Cause I got a chance ft BAEEK
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Cause I got a chance ft BAEEK | Dim 9 Sep 2018 - 8:45 Citer EditerSupprimer
Cause I got a chance ★ #BAEEK
tenue :: " vous n'avez aucune expérience ni même votre diplôme du lycée. je suis désolé nous ne pouvons pas vous employer chez nous." , " vous n'avez pas des documents plus récent, un petit boulot, une expérience quelconque ? " , " désolé nous ne prenons que des personnes ayant au moins deux ans d'expérience. " , " veuillez nous excuser mais ce n'est pas le genre de tenue vestimentaire qui correspond à notre établissement. " et ceci et cela, les lèvres se mouvant silencieusement, il imite vulgairement la dizaine d'employeurs rencontrés dans la journée, tous plus âcre les uns que les autres, à se demander si ils ne s'était guère levés du mauvais pied. ce n'était pourtant pas à défaut de les avoir informés qu'il obtiendrait son diplôme d'ici une poignée de mois et que son manque d'expérience résultait de ses années d'absences. alors quoi ? fallait-il qu'il leur raconte la vérité pour que, de par pitié, il ne soit embauché. la bonne blague. en rêve, saek n'avait besoin de la pitié de personne, tout ce que cela réussissait à lui procurer c'était la gerbe.
repositionnant sa casquette sur sa tête et ses écouteurs dans ses oreilles, il se dirige vers le quartier branché de la digital city. si les cafés et restaurant de la ville ne voulait pas de lui alors peut-être que les bars et les clubs de la cité étudiante sauraient percevoir en lui un léger brin de potentiel. après tout n'était-il pas censé avoir vingt-cinq ans ? le soleil se couche, le rire des étudiants échangeant leur uniforme pour une tenue bien moins formelle se fait entendre alors que saek se décide à pousser les portes d'un bar, étrangement déjà ouvert. il n'a aucune envie de ce qu'il désire faire, pour tout dire il n'a jamais réellement eu le temps d'y songer. quel gosse de seize réfléchit d'hors et déjà à ce qu'il compte faire dans la vie, si ce n'est grapher des murs, composer sa musique et s'éclater avec ses potes. ouai tout ce qu'il voulait s'était s'éclater comme avant, ne pas réfléchir au lendemain, être une lycéen des plus typiques. mais ce n'était pas avec la thune à présent inexistante de son père que cela redeviendrait faisable. " ya quelqu'un ? " lâche t-il tout en retirant ses écouteurs qu'il laisse tomber sur ses épaules, ses lunettes de soleil toujours posées sur son nez. " j'me demandais si vous cherchiez à embaucher genre videurs, caissiers ou barman ? " il observe l'établissement tout en s'y engouffrant un peu plus, ses doigts tapotant sur le bar alors qu'il admire les nombreuses bouteilles d'alcool subtilement alignées. dire qu'il n'avait même pas eu l'occasion de se prendre sa première cuite ...
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tenue :: " vous n'avez aucune expérience ni même votre diplôme du lycée. je suis désolé nous ne pouvons pas vous employer chez nous." , " vous n'avez pas des documents plus récent, un petit boulot, une expérience quelconque ? " , " désolé nous ne prenons que des personnes ayant au moins deux ans d'expérience. " , " veuillez nous excuser mais ce n'est pas le genre de tenue vestimentaire qui correspond à notre établissement. " et ceci et cela, les lèvres se mouvant silencieusement, il imite vulgairement la dizaine d'employeurs rencontrés dans la journée, tous plus âcre les uns que les autres, à se demander si ils ne s'était guère levés du mauvais pied. ce n'était pourtant pas à défaut de les avoir informés qu'il obtiendrait son diplôme d'ici une poignée de mois et que son manque d'expérience résultait de ses années d'absences. alors quoi ? fallait-il qu'il leur raconte la vérité pour que, de par pitié, il ne soit embauché. la bonne blague. en rêve, saek n'avait besoin de la pitié de personne, tout ce que cela réussissait à lui procurer c'était la gerbe.
repositionnant sa casquette sur sa tête et ses écouteurs dans ses oreilles, il se dirige vers le quartier branché de la digital city. si les cafés et restaurant de la ville ne voulait pas de lui alors peut-être que les bars et les clubs de la cité étudiante sauraient percevoir en lui un léger brin de potentiel. après tout n'était-il pas censé avoir vingt-cinq ans ? le soleil se couche, le rire des étudiants échangeant leur uniforme pour une tenue bien moins formelle se fait entendre alors que saek se décide à pousser les portes d'un bar, étrangement déjà ouvert. il n'a aucune envie de ce qu'il désire faire, pour tout dire il n'a jamais réellement eu le temps d'y songer. quel gosse de seize réfléchit d'hors et déjà à ce qu'il compte faire dans la vie, si ce n'est grapher des murs, composer sa musique et s'éclater avec ses potes. ouai tout ce qu'il voulait s'était s'éclater comme avant, ne pas réfléchir au lendemain, être une lycéen des plus typiques. mais ce n'était pas avec la thune à présent inexistante de son père que cela redeviendrait faisable. " ya quelqu'un ? " lâche t-il tout en retirant ses écouteurs qu'il laisse tomber sur ses épaules, ses lunettes de soleil toujours posées sur son nez. " j'me demandais si vous cherchiez à embaucher genre videurs, caissiers ou barman ? " il observe l'établissement tout en s'y engouffrant un peu plus, ses doigts tapotant sur le bar alors qu'il admire les nombreuses bouteilles d'alcool subtilement alignées. dire qu'il n'avait même pas eu l'occasion de se prendre sa première cuite ...
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Dim 9 Sep 2018 - 14:39 Citer EditerSupprimer
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tenue X tenue :: Bae avait enfin réussi à passer une nuit convenable. Sans cachet, sans tourner en rond. Elle avait réussi à trouver le sommeil après avoir peint. Elle n’était pas des plus douée, elle ne savait même pas dessiner, mais elle aimait la sensation de la gouache qu’elle étalait sur la toile. Le bruit du pinceau et l’odeur de la peinture. Son art, autant qu’on puisse l’appeler ainsi, n’était qu’un amas de couleur qu’elle superposait avec l’espoir de chasser le gris de sa tête. Bae passait la majeure partie de son temps à s’occuper des autres, à se noyer dans la foule des gens qui remplissait son bar toutes les nuits. Elle se perdait dans les rues bondées, et les allées des centres commerciaux surchargés. Elle avait besoin de sentir les contacts des autres sans jamais réussir à faire taire ce sentiment de solitude. Parce qu’elle se sentait seule Bae. Seule à en crever. Elle avait ce vide dans sa poitrine qu’elle ne comblait qu’à coup de sourire et de joie de vivre communicative. Personne ne pouvait réellement se douter de ce qu’elle ressentait, des larmes qu’elle n’arrivait à retenir la nuit et des cris qu’elle poussait dans son coussin pour chasser ce poids si lourd sur son cœur. Elle se sentait faible mais paraissait si forte pour ses proches. Elle ne présentait aucune faille et ses gestes assurés, ses efforts constants – accablants – tendaient à faire croire au reste du monde qu’elle avait finalement réussi à se reconstruire. Quel mensonge affable. Pourtant cette nuit, après des dizaines et des dizaines tourmentées, elle avait finalement pu trouver le sommeil, comme si le marchand de sable s’était soudainement souvenu de son existence. Les mains encore pleine de peinture et le visage tâché de couleur, la jeune femme s’était simplement allongée dans son lit et avait dormi. Dormi comme elle avait oublié de faire depuis des mois. Elle savait dès lors qu’elle s’était réveillée que la journée serait belle et que pour la première fois elle avait envie de croire que quelque chose de beau se produirait aujourd’hui.
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tenue X tenue :: Bae avait enfin réussi à passer une nuit convenable. Sans cachet, sans tourner en rond. Elle avait réussi à trouver le sommeil après avoir peint. Elle n’était pas des plus douée, elle ne savait même pas dessiner, mais elle aimait la sensation de la gouache qu’elle étalait sur la toile. Le bruit du pinceau et l’odeur de la peinture. Son art, autant qu’on puisse l’appeler ainsi, n’était qu’un amas de couleur qu’elle superposait avec l’espoir de chasser le gris de sa tête. Bae passait la majeure partie de son temps à s’occuper des autres, à se noyer dans la foule des gens qui remplissait son bar toutes les nuits. Elle se perdait dans les rues bondées, et les allées des centres commerciaux surchargés. Elle avait besoin de sentir les contacts des autres sans jamais réussir à faire taire ce sentiment de solitude. Parce qu’elle se sentait seule Bae. Seule à en crever. Elle avait ce vide dans sa poitrine qu’elle ne comblait qu’à coup de sourire et de joie de vivre communicative. Personne ne pouvait réellement se douter de ce qu’elle ressentait, des larmes qu’elle n’arrivait à retenir la nuit et des cris qu’elle poussait dans son coussin pour chasser ce poids si lourd sur son cœur. Elle se sentait faible mais paraissait si forte pour ses proches. Elle ne présentait aucune faille et ses gestes assurés, ses efforts constants – accablants – tendaient à faire croire au reste du monde qu’elle avait finalement réussi à se reconstruire. Quel mensonge affable. Pourtant cette nuit, après des dizaines et des dizaines tourmentées, elle avait finalement pu trouver le sommeil, comme si le marchand de sable s’était soudainement souvenu de son existence. Les mains encore pleine de peinture et le visage tâché de couleur, la jeune femme s’était simplement allongée dans son lit et avait dormi. Dormi comme elle avait oublié de faire depuis des mois. Elle savait dès lors qu’elle s’était réveillée que la journée serait belle et que pour la première fois elle avait envie de croire que quelque chose de beau se produirait aujourd’hui.
Accroupie derrière son bar elle se redresse en entendant la porte s’ouvrir. Sa queue de cheval serré balance dans son dos et son sourire s’illumine rapidement. « Bonjour ! » lance-t-elle alors que le jeune homme qui devait avoir sensiblement son âge se présente à elle pour trouver du boulot. Elle essuie ses mains sur son jean et s’accoude au comptoir pour le regarder de haut en bas. Etrangement il lui paraissait familier mais elle avait beau chercher elle aurait été incapable de dire pourquoi. Elle sourit amusé de sa dégaine et devine à son air blasé qu’il a dû essuyer un bon nombre de refus. Elle lui fait signe de venir s’asseoir « Et si je commençais par t’offrir à boire ? » Bae utilisait le tutoiement comme arme pour briser la glace. « Tu veux quoi ? C’est moi qui offre. » Il avait l’air fatigué, agacé, sur les nerfs. Elle n’aurait su dire à quel point mais elle pouvait sentir que le jeune homme en face d’elle avait passé une mauvaise journée. Elle sort deux verres, prête à boire avec lui et en profite pour le jauger du coin de l’œil discrètement. « T’es de l’expérience dans quel domaine ? » demande-t-elle avant de préciser « Même si c’est autres choses que de bosser dans un bar. T’es doué pour quoi toi ? » Souffle-t-elle en se glissant sur son tabouret qu’elle avait trainé jusque de l’autre côté du comptoir pour faire sa compta tranquillement, au moins elle était assise en face de lui. Elle lui lance un regard bienveillant sans jamais quitter son sourire doux.
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Dim 9 Sep 2018 - 18:34 Citer EditerSupprimer
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tenue :: il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. saek était frustré, comme le pourrait l'être un adolescent incapable de décider de sa vie, soumis aux décisions d'autrui si ce n'est que lui, était soumis au temps. il se sentait inconnu à cette société, à cette époque, à ses proches et bien encore plus à lui-même. rien ne lui semblait familier et la réalité avait un amer goût de cauchemar. dire qu'il avait du mal à s'adapter à son époque serait un euphémisme. non pas qu'il se sentait seulement perdu, il se sentait aussi atrocement ridicule et attardé; les retards surpris voir dédaigneux d'autrui se posant sur lui lorsque ces personnes découvraient qu'il ne possédait ni diplôme universitaire ni expérience professionnelle. et pourtant, malgré cette noirceur qui menaçait à tout moment de prendre possession de lui, le plongeant ainsi dans une dépression post coma dont on l'avait d'hors et déjà mis en garde, saek restait extrêmement déterminé à l'idée de s'adapter à la vie d'une jeune homme de vingt six ans. il restait optimiste à l'idée de trouver un boulot et ce quand bien même l'on pouvait aisément lire l'agacement sur les traits de son visage.
arquant un sourcil, il retire ses lunettes de soleil lorsqu'une petite tête fait son apparition de l'autre côté du comptoir. " oh bonjour. " lâche t-il surpris, se rendant compte qu'une fois de plus; lui et la politesse ne font que deux. il l'observe un instant, curieux de découvrir une jeune femme travaillant dans un bar. il faut le dire, saek n'avait strictement aucune idée de l'univers de la nuit, il n'avait jamais fréquenté ni les bras ni les clubs et n'en avait jamais réellement eu envie. lui son délire, c'était sa bande de potes et ses bombes de peintures. bien loin de l'univers dépravé des clubs de la capitale. " je veux bien un coca avec des glaçons." finit-il par prononcer, un sourire se dessinant délicatement sur ses lèvres, touché qu'on le traite enfin comme un humain et non tel un alien débarquant d'une autre planète. bien entendu à aucun moment ne se doutait-il que sa commande pouvait paraître étrange voir relativement enfantine lorsque l'on prenait en compte le lieu dans lequel il se trouvait. " ça posera pas de soucis au patron ? " il plonge ses mains dans les poches avant de son jean tout en observant les éléments autour de lui. alors c'est ce genre d'endroits que fréquentaient les étudiantes dont parlaient si souvent ses potes? " j'suis plutôt doué pour m'adapter et j'apprends vite quand j'veux." il ressort ses mains de ses poches pour venir s'accouder au comptoir, son regard se baladant de bouteilles en bouteilles. " sinon je suis relativement doué de mes mains, piano et peinture, enfin si tu considères les graffitis comme de la peinture. je sais que certains ne voient cela que comme des barbouillages. " différents points de vue, il n'avait jamais cherché à argumenter sur ce sujet, bien conscient que cela ne le mènerait à rien. et ni la peinture ni le piano ne l'aiderait à décrocher un job. ce n'était pourtant pas à défaut d'avoir tenté les conservatoires et écoles de piano de la ville. mais il ne possédait aucune médaille récente et ses doigts si longtemps immobiles avaient perdus de leur rapidité. " ton patron recrute en ce moment ? " parce qu'une fois de plus, dans sa tête d'adolescent de seize ans, à aucun moment il ne s'imaginait qu'une femme puisse être à la tête d'un tel établissement et encore moins aussi jeune. enfin jeune, tout était relatif. elle restait tout de même plus vieille que lui.
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tenue :: il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. saek était frustré, comme le pourrait l'être un adolescent incapable de décider de sa vie, soumis aux décisions d'autrui si ce n'est que lui, était soumis au temps. il se sentait inconnu à cette société, à cette époque, à ses proches et bien encore plus à lui-même. rien ne lui semblait familier et la réalité avait un amer goût de cauchemar. dire qu'il avait du mal à s'adapter à son époque serait un euphémisme. non pas qu'il se sentait seulement perdu, il se sentait aussi atrocement ridicule et attardé; les retards surpris voir dédaigneux d'autrui se posant sur lui lorsque ces personnes découvraient qu'il ne possédait ni diplôme universitaire ni expérience professionnelle. et pourtant, malgré cette noirceur qui menaçait à tout moment de prendre possession de lui, le plongeant ainsi dans une dépression post coma dont on l'avait d'hors et déjà mis en garde, saek restait extrêmement déterminé à l'idée de s'adapter à la vie d'une jeune homme de vingt six ans. il restait optimiste à l'idée de trouver un boulot et ce quand bien même l'on pouvait aisément lire l'agacement sur les traits de son visage.
arquant un sourcil, il retire ses lunettes de soleil lorsqu'une petite tête fait son apparition de l'autre côté du comptoir. " oh bonjour. " lâche t-il surpris, se rendant compte qu'une fois de plus; lui et la politesse ne font que deux. il l'observe un instant, curieux de découvrir une jeune femme travaillant dans un bar. il faut le dire, saek n'avait strictement aucune idée de l'univers de la nuit, il n'avait jamais fréquenté ni les bras ni les clubs et n'en avait jamais réellement eu envie. lui son délire, c'était sa bande de potes et ses bombes de peintures. bien loin de l'univers dépravé des clubs de la capitale. " je veux bien un coca avec des glaçons." finit-il par prononcer, un sourire se dessinant délicatement sur ses lèvres, touché qu'on le traite enfin comme un humain et non tel un alien débarquant d'une autre planète. bien entendu à aucun moment ne se doutait-il que sa commande pouvait paraître étrange voir relativement enfantine lorsque l'on prenait en compte le lieu dans lequel il se trouvait. " ça posera pas de soucis au patron ? " il plonge ses mains dans les poches avant de son jean tout en observant les éléments autour de lui. alors c'est ce genre d'endroits que fréquentaient les étudiantes dont parlaient si souvent ses potes? " j'suis plutôt doué pour m'adapter et j'apprends vite quand j'veux." il ressort ses mains de ses poches pour venir s'accouder au comptoir, son regard se baladant de bouteilles en bouteilles. " sinon je suis relativement doué de mes mains, piano et peinture, enfin si tu considères les graffitis comme de la peinture. je sais que certains ne voient cela que comme des barbouillages. " différents points de vue, il n'avait jamais cherché à argumenter sur ce sujet, bien conscient que cela ne le mènerait à rien. et ni la peinture ni le piano ne l'aiderait à décrocher un job. ce n'était pourtant pas à défaut d'avoir tenté les conservatoires et écoles de piano de la ville. mais il ne possédait aucune médaille récente et ses doigts si longtemps immobiles avaient perdus de leur rapidité. " ton patron recrute en ce moment ? " parce qu'une fois de plus, dans sa tête d'adolescent de seize ans, à aucun moment il ne s'imaginait qu'une femme puisse être à la tête d'un tel établissement et encore moins aussi jeune. enfin jeune, tout était relatif. elle restait tout de même plus vieille que lui.
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Lun 10 Sep 2018 - 0:56 Citer EditerSupprimer
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tenue X tenue :: Un coca ? Elle s’était attendue à autre chose comme boisson, il fallait l’admettre. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, ça lui coûterait moins cher. Elle se charge déjà de les servir et se relève pour aller chercher les glaçons. Elle revient s’asseoir en face de lui avec un petit sourire amusé à sa remarque. « Aucun. » Assure-t-elle. Lui paraissait-elle trop jeune pour être le patron de ce lieu ? Dans le fond c’est Kan qui l’avait construit et ouvert ce bar … elle n’en avait été que la co-gérante puis la seule gérante … finalement c’était elle le patron, tentant de légaliser un maximum les lieux pour n’avoir aucun problème avec la justice. Elle n’aurait pas supporté qu’on lui retire le Kurss. Ou bien peut-être était-ce parce qu’elle était une femme et qu’il ne la voyait pas gérer un bar ? Ou être son propre patron … ? Elle l’écoute, l’observe, s’amuse de la façon qu’il a de mettre ses mains dans ses poches puis de les sortir. Etait-il nerveux, ou ne avait-il tout simplement pas quoi faire de son corps ? Elle l’avait remarqué dès qu’il était entré. Comme si finalement il n’était pas à l’aise avec lui-même. Comme si un marionnettiste s’amusait à secouer les fils qui s’agitaient au-dessus de sa tête. Elle n’en fit cependant pas la remarque, pour ne pas le mettre mal à l’aise, et parce qu’elle ne jugeait pas bon de brusquer cet inconnu qui semblait réellement dans le besoin. Elle sourit toutefois à ses mots. Elle voulait apprendre à el connaitre. Elle n’engageait pas des personnes pour leur expérience ou leur capacité, mais pour qui il était vraiment. Elle n’avait pas peur de le voir voler dans la caisse ou ce genre de choses. Elle voulait connaitre son cœur pour savoir s’il pouvait se faire une place dans la famille du Kurss, parce que son bar n’était pas seulement un endroit de picole et de débauche, c’était aussi un lieu remplie de rire et de soutient. Elle nouait des liens forts avec ses habitués et n’hésitait pas à les servir généreusement. Elle ne pouvait pas laisser n’importe qui entrer ici.
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tenue X tenue :: Un coca ? Elle s’était attendue à autre chose comme boisson, il fallait l’admettre. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, ça lui coûterait moins cher. Elle se charge déjà de les servir et se relève pour aller chercher les glaçons. Elle revient s’asseoir en face de lui avec un petit sourire amusé à sa remarque. « Aucun. » Assure-t-elle. Lui paraissait-elle trop jeune pour être le patron de ce lieu ? Dans le fond c’est Kan qui l’avait construit et ouvert ce bar … elle n’en avait été que la co-gérante puis la seule gérante … finalement c’était elle le patron, tentant de légaliser un maximum les lieux pour n’avoir aucun problème avec la justice. Elle n’aurait pas supporté qu’on lui retire le Kurss. Ou bien peut-être était-ce parce qu’elle était une femme et qu’il ne la voyait pas gérer un bar ? Ou être son propre patron … ? Elle l’écoute, l’observe, s’amuse de la façon qu’il a de mettre ses mains dans ses poches puis de les sortir. Etait-il nerveux, ou ne avait-il tout simplement pas quoi faire de son corps ? Elle l’avait remarqué dès qu’il était entré. Comme si finalement il n’était pas à l’aise avec lui-même. Comme si un marionnettiste s’amusait à secouer les fils qui s’agitaient au-dessus de sa tête. Elle n’en fit cependant pas la remarque, pour ne pas le mettre mal à l’aise, et parce qu’elle ne jugeait pas bon de brusquer cet inconnu qui semblait réellement dans le besoin. Elle sourit toutefois à ses mots. Elle voulait apprendre à el connaitre. Elle n’engageait pas des personnes pour leur expérience ou leur capacité, mais pour qui il était vraiment. Elle n’avait pas peur de le voir voler dans la caisse ou ce genre de choses. Elle voulait connaitre son cœur pour savoir s’il pouvait se faire une place dans la famille du Kurss, parce que son bar n’était pas seulement un endroit de picole et de débauche, c’était aussi un lieu remplie de rire et de soutient. Elle nouait des liens forts avec ses habitués et n’hésitait pas à les servir généreusement. Elle ne pouvait pas laisser n’importe qui entrer ici.
Elle plante son menton dans le creux de sa main et lève son regard vers lui, l’écoutant attentivement avec un sourire ravi malgré elle. Elle aimait ce qu’elle entendait, et d’ailleurs elle lui répond en se redressant assise. « Moi je considère ça comme de l’art, ou au moins un moyen d’expression. » et elle était sincère. Elle avait même laissé des jeunes du quartier lui taguer le mur à l’arrière de la ruelle parce qu’on leur refusait partout de poser leur pollution visuelle comme appelait ça la police. « T’es doué dans ce que tu fais ? » enchaine-t-elle rapidement, ça aussi c’était un test, savoir ce qu’il pensait de lui, la façon dont il le dirait … tout un tas d’élément précieux pour la jeune femme. Elle laisse échapper un petit rire avant d’hausser les épaules. « Pas vraiment, mais y a toujours de la place. » dit-elle avant de glisser de son tabouret pour aller attraper un paquet de bonbons pour grignoter. En revenant elle le fixe, et ne perd pas une miette de son expression quand elle lui dit « Tu sors de quel coin pour te persuader que seul un homme peut être le gérant de ce bar ? » elle arque un sourcil taquin avant de poser le paquet entre eux, l’invitant silencieusement à se servir s’il le voulait. « J’ai besoin de personne pour gérer mon bar. » sourit-elle en glissant un bonbon entre ses lèvres amusée de sa réaction. Elle était malicieuse, pas du tout agacée ni même moqueuse. Au contraire, ça lui plaisait de voir un homme qui paraissait sûr de lui se tromper. Ce n’était pas méchant, mais ça lui plaisait de dire que ce bar … c’était son bébé. Qu’elle l’avait façonné à sa façon et qu’aujourd’hui plus que jamais il tournait bien.
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Ven 2 Nov 2018 - 19:45 Citer EditerSupprimer
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tenue :: C'est vrai ce que les gens disaient : pour pouvoir avancer il fallait se détacher du passé. Se détacher c'était facile, mais avancer semblait être une toute autre paire de manches. Alors il se renfermait. il essayait de résister au changement. mais était-ce ne serait-ce que possible ? il n'y avait plus rien qu'il ne su reconnaître, ni les rues de la capitale, ni même ses parents, son frère, et encore moins lui-même. il éprouvait un mal fou à s'adapter à ses 1m86, à ce visage bien trop vieux à son goût et à ces regards qui l'abordaient non plus comme le jeune adolescent de seize ans qu'il pensait encore être mais bel et bien comme l'adulte de 25ans qu'il était. il s'était décoloré les cheveux en blond, refusant d'aborder une coiffure et un style vestimentaire qui ne collaient guère à son goût. et pourtant même ainsi, il restait inconnu à lui même. incapable de se reconnaître dans un miroir ni même dans les yeux que posaient autrui sur lui. " ça en est. l'art peut prendre diverses formes c'est juste dommage que certaines soient méconnus voir dénigrées. " durant toute son adolescent, saek avait passé plus de vingt heures par semaine à effectuer des graphitis sur les bâtiments délabrés de la capitale, des heures à graver son art sur la toile, bien plus qu'une passion, grapher, créer, explorer la toile c'est ça qui le faisait et l'avait toujours fait vibrer. " tout est subjectif mais de mon point de vue je suis doué. " il rit tout en glissant la paille entre ses lèvres, dégustant une gorgée du coca. si ses potes le voyaient s'exprimer de la sorte, ils se foutraient sans aucun doute de sa gueule. " disons qu'une fois commencé je baisse pas les bras, je suis un homme de parole. " et quand bien même cela sonnait relativement prétentieux de s'auto complimenter de la sorte, saek n'en pensait pas moins. il n'avait jamais baissé les bras, ni dans ses études, ni dans ses passions et il n'y avait clairement aucune raison qu'il ne baisse les bras dans son travail. lui qui n'avait cependant jamais travaillé. "ça semble plus logique, plus sur aussi. " soufflait-il tout en mordillant sa paille, son regard se posant sur la jeune femme. il avait beau n'avoir jamais fréquenté de bars de sa vie, il en avait, à l'époque, eu beaucoup d'échos. un lieu très divertissant qui ne faisait cependant aucun cadeau à la gente féminine.
baissant ses yeux sur le contenu de son verre, il en inspirait une longue gorgée, longue gorgée qui venait se coincer au travers de sa gorge lorsque son interlocutrice lui faisait comprendre que ce bar lui appartenait. son bar ? il avalait sa gorgée, manquant de s'étouffer alors qu'il grimaçait douloureusement et entreprenait de tousser, ses mains plaqués contre sa bouche alors qu'il s'éloignait du bar. ce serait mentir que de dire qu'il n'était pas surpris d'apprendre que cette femme était la patronne des lieux, non seulement parceque saek avait grandis avec un père relativement macho qui estimait que la place de la femme se situait à la maison mais aussi parcequ'il avait du mal à imaginer une femme aussi frêle à la tête d'un tel business. " désolé je- " je vous ai pris pour une simple serveuse ? pour une danseuse ? pour une employée s'occupant des vestiaires ? y avait-il réelement un excuse valable.? " c'est pas habituelle. " finissait-il par souffler d'une honnêteté non cachée, s'esuyant la bouche à l'aide d'une serviette alors qu'il l'observait en biais. " je suppose que ce début d'entretien est légérement foiré, right ? " quitte à dire de la merde autant le faire jusqu'au bout, ce ne serait après tout, pas le premier bar de la capitale à le refouler.
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tenue :: C'est vrai ce que les gens disaient : pour pouvoir avancer il fallait se détacher du passé. Se détacher c'était facile, mais avancer semblait être une toute autre paire de manches. Alors il se renfermait. il essayait de résister au changement. mais était-ce ne serait-ce que possible ? il n'y avait plus rien qu'il ne su reconnaître, ni les rues de la capitale, ni même ses parents, son frère, et encore moins lui-même. il éprouvait un mal fou à s'adapter à ses 1m86, à ce visage bien trop vieux à son goût et à ces regards qui l'abordaient non plus comme le jeune adolescent de seize ans qu'il pensait encore être mais bel et bien comme l'adulte de 25ans qu'il était. il s'était décoloré les cheveux en blond, refusant d'aborder une coiffure et un style vestimentaire qui ne collaient guère à son goût. et pourtant même ainsi, il restait inconnu à lui même. incapable de se reconnaître dans un miroir ni même dans les yeux que posaient autrui sur lui. " ça en est. l'art peut prendre diverses formes c'est juste dommage que certaines soient méconnus voir dénigrées. " durant toute son adolescent, saek avait passé plus de vingt heures par semaine à effectuer des graphitis sur les bâtiments délabrés de la capitale, des heures à graver son art sur la toile, bien plus qu'une passion, grapher, créer, explorer la toile c'est ça qui le faisait et l'avait toujours fait vibrer. " tout est subjectif mais de mon point de vue je suis doué. " il rit tout en glissant la paille entre ses lèvres, dégustant une gorgée du coca. si ses potes le voyaient s'exprimer de la sorte, ils se foutraient sans aucun doute de sa gueule. " disons qu'une fois commencé je baisse pas les bras, je suis un homme de parole. " et quand bien même cela sonnait relativement prétentieux de s'auto complimenter de la sorte, saek n'en pensait pas moins. il n'avait jamais baissé les bras, ni dans ses études, ni dans ses passions et il n'y avait clairement aucune raison qu'il ne baisse les bras dans son travail. lui qui n'avait cependant jamais travaillé. "ça semble plus logique, plus sur aussi. " soufflait-il tout en mordillant sa paille, son regard se posant sur la jeune femme. il avait beau n'avoir jamais fréquenté de bars de sa vie, il en avait, à l'époque, eu beaucoup d'échos. un lieu très divertissant qui ne faisait cependant aucun cadeau à la gente féminine.
baissant ses yeux sur le contenu de son verre, il en inspirait une longue gorgée, longue gorgée qui venait se coincer au travers de sa gorge lorsque son interlocutrice lui faisait comprendre que ce bar lui appartenait. son bar ? il avalait sa gorgée, manquant de s'étouffer alors qu'il grimaçait douloureusement et entreprenait de tousser, ses mains plaqués contre sa bouche alors qu'il s'éloignait du bar. ce serait mentir que de dire qu'il n'était pas surpris d'apprendre que cette femme était la patronne des lieux, non seulement parceque saek avait grandis avec un père relativement macho qui estimait que la place de la femme se situait à la maison mais aussi parcequ'il avait du mal à imaginer une femme aussi frêle à la tête d'un tel business. " désolé je- " je vous ai pris pour une simple serveuse ? pour une danseuse ? pour une employée s'occupant des vestiaires ? y avait-il réelement un excuse valable.? " c'est pas habituelle. " finissait-il par souffler d'une honnêteté non cachée, s'esuyant la bouche à l'aide d'une serviette alors qu'il l'observait en biais. " je suppose que ce début d'entretien est légérement foiré, right ? " quitte à dire de la merde autant le faire jusqu'au bout, ce ne serait après tout, pas le premier bar de la capitale à le refouler.
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Sam 3 Nov 2018 - 14:23 Citer EditerSupprimer
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tenue X tenue :: L’attitude du garçon l’intriguait, il dégageait quelque chose qu’elle était bien incapable de comprendre et de deviner. Elle supposait qu’il sortait de prison et qu’il avait du mal à trouver du travail mais elle ne voulait pas amener le sujet elle-même, respectant ainsi sa vie privée. Elle savait que ce genre de sujet sensible pouvait facilement faire fuir les concernés et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Baignant dans son aura douce et bienveillante Bo Bae était souvent prise pour faible. Une femme qui gérait un bar, une femme seule, une femme sans famille, avec très peu d’amis – pourtant fidèles – elle donnait l’impression d’être l’agneau perdu loin de sa bergerie. Mais Bo Bae avait décidé depuis qu’elle avait réussi à se remettre sur pied de ne plus jamais laisser quelqu’un se méprendre sur elle. Sa douceur n’avait d’égale que sa force de caractère. Elle esquisse un sourire aux remarques du garçon, elle était d’accord avec lui, d’accord avec l’art, avec les gens qui avaient une vision du monde étriqué dans une société qui prônait la liberté d’expression mais qui n’en laissait aucune à personne … elle glisse entre ses lèvres un nouveau bonbon, le sucre et elle était constamment en guerre. Elle avait du mal à ne pas avoir sa dose au quotidien, mais tout le monde avait bien son petit pêché mignon. « C’est une bonne chose d’être persévérant même si parfois il est bon de savoir quand s’arrêter. » sourit-elle, qu’il ne fasse pas la même erreur à trop vouloir bien faire elle en a oublié sa propre santé. A vouloir tant masquer son mal-être et travailler pour oublier, elle avait perdu l’essentiel. Elle. Elle sonde le garçon, comme seule elle savait faire, et penche la tête sur le côté avec un petit sourire en le voyant presque dépité.
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tenue X tenue :: L’attitude du garçon l’intriguait, il dégageait quelque chose qu’elle était bien incapable de comprendre et de deviner. Elle supposait qu’il sortait de prison et qu’il avait du mal à trouver du travail mais elle ne voulait pas amener le sujet elle-même, respectant ainsi sa vie privée. Elle savait que ce genre de sujet sensible pouvait facilement faire fuir les concernés et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Baignant dans son aura douce et bienveillante Bo Bae était souvent prise pour faible. Une femme qui gérait un bar, une femme seule, une femme sans famille, avec très peu d’amis – pourtant fidèles – elle donnait l’impression d’être l’agneau perdu loin de sa bergerie. Mais Bo Bae avait décidé depuis qu’elle avait réussi à se remettre sur pied de ne plus jamais laisser quelqu’un se méprendre sur elle. Sa douceur n’avait d’égale que sa force de caractère. Elle esquisse un sourire aux remarques du garçon, elle était d’accord avec lui, d’accord avec l’art, avec les gens qui avaient une vision du monde étriqué dans une société qui prônait la liberté d’expression mais qui n’en laissait aucune à personne … elle glisse entre ses lèvres un nouveau bonbon, le sucre et elle était constamment en guerre. Elle avait du mal à ne pas avoir sa dose au quotidien, mais tout le monde avait bien son petit pêché mignon. « C’est une bonne chose d’être persévérant même si parfois il est bon de savoir quand s’arrêter. » sourit-elle, qu’il ne fasse pas la même erreur à trop vouloir bien faire elle en a oublié sa propre santé. A vouloir tant masquer son mal-être et travailler pour oublier, elle avait perdu l’essentiel. Elle. Elle sonde le garçon, comme seule elle savait faire, et penche la tête sur le côté avec un petit sourire en le voyant presque dépité.
Combien de refus avait-il essuyé aujourd’hui pour en arriver là ? Bo Bae sentait en lui une sincérité malgré sa motivation qu’elle voyait s’étioler. Il semblait désabusé, frustré, perdant foi en un avenir qu’il se cherchait. Elle venait de prendre sa décision mais préférait se garder une marge de manœuvre. Elle croise les jambes et lance à sa dernière remarque « Moi je trouve au contraire qu’il se passe très bien. » et son sourire est doux, sincère, bienveillant. Remplie d’une empathie naturelle qui attirait autant qu’elle pouvait agacer certaines personnes. Elle le fixe de son regard intense qui semblait vous regarder l’âme et souffle « Tu es motivé ? T’as réellement envie de bosser ? Tu penses pouvoir venir à l’heure tous les jours ? Faire face aux clients, même ceux bourrés, parce que ce n’est pas toujours une partie de plaisir. » Elle marque une pause et souffle « Je veux bien te donner ta chance, à savoir que ton salaire de base sera de 2,100,000 won. C’est une base. Les mois où le chiffre d’affaire est bon je vous donne une prime en fonction de votre présence et de votre investissement. T’as le droit de dormir à l’étage si t’es en galère de lit. » elle marque une pause observant sa réaction à ses paroles avant de reprendre dans la foulée. « Je suis ouverte d’esprit Saek et je serais la première à te guider et t’aider si tu as besoin, mais à la moindre embrouille ou vole dans la caisse c’est la rue que tu retrouves. » elle ne disait pas ça méchamment mais le ton était donné. Bae était gentille pas conne. Elle voulait l’aider, lui offrir une chance de se faire une place dans ce monde. Et quand bien même ça ne durerait que peu de temps au moins elle aurait été la première à lui tendre la main. La galère, quel que soit pour lui, Bae la connaissait. « T’es dispo quand pour une petite formation ? » sourit-elle amusée.
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Re: Cause I got a chance ft BAEEK | Sam 3 Nov 2018 - 18:33 Citer EditerSupprimer
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tenue :: L'odieux de la médisance porte plus à la dissimuler qu'à s'en abstenir, le jeune homme avait passé sa journée à observer ces regards calomnieux aux accusations silencieuses, à entendre ces tonalités qui témoignaient d'un jugement critique difficile à dissimuler. les heures s'étaient envolées sur des questions accusatrices, des suggestions déplacés et des rejets justifiés par un manque d'expérience que son séjour à l'hôpital ne semblait guère pouvoir justifier. il ne fallait pas méprendre le jeune asiatique, il était le premier qui aurait aimé ne pas avoir à chercher un boulot, vivre sous les ailes de ses parents et se contenter de passer son bac afin de pouvoir étudier au sein de l'université de son choix.à aucun moment n'avait-il ressentis l'envie de se lancer dans la vie active, saek était jeune, bien trop jeune pour de telles responsabilités et quand bien même son apparence ne le laissait guère paraître, tout son être, lui, semblait respirer les seize ans. reprenant son calme après avoir réussis à apaiser sa toux, il observait la jeune femme quelque peu décontenancé. il avait encore du mal à cerner ses propos ni même comment elle pouvait désirer laisser une chance à un inconnu qui avait clairement mis les pieds dans le plat.
il l'écoutait cependant attentivement, se contrôlant pour ne pas lui couper la conversation alors qu'il s'essuyait la bouche d'un revers de sa manche, s'emparant à nouveau de son verre, la paille glissant entre ses lèvres. il boit une gorgée, cligne des yeux, et manque une seconde fois de s'étouffer. " 2,100,000 wons ? " saek n'avait jamais rien gagné de lui-même, son argent c'était celui que lui donnait autrefois son père. il aurait donc été mentir que de dire qu'il possédait à l'époque, une notion de l'argent. néanmoins les choses avaient évolués différemment et son statut de noble s'était vu rétrograder au statut de paysan. des parents à présent divorcé, un mère absente, un père que le boulot d'assistant occupait bien plus l'esprit que le réveil de son fils après 9 ans de coma. il n'y avait plus un endroit où il se sentait chez lui, ni cette maison, ni cette chambre, ni l'hôpital. ses amis semblaient avoir quittés la coréen pour faire leur vie et le voici qui se retrouvait seul à la recherche d'un moyen de devenir l'homme de 25 ans qu'il était supposé paraître être aux yeux de tous. " je ne fais jamais les choses à moitié. " saek n'avait certes aucune expérience professionnel, cela n'en faisait pas pour autant un adolescent irresponsable. " je veux bosser, et je serais à l'heure! pour ce qui est des clients alcoolisés je tâcherai de me montrer raisonnable." saek avait toujours eu un léger problème avec son impulsivité qui lui valait fréquemment de se montrer violent et vulgaire, une chose qui, quand bien même le jeune homme était honnête, ne serait guère dévoiler à la jeune patronne. " je suis libre maintenant, ce soir, demain. à ta convenance." il n'avait aucunement l'intention de se tourner les pouces; il avait passé neuf ans, neuf ans de sa vie dans un coma, la vie s'arrêtant pour lui alors qu'elle n'avait eu de cesse d'avancer pour eux, les autres. saek voulait fuir cette famille qu'il ne se reconnaissait guère, fuir ses paysages qui lui semblaient si étranger. " montres moi vos boissons les plus populaires. " il ne faisait preuve d'aucune marque de politesse tutoyant son aînée plutôt que de la vouvoyer. saek n'avait jamais été fan de ses preuves de politesse surfaite qui ne témoignait que d'une hypocrisie flagrante. " combien de serveurs possèdes-tu ? " le jeune homme se devait aussi de poser certaines questions à la jeune patronne, non pas pour tester le fonctionnement de ce bar mais bel et bien pour anticiper la dose de travail. saek était prétentieux mais pas stupide, il savait d'hors et déjà qu'il serait incapable de gérer seul.
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tenue :: L'odieux de la médisance porte plus à la dissimuler qu'à s'en abstenir, le jeune homme avait passé sa journée à observer ces regards calomnieux aux accusations silencieuses, à entendre ces tonalités qui témoignaient d'un jugement critique difficile à dissimuler. les heures s'étaient envolées sur des questions accusatrices, des suggestions déplacés et des rejets justifiés par un manque d'expérience que son séjour à l'hôpital ne semblait guère pouvoir justifier. il ne fallait pas méprendre le jeune asiatique, il était le premier qui aurait aimé ne pas avoir à chercher un boulot, vivre sous les ailes de ses parents et se contenter de passer son bac afin de pouvoir étudier au sein de l'université de son choix.à aucun moment n'avait-il ressentis l'envie de se lancer dans la vie active, saek était jeune, bien trop jeune pour de telles responsabilités et quand bien même son apparence ne le laissait guère paraître, tout son être, lui, semblait respirer les seize ans. reprenant son calme après avoir réussis à apaiser sa toux, il observait la jeune femme quelque peu décontenancé. il avait encore du mal à cerner ses propos ni même comment elle pouvait désirer laisser une chance à un inconnu qui avait clairement mis les pieds dans le plat.
il l'écoutait cependant attentivement, se contrôlant pour ne pas lui couper la conversation alors qu'il s'essuyait la bouche d'un revers de sa manche, s'emparant à nouveau de son verre, la paille glissant entre ses lèvres. il boit une gorgée, cligne des yeux, et manque une seconde fois de s'étouffer. " 2,100,000 wons ? " saek n'avait jamais rien gagné de lui-même, son argent c'était celui que lui donnait autrefois son père. il aurait donc été mentir que de dire qu'il possédait à l'époque, une notion de l'argent. néanmoins les choses avaient évolués différemment et son statut de noble s'était vu rétrograder au statut de paysan. des parents à présent divorcé, un mère absente, un père que le boulot d'assistant occupait bien plus l'esprit que le réveil de son fils après 9 ans de coma. il n'y avait plus un endroit où il se sentait chez lui, ni cette maison, ni cette chambre, ni l'hôpital. ses amis semblaient avoir quittés la coréen pour faire leur vie et le voici qui se retrouvait seul à la recherche d'un moyen de devenir l'homme de 25 ans qu'il était supposé paraître être aux yeux de tous. " je ne fais jamais les choses à moitié. " saek n'avait certes aucune expérience professionnel, cela n'en faisait pas pour autant un adolescent irresponsable. " je veux bosser, et je serais à l'heure! pour ce qui est des clients alcoolisés je tâcherai de me montrer raisonnable." saek avait toujours eu un léger problème avec son impulsivité qui lui valait fréquemment de se montrer violent et vulgaire, une chose qui, quand bien même le jeune homme était honnête, ne serait guère dévoiler à la jeune patronne. " je suis libre maintenant, ce soir, demain. à ta convenance." il n'avait aucunement l'intention de se tourner les pouces; il avait passé neuf ans, neuf ans de sa vie dans un coma, la vie s'arrêtant pour lui alors qu'elle n'avait eu de cesse d'avancer pour eux, les autres. saek voulait fuir cette famille qu'il ne se reconnaissait guère, fuir ses paysages qui lui semblaient si étranger. " montres moi vos boissons les plus populaires. " il ne faisait preuve d'aucune marque de politesse tutoyant son aînée plutôt que de la vouvoyer. saek n'avait jamais été fan de ses preuves de politesse surfaite qui ne témoignait que d'une hypocrisie flagrante. " combien de serveurs possèdes-tu ? " le jeune homme se devait aussi de poser certaines questions à la jeune patronne, non pas pour tester le fonctionnement de ce bar mais bel et bien pour anticiper la dose de travail. saek était prétentieux mais pas stupide, il savait d'hors et déjà qu'il serait incapable de gérer seul.
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