sombre
Le Deal du moment :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G ...
Voir le deal
599 €


    :: Défouloir :: 2019

S C A R S OF LOVE & FEARS FT ARAN

Invité
Invité
avatar
 
Re: S C A R S OF LOVE & FEARS FT ARAN | Sam 6 Juil - 22:25
Citer EditerSupprimer
Miso et Aran. Une histoire qui n’aurait jamais de fin. Aran était encré si profond dans la peau et la vie de Miso qu’il aurait toujours cette place particulière. Il était le seul homme devant lequel Miso acceptait de ployer. Il lui avait offert une vie, la liberté, l’amour, la passion. Il lui avait tout prit. Mais il lui avait tant donné que c’était presque inconcevable pour la jeune femme d’en mériter la moitié. Sa loyauté envers le garçon dépassait l’amour et le respect qu’elle pouvait éprouver pour lui. Dieu qu’elle l’aimait. Oh ça oui elle l’aimait bien qu’elle refusait toujours de le montrer aux autres. Seul Aran savait, dans leur intimité, à l’abri des regards, à quel point la jeune femme lui était dévouée, à quel point ses sentiments étaient forts. A l’instar de Roméo et Juliette leur histoire n’était que semé d’embûche et d’interdit. Leur relation, leur début, leur sentiment. Tout leur avait été prohibé d’entrée de jeu. Miso avait dû garder sa place si longtemps à ses côtés sans jamais l’approcher que s’en était devenu pour eux. Un feu brûlant qui les tenait éveillés chaque fois qu’ils étaient séparés. Miso avait toujours respecté les décisions du garçon qui lui paraissait toujours plus sage, plus avisé. Le père d’Aran était un homme intelligent qui s’était sacrifié pour son fils, pourtant, même si Miso ressentait comme une ombre à ce tableau, elle ne pouvait être que fière de l’homme que devenait Aran. Ainsi quand il avait préféré garder ses distances avec elle, Miso l’avait respecté. Mais elle n’arrivait cependant pas à accepter de devoir rester loin de lui. Elle en souffrait, comme si le moindre de ses souffles lui déchirait l’intérieure de la poitrine et que pour cesser de souffrir il lui fallait la présence d’Aran.

 
Miso savait que le garçon ressentait la même chose pour lui mais que la pression du clan qui reposait sur ses épaules l’empêchait de faire ce qu’il désirait réellement. Elle ne se contentait que des échanges qu’ils pouvaient se donner entre deux portes, entre deux instants volés. Déjà à cet instant Miso savait qu’ils s’aimaient. Comme deux enfants peuvent s’aimer : avec sincérité. Peut-être qu’elle savait au fond d’elle qu’en se montrant patiente leur tour viendrait. Dès l’instant où Aran a pris la tête du clan, elle a vu dans son regard, qu’il n’arriverait plus à la tenir à distance. Il aurait pu prendre la décision folle de la renvoyer, de la faire muter ailleurs, il aurait pu prendre la décision folle de la sortir de sa vie pour ne se concentrer que sur ce clan qu’il reprenait. Pourtant … pourtant, Miso se souviendra toujours du regard qu’il arborait ce jour-là. Il avait pris sa décision et quoique puisse en dire ses hommes c’était elle qu’il voulait. Au détour d’un couloir, le soir où il fêtait la prise de son nouveau statut, il a fendu la foule comme si la distance qui la séparait de cette gamine lui était devenu insupportable. Il s’est approché d’elle avec une telle assurance que son aura aurait pu mettre Miso à genoux. Il s’est saisie de son visage et l’a embrassé avec une telle passion dévorante qu’un feu ardent aurait pu les embraser. Dès ce jour Miso a été sienne officiellement et sa patience, sa dévotion, son amour, lui ont été rendu au centuple.
 
Fière de lui, fière d’être à lui, Miso commençait alors une nouvelle vie. Aran lui a alors appris à ne plus avoir peur, à garder la tête haute et ne plus être cette gamine que le clan protégeait. Elle devenait avec lui, une femme, une femme forte et indépendante (mais ô combien accroc à lui). Peut-être que dans le fond Aran contrôlait tout, manipulait tout. Peut-être qu’avec Miso il était tout aussi perdu et que malgré l’homme féroce et juste qu’il était, son amour pour la brune était bien trop dévorant pour qu’il ait l’audace de prétendre tout maitriser. Miso était ce feu d’artifice qui rendait sa vie si différente. Elle était brulante, belle, là, toujours là. Aucun des deux ne pouvait prédire ce qui adviendrait par la suite mais ce qui était certain c’était qu’ensemble, il formait un tout et qu’ils plus puissant que jamais. Alors quand il se montre plus féroce pour la punir, lui rappeler sa place (à ses côtés avec une pointe de soumission) Miso se laisse faire. Aran était le seul homme devant qui elle acceptait de ployer. Elle était sa Femme, son tout. Elle était désintéressée de son pouvoir, de sa richesse. Elle ne voulait que lui. Elle était fière de lui mais qu’il soit leader de ce clan ou homme des rues, l’amour qu’elle lui portait ne changerait en rien. En rien. Elle laisse échapper un couinement quand il déchire son chemisier et un hoquet lui fait renverser la tête en arrière bien vite ramener par la poigne dure du jeune homme. Elle répond à son baiser comme une féline féroce et pourtant docile. Elle gémit contre sa bouche et se colle à lui, cherchant à se fondre, espérant ne faire qu’un (littéralement) et ne plus jamais ressentir ce manque de lui.
 
Elle avait eu peur Miso. Peur de cet homme, peur de décevoir son homme. Son cœur s’agitait dans sa poitrine et tambourinait si douloureusement sous les assauts d’Aran, mais dieu que c’était bon. Dans un gémissement elle bascule la tête en arrière lui offrant son cou, comme le ferait une putain en offrande à un dieu. Mais ne vous méprenait pas, Miso était loin d’être une fille facile. Elle n’était que le ying de son yang. L’équilibre parfait dans leur folie. D’un coup de hanches maitrisé (et parce qu’il la laissait sûrement faire au vu de la force qu’il avait sur elle) Miso se détourne pour coller ses fesses à son bassin. Elle reprend son souffle dans un sifflement érotique et se cambre contre lui, offrant sa poitrine comme un délice innommable. Ses doigts rencontrent l’acier froid du canon sans faire exprès et se crispe dessus. Ce même acier qui s’était posé sur sa tête, ce même acier froid qui l’avait marqué au fer rouge. Ses doigts se serrent davantage contre l’arme qu’elle prend. C’était un besoin vital pour elle de faire face à ce qui l’avait effrayé. Morte de trouille sans l’avoir montré sous l’assaut de son ennemi, elle se retrouvait à cet instant face à son effroi. Elle attrape la main libre d’Aran et la plaque sur sa gorge pour qu’il serre. Qu’il serre fort. Et dans un faible gémissement lui dit « fait le. » braque moi. Alors qu’elle lui tendait fébrilement son arme, maladroitement, les yeux fermés sous son souffle qui lui manquait, pour qu’il la pose sur sa tempe. Elle voulait revivre ce moment comme pour s’en défaire, sous la poigne d’Aran elle ne risquait rien et elle voulait faire taire cette peur naissante. Il était hors de question qu’elle soit traumatisée par ça. Il fallait qu’il la sauve. Ses fesses appuyant un peu plus sur son bassin et sa gorge meurtrie témoignait de son abandon total entre les bras de son amant.
 
Jamais Aran ne pourrait lui faire du mal. Tout du moins un mal que Miso n’accepterait pas. Il n’avait pas besoin de l’avoir en face de lui pour comprendre sa supplique et la jeune femme laissa ses bras retomber le long de son corps, ballant, alors que son esprit confus la force à poser sa tempe sur le canon. Effacer une douleur par une nouvelle plus intense et plus belle aussi. Braque-moi et fais-moi l’amour. Punis-moi de mon insolence, de ma faiblesse. Rends moi plus forte mon amour. Rends moi digne de toi. De nous.
 

Une petite réponse rapide

Aller en hautAller en bas