c'est vrai, je l'avoue, je dors toujours mieux dans tes bras. ftweibin
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c'est vrai, je l'avoue, je dors toujours mieux dans tes bras. ftweibin | Ven 7 Sep - 3:17 Citer EditerSupprimer
mes songes mensonges
YUBIN & GUOWEI
« real eyes realise real lies. But what if I could not lie anymore ? What if it was only you ? »
Un rire qui s’échappe de ses lèvres et des soupirs qu’ils ne peuvent contenir. La soirée de Guo s’annonce plaisante, comme chaque fois qu’il rencontrait sa prof. Ils prenaient leur pied, il n’en demandait pas beaucoup plus mais se complaisait de cette situation interdite parce qu’après tout il n’avait pas besoin de s’engager. Pourtant s’il avait pu il se serait vu en couple avec cette femme. Un brin volage, provocante à sa façon et d’une beauté naturelle. Elle avait tout pour lui plaire, sauf peut-être cette façon qu’elle avait de jouer avec les hommes. Elle était sans attache, libertine et surtout libre. Guowei profitait alors simplement des instants qu’elle lui donnait, conscient qu’il ne pourrait jamais avoir plus. Parfois il s’en sentait frustré, parfois il s’en sentait jaloux. Mais pour le reste … il avait d’autres préoccupations plus importantes. Il était si près du but, et pourtant il stagnait plus que jamais. Il avait parfois du mal à supporter cette situation, davantage depuis qu’il était dans une situation illégale en Corée. Il aurait aimé pouvoir renouveler son visa, encore et encore mais il ne trouve aucun boulot stable et bien payé … son coréen maladroit l’avait fait virer de tous les emplois accessibles et le peu qu’il trouvait était le plus souvent payé au black. Fort heureusement pour lui il pouvait compter sur ses amis dont un en particulier qui lui avait laissé son appartement pour les deux ans où il partait faire son service militaire. Il avait au moins un toit et de quoi manger à sa faim. Le reste du temps il le passait à bosser ou à arpenter les rues à la recherche de son frère. Il avait l’impression de cherche une aiguille dans une botte de foins … mais au moins il savait qu’il était … à 90% sûr d’être dans la bonne ville. S’il lui fallait aller sonner à toutes les portes, de toutes les maisons il le ferait … il avait cherché son petit frère parmi 6 milliard d’habitant, ils pouvaient bien fouiller dans quelques millions. Il n’avait pas perdu sa détermination, mais il devait avouer que son moral n’était pas au beau fixe ces derniers mois. Il faisait toujours bonne figure mais il s’épuisait à courir après un fantôme et en oubliait de vivre sa propre vie … Il descend de sa moto, traverse la rue comme il en a toujours l’habitude. Il s’adosse au chambranle de la porte et n’attends que quelques minutes avant de voir la porte s’ouvrir. Un sourire apparait sur ses lèvres meurtri des baisers de sa professeure sauvage. Son cou est couvert de suçon, son torse n’a pas meilleure mine mais il ne semble pas en être contrarié. En voyant le plus jeune lui ouvrir la porte, les cheveux bataille il esquisse un sourire amusé. Il entre en lui embrassant le front. « Salut toi. » murmure-t-il pour ne réveiller personne et n’attend pas pour monter les marches vers sa chambre. Ce n’était pas rare que Yubin le fasse entrer en secret dans sa fraternité pour qu’ils puissent passer la soirée ensemble. C’est à l’ancien travaille de Guowei qu’ils se sont rencontré, le jeune homme devait montrer au plus jeune les ficelles du métier. Une rencontre banal pour une amitié atypique. C’était souvent qu’on les regardait étrangement mais Guowei avait fini par s’habituer à leur différence, à tel point qu’il ne la voyait plus. « Je suis fatigué. » grogne-t-il dans le couloir en retirant déjà sa veste et son t-shirt. Il ne sait plus vraiment comment ça a commencé, ni même pourquoi, mais c’est régulièrement que le plus vieux rejoins le plus jeune pour dormir. Yubin avec son sourire et son innocence savait combler le vide qu’il y avait dans la vie du chinois, et avait que Guowei ne le réalise il avait fini par s’endormir au près du gosse plus facilement que n’importe où. Il attrape les coussins de son lit ainsi que sa couette et ressort rapidement, comme l’habitué qu’il était, pour rejoindre une chambre vide dans laquelle ils pourront dormir tranquillement voir même discuter un peu … il ne se passait jamais rien, rien de déplacé, mais ils refaisaient le monde à leur façon et ça leur faisait du bien. Autant au chinois qu’au jeune coréen. Guowei se laisse tomber sur le lit, le regard dans le vague. Il était 2H du matin. Dans moins de 4h il devra se lever pour aller bosser, mais il ne semblait pas capable de trouver le sommeil seul ce soir.
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Re: c'est vrai, je l'avoue, je dors toujours mieux dans tes bras. ftweibin | Lun 1 Oct - 0:34 Citer EditerSupprimer
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YUBIN & GUOWEI
« real eyes realise real lies. But what if I could not lie anymore ? What if it was only you ? »
C'est devenu une habitude pour le gosse, une routine à laquelle il se pliait volontiers. Il ne saurait dire comment tout ça a commencé, et au final l'origine lui importe peu, il est juste heureux que cette relation étrange ait commencé un jour. Yubin sait que c'est leur solitude commune qui les a rapprochés, l'horrible sensation de ne pas être aimés par les personnes pour qui ils avaient une certaine forme de sentiments. Guowei et sa professeure avec laquelle il couche régulièrement sans obtenir de réelle affection, ni le droit à une relation sérieuse et exclusive. Et le patineur avec Elio, ce garçon à qui il a à peine parlé. Il n'est pas amoureux non, son aîné lui plait simplement. Il a l'air si doux, si bienveillant, sa culture impressionnait le gosse, tout comme sa beauté. Mais Yubin sait parfaitement qu'il ne se passera jamais rien entre eux. Ils ne se connaissent pas vraiment, puis il ignore si son crush aime les garçons et quand bien même, leur différence d'âge était trop grande, jamais il ne voudrait d'un gosse comme lui. Et de ces situations similaires, de ce sentiment de solitude, de rejet commun, les voilà arrivés à cette relation un peu étrange, un peu bancale mais qui leur convient comme ça. Ils ont d'abord commencé par discuter ensemble après s'être rencontrés sur leur lieu de travail, puis à se voir plus souvent, plus longtemps. Et depuis la fois où Guowei est resté dormir chez son cadet car il se faisait tard, ils ont pris cette habitude de dormir ensemble. Juste dormir, rien de plus. Ça ne fait de mal à personne après tout. Seulement le coréen l'a bien sentie, cette petite différence qui grandit chaque jour un peu plus. Il apprécie réellement la compagnie de son ainé, mais peut-être un peu trop. Au fil du temps il s'est rendu compte qu'il a de plus en plus hâte de le retrouver, et que le voir le rend plus heureux que lorsqu'il croise Elio, même quand ce dernier lui souffle quelques mots. C'est une mauvaise habitude et il le sait, Yubin s'attache trop rapidement dès lors qu'on lui accorde un peu d'importance, un peu d'affection. Lui qui a toujours été très solitaire, qui n'a pas eu une enfance entouré d'amis, il s'attache bien trop vite, bien trop fort. Mais il ne peut pas, pas avec Guowei. Ils ne sont qu'amis, oui voilà rien de plus, rien que deux connaissances qui comblent le vide ensemble, qui discutent un peu parfois, dorment le reste du temps. Pourtant ce soir le môme a veillé tard, est resté sur le canapé de la salle commune à attendre l'arrivée du plus âgé qui l'avait prévenu qu'il viendrait. Il a lutté, peluche dans une main, téléphone dans l'autre, assis face à la télévision éteinte. Puis il s'est endormi sans trop savoir quand, réveillé malgré tout par la sonnerie de son téléphone, un message simple le prévenant que son invité pour la nuit l'attendait à l'entrée. Alors il s'est extirpé rapidement de l'inconfort du canapé pour aller lui ouvrir, les yeux encore mi clos, les cheveux en désordre et la marque de l'accoudoir sans doute présente sur sa joue. Il ouvre rapidement et le simple baiser déposé sur son front suffit à le faire sourire, et lorsque son ainé entre et prend déjà la route de sa chambre, Yubin s'empresse de refermer la porte pour le suivre. Il est cependant trop fatigué pour le rejoindre alors il marche quelque peu en retrait, la peau prenant une teinte rosée au niveau des pommettes lorsque Guowei se débarrasse des premiers vêtements. Il ne dit rien, le suit simplement dans les couloirs jusqu'à la chambre vide où ils dormiront ce soir et là, il observe sa silhouette dans la pénombre, toujours sans un mot. Et il le rejoint finalement, s'allongeant à côté de lui en laissant sa peluche au sol par souci de crédibilité avant d'allumer la lampe de chevet juste pour mieux pouvoir le regarder (mieux constater les marques sur sa peau) il éteint après quelques secondes à peine, réprimant une grimace et s'approche pour le serrer contre lui, caressant ses cheveux par habitude. « Comment tu vas ? » Il voulait l'entendre parler de lui, l'entendre parler tout court. Grappiller une petite conversation avant de dormir « Elle t'a pas raté ce soir. Tu.... c'était bien ? » Il ne voulait pas vraiment parler d'elle, mais leur amitié reposait là dessus après tout. « Je pensais que tu viendrais plus » admet-il doucement, à défaut de pouvoir dire qu'il avait hâte de le revoir, qu'il l'avait attendu, qu'il est heureux de l'avoir enfin contre lui.
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Re: c'est vrai, je l'avoue, je dors toujours mieux dans tes bras. ftweibin | Lun 15 Oct - 23:02 Citer EditerSupprimer
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YUBIN & GUOWEI
« real eyes realise real lies. But what if I could not lie anymore ? What if it was only you ? »
Elle t’a pas raté. Ouais on pouvait dire ça. Guo esquisse un petit sourire en coin sans trop répondre. Il n’était pas certain d’avoir réellement apprécié sa soirée. Tout l’avait agacé, le retard de Na Yung la désinvolture de son attitude après l’avoir fait poireauter une heure. Son rire lui avait semblé plus crissant que cristallin et il avait remarqué pour la première fois ce soir que sa prof avait des défauts. Il était accroc à elle, ou tout du moins se pensait accroc à elle, mais ce soir … une part de lui était resté de façon réticente. Il n’avait plus envie de voir ses simagrées et ses mensonges. Pourtant elle a encore réussi à le faire rester avec du sexe, il est faible face à ses courbes, face au plaisir. C’est son moyen de libérer la pression, de ne pas craquer, de ne pas sentir inutile quand tout ce qu’il entreprend n’aboutit à rien. Il pourrait parler, se confier, mais il s’abstient, pas avec elle. Pas comme ça … elle n’était qu’un exutoire plaisant, il avait de l’affection pour elle mais il plaignait son mari et tous les hommes dont elle ne pouvait se passer. Elle était du genre possessif et jaloux, mais elle était belle et enivrante. Pour l’instant cela suffisait à Guo, il n’avait pas besoin de plus. Juste de quelqu’un qui l’aide à libérer ses tensions … Pourtant ce n’était jamais avec elle qu’il restait pour dormir, pour réellement se changer les idées et se sentir serein … Il ne sait pas pourquoi il retrouvait toujours ce gosse et qu’il dormait contre lui. Peut-être qu’il se sentait juste très seul … loin de sa famille, sans réel ami. Yubin était la personne de qui il était le plus proche à cet instant et si ça pouvait paraitre pathétique Guowei s’y retrouvait … Il ferme les yeux quand le gosse se met à lui faire des caresses dans les cheveux et pousse un soupir d’aise. Il était épuisé, moralement et physiquement. L’idée de devoir se lever demain lui donnait la nausée. « Je ne pensais plus venir non plus … » avoue-t-il en restant ainsi blottit contre lui. « Mais j’avais besoin de te voir. » il ne cherchait pas à lui faire comprendre quoique ce soit, il parlait juste avec sincérité trop fatigué pour se sentir gêné. Il s’endormirait presque temps la fatigue le brûle. Il sait que sa peau est couverte des traces de Na Yung, tout comme il sait que la présence de ce libraire marque l’esprit de Yubin. Il rouvre d’ailleurs les yeux, plongés dans le noir il n’a que ses autres sens pour sentir la réaction du gosse et il souffle « T’as parlé avec lui aujourd’hui ? » il n’est pas certains d’avoir envie de l’entendre mais il sait aussi que Yubin n’a que lui pour libérer sa frustration. Alors il relève son visage vers lui sans réaliser que son souffle s’écrase près du visage du garçon …
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