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Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio]
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Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Dim 21 Oct - 22:18
Choi Aran & Watanabe Mio
Une ruelle moins bien éclairé que les autres, la lumière et les sons se dégageant de l’édifice par la porte ouverte ricochent sur les murs gris et sales, sur le béton. Ça sent la pisse et le soju à dix pas et y’a un vieux étalé le long du trottoir. Un autre le regarde en se moquant. Mais personne ne rie trop fort, aucune bagarre n’éclate. On joue tranquillement aux cartes ou au billard dans son coin, sans un éclat de voix qui pourrait traverser la pièce. On sirote sa bière au comptoir en faisant attention à se tenir droit. On ose pas briser cette ambiance aussi fragile qu’une couche de glace. C’est ça, de la glace. Il y fait si chaud alors pourquoi l’ambiance est-elle refroidit ? La jeune femme entre dans le bar, elle connaît la réponse. Son arrivée surprend quelque peu. Des minois jolis on en voit parfois ; mais celle là est seule. Elle peut sentir les regards carnassiers se poser sur elle et sur son jean. Elle marche confortablement, pas d’un pas assurée et confiant, mais pas non plus timide et discret. Comme si elle essayait de se fondre dans la masse. N’est-ce pas peine perdue avec pareille gueule d’ange ? L’innocence même. Elle s’assoit à côté d’un gars qui traînait près du comptoir et soudainement tout le monde détourne son regard. On reprend sa petite activité, on essaye même pas de tendre l’oreille, on connaît les règles jamais énoncés de vive voix. Ça s’appelle l’instinct de survie.
« De l’alcool de prune s’il vous plaît ! » dit elle de sa voix fluette laissant entendre un léger accent du pays du soleil levant.
La jolie femme se tourne vers son voisin, ils ont sensiblement le même âge. Si on les croisait dans les couloirs de l’université où ils étudient, on les aborderait facilement avec un grand sourire et une blague très drôle à raconter. Mais ces deux là, pour sûr, ils ne font pas partie du même monde que les autres. C’est pour ça qu’elle est là. Un sourire éclatant vient éclairer son visage et ses paupières papillonnent, dénotant dans cet environnement.
« Je m’appelle Mio. J’espère que ça ne te dérange pas que je m’assois à côté de toi ? »
Du coin de l’œil, elle lui indique les environs pour lui faire comprendre qu’il est la meilleure compagnie qu’elle puisse avoir ici. La brebis assise à côté du loup.
Qui de la proie qui du prédateur ?
Choi Aran & Watanabe Mio
Une ruelle moins bien éclairé que les autres, la lumière et les sons se dégageant de l’édifice par la porte ouverte ricochent sur les murs gris et sales, sur le béton. Ça sent la pisse et le soju à dix pas et y’a un vieux étalé le long du trottoir. Un autre le regarde en se moquant. Mais personne ne rie trop fort, aucune bagarre n’éclate. On joue tranquillement aux cartes ou au billard dans son coin, sans un éclat de voix qui pourrait traverser la pièce. On sirote sa bière au comptoir en faisant attention à se tenir droit. On ose pas briser cette ambiance aussi fragile qu’une couche de glace. C’est ça, de la glace. Il y fait si chaud alors pourquoi l’ambiance est-elle refroidit ? La jeune femme entre dans le bar, elle connaît la réponse. Son arrivée surprend quelque peu. Des minois jolis on en voit parfois ; mais celle là est seule. Elle peut sentir les regards carnassiers se poser sur elle et sur son jean. Elle marche confortablement, pas d’un pas assurée et confiant, mais pas non plus timide et discret. Comme si elle essayait de se fondre dans la masse. N’est-ce pas peine perdue avec pareille gueule d’ange ? L’innocence même. Elle s’assoit à côté d’un gars qui traînait près du comptoir et soudainement tout le monde détourne son regard. On reprend sa petite activité, on essaye même pas de tendre l’oreille, on connaît les règles jamais énoncés de vive voix. Ça s’appelle l’instinct de survie. « De l’alcool de prune s’il vous plaît ! » dit elle de sa voix fluette laissant entendre un léger accent du pays du soleil levant.
La jolie femme se tourne vers son voisin, ils ont sensiblement le même âge. Si on les croisait dans les couloirs de l’université où ils étudient, on les aborderait facilement avec un grand sourire et une blague très drôle à raconter. Mais ces deux là, pour sûr, ils ne font pas partie du même monde que les autres. C’est pour ça qu’elle est là. Un sourire éclatant vient éclairer son visage et ses paupières papillonnent, dénotant dans cet environnement.
« Je m’appelle Mio. J’espère que ça ne te dérange pas que je m’assois à côté de toi ? »
Du coin de l’œil, elle lui indique les environs pour lui faire comprendre qu’il est la meilleure compagnie qu’elle puisse avoir ici. La brebis assise à côté du loup.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Lun 19 Nov - 1:08
Choi Aran & Watanabe Mio
Le menton rentré dans sa veste en cuir, Aran fixe le verre de whisky que vient de lui servir le barman. Il n’était pas rare de le croiser dans les bars, surtout celui-ci qui se trouvait à quelques centaines de mètres seulement du QG des stags. Ce n’était pas une adresse qu’ils partageaient entre eux mais Aran était bien un client régulier. Quand il n’avait pas d’affaires à régler, c’était là qu’il venait pour boire un verre avant de rentrer au QG retrouver son clan. Et ce soir ne déroge pas à la règle, il y est. Il est là, assis au comptoir et le barman le fixe d’un regard interrogateur. Mais Aran l’ignore. Il se contente de fixer son verre, pensif, alors qu’il le tient entre ses doigts. Le barman al e regard qui dérive vers l’entrée du bar, imitant tous les autres mecs qui se trouvent assis. Car oui, il n’y a pas de femmes qui viennent ici, ou très peu, mais ce soir, il y aura une exception. Le barman suit du regard une personne et voyant ça, Aran ne peut s’empêcher de suivre le regard du serveur, tombant alors presque nez à nez avec une fille au visage de porcelaine. Il la dévisage sans vraiment se gêner, c’est alors qu’elle tourne la tête vers lui et lui adresse un sourire. Qui lui semble trop faux pour être vrai. Que fait cette fille ici? Elle a la décence de se présenter, et de demander si ça ne le dérange pas qu’elle se soit assise à ses côtés.
L’étudiant se redresse doucement sans la quitter du regard, avant de reporter son attention quelles secondes sur le barman qui lui murmure un « t’as un coup avec elle garçon, profite! » Aran arque un sourcil puis retourne la tête vers elle. « Non tu peux t’asseoir là, tu ne me déranges pas. » Il agite doucement son verre pour mêler la fraîcheur des glaçons au whisky. « Pour l’instant. » ajoute-t-il, venant boire une gorgée d’alcool avant de reposer son verre. Il reporte son attention sur cette Mio qui vient d’arriver. Le barman lui sert son verre d’alcool de prune et Aran regarde le manège se jouer sous ses yeux. « Qu’est-ce qu’une fille comme toi fait ici? » demande-t-il sans passer par 4 chemins. Elle a beau avoir des airs de poupée, il se doute qu’elle n’est pas là par hasard.
Qui de la proie qui du prédateur ?
Choi Aran & Watanabe Mio
Le menton rentré dans sa veste en cuir, Aran fixe le verre de whisky que vient de lui servir le barman. Il n’était pas rare de le croiser dans les bars, surtout celui-ci qui se trouvait à quelques centaines de mètres seulement du QG des stags. Ce n’était pas une adresse qu’ils partageaient entre eux mais Aran était bien un client régulier. Quand il n’avait pas d’affaires à régler, c’était là qu’il venait pour boire un verre avant de rentrer au QG retrouver son clan. Et ce soir ne déroge pas à la règle, il y est. Il est là, assis au comptoir et le barman le fixe d’un regard interrogateur. Mais Aran l’ignore. Il se contente de fixer son verre, pensif, alors qu’il le tient entre ses doigts. Le barman al e regard qui dérive vers l’entrée du bar, imitant tous les autres mecs qui se trouvent assis. Car oui, il n’y a pas de femmes qui viennent ici, ou très peu, mais ce soir, il y aura une exception. Le barman suit du regard une personne et voyant ça, Aran ne peut s’empêcher de suivre le regard du serveur, tombant alors presque nez à nez avec une fille au visage de porcelaine. Il la dévisage sans vraiment se gêner, c’est alors qu’elle tourne la tête vers lui et lui adresse un sourire. Qui lui semble trop faux pour être vrai. Que fait cette fille ici? Elle a la décence de se présenter, et de demander si ça ne le dérange pas qu’elle se soit assise à ses côtés. L’étudiant se redresse doucement sans la quitter du regard, avant de reporter son attention quelles secondes sur le barman qui lui murmure un « t’as un coup avec elle garçon, profite! » Aran arque un sourcil puis retourne la tête vers elle. « Non tu peux t’asseoir là, tu ne me déranges pas. » Il agite doucement son verre pour mêler la fraîcheur des glaçons au whisky. « Pour l’instant. » ajoute-t-il, venant boire une gorgée d’alcool avant de reposer son verre. Il reporte son attention sur cette Mio qui vient d’arriver. Le barman lui sert son verre d’alcool de prune et Aran regarde le manège se jouer sous ses yeux. « Qu’est-ce qu’une fille comme toi fait ici? » demande-t-il sans passer par 4 chemins. Elle a beau avoir des airs de poupée, il se doute qu’elle n’est pas là par hasard.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Ven 30 Nov - 13:37
@Choi Aran & Watanabe Mio
Elle ne peut pas s’en empêcher, la réponse d’Aran lui fait bien trop plaisir. Ça aurait été une galère s’il l’avait envoyé bouler. Elle aurait dû jouer de ses charmes et si dans sa jeunesse ça ne la dérangeait pas, étant désormais majeur et éloigné des timides petits japonais, certaines conséquences lui déplaisaient fortement. Enfin selon les rumeurs, ce n’était pas tellement le genre d’Aran. C’est pour ça qu’elle y était allée franchement, pas la gentille et mignonne Mio. Mio la séductrice, pas la sexy Mio non plus. Plutôt comme le serpent te susurrant à l’épaule de croquer dans la pomme, la tentatrice. Une aura bizarre se dégageait de ces deux là. La beauté qui n’était pas à sa place, le jeune homme qui inquiétait les regards des vieux loubards autour de lui. Qui étaient-ils ? Ils ne paraissaient pas bien vieux, quelle vie les avait malmenés jusque là ? Pourtant, on avait très peu envie d’avoir pitié d’eux. Les gens dangereux sont juste des monstres, on ne les considère pas comme des êtres humains. On ne cherche pas à les aider, on les fuit. Parce que c’est trop tard non ? On ne peut plus rien faire pour eux. Ils ne sont que des bêtes de foire se terrant dans le noir pour ne pas finir derrière des barreaux. Qu’il aurait été bien plus aisé de se montrer sous son vrai visage, mais qui aurait accepté une face si laide quand celle de Watanabe Mio était si douce ? De toute façon, c’était la seule distraction qui animait ses jours mornes. Faire semblant, jouer un rôle. Elle avait basé toute sa vie là-dessus mais contrairement à d’autre, elle ne se perdait pas. Elle savait pertinemment qui elle était et comment elle évoluait. Et la jeune japonaise ne serait jamais la personne bien qu’ils avaient tous tentés de faire ressortir. Cette Mio là n’existait nulle part dans sa cage thoracique. Sa main leva le verre d’alccol de prune jusqu’à ses lèvres et les trempa. Sa main plaça sa longue chevelure du côté qui ne côtoyait pas son interlocuteur, laissant apparaître une nuque blanche qui aurait tenté tout vampire. Elle se tourna légèrement vers lui.
« Je pourrais presque te retourner la question, monsieur l’étudiant d’une université prestigieuse. Quant à moi et bien... »
Son regard fixa un instant l’ambre de son verre.
« Je me suis perdue ? » ajouta elle avec un sourire qui indiquait le contraire.
Qui était-il lui ? De quel bois était-il fait ? Elle avait hâte de le savoir.
Qui de la proie qui du prédateur ?
@Choi Aran & Watanabe Mio
Elle ne peut pas s’en empêcher, la réponse d’Aran lui fait bien trop plaisir. Ça aurait été une galère s’il l’avait envoyé bouler. Elle aurait dû jouer de ses charmes et si dans sa jeunesse ça ne la dérangeait pas, étant désormais majeur et éloigné des timides petits japonais, certaines conséquences lui déplaisaient fortement. Enfin selon les rumeurs, ce n’était pas tellement le genre d’Aran. C’est pour ça qu’elle y était allée franchement, pas la gentille et mignonne Mio. Mio la séductrice, pas la sexy Mio non plus. Plutôt comme le serpent te susurrant à l’épaule de croquer dans la pomme, la tentatrice. Une aura bizarre se dégageait de ces deux là. La beauté qui n’était pas à sa place, le jeune homme qui inquiétait les regards des vieux loubards autour de lui. Qui étaient-ils ? Ils ne paraissaient pas bien vieux, quelle vie les avait malmenés jusque là ? Pourtant, on avait très peu envie d’avoir pitié d’eux. Les gens dangereux sont juste des monstres, on ne les considère pas comme des êtres humains. On ne cherche pas à les aider, on les fuit. Parce que c’est trop tard non ? On ne peut plus rien faire pour eux. Ils ne sont que des bêtes de foire se terrant dans le noir pour ne pas finir derrière des barreaux. Qu’il aurait été bien plus aisé de se montrer sous son vrai visage, mais qui aurait accepté une face si laide quand celle de Watanabe Mio était si douce ? De toute façon, c’était la seule distraction qui animait ses jours mornes. Faire semblant, jouer un rôle. Elle avait basé toute sa vie là-dessus mais contrairement à d’autre, elle ne se perdait pas. Elle savait pertinemment qui elle était et comment elle évoluait. Et la jeune japonaise ne serait jamais la personne bien qu’ils avaient tous tentés de faire ressortir. Cette Mio là n’existait nulle part dans sa cage thoracique. Sa main leva le verre d’alccol de prune jusqu’à ses lèvres et les trempa. Sa main plaça sa longue chevelure du côté qui ne côtoyait pas son interlocuteur, laissant apparaître une nuque blanche qui aurait tenté tout vampire. Elle se tourna légèrement vers lui.
« Je pourrais presque te retourner la question, monsieur l’étudiant d’une université prestigieuse. Quant à moi et bien... »
Son regard fixa un instant l’ambre de son verre.
« Je me suis perdue ? » ajouta elle avec un sourire qui indiquait le contraire.
Qui était-il lui ? De quel bois était-il fait ? Elle avait hâte de le savoir.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Mar 22 Jan - 15:36
Choi Aran & Watanabe Mio
Alcool de prune, madame a des goûts raffinés. Mais c'est presque un sketch pour le chef de gang de voir une fille venir ici, seule, dans ce bar rempli de mecs. Oh, il se fie pas à ce qu'il voit, il sait bien qu'elle cache son jeu. Avec son visage angélique, n'importe quelle fille saurait qu'il ne faut pas entrer dans un bar où la gente masculine semble maîtresse des lieux. Il baisse les yeux vers son verre de whisky et plisse les lèvres. Ça l'arrange pas vraiment qu'une fille de presque son âge et donc susceptible d'être à la FAC avec lui soit entrée ici. Il a une image à tenir, une crédibilité à garder avec l'image de l'étudiant intello et irréprochable qu'il veut garder. Si elle le voit ici en train de boire du whisky mais surtout, si elle voit à quel point tous les mecs ici présents réagissent au moindre mouvement du pouce qu'il pourrait avoir, elle comprendrait qu'il est bien loin d'être aussi irréprochable qu'il veut le laisser entendre.
Aran tourne la tête par dessus son épaule. Tous les regards sont rivés sur elle. Certains la regardent parce qu'elle leur paraît louche, d'autres regardent simplement son corps et se disent qu'ils en feraient bien leur quatre heure. Elle n'est pas en terrain conquis ici et il est certain qu'elle ne devrait pas trop la ramener, au risque de vite se retrouver dans la merde. Et Aran pourrait ne pas vouloir l'aider non plus. Il n'est pas d'humeur galante ce soir. Quand elle lui répond, ses sourcils se relèvent, elle sait donc qu'il est étudiant à Yonsei. Ok. Elle semble en savoir pas mal. Il se mouille les lèvres et daigne tourner un peu la tête vers elle alors qu'elle prétend s'être perdue. Un sourire mesquin étire les lèvres d'Aran alors qu'il boit une gorgée de son whisky. Ouais. déclare-t-il en reposant son verre. C'est ça. Il recule le verre et se tourne entièrement vers elle. Le barman se penche pour poser une main sur une arme qu'il cache sous le comptoir mais Aran lève sa main droite pour lui signifier de ne rien faire. Qu'est-ce que tu veux, au juste? Il baisse un instant les yeux vers le reste de son corps puis les repose sur son visage. Tu prends des risques en te pointant ici. J'espère que la raison de ta venue en vaut le prix. et il ne la quitte pas du regard. Qu'elle arrête de jouer la comédie, il sait qu'elle le connaît. Non pas le Aran de Yonsei. Non. Elle connaît celui qu'il est réellement dès qu'il retire ses lunettes et qu'il range sa casquette d'étudiant.
Qui de la proie qui du prédateur ?
Choi Aran & Watanabe Mio
Alcool de prune, madame a des goûts raffinés. Mais c'est presque un sketch pour le chef de gang de voir une fille venir ici, seule, dans ce bar rempli de mecs. Oh, il se fie pas à ce qu'il voit, il sait bien qu'elle cache son jeu. Avec son visage angélique, n'importe quelle fille saurait qu'il ne faut pas entrer dans un bar où la gente masculine semble maîtresse des lieux. Il baisse les yeux vers son verre de whisky et plisse les lèvres. Ça l'arrange pas vraiment qu'une fille de presque son âge et donc susceptible d'être à la FAC avec lui soit entrée ici. Il a une image à tenir, une crédibilité à garder avec l'image de l'étudiant intello et irréprochable qu'il veut garder. Si elle le voit ici en train de boire du whisky mais surtout, si elle voit à quel point tous les mecs ici présents réagissent au moindre mouvement du pouce qu'il pourrait avoir, elle comprendrait qu'il est bien loin d'être aussi irréprochable qu'il veut le laisser entendre. Aran tourne la tête par dessus son épaule. Tous les regards sont rivés sur elle. Certains la regardent parce qu'elle leur paraît louche, d'autres regardent simplement son corps et se disent qu'ils en feraient bien leur quatre heure. Elle n'est pas en terrain conquis ici et il est certain qu'elle ne devrait pas trop la ramener, au risque de vite se retrouver dans la merde. Et Aran pourrait ne pas vouloir l'aider non plus. Il n'est pas d'humeur galante ce soir. Quand elle lui répond, ses sourcils se relèvent, elle sait donc qu'il est étudiant à Yonsei. Ok. Elle semble en savoir pas mal. Il se mouille les lèvres et daigne tourner un peu la tête vers elle alors qu'elle prétend s'être perdue. Un sourire mesquin étire les lèvres d'Aran alors qu'il boit une gorgée de son whisky. Ouais. déclare-t-il en reposant son verre. C'est ça. Il recule le verre et se tourne entièrement vers elle. Le barman se penche pour poser une main sur une arme qu'il cache sous le comptoir mais Aran lève sa main droite pour lui signifier de ne rien faire. Qu'est-ce que tu veux, au juste? Il baisse un instant les yeux vers le reste de son corps puis les repose sur son visage. Tu prends des risques en te pointant ici. J'espère que la raison de ta venue en vaut le prix. et il ne la quitte pas du regard. Qu'elle arrête de jouer la comédie, il sait qu'elle le connaît. Non pas le Aran de Yonsei. Non. Elle connaît celui qu'il est réellement dès qu'il retire ses lunettes et qu'il range sa casquette d'étudiant.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Lun 18 Fév - 18:50
@Choi Aran & Watanabe Mio
L’ambiance était froide, dangereuse. Les regards qui la fixaient lui brûlaient le dos. Mais elle était à son aise. Si elle perdait facilement le contrôle quand on l’énervait, le stress, l’angoisse, elle ne connaissait que peu ses sentiments là. C’était sûrement pourquoi elle était une si bonne comédienne, elle n’avait pas peur de se retrouver seule en terrain hostile. Elle allait sortir le grand jeu et ils en seraient tous époustouflés. Elle n’avait rien à prouver, son talent était là et elle n’avait plus qu’à le montrer. La situation qui se déroulait à ce moment précis était similaire non ? Bien sûr, elle savait qu’un faux pas pourrait lui valoir chère mais elle pouvait profiter de sa réputation pour attirer des ennuis à ceux qui voudraient l’atteindre. Une si jeune et jolie mannequin qui disparaît du jour au lendemain. Elle s’en foutait un peu de ce qui pourrait lui arriver tant qu’elle serait vengée. Il y a autre chose, si elle était aussi calme c’est qu’elle savait que rien ne lui arriverait. Il lui suffirait de prononcer quelques mots pour s’assurer d’une protection infaillible et éternelle, celle d’Aran. Qu’est-ce qui pourrait pousser un gars comme lui à protéger sa si insignifiante personne (aux yeux de ce jeune gangster du moins) ? Il ne savait probablement pas qu’elle était connue, et s’il était au courant, il devait pas mal s’en foutre. Mais elle avait entre ses mains un pouvoir incroyable. Des relations qui pourraient avoir un grand impact dans la vie du jeune garçon. Un rayon de soleil dans le ciel si sombre qu’était sa vie. Elle le regardait et il lui faisait pitié. Les autres, ceux qui avaient son âge, étaient bien plus insouciants. Ils ne pensaient qu’à leurs études et à se trouver une copine. Et lui ? Il était un lionceau dans l’arène. Enfin, il existait sûrement pire vie que la sienne. Pourquoi s’apitoyer ? Il l’avait choisi son destin après tout.
« C’est moi qui suis en situation de fixer le prix ici. » stipula-t-elle avec une expression sévère si rare sur son doux visage. Ses yeux s’ancrèrent dans le regard de celui qu’elle espérait voir devenir son allié. Peut-être pas le meilleur moyen de se le mettre dans la poche mais elle avait besoin de lui faire comprendre qu’elle ne venait pas ici pour se soumettre tel un gentil toutou à lui. Elle venait faire du business en tant que son égal. Elle tint se regard défiant quelques secondes avant de reprendre son sourire charmeur et innocent et de continuer sur des mots pour l’apaiser. « Mais ne t’inquiète pas, je suis sûre que tu aimeras ce que j’ai à t’offrir… Tu ne bois pas ?» lui demanda-t-elle avant de prendre une gorgée de son alcool de prune.
Mais elle n’était pas là pour s’amuser, comme il l’avait si bien deviné. Son temps était précieux et il n’était pas le seul rendez-vous de sa soirée. Bien qu’il fut le plus important. Autant entrer dans le vif du sujet directement. « Je n’ai pas non plus envie de tourner trop autour du pot mais on devrait apprendre à se connaître un petit peu avant. Je t’assure. Raconte moi ta vie ! Je ne sais pas… Comment va ta famille par exemple ? » Un sourire carnassier qui n’augurait rien de bon se dessina sur son visage à ses mots qu’elle prononça tout juste. Intérieurement, elle était morte de rire.
Qui de la proie qui du prédateur ?
@Choi Aran & Watanabe Mio
L’ambiance était froide, dangereuse. Les regards qui la fixaient lui brûlaient le dos. Mais elle était à son aise. Si elle perdait facilement le contrôle quand on l’énervait, le stress, l’angoisse, elle ne connaissait que peu ses sentiments là. C’était sûrement pourquoi elle était une si bonne comédienne, elle n’avait pas peur de se retrouver seule en terrain hostile. Elle allait sortir le grand jeu et ils en seraient tous époustouflés. Elle n’avait rien à prouver, son talent était là et elle n’avait plus qu’à le montrer. La situation qui se déroulait à ce moment précis était similaire non ? Bien sûr, elle savait qu’un faux pas pourrait lui valoir chère mais elle pouvait profiter de sa réputation pour attirer des ennuis à ceux qui voudraient l’atteindre. Une si jeune et jolie mannequin qui disparaît du jour au lendemain. Elle s’en foutait un peu de ce qui pourrait lui arriver tant qu’elle serait vengée. Il y a autre chose, si elle était aussi calme c’est qu’elle savait que rien ne lui arriverait. Il lui suffirait de prononcer quelques mots pour s’assurer d’une protection infaillible et éternelle, celle d’Aran. Qu’est-ce qui pourrait pousser un gars comme lui à protéger sa si insignifiante personne (aux yeux de ce jeune gangster du moins) ? Il ne savait probablement pas qu’elle était connue, et s’il était au courant, il devait pas mal s’en foutre. Mais elle avait entre ses mains un pouvoir incroyable. Des relations qui pourraient avoir un grand impact dans la vie du jeune garçon. Un rayon de soleil dans le ciel si sombre qu’était sa vie. Elle le regardait et il lui faisait pitié. Les autres, ceux qui avaient son âge, étaient bien plus insouciants. Ils ne pensaient qu’à leurs études et à se trouver une copine. Et lui ? Il était un lionceau dans l’arène. Enfin, il existait sûrement pire vie que la sienne. Pourquoi s’apitoyer ? Il l’avait choisi son destin après tout.
« C’est moi qui suis en situation de fixer le prix ici. » stipula-t-elle avec une expression sévère si rare sur son doux visage. Ses yeux s’ancrèrent dans le regard de celui qu’elle espérait voir devenir son allié. Peut-être pas le meilleur moyen de se le mettre dans la poche mais elle avait besoin de lui faire comprendre qu’elle ne venait pas ici pour se soumettre tel un gentil toutou à lui. Elle venait faire du business en tant que son égal. Elle tint se regard défiant quelques secondes avant de reprendre son sourire charmeur et innocent et de continuer sur des mots pour l’apaiser. « Mais ne t’inquiète pas, je suis sûre que tu aimeras ce que j’ai à t’offrir… Tu ne bois pas ?» lui demanda-t-elle avant de prendre une gorgée de son alcool de prune.
Mais elle n’était pas là pour s’amuser, comme il l’avait si bien deviné. Son temps était précieux et il n’était pas le seul rendez-vous de sa soirée. Bien qu’il fut le plus important. Autant entrer dans le vif du sujet directement. « Je n’ai pas non plus envie de tourner trop autour du pot mais on devrait apprendre à se connaître un petit peu avant. Je t’assure. Raconte moi ta vie ! Je ne sais pas… Comment va ta famille par exemple ? » Un sourire carnassier qui n’augurait rien de bon se dessina sur son visage à ses mots qu’elle prononça tout juste. Intérieurement, elle était morte de rire.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Jeu 14 Mar - 19:22
Choi Aran & Watanabe Mio
la main sur son verre de whisky, il ne quitte pas du regard la poupée aux cheveux bruns qui vient de s'asseoir à côté de lui. Un visage de poupée qui devait cacher bien des secrets, et des secrets troublants. Il faudrait être idiot pour penser qu'une fille comme elle, aux faux traits si doux et innocents, se serait perdue dans ce bar dans une ruelle du quartier sud de la capitale, non loin de l'empire des Stags. Maintenant, il est question de savoir pourquoi elle a fait ça. Pourquoi elle est là et qu'est-ce qu'elle veut à Aran, parce qu'il sait bien qu'elle est là pour lui. C'est pas l'alcool de prune qui l'a attiré, ni les gros bras du barman. C'est simplement lui, la présence du chef des STAGS, et c'est suffisant. Il va droit au but et lui demande alors pourquoi elle est ici. Et voilà que son véritable visage se montre, comme dans un dessin animé quand l'enchantement prend subitement fin. Il voit cet air sévère se dessiner sur le visage de l'inconnue et il n'en perd pas une miette, il l'observe, ne la quitte pas de son regard noir et intimidant. Elle dit une phrase qui lui fait esquisser un petit sourire malin, et voilà qu'elle éveille sa curiosité, il a hâte de voir ce qu'elle a encore en réserve. Parce qu'il le sait déjà, mais cette fille, risque fort de l'étonner. Et dans le bon sens du terme. Il la suit du regard alors qu'elle lui demande s'il ne boit pas. Et quand il baisse les yeux vers son verre, voyant qu'il est presque vide, il hausse les épaules et relève le regard vers la demoiselle. Si c'est toi qui offres... demande-t-il étonné, avant de faire glisser le vere jusqu'au barman qui comprend le message. Mais ici, il ne paye aucune consommation. Ici, il a la main mise. Et il serait le pire des hommes de la faire payer alors qu'il pourrait lui avoir le respect et la gratuité dans cet endroit.
Raconter sa vie, pas son truc. Mais elle, ce qu'elle veut, c'est le titiller, appuyer là où ça fait mal peut-être. Il ne répondra pas à sa provocation, sa famille, il sait que c'est sa faiblesse mais il a appris aussi à en faire une force. Il esquisse alors un sourire amusé, étonnamment sincère et décontracté. Je m'occupe bien d'eux, merci de t'en soucier. Et il récupère son verre à présent plein puis se tourne vers elle. Mais c'est pas juste, t'as l'air d'en savoir plus sur moi que je n'en sais sur toi. Pourquoi on parlerait pas de toi, plutôt? il arbore un air de chien battu parce qu'il adore tourner toutes les situations à la dérision. Même si cette fille respire le danger. Il prend le risque. Elle pourrait lui apporter bien des choses. Le regard en coin porté vers le barman, il lui fait un signe de tête discret mais suffisant pour que le destinataire quitte le bar pour aller ouvrir une porte.
Qui de la proie qui du prédateur ?
Choi Aran & Watanabe Mio
la main sur son verre de whisky, il ne quitte pas du regard la poupée aux cheveux bruns qui vient de s'asseoir à côté de lui. Un visage de poupée qui devait cacher bien des secrets, et des secrets troublants. Il faudrait être idiot pour penser qu'une fille comme elle, aux faux traits si doux et innocents, se serait perdue dans ce bar dans une ruelle du quartier sud de la capitale, non loin de l'empire des Stags. Maintenant, il est question de savoir pourquoi elle a fait ça. Pourquoi elle est là et qu'est-ce qu'elle veut à Aran, parce qu'il sait bien qu'elle est là pour lui. C'est pas l'alcool de prune qui l'a attiré, ni les gros bras du barman. C'est simplement lui, la présence du chef des STAGS, et c'est suffisant. Il va droit au but et lui demande alors pourquoi elle est ici. Et voilà que son véritable visage se montre, comme dans un dessin animé quand l'enchantement prend subitement fin. Il voit cet air sévère se dessiner sur le visage de l'inconnue et il n'en perd pas une miette, il l'observe, ne la quitte pas de son regard noir et intimidant. Elle dit une phrase qui lui fait esquisser un petit sourire malin, et voilà qu'elle éveille sa curiosité, il a hâte de voir ce qu'elle a encore en réserve. Parce qu'il le sait déjà, mais cette fille, risque fort de l'étonner. Et dans le bon sens du terme. Il la suit du regard alors qu'elle lui demande s'il ne boit pas. Et quand il baisse les yeux vers son verre, voyant qu'il est presque vide, il hausse les épaules et relève le regard vers la demoiselle. Si c'est toi qui offres... demande-t-il étonné, avant de faire glisser le vere jusqu'au barman qui comprend le message. Mais ici, il ne paye aucune consommation. Ici, il a la main mise. Et il serait le pire des hommes de la faire payer alors qu'il pourrait lui avoir le respect et la gratuité dans cet endroit. Raconter sa vie, pas son truc. Mais elle, ce qu'elle veut, c'est le titiller, appuyer là où ça fait mal peut-être. Il ne répondra pas à sa provocation, sa famille, il sait que c'est sa faiblesse mais il a appris aussi à en faire une force. Il esquisse alors un sourire amusé, étonnamment sincère et décontracté. Je m'occupe bien d'eux, merci de t'en soucier. Et il récupère son verre à présent plein puis se tourne vers elle. Mais c'est pas juste, t'as l'air d'en savoir plus sur moi que je n'en sais sur toi. Pourquoi on parlerait pas de toi, plutôt? il arbore un air de chien battu parce qu'il adore tourner toutes les situations à la dérision. Même si cette fille respire le danger. Il prend le risque. Elle pourrait lui apporter bien des choses. Le regard en coin porté vers le barman, il lui fait un signe de tête discret mais suffisant pour que le destinataire quitte le bar pour aller ouvrir une porte.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Sam 6 Avr - 16:18
@Choi Aran & Watanabe Mio
Il voulait jouer le grand garçon. La main autour de son verre resserra sa poigne, ses jointures blanchirent. Son sourire se réduit de vingt pourcent, un sourcil se leva lui donnant un drôle d’air penseur. Parler d’elle ? Quelle perte de temps, honnêtement, tout ce qu’elle lui révélerait ne serait qu’une vérité construite sur un tissu de mensonges et une vie de faux-semblants. L’intention était claire, Aran ne supportait pas de ne pas être le meneur. Soit. Si ça lui faisait plaisir, ils savaient tous deux ce qu’il en était réellement. Elle n’était pas ici comme une subordonnée ou une simple marchande. Elle venait proposer un partenariat. Ici, ils ne discuteraient qu’affaires. Son regard sombre fixait la jeune japonaise qui n’en était nullement effrayé. Encore une de ces nombreuses émotions dont elle avait du mal à comprendre la signification. Elle était du genre à danser couverte d’alcool autour d’un feu de joie, ça lui apporterait sûrement de graves ennuis un jour. Mais pas aujourd’hui. La jeune femme n’avait pas attaqué le sujet familial dans le but d’exploiter la seule faiblesse de cet intriguant Choi Aran, elle allait utiliser sa famille pour s’assurer sa propre sécurité. Certains diraient sûrement que c’était bien bas comme deal, mais elle n’avait pas non plus d’idée de valeurs sur ce sujet. Après tout, elle se servait de sa propre famille depuis bien longtemps.
« Moi ? » demanda-t-elle en soupirant, petite moue accompagnant son expression. Non, ce n’était vraiment pas drôle de reporter la conversation sur sa personne. L’ennui total. Il fallait qu’elle se serve de cette occasion pour faire part des raisons qui l’avait amené à pousser la porte de ce bar miteux. Elle admira son air de chien battu un instant. Si tu me fais encore ces yeux, je te les fais bouffer. évita-t-elle de dire à voix haute. « Hum... » Elle réfléchit un instant. Je suis le pire cauchemar de bon nombre de gens ayant la malchance de me croiser dans leur vie mais là, je me vante un peu trop. Je suis une profiteuse, avide, qui a bien envie d’émasculer chacun des vieux soulards présent dans ce bar qui me jettent un regard lubrique. Je prendrais bien un bon bidon d’essence et une allumette pour faire cramer cet endroit miteux qui pue la pisse mais bon. Pourquoi t’en vouloir. On peut pas être aussi beau que toi et avoir de bons goûts, Dieu ne nous dote pas de tout dans la vie. Heureusement que c’est le Diable qui m’a créé. Un sourire malicieux réapparaît sur son visage. Un jour, elle essayera de réellement répondre par les premiers mots qui lui passent par la tête, juste pour se délecter de l’expression de son interlocuteur.
« Oh, et bien je suis une simple étudiante japonaise venue en Corée il y a quelques temps déjà. Je me sens un peu… seule ici. Disons, que, quand on est aussi talentueuse que moi, ça attire la jalousie et les ennuis. Au Japon, je pouvais compter sur mes… connexions, pour me protéger. Mais ici, je ne connais personne ! Qui viendra au secours d’une jeune fille innocente comme moi? déclara-t-elle en lui adressant son regard papillonnant.
Elle en avait du courage la jeune femme de se tenir devant le loup de la sorte.
Ou alors c'était de l'insouciance.
Ou alors c'était de la folie.
Qui de la proie qui du prédateur ?
@Choi Aran & Watanabe Mio
Il voulait jouer le grand garçon. La main autour de son verre resserra sa poigne, ses jointures blanchirent. Son sourire se réduit de vingt pourcent, un sourcil se leva lui donnant un drôle d’air penseur. Parler d’elle ? Quelle perte de temps, honnêtement, tout ce qu’elle lui révélerait ne serait qu’une vérité construite sur un tissu de mensonges et une vie de faux-semblants. L’intention était claire, Aran ne supportait pas de ne pas être le meneur. Soit. Si ça lui faisait plaisir, ils savaient tous deux ce qu’il en était réellement. Elle n’était pas ici comme une subordonnée ou une simple marchande. Elle venait proposer un partenariat. Ici, ils ne discuteraient qu’affaires. Son regard sombre fixait la jeune japonaise qui n’en était nullement effrayé. Encore une de ces nombreuses émotions dont elle avait du mal à comprendre la signification. Elle était du genre à danser couverte d’alcool autour d’un feu de joie, ça lui apporterait sûrement de graves ennuis un jour. Mais pas aujourd’hui. La jeune femme n’avait pas attaqué le sujet familial dans le but d’exploiter la seule faiblesse de cet intriguant Choi Aran, elle allait utiliser sa famille pour s’assurer sa propre sécurité. Certains diraient sûrement que c’était bien bas comme deal, mais elle n’avait pas non plus d’idée de valeurs sur ce sujet. Après tout, elle se servait de sa propre famille depuis bien longtemps.
« Moi ? » demanda-t-elle en soupirant, petite moue accompagnant son expression. Non, ce n’était vraiment pas drôle de reporter la conversation sur sa personne. L’ennui total. Il fallait qu’elle se serve de cette occasion pour faire part des raisons qui l’avait amené à pousser la porte de ce bar miteux. Elle admira son air de chien battu un instant. Si tu me fais encore ces yeux, je te les fais bouffer. évita-t-elle de dire à voix haute. « Hum... » Elle réfléchit un instant. Je suis le pire cauchemar de bon nombre de gens ayant la malchance de me croiser dans leur vie mais là, je me vante un peu trop. Je suis une profiteuse, avide, qui a bien envie d’émasculer chacun des vieux soulards présent dans ce bar qui me jettent un regard lubrique. Je prendrais bien un bon bidon d’essence et une allumette pour faire cramer cet endroit miteux qui pue la pisse mais bon. Pourquoi t’en vouloir. On peut pas être aussi beau que toi et avoir de bons goûts, Dieu ne nous dote pas de tout dans la vie. Heureusement que c’est le Diable qui m’a créé. Un sourire malicieux réapparaît sur son visage. Un jour, elle essayera de réellement répondre par les premiers mots qui lui passent par la tête, juste pour se délecter de l’expression de son interlocuteur.
« Oh, et bien je suis une simple étudiante japonaise venue en Corée il y a quelques temps déjà. Je me sens un peu… seule ici. Disons, que, quand on est aussi talentueuse que moi, ça attire la jalousie et les ennuis. Au Japon, je pouvais compter sur mes… connexions, pour me protéger. Mais ici, je ne connais personne ! Qui viendra au secours d’une jeune fille innocente comme moi? déclara-t-elle en lui adressant son regard papillonnant.
Elle en avait du courage la jeune femme de se tenir devant le loup de la sorte.
Ou alors c'était de l'insouciance.
Ou alors c'était de la folie.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Dim 19 Mai - 15:23
Choi Aran & Watanabe Mio
La main posée à plat sur le comptoir, il est désormais complètement tourné vers cette inconnue, un regard intéressé porté sur elle. Comment ne pas l'être. Il a vu clair dans son jeu d'actrice, il sait bien qu'elle n'est aussi innocente que son joli minois le laisse entendre. Et puisqu'elle en sait autant sur lui (ce qui le conforte dans l'idée qu'elle n'est pas n'importe qui et que c'est quelqu'un qui l'envoie), il voudrait en savoir aussi sur elle. Alors évidemment qu'elle ne va pas dire qui elle est vraiment devant tous ces inconnus qui les regardent. Ce serait risqué. Aran a beau venir fréquemment dans ce bar, il ne fait pas plus confiance que ça au gérant et aux clients. Toutes les affaires privées se passent dans une arrière salle dont il est le seul à avoir accès, et sur demande. Le patron du bar se contente de garder les clés bien cachées derrière une vieille bouteille de whisky et de l'ouvrir uniquement quand Aran le lui demande. Comme maintenant. Le beau brun désire s'entretenir seul à seul avec la jeune femme. Pas matcho pour un sou, il sait que les femmes prennent peu à peu de la place dans le monde hostile de la mafia et des magouilles. Et quelque chose lui fait penser que cette demoiselle n'est pas le bas de l'échelle.
Alors elle lui sort un long spitch tandis que le patron du bar va ouvrir la pièce. Aran se contente de regarder Mio intensément. Peut-être y a-t-il une part de vérité dans ce qu'elle dit. Elle est seule ici, dans cette grande ville qu'est Séoul, a quitté son nid douillet loin de son confort et de ses connaissances qui lui assuraient une protection sans failles, quoi de plus normal que de se trouver de nouveaux alliés? Et elle ne s'est pas trompée. Elle a choisi le plus sûr, les STAGS. Choix judicieux que de venir ce soir où se trouvait le chef du gang. Un petit sourire étire les lèvres d'Aran alors qu'il a un signe de tête vers la brune. Besoin d'une protection, hein? il tourne la tête et, voyant que la porte est entrouverte, il se lève de son tabouret. Suis-moi. Nous serons plus tranquilles. et il entame le pas vers cette arrière-salle où il n'y a qu'un bureau, deux chaises, et un tas d'étagère où sont rangés des dossiers et documents secrets. Il entend des sifflements derrière leur passage, comme s'il allait se passer quelque chose d'autre qu'une discussion dans cette piège. Agacé, l'étudiant s'arrête au comptoir avant de passer la porte de l'arrière salle, se tournant vers le patron. Dis à tes clients que si y en a encore un qui siffle... Il soutient le regard du patron, sans cligner des yeux une seule fois. Je les brûle vivants, et ce bar avec. Il baisse les yeux vers les mains du patron un instant avant de redresser ses yeux noirs vers lui. Compris? Un hochement de tête précipité suffit pour qu'Aran esquisse un sourire. Il tapote les mains du patron posée sur le comptoir, sans rien dire, et s'enfonce dans l'arrière salle, fermant la porte derrière lui, Mio face à lui.
Qui de la proie qui du prédateur ?
Choi Aran & Watanabe Mio
La main posée à plat sur le comptoir, il est désormais complètement tourné vers cette inconnue, un regard intéressé porté sur elle. Comment ne pas l'être. Il a vu clair dans son jeu d'actrice, il sait bien qu'elle n'est aussi innocente que son joli minois le laisse entendre. Et puisqu'elle en sait autant sur lui (ce qui le conforte dans l'idée qu'elle n'est pas n'importe qui et que c'est quelqu'un qui l'envoie), il voudrait en savoir aussi sur elle. Alors évidemment qu'elle ne va pas dire qui elle est vraiment devant tous ces inconnus qui les regardent. Ce serait risqué. Aran a beau venir fréquemment dans ce bar, il ne fait pas plus confiance que ça au gérant et aux clients. Toutes les affaires privées se passent dans une arrière salle dont il est le seul à avoir accès, et sur demande. Le patron du bar se contente de garder les clés bien cachées derrière une vieille bouteille de whisky et de l'ouvrir uniquement quand Aran le lui demande. Comme maintenant. Le beau brun désire s'entretenir seul à seul avec la jeune femme. Pas matcho pour un sou, il sait que les femmes prennent peu à peu de la place dans le monde hostile de la mafia et des magouilles. Et quelque chose lui fait penser que cette demoiselle n'est pas le bas de l'échelle. Alors elle lui sort un long spitch tandis que le patron du bar va ouvrir la pièce. Aran se contente de regarder Mio intensément. Peut-être y a-t-il une part de vérité dans ce qu'elle dit. Elle est seule ici, dans cette grande ville qu'est Séoul, a quitté son nid douillet loin de son confort et de ses connaissances qui lui assuraient une protection sans failles, quoi de plus normal que de se trouver de nouveaux alliés? Et elle ne s'est pas trompée. Elle a choisi le plus sûr, les STAGS. Choix judicieux que de venir ce soir où se trouvait le chef du gang. Un petit sourire étire les lèvres d'Aran alors qu'il a un signe de tête vers la brune. Besoin d'une protection, hein? il tourne la tête et, voyant que la porte est entrouverte, il se lève de son tabouret. Suis-moi. Nous serons plus tranquilles. et il entame le pas vers cette arrière-salle où il n'y a qu'un bureau, deux chaises, et un tas d'étagère où sont rangés des dossiers et documents secrets. Il entend des sifflements derrière leur passage, comme s'il allait se passer quelque chose d'autre qu'une discussion dans cette piège. Agacé, l'étudiant s'arrête au comptoir avant de passer la porte de l'arrière salle, se tournant vers le patron. Dis à tes clients que si y en a encore un qui siffle... Il soutient le regard du patron, sans cligner des yeux une seule fois. Je les brûle vivants, et ce bar avec. Il baisse les yeux vers les mains du patron un instant avant de redresser ses yeux noirs vers lui. Compris? Un hochement de tête précipité suffit pour qu'Aran esquisse un sourire. Il tapote les mains du patron posée sur le comptoir, sans rien dire, et s'enfonce dans l'arrière salle, fermant la porte derrière lui, Mio face à lui.
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Re: Le danger grogne à deux [Choi Aran & Watanabe Mio] | Lun 24 Juin - 16:40
@Choi Aran & Watanabe Mio
L’un des traits de caractère les plus effrayants dans la personnalité de Watanabe Mio était son manque total de peur. Elle ne se sentait que rarement en danger et quand c’était le cas, plutôt que de paniquer, elle s’énervait. Parce que si elle n’était plus en sécurité, cela voulait dire qu’elle n’avait pas un contrôle total de la situation. En somme, la plupart de ses émotions ne se manifestaient que sous une forme de haine féroce : tristesse, anxiété, honte, curiosité, amour. Aussi rare que puisse être ses remords, entrer dans cette pièce, isolée, sans défense, seule avec ce Choi Aran qui faisait frémir le gros gaillard qui gérait ce bar miteux par quelques mots, ne lui donnait absolument aucune sensation d’insécurité. C’était même l’inverse, elle était excitée. Les négociations avançaient bien. Elle descendit de son perchoir de tabouret ( ses pieds ne touchant même pas le sol avec son petit mètre soixante-huit qui lui avait souvent posé problème dans sa carrière de mannequin ) et suivit le jeune homme en sautillant. Elle tira même discrètement la langue au barman avant de passer dans la pièce et d’en observer la porte se fermer.
« J’en déduis que tu as envie d’entendre mon offre ? » lui demanda-t-elle avec un grand sourire.
Malgré les apparences, elle était plus méfiante que jamais. Son cerveau n’oubliait pas qu’en face d’elle, elle avait un véritable prédateur. Si elle ne feignait pas son engouement, elle restait loin d’être une gamine étourdie et innocente. Cependant se donner ses airs permettaient bien souvent aux autres de faire tomber leur garde en sa présence. Ici… C’était un peu l’inverse. Elle voulait qu’il se méfie d’elle autant qu’elle n’attise sa curiosité. Il devait voir à travers elle pour comprendre de quel bois elle était, comprendre qu’elle pouvait être tout aussi dangereuse qu’il ne l’était. Parce qu’elle n’avait pas peur, elle n’avait rien de bien cher, ni même tout ce qu’elle avait construit, ni même sa propre vie. Une parfaite boule de folie pourtant si bien raisonnée. S’il commençait à être inquiet à son égard, elle avait gagné. Il comprendrait qu’il avait en face d’elle une alliée précieuse à mettre à ses côtés et que l’offenser n’en ferait qu’une ennemie de plus, et celle-ci était particulièrement redoutable. Aussi bien, il pouvait s’en débarrasser discrètement, c’était tout à fait faisable. Mais il ne la connaissait que trop peu pour savoir quelles seraient les conséquences d’un tel acte. Alors, ils allaient se rapprocher. De toute façon, elle avait tout à lui offrir et lui rien à perdre.
Qui de la proie qui du prédateur ?
@Choi Aran & Watanabe Mio
L’un des traits de caractère les plus effrayants dans la personnalité de Watanabe Mio était son manque total de peur. Elle ne se sentait que rarement en danger et quand c’était le cas, plutôt que de paniquer, elle s’énervait. Parce que si elle n’était plus en sécurité, cela voulait dire qu’elle n’avait pas un contrôle total de la situation. En somme, la plupart de ses émotions ne se manifestaient que sous une forme de haine féroce : tristesse, anxiété, honte, curiosité, amour. Aussi rare que puisse être ses remords, entrer dans cette pièce, isolée, sans défense, seule avec ce Choi Aran qui faisait frémir le gros gaillard qui gérait ce bar miteux par quelques mots, ne lui donnait absolument aucune sensation d’insécurité. C’était même l’inverse, elle était excitée. Les négociations avançaient bien. Elle descendit de son perchoir de tabouret ( ses pieds ne touchant même pas le sol avec son petit mètre soixante-huit qui lui avait souvent posé problème dans sa carrière de mannequin ) et suivit le jeune homme en sautillant. Elle tira même discrètement la langue au barman avant de passer dans la pièce et d’en observer la porte se fermer.
« J’en déduis que tu as envie d’entendre mon offre ? » lui demanda-t-elle avec un grand sourire.
Malgré les apparences, elle était plus méfiante que jamais. Son cerveau n’oubliait pas qu’en face d’elle, elle avait un véritable prédateur. Si elle ne feignait pas son engouement, elle restait loin d’être une gamine étourdie et innocente. Cependant se donner ses airs permettaient bien souvent aux autres de faire tomber leur garde en sa présence. Ici… C’était un peu l’inverse. Elle voulait qu’il se méfie d’elle autant qu’elle n’attise sa curiosité. Il devait voir à travers elle pour comprendre de quel bois elle était, comprendre qu’elle pouvait être tout aussi dangereuse qu’il ne l’était. Parce qu’elle n’avait pas peur, elle n’avait rien de bien cher, ni même tout ce qu’elle avait construit, ni même sa propre vie. Une parfaite boule de folie pourtant si bien raisonnée. S’il commençait à être inquiet à son égard, elle avait gagné. Il comprendrait qu’il avait en face d’elle une alliée précieuse à mettre à ses côtés et que l’offenser n’en ferait qu’une ennemie de plus, et celle-ci était particulièrement redoutable. Aussi bien, il pouvait s’en débarrasser discrètement, c’était tout à fait faisable. Mais il ne la connaissait que trop peu pour savoir quelles seraient les conséquences d’un tel acte. Alors, ils allaient se rapprocher. De toute façon, elle avait tout à lui offrir et lui rien à perdre.
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