Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide.
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Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide. | Sam 3 Nov - 15:50 Citer EditerSupprimer
Kang Min Sun & Watanabe Mio
Que quelqu'un se bouge le cul et m'aide.
Kang Min Sun & Watanabe Mio
Il y avait les jours où tout allait bien. Les cours se déroulaient normalement, le café était suffisamment chaud, ses camarades venaient la saluer mais étaient trop occupés pour accaparer son temps. Alors elle pouvait déambuler tranquillement dans les rues, observer le peuple vaquer à ses occupations, insouciant. Son casque sur les oreilles, elle déroulait son fil d’actualité avec satisfaction : son dernier shooting photo était un succès. Elle fixait son visage souriant, sa tête légèrement penché en arrière comme si elle était prise du plus adorable fou rire. C’était un gros contrat, une somme colossale, une visibilité de dingue. Tout allait bien. Quelques têtes se retournaient sur son passage mais voyant qu’elle était occupée, ils n’osaient pas la déranger. La jeune Mio, dans ces rares moments, était apaisée. Sa haine perpétuelle qui la rongeait, osait la lâcher pour quelques instants et elle en aurait presque oublié le monde qui continuait de tourner, les secondes qui passaient innocemment, sa vie qui continuait ignorant sa douleur. Du répit. Elle n’en demandait jamais mais pourtant quand il se présentait, une part d’elle voulait qu’il ne reparte jamais. Et puis ses démons revenaient, sous bien des formes. Celui là se manifestait sous forme parfaitement humaine, ombre menaçante de son métier de mannequin, de son statut de femme. Une douleur lui piquait dans le cou, elle tourna la tête d’un coup sec. Ses sens s’alarmaient. Comme si on l’observait de loin. Ses deux yeux noisettes cherchèrent à croiser ce regard qui refusait de la quitter et échouèrent. Ses sourcils se froncèrent, elle se leva, prit des rues au hasard mais son cœur s’alertait, il battait au même rythme que ces pas qui la suivaient. Une grande artère, une foule, se fondre de la masse, disparaître. Une rage l’envahit, son visage devint rougeâtre. Qui osait lui faire ça ? La faire se sentir comme une proie, ne pas pouvoir se promener tranquillement sans devoir fuir. Elle détestait ce sentiment de faiblesse, elle ne le laisserait pas prendre le dessus. Elle fit volte-face, il était juste derrière elle.
Excusez-moi, est-ce que vous pourriez arrêter de me suivre ? Ça me met mal à l’aise. déclara t-elle de vive voix tout en maniant politesse et ton posé. Assez pour que les gens qui l’entourent puisse comprendre la situation, pas assez pour que le gros lard en face d’elle puisse mal réagir.
Il lui sourit de ses dents jaunes et elle eut envie de vomir. Dans ces yeux elle pouvait presque se voir déshabillé dans des positions inadéquates.
« Tu es Watanabe Mio c’est ça ? Je suis un grand fan. »
Il trépignait d’un pied sur l’autre. Essuie ta bave mon cochon. On va pas s’en sortir là. Oh putain des fans comme ça je m’en passerais bien. Je suis sûre qu’il a accroché mes photos les plus dénudés dans toute sa chambre. Il lui attrapa l’avant bras et elle eu un mouvement de recul.
« Tu vas me signer un autographe hein ? Tiens, j’ai un stylo si tu pouvais euh… Voilà sur ta photo là ! »
Il sortit de sa poche une page de magazine déchiré soigneusement plié. Ok. C’est flippant. Lâche moi tu me donnes la gerbe. Elle lui expliqua calmement et en souriant qu’elle était occupée et qu’elle ne pouvait pas lui signer d’autographe tout en essayant de détacher son bras. Mais il insistait, sa poigne devenant plus forte, il lui faisait mal. Elle tenta de lui expliquer calmement. Putain mais y’a aucun con sur cheval blanc qui va venir m’aider? Elle regarda autour d’elle mais la rue commerçante était pleine de jeunes filles qui voyant la corpulence de son harceleur préféraient baisser les yeux et s’en éloigner. Le gros tas commençait tellement à s’énerver qu’il en suait. Elle lui refusa l’autographe une énième fois. La jeune mannequin aurait aimé l’insulter et lui foutre un coup de pied bien placé mais quelques téléphones portables passaient discrètement, filmant la scène. Oh cette bande de crétins. Je vais le tuer. Je vais les massacrer. Tous autant qu’ils sont.
« Bon. Tu peux pas faire ça pour moi ? Écoute j’ai un ami photographe pas loin d’ici, il est en train de faire un shooting photo… Il pourrait lancer ta carrière à l’internationale, tu vas te faire beaucoup d’argent. Viens, il faut que tu le rencontres. Viens avec moi je te dis ! »
Il la tirait fortement par le bras, elle essayait de se défendre mais son visage était déformé par la douleur. Je suis dans la meeeeeerde. Mais personne ne semblait venir l'aider.
Excusez-moi, est-ce que vous pourriez arrêter de me suivre ? Ça me met mal à l’aise. déclara t-elle de vive voix tout en maniant politesse et ton posé. Assez pour que les gens qui l’entourent puisse comprendre la situation, pas assez pour que le gros lard en face d’elle puisse mal réagir.
Il lui sourit de ses dents jaunes et elle eut envie de vomir. Dans ces yeux elle pouvait presque se voir déshabillé dans des positions inadéquates.
« Tu es Watanabe Mio c’est ça ? Je suis un grand fan. »
Il trépignait d’un pied sur l’autre. Essuie ta bave mon cochon. On va pas s’en sortir là. Oh putain des fans comme ça je m’en passerais bien. Je suis sûre qu’il a accroché mes photos les plus dénudés dans toute sa chambre. Il lui attrapa l’avant bras et elle eu un mouvement de recul.
« Tu vas me signer un autographe hein ? Tiens, j’ai un stylo si tu pouvais euh… Voilà sur ta photo là ! »
Il sortit de sa poche une page de magazine déchiré soigneusement plié. Ok. C’est flippant. Lâche moi tu me donnes la gerbe. Elle lui expliqua calmement et en souriant qu’elle était occupée et qu’elle ne pouvait pas lui signer d’autographe tout en essayant de détacher son bras. Mais il insistait, sa poigne devenant plus forte, il lui faisait mal. Elle tenta de lui expliquer calmement. Putain mais y’a aucun con sur cheval blanc qui va venir m’aider? Elle regarda autour d’elle mais la rue commerçante était pleine de jeunes filles qui voyant la corpulence de son harceleur préféraient baisser les yeux et s’en éloigner. Le gros tas commençait tellement à s’énerver qu’il en suait. Elle lui refusa l’autographe une énième fois. La jeune mannequin aurait aimé l’insulter et lui foutre un coup de pied bien placé mais quelques téléphones portables passaient discrètement, filmant la scène. Oh cette bande de crétins. Je vais le tuer. Je vais les massacrer. Tous autant qu’ils sont.
« Bon. Tu peux pas faire ça pour moi ? Écoute j’ai un ami photographe pas loin d’ici, il est en train de faire un shooting photo… Il pourrait lancer ta carrière à l’internationale, tu vas te faire beaucoup d’argent. Viens, il faut que tu le rencontres. Viens avec moi je te dis ! »
Il la tirait fortement par le bras, elle essayait de se défendre mais son visage était déformé par la douleur. Je suis dans la meeeeeerde. Mais personne ne semblait venir l'aider.
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Re: Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide. | Sam 3 Nov - 19:11 Citer EditerSupprimer
Kang Min Sun & Watanabe Mio
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Kang Min Sun & Watanabe Mio
La journée était calme et assez ensoleillée pour que Min Sun décide de sortir son nez du dortoir des sango. Pas que l’ambiance ne lui déplaise, loin de là, mais sortir de temps à autres ne lui faisait pas de mal. Il avait pris la direction du starbucks le plus proche, en profitant au passage pour faire du lèche vitrine et faire les petites croix mentales sur les articles qu’il allait certainement réclamer à ses parents pour Noël, quand il rentrerait à Busan pour les vacances. Les mains dans les poches et le nez caché derrière son écharpe, Min Sun déambulait dans cette énorme rue remplie de monde. Il dû jouer des épaules pour arriver à son but. Le café était certes bondé et plus aucunes places assises n’étaient libres, mais il s’en fichait, il voulait juste son café au caramel et repartir observer les vitrines. Il sourit chaleureusement aux demoiselles qui se retournaient vers lui en riant. Son tour arriva et il passa sa commande, se plaçant à l’autre bout du bar pour attendre que l’ont crie son nom. Une fois sa boisson en main, le jeune homme sortit en souriant du café. Le monde était toujours là, mais quelque chose avait changé. Un Amat de personne filmait quelque chose. Fronçant les sourcils, Min Sun s’approcha un peu et vit une jolie demoiselle se faire tirer par le bras par une espèce de gros geek boutonneux. Il observa un instant la scène. Le calme olympien de cette fille était trop étrange pour la situation, un truc clochait. Ça plus le fait qu’on s’en prenait à plus faible que soit avait le don de piquer la curiosité, et la colère, du jeune homme qui fini par jouer des épaules pour se frayer un chemin jusqu’au deux bêtes de foires qui se donnaient en spectacle. Il attrapa violemment le bras du garçon pour qu’il lâche la jeune fille. Comme il le dépassait d’une bonne tête, il baissa son regard sur lui.
« Bon, tu vois pas que tu la dérange ? Tu fais chier tout le monde ici, alors fou lui la paix et dégage, t’as pas mieux a faire que de lui prendre son temps ? »
Il attrapa la jeune fille et la traina sans trop de délicatesse le plus loin possible de ce taré. Une fois à bonne distance et certain qu’il ne reviendrait pas à la charge, il la lâcha en soupirant.
« Désolé pour la course, je voulais pas qu’il revienne… Au fait, moi c’est Min Sun, ravi de faire ta connaissance. »
Le jeune homme voulait savoir pourquoi cette fille ne s’était pas énervée, n’avait pas crié à l’aide et s’était laissée entrainée par ce fou, il allait donc tout faire pour créer un lien avec cette fille et percer sa carapace.
« Bon, tu vois pas que tu la dérange ? Tu fais chier tout le monde ici, alors fou lui la paix et dégage, t’as pas mieux a faire que de lui prendre son temps ? »
Il attrapa la jeune fille et la traina sans trop de délicatesse le plus loin possible de ce taré. Une fois à bonne distance et certain qu’il ne reviendrait pas à la charge, il la lâcha en soupirant.
« Désolé pour la course, je voulais pas qu’il revienne… Au fait, moi c’est Min Sun, ravi de faire ta connaissance. »
Le jeune homme voulait savoir pourquoi cette fille ne s’était pas énervée, n’avait pas crié à l’aide et s’était laissée entrainée par ce fou, il allait donc tout faire pour créer un lien avec cette fille et percer sa carapace.
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Re: Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide. | Ven 30 Nov - 13:52 Citer EditerSupprimer
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Kang Min Sun & Watanabe Mio
C’était quoi ce sentiment bizarre ? A moitié choqué à moitié soulagé. Le souffle court, la respiration rapide et les yeux dans le vide. De la reconnaissance ? C’était bien la première fois qu’elle en ressentait. Même le policier qui l’avait sauvé, elle lui en voulait à mort. Elle passa une main dans ses cheveux, le regard fixé dans le vide, essayant d’organiser ses pensées. Elle eut un petit rire agacé. Comment tout ça avait il pu lui arriver ? Comment cet espèce de geek grasseux avait il pu la toucher ainsi ? Ses mains tremblaient légèrement, ce n’était pas de l’effroi mais de la colère. Elle allait lui pourrir la vie. Le retrouver, lui et sa famille. Que sa mère ou sa sœur se méfient désormais quand elles sortent le soir. Quel dommage qu’il ai l’air d’être sans emploi, elle aurait bien aimer se mêler de son renvoi. Mio, calme toi. C’est fini ses histoires, tu as mieux à faire que de t’occuper d’insectes. Elle s’occupa de retrouver une respiration normale par quelques exercices qu’elle répétait au théâtre. Rapidement, elle retrouva sa stature et observa son poignet rougit par la poigne de son sauveur. Il est un peu con lui. Je n’aurai pas été si paniqué, j’aurais presque pu croire qu’il me kidnappait aussi. Mais bizarrement, pas de ressentiment envers lui. Elle le trouvait juste un peu idiot, c’est tout. Le principal était qu’il l’avait tiré de cette histoire et… oui, c’était bizarre pour elle, mais elle lui en était reconnaissante. Mio se décida enfin à regarder le jeune homme. Un sourire presque automatique apparu sur son visage, il portait le nom de Politesse.
« Je m’appelle Mio. Merci pour ton aide. Merci beaucoup. Je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi. » le remercia t-elle en s’inclinant poliment (ce qui pouvait contraster avec le fait qu’elle le tutoie mais il avait commencé par le faire, sûrement en pensant qu’elle était plus jeune, cependant elle avait horreur qu’on la tutoie sans lui demander son âge auparavant.)
Mais ses propres mots lui paraissaient trop froids, trop préparés. Pourtant ils étaient réels cette fois ci. La preuve que ce n’était pas un sentiment naturelle chez elle, la sincérité. Un sourire plus timide se dessina sur ses lèvres.
« Hum… Je ne sais pas comment te remercier, je t’en dois une ! »
Mais si tu pouvais te barrer en disant que j’ai pas besoin de te remercier. Ce serait pas mal aussi.
« Je m’appelle Mio. Merci pour ton aide. Merci beaucoup. Je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi. » le remercia t-elle en s’inclinant poliment (ce qui pouvait contraster avec le fait qu’elle le tutoie mais il avait commencé par le faire, sûrement en pensant qu’elle était plus jeune, cependant elle avait horreur qu’on la tutoie sans lui demander son âge auparavant.)
Mais ses propres mots lui paraissaient trop froids, trop préparés. Pourtant ils étaient réels cette fois ci. La preuve que ce n’était pas un sentiment naturelle chez elle, la sincérité. Un sourire plus timide se dessina sur ses lèvres.
« Hum… Je ne sais pas comment te remercier, je t’en dois une ! »
Mais si tu pouvais te barrer en disant que j’ai pas besoin de te remercier. Ce serait pas mal aussi.
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Re: Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide. | Dim 9 Déc - 19:54 Citer EditerSupprimer
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Après quelques instants, la demoiselle se redressa, ayant repris son souffle. Elle se présenta, remerciant Min Sun au passage. il esquissa un sourire en la regardant avant qu’elle ne lui demande comment le remercier. Ses mots semblaient un peu préparé, ce qui l’intrigua encore plus. Le jeune homme sembla réfléchir un instant. Demander un nouveau café paraitrait insensé puisqu’il en avait un dans la main, mais quelque chose à manger pourquoi pas, et puis il voulait en savoir plus sur elle. Pourquoi elle n’avait pas réagit ? Pourquoi elle n’avait pas appelé à l’aide ? Tout ça réveillait bien trop d’interrogation en lui et le psychologue en devenir qu’il était voulait en savoir plus sur elle. Il lui adressa un sourire chaleureux, digne du soleil qu’il était avant de reprendre la parole.
« il y a un café pas loin, on peut aller se poser et y manger quelque chose, qu’est ce que tu en dis ? »
Cette demoiselle, Mio, avait réussi à attirer son attention et à l’intriguer, au point où il voulait savoir ce qu’elle avait. Et bien évidemment que d’une fois qu’il aurait trouvé, Min Sun ferait son possible pour l’aider à s’en sortir et à changer, même si ça risquait d’être compliqué au vu de la demoiselle qui se tenait en face de lui…
« il y a un café pas loin, on peut aller se poser et y manger quelque chose, qu’est ce que tu en dis ? »
Cette demoiselle, Mio, avait réussi à attirer son attention et à l’intriguer, au point où il voulait savoir ce qu’elle avait. Et bien évidemment que d’une fois qu’il aurait trouvé, Min Sun ferait son possible pour l’aider à s’en sortir et à changer, même si ça risquait d’être compliqué au vu de la demoiselle qui se tenait en face de lui…
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Re: Petit conseil pour ta santé mental, ne me viens pas en aide. | Ven 4 Jan - 23:04 Citer EditerSupprimer
Kang Min Sun & Watanabe Mio
Que quelqu'un se bouge le cul et m'aide.
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Pourquoi il pouvait pas décliner poliment et retourner à sa vie ? Pourquoi il paraissait si intéressé ? Bordel, il la draguait là où quoi ? Quel sale profiteur à la con. Il sauvait des demoiselles en danger pour qu'elles puissent le "remercier" ? Peut-être que le gras de tout à l'heure était son complice...
La situation commençait à sentir mauvais. Il sortait une boisson chaude à la main, et il voulait aller dans un autre café ? Soit il était accroc à la caféine, soit c’est elle qu’il avait dans le percolateur. Malgré ses envies de le planter là en l’insultant de pervers profiteur, elle savait qu’elle ne pouvait refuser son offre. C’est elle-même qui avait lancé l’initiative. Elle s’arma de son plus beau sourire et lui sortit un :
« Avec plaisir ! »
Bien qu’elle pensait « Plutôt crever ! ».
C’était la dualité de son personnage. Elle se forçait maintes fois à être une personne qu’elle n’était pas en prenant pour excuse qu’elle avait l’occasion de s’entraîner et de tester son jeu d’actrice. Elle savait bien que son caractère était merdique et qu’elle ne pourrait jamais l’exposer au grand jour. Si elle tombait sur un emmerdeur comme lui, elle ne pouvait que sourire parce qu’elle se devait de lui être reconnaissante et pour qu’elle paraisse mignonne et naïve, elle ne devait pas comprendre qu’il avait des intentions derrière ses innocentes propositions. Jamais elle n’aurait pu non plus imaginer qu’il était bienveillant et du plan qui se dessinait dans la tête du jeune homme. De l’intérêt, autre que sexuel, qu’il pouvait avoir pour elle. Ses valeurs n’allaient pas jusque là. Dans son esprit, le monde tournait autour de trois choses : l’égo, le cul, l’argent. Et les trois se mélangeaient particulièrement bien, tel un cocktail molotov. Même si elle avait décidé de jouer le jeu depuis longtemps, elle détestait par dessus tout cette trinité. Elle les détestait tellement qu’elle ne voyait plus qu’eux, incapable d’imaginer que l’être humain était aussi capable d’autres sentiments, pulsions ; qu’il puisse être bienveillant. Mio ne le pouvait pas, car elle ne les ressentait pas toutes ces belles choses qui existaient autour d’elle. Une part d’elle les comprenait peut-être puisqu’elle arrivait à les imiter, mais tout sentait le plastique, le faux. Comme la démarche gracieuse mais hésitante qu’elle emprunta à ce moment là. Le monde l’avait trompé, il lui cachait les yeux. Alors elle trompait le monde, un bandeau noir attaché au visage.
La situation commençait à sentir mauvais. Il sortait une boisson chaude à la main, et il voulait aller dans un autre café ? Soit il était accroc à la caféine, soit c’est elle qu’il avait dans le percolateur. Malgré ses envies de le planter là en l’insultant de pervers profiteur, elle savait qu’elle ne pouvait refuser son offre. C’est elle-même qui avait lancé l’initiative. Elle s’arma de son plus beau sourire et lui sortit un :
« Avec plaisir ! »
Bien qu’elle pensait « Plutôt crever ! ».
C’était la dualité de son personnage. Elle se forçait maintes fois à être une personne qu’elle n’était pas en prenant pour excuse qu’elle avait l’occasion de s’entraîner et de tester son jeu d’actrice. Elle savait bien que son caractère était merdique et qu’elle ne pourrait jamais l’exposer au grand jour. Si elle tombait sur un emmerdeur comme lui, elle ne pouvait que sourire parce qu’elle se devait de lui être reconnaissante et pour qu’elle paraisse mignonne et naïve, elle ne devait pas comprendre qu’il avait des intentions derrière ses innocentes propositions. Jamais elle n’aurait pu non plus imaginer qu’il était bienveillant et du plan qui se dessinait dans la tête du jeune homme. De l’intérêt, autre que sexuel, qu’il pouvait avoir pour elle. Ses valeurs n’allaient pas jusque là. Dans son esprit, le monde tournait autour de trois choses : l’égo, le cul, l’argent. Et les trois se mélangeaient particulièrement bien, tel un cocktail molotov. Même si elle avait décidé de jouer le jeu depuis longtemps, elle détestait par dessus tout cette trinité. Elle les détestait tellement qu’elle ne voyait plus qu’eux, incapable d’imaginer que l’être humain était aussi capable d’autres sentiments, pulsions ; qu’il puisse être bienveillant. Mio ne le pouvait pas, car elle ne les ressentait pas toutes ces belles choses qui existaient autour d’elle. Une part d’elle les comprenait peut-être puisqu’elle arrivait à les imiter, mais tout sentait le plastique, le faux. Comme la démarche gracieuse mais hésitante qu’elle emprunta à ce moment là. Le monde l’avait trompé, il lui cachait les yeux. Alors elle trompait le monde, un bandeau noir attaché au visage.
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