L'automne arrive et pourtant, le patron du Paw Shop se promène dans les rues de la Digital city en t-shirt. Lassé d'attendre les clients et fatigué d'entendre le plus bavard de son gang de matou, c'est sans attendre que Shin s'était échappé de sa propre boutique, boutique qu'il avait décidé de fermer prématurément pour cause d' "INVENTAIRE" purement fictif.

Non sans mal, le grand blond était parvenu à rejoindre le centre de la Digital City. Sans permis et avec cette amertume profonde pour les transports en communs, c'est après 10 minutes de marche qu'il s'était enfin décidé à prendre un taxi pour rejoindre la boutique où il s'était mis en tête d'aller. Lorsqu'il sort sa tignasse du véhicule à quelques mètres de son point de "rendez-vous", le jeune homme fait semblant de ne pas voir les regards se poser sur lui. Un gars en t-shirt fluo avec des tatouages et les cheveux blonds, même si cela devient un peu moins surprenant  en ville, il reste pour le moins atypique. Shin étouffe un grognement de frustration tandis que ses pieds le guide lentement vers sa destination.

Bien entendu, Shin a encore omit de dire à Tsuki qu'il se pointerait sur un coup de tête, ce n'est pas faute d'avoir pourtant son téléphone en main lorsqu'il rentre enfin dans l'antre pour se faire ancrer un énième dessin sur la peau. Sans même lever la tête, il reste absorbé par l'écran, défilant les photos d'instagram. Il n'a même pas besoin de heurter le comptoir pour savoir qu'il est devant, commençant à connaître la boutique par cœur à force de s'y présenter. Il se laisse bercer par la musique encore quelques secondes, comme s'il était le gamin autiste de "Touch" et daigne enfin lever ses yeux cernés une fois que son écran se verrouille. Salut. dit-il d'une voix grave sortie des cavernes lorsque le patron montre le bout de son nez. Tsuki est dispo ? Ses pupilles vitreuses se verrouillent sur le book de son jeune tatoueur préféré. Du bout des doigts, il le fait glisser vers lui pour tourner les pages d'un air pensif, sans attendre de réponse. Il attendra le temps qu'il faut pour repartir avec ce nouveau chef d'oeuvre.

Je saluais une dernière fois la client qui venais de me payer pour le tatouage que je venais de faire. Je souris poliment avant de soupirer longuement quand elle sortit. Par réflexe je retournais derrière le comptoir pour attraper le petit pot de cachets de mes affaires. Petit pot qui contenait les antidouleur que je devais prendre régulièrement pour… ben calmer la douleur t’as compris l’histoire. Je me fourrai une pilule dans le gosier avant de la faire passer avec un peu d’eau. Putain, ce con ne m’avait pas raté c’était sûr. Je savais que j’avais toujours un gueule flippante, surtout avec mon hématome sur ma pommette et mon arcade qui était toujours ouverte. Certe l’ecchymose commençait doucement à se résorber. Je soupirais une nouvelle fois avant de m’asseoir lourdement derrière le comptoir, j’avais encore mon plan de travail à nettoyer mais je voulais juste me prendre une minute histoire de me poser. Il fallait dire que j’avais une sacré douleur qui me lançait dans les côtes. Logique vu que certaines étaient fêlées. Je vins fourrer mon front contre mes mains avant de lâcher un petit râle de douleur. Mais je n’eus pas vraiment le temps de me poser que je sentis une main se poser sur mon épaule, main qui me fit sursauter de manière plus que visible. Tsuki ça va ? je me tournais vers le patron qui avait terminé avec son client. Je hochais la tête et me forçais à sourire du mieux que je pouvais. Si tu veux je fais ton plan de travail pour que tu te reposes encore un peu. Je m’étais relevé presque instanément, autant le boss était très généreux et gentil avec moi, c’était son petit côté paternel je le savais bien. Mais je ne pouvais pas me permettre de lui demander ça, car il restait mon boss. Non ça va aller patron, je gère. Avais-je dit tout en me redressant pour filer dans l'arrière salle.

J’avais commencé mon travail machinalement, sans vraiment penser à ce que je faisais. Il fallait dire que ces derniers temps, ma vie était un putain de foutoir. Entre le jumeau maléfique de Naoya, et Naoya lui-même qui venait de se glisser dans ma vie de manière…. particulièrement marquante. Ouais… un bon gros foutoir comme il ne s’en faisait plus d’nos jours. Et lui c’était que… je m’étais attaché à ce type alors que je ne pouvais rien lui promettre. Une relation ? Avec mes soucis de santé c’était juste… impensable, je le savais bien. Enfin encore fallait envisage de le fait qu’il puisse y avoir un nouveau, si ça se trouve ça allait simplement s’arrêter à une histoire de fesses et voilà. Mais… je sentais qu’il y avait plus ? Je soupirais une nouvelle fois, compliqué. Tout en terminant mon travail, je crus entendre une voix que je connaissais dans l’autre pièce. J’eus un fin sourire alors que je passais ma tête par le norem pour avoir confirmation de mon hypothèse. Mais ça serait pas mon client préféré ? Demandais-je rhétoriquement avant un grand sourire innocent tout en sortant de l’atelier. Je m’approchai de Shin qui regardait mon book à son habitude. A force il devait le connaître par coeur quand même. Shin c’était un habitué, le plus fidèle même. Je vins m’accouder sur le comptoir et je posais mon menton sur la paume de ma main. Je suppose que t’es là pour que je rajoute une pièce sur ta peau hein ? je l’avais sortis avec une petite pointe d’excitation il fallait dire que j’adorais ajouter des dessins à l’encre sur la peau de mes clients, encore plus quand ils étaient réguliers, ça doit l’impression de peindre sur une toile vivante. J’ai un créneau là de suite si ça te tente. T’en dis quoi ?

Au début, Shin ne lève même pas la tête pour porter de l'attention à Tsuki. Comme d'habitude, il fixe un ou deux modèles de flash qu'il aimerait retranscrire sur sa peau, afin de promouvoir l'art du "gamin" comme il dit. Plutôt que d'agir comme un sourd, il lève néanmoins la main en guise de salutation. Shin sait pertinemment ou est Tsuki. Sa voix le guide, et à force de se présenter ici, il connaît les locaux... Un peu comme une deuxième maison. Ce n'est finalement que lorsque le tatoueur vient s'accouder près de lui qu'il se décide enfin à lâcher le book des yeux pour lui porter attention. N'y voyez aucun mépris dans cette attitude ; c'est un rituel un peu désinvolte et désintéressé qui pourtant en dit long sur la raison de sa présence ici... Il a besoin d'exutoire, besoin de penser à autre chose qu'à tout ces chats et à cet habitué du bar...

Je voulais prendre de tes nouvelles. C'est une chose qu'il pourrait dire, mais il se garde bien de manifester cette pensée. Le tatouage n'est, en réalité, qu'un prétexte pour voir le jeune homme. Venir se faire tatouer, payer une oeuvre encrée sous sa peau, parler de tout et de rien, c'est tout bénef' pour le garçon en galère selon Shin.  Il en a gagné. Certes. Mais rien n'empêchera le patron du bar à chat de se soucier du jeune tatoueur.

Lorsque Shin constate l'état de son petit protégé, ses sourcils se froncent légèrement, trahissant une surprise mêlée à l'inquiétude. Par expérience, Shin sait qu'il n'y a pas moyen de poser une question rhétorique. Ça va ? Il se ravise à nouveau. Franchement, cette question ce serait du foutage de gueule et en plus, il sait pertinemment qu'avec une gueule comme ça, ça ne va pas forcément au top, surtout connaissant l'oiseau. Les idées fusent dans sa tête et finalement il opte pour une simple réponse. Ouais. Si t'as le temps, sinon j'attends. Sa voix est un peu plus grave, si bien qu'il est contraint de s'éclaircir la gorge. Il se redresse, de toute sa hauteur, surplombant légèrement son cadet. En deux trois mouvements, il tourne les pages du livre de Tsuki qu'il connaît par cœur, avant de le tourner vers lui en lui pointant un dessin. Celui-là me fait de l’œil depuis un moment. Ça me parle. On dirait un ogre sorti de sa caverne avec ses manières un peu abrupte lorsqu'il s'adresse à Tsuki. Un peu plus que d'habitude. C'est le temps de se remettre dans l'ambiance, de reprendre le rythme d'échanger avec les gens. Oui, il faut un temps d'adaptation à Shin.

En fait à la base j'en voulais un deuxième, j'aimerais ton avis. Petit à petit, sa réserve s'évapore lorsqu'il repense à cette idée qui lui est venue il y a deux jours. Cette même idée lui dégage un sourire sur ce visage si stricte habituellement. Imitant Tsuki dans sa pose sur le comptoir,  il profite que le patron se soit éclipsé. Sa voix est basse, comme pour mettre son tatoueur dans la confidence d'un secret interdit. Dis, t'as déjà signé la peau de quelqu'un ? Son regard se plonge dans celui du jeune homme. Son sourire s'élargit, et on peut clairement sentir la même pointe d'excitation que manifestait le jeune garçon quelques instants auparavant. Genre, comme Rembrandt ou Picasso en bas des toiles ? Non. Vous ne rêvez pas. Shin propose effectivement d'avoir un autographe tatoué sur le corps... Ou du moins, c'est comme ça qu'il l'imagine.

Je continuais de sourire doucement alors que j’étais accoudé au comptoir. J’aimais toujours voir Shin ici. Shin c’était ce type qui avait toujours l’air bourru mais il fallait le connaître pour savoir que ce n’était pas complètement le cas. Et il fallait dire que Shin faisait partie de mes cliens depuis un petit moment et on pouvait dire que nous étions amis ? En quelques sortes. En tout cas il faisait partie de ces rares gens qui me connaissent bien, ceux qui avaient entrapperçu ma vie d’avant comme je le disais. Et vraiment, j’aimais qu’il soit là. Il voulait se faire tatouer et ça tombait bien parce que j’avais un créneau. Oh bien sûr j’aurais pu le taquiner sur le fait qu’il n’avait pas pris de rendez-vous ou envoyer un message, mais le fait était que je m’en fichais un peu. Il fallait dire que Shin faisait presque partie de ces murs à force. Il était si régulier qu’il était un des pilier du Bl’Ink, c’était comme voir un membre de la famille débarquer en quelques sortes. Une vraie famille. Alors qu’il me montra un modèle flash, je penchais la tête sur mon propre book en fronçant légèrement les sourcils. Oui pas de soucis, je suis content que ça soit qui le prenne, je relevais le regard vers le blond avant de sourire un peu plus. Non parce que certains de mes modèles, j’y mettais un peu plus de moi. Et ce modèle en faisait partie. Alors que savoir que c’était lui qui allait le porter sur sa peau… ouais, ça me faisait plaisir.

Mais rapidement il enchaîna sur le fait qu’il en voulait un second. Je haussais les sourcils alors que j’avais commencé à sortir le modèle de sa pochette plastique. Deux en un coup ? T’es bien gourmand. Mais tu sais que je ne peux vraiment rien te refuser, je secouais la tête avant de lâcher un petit rire léger. Il était vrai qu’il y avait vraiment peu de choses que refusais à mon client préféré pour le coup. Mais alors il me fait sa demande bien particulière. J’ouvrais quand les yeux. Hein ? Signer la peau de quelqu’un ? Wow c’était quand même assez inédit pour le coup. Non mais il parlait bien de signature genre comme une lettre ou un tableau un truc du genre. Après quelques secondes je finis par répondre. Non on n’me l’a jamais demandé je t’avouerai… mais je sens que t’as une idée derrière la tête toi. Bien sûr que j’avais compris qu’il voulait que je signa sa peau à lui. mais j’avouais que …. j’étais super flatté qu’il m’évoque ça. Attends tu veux que je signe ta peau comme si t’étais mon tableau vivant ? Juste une question stupide comme j’en posais des tonnes. Parce qu’avec mes soucis, iol m’arrivait souvent de mal interpréter les intentions des gens et je préférais avoir l’air con que de faire une énorme gaffe en fait. Mais j’avouais que l’idée me plaisait beaucoup, beaucoup trop. Rien que d’y penser je trépignais d’impatience. Mais c’est grave cool comme idée. Et ça serait vraiment un honneur pour moi, puis en soit ça signifiait beaucoup. Shin me suivait depuis un moment et…. il était littéralement ma toile pour peindre avec mes aiguilles et mon encre. Et ça… ça voulait vraiment dire beaucoup pour moi.

L'accord de l'artiste pour apposer un premier (et énième) dessin sur cette peau pale a le don de faire sourire le patron du bar à chats. Il n'est pas rare de le voir sourire quoi qu'on puisse s'imaginer avec son air d'homme des cavernes. Au contraire, il est bien plus expressif que la moyenne. Intérieurement, il se frotte les mains, comme Monsieur Burns et s'imagine qu'un jour, il faudrait qu'il fasse ce tatouage sur sa peau lorsqu'il aura trop bu. Mais pas aujourd'hui, ce n'est qu'une folie passagère qui ne requiert pas de se  concrétiser.

Voir Tsuki enthousiaste à l'idée de ce nouveau tatouage l'encourage et le conforte dans cette initiative. Au moins, il ne passe pas pour un fou - quoi que, cela n'arrive jamais avec son cadet. Tandis que l'artiste réalise petit à petit en quoi consiste le fond de la pensée de Shin, ce dernier hoche la tête,  acquiesçant de plus belle au terme de "tableau vivant". Dévoilant ses canines, il reprend. C'est grave cool comme idée non?   S'il le pouvait, il tremblerait d'impatience, mais son self-contrôle le pousse à rester de marbre. Un honneur... Il pourrait presque rougir devant les grands mots que le gamin emploi, d'ailleurs c'est tellement bien parti qu'il se sens obligé de passer son bras sur ses épaules, accolade de la pudeur extrême pour Shin. Il resserre doucement sa prise sur l'épaule opposée et rapproche son visage de Tsuki. Tu veux bien arrêter d'être si modeste ?   Il serait presque tenté de lui même un coup de tête amical, mais ils ne sont pas assez proche pour agir comme ça d'une (et ça fait vieux pervers),... De deux c'est très étranger déjà de passer sa main comme ça sur ses épaules, si bien que Shin se ravise très bien lorsque la pensée effleure son esprit.

Non mais en plus, vu l'état du gosse, s'il lui mettait un petit coup de tête, ça aurait probablement créé une commotion cérébrale : hors de question de l'amocher d'avantage... Surtout que de plus prêt, il est encore plus vilain qu'on peut l'imaginer. Cette pensée l'inquiète et à nouveau, la curiosité effleure son esprit, mais Shin se persuade intérieurement que Tsuki en parlera le moment voulu s'il le souhaite.... Mais quand même...

Raclant sa gorge tout en reprenant sa position initiale, pas trop proche ni trop éloigné, le grand gamin de 26 ans lève les yeux au ciel. Ouais si ta signature est pas trop moche, je pense que ça peut être sympa.   Il retrousse sa manche tout en continuant. D'un côté, quand je regarde, j'vois presque que tes dessins, ça me parait presque inévitable que tu signes ?   Tandis qu'il s'exprime, sa main pointe les différentes œuvres du garçon... Bref quand tu veux, ou tu veux, si t'es toujours partant. C'est plus le moment de reculer. Shin est prêt de passer sur le billard le temps de mener son interrogatoire !

Pour moi c’était toujours un petit bonheur de voir Shin passer la porte de la boutique. Déjà parce que l’air de rien, on se ressemblait tous les deux. Non parce que des types comme nous en Corée ça se faisait souvent mal regarder. Avec nos cheveux décolorés et notre peau stigmatisée par l’encre. Autant qu’on avait tout pour passer pour des vandales en Corée. Et c’était sans compter que je le connaissais depuis un petit moment. C’était noter habitué de la maison, notre client le plus régulier. Enfin…. mon client le plus régulier vu qu’il venait surtout marquer sa peau sous mon aiguille et non sous celle de Blink. En tout cas encore une fois il passe la porte. Un flash tattoo et surtout une idée qui aurait pu me faire rougir. Signer la peau de quelqu’un à la manière d’un grand peintre ? Wow il n’y avait que Shin pour me demander un truc pareil. Pour moi c’était inattendu et surtout c’était un honneur. Mais j'étais aussi excité comme une puce à l’idée de faire une telle chose. Parce que c’était la première fois déjà et ensuite parce que c’était mon ami qui me proposait cette idée et forcément avec le passé “tatouagesque” qu’on avait ensemble, c’était fort de sens. Je secouai rapidement la tête, ce qui prouvait mon engouement plus qu’énorme et c’était sans compter sur le sourire de gamin que j’arborais aux lèvres. Non cette idée c’était vraiment de l’or. C’est trop cool même ! Je m’étais exclamé toujours avec mon sourire innocent. Et alors quand il passa son bras autour de mes épaules mon sourire s'agrandit encore plus franchement. Shin n’était pas le genre d’homme à donner ce genre d’accolade. Et pourtant je le considérais comme quelqu’un proche de moi. J'acquiesçai doucement. Mais je ne suis qu’un tout jeune Shin. Je veux encore m’améliorer, je souris, c’était bon objectif améliorer mon niveau de tatouage, de dessins, parce que c’était ma passion et mon plaisir. Et surtout que je voulais propulser le tatouage au rang d’art, le rang qu’il méritait selon moi.

Alors que le blond s'éloignait de moi, à son commentaire je ne pus m’empêcher de faire une mine faussement outrée avant de rire doucement. Puis posant mon regard sur la manche, je ne pus m’empêcher de hausser les sourcils alors que mes pupilles passent sur chaque marque que je lui avais laissé. Waaaa, des fois j’oublie que je t’ai fait autant de tatouages, puis avec un sourire en coin de je relevais la tête. Ouais, malgré mon humilité, j’avouais que j’étais fier d’avoir autant fait de tatouage à mon clien préféré. La fierté de me dire que j’avais assez de talent pour faire revenir mon aîné autant de fois au Bl’Ink. J’avoue que c’est inévitable, toujours souriant alors que j’avais pris un bout de papier pour commencer à griffonner ma signature d’artiste, celle que je mettais en bas de tous mes croquis et mes tableaux. C’était un simple lune avec le kanji signifiant la lune en japonais, le prénom avec lequel je me désignais aujourd’hui. Je l’avais glissé sur le comptoir pour que Shin puisse le voir. Je te propose maintenant tout de suite parce que je suis SUPER partant, annonçais-je avec le retour de mon sourire enfantin et adorable. D’ailleurs je n’avais même pas attendu que j’étais parti avec le tatouage flash entre mes doigts et ma signature pour passer le norem qui séparait la boutique du salon pour tatouer. Je jetais un oeil ami quand il passa pour lui. Installe toi, après tout t’es comme chez toi ici. je lui avais désigné d’un mouvement de menton mon plan de travail avec la table pour que les gens s’allongent. J’avais naturellement commencé à préparer mes encres. Tu veux de la couleur ou pas Shin ?