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Allure faussement négligée, les mains dans les poches de son pantalon, il s’amuse parfois à en rayer le tissu en cuir du bout de l’ongle. De temps en temps, il tourne légèrement le visage et croise le regard de Junji, jamais bien loin de lui, comme souvent depuis leurs retrouvailles. Ils ne sont plus des enfants, ils ne sont plus amis non plus. Amants. Peut-être même un semblant de couple, parce que les rendez-vous amoureux n’ont cessé de s’enchainer depuis leur tout premier et Nao sent les battements de son cœur qui s’accélèrent un peu plus à chaque fois, son souffle qui se coupe quand il pense à Junji. Il est dégouté par les niaiseries qui se jouent dans son esprit et est bien content que son compagnon soit incapable de lire dans ses pensées. Il ralentit le pas pour que Junji puisse le rejoindre et lie discrètement le bout de ses doigts aux siens, courbant légèrement les phalanges. « Tu penses que je devrais me couper un peu les cheveux ? » demande-t-il distraitement, entortillant quelques mèches blondes. Devant eux, la bâtisse de l’hôtel se distinguait du reste du paysage. Il avait entendu que des soirées assez spéciales s’y passaient depuis quelques mois déjà, soirées en vogue où les couples en soif d’excès se rendaient – un choix qui lui a semblé parfait pour eux. La musique vient déjà narguer ses oreilles plus ils s’approchaient.

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Nao ne cesse de le troubler. Beauté fatale à ses yeux; Junji qui ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il pose les yeux sur lui. Il ne se savait pas capable de toute cette niaiserie, ne pensait pas que Nao serait dans le même état. Il le regarde, seulement à quelques pas de lui. Et puis il continue à penser; à leurs rendez-vous; à leurs caresses, leurs mots. Ils semblaient s'être apaisés, rechercher la douceur autant que le charnel. Surprenante chose pour eux deux. Junji se perd en pensant à eux deux, allongés dans le canapé la nuit dernière. Nao contre son torse, lui en train de lui caresser les cheveux. Il aurait pu l'embrasser, tout faire déraper mais il ne l'a pas fait. Il s'est contenté d'embrasser son front, de le serrer fort. Les choses ont changé entre eux. Il revient sur terre lorsque Nao ralentit le pas pour lui. Il le rejoint en un instant; sourit lorsqu'il sent le garçon lier leurs mains. Doigts contre les siens; question qui retentit. Ses doigts glissent dans les cheveux du garçon. « Je sais pas, j'aime bien comme ça. » Il n'est pas d'une grande aide, c'est une évidence. « De toute façon, court ou pas - ce sera toujours bien. » Il déteste ces niaiseries qui s'échappent de ses lèvres. Heureusement, il ne va pas s'enfoncer. L'hôtel est devant eux. Ils peuvent déjà entendre la musique et sentir l'atmosphère qui émane des lieux. Soirées spéciales, avaient-ils dit. Junji raffermit sa prise sur la main de Nao avant de s'engouffrer dans les lieux. La soirée sera spéciale, il le sent à peine sont-ils entrés dans la bâtisse.

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Sa main recouvre la sienne, il sent agréablement la chaleur qui en émane et se propage jusqu’à lui. Des gestes tendres et doux, ils étaient rares avant mais font de plus en plus pleine partie de leur quotidien depuis ce premier rendez-vous. Nao se surprend à aimer ces petits attentions, les rechercher presque. Les battements de son cœur se font doux et chaleureux, il arrive à simplement apprécier les moments où ils sont ensembles, blotti contre le torse de Junji sur le canapé, le bruit de la télévision en fond sonore sans qu’il n’ait besoin de bouger ou d’aller plus loin. Junji semble ressentir la même chose. Pourtant, cette nouvelle chasteté découverte ne l’empêche pas d’avoir toujours ce désir au fond de lui. Une envie de découvrir d’autres côtés de Junji, sur d’autres niveaux. Il presse un peu plus la main dans la sienne, sourire sur les lèvres aux doigts du brun qui se réfugient dans ses mèches blondes. « You’re not helping ! » Une moue boudeuse se glisse sur ses pulpeuses, rapidement remplacée par un rire. « Depuis quand tu es aussi niais ? » Il le taquine, Nao le devient tout autant au fond. Ils se retrouvent à l’intérieur du lobby, l’ambiance change presque systématiquement. « Je suis excité. » ronronne-t-il presque. Il présente sa réservation à l’hôtesse d’accueil, non sans remarquer le petit sourire que la jeune femme arbore dès qu’elle la lit. Elle les guide alors jusqu’à une porte en bois précieux et les y abandonne en leur souhaitant de bien s’amuser. Une lumière tamisée les accueille, dans les tons rouges. L’air est chaud et lourd, la musique qui les entoure sensuelle. Il perçoit les silhouettes tout autour d’eux, ce n’est que le début. Ils avaient aussi leur chambre en haut qu’ils pourront rejoindre plus tard. « On se prend un verre ? »

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Main dans la main, comme les couples les plus romantiques. Niaiserie évidente mais Junji sourit, Junji accepte. Il n'a jamais été de ceux qui s'affichent, de ceux qui montrent leurs sentiments par des gestes d'une tendresse indéniable. Pourtant, il aime tout cela. Il aime Nao plus qu'il ne le pense, plus qu'il ne le dit aussi. L'amour fleurit tranquillement entre eux, il se surprend lui-même de son propre attachement. Il sourit à l'entente de la réponse de Nao. « Never said I would. » Sourire taquin, sa main vient glisser dans les cheveux de Nao. Il rit quand le garçon lui pose sa question. « Depuis toi. » Ses yeux rencontrent les siens, peut-être que le choix des mots était voulu. Toi, lui. Nao qui l'avait peut-être changé, fait grandir d'une certaine manière. Il avait arrêté d'enchaîner les conquêtes, de prendre et de jeter. Ils continuent d'avancer, entrent dans l'hôtel. Nao s'occupe de la réservation, Junji écoute ses mots. Sa main descend dans le bas du dos du garçon, il s'approche pour murmurer au creux de son oreille. « Moi aussi. » Il reprend sa main lorsque l'hôtesse les guide. Elle les emmène devant une porte sublime; ils la passent pour découvrir une pièce d'un autre genre. Ambiance chaude, musique enivrante. L'atmosphère semble parfaite pour eux. Junji laisse ses yeux détailler les lieux. Tons rouges, silhouettes qui se profilent. Il acquiesce aux mots de Nao. Junji attrape deux coupes et lui tend la sienne. Nectar qu'il porte à ses lèvres, il se laisse enivrer par l'ambiance. Les couleurs lui parlent, le visage de Nao encore plus. « Par quoi on commence ? » Sourire sur ses lèvres mais rien d'innocent dans son expression.

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Aucune confession ne s’est échappée de leurs lèvres qui ne s’entrouvrent que pour des baisers ardents et des paroles sulfureuses, parfois plus douces depuis quelques semaines alors qu’ils arpentent d’autres chemins de leur relation. Nao se suffit de ce qu’ils ont, il est heureux. Ils sont heureux, il en est certain. Depuis toi. Ça semble si facile pour Junji, comme s’il savait parfaitement comment faire vaciller son cœur, le visage impassible. Leurs yeux se croisent et il rougit malgré lui, s’agaçant presque de sentir ses joues se réchauffer ainsi alors que Junji et lui n’en sont plus à leurs premières découvertes. Ils entrent à l’intérieur de l’hôtel, l’adresse et l’heure apprises presque par cœur pour ne pas faire d’erreurs. Ils se dirigent vers le bar en premier où Junji lui tend une coupe, l’alcool est délicieuse et l’amphotère chaude et sensuelle, ses lèvres trempent dans le liquide et ses yeux observent les alentours. « Hm, j’ai envie qu’on soit ivres avant de monter à la chambre. » lance-t-il tout contre son oreille, il finit sa coupe en une gorgée et encourage Junji à en faire de même avant de leur en commander deux autres. Une fois les nouveaux verres en main, il entraine Junji à sa suite au milieu de la piste de danse, il colle son dos à son torse et attire les bras du plus vieux autour de sa taille. Il n’y a pas beaucoup de monde mais l’architecture de la pièce est faite de façon à ce que les corps s’effleurent à chaque pas. La musique l’entraine et les paupières mi-closes il relève la tête vers Junji, tournant légèrement le cou pour le contempler du coin de l’œil. « Embrasse-moi. »

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Ambiance qu'il chérit, chaleur qui se propage dans la pièce et en eux. Verres à la main, alcool à proximité. Ils y goûtent, prennent plaisir à être ici même si ça ne fait que commencer. Quelques gorgées disparaissent rapidement, Nao vient murmurer à son oreille. Junji sourit. Ivre, ivresse. Cela n'annonçait rien de délicat, ni de pur entre eux. Il finit sa coupe aussi rapidement que son amant. Deux autres sont commandées par le cadet et elles arrivent rapidement entre leurs doigts. Junji s'apprête à boire lorsque Nao l'entraîne ailleurs. Milieu de la piste bondée malgré le peu de gens. C'est comme si le contact était forcé, obligatoire ici. Junji n'a pourtant envie que de Nao. L'autre doit le savoir puisqu'il se colle à lui. Son dos contre son torse, Junji docile. Il apprécie leur proximité, ne pourrait jamais la détester. Nao attire ses mains contre lui, autour de sa taille. Il resserre sa prise avec aisance. La musique résonne dans leurs oreilles, l'alcool dans leurs veines. Nouvelle gorgée et la seconde coupe est finie. Junji observe Nao aux paupières mi-closes, plus belle image qu'il puisse avoir. Il finit par croiser son regard. Sourire stupide qui naît sur ses lèvres. Il disparaît toutefois lorsque la demande retentit. Une main contre le garçon, l'autre vient se poser contre sa joue, l'attirer à ses lippes. Il l'embrasse d'abord doucement, caresses innocentes. Mais tout s'envole bien vite lorsqu'il intensifie sa prise. Ses lèvres dansent contre celles de Nao, ils jouent, s'amusent. « T'en veux encore ? » laisse t-il échapper contre son oreille alors qu'ils reprennent leurs souffles. Sa main glisse sur le bas-ventre du garçon. Ses doigts y tracent quelques cercles invisibles sans aucune gène. Ils se fondent dans la foule elle aussi bien occupée. Tout le monde a les mains et lèvres prises, ils ne font pas exception.

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Changement de décor, loin de leur dernier date innocent. Nao avait apprécié passer ces moments chastes en compagnie de Junji, à apprendre à mieux le connaitre, mais il aimait tout autant ceux auxquels ils s’adonnaient présentement. Aucun doute sur l’envie de chacun, ni de celles de toutes les personnes qui les entourent. Le grand hôtel ne cache pas son désir d’enfoncer un peu plus sa clientèle dans le vice, tout est fait pour et Nao s’y plonge agréablement, la présence de Junji encore plus charmante que d’habitude. Les liquides alcoolisés trouvent chemin au fond de leur gorge et les verres vides sont rapidement remplacés par de nouveaux avant que Noa ne l’entraine au milieu de la piste. La musique est sensuelle, tout le monde se prête au jeu bien que le plus jeune ne daigne poser les yeux sur un visage qui ne serait pas celui de Junji. Il tourne le visage, relève légèrement le cou pour faciliter à Junji l’accès à ses lèvres, sa demande comblée à l’instant où elle est prononcée. C’est innocent, beaucoup trop pour lui et le brun semble lire dans ses pensées parce que la tendresse est rapidement chassée par la passion. La main du japonais contre son bas-ventre est brûlante et lui ne fait que se coller davantage à lui, comme si le moindre centimètre de distance lui était insupportable. « De l’alcool, ou de toi ? » questionne-t-il taquin, que ce soit pour l’un ou pour l’autre, la réponse ne pouvait être que positive. Nao se retourne complétement pour se retrouver face à lui, prisonnier de ses bras tandis qu’il remonte les siens pour les entourer autour de son cou. Il happe de nouveau ses lèvres avec fougue, s’amuse de ses lippes de longues secondes avant de glisser le long de son cou. Son excitation est naturellement accentuée à la pensée qu’ils puissent être aussi proches en public pour une fois.

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Le romantisme est mis de côté pour une ambiance qu'ils adorent autant l'un que l'autre. Il n'y a plus la douceur de leur dernier rendez-vous, le premier vrai entre eux. Ils retrouvent leurs envies charnelles et particulières sous le toit de cet hôtel où nombreux clients viennent chercher de nouvelles sensations. Alcool prenant, lumières tamisées et visages inconnus. Junji n'a pourtant envie de se concentrer seulement sur Nao. Il est proche de lui, il le sent alors que la musique vient hanter ses oreilles. Ils s'embrassent sans aucune gêne, ils sont loin des regards curieux ou choqués. Ici, ils peuvent exister. La foule se fiche d'eux autant qu'eux d'elle. Nao contre lui, effet non négligeable. Il sourit de leur proximité, de leurs corps qui semblent déjà brûler. Sa réponse l'amuse, comme toujours. « les deux. » Nao vient lui faire face. Yeux qui se rencontrent, Junji qui ne lâche pas sa prise pour autant. Le cadet entoure son cou, leurs lèvres ne tardent pas à se retrouver. Baiser passionné mais qui se finit presque trop rapidement au goût de Junji. Nao joue avec lui et ses nerfs; il glisse sur son cou - quelques frissons lui parcourent l'échine. Junji sent que l'atmosphère plaît beaucoup à Nao. Corps contre corps, une idée germe dans son esprit. Envie délirante mais Nao et lui ne se sont jamais refusés aucun plaisir. Junji défait sa prise mais ne s'éloigne pas pour autant. Il colle son corps à celui de Nao encore plus, son sourire s'éternise alors qu'il capture une nouvelle fois ses pulpeuses. Une de ses mains vient s'immiscer au plus près de Nao. Les barrières de tissu n'existent presque plus, Junji les a anéanties en se faufilant entre le boxer du garçon et sa peau. Il est tellement collé à lui qu'il peine à bouger comme il le voudrait. Il préfère garder leur dérive pour eux. Il continue d'embrasser Nao alors que ses doigts enserrent son intimité, se meuvent lentement sur celles-ci. Il mordille doucement ses lippes, murmure finalement à son oreille. « if you keep quiet, no one will notice what i'm doing. » il capture ses lèvres une nouvelle fois, de façon un peu plus désordonnée qu'avant. son désir augmente aussi, à mesure qu'il prend soin de nao. « you like all of this, don't you ? » il est certain de la réponse. c'est comme si nao et lui ne pouvaient que se connaître par coeur sur ce terrain-là.

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Lumière écarlate, en harmonie avec le voile sur ses hautes pommettes. Tout est là pour le satisfaire, la musique, l’alcool, la présence de Junji. Leurs sourires sont semblables, l’éclat de désir réciproque dans leurs iris. Si Nao n’a jamais été innocent, l’atmosphère exacerbe chacune de ses lubies. Il sait d’avance qu’il ne sera pas facilement satisfait ce soir, il veut tout essayer, Junji ne devrait pas être dans un meilleur état que lui. Il partage cette même avidité au charnel, c’est ce qui les a rapproché en premier lieu, avant que les envies ne s’étendent sur d’autres parts de leur relation. La romance en est devenu un point central à son tour et Nao apprécie tout autant leurs rendez-vous niais et mielleux, que les instants pareils à ce soir où ils se laissent tout simplement allés. Autour d’eux, les visages se succèdent mais à ses yeux ils sont seuls au monde, de potentielles attentions externes renforcent son excitation, rien ne lui ferait faire marche arrière. Ils se taquinent et s’amusent, Nao aime ce qu’ils sont, ce qu’ils construisent doucement, selon leur propre rythme. Le flot de leur relation n’est régi par aucune règle ou norme, et rien ne lui aurait mieux convenu que cela. Il se délecte du goût de l’alcool et des lèvres de Junji, chacun plus enivrant que l’autre. La passion est dominante dans la moindre caresse et il se complait dans la sensation de leurs corps embracés. La prise de Junji est soudainement moins fort, ça sonne l’alerte, quelques secondes seulement alors que la stupéfaction ne vienne habiller ses fins traits quand il sent la main du plus vieux s’aventurer sous le cuir de son pantalon. Le tissu est moulant mais définitivement pas assez pour empêcher l’ascension de Junji. « Fuck. » Le juron s’échoue dans un souffle contre les lèvres de Junji, les siennes malmenées par ses dents et la main contre son désir s’assure à le rendre fou en de lents et voluptueux mouvements. Junji connait parfaitement la mécanique de son corps, le lui prouve à chaque instant. Il se colle un peu plus, dissimulé derrière les pans de la veste de Junji, il suffirait d’un regard trop appuyé pour qu’on les remarque et la simple pensée fait grimper son envie, rend ses soupirs plus haletants. « Keep going….It’s good. » mots hachurés tandis que son front vient se reposer sur le torse de Junji, sa propre main trouve le chemin sous le haut de son amant et y trace de langoureuses caresses, remontant jusqu’aux parcelles de peau qu’il sait être plus sensibles. « Je sais pas si je pourrais résister très longtemps, comme ça. » Lui qui voulait faire languir Junji, il est presque déçu de voir que c’est tout l’inverse qui se passait.

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Secret qui se crée entre eux. Mains malicieuses qui s'égarent, vils doigts qui s'affairent dans l'ombre. Junji prend un malin plaisir à rendre Nao fou, à jouer de ses sens et à s'amuser de ses réactions. Air stupéfait, il ne tarde pourtant pas à apprécier. Junji le sent, le sait. Il entend le juron s'échapper de ses lèvres; envie qui prend le dessus. Le désir est roi dans leur relation. A force de se côtoyer, Junji connait le corps de Nao mieux qu'il ne le pense. Il sait où il faut aller afin d'obtenir une quelconque réaction. Passion charnelle qui domine; leurs corps se collent pour que personne ne puisse entrevoir la moindre caresse. Soupirs qui ne laissent aucun doute; Junji aime la voix de Nao. Il obéit à son presque ordre et sent son front se poser contre son torse. Il aime son odeur, sa présence enivrante et il le sent encore un peu plus lorsque Nao vient caresser son corps. Léger frisson au contact de ses doigts. Lui aussi sait où se trouve sa sensibilité. Les caresses continuent et l'aveu de Nao parvient à ses oreilles. « We've waited long enough, let's go. » Dernier baiser dans la foule et Junji entraîne Nao. Il aurait bien voulu continuer ce petit jeu un peu plus longtemps mais son propre désir commence à être problématique. Ses sens sont en éveil et il en veut plus; loin des regards. Il arrête la torture pour qu'ils reprennent leurs esprits. Il sent pourtant la chaleur dans tout son corps. Respiration qu'il reprend, Nao qu'il entraîne vers l'ascenseur privé qui les emmènera à leur chambre. Une fois les portes de fer closes, Junji vient coller Nao contre la paroi. « Why do you always drive me crazy. » dit-il, voix presque trop faible. Il retourne à ses lèvres, souriant dans leurs baisers et priant pour arriver rapidement. Il ne tient plus face au pouvoir que Nao a sur lui, face à l'attraction qui ne cesse de grandir.

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