fuck the rules + wang natthy
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fuck the rules + wang natthy | Mer 7 Nov 2018 - 13:47 Citer EditerSupprimer
fuck the rules
ft. natthy
ootd + Jun Hee n’en revenait toujours pas. Lui, le garçon toujours sur la réserve quand il s’agissait de séduction, préférant être la proie que le prédateur, draguait ouvertement l’un de ses professeurs. Et ce depuis maintenant des mois. Et le pire dans l’histoire ? Il avait réussit à sous soutirer une espèce de date grâce à une conversation sms où il avait réussit à préserver son identité secrète. Mais que lui arrivait-il ?! Était-ce à force de traîner avec des gens à la stabilité mentale douteuse – nous ne citerons aucun nom - ? Allez savoir. Dans tous les cas, l’étudiant peinait à se reconnaître. Debout devant le miroir de sa chambre, il prit une vraie respiration : il ne pouvait plus faire marche arrière, n’est-ce pas ? Et puis, il y allait pousser par un culot couvert de curiosité. Jun Hee se tapota les joues, enfila sa veste en jean, y glissa téléphone argent et clés avant de quitter le dortoir Sango, sans vraiment savoir ce qui allait en venir de cette soirée. (…) Les ruelles d’Itaewon étaient comme à leur habitude : bondées de personnes en tout genre, enivrées d’un mélange de parfum et de cuisine, exaltées par le bruit de la vie. Il aimait bien ce quartier, toujours vivant, digne de la capitale sud-coréenne. Mais ses pas avaient un but. Et sans plus tarder, Jun Hee s’approcha de sa destination, où son beau mâle attendait déjà. Natthy était en avance. Sûrement partagé entre la frustration de son inconnu et son désir inavoué envers ce date. Habilement, le plus jeune fit un détour, pour arriver dans la direction inverse du regard du professeur. Et ainsi donc, en se glissant dans son dos, il vint lui dire à l’oreille, d’une voix suave et éprise de malice : « Vous cherchez quelqu’un, monsieur ? ».
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Re: fuck the rules + wang natthy | Mer 7 Nov 2018 - 16:02 Citer EditerSupprimer
(tenue)
Je n’ai plus ma cravate autour du cou, j’ai retiré celle-ci à la fin de mon dernier cours et je l’ai laissé sur la banquette arrière de ma voiture parce qu’à la fin de la journée elle me donne la sensation d’être une corde au bout de laquelle je dois me pendre. Mais j’ai ma chemise, les boutons sont fermés jusqu’en haut, le col de ma chemise retombe proprement sur ma veste de costume, et les pans de ma chemise sont soigneusement rentrés dans mon pantalon en toile, de la même couleur que mon veston. J’étais habillé comme ça toute la journée puisque j’ai travaillé de 8h ce matin jusqu’à 18h tout à l’heure, maintenant c’est le début de la nuit, le soleil est déjà couché mais le monde continue de s’agiter, même dans ce bar. J’ai commandé un café avec de la vanille, il est en train de refroidir parce que j’ai sous le nez quelques copies, je corrige les derniers devoirs de mes élèves de première années, pour certains c’est vraiment laborieux mais je reconnais quelques sursauts de motivation dans quelques réponses jamais suffisamment détaillées, alors je griffonne avec mon stylo rouge, je dépose quelques conseils dans un coin du papier avec mon écriture illisible.
Quelqu’un se penche à côté de moi, c’est la voix d’un garçon. J’éloigne la mine du feutre rouge du papier pour ne pas laisser de tache et je relève le menton pour jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule, son visage me dit quelque chose, pourquoi ? Je plisse les yeux en regardant la couleur dans sa tignasse puis je regarde dans le fond de ses yeux, j’ai oublié le prénom de ce jeune homme, mais je suis certain de l’avoir su un jour.
Est-ce que je cherche quelqu’un ? Je n’allais certainement pas lui parler des sms que j’ai reçu il y a quelques jours, ceux qui me disait de venir ici, à cette heure-là.
- J’attends quelqu’un.
Ai-je finalement dit en restant très évasif sur le sujet, je tourne la tête et je rebouche le stylo que j’ai entre les doigts.
Je me retourne une seconde fois et je le regarde à nouveau.
- Vous venez à mes cours, je me souviens de vous.
Ça y est, c’est ça, c’est là-bas que j’ai déjà remarqué ce visage, surtout cette tignasse incohérente dans le mélange des couleurs. Il est toujours à la même place, au même rang, dans l’amphithéâtre.
J’avais tellement d’élèves tous les jours, des visages différents pendant plusieurs heures, j’avais encore beaucoup de mal à retenir les noms et les prénoms de chacun de mes étudiants mais, certains marquent plus que d’autre, il y a quelques filles dont je me rappelle par exemple, et lui aussi, il passe son temps à mordiller dans sa lèvre inférieure en classe ou à se tortiller sur sa chaise comme s’il était mal à l’aise ou qu’elle était inconfortable, je réprime un sourire en pensant à cela et je tourne la tête pour lui tourner à nouveau le dos, les yeux survolent à nouveau les copies que j’ai devant moi.
Je suis un peu occupé, j’espère qu’il le remarquera et qu’il s’en ira parce que c’est toujours un peu gênant de croiser un élève en dehors de nos heures de cours.
Je n’ai plus ma cravate autour du cou, j’ai retiré celle-ci à la fin de mon dernier cours et je l’ai laissé sur la banquette arrière de ma voiture parce qu’à la fin de la journée elle me donne la sensation d’être une corde au bout de laquelle je dois me pendre. Mais j’ai ma chemise, les boutons sont fermés jusqu’en haut, le col de ma chemise retombe proprement sur ma veste de costume, et les pans de ma chemise sont soigneusement rentrés dans mon pantalon en toile, de la même couleur que mon veston. J’étais habillé comme ça toute la journée puisque j’ai travaillé de 8h ce matin jusqu’à 18h tout à l’heure, maintenant c’est le début de la nuit, le soleil est déjà couché mais le monde continue de s’agiter, même dans ce bar. J’ai commandé un café avec de la vanille, il est en train de refroidir parce que j’ai sous le nez quelques copies, je corrige les derniers devoirs de mes élèves de première années, pour certains c’est vraiment laborieux mais je reconnais quelques sursauts de motivation dans quelques réponses jamais suffisamment détaillées, alors je griffonne avec mon stylo rouge, je dépose quelques conseils dans un coin du papier avec mon écriture illisible.
Quelqu’un se penche à côté de moi, c’est la voix d’un garçon. J’éloigne la mine du feutre rouge du papier pour ne pas laisser de tache et je relève le menton pour jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule, son visage me dit quelque chose, pourquoi ? Je plisse les yeux en regardant la couleur dans sa tignasse puis je regarde dans le fond de ses yeux, j’ai oublié le prénom de ce jeune homme, mais je suis certain de l’avoir su un jour.
Est-ce que je cherche quelqu’un ? Je n’allais certainement pas lui parler des sms que j’ai reçu il y a quelques jours, ceux qui me disait de venir ici, à cette heure-là.
- J’attends quelqu’un.
Ai-je finalement dit en restant très évasif sur le sujet, je tourne la tête et je rebouche le stylo que j’ai entre les doigts.
Je me retourne une seconde fois et je le regarde à nouveau.
- Vous venez à mes cours, je me souviens de vous.
Ça y est, c’est ça, c’est là-bas que j’ai déjà remarqué ce visage, surtout cette tignasse incohérente dans le mélange des couleurs. Il est toujours à la même place, au même rang, dans l’amphithéâtre.
J’avais tellement d’élèves tous les jours, des visages différents pendant plusieurs heures, j’avais encore beaucoup de mal à retenir les noms et les prénoms de chacun de mes étudiants mais, certains marquent plus que d’autre, il y a quelques filles dont je me rappelle par exemple, et lui aussi, il passe son temps à mordiller dans sa lèvre inférieure en classe ou à se tortiller sur sa chaise comme s’il était mal à l’aise ou qu’elle était inconfortable, je réprime un sourire en pensant à cela et je tourne la tête pour lui tourner à nouveau le dos, les yeux survolent à nouveau les copies que j’ai devant moi.
Je suis un peu occupé, j’espère qu’il le remarquera et qu’il s’en ira parce que c’est toujours un peu gênant de croiser un élève en dehors de nos heures de cours.
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Re: fuck the rules + wang natthy | Mer 7 Nov 2018 - 21:17 Citer EditerSupprimer
fuck the rules
ft. natthy
ootd + Jun Hee avait hésité jusqu’au dernier moment à y aller, à ce fameux rendez-vous. Certes, toute cette histoire lui décrochait un sourire certain, mais tout de même. Il jouait avec le feu. Non, pire que cela : il vendait son âme au diable. C’était quitte ou double, un véritable roulette russe. Soit l’homme entrait dans son jeu et ce laissait séduire par ce culot digne de cette jeunesse insouciante. Soit, de part leur statut respectif, il allait lui faire passer un sale quart d’heure tout en s’assurant de ne jamais obtenir la moyenne à son cours… Tant pi. Les dés étaient jetés une fois la porte de sa chambre passée. Dans le bus et au travers des rues, il réfléchit sur la manière d’aborder l’homme. Car il était persuadé d’une chose : son aîné ne devait s’attendre à tout sauf à l’un de ses étudiants. Et c’est comme cela qu’il arriva plus vite qu’il ne l’aurait cru devant le bar. Ambiance américaine, néons, musique jazzie qui flânait dans l’air : tout ce que Jun Hee adorait. Mais ce plaisir fut bien vite avorté lorsqu’il remarqua de sa proie n’était pas seul. Et il en eut le cœur net une fois à ses côtés : oui, Natthy avait bien ramener des copies à corriger à leur faux date. Incroyable déformation professionnelle. L’abordant enfin, par une question qui se voulait innocente alors qu’elle en était l’opposée, l’étudiant eut tout de même un sourire en voyant la tenue de son aîné : il était si élégant. Si classe. Si sexy. « Oui, je suis un de vos étudiants. ». Sourire qui s’étira : il l’avait remarqué. Comment en faire autrement. Leurs regards s’étaient croisés plus d’une fois, au sein de cet amphithéâtre. Constatant alors que le métisse lui faisant comprendre qu’il voulait être seul, en se remettant dos à lui, Jun Hee sortit son téléphone portable pour lui envoyer un sms. « Prendre un café dans un bar, c’est assez décevant. Je m’attendais plutôt à un whisky, venant de vous. ». Et tout en appuyant sur le bouton d’envoi, il glissa de nouveaux quelques mots à son oreille. « Je m’appelle Han. Han Jun Hee. ». Avant de quitter le comptoir pour se rendre à une table de libre, le téléphone de l’homme vibrant alors et laissant apparaître son message.
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