losing everything. (jalia)
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losing everything. (jalia) | Ven 12 Oct - 16:35 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. jasun
anéantie. son monde s'était écroulée. elle se sentait vide. son coeur était vide, son cerveau ne pensait qu'à une chose : pleurer. parce que les larmes, c'était tout ce qu'il lui restait. là, dans ce lit d’hôpital, à fixer le mur. si malia était physiquement décomposée, dans son esprit, c'était un vrai champ de bataille. elle souffrait, elle souffrait tellement qu'elle avait du mal à réaliser ce qu'il se passait. elle avait perdu son bébé, il n'était plus là, elle ne le sentira plus jamais bougé, elle ne posera jamais les yeux sur lui, tous ces vêtements qu'elle lui avait acheté, toutes ces affaires, tout ça... qui seront à jamais inutilisées. à cette pensée, elle craqua de nouveau. laissant ses larmes rouler le long de ses joues, des gémissements de douleurs passèrent la barrière de ses lèvres. elle était prête à tout perdre, c'était d'ailleurs ce qui l'attendait. absolument tout.. mais pas son bébé. et on lui avait retiré. c'était lui qui l'avait poussé dans les escaliers, lui, max, qui avait tué son bébé. elle était dévastée, il n’y avait pas d’autre mot. dévastée. la douleur était beaucoup trop intense, elle était capable de la ronger. qu'est-ce qu'elle allait devenir ? il n'était plus question de max, elle ne voulait plus jamais le voir. non non, il était question d'elle. elle qui n'avait plus d'avenir mais surtout, qui venait de voir tous ses projets se casser la gueule. est-ce qu'elle parviendra à vaincre cette souffrance ? c'était horrible, beaucoup trop horrible. elle ne savait même plus quoi faire pour apaiser ne serait-ce qu'un peu la douleur, elle devenait insupportable. toujours allongée sur ce lit, malia vint essuyer ses larmes, posant son regard sur le plafond, cette fois-ci, elle prit une profonde inspiration, avant d'expirer. c'était un cauchemar, un putain de cauchemar. le pire dans tout ça ? elle était seule. ce qui n'était pas vraiment étonnant. elle n'avait que max, que lui. c'était aussi pour cette raison qu'elle s'était longuement accroché à cette ordure... elle n'aurait jamais dû. si elle avait su partir à temps, elle n'aurait pas perdu son bébé, son soleil, son bonheur. mais pour aller où ? depuis des années, la jeune femme était bloqué. et ça s'empirait. elle avait l'impression que le temps l'enfonçait, lui faisant toucher le fond. sa main droite était posée sur son ventre depuis une heure maintenant, impossible de la retirer. c'était horrible, elle ne voulait pas réaliser, elle ne pouvait pas réaliser... son fils n'était plus là. elle était coupée du monde, et pourtant, des bruits dans le couloir lui fit tourner la tête, et lorsque la porte s'ouvrit, laissant apparaître jasun face à elle. elle ne pût se contenir. sa seconde main cacha sa bouche, comme pour lui éviter d'hurler de douleur. revoir son visage... réaliser à nouveau ce qu'il se passait pour elle. de nouveau, elle pleura. « jasun.. » articula t-elle difficilement, une voix lourde, pesante, brisée par la souffrance. elle l'appelait à l'aide, mais il n'aurait rien pu faire. elle ne savait pas quoi faire, elle était au bout du rouleau, refusant de laisser partir son enfant, leur enfant. encore une fois, elle avait besoin de lui...
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Re: losing everything. (jalia) | Sam 10 Nov - 14:45 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. malia
Il y a un lien indescriptible qui se crée au moment même où vous prenez conscience qu’une partie de vous sommeille en un être que vous chérissez. Que cette partie de vous deviendra un jour un bout de chou qui portera à moitié vos gênes avec ceux de sa mère. Ce lien profond et inégalable, Jasun avait mis du temps à le ressentir. Mais il était là, bien présent. Il se sentait étroitement lié à ce bébé et pour cause: c’était le sien. Pour un mauvais départ que celui d’un père refusant de reconnaître ses responsabilités, il était finalement devenu un peu plus impliqué dans le futur de cet enfant. Plus qu’il ne l’aurait voulu, et tout ça passait par la relation qu’il entretenait avec Malia. Une gentille fille, douce, qui méritait tout le bonheur du monde. La voir sourire en regardant son ventre rond, et se dire qu’au final, il participait à ce bonheur… C’était bien. C’était grandiose.
Mais il avait une promesse à tenir maintenant: celle de veiller sur eux. De loin ou de près peu importe, ce qui comptait pour lui, c’était que ces deux ne manquent de rien.
Ce lien indescriptible, il était fort. Si fort que parfois, il lui arrivait de se sentir agité sans raisons apparentes, sûrement parce que le bébé l’était tout autant que lui dans le ventre de sa mère. Ou comme aujourd’hui, où il se sent… patraque. Faible sans raison apparente. Aujourd’hui, il doit se rendre à la salle pour donner ses cours de l’après-midi, et c’est dans sa voiture alors qu’il croise l’ambulance, roulant à toute vitesse. Et là, un mauvais pressentiment le saisit. Il continue de conduire mais il ne cesse de jeter un oeil à son rétroviseur, voyant l’ambulance s’éloigner. Sa vitesse a baissé, il semble hésitant… Mais il continue sa route jusqu’à arriver à la salle de sport. Aussitôt garé sur le parking privé qu’il sort son téléphone portable de la poche de son survêtement pour envoyer un message à Malia.
Et il range son téléphone, baissant la tête au sol alors qu’il marche jusqu’à entrer dans la salle. Son esprit est tourné uniquement vers son téléphone et une possible réponse qu’il espérait avoir. Mais qu’il n’aura jamais. Il donne son premier cours mais il n’est pas dans son assiette, le directeur de la salle le remarque et le réprimande. Jasun se retient de l’envoyer chier. Il ne cesse les allers-retours vers son téléphone pour voir s’il a une réponse: voilà 2h maintenant qu’il attend une réponse et qu’il ne l’a pas eu. A bout de patience, il attrape ses affaires d’un geste vif de la main et bondit hors du ring en passant par-dessus les cordes. Attisant la curiosité de son élève qui se retrouve coupé en plein milieu de son cours, et du directeur de la salle, qui le suit tandis qu’il lui hurle dessus. Jasun se tourne soudainement vers son boss pour lui faire face à 2cm seulement, le défiant d’un regard qui se voulait clairement menaçant. « Laisse moi partir. » ordonne le jeune. Et il obtient ce qu’il veut.
Sans même être sûr, il part à toute vitesse à l’hôpital. Et à l’accueil, il demande si une certaine Lin Malia a été transférée à l’hôpital aujourd’hui. Quand on lui dit oui, ses forces le lâchent, son sang ne fait qu’un tour et son coeur s’emballe. Mais il reste de marbre, il passe simplement une main sur son visage avant de secouer la tête quand la gentille dame lui donne un numéro de chambre où il peut la voir. Mais à sa tête, il comprend qu’il n’y a rien de bon. C’est le bébé. Il s’est passé quelque chose. Il en est certain maintenant. Il ne sent plus ce lien profond qu’il avait avec sa progéniture. Pire: il se sent vide. Comme un pauvre humain errant seul dans les détresses de la vie. Et chaque pas qu’il fait dans ce couloir jusqu’à atteindre la chambre lui coupe un peu plus de morceaux de son coeur. Il a peur, Jasun. Pour la première fois depuis longtemps, il a peur. Et quand il arrive alors au numéro de la chambre, il appuie son épaule gauche contre le mur. Il inspire, comme pour prendre du courage, pour se tourne, pivotant face à l’entrée de la chambre.
Malia est sur ce lit, assise, les joues inondées de larmes. Quand elle tourne la tête vers Jasun, sa réaction est immédiate: elle éclate en sanglots et pose une main sur sa bouche. Elle l’appelle à l’aide mais lui aussi, il a besoin d’aide maintenant qu’il a compris ce qui se passe. Elle a perdu le bébé. Il ne verra jamais le jour… Et c’est le karma qui s’acharne sur l’étudiant, qui ne voulait rien savoir du bébé au début. Voilà. Il paye le prix de ses paroles blessantes. Il se hait. Il se déteste. Il n’est capable que de causer le mal autour de lui, au final. Et ses yeux se ferment. Il tourne la tête vers l’embrasure de la porte, appuyant son front contre alors qu’il garde les yeux clos. Il tape légèrement son front contre l’encadrement, sa respiration s’accélère. Il entend les sanglots de Malia, ce qui le force à revenir sur Terre à chaque fois. Dans une autre vie, il aurait vu le jour, ce bébé. Et dans cette autre vie, Jasun aurait été heureux. Mais aujourd’hui, ce qu’il doit affronter ne l’abîme que plus et peu à peu il sombrera. Mais il ignore encore comment cette tragédie est arrivée et il a besoin de savoir. Il recule alors la tête et ouvre les yeux, tournant la tête vers Malia. Il ferme la porte derrière lui, lentement, sans la quitter du regard avant de marcher jusqu’au lit, d’un pas presque hésitant. Il sait qu’elle a besoin de lui. Qu’elle n’a besoin QUE de lui, parce que c’était avec lui qu’elle partageait ce magnifique cadeau de la vie. Alors c’est tout naturellement qu’il ramène son visage contre son torse, toujours debout à côté du lit. Il caresse tendrement ses cheveux tandis qu’il perd son regard sur la fenêtre de la chambre. Il regarde la vie, dehors. Pendant qu’ici, dans cette chambre, le temps s’est arrêté, le monde s’est effondré. Il ne veut pas demander quoique ce soit pour le moment. Il veut simplement la tenir contre lui et la laisser verser toutes les larmes de son corps. Jusqu’à ce que son coeur soit apaisé? Non. Son coeur ne sera jamais apaisé. Même dans 5 ans, 10 ans ou 20 ans. On ne se remet jamais de la perte d’un bébé. Jamais.
Mais il avait une promesse à tenir maintenant: celle de veiller sur eux. De loin ou de près peu importe, ce qui comptait pour lui, c’était que ces deux ne manquent de rien.
Ce lien indescriptible, il était fort. Si fort que parfois, il lui arrivait de se sentir agité sans raisons apparentes, sûrement parce que le bébé l’était tout autant que lui dans le ventre de sa mère. Ou comme aujourd’hui, où il se sent… patraque. Faible sans raison apparente. Aujourd’hui, il doit se rendre à la salle pour donner ses cours de l’après-midi, et c’est dans sa voiture alors qu’il croise l’ambulance, roulant à toute vitesse. Et là, un mauvais pressentiment le saisit. Il continue de conduire mais il ne cesse de jeter un oeil à son rétroviseur, voyant l’ambulance s’éloigner. Sa vitesse a baissé, il semble hésitant… Mais il continue sa route jusqu’à arriver à la salle de sport. Aussitôt garé sur le parking privé qu’il sort son téléphone portable de la poche de son survêtement pour envoyer un message à Malia.
Tout va bien aujourd’hui?
Et il range son téléphone, baissant la tête au sol alors qu’il marche jusqu’à entrer dans la salle. Son esprit est tourné uniquement vers son téléphone et une possible réponse qu’il espérait avoir. Mais qu’il n’aura jamais. Il donne son premier cours mais il n’est pas dans son assiette, le directeur de la salle le remarque et le réprimande. Jasun se retient de l’envoyer chier. Il ne cesse les allers-retours vers son téléphone pour voir s’il a une réponse: voilà 2h maintenant qu’il attend une réponse et qu’il ne l’a pas eu. A bout de patience, il attrape ses affaires d’un geste vif de la main et bondit hors du ring en passant par-dessus les cordes. Attisant la curiosité de son élève qui se retrouve coupé en plein milieu de son cours, et du directeur de la salle, qui le suit tandis qu’il lui hurle dessus. Jasun se tourne soudainement vers son boss pour lui faire face à 2cm seulement, le défiant d’un regard qui se voulait clairement menaçant. « Laisse moi partir. » ordonne le jeune. Et il obtient ce qu’il veut.
Sans même être sûr, il part à toute vitesse à l’hôpital. Et à l’accueil, il demande si une certaine Lin Malia a été transférée à l’hôpital aujourd’hui. Quand on lui dit oui, ses forces le lâchent, son sang ne fait qu’un tour et son coeur s’emballe. Mais il reste de marbre, il passe simplement une main sur son visage avant de secouer la tête quand la gentille dame lui donne un numéro de chambre où il peut la voir. Mais à sa tête, il comprend qu’il n’y a rien de bon. C’est le bébé. Il s’est passé quelque chose. Il en est certain maintenant. Il ne sent plus ce lien profond qu’il avait avec sa progéniture. Pire: il se sent vide. Comme un pauvre humain errant seul dans les détresses de la vie. Et chaque pas qu’il fait dans ce couloir jusqu’à atteindre la chambre lui coupe un peu plus de morceaux de son coeur. Il a peur, Jasun. Pour la première fois depuis longtemps, il a peur. Et quand il arrive alors au numéro de la chambre, il appuie son épaule gauche contre le mur. Il inspire, comme pour prendre du courage, pour se tourne, pivotant face à l’entrée de la chambre.
Malia est sur ce lit, assise, les joues inondées de larmes. Quand elle tourne la tête vers Jasun, sa réaction est immédiate: elle éclate en sanglots et pose une main sur sa bouche. Elle l’appelle à l’aide mais lui aussi, il a besoin d’aide maintenant qu’il a compris ce qui se passe. Elle a perdu le bébé. Il ne verra jamais le jour… Et c’est le karma qui s’acharne sur l’étudiant, qui ne voulait rien savoir du bébé au début. Voilà. Il paye le prix de ses paroles blessantes. Il se hait. Il se déteste. Il n’est capable que de causer le mal autour de lui, au final. Et ses yeux se ferment. Il tourne la tête vers l’embrasure de la porte, appuyant son front contre alors qu’il garde les yeux clos. Il tape légèrement son front contre l’encadrement, sa respiration s’accélère. Il entend les sanglots de Malia, ce qui le force à revenir sur Terre à chaque fois. Dans une autre vie, il aurait vu le jour, ce bébé. Et dans cette autre vie, Jasun aurait été heureux. Mais aujourd’hui, ce qu’il doit affronter ne l’abîme que plus et peu à peu il sombrera. Mais il ignore encore comment cette tragédie est arrivée et il a besoin de savoir. Il recule alors la tête et ouvre les yeux, tournant la tête vers Malia. Il ferme la porte derrière lui, lentement, sans la quitter du regard avant de marcher jusqu’au lit, d’un pas presque hésitant. Il sait qu’elle a besoin de lui. Qu’elle n’a besoin QUE de lui, parce que c’était avec lui qu’elle partageait ce magnifique cadeau de la vie. Alors c’est tout naturellement qu’il ramène son visage contre son torse, toujours debout à côté du lit. Il caresse tendrement ses cheveux tandis qu’il perd son regard sur la fenêtre de la chambre. Il regarde la vie, dehors. Pendant qu’ici, dans cette chambre, le temps s’est arrêté, le monde s’est effondré. Il ne veut pas demander quoique ce soit pour le moment. Il veut simplement la tenir contre lui et la laisser verser toutes les larmes de son corps. Jusqu’à ce que son coeur soit apaisé? Non. Son coeur ne sera jamais apaisé. Même dans 5 ans, 10 ans ou 20 ans. On ne se remet jamais de la perte d’un bébé. Jamais.
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Re: losing everything. (jalia) | Sam 8 Déc - 22:36 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. jasun
et pourtant, malia avait déjà souffert. un peu trop pour une fille si jeune. elle était orpheline, elle n'avait plus de nouvelles de son grand-frère, ou alors que très peu. la seule personne qu'elle avait, c'était max, mais ça faisait bien longtemps qu'elle l'avait perdu, lui aussi. l'homme dont elle était tombé amoureuse n'existait plus depuis bien longtemps, il ne lui restait que jasun. le père de son enfant. mais elle venait de le perdre, son bébé. perdre un enfant, il n'y avait rien de plus horrible, surtout pour elle qui était, malgré son jeune âge, décidé à le garder près d'elle. elle l'aimait déjà si fort, son fils. elle n'était pas née de la dernière pluie, malia, elle savait très bien qu'elle allait l'élever seule, qu'il n'y avait sans doute aucun avenir sentimental entre eux mais ça ne changeait rien. elle n'avait nullement l'intention d'empiéter sa vie. jasun comptait énormément pour la jeune femme, un amour indescriptible, une attraction qu'elle ne pouvait expliquer, il s'agissait de l'homme qui avait réussit à la faire rêver lorsqu'elle était désespérée, lorsqu'elle était plus bas que terre mais aussi, le père de son enfant. et dans cette horrible tragédie, elle n'avait besoin que de lui. même s'il ne voulait rien savoir de cet enfant, elle connaissait assez jasun pour savoir qu'il ne l'aurait jamais laissé tomber, et il était lui aussi concerné par ce qu'il se passait. cela dit, elle n'eût même pas le temps de lui téléphoner. c'était une bonne chose, elle en aurait jamais été capable. il suffisait devoir son état, à cet instant. elle qui avait toujours un contrôle sur tout, qui s'efforçait de rester positive quoi qu'il arrivait, qui était toujours présente pour les autres, les rôles étaient désormais inversés. elle était incapable de remonter la pente, incapable de se gérer, et quand ses yeux se posèrent sur le visage du père de son défunt bébé, elle s'écroula, gémissant son prénom avec tant de souffrance. tellement de souffrance, qu'elle comprit vite que jasun pouvait la comprendre, qu'il ressentait les mêmes choses, qu'elle n'avait nullement besoin de lui expliquer ce qu'il s'était passé: il l'avait d'ores-et-déjà compris. il se tourna vers l'embrasure de la porte, alors que le visage de la jeune femme se baissa. ses larmes continuèrent de couler à flots, elle ne parvenait même pas à se calmer, grâce à sa main devant sa bouche, elle essayait de rester un minimum discrète mais c'était peine perdue. et puis, à quoi bon ? rares étaient les personnes qui l'avaient vu dans cet état, mais jasun... jasun était différent. elle n'avait aucun secret pour lui, et ne comptait pas en avoir. comment ils allaient s'en sortir ? ils n'allaient pas s'en sortir, c'est évident. rien ne pouvait consoler la jeune femme, et comment jasun allait-il réagir face à tout ça ? lui qui ne voulait pas de ce bébé, malia avait finit par comprendre qu'il n'était pas si réticent que ça à cette idée, même si elle lui demandait beaucoup: vivre en sachant que son enfant se trouvait quelque part, avec elle. mais tout ça, c'était fini, à cette pensée, ses larmes se multiplièrent, roulant le long de ses joues. elle releva doucement ses yeux humides, apercevant jasun fermer la porte et s'approcher. il ne la quittait pas du regard, et elle non plus, même si c'était atroce pour elle. elle lui demandait silencieusement d'être encore présent, jasun savait pertinemment qu'elle n'avait besoin que de lui, et puis, en regardant son visage, c'était ce genre de questions horribles qui faisaient surface: est-ce qu'il lui aurait ressemblé ? aurait-il tenu physiquement de jasun ? aurait-il eu son tempérament ? ces questions lui firent mal, tellement qu'au moment où le jeune homme approcha son visage de son torse, malia se laissa de nouveau aller. elle laissa ses larmes couler, elle sanglotait, ses bras entourèrent sa taille. elle le tenait tout contre elle, comme si elle avait peur qu'il s'en aille, peur de le perdre, comme elle avait pu perdre son enfant. ses doigts serraient le tissu de son haut, comme une branche à laquelle elle se rattachait. la tendresse de jasun l'apaisait, elle se sentait moins seule, désormais. il ne réparait pas ses maux, malheureusement, mais rien ni personne ne pouvait l'aider pour ça. comment pouvait-on la soulager de cette souffrance ? elle venait de perdre son enfant. toujours là, contre son torse, ses mains le maintenant contre elle, quelques secondes de silence où on ne pouvait qu'entendre ses sanglots. elle se sentait si mal, si détruite, pourtant, après quelques minutes, malia reprit la parole, d'une voix déchirée par ses larmes. « je suis désolée. » ce n'était pas de sa faute, mais il allait vite comprendre pourquoi elle disait ça. après tout, elle lui avait promis de ne jamais le revoir. « je- je voulais récupérer mes affaires. » jamais elle n'aurait pensé qu'il allait être présent, il était rentré plus tôt et une dispute horrible avait éclatée, une dispute qui s'était terminée de la manière la plus tragique qu'il soit. elle tentait de parler, mais ses sanglots coupés ses mots, sa gorge était serrée, tout comme le nœud dans son ventre. « il m'a poussé dans les escaliers. » jasun savait très bien de qui elle parlait. elle avait tous ces bleus sur le corps, mais ça, elle s'en fichait. ce n'était pas ces bleus qui la faisaient souffrir. elle ne lâchait même pas jasun, à aucun moment, elle avait tant besoin de lui. elle était si désemparée, si détruite. qu'allaient-ils faire ? qu'allait-elle faire maintenant ?
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Re: losing everything. (jalia) | Ven 4 Jan - 20:18 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. malia
C'est indescriptible. Même si son meilleur ami lui demandait de lui expliquer, il en serait incapable. Non pas par manque de volonté, parce qu'il dirait tout à son meilleur ami, mais... parce qu'il serait incapable de dire par quel miracle il a compris que quelque chose n'allait pas. C'est de l'empathie, ni plus ni moins., mais pour un garçon comme Jasun qui d'habitude, méprise tout et tout le monde... C'est compliqué de se l'avouer. Mais quelle honte y a-t-il à dire qu'il ressentait de l'empathie pour son fils et la femme qui le portait? C'était la chose la plus naturelle au monde. Et à cet instant précis où il croise le regard meurtri de Malia, il se maudit. Il s'en veut à mourir, parce qu'il aurait dû passer plus de temps avec elle. Avec eux. Il n'aurait pas dû les laisser tomber. Il aurait dû rester avec eux du matin au soir, veiller sur eux.... Veiller sur Malia. Et résultat des courses, en voulant mettre de la distance de peur de trop s'attacher, le pire s'était produit dans son dos. Comment ne pas se haïr après tout. Sana est actuellement en prison par sa faute et aujourd'hui, il doit faire le deuil de son enfant, supporter la peine immense de Malia, cette jeune mère, et quelle mère parfaite elle aurait été. Nul doute là-dessus. Malia était de ces filles qui ont la fibre maternelle malgré leur jeune âge et des femmes d'une quarantaine d'années devraient en prendre de la graine.
Mais aujourd'hui, la vie lui enlève la chance de faire ses preuves. Elle ne pourra pas profiter de tenir son fils dans ses bras, de déposer des bisous sur son petit nez et de le voir grandir, en lui apprenant les choses de la vie. Et Jasun ne pourra pas le voir grandir non plus. Il ne le verra jamais grandir. Il s'était déjà fait à l'idée que sa vie basculerait avec l'arrivée de ce bout de chou dans sa vie, si bien qu'il n'avait jamais pensé à cette terrible possibilité. Pourtant, elle les frappe de plein fouet. On lui a levé son fils pour toujours et il ne sait pas encore comment les choses sont arrivées mais il espère simplement que ce n'est pas dû à un accident provoqué volontairement. C'est tout ce qu'il demande. Il ne supporterait jamais de savoir qu'on a volontairement tué son bébé.
C'est dur de la tenir contre lui alors qu'elle pleure. Mais il ne la lâche pas. Il tient son corps tremblant, secoué par les sanglots, resserre même son emprise alors qu'il penche la tête, appuyant son menton sur son crâne doucement. Il ferme les yeux. Il essaye de se concentrer, mais la seule chose qu'il ressent, c'est le poids énorme des regrets sur ses épaules et la peine immense qui pèse sur son coeur. Oh oui, son coeur est lourd. Sa gorge lui fait mal, il a envie de hurler, de pleurer tout ce qu'il a... Mais pour l'heure, il doit rester fort pour Malia. Il est le seul pilier à pouvoir la tenir, qu'est-ce qu'elle fera si lui aussi, il ploie? Et la voilà qu'elle s'excuse. Il garde les yeux clos, secouant doucement la tête pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'excuser. Pourtant, quand elle reprend la parole... Les choses prennent un tournant qu'il n'aime pas beaucoup. Elle essaye d'articuler, lui explique qu'elle voulait simplement récupérer ses affaires. Ses yeux s'ouvrent, il fixe le lit dans le vide alors qu'il la tient encore contre lui. Puis, viennent les quelques mots qui font basculer sa vie. « il m'a poussé dans les escaliers. » Ses bras relâchent progressivement le corps de Malia. L'étreinte qui les unit faiblit. Ses yeux vides de sentiments restent fixés sur le lit alors que l'info passe enfin à son cerveau.
L'incompréhension. Comment. Pourquoi. Comment ça... Elle... Elle lui avait pourtant promis... Elle lui avait promis qu'elle ne retournerait pas là-bas. Il lui avait demandé de lui en parler avant, parce qu'il savait quel danger représentait ce fils de pute pour eux, et elle l'a quand même fait. C'est impossible... Il a l'impression de vivre un mauvais cauchemar. Il se décale, se détachant d'elle, et baisse la tête pour la regarder. Quoi? Tu plaisantes, hein, Malia?
La colère. Bien vite, la réalité le gagne. Il ne peut supporter ces larmes et ce regard meurtri qui le fixe plus longtemps. C'est au-dessus de ses forces. Et par cette vision de désespoir, il comprend qu'elle ne lui fait pas de blague. Pire, que ce qu'il ressent lui aussi à cet instant, cette peine incommensurable, c'est cette petite merde qui l'a provoqué. Le sentiment de rage le rattrape, laissant l'incompréhension de côté, et ses bras quittent complètement le corps de Malia pour qu'il puisse faire un pas en arrière. Il finit par lui tourner le dos. Il ne veut pas qu'elle voie la rage sur son visage, ça la mettrait simplement encore plus dans le mal... Son regard noir se pose au sol alors qu'il vient frôler ses lèvres du bout de ses doigts. Mâchoire serrée, mains tremblantes de haine, il va exploser d'une minute à l'autre. Mais pas ici. Non. Dieu, donne lui la force de ne pas céder à la haine ici, maintenant, devant Malia. Elle a besoin de lui et de son soutien, peut-il réellement partir comme un fou à la recherche de ce meurtrier et la laisser seule ici, dans sa peine immense? Il se tourne, posant directement son regard noir sur Malia alors qu'elle a la tête baissée. Malia. Il cherche à capter son regard. Il veut qu'elle le regarde, et pour ça, il fait un pas de plus vers elle. Pourquoi...? Il baisse légèrement la tête pour essayer de croiser ce regard qu'il aime tant, mais elle le fuit. Il lui fait peur. Pourquoi? qu'il répète alors qu'on sent dans sa voix qu'il est proche de l'explosion. T'avais promis... Elle lui avait promis, ou du moins, il lui avait fait promettre, qu'elle n'irait pas là-bas sans lui. Je t'avais dit de m'en parler avant... De pas y aller seule... Il revoit la scène dans sa voiture où ils en discutent pour la première fois. Et les autres fois, au téléphone, tard le soir, quand il l'appelait pour prendre des nouvelles et s'assurer que tout allait bien. Ses yeux se remplissent de larmes encore une fois. Des larmes de haine, de désespoir. Et une fois assez proche d'elle, il vient saisir son visage entre ses deux mains alors qu'il ne la quitte pas des yeux. Pourquoi t'as fait ça? Ils se regardent dans les yeux, mais c'est trop difficile pour lui maintenant. Il préfère les fermer. Lui aussi, il capitule. Une larme coule le long de sa joue. Il pleure pour la première fois depuis... Peut-être 20 ans si ce n'est plus. Ses doigts resserrent doucement leur emprise sur le visage de la jolie coréenne alors qu'il la fait doucement s'appuyer sur son épaule. Il ouvre les yeux, regardant le néon du plafond qui l'éblouissait. Et il la laisse pleurer sur son épaule, tandis qu'il préfère finalement enfouir son visage dans ses cheveux, laissant le deuil l'envahir complètement. Le deuil de son enfant, d'un bébé qu'il avait secrètement rêvé de tenir dans ses bras. Sa main gauche reste posée sur la chevelure de Lili pendant qu'il dépose un baiser sur sa tempe, murmurant alors un: Pardon. pour lui avoir fait peur, pour avoir été absent, pour avoir été un connard. Mais ce soir, il y a un connard qui peut déjà faire ses prières. Il ne verra pas le jour se lever demain.
Mais aujourd'hui, la vie lui enlève la chance de faire ses preuves. Elle ne pourra pas profiter de tenir son fils dans ses bras, de déposer des bisous sur son petit nez et de le voir grandir, en lui apprenant les choses de la vie. Et Jasun ne pourra pas le voir grandir non plus. Il ne le verra jamais grandir. Il s'était déjà fait à l'idée que sa vie basculerait avec l'arrivée de ce bout de chou dans sa vie, si bien qu'il n'avait jamais pensé à cette terrible possibilité. Pourtant, elle les frappe de plein fouet. On lui a levé son fils pour toujours et il ne sait pas encore comment les choses sont arrivées mais il espère simplement que ce n'est pas dû à un accident provoqué volontairement. C'est tout ce qu'il demande. Il ne supporterait jamais de savoir qu'on a volontairement tué son bébé.
C'est dur de la tenir contre lui alors qu'elle pleure. Mais il ne la lâche pas. Il tient son corps tremblant, secoué par les sanglots, resserre même son emprise alors qu'il penche la tête, appuyant son menton sur son crâne doucement. Il ferme les yeux. Il essaye de se concentrer, mais la seule chose qu'il ressent, c'est le poids énorme des regrets sur ses épaules et la peine immense qui pèse sur son coeur. Oh oui, son coeur est lourd. Sa gorge lui fait mal, il a envie de hurler, de pleurer tout ce qu'il a... Mais pour l'heure, il doit rester fort pour Malia. Il est le seul pilier à pouvoir la tenir, qu'est-ce qu'elle fera si lui aussi, il ploie? Et la voilà qu'elle s'excuse. Il garde les yeux clos, secouant doucement la tête pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à s'excuser. Pourtant, quand elle reprend la parole... Les choses prennent un tournant qu'il n'aime pas beaucoup. Elle essaye d'articuler, lui explique qu'elle voulait simplement récupérer ses affaires. Ses yeux s'ouvrent, il fixe le lit dans le vide alors qu'il la tient encore contre lui. Puis, viennent les quelques mots qui font basculer sa vie. « il m'a poussé dans les escaliers. » Ses bras relâchent progressivement le corps de Malia. L'étreinte qui les unit faiblit. Ses yeux vides de sentiments restent fixés sur le lit alors que l'info passe enfin à son cerveau.
L'incompréhension. Comment. Pourquoi. Comment ça... Elle... Elle lui avait pourtant promis... Elle lui avait promis qu'elle ne retournerait pas là-bas. Il lui avait demandé de lui en parler avant, parce qu'il savait quel danger représentait ce fils de pute pour eux, et elle l'a quand même fait. C'est impossible... Il a l'impression de vivre un mauvais cauchemar. Il se décale, se détachant d'elle, et baisse la tête pour la regarder. Quoi? Tu plaisantes, hein, Malia?
La colère. Bien vite, la réalité le gagne. Il ne peut supporter ces larmes et ce regard meurtri qui le fixe plus longtemps. C'est au-dessus de ses forces. Et par cette vision de désespoir, il comprend qu'elle ne lui fait pas de blague. Pire, que ce qu'il ressent lui aussi à cet instant, cette peine incommensurable, c'est cette petite merde qui l'a provoqué. Le sentiment de rage le rattrape, laissant l'incompréhension de côté, et ses bras quittent complètement le corps de Malia pour qu'il puisse faire un pas en arrière. Il finit par lui tourner le dos. Il ne veut pas qu'elle voie la rage sur son visage, ça la mettrait simplement encore plus dans le mal... Son regard noir se pose au sol alors qu'il vient frôler ses lèvres du bout de ses doigts. Mâchoire serrée, mains tremblantes de haine, il va exploser d'une minute à l'autre. Mais pas ici. Non. Dieu, donne lui la force de ne pas céder à la haine ici, maintenant, devant Malia. Elle a besoin de lui et de son soutien, peut-il réellement partir comme un fou à la recherche de ce meurtrier et la laisser seule ici, dans sa peine immense? Il se tourne, posant directement son regard noir sur Malia alors qu'elle a la tête baissée. Malia. Il cherche à capter son regard. Il veut qu'elle le regarde, et pour ça, il fait un pas de plus vers elle. Pourquoi...? Il baisse légèrement la tête pour essayer de croiser ce regard qu'il aime tant, mais elle le fuit. Il lui fait peur. Pourquoi? qu'il répète alors qu'on sent dans sa voix qu'il est proche de l'explosion. T'avais promis... Elle lui avait promis, ou du moins, il lui avait fait promettre, qu'elle n'irait pas là-bas sans lui. Je t'avais dit de m'en parler avant... De pas y aller seule... Il revoit la scène dans sa voiture où ils en discutent pour la première fois. Et les autres fois, au téléphone, tard le soir, quand il l'appelait pour prendre des nouvelles et s'assurer que tout allait bien. Ses yeux se remplissent de larmes encore une fois. Des larmes de haine, de désespoir. Et une fois assez proche d'elle, il vient saisir son visage entre ses deux mains alors qu'il ne la quitte pas des yeux. Pourquoi t'as fait ça? Ils se regardent dans les yeux, mais c'est trop difficile pour lui maintenant. Il préfère les fermer. Lui aussi, il capitule. Une larme coule le long de sa joue. Il pleure pour la première fois depuis... Peut-être 20 ans si ce n'est plus. Ses doigts resserrent doucement leur emprise sur le visage de la jolie coréenne alors qu'il la fait doucement s'appuyer sur son épaule. Il ouvre les yeux, regardant le néon du plafond qui l'éblouissait. Et il la laisse pleurer sur son épaule, tandis qu'il préfère finalement enfouir son visage dans ses cheveux, laissant le deuil l'envahir complètement. Le deuil de son enfant, d'un bébé qu'il avait secrètement rêvé de tenir dans ses bras. Sa main gauche reste posée sur la chevelure de Lili pendant qu'il dépose un baiser sur sa tempe, murmurant alors un: Pardon. pour lui avoir fait peur, pour avoir été absent, pour avoir été un connard. Mais ce soir, il y a un connard qui peut déjà faire ses prières. Il ne verra pas le jour se lever demain.
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Re: losing everything. (jalia) | Lun 11 Fév - 15:58 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. jasun
la fin de sa vie, c'est la fin de sa vie. comment pourra t-elle surmonter cette épreuve ? elle est forte, malia, elle a ce mental d'acier, capable de supporter énormément de choses ─ et elle allait en avoir besoin, pour la suite. sauf que cette fois, et pour la première fois de sa vie, elle baisse les bras. la douleur qu'elle ressent est si intense qu'elle n'a même pas la force d'essayer, il est de toute évidence trop tôt mais pour le moment, sa souffrance l’étouffe. sa souffrance, mais sa culpabilité aussi. si elle n'avait pas tenté le diable en se rendant là-bas, elle aurait encore son bébé, c'est douloureux d'y songer, mais c'est la vérité. elle a toujours été comme ça : penser aux autres avant elle, elle avait peur de déranger. alors non, elle n'avait pas prévenu jasun, max n'était pas censé être présent, elle se pensait capable d'affronter ça toute seule, ne pas le croiser. mais il était rentré. elle avait su, au moment où elle avait croisé son regard, que c'était fini pour elle. toute la colère qu'il avait ressenti, elle avait pu la lire dans ses yeux, et ça lui avait collé une peur bleue au ventre, mais elle était coincée. il avait fermé la porte, et l’affrontement avait commencé. mais à quel prix?
son bébé, elle a perdu son bébé. une épreuve insurmontable qu'elle devra affronter, mais en aura t-elle la force ? elle n'a plus aucune force, aucune envie, plus rien du tout, elle pleure. simplement. elle pleure son défunt bébé, qu'elle ne connaîtra jamais. il ne grandira jamais sous son regard de maman épanouie, il ne portera jamais les vêtements qu'elle lui avait déjà acheté. il n'est plus là, et c'est en partie de sa faute. vivre avec ça, autant s'éteindre. elle est anéantie, incapable de cesser ses larmes, incapable d'apaiser un minimum la douleur qui tiraille son cœur meurtri, ne serait-ce qu'une courte seconde. elle s'écroule, dans ses bras. les bras du père, qui se retrouve, lui aussi, sans bébé. il avait pourtant était clair, il ne voulait rien savoir de ce bébé, et malia allait de toute évidence, respecter sa décision. accepter de vivre dans le même monde que son enfant, sans aucun contact, avait déjà été une décision énorme pour elle, qu'elle chérissait, parce qu'elle n'avait jamais voulu se séparer de son bébé. mais au fond d'elle, malia savait. elle aurait toujours pu compter sur lui, si le pire arrivait, toujours, la preuve en est: aujourd'hui. il est là, près d'elle, et elle lui avoue cette horrible réalité, avec torture.
elle reste, quelques longues secondes, à s'écrouler dans ses bras, jusqu'à être séparé de lui. il se décale, créant une distance douloureuse pour elle. elle craint sa réaction, évidemment, il a tous les droits de lui en vouloir. c'est de sa faute, elle est responsable de tout ça, si elle n'avait pas merdé, elle aurait encore pu sentir son bébé gigoter dans son ventre. lorsque jasun lui demande indirectement de répéter, la jeune femme reste silencieuse, tentant de contenir en vain ses larmes, mais impossible. elle extériorise toutes ces mauvaises choses, malgré cette souffrance qui ne peut se détacher de son échine, de son cœur. elle le sent s'éloigner, son corps continue de trembler, abattu par toute cette peine. elle garde la tête baissée, de honte, oui, mais surtout par manque de courage. affronter cette vie ? elle n'a pas la force, elle n'a plus la force malia, plus la force d'affronter quoi que ce soit, c'est aussi pour cette raison qu'elle craint sa réaction. il lui tourne le dos, alors qu'elle ferme doucement les yeux, ses paupières tremblantes. « j'suis... désolée... » souffle t-elle entre deux sanglots, des mots à peine audibles tant la souffrance hurle à ses oreilles. des mots qu'il n'entendra sûrement pas. que peut-elle faire d'autre ? la douleur est en train de l'engloutir, et elle, n'a aucune arme pour se défendre. le son de sa voix revient jusqu'à ses oreilles, son prénom, elle garde cependant la tête baissée, laissant ses larmes déferler le long de ses joues humides. jasun s'approche d'elle, mais elle ne trouve aucun courage, aucun foutu courage pour lever la tête, alors c'est à lui de chercher son regard. pourquoi ? oui, pourquoi avait-elle fait ça, elle se déteste, elle se hait. elle qui a pourtant toujours assumé ses fautes. elle craint jasun, elle a peur. elle le sent dans sa voix, il est au bord de l'explosion. jamais elle ne lui en voudra pour ça, mais c'est à cause d'elle, qu'il est dans cet état, elle ne sait même plus quoi faire. oui, elle l'avait promis. elle lui avait promis, et pourtant. à ses mots, elle ferme tenacement les yeux, alors que quelques larmes s'échappent à nouveau de ses yeux. il a raison, il a tellement raison. elle s'en veut tellement. elle ne trouve pas le courage de prononcer serait-ce qu'un seul mot, ou essayer. elle se laisse abattre, par tout ça. mais ça, c'est avant que le jeune homme vient se saisir de son visage, entre ses deux mains. elle croise ainsi son regard, le sien est démoli, faible, accablé, pourtant, elle continue de le fixer, ne retenant en aucun cas ses larmes. elle fixe ce regard, ce regard qui lui donnait toujours du réconfort, de l'espoir. ce regard qui avait pour effet de faire battre son cœur affaibli. et pourtant, elle peut apercevoir une larme s'échapper, roulant sur la joue de jasun. c'est la première fois qu'elle le voit pleurer, qu'elle le voit dans cet état, son cœur s’étouffe de nouveau. elle s'écroule, une nouvelle fois, elle renifle, bruyamment. elle veut hurler de douleur, mais elle sait aussi que ça sera inutile, rien ni personne ne lui rendra son fils. alors elle se laisse faire, déposant sa tête sur l'épaule de jasun, reniflant à plusieurs reprises, ses larmes coulent toujours abondement. elle ferme les yeux, quelques instants, alors que le visage du jeune homme vient s'enfouir dans ses cheveux, elle sent ce baiser, qu'il dépose sur sa tempe. un baiser réconfortant, un baiser qui signifie tellement pour elle, un baiser dont elle avait besoin. il s'excuse, excuse qu'elle refuse d'un geste de la tête. elle secoue son visage, de gauche à droite, avant de reprendre, difficilement: « c'-c'est de ma faute... jasun.. je suis désolée. » c'est horrible à avouer, ses sanglots le prouvent bien. elle renifle, douloureusement, passant ses bras autour de lui, pour le garder près d'elle. « il ne devait pas... il ne devait pas être là... » avoue t-elle finalement. elle se sent peut-être coupable mais lili n'est pas inconsciente, si elle avait été là-bas, c'est parce qu'elle pensait ne courir aucun danger. « il est rentré-é.. et.. » elle peine à parler correctement, à s'exprimer comme il le faut, son emprise se serre davantage, elle a besoin de le sentir tout près d'elle. « j'ai cru qu'il allait me tuer. » reprend t-elle, difficilement. elle avait eu tellement peur... il aurait pu la tuer, elle le sait. il n'avait eu aucun scrupule à tuer son bébé. cette pensée lui serre le cœur, alors qu'elle ferme les yeux, une nouvelle fois. « j's-j'sais pas comment je vais faire... sans.. le bébé. » se confie t-elle. il était son avenir, ce bébé. il était tout ce dont elle avait besoin, elle l'aimait, plus que tout dans ce monde, et il n'était plus là. elle souffre, malia; mais elle sait qu'elle n'est pas la seule à chuter, jasun chute à ses côtés. par sa faute.
son bébé, elle a perdu son bébé. une épreuve insurmontable qu'elle devra affronter, mais en aura t-elle la force ? elle n'a plus aucune force, aucune envie, plus rien du tout, elle pleure. simplement. elle pleure son défunt bébé, qu'elle ne connaîtra jamais. il ne grandira jamais sous son regard de maman épanouie, il ne portera jamais les vêtements qu'elle lui avait déjà acheté. il n'est plus là, et c'est en partie de sa faute. vivre avec ça, autant s'éteindre. elle est anéantie, incapable de cesser ses larmes, incapable d'apaiser un minimum la douleur qui tiraille son cœur meurtri, ne serait-ce qu'une courte seconde. elle s'écroule, dans ses bras. les bras du père, qui se retrouve, lui aussi, sans bébé. il avait pourtant était clair, il ne voulait rien savoir de ce bébé, et malia allait de toute évidence, respecter sa décision. accepter de vivre dans le même monde que son enfant, sans aucun contact, avait déjà été une décision énorme pour elle, qu'elle chérissait, parce qu'elle n'avait jamais voulu se séparer de son bébé. mais au fond d'elle, malia savait. elle aurait toujours pu compter sur lui, si le pire arrivait, toujours, la preuve en est: aujourd'hui. il est là, près d'elle, et elle lui avoue cette horrible réalité, avec torture.
elle reste, quelques longues secondes, à s'écrouler dans ses bras, jusqu'à être séparé de lui. il se décale, créant une distance douloureuse pour elle. elle craint sa réaction, évidemment, il a tous les droits de lui en vouloir. c'est de sa faute, elle est responsable de tout ça, si elle n'avait pas merdé, elle aurait encore pu sentir son bébé gigoter dans son ventre. lorsque jasun lui demande indirectement de répéter, la jeune femme reste silencieuse, tentant de contenir en vain ses larmes, mais impossible. elle extériorise toutes ces mauvaises choses, malgré cette souffrance qui ne peut se détacher de son échine, de son cœur. elle le sent s'éloigner, son corps continue de trembler, abattu par toute cette peine. elle garde la tête baissée, de honte, oui, mais surtout par manque de courage. affronter cette vie ? elle n'a pas la force, elle n'a plus la force malia, plus la force d'affronter quoi que ce soit, c'est aussi pour cette raison qu'elle craint sa réaction. il lui tourne le dos, alors qu'elle ferme doucement les yeux, ses paupières tremblantes. « j'suis... désolée... » souffle t-elle entre deux sanglots, des mots à peine audibles tant la souffrance hurle à ses oreilles. des mots qu'il n'entendra sûrement pas. que peut-elle faire d'autre ? la douleur est en train de l'engloutir, et elle, n'a aucune arme pour se défendre. le son de sa voix revient jusqu'à ses oreilles, son prénom, elle garde cependant la tête baissée, laissant ses larmes déferler le long de ses joues humides. jasun s'approche d'elle, mais elle ne trouve aucun courage, aucun foutu courage pour lever la tête, alors c'est à lui de chercher son regard. pourquoi ? oui, pourquoi avait-elle fait ça, elle se déteste, elle se hait. elle qui a pourtant toujours assumé ses fautes. elle craint jasun, elle a peur. elle le sent dans sa voix, il est au bord de l'explosion. jamais elle ne lui en voudra pour ça, mais c'est à cause d'elle, qu'il est dans cet état, elle ne sait même plus quoi faire. oui, elle l'avait promis. elle lui avait promis, et pourtant. à ses mots, elle ferme tenacement les yeux, alors que quelques larmes s'échappent à nouveau de ses yeux. il a raison, il a tellement raison. elle s'en veut tellement. elle ne trouve pas le courage de prononcer serait-ce qu'un seul mot, ou essayer. elle se laisse abattre, par tout ça. mais ça, c'est avant que le jeune homme vient se saisir de son visage, entre ses deux mains. elle croise ainsi son regard, le sien est démoli, faible, accablé, pourtant, elle continue de le fixer, ne retenant en aucun cas ses larmes. elle fixe ce regard, ce regard qui lui donnait toujours du réconfort, de l'espoir. ce regard qui avait pour effet de faire battre son cœur affaibli. et pourtant, elle peut apercevoir une larme s'échapper, roulant sur la joue de jasun. c'est la première fois qu'elle le voit pleurer, qu'elle le voit dans cet état, son cœur s’étouffe de nouveau. elle s'écroule, une nouvelle fois, elle renifle, bruyamment. elle veut hurler de douleur, mais elle sait aussi que ça sera inutile, rien ni personne ne lui rendra son fils. alors elle se laisse faire, déposant sa tête sur l'épaule de jasun, reniflant à plusieurs reprises, ses larmes coulent toujours abondement. elle ferme les yeux, quelques instants, alors que le visage du jeune homme vient s'enfouir dans ses cheveux, elle sent ce baiser, qu'il dépose sur sa tempe. un baiser réconfortant, un baiser qui signifie tellement pour elle, un baiser dont elle avait besoin. il s'excuse, excuse qu'elle refuse d'un geste de la tête. elle secoue son visage, de gauche à droite, avant de reprendre, difficilement: « c'-c'est de ma faute... jasun.. je suis désolée. » c'est horrible à avouer, ses sanglots le prouvent bien. elle renifle, douloureusement, passant ses bras autour de lui, pour le garder près d'elle. « il ne devait pas... il ne devait pas être là... » avoue t-elle finalement. elle se sent peut-être coupable mais lili n'est pas inconsciente, si elle avait été là-bas, c'est parce qu'elle pensait ne courir aucun danger. « il est rentré-é.. et.. » elle peine à parler correctement, à s'exprimer comme il le faut, son emprise se serre davantage, elle a besoin de le sentir tout près d'elle. « j'ai cru qu'il allait me tuer. » reprend t-elle, difficilement. elle avait eu tellement peur... il aurait pu la tuer, elle le sait. il n'avait eu aucun scrupule à tuer son bébé. cette pensée lui serre le cœur, alors qu'elle ferme les yeux, une nouvelle fois. « j's-j'sais pas comment je vais faire... sans.. le bébé. » se confie t-elle. il était son avenir, ce bébé. il était tout ce dont elle avait besoin, elle l'aimait, plus que tout dans ce monde, et il n'était plus là. elle souffre, malia; mais elle sait qu'elle n'est pas la seule à chuter, jasun chute à ses côtés. par sa faute.
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Re: losing everything. (jalia) | Sam 20 Avr - 20:15 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. malia
Il n'y a pas pire sentiment que ce qu'il éprouve maintenant. Partagé entre le regret et la haine, est-il légitime de piquer une colère maintenant alors qu'il aurait pu simplement éviter ce dramatique accident s'il était resté avec Malia? Il savait qu'il ne devait pas la quitter d'une semelle, Malia a toujours fait ce qu'elle voulait, c'était ce côté électron libre qui l'avait toujours gardé accroché à elle, parce qu'elle n'était pas à ses bask comme les autres filles. Il n'avait pas besoin de recevoir ses messages pour savoir qu'elle pensait à lui parfois, et c'était pareil de son côté. C'était facile entre eux, si facile... C'était ce qu'il cherchait. Son vent de fraîcheur, sa façon de relativiser de la vie de merde qu'il menait. Quelque part, Malia, c'était sa lueur au bout du tunnel, la première à le faire se sentir si bien depuis l'emprisonnement de Sana et pour rien au monde il n'aurait voulu perdre ça. L'annonce du bébé l'avait un peu refroidi mais il savait qu'il reviendrait vers elle parce qu'il y était attaché. Follement, passionnément. Et qu'il commençait à prendre conscience qu'elle portait son bébé à lui, sa progéniture, et ça changeait bien des choses. Il ne voyait plus l'avenir de la même façon, aussi noir semblait-il au début, Malia et le bébé y avaient apporté de la lumière. Les choses devenaient plus claires pour lui... Prêt à revenir sur sa décision de ne pas le reconnaître. Prêt à s'impliquer dans sa vie, à payer pour ses couches et ses vêtements, pour son lait et ses biberons... Et plus tard lui payer les meilleures écoles qu'il voulait.
Mais c'est comme un signe des cieux ce qui s'est passé. Maudit, Jasun? Sûrement. Dès le moment où il commençait presque à se réjouir à l'idée d'avoir un enfant, la vie le lui enlève. Et arrache le coeur de Malia par la même occasion. Est-il destiné à rester seul et meurtri dans son coin, porteur de malchance pour ses proches? Oui, il commence à se demander si ce n'est pas là la seule solution. Il tourne le dos à Malia un instant, il ne sait même plus quoi faire, il a l'impression de devenir fou et que sa raison ne tient plus qu'à un fil avant qu'il ne fasse n'importe quoi dans cette chambre d'hôtel. Il regarde les veines de ses bras ressortir alors qu'il serre les poings de toutes ses forces, sa respiration se fait saccadée, difficile. Comment pourrait-il rester calme après tout? Il lève la tête vers les cieux, déglutit et essaye de rester concentré sur sa respiration. Il ne veut pas la blesser plus qu'elle ne l'est déjà et en agissant de la sorte, il risque de faire l'exact contraire de ce qu'il veut. Présentement, tout ce qu'il veut, c'est encaisser, laisser la peine immense couler sur son corps et s'envoler comme leur bébé. Mais il ne peut s'empêcher de refaire le monde avec des "si". Si. Si seulement... Si seulement il n'était pas allé à ce putain d'entraînement. Il ne serait pas là, à retenir ses larmes. Il a beau être un grand garçon au mental d'acier, là, c'est l'épreuve la plus difficile qu'il doit affronter.
Malia est contre lui, sa main gauche caresse ses cheveux et il n'est pas question de la lâcher, pas de sitôt. Il sait qu'elle a besoin de ces bras, de ces bras qui s'ouvrent si peu au monde et aux gens mais qui une fois autour de quelqu'un, font ressentir une protection sans faille. Mais mettant de côté ses bras qui serrent Malia tendrement contre lui, remontez un peu et regardez ses yeux. Ses yeux noirs et ce regard implacable qui fixe par la fenêtre de la chambre le soleil couchant. Le voilà qui est déjà en train de réfléchir, de se demander où se cache ce fils de pute. Peut-être ne se cache-t-il pas, après tout, il est fier d'avoir éradiqué la progéniture qui n'était pas la sienne. Mais Jasun va bientôt s'assurer que cette espèce de bâtard ne puisse jamais se reproduire, pour le plus grand bien de l'humanité. Et le soleil couchant reflétant dans ses yeux, l'on peut alors deviner une larme couler sur sa joue alors que Malia resserre son étreinte autour de lui, comme si elle avait peur qu'il s'en aille. Et il l'écoute, essayer d'articuler malgré ses sanglots. Qu'est-ce qu'il a mal de l'entendre pleurer de la sorte, de la voir si défaite, brisée. Il n'aurait jamais pensé la voir dans un tel état un jour. mais quand elle parle de "lui", Jasun ne peut retenir sa mâchoire de se serrer de colère. et il ferme à nouveau les yeux, passant sa main droit dans ses cheveux qu'il caresse doucement. Un geste qu'il avait déjà eu auparavant, notamment lors des matins qui suivaient leurs nuits intenses et qu'elle dormait encore paisiblement sur son torse. Je resterai là. dit-il, vidé de ses forces. Je serai là, tant qu'il le faudra. Matin midi et soir s'il le faut mais je serai à tes côtés. ses caresses ne se stoppent pas pour autant. Je ne veux plus que tu sois seule à partir de maintenant. Il déglutit et sent cette boule de tristesse lui arracher la gorge. T'as besoin de moi autant que j'ai besoin de toi dans cette épreuve. il l'avoue, il allait avoir besoin d'aide, lui aussi. Sûrement moins qu'elle parce que ce n'était pas le même lien qui l'unissait au bébé, mais lui aussi, soudainement, il sentait sa vie vidée de tout intérêt. Il se recule et s'accroupit devant elle, ses mains venant attraper délicatement son cou pour qu'elle le regarde. Et de ses pouces, il vient caresser sa joue, essayant de sécher les flots de larmes déversant ses joues. On va s'accrocher, on va se soutenir. Et on va se relever. Je te le promets. Il laisse de côté sa haine pour se focaliser sur elle et ses besoins, même si pour l'instant, tout ce dont elle a besoin, c'est de lui et de ses bras. Et de son soutien.
Mais c'est comme un signe des cieux ce qui s'est passé. Maudit, Jasun? Sûrement. Dès le moment où il commençait presque à se réjouir à l'idée d'avoir un enfant, la vie le lui enlève. Et arrache le coeur de Malia par la même occasion. Est-il destiné à rester seul et meurtri dans son coin, porteur de malchance pour ses proches? Oui, il commence à se demander si ce n'est pas là la seule solution. Il tourne le dos à Malia un instant, il ne sait même plus quoi faire, il a l'impression de devenir fou et que sa raison ne tient plus qu'à un fil avant qu'il ne fasse n'importe quoi dans cette chambre d'hôtel. Il regarde les veines de ses bras ressortir alors qu'il serre les poings de toutes ses forces, sa respiration se fait saccadée, difficile. Comment pourrait-il rester calme après tout? Il lève la tête vers les cieux, déglutit et essaye de rester concentré sur sa respiration. Il ne veut pas la blesser plus qu'elle ne l'est déjà et en agissant de la sorte, il risque de faire l'exact contraire de ce qu'il veut. Présentement, tout ce qu'il veut, c'est encaisser, laisser la peine immense couler sur son corps et s'envoler comme leur bébé. Mais il ne peut s'empêcher de refaire le monde avec des "si". Si. Si seulement... Si seulement il n'était pas allé à ce putain d'entraînement. Il ne serait pas là, à retenir ses larmes. Il a beau être un grand garçon au mental d'acier, là, c'est l'épreuve la plus difficile qu'il doit affronter.
Malia est contre lui, sa main gauche caresse ses cheveux et il n'est pas question de la lâcher, pas de sitôt. Il sait qu'elle a besoin de ces bras, de ces bras qui s'ouvrent si peu au monde et aux gens mais qui une fois autour de quelqu'un, font ressentir une protection sans faille. Mais mettant de côté ses bras qui serrent Malia tendrement contre lui, remontez un peu et regardez ses yeux. Ses yeux noirs et ce regard implacable qui fixe par la fenêtre de la chambre le soleil couchant. Le voilà qui est déjà en train de réfléchir, de se demander où se cache ce fils de pute. Peut-être ne se cache-t-il pas, après tout, il est fier d'avoir éradiqué la progéniture qui n'était pas la sienne. Mais Jasun va bientôt s'assurer que cette espèce de bâtard ne puisse jamais se reproduire, pour le plus grand bien de l'humanité. Et le soleil couchant reflétant dans ses yeux, l'on peut alors deviner une larme couler sur sa joue alors que Malia resserre son étreinte autour de lui, comme si elle avait peur qu'il s'en aille. Et il l'écoute, essayer d'articuler malgré ses sanglots. Qu'est-ce qu'il a mal de l'entendre pleurer de la sorte, de la voir si défaite, brisée. Il n'aurait jamais pensé la voir dans un tel état un jour. mais quand elle parle de "lui", Jasun ne peut retenir sa mâchoire de se serrer de colère. et il ferme à nouveau les yeux, passant sa main droit dans ses cheveux qu'il caresse doucement. Un geste qu'il avait déjà eu auparavant, notamment lors des matins qui suivaient leurs nuits intenses et qu'elle dormait encore paisiblement sur son torse. Je resterai là. dit-il, vidé de ses forces. Je serai là, tant qu'il le faudra. Matin midi et soir s'il le faut mais je serai à tes côtés. ses caresses ne se stoppent pas pour autant. Je ne veux plus que tu sois seule à partir de maintenant. Il déglutit et sent cette boule de tristesse lui arracher la gorge. T'as besoin de moi autant que j'ai besoin de toi dans cette épreuve. il l'avoue, il allait avoir besoin d'aide, lui aussi. Sûrement moins qu'elle parce que ce n'était pas le même lien qui l'unissait au bébé, mais lui aussi, soudainement, il sentait sa vie vidée de tout intérêt. Il se recule et s'accroupit devant elle, ses mains venant attraper délicatement son cou pour qu'elle le regarde. Et de ses pouces, il vient caresser sa joue, essayant de sécher les flots de larmes déversant ses joues. On va s'accrocher, on va se soutenir. Et on va se relever. Je te le promets. Il laisse de côté sa haine pour se focaliser sur elle et ses besoins, même si pour l'instant, tout ce dont elle a besoin, c'est de lui et de ses bras. Et de son soutien.
(c) DΛNDELION
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Re: losing everything. (jalia) | Lun 13 Mai - 22:23 Citer EditerSupprimer
losing everything
ft. jasun
oui, c'était peut-être jeune, excessivement jeune, pour devenir maman. elle n'avait pas de situation stable, elle était une future maman célibataire, mais elle allait s'en sortir, malia. elle le savait. elle a toujours été une maman dans l'âme. elle était déterminée à tout faire pour ce bébé, qui était déjà son monde, ses deux yeux. elle l'aimait si fort, cet enfant, elle avait même déjà acheté des vêtements qu'il porterait d'ici quelques mois, des jouets, aussi. toutes sortes de choses, malgré le fait qu'elle ne roulait pas sur l'or. oh oui, elle était déterminée à tout faire pour cet enfant. autant vous dire, que là, c'est tout son monde qui s'écroule sous ses pieds. tout un avenir qu'elle s'était imaginé, un si bel avenir, qui part en fumée, sous ses yeux. son coeur est meurtri, cette souffrance l’étouffe. mais le pire, dans cette histoire, c'est qu'elle ne tombe pas seule. il y a jasun. jasun qui est tout autant concerné par cette histoire. elle le sait malia, il va souffrir, lui aussi. malgré qu'il n'ait pas voulu s'investir au début, les choses changeaient. elle le voyait lili. son enfant allait avoir un père, d'une quelconque manière. elle souffre, mais lui aussi. c'était leur enfant, à tous les deux. il n'était pas prévu, il n'était pas voulu, mais il était déjà aimé de ses deux parents, elle le savait, tout au fond d'elle. ces deux personnes, encore bien trop jeunes pour avoir cette responsabilité. et on les retrouve, là, dans cette chambre d'hôpital, affrontant, une nouvelle fois, un imprévu de la vie. un imprévu déchirant, horrible pour eux. une souffrance qu'aucun d'eux n'a déjà affronté. en perdant ce délicieux avenir qu'elle s'était imaginé, malgré qu'il n'allait pas être le plus simple, lili perd également une partie d'elle-même. il est si rare de la voir dans un tel état, malia. elle qui a pour habitude de ravaler ses larmes, cacher sa souffrance au monde, comme personne en était capable. elle est forte, lili, courageuse, comme peu de personnes. mais là, elle n'y arrive pas. elle en est incapable, encore moins face à jasun, qui connaît la jeune femme par cœur. ses pires secrets, comme ses pires états.
alors elle reste contre lui, elle craque, un bon coup. dévoilant contre son gré, la destruction de tout son être, face à cette perte douloureuse. il est là pour elle, comme il l'a toujours été, finalement. jasun est son seul pilier dans cette vie, vie qu'elle a décidé de combattre, malgré qu'elle n'ait pas la plus facile, et que le destin n'a jamais été clément avec ce petit bout de femme, pourtant rempli d'amour et de bonnes volontés. parce qu'au moins, dans ses bras, elle y trouve une sécurité qu'elle ne trouve nul part ailleurs. elle ne peut s'en empêcher, malia : elle culpabilise. c'est de sa faute, elle aurait dû s'en douter. elle aurait dû le savoir, qu'il en était capable. que max était capable d'atrocités pareil. pourquoi a t-elle fallu qu'elle y aille ? ça aurait été trop lui demander, de faire le premier pas vers jasun. et oui, il est là le problème. lili a passé tellement de temps à s'occuper des autres, qu'elle ne pense jamais à demander de l'aide. elle sait, que jasun ne l'aurait pas laissé, elle sait, qu'elle aurait pu compter sur lui... mais non, elle a été chez max, seule. étant persuadé qu'il ne serait pas là, tellement certaine qu'elle pensait ne courir aucun danger. elle aurait pourtant dû songer à cette hypothèse, qui l'aurait très probablement, poussé vers jasun. c'était risqué, c'était pourtant évident. pourquoi a t-elle fait ça? c'est cette question, qui tourne dans son esprit. tourne, espérant trouver une réponse, mais elle n'en a aucune, et quand bien même en aurait t-elle, cela ne soulagera en rien sa conscience. c'est trop tard. c'est fini. c'est inconscient, mais au plus elle réfléchit, au plus ses bras se serrent autour du corps de jasun. elle ne veut pas qu'il s'en aille, elle ne veut pas rester seule. elle a besoin de lui. elle qui n'a jamais besoin de personne pour s'en sortir, là, la donne change. elle ne s'en sortira pas sans lui, et elle le sait bien. si ça l'effraie ? pas du tout, elle a toujours eu confiance en lui, elle a toujours trouvé refuge dans ses bras, une sécurité qu'elle ne connaissait pas avant de le rencontrer, un attachement qui lui manquait. ce jeune garçon représente bien des choses, aux yeux de malia. des choses vitales. il est hors de question qu'elle se détache de lui, hors de question qu'elle baisse les bras. si elle les baisse à cet instant, elle sait pertinemment que jasun sera là pour les lui relever, lui relever la tête et la sortir de tout ça. elle n'a pas peur de se montrer dans un tel état, parce qu'il s'agit de jasun.
elle peine à s'exprimer correctement, la douleur de ses mots qu'elle ne pensait pas à avoir exprimer pèse, sur son cœur. elle ferme les yeux, pendant un instant, elle n'ose même plus affronter cette réalité, elle n'entend que sa voix, au moment où il reprend la parole. jasun sera là, il sera là tant qu'il le faudra. des mots qui lui font du bien, des mots qu'elle avait besoin d'entendre et qui apaise son cœur meurtri. discrètement, alors que ses larmes continuent de rouler le long de ses joues, elle acquiesce, d'un geste de la tête. mais son coeur se resserre au moment où il lui avoue avoir besoin d'elle. elle le savait malia, elle n'est pas idiote, mais il va falloir qu'elle soit forte, comme elle sait l'être, ô combien souffre t-elle à l'heure actuelle. ils ont affronté pas mal de choses ensemble, il ne faut cesser ça, dans cette épreuve, malia a besoin de lui, et jasun, a besoin d'elle. cela n'aide en rien cette culpabilité qui la ronge, mais elle sera assez forte pour l'affronter, le moment venu. elle aurait aimé lui répondre, mais son coeur se fait bien trop lourd, bloquant ses mots dans sa gorge, le temps pour jasun de s'accroupir face à elle, et se prendre son visage entre ses mains. son regard, larmoyant et détruit, se plante dans les yeux du père de l'enfant qu'elle ne porte plus. elle ferme les yeux un instant, une nouvelle fois, en sentant ses doigts caresser sa joue humide. une douceur qui baume son cœur et la calme. du moins, physiquement. elle rouvre doucement les yeux, incapable de le lâcher du regard. elle l'écoute attentivement, acquiesçant même ses paroles d'un geste de la tête. une promesse, qui lui fait, et dont elle croit. difficile à croire, cette souffrance lui rappelle, chaque seconde, à quel point ça sera difficile, mais difficile n'est pas impossible. elle peut le faire : ils peuvent le faire. ensemble.
doucement, et de sa main tremblante, elle vient la déposer sur celle de jasun, pressant ce contact qu'il entretient sur sa joue. elle prend une profonde inspiration, ne le quittant pas du regard. « comment fais-tu... » cette question lui brûle les lèvres, et de sa voix crispé, elle reprend: « comment fais-tu, pour ne pas m'en vouloir ? » il ne lui en veut pas. elle le voit. il est là pour elle, il est présent. mais comment fait-il pour ne pas lui en vouloir ? elle s'en veut, lili. terriblement. cette question dévoile cette culpabilité qu'elle ne comptait, de toute évidence, pas lui cacher. quelques larmes prennent la fuite, et coulent, le long de ses joues. elle reste cependant accroché à ce regard qui est vital pour elle, à cet instant. « c'est de ma faute, jasun.. » souffle t-elle, avec toute la souffrance du monde. elle ne peut pas s'en empêcher, c'est ce qu'elle ressent.
alors elle reste contre lui, elle craque, un bon coup. dévoilant contre son gré, la destruction de tout son être, face à cette perte douloureuse. il est là pour elle, comme il l'a toujours été, finalement. jasun est son seul pilier dans cette vie, vie qu'elle a décidé de combattre, malgré qu'elle n'ait pas la plus facile, et que le destin n'a jamais été clément avec ce petit bout de femme, pourtant rempli d'amour et de bonnes volontés. parce qu'au moins, dans ses bras, elle y trouve une sécurité qu'elle ne trouve nul part ailleurs. elle ne peut s'en empêcher, malia : elle culpabilise. c'est de sa faute, elle aurait dû s'en douter. elle aurait dû le savoir, qu'il en était capable. que max était capable d'atrocités pareil. pourquoi a t-elle fallu qu'elle y aille ? ça aurait été trop lui demander, de faire le premier pas vers jasun. et oui, il est là le problème. lili a passé tellement de temps à s'occuper des autres, qu'elle ne pense jamais à demander de l'aide. elle sait, que jasun ne l'aurait pas laissé, elle sait, qu'elle aurait pu compter sur lui... mais non, elle a été chez max, seule. étant persuadé qu'il ne serait pas là, tellement certaine qu'elle pensait ne courir aucun danger. elle aurait pourtant dû songer à cette hypothèse, qui l'aurait très probablement, poussé vers jasun. c'était risqué, c'était pourtant évident. pourquoi a t-elle fait ça? c'est cette question, qui tourne dans son esprit. tourne, espérant trouver une réponse, mais elle n'en a aucune, et quand bien même en aurait t-elle, cela ne soulagera en rien sa conscience. c'est trop tard. c'est fini. c'est inconscient, mais au plus elle réfléchit, au plus ses bras se serrent autour du corps de jasun. elle ne veut pas qu'il s'en aille, elle ne veut pas rester seule. elle a besoin de lui. elle qui n'a jamais besoin de personne pour s'en sortir, là, la donne change. elle ne s'en sortira pas sans lui, et elle le sait bien. si ça l'effraie ? pas du tout, elle a toujours eu confiance en lui, elle a toujours trouvé refuge dans ses bras, une sécurité qu'elle ne connaissait pas avant de le rencontrer, un attachement qui lui manquait. ce jeune garçon représente bien des choses, aux yeux de malia. des choses vitales. il est hors de question qu'elle se détache de lui, hors de question qu'elle baisse les bras. si elle les baisse à cet instant, elle sait pertinemment que jasun sera là pour les lui relever, lui relever la tête et la sortir de tout ça. elle n'a pas peur de se montrer dans un tel état, parce qu'il s'agit de jasun.
elle peine à s'exprimer correctement, la douleur de ses mots qu'elle ne pensait pas à avoir exprimer pèse, sur son cœur. elle ferme les yeux, pendant un instant, elle n'ose même plus affronter cette réalité, elle n'entend que sa voix, au moment où il reprend la parole. jasun sera là, il sera là tant qu'il le faudra. des mots qui lui font du bien, des mots qu'elle avait besoin d'entendre et qui apaise son cœur meurtri. discrètement, alors que ses larmes continuent de rouler le long de ses joues, elle acquiesce, d'un geste de la tête. mais son coeur se resserre au moment où il lui avoue avoir besoin d'elle. elle le savait malia, elle n'est pas idiote, mais il va falloir qu'elle soit forte, comme elle sait l'être, ô combien souffre t-elle à l'heure actuelle. ils ont affronté pas mal de choses ensemble, il ne faut cesser ça, dans cette épreuve, malia a besoin de lui, et jasun, a besoin d'elle. cela n'aide en rien cette culpabilité qui la ronge, mais elle sera assez forte pour l'affronter, le moment venu. elle aurait aimé lui répondre, mais son coeur se fait bien trop lourd, bloquant ses mots dans sa gorge, le temps pour jasun de s'accroupir face à elle, et se prendre son visage entre ses mains. son regard, larmoyant et détruit, se plante dans les yeux du père de l'enfant qu'elle ne porte plus. elle ferme les yeux un instant, une nouvelle fois, en sentant ses doigts caresser sa joue humide. une douceur qui baume son cœur et la calme. du moins, physiquement. elle rouvre doucement les yeux, incapable de le lâcher du regard. elle l'écoute attentivement, acquiesçant même ses paroles d'un geste de la tête. une promesse, qui lui fait, et dont elle croit. difficile à croire, cette souffrance lui rappelle, chaque seconde, à quel point ça sera difficile, mais difficile n'est pas impossible. elle peut le faire : ils peuvent le faire. ensemble.
doucement, et de sa main tremblante, elle vient la déposer sur celle de jasun, pressant ce contact qu'il entretient sur sa joue. elle prend une profonde inspiration, ne le quittant pas du regard. « comment fais-tu... » cette question lui brûle les lèvres, et de sa voix crispé, elle reprend: « comment fais-tu, pour ne pas m'en vouloir ? » il ne lui en veut pas. elle le voit. il est là pour elle, il est présent. mais comment fait-il pour ne pas lui en vouloir ? elle s'en veut, lili. terriblement. cette question dévoile cette culpabilité qu'elle ne comptait, de toute évidence, pas lui cacher. quelques larmes prennent la fuite, et coulent, le long de ses joues. elle reste cependant accroché à ce regard qui est vital pour elle, à cet instant. « c'est de ma faute, jasun.. » souffle t-elle, avec toute la souffrance du monde. elle ne peut pas s'en empêcher, c'est ce qu'elle ressent.
(c) DΛNDELION
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