? maintenant, c’est pareil, tu n’as toujours pas le mental pour ça, mais tu t’en sors pas trop mal avec l’armée. tu sais que tu n’es pas au mieux de ta forme, mais au moins, tu n’as plus peur de rechuter. l’armée c’était la dernière solution, et tu l’as accueilli avec plaisir. c’est compliqué, épuisant mentalement et physiquement, mais tu y arriveras. tu ne peux pas dire que tu t’y plais parce que c’est faux, mais au moins, t’as le droit à des permissions. et c’est la joie mêlée à de la tristesse qui s’empare de toi alors que tu arrives enfin à séoul. tu as pris le dernier train pour la capitale et le ciel est déjà noir. tu seras bientôt à la maison. personne n’est au courant de ton retour parce que tu voulais surprendre ta mère. alors, tu marches un peu au gré des rues. tu aurais pu prendre un taxi pour rentrer mais tu préférais marcher un peu. t’avais passé pas mal de temps assis, il fallait donc que tu dégourdisses tes jambes. alors que tu passes près d’une ruelle que tu n’aurais jamais arpenté, tu entends un bruit, comme des pleurs. tu n’arrives pas à distinguer la silhouette parce que tu es un peu loin, mais tu te rapproches pour découvrir une jeune femme assise sur le sol en train de pleurer. sans réellement chercher à comprendre ou même à réfléchir, tu enlèves ta veste et tu la déposes délicatement sur ses épaules avant de sortir de ta poche un mouchoir. à cause de ta faible constitution, tu tombes souvent malade et tu chopes souvent des rhumes, d’où les mouchoirs en papier que tu as toujours sur toi. « ça va aller ? » que tu demandes maladroitement. tu n’as jamais su comment réagir avec des gens qui pleuraient. même quand c’était dans ta famille, tu essayais d’esquiver parce que tu n’es pas doué pour ce genre de chose. t’espères juste qu’elle t’enverra pas chier parce que tu ne sais pas si tu la laisserais pas.