family time (hwaran)
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family time (hwaran) | Sam 27 Oct - 16:48 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
tu te retrouves à mettre la table pour cinq personnes alors que vous n’êtes que quatre dans la famille. mais aujourd’hui, ta cousine vient et tes parents veulent l’accueillir comme il faut. sauf que toi, tu te demandes, est-ce qu’il y a une bonne façon et une mauvaise façon. hwaran n’est pas habituée à vous et risque d’être mal à l’aise avec vous. t’espères que ça se passera bien parce que ta mère a mis tout son amour dans ce repas. tu pries pour que tout se passe bien. tu finis de mettre la table quand ta cousine arrive et tu l’observes en silence, alors que sohyun essaie de faire la conversation aidée par ta mère. toi tu ne dis rien, ne participant que lorsque c’est nécessaire, tout comme ton père. plus le repas avance, et plus tu vois qu’elle ne se sent pas à l’aise. sohyun le voit aussi et te fait des signes pendant que votre mère bombarde hwaran sur sa vie à la fac et ses études, évitant de parler de ses parents. tu pousses un soupir, cherchant une solution pour la faire sortir de là sans que ça ne soit trop flagrant. tu cherches quelque chose avant que tu n’entendes des miaulements. mais ouiii ! les chatons des voisins. tu te lèves, et récupères sa main pour la faire se lever de sa chaise à son tour. « hwaran adore les chats. je vais lui montrer les chatons du voisin. » et tu sors dans le jardin accompagné de la jeune femme. quand vous n’êtes plus à portée de voix, tu la lâches et te tournes enfin vers elle, baissant le regard dans sa direction. « désolé, je savais pas quoi dire pour te sortir de là… » tu pousses un soupir avant de lever les yeux vers le ciel. « tu sais, t’étais pas obligée d’accepter l’invitation de mes parents si ça allait te mettre aussi mal à l’aise. ils auraient compris que tu refuses et t’en aurais pas tenu rigueur. » jamais tes parents n’en auraient voulu à hwaran si elle avait refusé de venir. ils savaient qu’elle ne les connaissait pas tant que ça. ils avaient fait ça juste pour être gentils et en même temps parce qu’ils regrettaient qu’elle ne soit pas mieux intégrer à la famille. tu baisses à nouveau la tête vers la jeune femme, déposant ton regard sur elle. « désolé si je t’ai mise mal à l’aise en te prenant la main comme ça. » et tu lui souris un peu avant de t’asseoir par terre, tapotant l’herbe à tes côtés pour qu’elle prenne place si elle veut rester un peu dehors pour se remettre de ses émotions. tu ne sais pas comment toi tu réagirais si tu venais à être propulsé dans une partie de ta famille que tu ne côtoies pas souvent. est-ce que tu serais dans le même état qu’elle ? tu ne sais pas réellement mais tu espérais que non.
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Re: family time (hwaran) | Dim 28 Oct - 16:18 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
Les repas, je les avais toujours vécu à une personne. Moi, à une place hasardeuse sur cette grande table inutile, les domestiques me regardant manger ou occupés à faire quelque chose d'autre. Quand j'avais fini de manger, je n'avais plus qu'à quitter la table pour qu'ils me débarrassent. Et quelques minutes plus tard, c'était à eux de manger, tous ensemble, dans une autre pièce dédiée pour eux, trop étroite pour les faire rentrer. J'avais toujours trouvé ça idiot, mais comme c'était comme ça depuis que j'étais petite, je n'avais jamais remis ces règles de table en question et obéissais silencieusement aux ordres qu'avaient donné mon père des années auparavant. Aujourd'hui, la salle n'était plus si étroite pour les domestiques puisque beaucoup étaient partis. A moi toute seule, je n'avais jamais eu besoin d'autant de personnes. Deux ou trois suffisaient. En ce moment, ils habitaient donc à la villa et en prenaient soin pendant que je n'étais pas là, obligée d'avoir une chambre dans le dortoir commun. J'avais préféré habiter ici puisque c'était plus proche de l'université et que j'économisais ainsi du temps sur mon travail. Il n'empêchait que la qualité de vie était nettement meilleure chez moi qu'ici et que chaque week-end, j'avais bien hâte d'y retourner. Malgré tout, ce samedi, je ne le passais pas chez moi à réviser mais bien dehors. Ils n'avaient pas besoin de préparer à manger pour quatre, mais pour trois, ce midi. Contrairement à une autre famille qui devra préparer cinq couverts, plus précisément ma tante, mon oncle et mes cousins. Je n'avais jamais été très proche d'eux. Ma tante et ma mère étaient sœurs, mais ma mère était partie très tôt. Mon père m'avait certifié que j'avais passé du temps avec eux même si je ne m'en rappelais plus, autrefois. Mais il n'avait pas pu me le promettre pour le futur, puisqu'il avait toujours été trop occupé. Il n'avait pas le temps d'aller aux repas de famille, et par conséquent, moi non plus. Je ne connaissais alors pas ma famille, que ce soit du côté de mon père ou du côté de ma mère. Ma tante et mon oncle m'avaient alors proposé de déjeuner chez eux, et si avant j'avais toujours refusé parce que je devais travailler ou parce que je n'avais pas envie d'avoir affaire à eux, j'avais pour une fois accepté. Peut-être fallait-il que je m'ouvre un peu plus aux personnes autour de moi. C'était avec un pas hésitant que j'étais entrée chez eux. La première chose que j'avais remarqué, c'était que l'ambiance était complètement différente de chez moi : c'était bien plus chaleureux et convivial. Cependant, je n'avais pas l'impression d'y appartenir. Ce monde était trop coloré pour quelqu'un comme moi. Ma tante ainsi que ma cousine se montraient gentilles, mais je ne savais pas comment répondre. C'était trop différent de ce que j'avais vécu. Je mangeais mon repas en essayant de répondre convenablement à ma tante, en espérant que je lui apportais les bonnes informations sans la froisser. J'étais mal à l'aise, mais je devais tenir le coup. C'était moi qui avais décidé de venir ici. Je savais que ça se passerait comme ça, mais j'étais tout de même venue. Toutefois, mon cousin éleva la voix puis, sans que je n'aie le temps de réaliser ce qu'il se passe, il m'entraîna aussi à l'extérieur pour aller voir ces chatons. C'était une sortie quelque peu brutale de la table, était-ce bien vu ? Je n'en avais strictement aucune idée. Ce fut là que je compris qu'il avait fait exprès pour me sortir de cette situation. Je regardai le sol alors qu'il m'expliqua que j'aurais pu refuser. Oui, j'aurais pu refuser. Comme je le faisais toujours. Après qu'il ait terminé, je restai silencieuse pendant quelques secondes, m'asseyant à la place qu'il me désignait, le temps de réfléchir à ce que je voulais dire. « … J'ai toujours refusé les invitations de la famille. Je me suis donc dit que ce serait bien que je vienne, pour une fois. Mais je n'y suis pas habituée, alors j'étais mal à l'aise. Tes parents sont gentils, et ils sont peut-être trop gentils, pour moi. » Moi qui n'étais pas habituée à la douceur du monde. « C'est pas grave, tu voulais pas de mal. » Je me serais probablement braquée avant, mais je réalisais petit à petit que ça ne servait à rien. Peut-être devrais-je m'habituer à voir les couleurs de ce monde. « … Où sont les chatons ? » demandai-je timidement, levant les yeux sur mon cousin. Je voulais les voir.
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Re: family time (hwaran) | Jeu 15 Nov - 16:35 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
bien avant que sohyun ne te fasse remarquer le malaise de hwaran, tu l’avais vu. elle répondait à tes parents parce qu’il fallait leur répondre, mais tu voyais bien qu’elle ne se sentait pas à sa place. était-ce parce qu’elle n’en avait pas l’habitude d’être entourée par autant de monde ? ou était-ce parce qu’elle ne vous connaissait pas tant que ça ? après tout, vous n’aviez pas réellement grandi ensemble, vous voyant de temps en temps. ça devait être bizarre pour elle de se retrouver propulser dans cette famille unie. tes parents avaient fait des efforts pour lui poser des questions afin qu’elle puisse se sentir à l’aise et parler un peu d’elle. ils rebondissaient sur ce qu’elle disait, renchérissaient souvent et ne cessaient pas de faire parler ta cousine. tu comprenais la démarche et l’encourageait même. mais n’était-ce pas trop pour hwaran ? tu ne savais pas vraiment ce qu’elle ressentait parce que tu n’avais pas perdu ta famille et n’était pas propulsé chez ton oncle et ta tante comme elle, l’était. et puis il y avait quelque chose d’autre que tu ne comprenais pas. pourquoi elle avait accepté de venir ? elle aurait du se douter que ça se passerait comme ça, alors pourquoi était-elle quand même venue ? ça te dépassait un peu et tu continuais d’observer la jeune femme cherchant un moyen de la sortir de là. alors, sous les regards insistants de ta petite sœur, tu prends la parole après avoir entendu les chatons du voisin miauler. c’est ce qu’il faut pour la sortir de là. tu lui attrapes la main sans savoir si ça la gênerait ou pas et tu la fais sortir pour prendre l’air. tes paroles sortent comme si tu lui faisais la morale, alors que ce n’est pas du tout le cas. tu lui mentionnes juste le fait qu’elle aurait pu refusé l’invitation. jamais tes parents ne lui en auraient tenu rigueur. ils comprenaient ce qu’elle vivait et ne voulaient pas s’imposer. ils invitaient hwaran quelques fois, espérant qu’elle vienne parce qu’ils voulaient qu’elle se sente chez elle avec vous, mais c’était compliqué pour la jeune femme. tu le comprenais aussi. tu t’assieds donc dans l’herbe, lui montrant la place à côté de toi avant qu’elle ne la prenne. tu souris tendrement à ses mots en tournant la tête dans sa direction. « ils sont toujours comme ça. ils veulent simplement que tu te sentes à l’aise avec nous… mais ils en font trop. ils se rendent pas compte que c’est le contraire qui se produit. je suis désolé. » tu t’excuses pour tes parents parce que tu ne veux pas qu’elle se sente mal à l’aise. tu voudrais vraiment qu’elle se sente chez elle ici, mais ça prendra du temps tu en es conscient. hwaran te parle alors des chatons et tu souris en te levant. « c’est au fond du jardin. suis moi. » tu tends la main pour l’aider à se relever. qu’elle prenne ta main ou non, c’est son choix, mais une fois qu’elle est debout tu prends la direction du fond du jardin. tu vois une petite boule de poil recroquevillée sur elle-même et tu souris tendrement. « c’est l’un d’eux. » tu avances doucement ta main vers lui, et tu le récupères délicatement. il pousse quelques petits cris de surprise ameutant toute sa famille. en tout, avec la maman, il y a six chats qui arrivent. sept si tu comptes celui que tu as dans les mains. « le voisin va les donner quand ils seront sevrés, dans quelques semaines. il peut pas tous les garder malheureusement. » tu lances un regard à ta cousine avec un sourire. « il m’a demandé de trouver des gens à la fac qui en voudrait. tu voudrais pas toi en avoir un ? » tu demandes parce que si elle en veut un, tu peux le dire à ton voisin. il sera content d’en avoir placé au moins un.
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Re: family time (hwaran) | Dim 25 Nov - 14:16 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
Je n'avais jamais connu le bonheur d'une famille. Ma mère était partie à mes trois ans et mon père à mes dix-sept ans. Surmonter le deuil de sa femme et livrer à sa petite fille le meilleur des conforts avait été trop difficile pour lui. Il avait toujours travaillé si dur pour que je me sente bien... Cependant, il n'avait pas compris que j'avais juste eu besoin d'un peu de preuves d'amour pour être apaisée. Désormais, ce n'était plus possible qu'il le comprenne. Il ne l'aura jamais compris, du début jusqu'à la fin. Je ne l'avais pas compris, non plus. Ce n'était que trop tard que je m'étais dit que si je n'étais pas heureuse, c'était parce qu'il me manquait cet élément essentiel. De ce fait, je m'étais longuement considérée comme un robot. Je n'avais même pas pleuré à la mort de mon père, après tout. Parce que je ne le connaissais pas. Ma vie avait toujours été privée de la notion de « famille ». Alors être soudainement intégrée à une famille heureuse me mettait mal à l'aise. Cela se voyait que leur famille était faite pour être composée de quatre personnes, et non de cinq. J'étais celle en trop. Ma tante et mon oncle me posaient des questions et se voulaient réconfortants, pourtant, je n'y trouvais aucun réconfort. C'était parce que je ne les connaissais pas, non plus. Moi et mon père n'avions jamais été présents aux dîners de famille. Il était trop occupé pour et je ne pouvais pas y aller seule. Je n'avais donc jamais pu connaître les autres membres de ma famille : le mot « famille » avait disparu de mon vocabulaire. Pourtant, voilà qu'il tentait de revenir, en vain. C'était compliqué parce que je ne me sentais pas appartenir à cette famille. Mon mal-être actuel traduisait bien la raison pourquoi j'avais toujours décliné leurs invitations. A force de ne pas venir, je n'arrivais plus à m'insérer parmi eux et à apprécier ces moments familiaux, et donc, je ne venais plus. C'était un cercle vicieux auquel je n'échapperais jamais, je supposai. Aujourd'hui me prouvait bien que même si je faisais des efforts, il y avait des choses qui ne changeront jamais. Je pensais être condamnée à rester à table le temps du repas et à ne pas pouvoir me libérer de cette pression invisible, mais la voix de mon cousin me ramena à une autre réalité. Mes jambes se mirent à bouger pour le suivre et je compris rapidement qu'il venait de me sortir de cette situation. Je m'assis tandis qu'il s'excusa pour ses parents. Il n'y avait pas vraiment besoin de s'excuser, en réalité. Ils ne voulaient pas de mal. Ils voulaient juste m'intégrer... malgré le fait que ce soit impossible. « Ce n'est pas de leur faute, tu n'as pas à t'excuser. Ils ont essayé, j'imagine que c'est le principal. » répondis-je, les yeux sur l'herbe. Je leur en étais reconnaissante pour avoir tenté d'intégrer une personne comme moi à leur famille. J'étais comme une étrangère pour eux, ils ne gagneraient rien en faisant ça. Je savais qu'ils le faisaient parce qu'ils souhaitaient simplement que je ne reste plus seule, dans mon coin. Et j'étais venue parce que je ne voulais plus être seule, aussi. Toutefois, la réalité m'avait rappelé qu'il fallait peut-être que je reste seule. Je n'étais peut-être pas faite pour la vie en société. Comme il avait mentionné des chatons, je préférai changer de sujet et demander où est-ce qu'ils étaient. Il me tendit la main pour m'aider à me lever et, maladroitement, je la pris, n'étant pas habituée à ça. Ça devrait être normal d'accepter cette aide. Je supposai. Curieusement, je le suivis jusqu'au fond du jardin, les chatons prenant rapidement tout l'espace de mon esprit. Je ne pensais plus qu'à eux. J'aimais les chats, c'était une évidence. Si je m'étais créé un GNS, c'était bien pour pouvoir voir les chats et poster moi-même des photos de chats. Je ne saurais pas expliquer pourquoi je les aimais autant, mais c'était bien la seule chose qui prouvait que j'étais plus humaine que je ne le laissais paraître. Mes yeux parurent s'illuminer lorsque je vis le premier, recroquevillé sur lui-même. Adorable. Je n'étais pas douée pour montrer mes sentiments, pourtant je savais que là, j'étais contente. Je m'accroupis, les mains sur les genoux, le regardant miauler. Plusieurs chats apparurent suite aux petits cris du chaton, et en voilà sept sous mes yeux. Alors que mon cousin me parlait toujours, je regardais encore avec admiration tous ces chats. Ils étaient vraiment mignons... Pouvais-je réellement en adopter un ? Je fis une mine surprise en regardant enfin mon cousin, étonnée qu'il me demande ça. Moi ? Pouvais-je m'occuper d'un chat ? Si pendant tout ce temps, je n'avais pas cherché à élever un chat, c'était parce que je m'en pensais incapable. Je n'avais ni le temps ni la douceur pour ça. Ce serait sûrement une mauvaise idée, mais... « Je ne sais pas... Je ne sais pas si j'ai le temps pour m'en occuper d'un ou même la capacité. Je ne suis pas sûre de pouvoir le faire... Il faut que j'y réfléchisse. » Je reportai ensuite mes yeux sur les chats. Qu'est-ce qu'ils étaient mignons... Je ne pouvais pas me permettre d'en prendre un sans être sûre de pouvoir lui assurer le bonheur.
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Re: family time (hwaran) | Dim 23 Déc - 22:45 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
à trop essayer d’intégrer hwaran à sa famille, tes parents l’avaient mise mal à l’aise. tu l’avais vu et sohyun aussi. c’est pour cette raison que tu l’avais amené dehors et que tu t’excusais pour eux. tu ne voulais pas que la jeune femme ne revienne plus alors qu’elle était de la famille et qu’elle était ici chez elle. cependant, ce n’était pas aussi facile que ça pour elle et tu pouvais le comprendre. c’était pour ça que tu lui avais pris la main pour aller dans le jardin quand tu avais entendu les miaulements des chatons du voisin. « ils ont trop essayé justement. ils auraient pas du être si insistant et être eux-mêmes. » tu n’en voulais pas à tes parents parce qu’ils faisaient de leur mieux pour que ta cousine se sente à sa place dans cette famille qui était la sienne et en même temps pas tellement. tu ne pouvais pas comprendre ce qu’elle ressentait parce que tu ne vivais pas la même situation qu’elle. pire, tu ne pourrais même pas essayer parce que ta famille était unie. certes, il y a avait eu une crise entre tes parents quand sohyun avait disparu, mais sinon, il n’y avait pas eu de drame quelconque dans ta famille. vous étiez même plutôt heureux et donc tu ne pouvais pas comprendre ce que hwaran vivait. tu l’aides à se relever en lui tendant la main, main qu’elle prend avant de te diriger vers le fond de votre jardin, la plus jeune sur tes talons. les chats commencent à apparaitre un à un et tu décèles sur le visage de ta cousine une émotion ou tu penses qu’elle est là. elle aime les chats et t’as l’impression qu’elle est heureuse de les voir. ça te fait plaisir et tu l’observes les caresser et jouer avec un sourire tendre sur le visage. elle était douée et tu te rendais compte que les chats venaient vers elle naturellement. elle avait une sorte de don ou quelque chose comme ça. tu lui proposes donc d’en adopter un. le voisin veut les donner et il chercher des gens dignes de confiance pour les élever et les aimer comme un enfant. de ce que tu vois, hwaran a totalement les capacités pour s’occuper d’un chaton. cependant, elle semble en douter. tu fronces les sourcils et le nez dans une moue que tu ne saurais pas qualifier avant de secouer la tête. « tu te dénigres trop hwaran. regarde autour de toi. » tu veux qu’elle jette un œil à ce qui l’entoure pour qu’elle puisse voir tous les chatons réunis autour d’elle en quête d’un peu d’affection. « tu es douée avec eux, et ils le ressentent que tu les aimes. si ça n’avait pas été le cas, ils ne se seraient même pas approchés de toi. » tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres tandis que la mère des chatons s’approche de toi pour quémander des câlins. c’est la seule qui ne va pas vers hwaran parce qu’elle ne la connait pas. tu te souviens que tu avais mis des semaines entières avant qu’elle ne daigne s’approcher pour recevoir une caresse et maintenant elle venait sans que tu n’aies à l’appeler. elle prend place sur tes jambes et cherche la position confortable avant de s’installer. elle ferme les yeux et ton cœur fond. elle s’endort en vous laissant ses petits, c’est qu’elle a totalement confiance en vous. tu continues donc tes caresses avant de reporter ton attention vers ta cousine. « je pense que vu que tu n’as jamais pensé à prendre un chat et à l’élever. c’est pour cette raison que tu es réticente à l’idée d’en prendre un. ne pense pas que tu ferais une mauvaise maîtresse. rien que la maman qui s’endort en nous laissant ses bébés c’est une preuve que tu seras parfaitement t’en occuper. » tu ne veux pas la forcer à en prendre un, mais tu ne veux pas non plus qu’elle n’y pense pas parce qu’elle a peur de faire mal les choses. « après, je peux comprendre que tu aies besoin d’y réfléchir parce que ça reste une responsabilité énorme et qu’il faut que tu penses à toutes les éventualités. mais si c’est parce que tu ne t’en sens pas capable sache que c’est faux. tu es aussi capable que n’importe quelle autre personne. aie un peu plus confiance en toi. » parce que tu étais persuadé qu’elle y arriverait. il n’y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas.
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Re: family time (hwaran) | Ven 11 Jan - 21:53 Citer EditerSupprimer
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hwaran & hyukjae
Je secouai rapidement de la tête à la remarque de Hyukjae. « Au moins ils ont voulu m'intégrer et c'est ce qui compte. » Moi qui n'y connaissais rien aux codes sociaux, je ne pouvais qu'être reconnaissante envers cette famille étrangère. Ils avaient essayé et c'était le principal. Je savais qu'ils n'étaient pas méchants et qu'ils ne voulaient que du bien pour moi, ce n'était pas pour rien qu'ils avaient toujours souhaité m'inviter chez eux pour partager un repas. A chaque fois, je disais que je n'avais pas le temps à consacrer à ce genre de choses. Et, c'était vrai, j'étais vraiment occupée par les études. J'étudiais sans cesse, au moindre temps libre, je faisais mon maximum pour utiliser le plus de temps possible à réviser mes leçons. Mais, comme eux, peut-être en faisais-je trop ? Peut-être qu'il n'était pas nécessaire de travailler autant. Peut-être qu'au lieu de profiter de mon temps, je le gâchais. Peut-être qu'il y avait aussi d'autres priorités, dans la vie. Obtenir un travail convenable était important, mais se détendre aussi. Je l'avais finalement appris. Cependant, ce n'était pas si facile à faire. Moi qui étais habituée à travailler tout le temps, je ne savais même plus comment est-ce que j'étais censée me détendre. Pour le moment, il n'y avait que Yuuma... et les chats qui y arrivaient. J'étais d'ailleurs plutôt heureuse d'en voir. Ils avaient un effet que je ne saurais expliquer sur moi. Je ne savais pas pourquoi, mais ils m'intriguaient. Ils étaient tellement intéressants. Et, adorables, aussi. Il y avait une part de mystère chez ces félins que j'aimais. Probablement parce que ce mystère ne pourra jamais être découvert, comme nous ne pouvions pas communiquer avec les chats. Je caressai les différents chatons avec grande douceur pour ne pas les brusquer. Ils étaient vraiment mignons... J'aimerais en avoir un à la maison, mais je ne pourrais sûrement pas m'en occuper. Je n'avais pas ni le temps ni les capacités... Je n'étais pas qualifiée pour prendre soin de l'un de ces bébés. Cependant, j'espérais que son voisin trouvera de bonnes personnes qui pourront s'occuper d'eux. Ils méritaient bien un climat aimant et agréable pour vivre. « Tu te dénigres trop Hwaran. Regarde autour de toi. » J'arrêtai alors tout mouvement de ma part, et levai la tête pour regarder autour de moi. Il y avait tous ces chatons qui nous entouraient, mais qui semblaient me regarder. Celui que je caressais venait de miauler, comme s'il voulait que je le caresse un peu plus. « Tu es douée avec eux, et ils le ressentent que tu les aimes. Si ça n'avait pas été le cas, ils ne se seraient même pas approchés de toi. » Il avait sûrement raison, mais... Je doutais encore. Ce n'était pas parce que j'étais douée avec eux que je pouvais en élever un, non ? J'avais peur de ne pas pouvoir bien m'en occuper et qu'ils en souffrent. Je préférais les savoir en bonne santé quelque part d'autre que de prendre le risque de ne pas en prendre soin. « C'est vrai, mais je crains ne pas avoir le temps... Et être douée avec eux ne signifie pas que je peux m'occuper d'un chat. » répliquai-je en reprenant mes caresses pour le chaton. Je n'en avais jamais élevé un, je ne m'étais pas renseignée sur la façon dont il fallait prendre soin d'un chat comme je n'avais jamais pensé à en élever un moi-même. Étais-je vraiment qualifiée pour adopter l'un de ces chatons, alors ? Perdue dans mes pensées, je continuai de le caresser alors que les autres chatons demandaient aussi des caresses. Je ne savais vraiment pas si je pouvais faire une bonne maîtresse. J'avais peur. Je pourrais essayer mais... La vie d'un chaton était en jeu. Je ne voulais pas la gâcher. Après plusieurs secondes de silence où la maman pouvait s'endormir paisiblement et où les chatons commençaient aussi à se calmer, je finis par prendre la parole. « Merci... » Rien d'autre ne me venait à l'esprit. Hyukjae avait raison... J'avais juste besoin de temps pour y réfléchir. Je ne pouvais pas prendre cette décision maintenant. Ce serait irresponsable de ma part. En tout cas, les chatons semblaient en paix, et ça me faisait plaisir de les voir ainsi alors que je ne les connaissais même pas il y a quelques minutes. Ils étaient adorables. Si, en venant ici, je pouvais rendre visite à ces merveilleux chats, je viendrais plus souvent.
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