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I need you like a heart needs a beat ft khaliyan

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I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Mar 21 Aoû 2018 - 18:47
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I need you like a heart needs a beat
feat. khaliyan

 ✻✻✻ Le vrai chemin du pardon, c'est de comprendre la faute par ses causes. il y a de cela un an et une poignée de jours c’était dans son lit qu’elle s’était glissée, désireuse d’être la première à lui souhaiter son anniversaire. non seulement lui avait-elle offert sa compagnie le temps d’une soirée qu’il n’avait jamais réellement aimé célébrer mais plus encore lui avait-elle offert son coeur. un coeur si précieux que le jeune homme s’en était brûlé les ailes, persuadé que la jeune femme était et ne serait à jamais chose acquise. quelle illusion cela avait été, de croire qu’elle serait sienne éternellement, à l’observer en posséder d’autres et ce, sans aucun respect pour elle, elle qui se donnait pleinement et sincèrement à lui. debout devant le plan de travail de la cuisine de la jeune femme, il se demande si elle rentrera chez elle ce soir, où si elle sortira aux bras d’un autre, peut-être bien d’ilkwon. il n’est pas le premier à lui souhaiter son anniversaire, il n’a jamais été suffisamment brillant pour cela, peut-être même ne lui souhaitera t-il pas. tout cela dépendrait de la venue ou non de la demoiselle. il ne comptait plus les jours qu’il avait passé sans elle, le nez plongé dans l’alcool, les pilules logés sous sa langue et l’esprit amenuisé. combien de temps réussirait-il à tenir ainsi? s’infligeant une telle souffrance, par refus constant de s’abandonner dans un amour qu’il estimait ne guère mériter. il avait pourtant pris la peine d’être sobre ce soir, les cheveux soigneusement coiffés, revêtus d’un costard et un énorme bouquet de rose d’hors et déjà disposé dans un vase. ce serait mentir de dire qu’il n’avait pas forcé la serrure pour pénétrer dans l’appartement, mentir de dire qu’il n’avait pas fouillé les lieux à la recherche d’un signe, ne serait-ce que minime qu’elle partageait à présent sa vie avec un autre, un autre bien mieux que lui, qui saurait la traiter comme une reine plutôt que comme une trainée.

il avait passé plusieurs heures à préparer un diner, lui qui ne prenait jamais la peine de faire autant d’efforts, avait enfilé le tablier de cuisine de la jeune femme afin de lui préparer un repas d’anniversaire, un gateau l’attendant bien sagement dans le frigo. cela ne lui ressemblait guère, il le concevait bien. lui-même n’aurait guère été capable d’expliquer pourquoi il agissait ainsi, ni même ce qu’il espérait que cela engendre. peut-être cherchait-il simplement à comprendre. comprendre pourquoi celle qu’il avait toujours pensé lui être dévoué avait finis par détourner son regard de lui, pourquoi avait-elle choisis, pour le trahir, de coucher avec la deuxième personne la plus importante de sa vie. oui, il avait besoin de comprendre comment les deux personnes qui comptaient le plus dans sa vie, en étaient venues à se lier contre lui. avait-il été si détestable que cela? ou éprouvaient-ils réellement des sentiments l’un pour l’autre, dans quel cas, yohan n’aurait plus qu’à se soustraire, se retirer afin d’enfin offrir à srey, cette liberté si longtemps volé. assis sur un tabouret, il observe les plats refroidir au fur et à mesure que l’heure défile. elle ne rentrerait pas ce soir, il était arrivé trop tard. incapable de lui envoyer un sms comme elle avait su le faire quelques jours plus tôt pour son anniversaire. ignare. pourtant entre ses doigts c’est un petit écrin qu’il fait délicatement tourner. il ne sait même pas ce qu’il lui a pris d’acheter un tel bijou. comme si il y avait réellement une chance que la jeune femme ne l’accepte. tout ce qui sortait d’entre les lèvres du jeune homme n’était que belles paroles et affabulation, comment pouvait-il donc espérer regagner sa confiance aussi aisément? khaliyan n’était pas ce genre de femmes que l’on achetait à coup de bijoux et de belles paroles. il lui fallait des actes, des faits. mais en était-il ne serait-ce que capable ? il fait tourner le petit écrin entre ses doigts et il attend, il attend inlassablement parcequ’il n’est pas sur de survivre à son absence, de pouvoir avancer seul et plus encore, parceque pour la toute première fois, ce n’est pas elle qui l’attend, mais bien lui.
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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Dim 28 Oct 2018 - 16:07
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 ✻✻✻ Qui était-elle ? Srey réalisait que depuis que Yohan et elle avait dû apprendre à vivre l’un sans l’autre elle n’avait aucune idée de qui elle était. Elle qui s’était toujours persuadée d’être une femme forte et fière de son clan, comprenait qu’elle n’avait alors jamais été capable de se construire sans se rattacher à Yohan ou à son oncle … Elle ne savait pas qui elle était … une jeune femme paumée, qui avance dans la vie en cherchant constamment du regard une personne familière. C’était pour cette raison qu’elle s’était si fortement attachée à Yohan quand bien même il la blessait. Parce qu’elle l’aimait, plus que tout, plus qu’elle-même … et c’était autodestructeur comme réaction. Il fallait qu’elle apprenne à grandir seule … Qu’elle se détache enfin des autres pour se construire, et bon sang qu’elle avait la trouille. La trouille de faire ça. De grandir, de devenir adulte par elle-même, elle sait qu’elle aura toujours le soutient de son clan, de sa famille, mais elle manquait cruellement de courage et d’adauce pour faire face à ce qui l’attendait. Elle avait besoin de Yohan et cette constatation lui faisait aussi peur que la rendait triste. Elle avait besoin de lui … et rentrer ce soir dans son appartement vide lui arrachait une douleur au cœur insupportable. Elle l’avait cherché, il faut l’avouer, elle avait été au club, puis dans les endroits qu’ils avaient l’habitude de fréquenter tous les deux et ceux où il allait seul ... craignant parfois de le manquer de peu. Elle s’était finalement retrouver sur le pont de la han river où ils aimaient se réfugier adolescent et sortie d’un sac un petit muffin et une bougie. Ça va aller Khaliyan, tu peux le faire, tu es plus forte que ça … cesse d’avoir peur … elle aurait aimé que son souhait soit effectif tout de suite … Mais elle avait beau souffler sur ses bougies et manger son muffin, elle restait aussi terrorisée de l’intérieure … rassemblant ses affaires elle reprit à pied le chemin de chez elle. Elle marchait lentement, son sac en plastique enroulée autour de son poignet lui mâchant la peau douloureusement. Elle renifle en cherchant ses clés dans sa poche. Elle ouvre la porte de son appartement s’attendant à ce qu’il soit vide et la lumière la surprend, lui fait même un peu peur avant de sentir la délicieusement odeur dans l’appartement. Elle s’avance prudemment, s’attendant à voir son oncle. Du seuil de sa cuisine elle peut voir Yohan assis, face à des plats sûrement froids. Elle écarquille légèrement les yeux, le sol se dérobe sous ses jambes, pourtant elle reste debout. Elle a envie de s’effondrer de gémir un enfin mais se contient, elle blêmit et prends appuie sur le chambranle de la porte pour ne pas tomber. Elle le fixe, incapable de savoir comment réagir. Elle a du mal à assimiler la situation. Lui, la cuisine, les plats … sa présence, sa présence surtout. Elle vacille légèrement et s’approche de lui, luttant furieusement avec elle-même pour ne pas lui sauter au cou. Elle déglutit et, la hanse de son sac en plastique toujours enroulé autour de son poignet, s’avance encore un peu vers lui cognant son sac de sa cuisse. Elle entrouvre les lèvres comme pour lui dire quelque chose mais aucun son ne sort, la gorge nouée elle relève à nouveau son regard vers lui qui se remplie dangereusement de larmes, l’émotion la mettant K.O. Savait-il combien il lui manquait …?

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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Sam 29 Déc 2018 - 14:40
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 ✻✻✻ Combien de fois avait-il pensé qu'on pouvait mourir de quelque chose qui ressemble à ce qu'il vivait, mourir de devoir survivre vingt quatre heures par jour avec lui-même ? les secondes défilaient, les minutes se ressemblaient et yohan découvrait qu'il était ennemi à lui même. le seul obstacle à son bien être. lui et les fantômes de son passé, lui et sa dépendance à la Crimson, lui et son besoin d'auto destruction constant. personne ne pouvait l'aider si lui même ne le voulait guère et c'est bien pour cela que la jeune srey n'avait jamais réussis à le relever, l'autorisant à l'abaisser, l'enfoncer, la dégrader sans relâche, persuadé qu'il finirait par changer enfin non, pas changer mais s'améliorer. ouvrir les yeux peut-être, réaliser qu'il n'était pas seul et que quand bien même son passé lui était inconnu, son futur lui était bel et bien réel et lui tendait les bras grand ouvert. assis sur l'un des tabourets haut de la cuisine, il observe les plats refroidir, pensif. il avait attendu bien trop longtemps, s'était refusé à saisir les nombreuses chances que lui avait offertes khaliyan. il n'avait eu de cesse de la rejeter, de la blesser dans l'unique but qu'elle finisse par lui tourner le dos. et maintenant que c'était bel et bien le cas, il regrettait. il regrettait de ne pas avoir saisis sa main lorsqu'il en était encore temps, de ne pas lui avoir offert son coeur lorsqu'elle en avait le plus besoin. tout n'était pas qu'une question de l'avoir perdu, il en avait conscience, sa fierté s'en était vu touchée de plein fouet. peut-être aurait-ce était plus simple pour le jeune homme de la voir disparaître aux bras d'un autre, d'un homme qu'il ne connaissait guère, pour lequel il n'avait aucune attache. mais la roue avait tournée, brutalement, le giflant de plein fouet. au final peut-être était-ce, ce dont il avait besoin. d'être trahis par deux êtres cher pour enfin réaliser à quel point il les avait tous les deux délaissés.

le regard posé sur l'écrin, il le faisait tourner entre ses doigts avant de ne le glisser dans sa poche, se laissant glisser hors de la chaise. cela ne servait plus à rien d'attendre, et aussi douloureux cela était pour le jeune homme, cela avait le mérite d'être clair. ce qu'il ressentait.à l'instant présent, cette peine mêlé à l'angoisse que tout soit réellement terminé. il comprenait ... ce qu'elle avait vécu, les secondes, les minutes, les heures et les jours à l'attendre en vain alors que lui en baisait une autre. qui veut jouer avec le danger, cherche des louanges et trouve des douleurs. il était clean ce soir, plus qu'il ne l'avait jamais été tout au long de l'année mais encore une fois il était trop tard pour cela. s'emparant d'un plat, il se dirige vers la poubelle de la cuisine prêt à y déverser son contenu avant de se raviser. alors c'était ainsi qu'il était ? lâche et inutile, baissant les bras après seulement une poignée d'heures ? il soupirait, se frottant vigoureusement le visage avant de ne repositionner le plat sur la table et de ne reprendre sa position sur le tabouret. khaliyan l'avait attendu des années, qui était-il pour baisser les bras après seulement trois heures d'attente. L'amour sans éternité s'appelle angoisse : l'éternité sans amour s'appelle enfer.

le regard perdu dans le vide, il clignait des yeux à deux reprises lorsque la silhouette de la demoiselle lui faisait subitement face. pour tout dire il n'aurait guère été capable d'affirmer si elle était réellement présente en face de lui ou si la fatigue lui jouait des tours. il l'observait vaciller dans sa direction, muet face à l'imagine de la femme qu'il aimait et qu'il n'avait guère eu l'occasion de voir depuis plusieurs mois. il avait l'impression que des années s'étaient écoulés sans pour autant que la souffrance n'est quitté les traits de son visage. quittant sa chaise, il déglutissait douloureusement, incapable de trouver des mots pour exprimer ses pensées. ses mains s'afferrant pour retirer la hance en place du poignée meurtrie de la plus jeune. pourquoi semblait-elle encore plus faible que la dernière fois qu'il l'avait laissé derrière lui? il posait le sac plastique délicatement sur un tabouret, geste qui ne lui ressemblait guère, puis venait posé ses mains autour des hanches de la jeune femme, l'attirant contre lui dans une enlassade qui se voulait hésitante, maladroite alors qu'il posait sa main gauche derrière la tête de la jeune femme, caressant délicatement ses cheveux et humant son doux parfum. " joyeux anniversaire khaliyan " à quand datait la dernière fois qu'il l'avait appelé par son véritable prénom ? lui qui s'était si longtemps contenté de l'appeler srey ? Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière.



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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Dim 10 Fév 2019 - 10:43
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 ✻✻✻ Il pourrait se méprendre sur son manque de réaction, il pourrait la croire en colère, indifférente, pire encore, déçue, pourtant il n’en était rien. Khaliyan lui faisait face, vacillant sur ses jambes qui semblaient soudainement trop fatiguée pour la porter … elle ne sait comment réagir en tout honnêteté, il lui semblait presque impossible que Yohan ait pu se trouver chez elle. Plus encore de le voir avoir préparer le repas et de l’attendre …. L’attendre depuis une éternité semblait-il. Son regard perdu dans le vide hésita un instant avant de se poser sur les plats froids qui ornait la table. Le garçon qui s’approcha d’elle et qui l’attira doucement dans ses bras avait été celui qui l’avait détruit, qui avait brisé son cœur en mille morceau. Il l’avait rabaissé, il l’avait piétiné. Il l’avait humilié, et plus encore il l’avait aimé, l’aimait-il sans doute encore un peu. Leur histoire avait été si compliquée et si douloureuse. Srey était perdue, ne sachant quoi penser, quoi croire. Elle savait, au fond d’elle, que leur amour était fort et intense, mais leur douleur et leur passé l’était plus encore … quand elle sentit son corps contre le sien les larmes lui montèrent aux yeux sans qu’elle ne puisse ne les retenir. Etait-ce humainement possible d’être autant en manque de quelqu’un ? D’avoir l’impression qu’il lui manquait une partie d’elle quand il n’était pas là. Il ne l’avait connu que comme une gosse perdue qui avait bien trop souffert de ses familles d’accueil et qui s’était forgée à ses côtés … Aujourd’hui qu’étaient-ils ? N’était-elle que cette garce qui l’avait trahi ? Et lui n’était-il que cet homme qui avait abusé d’elle si souvent ? Il s’était joué de son cœur, de ses sentiments, il, comme elle, s’était caché derrière des faux semblants, des nuits torrides remplies d’amour pour faire face à des matins froids et distants. Ils s’aimaient sans avoir jamais su se le dire. Sans avoir jamais eu l’audace de l’assumer … Pourtant ce soir, Yohan est là, et après tant d’absence Srey serait prête à tout lui pardonner. Elle oublierait ces filles, elle oublierait ces mensonges, ces humiliations, ces mots durs … oui elle oublierait tout s’il lui promettait de rester. De rester avec elle et de ne plus jamais la laisser tomber … Khaliyan avait pris ses distances avec Il Kwon. Bien qu’elle adorait son ami qu’elle considérait presque comme un frère, elle ne pouvait supporter l’idée de lui faire face quand leur unique nuit avait brisé Yohan. Et lui … combien de nuit avait-il passé à briser Khaliyan ? Mais la jeune femme était de cette idiotie amoureuse, de celle qui nous fait croire que le moindre de nos actes est la pire des choses quand la cruauté de son amant dépasse l’entendement.  Elle aura toujours fait pire. Toujours. Elle mordille sa lèvre pour s’empêcher d’éclater en sanglot et réagit enfin à l’étreinte du garçon. Ses mains délicates dans ses cheveux lui donnent envie de fondre en lui. Ses bras se renferment doucement mais sûrement sur son dos avant qu’elle ne le serre contre elle, nichant son visage larmoyant contre son cou. C’est plus fort qu’elle, elle éclate en sanglot contre lui. Resserre ses bras autour de lui et l’attire contre elle plus encore. Dieu qu’il lui a manqué. Ils leur restent encore tellement de chemin à parcourir, tellement de choses à mettre sur table, tellement de vérité à faire éclater et pourtant … ils n’auront jamais été aussi près du but … Khaliyan se sent soudainement si soulagée, que toutes les émotions qu’elle contenait depuis des mois éclatent alors qu’elle se laisse aller dans les bras de l’homme qu’elle aime et qui avait disparu de sa vie depuis tant de mois … « Yohan … » gémit-elle en mouillant son cou de larmes. « me laisse plus … je t’en prie … pardonne moi … » oh oui pardonne moi Yohan, je ne supporte plus ton absence, ni ta colère, encore moins ta déception et ton dégoût de moi … pardonne mon infamie et aime l’idiote que je suis … j’ai besoin de toi, plus que n’importe quoi d’autre alors reviens moi mon amour … je t’en supplie. 


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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Dim 26 Mai 2019 - 7:10
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 ✻✻✻ Il avait perdu l’espoir, celui de la prendre dans ses bras et de retrouver un jour ce regard amoureux qu’elle avait si souvent posé sur lui. ses pêchés avaient poussés la jeune femme à en commettre elle-même, la tirant vers le bas lorsque tout ce qu’elle avait toujours voulu c’était de le pousser vers le haut. leur relation était toxique, il était toxique pour la jeune femme tout autant qu’il ne l’était pour lui-même. son manque d’empathie et la mauvaise image qu’il possédait de sa personne avait fait ressortir le pire en lui, un aspect de sa personnalité, celui d’un pervers narcissique. Yohan avait grandis persuadé qu’il ne pouvait se construire et être appréciée qu’en dominant autrui.  Manipuler pour ne guère l’être, contrôler pour mieux se préserver, détruire pour survivre. Le pervers narcissique avait aussi l’habitude de culpabiliser autrui. Il n’avait jamais tort, ses actes étaient constamment justifié par telles ou telles raisons impropres à son bon vouloir, Yohan n’était jamais en cause, il n'était que la simple victime de son passé. Une personne qui culpabilisait constamment la jeune femme, ne contribuant ainsi guère à  assainir leur relation mais contribuant à la détruire. Le bourreau qu'il était avait aussi eu recourt au mensonge et à l’infidélité, affirmant aimer khaliyan et faisant exactement et régulièrement l'opposé de ce qu'un homme amoureux ce devait de faire. Et durant de longues années, yohan avait prétexter qu’il n’y pouvait rien ; qu’il était ainsi fait qu'on le veuille ou non, qu'il s'agissait de sa nature que de mentir et de tromper ; ou encore, qu'elle le pardonnerait toujours tant qu'elle l'aimerait.

il avait tort.

les plats froid sur la plan de travail, et la silhouette de la jeune femme qui lui faisaient face, il restait stoïque à la recherche d'une quelconque réaction les mois passés avaient été compliqués, bien trop complexes pour qu'il ne s'autorise à la voir, elle, ilkwon ou qui que ce soit d'important pour lui. yohan était nocif, toxique, il avait appris à accepter ce fait, appris à admettre que pour aller mieux il allait devoir changer. yohan avait du avaler sa fierté, accepter de se confier à un parfait inconnu, inconnu qui n'hésitait guère à pointer du doigt les nombreuses zones d'ombre du jeune homme. mais il n'y avait qu'ainsi que le jeune orphelin survivrait. en se faisait aider. il l'observait se rapprocher sans un mot, sans un souffle. il avait appris à se contrôler, à ne plus dominer les situations, à laisser à autrui l'espace nécessaire pour exprimer leur sentiment. quand avait eu lieu la dernière fois qu'il avait laissé khaliyan s'exprimer sans l'interrompre ? ses bras se refermaient autour d'elle, délicatement, sans serré son corps contre le sien et ce quand bien même il mourrait d'envie de la sentir contre lui, de plonger son visage dans son cou et d'humer ce parfum qui lui avait tant manqué. mais il ne s'agissait pas de lui. il s'agissait d'elle. alors il lui caresse délicatement le haut du dos, des gestes lent qu'il se veut rassurant. qu'elle pleure autant qu'elle le veuille, qu'elle lui hurle dessus et le frappe. il s'aurait tout emmagasiner et ce, même si elle décidait de le rayer de sa vie. le premier pas vers la réhabilitation était l'acceptation.

elle s'excusait une énième fois, des excuses qu'il n'avait eu de cesse d'entendre pendant des années, de sous estimer, d'ignorer. comment avait-il pu la laisser s'excuser pour des faits dont elle n'était guère responsable. son corps se déchirait un peu plus face à la mesure de ses actes, les conséquences de sa perversion, la profondeur de sa peine. aveuglé par son propre malheur, il en avait oublié de voir celui qu'il infligeait quotidiennement à sa cadette. " ne t'excuses pas khaliyan. c'est moi, depuis le début ça a toujours été moi. tu n'as rien fait de mal. " sa voix tremblait, dévastée par la vision qu'il avait de son amante. comment avait-il pu l'abimer de la sorte ? " tu n'as rien fait de la mal, rien. " se répétait-il à voix haut, son visage posé sur le dessus du crâne de la jeune femme, qu'il embrassait tendrement. elle n'était plus sienne, et ne le serait plus jamais. yohan ne posséderait plus personne et ce d'une quelconque manière. une relation basée sur le contrôle et la domination ne les mènerait qu'à une mort longue et douloureuse. " je ne te laisserai plus. je me fais aider khaliyan, je suis en plein sevrage. ça va faire un peu plus d'un mois. "il ne disait pas cela pour qu'elle soit fière de lui ou accepte de revenir avec lui. il disait cela pour la rassurer, pour lui montrer qu'elle n'avait rien à craindre et qu'il ne lui ferait plus jamais de mal. ni physiquement ni mentalement. pas tant qu'il resterait éloigné de ces merdes, pas tant qu'il continuerait à se faire suivre.


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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Jeu 30 Mai 2019 - 11:54
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 ✻✻✻ Khaliyan aimait tellement Yohan qu’il y avait tant de contradiction dans son attitude et ses réactions. Elle voulait tout, tout faire, tout avoir, tout prendre, tout encaisser. Elle en oubliait ses propres limites. C’était déraisonnable et destructeurs, mais c‘était sa façon de l’aimer. Elle était toujours aussi sauvage mais avec le temps elle était devenue docile, encline à tout accepter du garçon en le voyant ainsi souffrir. Elle aurait même voulu lui prendre sa peine quitte à ce que cela la détruise totalement … Tant que le garçon pouvait vivre heureux c’était tout ce qui lui importait. Elle s’était toujours effacée de sa vie en se tenant pourtant sans faillir à ses côtés. Quelle poupée gracieuse et remplie de douleur. Sa beauté ne ternie pas, sa tristesse la rend étrangement plus belle, lui assurant une fragilité délicate qui donnait envie de la protéger. Comment pouvait-elle devenir plus attirante encore dans ce genre de situation ? Elle s’accroche à Yohan craignant de le voir disparaitre à nouveau. Il n’avait pas conscience que Srey avait construit sa vie autour de lui et que sans Yohan elle serait bien incapable de continuer de vivre. Elle n’avait jamais appris à vivre pour elle-même et s’était rattachée à Yohan, à son clan, à son oncle pour ne pas sombrer. Oncle qui avait d’ailleurs prit le temps de s’occuper d’elle ces dernières semaines. Il avait été comme un père pour elle, il était comme un père pour elle, mais n’oubliait jamais de lui rappeler qu’elle faisait partie du clan, qu’elle pouvait être une des héritières si elle le voulait et qu’elle devait montrer force de caractères. Srey pouvait dominer le monde, à la seule condition que Yohan soit à ses côtés. Elle ne s’était jamais laissé faire dans le clan, et cette faiblesse que son amour pour Yohan crée chez elle, n’était pas quelques choses que les gens pouvaient utiliser contre elle, car elle s’en cachait bien. Elle ne cillait jamais. Jamais devant les autres.

 
Pourtant devant lui … elle n’a jamais été que plus vraie. Elle s’accroche à ses mots et ses gestes. Il parait si tendre. Pourquoi ? Elle craignait sans cesse sa colère et sa déception. Elle l’écoute, il lui parle de sevrage. Son cœur se déchire parce qu’elle réalise qu’elle n’est pas celle qui peut l’aider, qu’elle est celle qui le détruit plus encore. Ne faudrait-il pas, pense-t-elle dans la pire de ses folies, qu’il la quitte pour de bon ? Qu’elle disparaisse totalement ? Elle se crispe contre lui, la poitrine remplie de désarroi. Il avait passé ses premiers jours de sevrage seul, sans elle, il avait souffert et elle n’avait pas été là pour le soutenir. Dieu qu’elle se détestait. Avec une simple nuit où elle avait flanché et n’avait pensé qu’à elle, Srey avait ruiné leur vie. Gâché la relation des garçons, perdu l’amitié de Il Kwon qui la fuyait et n’avait causé que trahison et fureur dans leur de son bel amant… Et si on pouvait lui trouver toutes les excuses du monde après avoir tant supporté de Yohan, après lui avoir tant parlé sans jamais qu’il puisse l’entendre ni la comprendre … elle avait finalement fait la seule chose qui lui avait été interdite. La pire des choses. Elle redresse son visage pâle et cerné vers Yohan et caresse sa joue doucement. Elle sait qu’elle n’est pas la seule cause de sa douleur et qu’il leur faudrait parler pour qu’ils puissent enfin se comprendre … mais Khaliyan est peureuse, inquiète de le perdre totalement, égoïste petite fille qui ne veut pas perdre la main de son sauveur. Elle caresse sa bouche de son pouce et frémit en soufflant « Laisse-moi être là pour toi … » c’est tout ce qu’elle voulait, et son visage larmoyant lui fait comprendre. Elle n’est rien sans lui. Je t’aime putain Yohan lui criait son regard alors qu’elle caresse sa joue « Embrasse-moi » gémit-elle, la voix cassée. 
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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Jeu 16 Avr 2020 - 10:54
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 ✻✻✻ Yohan ne la méritait pas. Il avait passé la majorité de sa vie à se morfondre obsédé par son propre malheur, aveuglé par son égoïsme. Il s’était réfugié dans son ESTP laissant libre place à une constante irritabilité, des excès de colère, un comportement imprudent et autodestructeur, une hyper vigilance et une paranoïa injustifiée. Il n’avait, ces dernières années, vécu que pour lui-même méprisant les sentiments et émotions d’autrui. Srey et Ilkwon avaient été ses premières victimes, subissant son lunatisme, son égocentrisme et son ingratitude. dire qu’il n’en avait guère eu conscience serait mentir, le jeune homme avait beau s’être emprisonné dans son propre mal être cela ne l’avait guère rendu aveugle pour autant. il avait pleinement eu conscience du mal qu’il infligeait aux êtres qui lui étaient chers, choisissant consciencieusement de l’ignorer. Et il avait fallu un électrochoc, il lui avait fallu réaliser qu’il pouvait les perdre de manière définitive, qu’ils n’étaient guère à sa disposition tel le serait un objet acquis, possédé, détenus. ni ilkwon ni même srey ne lui appartenaient et ne lui appartiendraient jamais. leur présence à ses côtés ne dépendait que de leur bon vouloir et en un claquement de doigts, un cillement, ils finiraient par disparaitre, le laissant avec la personne qui lui semblait être la plus importante, plus importante que sa famille, plus importante que ses amis, plus importante que son âme soeur. lui-même. byun yo han.

il avait ravalé sa fierté, s’était forcé à ouvrir les yeux sur ce qu’il était: une enflure égocentrique. se coupant de tous, se trainant chez un psychiatre, s’inscrivant dans un centre de détox et ce, de sorte à être recensé, suivis, controlé, surveillé et inspecté. il n’avait pas de quoi être fier, il ne l’était guère. les dommages collatéraux avaient été bien trop nombreux pour qu’il n’ose éprouvait une quelconque satisfaction fasse aux efforts minimes qu’il accomplissait à présent. il lui souriait, un sourire amplis de compassion attristé de voir qu’elle s’abaisser irrémédiablement à être la femme parfaite qu’il ne méritait guère. quel traumatisme avait-il pu provoquer en elle qu’elle n’avait jamais réussis à s’enfuir de son emprise. « tu as toujours été là khaliyan. ce n’est pas de ta responsabilité, maintenant c’est à moi de prendre mes responsabilités. » soufflait-il tendrement, essuyant du bout du pouce les larmes perlant aux coins des yeux de sa douce. il fut un temps, il aurait probablement négligé les émotions de la jeune femme, se contentant de répondre à sa requête et ce jusqu’à approfondir leurs échanges physiques, méprisant une quelconque conversation, se contentant d’assouvir ses désirs égoïstes et superficiels. déposant un doux baiser sur les lèvres de sa douce, baiser d’une tendresse que l’on ne lui connaissait guère, il glissait ses doigts entre ceux de sa cadette, l’entrainant vers les divers plats cuisinés pour l’occasion. « j’ai eu le temps de m’occuper ces derniers temps et je me suis rendu compte que je n’avais jamais cuisiner pour toi. » il n’avait jamais cuisiné tout court, se contentant de se faire servir sans une once de gratitude. « j’ai essayé, je dis bien essayé de reproduire plusieurs plats que tu aimes. bon là c’est froid, on va faire réchauffer ça au four et tu me dis ce que tu en penses ? » cela pouvait paraître irréel voir illusoire mais yohan n’était pas là pour lui ce soir, il n’était là que pour elle. « t’as très faim princesse ? le petit canard laqué te fais de l’oeil » il lui pinçait le bout du nez, se faisant violence pour ne guère l’embrasser de nouveau. c’était son anniversaire à elle, et il comptait bien lui offrir un aperçu de ce que la vie avait à leur offrir si, et seulement si elle acceptait d’avancer avec lui.



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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Jeu 23 Avr 2020 - 1:01
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I need you like a heart needs a beat
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 ✻✻✻ Srey n’arrivait plus à réfléchir. Son esprit était blanc, elle ne se focalisait que sur les mots de Yohan, sur sa douceur presque nouvelle. Elle est hypnotisée par son touché délicat et son souffle rassurant. Il est prévenant, bienveillant. Il est d’une attention qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir retrouver, il avait déjà su se montrer doux avec elle, mais jamais ainsi elle croyait. Ses souvenirs étaient devenus flous. Elle avait oublié tout le mal, toutes leurs dérives. Elle avait simplement voulu qu’il soit de nouveau à elle, avec elle. Qu’il l’aime. Il l’aimait pas vrai ? Sinon il ne ferait pas tout ça … Cuisiné ? Il n’avait jamais cuisiné. Pas un seul jour. Quelques nouilles instantanées tout au plus mais Yohan s’était toujours fait servir, utilisant son statut dans le clan pour obtenir ce qu’il voulait. Elle n’avait jamais trouvé ça déplacée. A vrai dire, tout ce que faisait Yohan lui semblait normal. Etait-ce l’amour qui l’avait rendu aveugle ? Probablement. Ses limites avaient été atteintes avec ces filles. Celle qu’elle découvrait dans son bureau, celle qu’elle devinait dans son lit, celle qu’elle devinait avoir subi ses coups de reins. Au détour d’un couloir, de toilettes. Srey savait toujours tout. Mais elle faisait semblant de ne rien voir et s’estimait chanceuse quand c’était vers elle qui se tournait pour trouver un peu de chaleur. Elle avait droit à un lit, de dormir avec lui. Elle avait le droit de rester. C’était là sa consolation. Elle lui en avait voulu, tellement, mais il avait suffi d’un sourire du garçon pour qu’elle oublie. Leur relation était tellement … compliqué. Ils étaient ensemble sans l’être, ils s’appartenaient l’un l’autre, ils avaient grandi ensemble, suffisamment longtemps pour que l’enfance de la jeune fille se résume à son arrivée au clan. Srey a toujours été maltraité par les figures parentales qu’elle avait croisé sur sa route, jusqu’à son oncle, qui lui avait fait comprendre qu’elle pouvait devenir une reine si elle le voulait. Pas seulement de leur empire, mais du monde. Elle avait su se libérer de ses chaines pour devenir une femme indépendante, mais Yohan était son dernier rempart. Elle ne voulait pas le quitter, ni s’en libérer. Il était la plus belle de ses prisons. Elle l’aimait car elle ne voyait que le bon en lui. Il n’était qu’un homme détruit qui s’était construit sur la rage et l’ignorance de ses racines. Et aujourd’hui il changeait … pour elle. Par amour. Il se faisait suivre par des médecins, était clean depuis plusieurs semaines … Et ce soir, pour son anniversaire, il se montrait sous son plus beau jour. Il avait les traits fatigués, l’air d’avoir souffert énormément (ça elle pouvait toujours le deviner dans son regard) mais il souriait, s’oubliait pour elle. Pour lui offrir la soirée qu’elle méritait. Elle avait cru le perdre mais finalement … peut-être qu’il avait simplement réussis à trouver le chemin qui la ramenait vers elle. Il avait pris conscience de toutes les horreurs qu’il lui avait fait bien qu’elle les ait déjà toutes oubliés. A vrai dire Srey était persuadé qu’il la détestait … alors de le voir ainsi … Son cœur d’enfant fragile était libéré d’un poids. Elle renifle doucement et porte son regard sur le canard laqué. Elle était restée silencieuse tout du long, peinant à tout assimiler, mais alors qu’elle le regardait elle comprit. Oui elle comprit qu’il voulait changer et qu’il changerait, qu’il avait déjà changé. Elle redresse son visage vers lui et serre sa main avant de le tirer à lui doucement. Elle avait besoin de l’embrasser qu’ils s’impriment de la chaleur de l’autre. Elle avait besoin qu’il l’embrasse pour qu’il lui fasse oublier ses jours d’absences (nécessaires et bénéfiques). Elle se hisse sur la pointe des pieds et vient déposer un baiser chaste et doux sur les lèvres de son amant. Elle noue ses bras frêles autour de son cou et se presse contre lui. Sa bouche à goût de sel mais qu’importe. Elle bouge alors délicatement ses lèvres et l’embrasse avec une tendresse dont elle n’avait jamais su le priver. Elle le retrouvait pour de vrai et ce soir … elle ne le laisserait plus partir. Elle serait le pilier de sa vie, elle le désirait plus que tout … elle colle alors son front contre le sien et murmure « Tu es la personne la plus courageuse que je connaisse … je suis si fière de toi … » dit-elle dans une grimace douloureuse qui témoignait surtout de sa dévotion et qui montrait qu’elle comprenait ce combat féroce qu’il menait. « Je t’aime tellement Yohan … » souffle-t-elle en caressant sa nuque, restant blottit contre lui de longues secondes. Puis croisant son regard murmure tout bas « Et je rêve de goûter ce canard que tu as préparé … »

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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Dim 14 Juin 2020 - 14:45
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 ✻✻✻ Il n'y avait jamais rien eu de plus tendre et de plus doux que les lèvres de srey embrassant les siennes. il n'y avait jamais eu plus loyale et plus aimante que cette jeune femme qui se tenait dans ses bras, aveuglée par l'amour qu'elle n'avait jamais cessé d'éprouver pour lui. et si toutes ces années n'avaient été que fiasco et souffrance, yohan était à présent bien déterminé à faire en sorte que la roue tourne de manière définitive. il n'avait plus l'intention de vivre pour lui mais bel et bien pour elle. il avait compris que pour être heureux il avait non seulement besoin de se fixer des objectifs mais aussi et surtout de la rendre heureuse. seul à travers son sourire serait-il capable de découvrir la véritable définition du bonheur. il avait longtemps réfléchis au sens du mot amour, essayé de comprendre ce que cela signifiait réellement, sentiment qu'autrui exprimait si aisément à coup de je t'aime que l'on ravalait presqu'aussi rapidement qu'on ne les avait prononcé. une notion subjective, sur laquelle il n'était guère possible de poser une définition universelle. parceque personne ne pourrait jamais aimer comme il aimait srey. parcequ'aux yeux de yohan les choses étaient à présent belles et bien claires. aimer c'était vouloir le bonheur de srey avant le sien, ne vivre que pour son bien être, sacrifier tout ce qu'il possédait si cela signifiait qu'elle ne pleurerait plus jamais. l'amour c'était positionner autrui avant soi. et si il avait mis si longtemps à le comprendre, il était à présent sur et certain d'une chose: il n'aurait su vivre sans elle.

" je t'aime encore plus srey. " chuchotait-il entre ses lèvres comme si il avait s'agit d'un secret qu'il ne pouvait confier qu'à elle. la décalant délicatement sur le côté, il venait embrasser délicatement le front de la jeune femme avant de ne se diriger vers le frigo qu'il entrouvrait afin d'en sortir un plat sur lequel était subtilement dressé deux magrets de canard, des pommes dauphines et des haricots verts. " j'espère que ce sera bon, ce n'est que la seconde fois que je teste les magrets et la première fois j'ai faillis mettre le feu au studio " il riait légèrement tout en se dirigeant vers le four dans lequel il déposait le plat, allumant celui-ci tout en enclenchant un minuteur. tout cela paraissait étrange, lui même paraissait méconnaissable, trop sobre, trop attentionné, trop souriant, trop sain d'esprit. et même si il en avait conscience, même si il savait que tout cela pouvait paraître extrêmement étrange, il voulait croire de tout son être que cela deviendrait leur quotidien et que leur relation perdrait de sa toxicité pour devenir ce qu'il y avait de plus sain. " tu as passé une bonne soirée ? " lui demandait-il avec intérêt, rouvrant le frigo pour en sortir un assortiment de toast (oeufs de lompe, foie gras, pâté) qu'il déposait sur la table, y rajoutant une bouteille de rosé et une de jus de fruit. tirant une chaise il invitait la jeune femme à prendre place refermant le frigo de sa main libre, un sourire étirant ses lèvres. " j'espère que tu as faim, mais ne te force pas, si tu ne te sens pas de manger ce ne sera que partie remise " il voulait lui montrer qu'il s'intéressait à elle non pas qu'il cherchait à la contrôler en essayant de savoir où elle avait passé sa soirée. il avait confiance, pleinement confiance bien plus qu'il n'avait pu se faire confiance à lui-même par le passé. tout ce qu'il désirait c'était de ne plus être le sujet principal de leur conversation, il voulait qu'elle devienne sa priorité sur tout les points, il voulait rattraper les années perdues, la pourrir et la gâter comme jamais. parceque c'est tout ce qu'elle méritait. d'être aimée mais surtout d'être respectée.



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Re: I need you like a heart needs a beat ft khaliyan | Lun 13 Juil 2020 - 0:15
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 ✻✻✻ Désormais assise sur sa chaise elle regardait son petit ami tourner dans la cuisine pour tout amener sur la table. Il s‘était donné du mal pour lui plaire ce soir, pour faire de son anniversaire un souvenir précieux. Elle porta son attention sur le repas, les différents mets qu’il avait de toute évidence fait lui-même. Certains toasts avaient été faits maladroitement, certains était cassé, d’autre religieusement disposé. Tout était pourtant harmonieux et beaux aux yeux de la jeune femme. Tout était parfait. Elle sortait pourtant de longs mois d’enfer à ne pas savoir quoi dire ou quoi faire du garçon … ils n’ont jamais été un couple officiel, et pourtant ils se sont toujours aimés, si forts que l’absence de l’autre était déchirante. Srey lui avait laissé assez d’espace pour qu’il puisse se trouver et pas une seule seconde n’était passé sans qu’elle ne craigne qu’il ne réalise qu’il n’avait plus besoin d’elle. Que s’il n’avait jamais su se poser réellement avec elle c’était uniquement parce qu’il ne l’aimait pas comme elle l’aimait. La jeune femme, la peur au ventre, avait passé ces dernières semaines à se demander si Yohan la voyait dans un futur commun. Est-ce qu’autre chose que le clan les liait ? Est-ce qu’ils pouvaient être une famille, rien que tous les deux ? Lui suffirait-elle ? C’était sûrement la pire des questions. Etait-elle suffisante à l’amour de sa vie ? Elle ne pourrait imaginer un avenir sans lui. Elle avait conscience de la douleur qu’il avait ressenti en apprenant sa nuit avec Il Kwon, plus encore en découvrant les sentiments de ce dernier à son égard, mais … ne s’étaient-ils pas assez fait souffrir l’un l’autre ? Ils avaient traversé tellement d’épreuves et de douleurs, il était temps de s’accorder un peu de bonheur et pourtant … la surprise passée, les peurs de Srey revinrent rapidement l’étouffer. Tout lui paraissait trop parfait, trop irréel pour qu’elle puisse l’accepter. Tout du moins le comprendre. Elle lève son minois vers son petit ami et alors qu’il s’approchait, parlant, déposant des plateaux devant elle, elle pose une main sur son avant-bras. « Yohan … une minute je t’en prie … » souffle-t-elle l’invitant à s’asseoir en face d’elle. Il était certain que toute cette mise en scène avait été soignée et ne visait qu’à se faire pardonner. Elle avait conscience de ses efforts et ne l’aimait que davantage pour ça. Elle se penche vers lui pour caresser sa joue et l’observe longuement. Détails son visage amaigrie et creusé. Il avait tant souffert, elle n’était pas dans un meilleur état, mais qu’importe. Elle s’oubliait toujours si c’était pour l’amour de sa vie. C’était d’ailleurs la seule chose qui les avait fait tenir jusqu’ici. « Tu as préparé tout ça pour mon anniversaire … ? » ce n’était là qu’une question rhétorique qui n’avait besoin d’aucune réponse. Elle le savait, voulait juste le souligner. « Merci … » souffle-t-elle, ses yeux se posant sur la table, allant d’un plat à l’autre, pour lui montrer qu’elle avait remarqué le moindre détail. Elle s’attendait même à trouver un gâteau brûlé d’un côté et pas cuit de l’autre. Quelques bougies et un cadeau, peut-être même des fleurs ? Et s’il n’y avait pas pensé qu’importe. Elle n’avait pas besoin de tout ça. La seule chose qu’elle voulait réellement c’était la présence du garçon et si elle n’était rentrée aussi tard de chez elle ce n’était que par peur de trouver un appartement vide. Quelle erreur. Elle aurait dû rentrer plus tôt, mais qu’importe, elle était là maintenant, et lui aussi. Elle déglutit et reporte son attention sur Yohan avant de prendre son courage à deux mains et de souffler « Je ne te forcerais à rien, pas ce soir, pas tant que tu sois prêt Yohan mais … il est important qu’on discute tous les deux … parce que … » et c’était là la première fois que la jeune femme se montrait égoïste « J’ai besoin de savoir … ce que je suis pour toi, ce que tu veux pour nous deux … » elle marque une pause, la gorge nouée, avant d’ajouter « je sais que tu m’aimes, oh ça je le vois … » souffle-t-elle dans un léger rire remplie d’amour, l’émotion dans le regard. « Et je t’aime plus qu’il n’est possible d’aimer … » elle attrape sa main et la glisse sur sa joue glacée de ne plus avoir senti la chaleur de sa paume. « Mais je dois savoir Yohan … ce que tu es prêt à faire … pour nous, pour toi … quelle place j’ai le droit d’avoir dans ta vie … ? » est ce que je peux rêver à un avenir ou ne pourrais-je n’être que cette gamine encombrante qui a débarqué dans ta vie du jour au lendemain. 

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