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free time feat. tae woo
Ahn Dae Won
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Crédits : moonaetics (ava) & me (signa).
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free time feat. tae woo | Jeu 11 Oct - 21:57
✻✻✻ Refermant mon sac à dos, je glisse celui-ci sur mon épaule et quitte ma chambre de dortoir, direction le parc le plus proche... Ça fait un petit moment que je ne me suis pas posé pour dessiner. Déjà par manque de temps mais aussi et surtout parce que c'est limite mission impossible de pouvoir se concentrer sur un dessin quand on vit avec une bande de fous tel que les Sango. Non pas que leur présence me dérange. En fait, j'ai même fini par apprécier vivre en communauté avec le temps, moi qui en avais pourtant perdu l'habitude. Mais quand même, je dois avouer que ça fait du bien parfois de se retrouver seul. D'autant plus que cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas eu la possibilité de profiter d'un petit moment de répit. Arrivant au parc, je suis donc plutôt rassuré de voir qu'il n'y a pas foule et que je vais vraiment pouvoir me pencher sur ce dessin que j'ai en tête depuis plusieurs jours. Et ce, dans le calme... D'ailleurs, il ne me faut que quelques minutes tout au plus pour trouver le petit coin parfait. Celui que je compte bien monopoliser durant plusieurs longues heures. Posant donc mon sac près d'un arbre plutôt imposant et au pied duquel je finis par m'asseoir, je sors mon carnet à dessins, ainsi qu'un crayon à papier que je mordille quelques secondes, avant de finalement me lancer...
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free time
tae woo & nam kyung
✻✻✻ Refermant mon sac à dos, je glisse celui-ci sur mon épaule et quitte ma chambre de dortoir, direction le parc le plus proche... Ça fait un petit moment que je ne me suis pas posé pour dessiner. Déjà par manque de temps mais aussi et surtout parce que c'est limite mission impossible de pouvoir se concentrer sur un dessin quand on vit avec une bande de fous tel que les Sango. Non pas que leur présence me dérange. En fait, j'ai même fini par apprécier vivre en communauté avec le temps, moi qui en avais pourtant perdu l'habitude. Mais quand même, je dois avouer que ça fait du bien parfois de se retrouver seul. D'autant plus que cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas eu la possibilité de profiter d'un petit moment de répit. Arrivant au parc, je suis donc plutôt rassuré de voir qu'il n'y a pas foule et que je vais vraiment pouvoir me pencher sur ce dessin que j'ai en tête depuis plusieurs jours. Et ce, dans le calme... D'ailleurs, il ne me faut que quelques minutes tout au plus pour trouver le petit coin parfait. Celui que je compte bien monopoliser durant plusieurs longues heures. Posant donc mon sac près d'un arbre plutôt imposant et au pied duquel je finis par m'asseoir, je sors mon carnet à dessins, ainsi qu'un crayon à papier que je mordille quelques secondes, avant de finalement me lancer...© LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Dim 21 Oct - 21:43
✻✻✻ En me voyant, on pourrait penser que j'étais le type de personne à passer son temps libre à l'intérieur, sur son lit, à ne rien faire. Ce n'était pas tout à fait faux : j'aimais rester dedans, au chaud, sans faire quelque chose d'important. Mais on oubliait souvent que j'aimais la photographie, et que si on restait cloîtré chez soi, on n'obtiendrait pas de très belles photos. Alors pour exercer cet art, je sortais. Ce que je préférais faire, c'était prendre la nature en photo. Que ce soit les immeubles ou des collines, j'aimais prendre ce genre de photos. C'était le plus simple et le moins compliqué : les animaux n'avaient pas conscience de l'objectif et il fallait réussir à les prendre à un bon moment. Et les humains, c'était préférable d'obtenir leur accord avant de prendre la photo, et prendre une photo d'un inconnu, ce n'était pas mon passe-temps. Si je prenais des personnes en photo, c'était mes amis les plus proches. Il était donc très rare de voir un visage dans l'une de mes photos, on voyait plutôt la beauté de la nature. Ainsi, j'étais dans le parc à côté de mon dortoir pour prendre de nouvelles photos. Je venais régulièrement ici, prenant toujours différentes photos. En fonction du temps et de l'heure, un lieu pouvait changer radicalement. Et la photo avec. La météo d'aujourd'hui était bonne, il y avait quelques nuages, c'était un début d'après-midi. La luminosité était parfaite pour éclairer la verdure des arbres. Je m'amusais à prendre diverses photos depuis quelques temps, et, alors que je pris une photo, je reconnus une silhouette familière. A l'aide de mon objectif, je zoomais sur sa silhouette et fis la conclusion que c'était vraiment lui : Namkyung. Il était concentré à dessiner quelque chose. Le voyant aussi sérieux, je ferais mieux de ne pas le déranger... Ce n'était pas comme si j'avais vraiment besoin de le saluer, on s'était vus ce matin puisqu'on était colocataires. Je m'apprêtais donc à partir pour immortaliser d'autres instants, mais je n'allais pas pouvoir partir bien loin.
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✻✻✻ En me voyant, on pourrait penser que j'étais le type de personne à passer son temps libre à l'intérieur, sur son lit, à ne rien faire. Ce n'était pas tout à fait faux : j'aimais rester dedans, au chaud, sans faire quelque chose d'important. Mais on oubliait souvent que j'aimais la photographie, et que si on restait cloîtré chez soi, on n'obtiendrait pas de très belles photos. Alors pour exercer cet art, je sortais. Ce que je préférais faire, c'était prendre la nature en photo. Que ce soit les immeubles ou des collines, j'aimais prendre ce genre de photos. C'était le plus simple et le moins compliqué : les animaux n'avaient pas conscience de l'objectif et il fallait réussir à les prendre à un bon moment. Et les humains, c'était préférable d'obtenir leur accord avant de prendre la photo, et prendre une photo d'un inconnu, ce n'était pas mon passe-temps. Si je prenais des personnes en photo, c'était mes amis les plus proches. Il était donc très rare de voir un visage dans l'une de mes photos, on voyait plutôt la beauté de la nature. Ainsi, j'étais dans le parc à côté de mon dortoir pour prendre de nouvelles photos. Je venais régulièrement ici, prenant toujours différentes photos. En fonction du temps et de l'heure, un lieu pouvait changer radicalement. Et la photo avec. La météo d'aujourd'hui était bonne, il y avait quelques nuages, c'était un début d'après-midi. La luminosité était parfaite pour éclairer la verdure des arbres. Je m'amusais à prendre diverses photos depuis quelques temps, et, alors que je pris une photo, je reconnus une silhouette familière. A l'aide de mon objectif, je zoomais sur sa silhouette et fis la conclusion que c'était vraiment lui : Namkyung. Il était concentré à dessiner quelque chose. Le voyant aussi sérieux, je ferais mieux de ne pas le déranger... Ce n'était pas comme si j'avais vraiment besoin de le saluer, on s'était vus ce matin puisqu'on était colocataires. Je m'apprêtais donc à partir pour immortaliser d'autres instants, mais je n'allais pas pouvoir partir bien loin.© LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Sam 3 Nov - 14:23
✻✻✻ Assis sous mon arbre, je suis complètement plongé dans mon dessin et un fin sourire vient prendre possession de mes lèvres. Après plusieurs semaines à stagner (ce qui équivaut à une éternité pour un dessinateur), l'inspiration est enfin au rendez-vous et, rapidement, mon dessin prend forme. D'ailleurs, bien que ce dernier soit loin d'être terminé, je dois dire que je suis déjà plutôt satisfait du rendu. Chose qui n'était pas arrivée depuis un moment et pour cause... Le perfectionniste que je suis a souvent tendance à mettre la barre un peu haute. Et si on ajoute à cela la pression que nous mettent certains de nos profs, autant vous dire qu'une personne manquant de mental aurait certainement déjà abandonné à ma place. Ceci étant dit, je ne me plains pas. J'ai la possibilité d'étudier ce que j'aime dans une université réputée et peu de gens peuvent se vanter d'une telle chose. A vrai dire, je m'estime même très chanceux, pour le coup... Pas seulement de faire partie des rares étudiants coréens qui ont été admis à la Yonsei mais également de pouvoir évoluer dans un endroit à peu près sain, entouré de personnes à peu près recommandables. Ce qui, pendant longtemps, fut loin d'être le cas... Mais passons. Levant finalement la tête de mon dessin pour la première fois depuis sûrement une bonne heure et demi, je laisse échapper un faible soupir de contentement et lâche mon crayon quelques secondes, le temps de m'étirer un peu. Toutefois, et alors que je m’apprête à me remettre au boulot, la chose qui me sert d'estomac se met à gronder. Décidant donc qu'il est temps de prendre une pause, je range mes affaires dans mon sac et me lève. Je devrais pouvoir trouver un café pas loin du parc, de quoi me faire un bon petit goûter avant de reprendre mon dessin. Cependant, à peine ai-je fait quelques pas vers la sortie que mon regard se pose sur une personne m'étant familière. « Hey, Tae Woo ! » Interpellant mon coloc' de chambre, je lui adresse un signe de la main et me dirige finalement vers lui, tout sourire. « Comment ça va, mon pote ? Je vois que tu as eu la même idée que moi ! »
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✻✻✻ Assis sous mon arbre, je suis complètement plongé dans mon dessin et un fin sourire vient prendre possession de mes lèvres. Après plusieurs semaines à stagner (ce qui équivaut à une éternité pour un dessinateur), l'inspiration est enfin au rendez-vous et, rapidement, mon dessin prend forme. D'ailleurs, bien que ce dernier soit loin d'être terminé, je dois dire que je suis déjà plutôt satisfait du rendu. Chose qui n'était pas arrivée depuis un moment et pour cause... Le perfectionniste que je suis a souvent tendance à mettre la barre un peu haute. Et si on ajoute à cela la pression que nous mettent certains de nos profs, autant vous dire qu'une personne manquant de mental aurait certainement déjà abandonné à ma place. Ceci étant dit, je ne me plains pas. J'ai la possibilité d'étudier ce que j'aime dans une université réputée et peu de gens peuvent se vanter d'une telle chose. A vrai dire, je m'estime même très chanceux, pour le coup... Pas seulement de faire partie des rares étudiants coréens qui ont été admis à la Yonsei mais également de pouvoir évoluer dans un endroit à peu près sain, entouré de personnes à peu près recommandables. Ce qui, pendant longtemps, fut loin d'être le cas... Mais passons. Levant finalement la tête de mon dessin pour la première fois depuis sûrement une bonne heure et demi, je laisse échapper un faible soupir de contentement et lâche mon crayon quelques secondes, le temps de m'étirer un peu. Toutefois, et alors que je m’apprête à me remettre au boulot, la chose qui me sert d'estomac se met à gronder. Décidant donc qu'il est temps de prendre une pause, je range mes affaires dans mon sac et me lève. Je devrais pouvoir trouver un café pas loin du parc, de quoi me faire un bon petit goûter avant de reprendre mon dessin. Cependant, à peine ai-je fait quelques pas vers la sortie que mon regard se pose sur une personne m'étant familière. « Hey, Tae Woo ! » Interpellant mon coloc' de chambre, je lui adresse un signe de la main et me dirige finalement vers lui, tout sourire. « Comment ça va, mon pote ? Je vois que tu as eu la même idée que moi ! »© LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Mer 7 Nov - 20:30
✻✻✻ Le troisième œil d'un photographe, c'était son objectif. A travers celui-ci, on arrivait à voir les paysages différemment : des paysages de la vie de tous les jours devenaient des œuvres, des paysages magnifiques prenaient une autre couleur sous l’œil du photographe, des objets prenaient une autre forme... Cet art était beaucoup trop varié pour que je puisse citer toutes les déformations que pouvait apporter la photographie. L'objet étudié de ses propres yeux et la photographie en question étaient très souvent différents : l'objet devenait soit moins beau, soit plus intéressant. Les photos n'arrivaient toujours pas à capturer les lumières éclatantes des feux d'artifice, par exemple. Pour eux, l’œil humain ne remplaçait pas encore la beauté de la chose. Pourtant, la photographie permettait d'offrir un autre point de vue sur les feux d'artifice. Tout le monde utilisait des photos de nos jours, mais il ne fallait pas oublier que la photographie était avant tout un art et que ce n'était pas pour rien qu'elle était considérée comme telle. La photographie n'était pas une reproduction de la réalité ; loin de là. Grâce à mon troisième œil, je pus reconnaître une silhouette familière, assise sous un arbre. On s'était déjà vus ce matin alors je n'avais pas eu l'intention de le saluer, et avais voulu continuer mon chemin. Néanmoins, il semblait que la vie en pensait autrement. Dès lorsque j'entendis sa voix, je sus que la vie avait vraiment quelque chose contre moi. Namkyung n'était pas de mauvaise compagnie, au contraire, il me rassurait bien lorsque Yoohim était là. Mais je ne voulais pas l'interrompre dans son travail (et au passage, dans mon travail aussi). Je me tournai finalement vers lui, un petit sourire aux lèvres. Même si j'aurais préféré continuer à immortaliser des clichés, voir Namkyung me faisait sourire. Il était toujours souriant, c'était incroyable. « Ça va... et toi ? Oui, il semblerait. » dis-je en baissant le regard sur l'objectif accroché autour de mon cou, gardé précieusement dans mes mains. « Qu'est-ce que tu dessinais ? »
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✻✻✻ Le troisième œil d'un photographe, c'était son objectif. A travers celui-ci, on arrivait à voir les paysages différemment : des paysages de la vie de tous les jours devenaient des œuvres, des paysages magnifiques prenaient une autre couleur sous l’œil du photographe, des objets prenaient une autre forme... Cet art était beaucoup trop varié pour que je puisse citer toutes les déformations que pouvait apporter la photographie. L'objet étudié de ses propres yeux et la photographie en question étaient très souvent différents : l'objet devenait soit moins beau, soit plus intéressant. Les photos n'arrivaient toujours pas à capturer les lumières éclatantes des feux d'artifice, par exemple. Pour eux, l’œil humain ne remplaçait pas encore la beauté de la chose. Pourtant, la photographie permettait d'offrir un autre point de vue sur les feux d'artifice. Tout le monde utilisait des photos de nos jours, mais il ne fallait pas oublier que la photographie était avant tout un art et que ce n'était pas pour rien qu'elle était considérée comme telle. La photographie n'était pas une reproduction de la réalité ; loin de là. Grâce à mon troisième œil, je pus reconnaître une silhouette familière, assise sous un arbre. On s'était déjà vus ce matin alors je n'avais pas eu l'intention de le saluer, et avais voulu continuer mon chemin. Néanmoins, il semblait que la vie en pensait autrement. Dès lorsque j'entendis sa voix, je sus que la vie avait vraiment quelque chose contre moi. Namkyung n'était pas de mauvaise compagnie, au contraire, il me rassurait bien lorsque Yoohim était là. Mais je ne voulais pas l'interrompre dans son travail (et au passage, dans mon travail aussi). Je me tournai finalement vers lui, un petit sourire aux lèvres. Même si j'aurais préféré continuer à immortaliser des clichés, voir Namkyung me faisait sourire. Il était toujours souriant, c'était incroyable. « Ça va... et toi ? Oui, il semblerait. » dis-je en baissant le regard sur l'objectif accroché autour de mon cou, gardé précieusement dans mes mains. « Qu'est-ce que tu dessinais ? » © LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Ven 7 Déc - 13:41
✻✻✻ Je me souviens de la toute première fois où j'ai échangé quelques paroles avec Tae Woo... Ce jour là, on avait assisté à bon nombre de déménagements au sein du dortoir des Sangos car la nouvelle directrice, toute fraîchement nommée à la tête de la Yonsei, avait décrété que désormais les chambres ne seraient plus mixtes. Un coup dur pour beaucoup de requins qui furent contraints de laisser derrière eux leurs anciens colocataires, avec lesquels ils avaient fini par tisser des liens, au profit de nouveaux qu'ils allaient devoir apprendre à connaître... C'est ainsi que Tae Woo se retrouva dans la même chambre que Yoo Him et moi. Et si, aux premiers abords, je me suis dit qu'il avait l'air très sympathique et que ce ne serait pas difficile de se lier d'amitié avec lui, la tâche s'avéra cependant bien plus compliquée en réalité. Non pas parce que Tae Woo n'était pas quelqu'un d'agréable. Au contraire, sur ce point, je ne m'étais pas trompé... Ceci étant dit, le jeune homme est aussi du genre super timide. Et si on ajoute à ça le fait qu'il semblait craindre au plus haut point notre Yoo Him national, autant vous dire que les premiers jours furent assez silencieux dans la chambre. Toutefois, et à force d'acharnement, nous avons fini par sympathiser, tous les deux. C'est donc en arborant une moue plutôt enthousiaste que je m'empresse de le rejoindre. « Oh bah moi, comme d'hab' ! Ça va impec' ! » Remontant ensuite la lanière de mon sac qui commençait à glisser doucement de mon épaule, je fronce un sourcil à sa question, avant de m'exclamer, un léger sourire accroché aux lèvres : « Rien de bien extraordinaire ! Avec une amie, on travaille sur un projet ensemble et c'est moi qui m'occupe des illustrations. Du coup, j'étais en train de réaliser quelques ébauches. » M'accordant une courte pause dans mon petit récit, j'hausse doucement les épaules et finis par ajouter : « Ça fait plusieurs jours que j'aurais dû m'y mettre mais tu sais comment sont les Sango ? Toujours en train de faire les pitres ! Alors pour se concentrer au dortoir, v'là la galère. Et comme j'ai pas eu le temps de venir me poser ici, avant aujourd'hui... » Laissant ma phrase en suspend, je me contente une nouvelle fois de sourire et indique ensuite l'appareil que Tae Woo porte autour du cou, d'un mouvement de la tête. « Et toi ? Je vois que tu as sorti l'appareil photo, aujourd'hui ! C'est pour un devoir ? »
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✻✻✻ Je me souviens de la toute première fois où j'ai échangé quelques paroles avec Tae Woo... Ce jour là, on avait assisté à bon nombre de déménagements au sein du dortoir des Sangos car la nouvelle directrice, toute fraîchement nommée à la tête de la Yonsei, avait décrété que désormais les chambres ne seraient plus mixtes. Un coup dur pour beaucoup de requins qui furent contraints de laisser derrière eux leurs anciens colocataires, avec lesquels ils avaient fini par tisser des liens, au profit de nouveaux qu'ils allaient devoir apprendre à connaître... C'est ainsi que Tae Woo se retrouva dans la même chambre que Yoo Him et moi. Et si, aux premiers abords, je me suis dit qu'il avait l'air très sympathique et que ce ne serait pas difficile de se lier d'amitié avec lui, la tâche s'avéra cependant bien plus compliquée en réalité. Non pas parce que Tae Woo n'était pas quelqu'un d'agréable. Au contraire, sur ce point, je ne m'étais pas trompé... Ceci étant dit, le jeune homme est aussi du genre super timide. Et si on ajoute à ça le fait qu'il semblait craindre au plus haut point notre Yoo Him national, autant vous dire que les premiers jours furent assez silencieux dans la chambre. Toutefois, et à force d'acharnement, nous avons fini par sympathiser, tous les deux. C'est donc en arborant une moue plutôt enthousiaste que je m'empresse de le rejoindre. « Oh bah moi, comme d'hab' ! Ça va impec' ! » Remontant ensuite la lanière de mon sac qui commençait à glisser doucement de mon épaule, je fronce un sourcil à sa question, avant de m'exclamer, un léger sourire accroché aux lèvres : « Rien de bien extraordinaire ! Avec une amie, on travaille sur un projet ensemble et c'est moi qui m'occupe des illustrations. Du coup, j'étais en train de réaliser quelques ébauches. » M'accordant une courte pause dans mon petit récit, j'hausse doucement les épaules et finis par ajouter : « Ça fait plusieurs jours que j'aurais dû m'y mettre mais tu sais comment sont les Sango ? Toujours en train de faire les pitres ! Alors pour se concentrer au dortoir, v'là la galère. Et comme j'ai pas eu le temps de venir me poser ici, avant aujourd'hui... » Laissant ma phrase en suspend, je me contente une nouvelle fois de sourire et indique ensuite l'appareil que Tae Woo porte autour du cou, d'un mouvement de la tête. « Et toi ? Je vois que tu as sorti l'appareil photo, aujourd'hui ! C'est pour un devoir ? »© LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Mer 26 Déc - 20:10
✻✻✻ Quelques fois, je me disais que c'était une chance d'avoir Namkyung dans ma chambre. S'il n'avait pas été là, je ne savais pas comment j'aurais survécu dans cette chambre. Ç’aurait probablement été impossible. Avec Yoohim en colocataire, j'aurais été terrifié jusqu'à la fin de mes années ici. Enfin, Yoohim partira de l'université sûrement avant moi, ce qui me rassurait déjà pas mal... Il n'y avait plus qu'à attendre que le temps passe. Mais attendre que Yoohim parte n'était pas la première de mes préoccupations, loin de là. En ce moment même, ma préoccupation était plutôt de faire de belles photos. Cependant, j'avais été interrompu dans mon activité par Namkyung qui m'avait interpellé et qui était désormais en face de moi, toujours avec son éternel sourire. Je savais déjà qu'il dessinait et ce fut après ma question que je me rendis compte que je ne devrais pas savoir qu'il dessine, comme il avait rangé ses affaires. Enfin, il avait dit plus tôt qu'on avait eu la même idée, alors si jamais il me demandait comment j'avais su, je n'aurais qu'à lui dire que je l'avais déduit, même si c'était faux. Il ne sembla pas vraiment s'interroger dessus, répondant plutôt à ma question tandis que je hochai de la tête à ses mots. C'était vrai que ce n'était pas facile de travailler au dortoir des sangos. C'était un environnement presque familial où il y avait toujours du bruit, les gens s'amusaient et parlaient beaucoup. Ce n'était clairement pas un lieu calme et silencieux destiné au travail. « Hm, je vois. » dis-je en tant que réponse suite à son petit récit. Je faisais toujours des réponses courtes parce que je ne savais pas trop quoi dire d'autre. Peut-être que je pourrais lui poser des questions sur son projet avec son amie. Mais comme il me demanda en retour ce que je faisais, je ne le fis pas et répondis plutôt à sa question. « Oh, euh, non. C'est juste... comme ça. Je devrais peut-être bosser sur mes devoirs, maintenant que j'y pense. » Cependant, je n'en avais pas vraiment envie. C'était peut-être pour ça que j'avais écarté les devoirs de ma tête pour préférer prendre les photos que je voulais. Je devrais m'y mettre mais... pas maintenant. Pas encore.
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✻✻✻ Quelques fois, je me disais que c'était une chance d'avoir Namkyung dans ma chambre. S'il n'avait pas été là, je ne savais pas comment j'aurais survécu dans cette chambre. Ç’aurait probablement été impossible. Avec Yoohim en colocataire, j'aurais été terrifié jusqu'à la fin de mes années ici. Enfin, Yoohim partira de l'université sûrement avant moi, ce qui me rassurait déjà pas mal... Il n'y avait plus qu'à attendre que le temps passe. Mais attendre que Yoohim parte n'était pas la première de mes préoccupations, loin de là. En ce moment même, ma préoccupation était plutôt de faire de belles photos. Cependant, j'avais été interrompu dans mon activité par Namkyung qui m'avait interpellé et qui était désormais en face de moi, toujours avec son éternel sourire. Je savais déjà qu'il dessinait et ce fut après ma question que je me rendis compte que je ne devrais pas savoir qu'il dessine, comme il avait rangé ses affaires. Enfin, il avait dit plus tôt qu'on avait eu la même idée, alors si jamais il me demandait comment j'avais su, je n'aurais qu'à lui dire que je l'avais déduit, même si c'était faux. Il ne sembla pas vraiment s'interroger dessus, répondant plutôt à ma question tandis que je hochai de la tête à ses mots. C'était vrai que ce n'était pas facile de travailler au dortoir des sangos. C'était un environnement presque familial où il y avait toujours du bruit, les gens s'amusaient et parlaient beaucoup. Ce n'était clairement pas un lieu calme et silencieux destiné au travail. « Hm, je vois. » dis-je en tant que réponse suite à son petit récit. Je faisais toujours des réponses courtes parce que je ne savais pas trop quoi dire d'autre. Peut-être que je pourrais lui poser des questions sur son projet avec son amie. Mais comme il me demanda en retour ce que je faisais, je ne le fis pas et répondis plutôt à sa question. « Oh, euh, non. C'est juste... comme ça. Je devrais peut-être bosser sur mes devoirs, maintenant que j'y pense. » Cependant, je n'en avais pas vraiment envie. C'était peut-être pour ça que j'avais écarté les devoirs de ma tête pour préférer prendre les photos que je voulais. Je devrais m'y mettre mais... pas maintenant. Pas encore.© LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Dim 10 Mar - 0:20
✻✻✻ Mettre à l'aise Tae Woo ne fut pas une mince affaire. A vrai dire, ce fut même plutôt compliqué et la présence de Yoo Him dans notre chambre ne m'a pas beaucoup aidé, qu'on se le dise. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi le garçon en a si peur, même aujourd'hui encore. Ce n'est pas comme si notre coloc' de chambre lui avait déjà fait du mal. Tout du moins, d'aussi loin que je m'en souvienne, je ne me rappelle pas que le boxeur l'ait menacé d'une quelconque façon. Après, on ne va pas se mentir... Aux premiers abords, Yoo Him est loin d'être le genre de type vers lequel on a envie d'aller. Pourtant, il est loin d'être méchant. Mais je peux comprendre qu'en le voyant, lui si froid et solitaire d'apparence, les gens se refusent souvent à se frotter à lui. Mais passons. Là n'est pas le sujet. Expliquant à mon jeune colocataire la raison de ma présence en ce lieu, mon regard finit par s'attarder sur l'appareil photo qui pend autour de son cou. « Oh, tu sais, parfois – même souvent – ça fait du bien de penser à autre chose qu'à nos foutus devoirs ! » J'ai beau être quelqu'un d'assidu en cours, toujours à m'y prendre le plus en avance possible quand il nous faut rendre un devoir, je n'en demeure pas moins un jeune étudiant qui préfère de loin s'adonner à ses passions. « Mais, maintenant que j'y pense, c'est la première fois que je te vois à l'oeuvre, en train de prendre des photos... » Avant ça, et même si je sais depuis un moment que Tae Woo pratique la photographie, je ne me rappelle pas l'avoir déjà vu en prendre, avant aujourd'hui. Ce qui, en comparaison avec moi qui ne sort pratiquement jamais sans mon carnet à dessins et mon crayon, est assez étonnant. « C'est quoi ton domaine de prédilection ? Enfin, les choses que tu aimes prendre en photo, quoi ?! »
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✻✻✻ Mettre à l'aise Tae Woo ne fut pas une mince affaire. A vrai dire, ce fut même plutôt compliqué et la présence de Yoo Him dans notre chambre ne m'a pas beaucoup aidé, qu'on se le dise. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi le garçon en a si peur, même aujourd'hui encore. Ce n'est pas comme si notre coloc' de chambre lui avait déjà fait du mal. Tout du moins, d'aussi loin que je m'en souvienne, je ne me rappelle pas que le boxeur l'ait menacé d'une quelconque façon. Après, on ne va pas se mentir... Aux premiers abords, Yoo Him est loin d'être le genre de type vers lequel on a envie d'aller. Pourtant, il est loin d'être méchant. Mais je peux comprendre qu'en le voyant, lui si froid et solitaire d'apparence, les gens se refusent souvent à se frotter à lui. Mais passons. Là n'est pas le sujet. Expliquant à mon jeune colocataire la raison de ma présence en ce lieu, mon regard finit par s'attarder sur l'appareil photo qui pend autour de son cou. « Oh, tu sais, parfois – même souvent – ça fait du bien de penser à autre chose qu'à nos foutus devoirs ! » J'ai beau être quelqu'un d'assidu en cours, toujours à m'y prendre le plus en avance possible quand il nous faut rendre un devoir, je n'en demeure pas moins un jeune étudiant qui préfère de loin s'adonner à ses passions. « Mais, maintenant que j'y pense, c'est la première fois que je te vois à l'oeuvre, en train de prendre des photos... » Avant ça, et même si je sais depuis un moment que Tae Woo pratique la photographie, je ne me rappelle pas l'avoir déjà vu en prendre, avant aujourd'hui. Ce qui, en comparaison avec moi qui ne sort pratiquement jamais sans mon carnet à dessins et mon crayon, est assez étonnant. « C'est quoi ton domaine de prédilection ? Enfin, les choses que tu aimes prendre en photo, quoi ?! » © LOYALS.
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Re: free time feat. tae woo | Dim 17 Mar - 11:23
✻✻✻ Les devoirs... Chose qui poursuivait toujours chaque étudiant, inlassablement, jusqu'à ce qu'il ait terminé ses études. Les responsabilités, les notes, les appréciations, les rangs... Tant de choses qui ne me donnaient jamais envie de voir mon bulletin ou bien d'aller en cours. Enfin, heureusement que je faisais ce que j'aimais, maintenant. J'étais bien plus motivé qu'au lycée. Ça ne m'empêchait pas de vouloir parfois, passer du temps à faire des choses que j'aimais, plutôt qu'un devoir. La pratique était plus rare que la théorie en cours, ce que je regrettais. Et puis, on ne faisait pas souvent les choses que j'aimais. Prendre les portraits des gens en photo... Bof. « C'est vrai. » acquiesçai-je, n'ajoutant rien d'autre de plus parce qu'il avait tout dit. Et il enchaîna directement sur un sujet qui me concernait directement. Un peu pris de court par sa remarque, je fis mine de regarder mon appareil photo, comme si j'étais surpris. C'était vrai, j'avais très souvent un petit appareil à mes côtés, j'étais même en photographie... De plus, lorsque je ne l'utilisais pas, mon appareil photo reposait comme un trône sur le bureau de la chambre. Je n'aurais jamais pensé que Namkyung ne m'avait pas encore vu à l’œuvre. Lui, je le voyais bien dessiner de temps en temps... Mais c'était vrai que pour prendre des photos, j'allais souvent ailleurs. Je ne pouvais pas me contenter de rester au dortoir pour ça, il était devenu inintéressant au cours du temps. Prendre mes camarades en train de se jeter de la farine... Il y avait mieux comme sujets. « Les paysages, le calme de la nature... J'aime bien les photos larges. Les photos où on se sent extérieur au monde, comme si on ne faisait que regarder ce qu'il se passait de loin... Par exemple, les foules en ville vues d'en-haut, la vue globale d'une ville, d'une plaine... C'est de loin mes photos favorites, mais elles sont un peu difficiles à obtenir. Sinon, j'aime bien photographier les animaux aussi. Ils ont un charme particulier... Et puis, j'aime bien photographier les gens quand ils s'amusent aussi. Les moments importants où tout le monde est content. » La photo étant un point dans le temps, j'aimais enregistrer tous ces moments précieux pour moi, pour pouvoir m'en souvenir et les revoir. Si j'avais eu le pouvoir de la photographie plus tôt, j'aurais pu mieux conserver mes souvenirs d'elle. « Et toi ? Je ne sais pas non plus ce que tu aimes dessiner... » Parce que je le voyais bien gribouiller quelques trucs, mais ça ne m'avait jamais indiqué ce qu'il aimait dessiner.
free time
tae woo & nam kyung
✻✻✻ Les devoirs... Chose qui poursuivait toujours chaque étudiant, inlassablement, jusqu'à ce qu'il ait terminé ses études. Les responsabilités, les notes, les appréciations, les rangs... Tant de choses qui ne me donnaient jamais envie de voir mon bulletin ou bien d'aller en cours. Enfin, heureusement que je faisais ce que j'aimais, maintenant. J'étais bien plus motivé qu'au lycée. Ça ne m'empêchait pas de vouloir parfois, passer du temps à faire des choses que j'aimais, plutôt qu'un devoir. La pratique était plus rare que la théorie en cours, ce que je regrettais. Et puis, on ne faisait pas souvent les choses que j'aimais. Prendre les portraits des gens en photo... Bof. « C'est vrai. » acquiesçai-je, n'ajoutant rien d'autre de plus parce qu'il avait tout dit. Et il enchaîna directement sur un sujet qui me concernait directement. Un peu pris de court par sa remarque, je fis mine de regarder mon appareil photo, comme si j'étais surpris. C'était vrai, j'avais très souvent un petit appareil à mes côtés, j'étais même en photographie... De plus, lorsque je ne l'utilisais pas, mon appareil photo reposait comme un trône sur le bureau de la chambre. Je n'aurais jamais pensé que Namkyung ne m'avait pas encore vu à l’œuvre. Lui, je le voyais bien dessiner de temps en temps... Mais c'était vrai que pour prendre des photos, j'allais souvent ailleurs. Je ne pouvais pas me contenter de rester au dortoir pour ça, il était devenu inintéressant au cours du temps. Prendre mes camarades en train de se jeter de la farine... Il y avait mieux comme sujets. « Les paysages, le calme de la nature... J'aime bien les photos larges. Les photos où on se sent extérieur au monde, comme si on ne faisait que regarder ce qu'il se passait de loin... Par exemple, les foules en ville vues d'en-haut, la vue globale d'une ville, d'une plaine... C'est de loin mes photos favorites, mais elles sont un peu difficiles à obtenir. Sinon, j'aime bien photographier les animaux aussi. Ils ont un charme particulier... Et puis, j'aime bien photographier les gens quand ils s'amusent aussi. Les moments importants où tout le monde est content. » La photo étant un point dans le temps, j'aimais enregistrer tous ces moments précieux pour moi, pour pouvoir m'en souvenir et les revoir. Si j'avais eu le pouvoir de la photographie plus tôt, j'aurais pu mieux conserver mes souvenirs d'elle. « Et toi ? Je ne sais pas non plus ce que tu aimes dessiner... » Parce que je le voyais bien gribouiller quelques trucs, mais ça ne m'avait jamais indiqué ce qu'il aimait dessiner. © LOYALS.
Ahn Dae Won
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Re: free time feat. tae woo | Dim 12 Mai - 3:04
✻✻✻ Il est vrai que le rythme scolaire est assez difficile, surtout pour un étudiant de la Yonsei. On nous demande de faire beaucoup de choses et on ne nous donne que très peu de temps pour les réaliser, ce qui peut créer certaines frustrations. D'autant plus que, bien souvent, il nous arrive à mes camarades et moi de nous sentir quelque peu limités dans notre créativité, que ce soit en dessin, en photographie ou dans n'importe quel autre domaine artistique. Alors, forcément, il est primordial que l'on puisse, à côté, se consacrer à des choses que l'on aime. Pour moi, cela reste bien évidemment le dessin. Parce que le dessin a toujours été une grande partie de ma vie. J'ai tenu mes premiers crayons à l'âge de 5 ans et, à l'époque, mes supports de prédilection étaient les murs de l'appartement dans lequel je vivais encore avec ma mère. Puis, ensuite, quand j'ai commencé à passer de plus en plus de temps chez la voisine, ma mère ayant vraisemblablement oublié qu'elle avait un fils, je me suis mis à dessiner sur quelques feuilles volantes, avant que cette même voisine (qui a fini par devenir ma mère adoptive) ne m'offre mon tout premier carnet à dessins, plusieurs années plus tard. A cette époque, le dessin avait alors fini par devenir une sorte de thérapie pour moi et je pense que c'est encore un peu le cas, aujourd'hui... D'ailleurs, je pense que c'est un peu le cas pour de nombreux artistes. C'est pour cela que, lorsque l'on évoque notre « art », on le fait de façon si passionnée. Et Tae Woo n'échappe apparemment pas à cette règle. Je dois d'ailleurs avouer être légèrement surpris. Faut dire que c'est bien la première fois que je l'entends déblatérer autant de paroles en si peu de temps. « Je vois. C'est plutôt... Très complet comme palette de préférences. » Et ce n'est pas peu dire. Cependant, de mon côté, je ne suis également pas en reste à ce niveau... « Oh bah, personnellement, je dessine un peu de tout également. Ça va du portrait au paysage, en passant par le personnage de manga et les objets... Même si ma préférence va quand même aux portraits. » Le carnet à dessins que m'a offert ma mère adoptive en est d'ailleurs totalement rempli. « J'aime dessiner les gens, ou du moins leur visage. Je les trouve intéressants. D'ailleurs, on pourrait penser qu'à la longue, toujours dessiner des portraits, ça peut devenir répétitif. Mais en fait non, pas du tout ! Je pourrais dessiner le portrait d'une même personne une dizaine de fois que mon dessin aura toujours ce petit quelque chose d'unique. Un sentiment différent... » Mais passons... « Et sinon, à part la photographie, tu as d'autres passions ? » C'est qu'on a beau être colocs de chambres, au risque de me répéter, Tae Woo n'a jamais été très bavard alors du coup...
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tae woo & nam kyung
✻✻✻ Il est vrai que le rythme scolaire est assez difficile, surtout pour un étudiant de la Yonsei. On nous demande de faire beaucoup de choses et on ne nous donne que très peu de temps pour les réaliser, ce qui peut créer certaines frustrations. D'autant plus que, bien souvent, il nous arrive à mes camarades et moi de nous sentir quelque peu limités dans notre créativité, que ce soit en dessin, en photographie ou dans n'importe quel autre domaine artistique. Alors, forcément, il est primordial que l'on puisse, à côté, se consacrer à des choses que l'on aime. Pour moi, cela reste bien évidemment le dessin. Parce que le dessin a toujours été une grande partie de ma vie. J'ai tenu mes premiers crayons à l'âge de 5 ans et, à l'époque, mes supports de prédilection étaient les murs de l'appartement dans lequel je vivais encore avec ma mère. Puis, ensuite, quand j'ai commencé à passer de plus en plus de temps chez la voisine, ma mère ayant vraisemblablement oublié qu'elle avait un fils, je me suis mis à dessiner sur quelques feuilles volantes, avant que cette même voisine (qui a fini par devenir ma mère adoptive) ne m'offre mon tout premier carnet à dessins, plusieurs années plus tard. A cette époque, le dessin avait alors fini par devenir une sorte de thérapie pour moi et je pense que c'est encore un peu le cas, aujourd'hui... D'ailleurs, je pense que c'est un peu le cas pour de nombreux artistes. C'est pour cela que, lorsque l'on évoque notre « art », on le fait de façon si passionnée. Et Tae Woo n'échappe apparemment pas à cette règle. Je dois d'ailleurs avouer être légèrement surpris. Faut dire que c'est bien la première fois que je l'entends déblatérer autant de paroles en si peu de temps. « Je vois. C'est plutôt... Très complet comme palette de préférences. » Et ce n'est pas peu dire. Cependant, de mon côté, je ne suis également pas en reste à ce niveau... « Oh bah, personnellement, je dessine un peu de tout également. Ça va du portrait au paysage, en passant par le personnage de manga et les objets... Même si ma préférence va quand même aux portraits. » Le carnet à dessins que m'a offert ma mère adoptive en est d'ailleurs totalement rempli. « J'aime dessiner les gens, ou du moins leur visage. Je les trouve intéressants. D'ailleurs, on pourrait penser qu'à la longue, toujours dessiner des portraits, ça peut devenir répétitif. Mais en fait non, pas du tout ! Je pourrais dessiner le portrait d'une même personne une dizaine de fois que mon dessin aura toujours ce petit quelque chose d'unique. Un sentiment différent... » Mais passons... « Et sinon, à part la photographie, tu as d'autres passions ? » C'est qu'on a beau être colocs de chambres, au risque de me répéter, Tae Woo n'a jamais été très bavard alors du coup... © LOYALS.
| IT'S YOU He looks at her like he just realized |
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Re: free time feat. tae woo | Sam 22 Juin - 15:51
✻✻✻ J'étais quelqu'un de calme. Silencieux, quelqu'un qui ne parlait pas vraiment, même avec ses proches. J'étais plutôt bon pour être l'oreille plutôt que la bouche. Mais, parfois, il m'arrivait de jouer le rôle de celui qui parlait. Cela dépendait des sujets. Je parlais plus facilement lorsque c'était un sujet qui m'intéressait, et, en l'occurrence, la photographie. N'importe quel artiste était capable de parler de son sujet favori pendant des heures, je ne faisais pas exception à la règle. Namkyung non plus. Si ma palette de préférences était complète, celle de mon colocataire aussi. Il dessinait de tout, mais préférait les portraits... Comme moi avec les paysages. Je hochai de la tête, suivant ce qu'il disait de mes oreilles. Je comprenais ça. J'avais déjà vu une série de tableaux où l'artiste avait peint la même chose, mais à différents moments de la journée. Finalement, aucune de ses peintures ne se ressemblait. Je trouvais ça intéressant. On pouvait faire de même en photographie. La lumière jouait un rôle important dans l'atmosphère de la photo. Abandonnant ce sujet, je fus soudainement questionné sur mes autres passions. Qu'est-ce que j'aimais faire d'autre... ? « Dormir... j'imagine. » Je n'avais pas vraiment d'autres passions. Avant de rencontrer la photographie, rien ne menait vraiment ma vie. J'imaginais que c'était pour ça que j'étais tombé de si haut, lorsqu'elle était partie. Parce que je n'avais plus rien à quoi me raccrocher. Les passions donnaient envie de vivre et on aimait vivre parce qu'on aimait nos passions. Du moins, c'était comme ça que je le ressentais. « Non, je n'ai pas vraiment d'autres passions. Le reste ne m'intéresse pas vraiment... Et toi ? » Je levai les yeux sur mon colocataire. Il devait en avoir d'autres, sûrement. J'aurais aimé en avoir plusieurs. Ça rendrait peut-être ma vie plus intéressante.
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✻✻✻ J'étais quelqu'un de calme. Silencieux, quelqu'un qui ne parlait pas vraiment, même avec ses proches. J'étais plutôt bon pour être l'oreille plutôt que la bouche. Mais, parfois, il m'arrivait de jouer le rôle de celui qui parlait. Cela dépendait des sujets. Je parlais plus facilement lorsque c'était un sujet qui m'intéressait, et, en l'occurrence, la photographie. N'importe quel artiste était capable de parler de son sujet favori pendant des heures, je ne faisais pas exception à la règle. Namkyung non plus. Si ma palette de préférences était complète, celle de mon colocataire aussi. Il dessinait de tout, mais préférait les portraits... Comme moi avec les paysages. Je hochai de la tête, suivant ce qu'il disait de mes oreilles. Je comprenais ça. J'avais déjà vu une série de tableaux où l'artiste avait peint la même chose, mais à différents moments de la journée. Finalement, aucune de ses peintures ne se ressemblait. Je trouvais ça intéressant. On pouvait faire de même en photographie. La lumière jouait un rôle important dans l'atmosphère de la photo. Abandonnant ce sujet, je fus soudainement questionné sur mes autres passions. Qu'est-ce que j'aimais faire d'autre... ? « Dormir... j'imagine. » Je n'avais pas vraiment d'autres passions. Avant de rencontrer la photographie, rien ne menait vraiment ma vie. J'imaginais que c'était pour ça que j'étais tombé de si haut, lorsqu'elle était partie. Parce que je n'avais plus rien à quoi me raccrocher. Les passions donnaient envie de vivre et on aimait vivre parce qu'on aimait nos passions. Du moins, c'était comme ça que je le ressentais. « Non, je n'ai pas vraiment d'autres passions. Le reste ne m'intéresse pas vraiment... Et toi ? » Je levai les yeux sur mon colocataire. Il devait en avoir d'autres, sûrement. J'aurais aimé en avoir plusieurs. Ça rendrait peut-être ma vie plus intéressante.© LOYALS.
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