[EVENT] what are you taking ? (kwansun)
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[EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Ven 14 Sep - 12:41 Citer EditerSupprimer
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
tu contemples les pilules qui se trouvent sur ton bureau. il t’en reste une petite dizaine et ça te fera jusqu’à la fin de la semaine normalement. on est vendredi et en moyenne tu en prends deux à trois par jour. enfin, tu comptes pas réellement. tu fais juste quand tu en as envie et besoin, mais c’est ce qui ressort à chaque fois que tu comptes pour savoir quand en racheter. tu sais au fond de toi que c’est de la merde, que tu pourrais encore une fois faire une overdose à cause des merdes que tu prends, mais t’en as besoin, autant que tu as besoin de ce joint pour passer la journée. t’es pas aussi fort mentalement que tout le monde le croit. t’es encore un gamin brisé à l’intérieur à cause de tout ce qui s’est passé dans ta famille, et t’as besoin de ça pour tenir. surtout que maintenant, sana est au courant pour ton overdose médicamenteuse. t’aurais voulu le garder pour toi, surtout par rapport à elle. mais elle l’avait découvert. t’avais supplié pour que ça reste un secret. tu ne voulais que personne de ta fratrie ne soit au courant. tu n’avais pas besoin qu’on te materne et encore moins qu’on te surveille. tu n’avais besoin de la pitié de personne. t’avais aussi promis de ne pas recommencer, mais tu avais menti. encore une fois. qu’est-ce qu’elle dirait sana si elle le découvrait ? est-ce qu’elle t’en voudrait ? est-ce qu’elle perdrait sa confiance en toi ? est-ce qu’elle te laisserait tout seul comme elle l’avait déjà fait ? tant de questions auxquelles tu n’était pas prêt à recevoir de réponses. pourtant, tu continuais tes conneries sans rien dire parce que tu avais l’impression, peut-être fausse, que ça te faisait du bien tout ça. encore plus depuis que tu avais commencé le crimson. tu souris légèrement avant d’engloutir une des pilules avec de l’eau. ça te permettait d’être plus performant et tu dormais beaucoup moins. tu réussissais donc à coder plus vite et finir tes devoirs plus vite aussi. tu ranges le crimson dans tes affaires, caché de sorte à ce qu’on le trouve pas, et tu sors prendre un peu l’air dans le quartier. tu passes même dans une épicerie pour acheter un petit snack. t’as un peu faim et tu manges le tout assez rapidement. tu flânes quelques minutes dehors sans but avant de rentrer. y aura peut-être quelqu’un pour faire une partie de jeux vidéo avec toi. quand tu rentres chez toi, tu remarques les chaussures de kwansun. okay, tu vas aller lui proposer une petite partie. ça fait longtemps que vous n’avez pas joué ensemble. tu te diriges vers sa chambre et la porte est entrouverte. tu l’ouvres alors en grand et le plus vieux se retourne. dans sa main se trouve du crimson… tu ouvres la bouche sous la surprise avant de froncer les sourcils. « c’est quoi ? » tu joues à l’innocent comme ça, ça te permet de cacher le fait que tu connais ce que c’est et que tu en consommes aussi.
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
tu contemples les pilules qui se trouvent sur ton bureau. il t’en reste une petite dizaine et ça te fera jusqu’à la fin de la semaine normalement. on est vendredi et en moyenne tu en prends deux à trois par jour. enfin, tu comptes pas réellement. tu fais juste quand tu en as envie et besoin, mais c’est ce qui ressort à chaque fois que tu comptes pour savoir quand en racheter. tu sais au fond de toi que c’est de la merde, que tu pourrais encore une fois faire une overdose à cause des merdes que tu prends, mais t’en as besoin, autant que tu as besoin de ce joint pour passer la journée. t’es pas aussi fort mentalement que tout le monde le croit. t’es encore un gamin brisé à l’intérieur à cause de tout ce qui s’est passé dans ta famille, et t’as besoin de ça pour tenir. surtout que maintenant, sana est au courant pour ton overdose médicamenteuse. t’aurais voulu le garder pour toi, surtout par rapport à elle. mais elle l’avait découvert. t’avais supplié pour que ça reste un secret. tu ne voulais que personne de ta fratrie ne soit au courant. tu n’avais pas besoin qu’on te materne et encore moins qu’on te surveille. tu n’avais besoin de la pitié de personne. t’avais aussi promis de ne pas recommencer, mais tu avais menti. encore une fois. qu’est-ce qu’elle dirait sana si elle le découvrait ? est-ce qu’elle t’en voudrait ? est-ce qu’elle perdrait sa confiance en toi ? est-ce qu’elle te laisserait tout seul comme elle l’avait déjà fait ? tant de questions auxquelles tu n’était pas prêt à recevoir de réponses. pourtant, tu continuais tes conneries sans rien dire parce que tu avais l’impression, peut-être fausse, que ça te faisait du bien tout ça. encore plus depuis que tu avais commencé le crimson. tu souris légèrement avant d’engloutir une des pilules avec de l’eau. ça te permettait d’être plus performant et tu dormais beaucoup moins. tu réussissais donc à coder plus vite et finir tes devoirs plus vite aussi. tu ranges le crimson dans tes affaires, caché de sorte à ce qu’on le trouve pas, et tu sors prendre un peu l’air dans le quartier. tu passes même dans une épicerie pour acheter un petit snack. t’as un peu faim et tu manges le tout assez rapidement. tu flânes quelques minutes dehors sans but avant de rentrer. y aura peut-être quelqu’un pour faire une partie de jeux vidéo avec toi. quand tu rentres chez toi, tu remarques les chaussures de kwansun. okay, tu vas aller lui proposer une petite partie. ça fait longtemps que vous n’avez pas joué ensemble. tu te diriges vers sa chambre et la porte est entrouverte. tu l’ouvres alors en grand et le plus vieux se retourne. dans sa main se trouve du crimson… tu ouvres la bouche sous la surprise avant de froncer les sourcils. « c’est quoi ? » tu joues à l’innocent comme ça, ça te permet de cacher le fait que tu connais ce que c’est et que tu en consommes aussi.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Sam 22 Sep - 18:31 Citer EditerSupprimer
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
Si je crevais sous le stress en ce moment ? Oui clairement. C’était difficile à dire mais pourtant c’était le cas. Les études avaient pris un putain de rythme soutenu et les tests ne faisaient que s’enchaîner encore et encore sans fin. Il fallait dire la directrice redoublait d’efforts pour nous foutre une pression d’enfer, tester nos capacités un peu plus chaque jour. Et franchement je n’aurais pas pensé être de ceux qui craquent, pourtant c’était le cas. J’étais d’ailleurs rentré à la maison familial, je serai bien resté au dortoir Gumiho, mais je me connaissais trop. Si je restais avec mes camarades de fraternité, si je restais avec mon meilleur ami, j’allais juste être incapable de réviser correctement, je savais que j’allais vouloir sortir, regarder un film avec lui, discuter comme on en avait l’habitude. Bref je savais que j’allais être tout SAUF sérieux. Alors je m’étais éloigné un peu, juste pour être sûr d’être un peu seul avec moi-même et tout le boulot que j’avais. Je m’étais même arrangé pour ne pas avoir de cours particulier à donner, j’avais même clairement ralenti le rythme pour me concentrer uniquement sur mes examens, au grand désespoir de beaucoup de parents qui m’adoraient.
J’étais dans ma chambre depuis puis peu, je m’étais déjà pris une douche pour me détendre, maintenant dans des vêtements propres, je sortis mon nouveau “petit remontant”. J’avais embarqué dans ma pochette un petit sachet en tissus noir, juste pour ne pas attirer l’attention avec son contenu. C’était le nouveau truc “à la mode” parmi les étudiants. Enfin pas sûr qu’on puisse parler de mode vu que c’était des cachets qui se passaient discrètement, mais de ce que j’avais compris quelques étudiants avaient cédé à l’appelle de la petit pillule rouge. Et moi plutôt deux fois qu’une. La promesse était de booster les capacités mentales et… je ne saurai mentir, c’était le cas. je savais qu’avec ça de mon côté, ça allait m’aider à rester parmi les têtes de ma promotion, peut-être que j’allais devenir major si je poussais la consommation… ce qui devenait dangereusement le cas. Je savais que ce n’était pas bon, bien sûr, c’était de la drogue, de la merde. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’en étais à trois par jour… pour ne pas dire quatre des fois. J’avais sortie une pillule de mon sachet savant de commencer à me mettre sérieusement à mes révisions. Mais ce que je n’avais pas prévu dans cette histoire, c’était que quelqu’un rentrerai à la maison. Je n’avais même pas entendu Senji entrer dans ma chambre mais quand je me tourne, j’ouvris des grands yeux effarés. Je clignais un instant des paupières avant que je réalise qu’il venait parfaitement de voir que j’avais une crimson dans ma main. Et merde ! Je fermais la main pour ne pas qu’il la voit. Puis je lui tournai complètement le dos. Rien du tout Senji, c’est rien du tout. Je poussai un long soupir pourquoi avait-il fallu qu’il rentre maintenant, fait chier. C’était le pire moment pour débarquer. T’as fini tes cours ? Je pensai que tu serai à la maison aussi tôt. Je finis par me retourner à nouveau vers lui avant de finir par dire avec un ton presque honteux. Senj’.... écoute, je te demande ça comme un service, mais… oublie ce que tu viens de voir okay ? Mes rapports avec Senji étaient… pas compliqués, mais unique plutôt. J’adorais mon petit frère, on avait tous les deux cette habitude de se lancer des piques, d’être sarcastiques et de se tailler constamment, c’était notre manière de fonctionner. On était pas du genre à se dire des “Je t’aime” à la chaîne, mais là… je voulais juste qu’il oublie que j’étais en train de me droguer comme un junky parce que j’étais déjà pas fier de ça. Je finis par me retourner à nouveau pour attraper la bouteille d’eau pour commencer à avaler la pillule rouge.
what are you taking ? ★ kwansun&senji
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Si je crevais sous le stress en ce moment ? Oui clairement. C’était difficile à dire mais pourtant c’était le cas. Les études avaient pris un putain de rythme soutenu et les tests ne faisaient que s’enchaîner encore et encore sans fin. Il fallait dire la directrice redoublait d’efforts pour nous foutre une pression d’enfer, tester nos capacités un peu plus chaque jour. Et franchement je n’aurais pas pensé être de ceux qui craquent, pourtant c’était le cas. J’étais d’ailleurs rentré à la maison familial, je serai bien resté au dortoir Gumiho, mais je me connaissais trop. Si je restais avec mes camarades de fraternité, si je restais avec mon meilleur ami, j’allais juste être incapable de réviser correctement, je savais que j’allais vouloir sortir, regarder un film avec lui, discuter comme on en avait l’habitude. Bref je savais que j’allais être tout SAUF sérieux. Alors je m’étais éloigné un peu, juste pour être sûr d’être un peu seul avec moi-même et tout le boulot que j’avais. Je m’étais même arrangé pour ne pas avoir de cours particulier à donner, j’avais même clairement ralenti le rythme pour me concentrer uniquement sur mes examens, au grand désespoir de beaucoup de parents qui m’adoraient.
J’étais dans ma chambre depuis puis peu, je m’étais déjà pris une douche pour me détendre, maintenant dans des vêtements propres, je sortis mon nouveau “petit remontant”. J’avais embarqué dans ma pochette un petit sachet en tissus noir, juste pour ne pas attirer l’attention avec son contenu. C’était le nouveau truc “à la mode” parmi les étudiants. Enfin pas sûr qu’on puisse parler de mode vu que c’était des cachets qui se passaient discrètement, mais de ce que j’avais compris quelques étudiants avaient cédé à l’appelle de la petit pillule rouge. Et moi plutôt deux fois qu’une. La promesse était de booster les capacités mentales et… je ne saurai mentir, c’était le cas. je savais qu’avec ça de mon côté, ça allait m’aider à rester parmi les têtes de ma promotion, peut-être que j’allais devenir major si je poussais la consommation… ce qui devenait dangereusement le cas. Je savais que ce n’était pas bon, bien sûr, c’était de la drogue, de la merde. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’en étais à trois par jour… pour ne pas dire quatre des fois. J’avais sortie une pillule de mon sachet savant de commencer à me mettre sérieusement à mes révisions. Mais ce que je n’avais pas prévu dans cette histoire, c’était que quelqu’un rentrerai à la maison. Je n’avais même pas entendu Senji entrer dans ma chambre mais quand je me tourne, j’ouvris des grands yeux effarés. Je clignais un instant des paupières avant que je réalise qu’il venait parfaitement de voir que j’avais une crimson dans ma main. Et merde ! Je fermais la main pour ne pas qu’il la voit. Puis je lui tournai complètement le dos. Rien du tout Senji, c’est rien du tout. Je poussai un long soupir pourquoi avait-il fallu qu’il rentre maintenant, fait chier. C’était le pire moment pour débarquer. T’as fini tes cours ? Je pensai que tu serai à la maison aussi tôt. Je finis par me retourner à nouveau vers lui avant de finir par dire avec un ton presque honteux. Senj’.... écoute, je te demande ça comme un service, mais… oublie ce que tu viens de voir okay ? Mes rapports avec Senji étaient… pas compliqués, mais unique plutôt. J’adorais mon petit frère, on avait tous les deux cette habitude de se lancer des piques, d’être sarcastiques et de se tailler constamment, c’était notre manière de fonctionner. On était pas du genre à se dire des “Je t’aime” à la chaîne, mais là… je voulais juste qu’il oublie que j’étais en train de me droguer comme un junky parce que j’étais déjà pas fier de ça. Je finis par me retourner à nouveau pour attraper la bouteille d’eau pour commencer à avaler la pillule rouge.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Mer 31 Oct - 16:24 Citer EditerSupprimer
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
tu n’aurais jamais pensé que tu prendrais kwansun en train de se droguer et encore moins avec la crimson. ce n’était pas le genre à en prendre et pourtant, tu avais les évidences devant les yeux. ça te choquait et en même temps te rassurer. si on en trouvait dans la maison et que c’était les tiennes, tu pourrais toujours accuser ton grand frère. parce que personne ne savait que tu te droguais et que tu avais commencé le crimson. alors, dans un sens, même si ça te fait de la peine qu’il en prenne, tu es plutôt content de l’avoir pris sur le fait. pourtant, quand il ment, tu fronces les sourcils. « te fous pas de moi… je les ai vu. » tu connais ces pilules parce que tu prends les mêmes donc tu n’aimes pas réellement qu’il te mente. il te pose une question et tu croises les bras sur ton torse, comme le ferait ta mère quand elle te grondait quand tu étais plus jeune. « bah oui je vois ça. tu voulais te droguer tranquillement ! » mais t’étais rentré plus tôt et tu avais complètement niqué son délire en pénétrant dans sa chambre et le surprenant. tu ne t’en veux pas du tout parce que même si tu fais la même chose, t’es pas seul dans cette galère. le soucis ? tu n’en parleras jamais parce que personne n’était au courant de ton overdose médicamenteuse à part tes parents et sana. et hors de question qu’elle apprenne que tu te droguais au crimson, parce que là, tu pourrais dire adieu à ta liberté. elle passerait son temps à te surveiller et à vérifier que tu n’en prennes pas en cachette pour éviter que tu ne refasses une overdose. à l’époque, tu ne voulais pas réellement te tuer, ou plutôt tu n’en sais rien. tu étais trop high pour te souvenir de ce que tu ressentais à ce moment précis. la voix de kwansun te refais revenir sur terre et tu fronces les sourcils une nouvelle fois. « oui bien sûr. et je te laisse te droguer comme un junky jusqu’à ce que tu fasses une overdose et que les parents soient obligés de pleurer leur fils… bon plan de vie ça. » c’est hypocrite tu le sais parce que tu fais la même chose. mais toi, tu connais les risques, tu as failli y passer et tu ne veux pas que ça arrive à kwansun. aussi unique soit votre relation tu aimais ton grand frère et tu ne voulais pas qu’il passe par ce que tu avais traversé toi. pas plus que tu ne voulais que tes parents se retrouvent une nouvelle fois avec un fils entre la vie et la mort. tu t’avances dans la chambre de ton grand frère, sans y être invité et tu fermes la porte. « pourquoi tu les prends ? » souffles-tu tandis que tu t’assieds sur son lit le regard triste. tu t’apprêtes à faire quelque chose de totalement hypocrite et que tu devrais t’appliquer à toi, mais tu n’y arrives pas. tu n’es pas assez fort mentalement pour arrêter et tu n’as pas le courage de demander de l’aide. alors que kwansun est fort, tu le sais. c’est comme ça que tu vois ton grand frère, comme quelqu’un de fort sur qui les plus jeunes peuvent s’appuyer. c’est le premier vers qui ils iront si jamais ils ont un soucis alors que toi, ils t’évitent presque. ou plutôt, tu les évites parce que tu n’as pas les épaules pour écouter leurs soucis. tu laisses un soupir passer une nouvelle fois tes lèvres alors que tu mets une main dans tes cheveux. « tu sais, si t’as des problèmes, tu devrais en parler… pas forcément à moi, mais à jasun ou sana. ils t’écouteront et te conseilleront. faut pas que tu tombes dans la drogue… » parce que pour en sortir, c’est galère. tu le sais, t’as eu du mal à te sevrer des médocs que tu prenais à l’époque. mais encore une fois, tu tais ce détail. il n’a pas besoin de savoir que tu as été dans cette situation et que tu as presque failli y passer. bien sûr, ta fratrie sait que tu as passé quelques temps à l’hôpital, mais vos parents, sous tes supplications, leur ont menti en disant que c’était à cause de ta faible constitution. s’ils avaient appris la vérité, tu aurais eu tous leurs yeux braqués sur toi en permanence et tu le refuser.
what are you taking ? ★ kwansun&senji
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tu n’aurais jamais pensé que tu prendrais kwansun en train de se droguer et encore moins avec la crimson. ce n’était pas le genre à en prendre et pourtant, tu avais les évidences devant les yeux. ça te choquait et en même temps te rassurer. si on en trouvait dans la maison et que c’était les tiennes, tu pourrais toujours accuser ton grand frère. parce que personne ne savait que tu te droguais et que tu avais commencé le crimson. alors, dans un sens, même si ça te fait de la peine qu’il en prenne, tu es plutôt content de l’avoir pris sur le fait. pourtant, quand il ment, tu fronces les sourcils. « te fous pas de moi… je les ai vu. » tu connais ces pilules parce que tu prends les mêmes donc tu n’aimes pas réellement qu’il te mente. il te pose une question et tu croises les bras sur ton torse, comme le ferait ta mère quand elle te grondait quand tu étais plus jeune. « bah oui je vois ça. tu voulais te droguer tranquillement ! » mais t’étais rentré plus tôt et tu avais complètement niqué son délire en pénétrant dans sa chambre et le surprenant. tu ne t’en veux pas du tout parce que même si tu fais la même chose, t’es pas seul dans cette galère. le soucis ? tu n’en parleras jamais parce que personne n’était au courant de ton overdose médicamenteuse à part tes parents et sana. et hors de question qu’elle apprenne que tu te droguais au crimson, parce que là, tu pourrais dire adieu à ta liberté. elle passerait son temps à te surveiller et à vérifier que tu n’en prennes pas en cachette pour éviter que tu ne refasses une overdose. à l’époque, tu ne voulais pas réellement te tuer, ou plutôt tu n’en sais rien. tu étais trop high pour te souvenir de ce que tu ressentais à ce moment précis. la voix de kwansun te refais revenir sur terre et tu fronces les sourcils une nouvelle fois. « oui bien sûr. et je te laisse te droguer comme un junky jusqu’à ce que tu fasses une overdose et que les parents soient obligés de pleurer leur fils… bon plan de vie ça. » c’est hypocrite tu le sais parce que tu fais la même chose. mais toi, tu connais les risques, tu as failli y passer et tu ne veux pas que ça arrive à kwansun. aussi unique soit votre relation tu aimais ton grand frère et tu ne voulais pas qu’il passe par ce que tu avais traversé toi. pas plus que tu ne voulais que tes parents se retrouvent une nouvelle fois avec un fils entre la vie et la mort. tu t’avances dans la chambre de ton grand frère, sans y être invité et tu fermes la porte. « pourquoi tu les prends ? » souffles-tu tandis que tu t’assieds sur son lit le regard triste. tu t’apprêtes à faire quelque chose de totalement hypocrite et que tu devrais t’appliquer à toi, mais tu n’y arrives pas. tu n’es pas assez fort mentalement pour arrêter et tu n’as pas le courage de demander de l’aide. alors que kwansun est fort, tu le sais. c’est comme ça que tu vois ton grand frère, comme quelqu’un de fort sur qui les plus jeunes peuvent s’appuyer. c’est le premier vers qui ils iront si jamais ils ont un soucis alors que toi, ils t’évitent presque. ou plutôt, tu les évites parce que tu n’as pas les épaules pour écouter leurs soucis. tu laisses un soupir passer une nouvelle fois tes lèvres alors que tu mets une main dans tes cheveux. « tu sais, si t’as des problèmes, tu devrais en parler… pas forcément à moi, mais à jasun ou sana. ils t’écouteront et te conseilleront. faut pas que tu tombes dans la drogue… » parce que pour en sortir, c’est galère. tu le sais, t’as eu du mal à te sevrer des médocs que tu prenais à l’époque. mais encore une fois, tu tais ce détail. il n’a pas besoin de savoir que tu as été dans cette situation et que tu as presque failli y passer. bien sûr, ta fratrie sait que tu as passé quelques temps à l’hôpital, mais vos parents, sous tes supplications, leur ont menti en disant que c’était à cause de ta faible constitution. s’ils avaient appris la vérité, tu aurais eu tous leurs yeux braqués sur toi en permanence et tu le refuser.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Jeu 15 Nov - 18:02 Citer EditerSupprimer
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
Je serrais les dents alors qu’il commençait à peine avec ces paroles acides et sarcastiques. Putain de merde pourquoi il avait fallut qu’il rentre plus tôt. Surtout lui. Je soupirais longuement avant d'énoncer d’un ton cruellement froid. Va te faire voir Senji. Je voulais juste qu’il oublie ce qu’il avait vu. Ce n'était pas grand chose que je lui demandais. Je voulais juste qu’il ne se pose pas de questions et me laisse gérer comme je pouvais ma vie, tâche qui était assez compliquée sans qu’il vienne me foutre un peu plus de honte sur mes épaules. Et là c’était clairement ce qu’il faisait, renforcer mon sentiment de honte profonde. je n’avais clairement pas de lui pour savoir ce que je faisais, ce n’était pas bien. Alors je me contentais de mordre mes joues pour ne pas perdre la face. Parce c’était ce que je faisais de mieux, faire comme si je choses ne m’atteignaient pas. Plus ça me blessait et moins ça se voyait sur mon visage. Alors à ses dernières paroles je restais impassible, inexpressif, enfin d’un coté je lui tournais le dos aussi. pourtant puis je me sentais mal. Si mal. Il avait raison et la culpabilité grimpait d’un cran dans mon esprit. Ce qui me donnait simplement envie de prendre directement deux pilules. Mais à la place je me contentai de répondre sur un ton parfaitement détaché. Ouais c’est ça t’as raison, ça ne m’empêchait pas pour autant d’avaler le cachet. Coupable, accablé, pris en flagrant déli. Tout pour que j’ai juste envie de poursuivre. Alors que j’entendis ses pas venir vers moi dans la jour je soupirais doucement en tournant vers lui pour le regarder faire. Senj’, qu’est-ce que ça peut te faire sérieusement ? je soupirais longuement, notre relation était unique, on ne se disait pas des mots tendres comme des frères, c’était pas notre manière de fonctionner. Ca ne l’avait jamais été. Et maintenant le voilà assis sur le bord de mon lit. On allait vraiment parler de ça ? Je soupirais longuement en passant ma main sur mon visage. Parler si j’avais des problèmes ? Vraiment ? Voilà qui jouait la carte de la compréhension avec la culpabilisation ? Ah non la culpabilisation revenait aussi. Senj’ écoute, c’est pas contre toi, mais j’n'ai pas envie d’avoir cette discussion avec toi. Je croisais les bras sur mon torse en le fixant, non vraiment je n’avais pas du tout envie de vivre ça. Je le regardais pourquoi il jouait à ça ? Pourquoi d’un coup il avait un tel instinct fraternel ? Bro, pourquoi tu viens d’un coup t'inquiéter pour moi ? Je soupirais, pourquoi simplement faire comme d’habitude ? T’es pas obligé de faire semblant avec moi. Tu sais que je t’apprécie Senji, mais le rôle du moralisateur ça ne te va pas du tout. Puis comme si lui s’inquiétait vraiment pour moi ? Il ne s’inquiétait pas pour moi. Sinon ça se saurait.
what are you taking ? ★ kwansun&senji
(outfit)
Je serrais les dents alors qu’il commençait à peine avec ces paroles acides et sarcastiques. Putain de merde pourquoi il avait fallut qu’il rentre plus tôt. Surtout lui. Je soupirais longuement avant d'énoncer d’un ton cruellement froid. Va te faire voir Senji. Je voulais juste qu’il oublie ce qu’il avait vu. Ce n'était pas grand chose que je lui demandais. Je voulais juste qu’il ne se pose pas de questions et me laisse gérer comme je pouvais ma vie, tâche qui était assez compliquée sans qu’il vienne me foutre un peu plus de honte sur mes épaules. Et là c’était clairement ce qu’il faisait, renforcer mon sentiment de honte profonde. je n’avais clairement pas de lui pour savoir ce que je faisais, ce n’était pas bien. Alors je me contentais de mordre mes joues pour ne pas perdre la face. Parce c’était ce que je faisais de mieux, faire comme si je choses ne m’atteignaient pas. Plus ça me blessait et moins ça se voyait sur mon visage. Alors à ses dernières paroles je restais impassible, inexpressif, enfin d’un coté je lui tournais le dos aussi. pourtant puis je me sentais mal. Si mal. Il avait raison et la culpabilité grimpait d’un cran dans mon esprit. Ce qui me donnait simplement envie de prendre directement deux pilules. Mais à la place je me contentai de répondre sur un ton parfaitement détaché. Ouais c’est ça t’as raison, ça ne m’empêchait pas pour autant d’avaler le cachet. Coupable, accablé, pris en flagrant déli. Tout pour que j’ai juste envie de poursuivre. Alors que j’entendis ses pas venir vers moi dans la jour je soupirais doucement en tournant vers lui pour le regarder faire. Senj’, qu’est-ce que ça peut te faire sérieusement ? je soupirais longuement, notre relation était unique, on ne se disait pas des mots tendres comme des frères, c’était pas notre manière de fonctionner. Ca ne l’avait jamais été. Et maintenant le voilà assis sur le bord de mon lit. On allait vraiment parler de ça ? Je soupirais longuement en passant ma main sur mon visage. Parler si j’avais des problèmes ? Vraiment ? Voilà qui jouait la carte de la compréhension avec la culpabilisation ? Ah non la culpabilisation revenait aussi. Senj’ écoute, c’est pas contre toi, mais j’n'ai pas envie d’avoir cette discussion avec toi. Je croisais les bras sur mon torse en le fixant, non vraiment je n’avais pas du tout envie de vivre ça. Je le regardais pourquoi il jouait à ça ? Pourquoi d’un coup il avait un tel instinct fraternel ? Bro, pourquoi tu viens d’un coup t'inquiéter pour moi ? Je soupirais, pourquoi simplement faire comme d’habitude ? T’es pas obligé de faire semblant avec moi. Tu sais que je t’apprécie Senji, mais le rôle du moralisateur ça ne te va pas du tout. Puis comme si lui s’inquiétait vraiment pour moi ? Il ne s’inquiétait pas pour moi. Sinon ça se saurait.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Mer 28 Nov - 0:40 Citer EditerSupprimer
what are you taking ? ★ kwansun&senji
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tu ne tiques même pas à son insulte. à quoi bon ? tu sais que tu aurais eu la même réaction si la situation avait été inversé. sauf qu’elle ne l’est pas et secrètement tu es content que ce soit le cas. tu n’aurais pas aimé devoir te justifier auprès de kwansun et encore moins prendre le risque qu’il en parle à sana. tu avais promis à te sœur que tu étais clean mais entre les joints que tu fumais de temps en temps et le crimson que tu prenais de plus en plus, tu étais bien loin du mec clean. donc, tu fais la morale à ton grand frère même si ce n’est absolument pas ton rôle et que c’est hypocrite de ta part de le faire parce que tu n’es clairement pas mieux. mais ça, il ne le sait pas et ne le saura probablement jamais. tu savais que tu l’accablais et tu ne pouvais pas t’en empêcher, tu ne voulais pas qu’il devienne comme toi. hors de question que vos parents aient à connaitre la souffrance de revoir l’un de leur fils dans un lit d’hôpital après un lavage d’estomac. tu pousses un soupir quand il te répond. putain mais tu as envie de le frapper pour le secouer un peu. il t’énerve à réagir de la sorte. tu t’avances même vers lui et sa question te laisse pensif quelques instants. ouais c’est vrai ? qu’est-ce que tu en as à faire ? pas grand-chose à vrai dire. tu ne veux simplement pas qu’il devienne un junkie comme toi et que ta famille souffre à cause de ça. tu ne lui réponds pas parce que tu n’aurais pas su quoi répondre à vrai dire. tu t’assieds donc sur son lit et commences à parler le culpabilisant plus que nécessaire. mais tu espérais quand le faisait il allait arrêter ses conneries. sa réponse ne se fait pas attendre et si tu pousses un nouveau soupir. est-ce que c’était étonnant qu’il ne veuille pas t’en parler ? non pas tellement, vous n’aviez pas ce genre de lien. kwansun continue et tu plantes ton regard dans le sien. « c’est pas parce que je dis pas ou je le montre pas que je m’inquiète pas pour les membres de ma famille. » t’étais pas le plus expressif de la famille, loin de là. mais tu les aimais tous autant qu’ils étaient. « je fais pas semblant… » tu pousses un nouveau soupir avant de détourner les yeux. « jveux juste que tu saches que t’es pas seul. » comme je ne l’étais pas à l’époque. mais contrairement à kwan, tu n’avais pas réellement de contact avec ta famille. tu les voyais, leur parlait par nécessité et c’était tout. kwansun, lui, était entouré par les gens de ta famille. « ça fait longtemps ? » que tu finis par demander, laissant le sarcasme derrière pour une fois. tu es sérieux et réellement inquiet.
what are you taking ? ★ kwansun&senji
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tu ne tiques même pas à son insulte. à quoi bon ? tu sais que tu aurais eu la même réaction si la situation avait été inversé. sauf qu’elle ne l’est pas et secrètement tu es content que ce soit le cas. tu n’aurais pas aimé devoir te justifier auprès de kwansun et encore moins prendre le risque qu’il en parle à sana. tu avais promis à te sœur que tu étais clean mais entre les joints que tu fumais de temps en temps et le crimson que tu prenais de plus en plus, tu étais bien loin du mec clean. donc, tu fais la morale à ton grand frère même si ce n’est absolument pas ton rôle et que c’est hypocrite de ta part de le faire parce que tu n’es clairement pas mieux. mais ça, il ne le sait pas et ne le saura probablement jamais. tu savais que tu l’accablais et tu ne pouvais pas t’en empêcher, tu ne voulais pas qu’il devienne comme toi. hors de question que vos parents aient à connaitre la souffrance de revoir l’un de leur fils dans un lit d’hôpital après un lavage d’estomac. tu pousses un soupir quand il te répond. putain mais tu as envie de le frapper pour le secouer un peu. il t’énerve à réagir de la sorte. tu t’avances même vers lui et sa question te laisse pensif quelques instants. ouais c’est vrai ? qu’est-ce que tu en as à faire ? pas grand-chose à vrai dire. tu ne veux simplement pas qu’il devienne un junkie comme toi et que ta famille souffre à cause de ça. tu ne lui réponds pas parce que tu n’aurais pas su quoi répondre à vrai dire. tu t’assieds donc sur son lit et commences à parler le culpabilisant plus que nécessaire. mais tu espérais quand le faisait il allait arrêter ses conneries. sa réponse ne se fait pas attendre et si tu pousses un nouveau soupir. est-ce que c’était étonnant qu’il ne veuille pas t’en parler ? non pas tellement, vous n’aviez pas ce genre de lien. kwansun continue et tu plantes ton regard dans le sien. « c’est pas parce que je dis pas ou je le montre pas que je m’inquiète pas pour les membres de ma famille. » t’étais pas le plus expressif de la famille, loin de là. mais tu les aimais tous autant qu’ils étaient. « je fais pas semblant… » tu pousses un nouveau soupir avant de détourner les yeux. « jveux juste que tu saches que t’es pas seul. » comme je ne l’étais pas à l’époque. mais contrairement à kwan, tu n’avais pas réellement de contact avec ta famille. tu les voyais, leur parlait par nécessité et c’était tout. kwansun, lui, était entouré par les gens de ta famille. « ça fait longtemps ? » que tu finis par demander, laissant le sarcasme derrière pour une fois. tu es sérieux et réellement inquiet.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Dim 16 Déc - 15:54 Citer EditerSupprimer
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Senji et moi on avait pas relation conventionnelle. Ou en tout cas on avait pas eune relation que certains trouverait normale. Nous étions frères - bien qu’il n’existait pas le moindre lien de sang entre nous - mais on était pas du genre à être à se soutenir à mort ou à venir se faire des câlins. Non, nous on se taquinait constamment on se balançait des piques à chaque parole. C’était l’amour vache comme on disait. Nous étions comme chien et chat et c’était notre façon à nous d’exprimer notre lien fraternel. C’était comme ça. Dans le fond oui je l’aimais mon frère, j’aimais Senji, mais c’était pas quelque chose que j’allais lui dire toutes les cinq minutes. Sauf qu’aujourd’hui je n’avais pas besoin de ce lien fraternel. J’avais juste envie qu’on me foute la paix et qu’on me laisse dans ma propre culpabilité. Sauf que lui, il venait m’en rajouter sur les épaules. Il venait m’accabler un peu plus et me forcer à me prostrer dans un état déplorable. Putain pourquoi avait-il fallu qu’il intervienne au juste ? Pour mon état mental catastrophique était bien loin de le voir, bien au contraire. Comme à mon habitude quand quelque chose me touchait un peu trop, j’avais mon réflexe défensif de faire comme si ça ne m’atteignait pas. Affichant me une expression froide sur mon visage, sans la moindre émotion. Non je ne voulais pas parler avec ça de lui parce que nous n’étions pas proches. Nous n’avions pas ce type de relation et que je voulais pas lui en parler, tout simplement. Il ne faisait pas semblant de s’inquiéter pour moi. Je fourrais mes mains dans mes poches et le regardais. Inquiète toi pour les autres, j’en pas b’soin moi. Pour les jumeaux, Sana ou encore Sun mi, mais je savais que la situation avec Jasun et moi-même était toujours compliquée. Je ne faisais qu’évoquer des faits. Je levais les sourcils alors qu’il m'annonçait ces quelques paroles, avant de les froncer. Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Pas seul ? Bien sûr que si. Avoir des gens autour de soi voulait pas dire qu’on était accompagné et bien souvent ça renforçait ce sentiment de solitude. Parce qu’on ne voulait pas décevoir les gens, parce que tout le monde était persuadé que tu étais la dernière personne à pouvoir être atteint par ce genre de mal. C’était ça pour moi. Les gens s’évertuaient à croire que j’étais fort, que je souriais toujours et rien ne pouvait entamer mon moral. J’étais pas le genre de type à aller mal, c’était ça ce que les gens pensaient. Et pourtant quand Senji pose la question, je ne peux m’empêcher de soupirer. Je le sentais sincère, pas sarcastique, mais pourtant, c’était trop pour moi. Je me passais une main sur les yeux. Senji, je t’ai dit que je ne voulais pas en parler. C’est toujours le cas tu sais. Je voulais me barrer en courant surtout. Prendre mes affaire et aller me planquer à Gumiho pour faire comme si rien de tout cela était arrivé. Écoute Senji, ça fait pas longtemps et… je compte pas en prendre longtemps okay ? J’te demande pas de me faire confiance, juste de me fiche la paix et de me laisser gérer. Mes dernières paroles étaient sèches, plus que je ne l’aurais voulu. Je voulais me protéger et surtout qu’il s’éloigne loin, très loin.
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Senji et moi on avait pas relation conventionnelle. Ou en tout cas on avait pas eune relation que certains trouverait normale. Nous étions frères - bien qu’il n’existait pas le moindre lien de sang entre nous - mais on était pas du genre à être à se soutenir à mort ou à venir se faire des câlins. Non, nous on se taquinait constamment on se balançait des piques à chaque parole. C’était l’amour vache comme on disait. Nous étions comme chien et chat et c’était notre façon à nous d’exprimer notre lien fraternel. C’était comme ça. Dans le fond oui je l’aimais mon frère, j’aimais Senji, mais c’était pas quelque chose que j’allais lui dire toutes les cinq minutes. Sauf qu’aujourd’hui je n’avais pas besoin de ce lien fraternel. J’avais juste envie qu’on me foute la paix et qu’on me laisse dans ma propre culpabilité. Sauf que lui, il venait m’en rajouter sur les épaules. Il venait m’accabler un peu plus et me forcer à me prostrer dans un état déplorable. Putain pourquoi avait-il fallu qu’il intervienne au juste ? Pour mon état mental catastrophique était bien loin de le voir, bien au contraire. Comme à mon habitude quand quelque chose me touchait un peu trop, j’avais mon réflexe défensif de faire comme si ça ne m’atteignait pas. Affichant me une expression froide sur mon visage, sans la moindre émotion. Non je ne voulais pas parler avec ça de lui parce que nous n’étions pas proches. Nous n’avions pas ce type de relation et que je voulais pas lui en parler, tout simplement. Il ne faisait pas semblant de s’inquiéter pour moi. Je fourrais mes mains dans mes poches et le regardais. Inquiète toi pour les autres, j’en pas b’soin moi. Pour les jumeaux, Sana ou encore Sun mi, mais je savais que la situation avec Jasun et moi-même était toujours compliquée. Je ne faisais qu’évoquer des faits. Je levais les sourcils alors qu’il m'annonçait ces quelques paroles, avant de les froncer. Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Pas seul ? Bien sûr que si. Avoir des gens autour de soi voulait pas dire qu’on était accompagné et bien souvent ça renforçait ce sentiment de solitude. Parce qu’on ne voulait pas décevoir les gens, parce que tout le monde était persuadé que tu étais la dernière personne à pouvoir être atteint par ce genre de mal. C’était ça pour moi. Les gens s’évertuaient à croire que j’étais fort, que je souriais toujours et rien ne pouvait entamer mon moral. J’étais pas le genre de type à aller mal, c’était ça ce que les gens pensaient. Et pourtant quand Senji pose la question, je ne peux m’empêcher de soupirer. Je le sentais sincère, pas sarcastique, mais pourtant, c’était trop pour moi. Je me passais une main sur les yeux. Senji, je t’ai dit que je ne voulais pas en parler. C’est toujours le cas tu sais. Je voulais me barrer en courant surtout. Prendre mes affaire et aller me planquer à Gumiho pour faire comme si rien de tout cela était arrivé. Écoute Senji, ça fait pas longtemps et… je compte pas en prendre longtemps okay ? J’te demande pas de me faire confiance, juste de me fiche la paix et de me laisser gérer. Mes dernières paroles étaient sèches, plus que je ne l’aurais voulu. Je voulais me protéger et surtout qu’il s’éloigne loin, très loin.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Lun 28 Jan - 23:44 Citer EditerSupprimer
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ses réactions commencent à te taper sur le système. sauf que tu sais que c’est hypocrite de ta part de te comporter de la sorte parce que tu n’es pas mieux que kwansun. toi aussi, tu prends de la drogue et si ça avait été la situation inverse, si ça avait été toi qui avait été pris la main dans le sac par kwan, tu ne penses pas que tu aurais réagi différemment de lui. quoique, avec ce qui s’était passé il y a quelques années, peut-être que cette fois, tu aurais cherché de l’aide, mais rien n’était moins sûr. tu grinces des dents quand tu entends qu’il n’a pas besoin que tu t’inquiètes pour lui. sauf que tu sais que ce n’est pas le cas. il en a besoin, mais est trop fier pour l’avouer. tu étais comme lui à l’époque, tu ne voulais pas d’aide, parce que tu étais trop borné et trop honteux de te droguer. tu continues de parler en lui rappelant qu’il n’était pas seul. les yu étaient là pour lui mais il n’était pas seul dans ce cas non plus. toi aussi tu te droguais à nouveau et ta mère ferait une crise cardiaque en l’apprenant. elle avait déjà failli te perdre, elle ne pouvait pas te perdre à nouveau. « rien de spécial. juste que la famille est là et que tu devrais pas t’enfermer tout seul. » ne fais pas comme moi j’ai fait à l’époque. n’essaies pas de régler le problème seul. parle à quelqu’un. tu pourrais lui dire, essayer de lui faire comprendre que ce n’était pas une solution, mais tu savais qu’il ne t’écouterait pas. alors, tu cherches à savoir si ça faisait longtemps qu’il prenait ces merdes et tu soupires quand kwansun te répond. « c’est toujours ce qu’on dit, qu’on en prendra pas longtemps et au final, on a plus la notion de ce qui est longtemps ou pas. » t’avais été dans cette situation et tu le comprenais mieux que quiconque mais tu n’arrivais pas à te résoudre à lui dire. c’était trop pour toi, beaucoup trop. tu ne voulais pas voir la pitié dans son regard ou l’affolement. votre relation avait beau ne pas être la meilleure de la famille, tu savais qu’il s’inquièterait réellement s’il savait que tu avais frôlé la mort. « tu sais bien que je peux pas faire ça kwansun… je peux pas te laisser gérer seul. » parce que toi aussi tu avais voulu gérer seul, parce que tu n’avais pas ton pilier à ce moment dans ta vie, parce que tu avais pensé que tu arriverais à t’en sortir. mais au final, tu n’avais que plus sombré dans la drogue sans même t’en rendre compte. et malgré ça, malgré le fait que tu avais failli y laisser ta peau, tu avais repris en fumant des joints et en prenant de la crimson. tu avais promis à ta mère que tu n’y toucherais plus jamais et au final, tu avais brisé cette promesse. « s’il t’arrivait quelque chose, je m’en voudrai toute ma vie parce que j’aurai pu faire quelque chose et je n’ai rien fait… » tu te lèves de son lit et te diriges vers la porte, la main sur la poignée. « je suis désolé kwansun, mais je vais devoir en parler… à jasun, sana, ou papa et maman. » hors de question que tu le laisses comme ça. mais c’était hypocrite de ta part, très hypocrite.
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ses réactions commencent à te taper sur le système. sauf que tu sais que c’est hypocrite de ta part de te comporter de la sorte parce que tu n’es pas mieux que kwansun. toi aussi, tu prends de la drogue et si ça avait été la situation inverse, si ça avait été toi qui avait été pris la main dans le sac par kwan, tu ne penses pas que tu aurais réagi différemment de lui. quoique, avec ce qui s’était passé il y a quelques années, peut-être que cette fois, tu aurais cherché de l’aide, mais rien n’était moins sûr. tu grinces des dents quand tu entends qu’il n’a pas besoin que tu t’inquiètes pour lui. sauf que tu sais que ce n’est pas le cas. il en a besoin, mais est trop fier pour l’avouer. tu étais comme lui à l’époque, tu ne voulais pas d’aide, parce que tu étais trop borné et trop honteux de te droguer. tu continues de parler en lui rappelant qu’il n’était pas seul. les yu étaient là pour lui mais il n’était pas seul dans ce cas non plus. toi aussi tu te droguais à nouveau et ta mère ferait une crise cardiaque en l’apprenant. elle avait déjà failli te perdre, elle ne pouvait pas te perdre à nouveau. « rien de spécial. juste que la famille est là et que tu devrais pas t’enfermer tout seul. » ne fais pas comme moi j’ai fait à l’époque. n’essaies pas de régler le problème seul. parle à quelqu’un. tu pourrais lui dire, essayer de lui faire comprendre que ce n’était pas une solution, mais tu savais qu’il ne t’écouterait pas. alors, tu cherches à savoir si ça faisait longtemps qu’il prenait ces merdes et tu soupires quand kwansun te répond. « c’est toujours ce qu’on dit, qu’on en prendra pas longtemps et au final, on a plus la notion de ce qui est longtemps ou pas. » t’avais été dans cette situation et tu le comprenais mieux que quiconque mais tu n’arrivais pas à te résoudre à lui dire. c’était trop pour toi, beaucoup trop. tu ne voulais pas voir la pitié dans son regard ou l’affolement. votre relation avait beau ne pas être la meilleure de la famille, tu savais qu’il s’inquièterait réellement s’il savait que tu avais frôlé la mort. « tu sais bien que je peux pas faire ça kwansun… je peux pas te laisser gérer seul. » parce que toi aussi tu avais voulu gérer seul, parce que tu n’avais pas ton pilier à ce moment dans ta vie, parce que tu avais pensé que tu arriverais à t’en sortir. mais au final, tu n’avais que plus sombré dans la drogue sans même t’en rendre compte. et malgré ça, malgré le fait que tu avais failli y laisser ta peau, tu avais repris en fumant des joints et en prenant de la crimson. tu avais promis à ta mère que tu n’y toucherais plus jamais et au final, tu avais brisé cette promesse. « s’il t’arrivait quelque chose, je m’en voudrai toute ma vie parce que j’aurai pu faire quelque chose et je n’ai rien fait… » tu te lèves de son lit et te diriges vers la porte, la main sur la poignée. « je suis désolé kwansun, mais je vais devoir en parler… à jasun, sana, ou papa et maman. » hors de question que tu le laisses comme ça. mais c’était hypocrite de ta part, très hypocrite.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Jeu 14 Fév - 1:08 Citer EditerSupprimer
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Non je ne voulais pas en parler à Senji. Je ne voulais en parler à personne en fait. Parce que je savais ce que je faisais et que j’en étais tout sauf fier. Je ne voulais pas assumer je ne voulais pas voir le soucis en face. Je préférais me dire que ce n’était pas grand chose. Je soupirais longuement il m’agaçait et je ne cherchais même pas à le cacher bien au contraire. Senj’, je ne m’enferme pas d’accord ? Mais lui était têteu, autant que moi, il fallais croire que c’était quelque chose qui arrivait à nous réunir au final. Même si pour le coup à cet instant ça nous séparait plus qu’autre chose. Mais à son discours, je fronçai les sourcils. Ce qu’on ? Pourquoi tu parles comme quelqu’un qui est beaucoup trop au courant sur le sujet Senji ? Non parce que clairement son discours était suspect. Parce que même des campagnes de préventions n’allaient pas dans de tels détails. Si t’as quelque chose à dire c’est le moment Je soupirais une nouvelle fois pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas m’écouter un peu ? Putain il commençait vraiment à me courir sur le système quand il s’y mettait. Il ne pouvait pas juste tout oublier et faire comme s’il n’avait rien vu ? Je n’avais pas besoin de son soutien là, je voulais juste qu’il efface ça sa mémoire. Et là, il ne faisait que courir sur le système et j’étais à peu de m’énerver très sincèrement. Je t’assure que si, tu peux me laisser gérer seul. Je le laissais parler mais quand il commença à évoquer le fait d’en parler au parent, c’était le mot de trop. Je serrais mon poing, je le suivis rapidement, sans réfléchir je lui attrapais le poignet et le retournais contre la porte pour le plaquer sans la moindre délicatesse. Je le regardais furibond, cette fois il avait gagné. Il m’avait vraiment foutu en rogne. Fais pas genre Senji, t’es mon frère mais tu me connais à peine. Fais pas genre de vouloir être présent et comme si tu t’en souciais. Je le regardais toujours en colère avant de le lâcher. Fais ça et je t’assure que tu n’es plus mon frère et que j'me casse de la maison. Je m’éloignai de lui avant d’ouvrir en grand la porte. Vas-y, casse toi, va les prévenir, mais viens même pas me causer après petit frère, tu seras mort à mes yeux. J’étais cruel, mais je m’en foutais. Je ne voulais pas qu’il ouvre sa gueule. J’avais honte de ce que je faisais encore une fois, honte de lui donner cette image de moi.
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Non je ne voulais pas en parler à Senji. Je ne voulais en parler à personne en fait. Parce que je savais ce que je faisais et que j’en étais tout sauf fier. Je ne voulais pas assumer je ne voulais pas voir le soucis en face. Je préférais me dire que ce n’était pas grand chose. Je soupirais longuement il m’agaçait et je ne cherchais même pas à le cacher bien au contraire. Senj’, je ne m’enferme pas d’accord ? Mais lui était têteu, autant que moi, il fallais croire que c’était quelque chose qui arrivait à nous réunir au final. Même si pour le coup à cet instant ça nous séparait plus qu’autre chose. Mais à son discours, je fronçai les sourcils. Ce qu’on ? Pourquoi tu parles comme quelqu’un qui est beaucoup trop au courant sur le sujet Senji ? Non parce que clairement son discours était suspect. Parce que même des campagnes de préventions n’allaient pas dans de tels détails. Si t’as quelque chose à dire c’est le moment Je soupirais une nouvelle fois pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas m’écouter un peu ? Putain il commençait vraiment à me courir sur le système quand il s’y mettait. Il ne pouvait pas juste tout oublier et faire comme s’il n’avait rien vu ? Je n’avais pas besoin de son soutien là, je voulais juste qu’il efface ça sa mémoire. Et là, il ne faisait que courir sur le système et j’étais à peu de m’énerver très sincèrement. Je t’assure que si, tu peux me laisser gérer seul. Je le laissais parler mais quand il commença à évoquer le fait d’en parler au parent, c’était le mot de trop. Je serrais mon poing, je le suivis rapidement, sans réfléchir je lui attrapais le poignet et le retournais contre la porte pour le plaquer sans la moindre délicatesse. Je le regardais furibond, cette fois il avait gagné. Il m’avait vraiment foutu en rogne. Fais pas genre Senji, t’es mon frère mais tu me connais à peine. Fais pas genre de vouloir être présent et comme si tu t’en souciais. Je le regardais toujours en colère avant de le lâcher. Fais ça et je t’assure que tu n’es plus mon frère et que j'me casse de la maison. Je m’éloignai de lui avant d’ouvrir en grand la porte. Vas-y, casse toi, va les prévenir, mais viens même pas me causer après petit frère, tu seras mort à mes yeux. J’étais cruel, mais je m’en foutais. Je ne voulais pas qu’il ouvre sa gueule. J’avais honte de ce que je faisais encore une fois, honte de lui donner cette image de moi.
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Re: [EVENT] what are you taking ? (kwansun) | Sam 13 Avr - 23:01 Citer EditerSupprimer
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malgré les mots de kwansun, tu as du mal à croire qu’il ne s’enferme pas. c’est facile de se voiler la face quand on a ce genre de problèmes. tu es le mieux placé pour le savoir et justement, kwansun le remarque et tu te crispes un peu, tout en gardant quand même un visage inexpressif. hors de question que tu lui avoues que tu es un ancien junkie qui a repris parce que t’es mal dans ta peau. tu pousses un soupir alors que tu te masses les tempes. « j’ai rien à dire. j’ai jamais touché à ce genre de merde. » MENSONGES que ton cerveau te crie alors que tu détournes les yeux pour ne pas craquer et lui dire la vérité. tu es un hypocrite, tu le sais et pourtant tu ne peux pas t’empêcher de lui mentir parce que tu ne veux pas qu’il apprenne ce que tu as caché pendant des années à toute ta famille et que sana a découvert. qu’elle, soit au courant te faisait chier au plus au point. tu n’aimais pas que ce soit le cas. déjà parce qu’elle se faisait du soucis pour rien et ensuite parce que tu ne voulais pas qu’elle te flique ou te prenne en pitié. tu n’avais pas besoin de ça. tu te sentais déjà comme une merdre, tu n’as pas besoin de ça de la part de ta sœur. tu voulais gérer tout seul et ironiquement, tu disais le contraire à kwansun. tu lui disais d’en parler et qu’il ne pourrait pas gérer ce soucis tout seul. pourtant, c’est ce qu’il compte faire et tu pousses un soupir. rien de ce que tu peux dire ne semble le faire réagir. tant pis, tu vas utiliser les parents. peut être que là, il acceptera de se faire aider. tu tournes donc les talons pour aller prévenir les parents. sauf que ton grand frère t’en empêche et tu pousses un cri de douleur mélangé à de la souffrance quand il te plaque contre sa porte. tu vois que tu l’as mis en colère et ses mots te font l’effet d’une douche froide. tu prends chaque phrase, chaque mot, chaque syllabes, chaque lettre comme un coup de poignard et tu essaies de garder un air impassible alors, qu’en vrai tu meurs juste d’envie de pleurer dans un coin et de ne plus jamais sortir de ta chambre. tu ressens le besoin de prendre de la crimson mais ton stock est dans ton sac, dans ta chambre. tu repousses assez violemment kwansun le faisant lâcher ton poignet. « me touche pas. » siffles-tu entre tes dents alors que tu le regardes avec autant de haine que tu peux en accumuler dans ton corps. « et après c’est qui qui fait style qu’on est frère ? » tu pousses un râle de rage en essayant au maximum de ne pas montrer que tout ça te touche. « si tu étais réellement mon frère, si tu me connaissais réellement, tu n’aurais jamais dit ça. » tu marques une pause pour mordre dans ta lèvre avant de reprendre. « tu sais ce que j’ai traversé quand je suis arrivé chez les yu. tu sais que j’avais pas trouvé ma place rapidement. tu le sais tout ça… » il le savait parce que sana avait sûrement du en parler ou même ta mère. « tu sais quoi ? continue avec ta merde. mais si tu crèves pense pas une seule seconde que je viendrai à ton enterrement. » tu ouvres la porte et avant de sortir tu te tournes une dernière fois vers lui. « reste tout seul dans ta merde yu kwansun. » et tu claques la porte avant de te réfugier dans la tienne que tu fermes à clé avant de te précipiter sur tes cachets de crimson pour en avaler un et laisser tes larmes sortir.
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malgré les mots de kwansun, tu as du mal à croire qu’il ne s’enferme pas. c’est facile de se voiler la face quand on a ce genre de problèmes. tu es le mieux placé pour le savoir et justement, kwansun le remarque et tu te crispes un peu, tout en gardant quand même un visage inexpressif. hors de question que tu lui avoues que tu es un ancien junkie qui a repris parce que t’es mal dans ta peau. tu pousses un soupir alors que tu te masses les tempes. « j’ai rien à dire. j’ai jamais touché à ce genre de merde. » MENSONGES que ton cerveau te crie alors que tu détournes les yeux pour ne pas craquer et lui dire la vérité. tu es un hypocrite, tu le sais et pourtant tu ne peux pas t’empêcher de lui mentir parce que tu ne veux pas qu’il apprenne ce que tu as caché pendant des années à toute ta famille et que sana a découvert. qu’elle, soit au courant te faisait chier au plus au point. tu n’aimais pas que ce soit le cas. déjà parce qu’elle se faisait du soucis pour rien et ensuite parce que tu ne voulais pas qu’elle te flique ou te prenne en pitié. tu n’avais pas besoin de ça. tu te sentais déjà comme une merdre, tu n’as pas besoin de ça de la part de ta sœur. tu voulais gérer tout seul et ironiquement, tu disais le contraire à kwansun. tu lui disais d’en parler et qu’il ne pourrait pas gérer ce soucis tout seul. pourtant, c’est ce qu’il compte faire et tu pousses un soupir. rien de ce que tu peux dire ne semble le faire réagir. tant pis, tu vas utiliser les parents. peut être que là, il acceptera de se faire aider. tu tournes donc les talons pour aller prévenir les parents. sauf que ton grand frère t’en empêche et tu pousses un cri de douleur mélangé à de la souffrance quand il te plaque contre sa porte. tu vois que tu l’as mis en colère et ses mots te font l’effet d’une douche froide. tu prends chaque phrase, chaque mot, chaque syllabes, chaque lettre comme un coup de poignard et tu essaies de garder un air impassible alors, qu’en vrai tu meurs juste d’envie de pleurer dans un coin et de ne plus jamais sortir de ta chambre. tu ressens le besoin de prendre de la crimson mais ton stock est dans ton sac, dans ta chambre. tu repousses assez violemment kwansun le faisant lâcher ton poignet. « me touche pas. » siffles-tu entre tes dents alors que tu le regardes avec autant de haine que tu peux en accumuler dans ton corps. « et après c’est qui qui fait style qu’on est frère ? » tu pousses un râle de rage en essayant au maximum de ne pas montrer que tout ça te touche. « si tu étais réellement mon frère, si tu me connaissais réellement, tu n’aurais jamais dit ça. » tu marques une pause pour mordre dans ta lèvre avant de reprendre. « tu sais ce que j’ai traversé quand je suis arrivé chez les yu. tu sais que j’avais pas trouvé ma place rapidement. tu le sais tout ça… » il le savait parce que sana avait sûrement du en parler ou même ta mère. « tu sais quoi ? continue avec ta merde. mais si tu crèves pense pas une seule seconde que je viendrai à ton enterrement. » tu ouvres la porte et avant de sortir tu te tournes une dernière fois vers lui. « reste tout seul dans ta merde yu kwansun. » et tu claques la porte avant de te réfugier dans la tienne que tu fermes à clé avant de te précipiter sur tes cachets de crimson pour en avaler un et laisser tes larmes sortir.
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