▒ Élevé par ses grand-parents à Florence, sa grand-mère peintre et restauratrice d’œuvres d’arts fut une amie de Christiane Roulet, première main chez Yves Saint-Laurent depuis plus de vingt ans.


▒ Enfance / Sa mère était franco-italienne, son père coréen, mais il n’eut que très peu de contact avec ses parents. Sa mère fut emportée par le cancer alors que Jun avait à peine 10 ans et son père resta en Corée du sud.

▒ 2000 /  Son père le confia à ses grand-parents maternels jusqu'à l'âge de 18 ans. Il résida en italie et très jeune, l’italien se passionna pour l’art de la mode


▒ 2008 / Cette année là, Yves Saint-Laurent décède et le jeune Giovanni en est considérablement affecté. Voulant à son tour avoir une place dans le milieu, traduire l'émotion comme YSL, le faisait. Mais son père n'envisage pas de carrière artistique pour son fils et l'envoi étudier en Corée du sud.

▒ 2011 / Jun s'exile à Florence après une année chaotique et suite à une profonde dépression qui anéanti sa créativité et son amour pour la beauté. Il intègre l'Istituto Marangoni de Florence puis l'année suivante il rejoint les rang de la même école basée à Paris.

▒ 2014 / Diplômé à Paris, Jun travailla un an pour la maison Channel attirant les regards et suscitant l'admiration.

"Il exalte la femme, il bouscule l'homme par une désinvolture avec la plus grande des finesses. Un jeune créateur à suivre de très près !"
_Vogue n°557 - 2012

▒ 2015 / Il quitte la marque française, pour monter sa propre maison de haute-couture  : « LINGLEY ». Basée à Séoul, il crée celle-ci avec son ami intime et associé Qianjin.







 

Mais aussi cet amour qu’il donne tout autour de lui à ses proches qui sont, il faut bien l’avouer peu nombreux. De nature solitaire, il reste inséparable de son ami Qianjin qu’il surnomme « Bambino. » Mélancolique mais d’une élégance qui lui colle à la peau, il arrive tout de même parfois, qu’un juron italien lui échappe, racines qu’on ne peut oublier il est attaché à sa terre natale bien qu’il se soit exilé de nombreuses fois.




Yves Saint-Laurent reste son créateur préféré et son « maître » de pensée. Il est rare de le voir rire ou esquisser un sourire, cependant l’italien aime s’ouvrir au monde de la nuit et de la fête.
Travailleur acharné, perfectionniste et d’une curiosité sans nom, Jun s’ouvre à toutes idées ou propositions décalées de son associé. Lui dont le style est parfois très classique peu soudainement donner une note de folie et complètement novateur à ses collections.

A la frontière entre l’art et le design, le jeune Giovanni ne se contente pas de créer, il donne du sens à ses créations, il évoque l’émotion. Sensible et d’une très grande fragilité, c’est en son ami Qianjin qu’il trouve une certaine stabilité dans la plus grande des excentricités. Il peut paraître distant aux premiers abords, mais c’est pour mieux observer, comprendre l’autre. Il a travaillé pour les plus grands, mais ne s'en vente pas, au contraire.

Libre, il ne supporte que très peu les contraintes et c'est son audace qui plaît. Il croise les styles, la mode est pour lui une manière de donner du plaisir et de mettre en valeur n'importe qu'elle silhouette.



La maison "LINGLEY" et ses deux créateurs furent très vite mis au-devant de la scène et des projecteurs. En effet, Qianjin porta la pièce maîtresse masculine de leur premier défilé. Du jamais-vu, et on se souviendra du "baiser" que Jun donna à son associé, et dont les clichés s'arrachent encore aujourd'hui.

Jun a ses habitudes de créations, sa maison de couture fut très prisée depuis son ouverture à Séoul, mais il n’en reste pas moins quelqu’un de très simple et accessible. C’est ainsi qu’on le trouvera, aiguille à la main aux côtés de ses modélistes et couturières, un sourire aux lèvres.