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Ils étaient également dénudés de la moindre innocence, guettant à chaque fois le charnel en premier, sans soucier de sentiments. L’amour semblable à un poids lourd qu’il faudra trainer derrière soi, et il ne saurait dire à quel moment l’envie de se découvrir au-delà des draps blancs s’est manifestée entre eux. Presque en même temps. A se demander s’il y’avait plus que l’alchimie de deux corps qui se connaissent par cœur. Nao remarque qu’il apprécie la présence du grand brun, leurs simples rires et les taquineries qui s’en suivent, chaque regard ponctué d’un battement de cœur égaré. C’est simple et agréable, presque enfantin. C’est si loin de ce qu’ils sont habituellement. Il n’y a que leurs doigts qui se retrouvent comme deux adolescents en premiers rendez-vous, encore incertain de jusqu’à où ils pourraient aller. Il réprime chaque envie d’embrasser Junji, et même de glisser ses lèvres plus bas en profitant de la pénombre. Ce sera pour une prochaine fois, promesse pour lui-même. Ils trouvent rapidement un restaurant, coin mignon et jolie vue la grande rue. « Oui, le burger aux champignons et toi ? » Ils passent leur commande et doucement, son genou fléchit vient frôler celui de Junji. « Hm, désolé. » Il rit, capture son regard avec ce qui s’apparenterait à de la tendresse. On finit par poser les plats sur table. « Souris, je vais prendre une photo de toi. » chantonne-t-il en attrapant son téléphone.

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Ils sont comme les autres couples. Ils s'offrent les mêmes regards, ont probablement les mêmes pensées. Rendez-vous qui se perpétue, tout continue après le film. Junji sourit, heureux d'être là. Nao et lui sont attablés l'un en face de l'autre, les yeux rivés sur les menus. Ambiance apaisée, différente de ce dont ils ont l'habitude. La tendresse a éclipsé la chaleur. Junji n'est pas certain d'avoir été comme ça avec quelqu'un d'autre auparavant. Ses parents avaient toujours souhaité qu'il sorte, qu'il se fiance et cela pour le bien de la famille. Il y avait toujours eu d'autres considérations dans ses rendez-vous. Sauf qu'aujourd'hui, c'était sincère. Il n'y avait qu'eux, que Nao et lui. Rien d'arrangé, rien de faussé. Seulement des sentiments réels, authentiques. Il sourit, hésite quelques instants. « Celui au bacon. » Leurs goûts diffèrent mais ils se sont toujours accordés. Ils sont comme aimantés; Nao est tout ce dont Junji aurait pu rêver. A peine a t-il fini de parler qu'il sent le genou du garçon contre le sien. « Attends au moins qu'on soit au dessert. » Ils ne s'excusent jamais d'habitude, passent directement au charnel sans se préoccuper du sentimental. Mais ce soir, ils tiennent bon. Junji apprécie que ce soit différent. Il rit en même temps que Nao, mélodie selon lui. Et il ne s'attendait pas à sa demande. « Tu trouves pas ça trop cliché ? » Il prend tout de même la pose, s'exécute sous les ordres du garçon. Une fois que Nao a ce qu'il veut, Junji sort son propre téléphone et le lui tend. « J'en veux une aussi. Une de toi, une de nous. » Il insiste sur le nous. Ils n'avaient jamais réellement pris de photos ensemble. Ils le pouvaient aujourd'hui. Peut-être que celle-ci serait la première d'une longue série.

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C’est la première fois qu’il a un rendez-vous pareil, un où il veut simplement profiter de la présence de l’autre, sans arrière-pensée. Il est lui-même, naturel. Pas besoin de porter un masque pour plaire à l’autre et l’attirer dans ses draps le soir pour assouvir un quelconque besoin. Ils connaissent déjà tout du charnel entre eux, chacun n’a besoin que d’un murmure pour que l’autre accoure entre ses bras. Noa appréciait ce moment et se projetait aisément dans d’autres rendez-vous du genre, des moments tendres et simples. Du cinéma au restaurant, cheminement naturel, eux deux face à face autour d’une table. « C’est toi le dessert ? » demande-t-il en riant, sa lèvres inférieure prisonnière de ses canines. « Cliché ? Il sourit doucement. On a baisé à la minute même où on a eu la confirmation de ne pas être frères, j’pense qu’on peut se permettre quelque chose de cliché. » Il prend finalement la photo, s’extasie silencieusement de la beauté de son modèle. « Photogénique en plus, les filles doivent te courir après. » Toujours une taquinerie avant qu’il n’attrape le téléphone de Junji. Il finit par lever l’appareil, accordant l’angle pour qu’il soit tous deux dans le cadre ainsi que le dîner. « Parfait ! » murmure-t-il en vérifiant la photo, c’est surement leur première ensemble, sans compter de rares clichées qu’ils ont ensemble de quand ils étaient enfants. Il prend une longue gorgée de son soda. « Tu passes une bonne soirée ? C’est différent de ce qu’on fait généralement. » La question se veut innocente, il tente de ne pas penser à son cœur qui se soulève, nervosité face à la réponse de l’autre.

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Romance qui éclot alors que les fleurs se fanent à cause du temps. Nao et Junji, ils vont contre courant. Ils font leur propre rythme de croisière, ils avancent comme ils le sentent. Grand pas dans cette relation ou bien un début. Junji ne sait pas, plus non plus. Ils revenaient d'une séance de cinéma, s'étaient assis sagement au restaurant. Ils jouent toujours mais le jeu est différent. Ils font des sous-entendus plus ou moins niais. Junji est surpris de leur chasteté impressionnante. C'est comme s'ils avaient changé, lui autant que Nao. « Si t'es sage, peut-être. » Il rentre dans son jeu, ses orbes noires plongent dans les siennes. Il aime son rire qui résonne. Junji écoute ses mots, le son de sa voix interrogatrice et puis affirmative. Il ne peut s'empêcher de rire à ses propos; leur histoire et son élégance innée qu'il ramène sur la table. « T'as peut-être pas tort mais je ne regrette rien. » C'est lui qui avait tout initié, son front contre celui de Nao. Sa confession et puis tout s'était enchaîné. Comme une évidence après toute cette attente et la confirmation qu'ils n'avaient aucun lien de sang. Junji pose silencieusement, élève appliqué ou presque. « Elles le font mais je leur dis que j'ai déjà quelqu'un. » Il sourit encore, attend que Nao prenne leur photo. Junji n'est pas si sentimental mais il se sent étrangement satisfait. « Evidemment, tu es dessus. » Il rit de cette niaiserie qui s'est échappée. Boissons arrivées, ses lèvres trempent dans son verre. Ses doigts viennent frôler ceux de Nao intentionnellement quand il pose sa question. « Oui et toi ? C'est vrai que c'est pas ce qu'on fait d'habitude mais ce n'est pas déplaisant. » Parce que c'est avec Nao et pas quelqu'un d'autre. Parce qu'avec lui, il serait prêt à essayer des choses loin du charnel.

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Ca n’avait rien de désagréable, de contempler le visage de Junji sous les lumières pour une fois, à son rythme sans que le désir ne vienne tout détruire. Parce qu’il est beau, Junji, une toile vivante qui mériterait qu’il pose plus longtemps les yeux sur elle. Nao s’y consacre tendrement, ses yeux ne lassent pas de ce qu’ils contemplent, ni même ses lèvres qui se meuvent en niaiseries et taquineries. Il se sent comme un adolescent en découverte d’amour, c’est surement le cas, il n’a jamais fait ça avant. Junji et lui n’ont pas fait les choses dans l’ordre non plus, mais ils se rachètent. Alors Nao accueille légèrement les battements précipités de son organe, parce qu’il les sait réciproques sans avoir besoin que l’autre les lui répète, parce que tous ces efforts n’auraient pas été fait s’il n’y avait pas un peu d’affection entre eux, un peu d’amour. Il a le rire facile, encore plus en compagnie de Junji. « Je regrette rien non plus. » Il se sent obligé de le répéter à son tour, même si c’est une évidence. Ils ont désiré chaque baiser et étreinte, tout comme ils ont désiré ce moment presque romantique qu’ils découvrent. Les photos se suivent, les compliments aussi. « Et c’est moi…ce quelqu’un ? » Le ton qui se veut négligé, mais au fond, il y’a l’attente nerveuse d’une réponse, comme si ça suffirait à poser de réels mots sur ce qu’ils sont. Il sourit avant de reposer l’appareil et se concentrer sur leur commande qui arrive. « J’aime bien aussi, ça me permet de te connaitre autrement. » Il appuie sur le dernier mot dans un rire, l’âme à nue, pas seulement le corps. « On devrait faire ça plus souvent, oui. » Une confirmation, presque pour lui-même alors qu’il hoche délicatement de la tête avant de prendre une bouchée de son burger. « Tu me fais goûter ? » demande-t-il en montrant du bout du menton le burger du plus vieux.

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Rendez-vous comme ils auraient dû en avoir des milliers. Junji aime contempler Nao, il aime les couleurs de ses yeux - ses lippes qu'il voudrait avoir au plus près de lui. Il y a aussi sa voix, son rire. La façon dont ses lèvres bougent lorsque Nao parle et lorsqu'ils conversent à deux. Il aime le voir heureux, du moins pris dans ce qui ressemble être du bonheur. Il aimerait en être l'unique cause, rendre ses jours plus agréables. Nao, il rendait les siens comme ça. Les réveils n'étaient plus solitaires, les couchers non plus. Il aimait se réveiller à ses côtés, s'endormir en sentant son souffle contre le sien. Aucun regret lui non plus, surtout en repensant à cette fois-ci. Junji sourit à sa question qui semble si détachée mais ne doit pas l'être. « Est-ce que tu voudrais que ce soit quelqu'un d'autre ? » Il boit une gorgée de son verre, laisse les plats venir à eux. La remarque de Nao lui fait plaisir. Autrement, ils en avaient besoin s'ils voulaient avancer. Ils ne pouvaient pas bâtir leur relation sur le simple plaisir charnel, pas maintenant alors que les sentiments s'étaient incrustés dans la partie. « Qu'est-ce que tu veux savoir sur moi ? » Pour qu'ils persistent, continuent à se découvrir malgré le temps passé ensemble. Nao est d'accord avec lui; Junji ne peut que sourire de plus belle. Bouche qui goûte sa commande, Nao qui se fait curieux. Junji lui tend l'assiette. « Et toi ? » Sa tête penche instinctivement sur le côté, ses yeux dévorent le cadet. Son pouce vient essuyer une erreur de parcours, sauce qui entache la beauté de Nao - nuit à la toile parfaite. « Désolé, t'avais quelque chose. » Il rit stupidement. Il se fiche des regards, des questions - il n'y a qu'eux.

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Rien n’est fait dans l’ordre entre eux, mais ça lui convient. C’’est bien plus fidèle à ce qu’ils sont, à leur fougue et leur jeunesse, l’esprit détaché de la moindre pensée d’avenir. C’était avant. A présent, Nao se plait à contempler un lendemain en compagnie de Junji, il aime tout de lui. L’attirance a dépassé le simple stade physique depuis bien longtemps même si ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils se l’avouent réellement avec ce date, comme si cela soufflait quelque chose de plus réel entre eux ; l’envie d’avancer à deux, Nao la ressent au plus profond de lui et il se doute que l’ainé partage ce sentiment, ils ne seraient pas ensemble ce soir sinon. Est-ce qu’il voudrait que ce soit quelqu’un d’autre à sa place ? Non, bien sûr que non, mais ça n’empêche pas un sourire de venir ravir ses lèvres ni ses yeux de s’ancrer dans ceux du plus grand. « Tu connais déjà la réponse. » Le ton joueur, il ne rompt le contact visuel que pour poser son attention sur son verre. « Ce serait bien trop vague si je disais que je veux tout savoir sur toi, mais c’est la vérité. » Il ne se lassera pas de sa voix qui lui souffle les moindres détails de sa vie, chaque anecdote compte. Il prend une bouchée du burger de Junji, laisse filtrer un son d’appréciation pour le plat qui était tout aussi bon que le sien. Il n’a pas le temps de parler qu’il sent le pouce du garçon sur la commissure de ses lèvres. Il rit, incapable de dissimuler ses joues qui prennent quelques couleurs face à ce simple geste, c’est idiot, surtout après toutes les choses qu’ils ont déjà faites. « Tu cherchais un prétexte pour me toucher, avoue-le. » Il n’arrive pas à contenir son sourire, qu’importe à quel point il essaye. « Je te crois. » Il glisse sa main jusqu’à celle de Junji, l’attrape pour déposer un baiser au creux de sa paume. « Tu veux qu’on aille marche près de la rivière après ? J’ai pas encore envie de rentrer…et je crois qu’il y’a des feux d’artifices. »

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Ils ne respectent pas les règles. Ils ne l'ont jamais fait mais peut-être qu'avec aujourd'hui, ça changerait. Junji écoute, sourit à la question de Nao. Envie de jouer, il choisit de lui en poser une à son tour. Tu connais déjà la réponse. Ses yeux croisent les siens mais Nao finit par fuir son regard. « Tu n'as pas répondu. » réplique t-il. Il a envie de l'entendre même s'il le sait pertinemment; Nao n'a pas tort. Il regarde le verre de Nao, copie son intérêt pour celui-ci. Et il rit à sa réponse, doucement - peut-être parce que c'est la première fois qu'on semble autant s'intéresser à qui il est. « Ma couleur préférée est le rouge, j'aime les chiens et les chats. Je préfère sortir le soir que la journée. J'aime les jolies choses, m'amuser et l'adrénaline. » Monologue stupide mais il ne peut que se réjouir de la curiosité de Nao. « Tu sais tout maintenant. » Nouvelle gorgée; Junji poursuit. « Moi aussi je veux tout savoir, surtout ce que tu as pensé de moi la première fois que tu m'as vu. » Il sourit sans pouvoir s'arrêter, esquisse niaise mais lui aussi veut connaître chaque détail de la vie de Nao. Sonder son âme, une envie plus que folle. Les joues colorées de Nao lui plaisent. « Peut-être bien. » concède t-il. Il est heureux de la confiance qu'on lui offre, malgré le peu d'importance de ce geste. Junji sent Nao déposer un baiser au creux de sa paume et il n'oppose aucune résistance. Il aurait préféré capter ses lèvres avec les siennes mais il s'en contentera. « ça me paraît être une bonne idée. »Junji se penche afin de murmurer à l'oreille de Nao. « Je t'embrasserai sous les feux alors. » Il se recule afin de mieux observer la réaction de Nao. Il ne se savait pas si niais, ni même fait pour ce genre de rendez-vous mais il y prend goût.

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Terrain nouveau sur lequel Nao ne se pensait pas apprécier tant de cheminer avant, encore moins avec Junji, d’entre tous. Il n’avait jamais effleuré l’eventualité que leur relation soit plus ce qu’elle n’était ; des rencontres endiablées et des mains empressées. Leur quotidien a été teinté de cette façon depuis bien trop longs, pourtant il s’y plait beaucoup, dans ce chaste rendez-vous. Il s’adonne à des activités qu’il n’avait plus fait sans d’arrières pensées depuis des années déjà. Ils se charment mais autrement. Leurs corps sont des livres ouverts pour l’un comme pour l’autre, alors le but n’est pas d’attirer l’autre dans son lit, loin de là, l’étape est bien trop simple. Ils tentent de passer à un niveau supérieur dont le plus jeune ne se doutait pas de l’existence. « Je ne veux pas, que ce soit quelqu’un d’autre. » finit-il par avouer, les lèvres pincées, il n’a pas honte, pas vraiment. Mais c’est inhabituel. Il laisse transparaître certaines faiblesses. Il a confiance en Junji, mais pas en lui-même. Ses lèvres esquissent à sourire en entendant l’autre réciter tous ce qu’il aime. C’est tellement enfantin, presque un jeu et ça finit par lui décrocher un léger rire. « You’re dumb. » commente-t-il simplement après avoir remonté son coude contre le table et posé sa joue contre sa paume. De cette façon, il peut contempler Junji dans toute sa splendeur. « Hm…la première fois ? Je ne me souviens pas vraiment. Je pense pas que j’étais capable encore d’avoir une opinion. » répond-t-il sous le ton de la taquinerie. Aucun mensonge dans ses mots, après tout, leur première rencontre date de leur tendre enfance. « Ce n’est pas pour t’objectiver, mais j’ai pensé que tu étais beau. » Il décide de répondre plus sérieusement. A leur retrouvaille, plus qu’à n’importe quel moment, Noa a craint la pensée qu’un lien de sang les unisse. « J’ai aimé ta voix, aussi. » Il abandonne un baiser contre la paume de Junji et finit de siroter son soda. La promesse de voir les feux d’artifices plus tard lui est rapidement accordée, et, avec elle, celle d’un baiser. Son sourire ne le quitte plus. « Tu serais incapable de t’en empêcher de toute façon. »

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Conversation qui s'enchaîne. Les questions et leurs réponses. Confessions multiples, les sourires qui naissent pour ne plus s'effacer. Ils ont effacé le malentendu principal, l'ont fait disparaître à jamais. Les mots de Nao le touchent. Pas quelqu'un d'autre, juste lui. Exclusivité du corps et du cœur. Quelque chose que Junji n'aurait jamais pensé pouvoir donner. Nao doit être son exception qui confirme la règle. Et l'énumération se fait d'elle-même. Il aurait presque eu envie de rajouter son prénom à la liste mais il n'est pas certain que ce soit le bon moment. « But you like it, right ? » Relation si simple mais complexe à sa manière. Il a sa joue au creux de la main de l'ordre, Nao ne le lâche pas des yeux. Sa main est chaude, le contact avec le garçon agréable. Junji rit à sa réponse. « Tu devais être concentré sur autre chose. » laisse t-il échapper, ses doigts venant se poser sur la main de Nao. Et il y a de nouvelles paroles qui viennent frôler ses oreilles. Compliment déguisé ou ce qui y ressemble. « Content de le savoir. » dit-il, ses yeux cherchant les siens. Lueur tendre dans ses orbes, Junji qui sourit encore. « Mes souvenirs de toi sont vagues mais je pense pareil. » Ses doigts caressent légèrement ceux de Nao. Il ne voit que lui, ne respire que dans leur échange. « Que t'es magnifique. » vient-il préciser après quelques secondes d'un long silence. Appréciation directe, Junji qui ne tourne pas autour de ses envies. Nao qui doit bien savoir à quel point il le trouve beau, à quel point cette attirance de l'esprit et du corps le ronge. J'ai aimé ta voix, aussi. « On avait pas de longues conversations à l'époque, pourtant. » ajoute t-il en riant. Et sa promesse se fait d'elle-même, mots qui s'écoulent et le trahissent. « ça se voit tant que ça que je suis accro à toi ? » souffle t-il pour Nao, seul. Le jeu qui reprend lorsqu'il met un peu de distance entre eux. Aux yeux des autres, ils sont légèrement éloignés mais ils sont plus proches que jamais. Junji qui se d"couvre avec lui. Hésitations pour le dessert qui lui viennent en tête mais il attend l'avis de Nao. Date classique dans son originalité.

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