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melancholia + jooru
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melancholia + jooru | Mer 7 Nov - 20:21
Jun Hee avait apprit à prendre ces rendez-vous non plus comme une nécessité mais comme un plaisir. Si au début, l’unique raison de sa venue à l’appartement de son ancien petit-ami était pour vérifier l’état physique et mental du garçon, à présent cela ressemblait davantage à une soirée normale entre deux bons amis. Il leur préparait le repas, ils parlaient de leur semaine et d’autres sujets banals, ils riaient devant un film ou en jouant à un jeu vidéo. Tooru allait mieux. Beaucoup mieux. Même si cela ne lui était pas entièrement du – ce qui, n’allons pas le cacher, lui arrachait le cœur. C’est ainsi que le coréen se rendit chez son cadet, sac remplit de courses en main : ce soir-là, ça allait être tteokbokki et jjajangmyeon maison ! Une fois devant la porte du duplex, il eut beau avoir les clés en main, Jun Hee toqua tout de même pour s’annoncer. Une habitude, qu’il n’arrivait pas à chasser. La porte enfin passée et ses chaussures retirées, il adressa un doux sourire lorsque la bouille du désormais prénommé Tsuki apparue dans son champ de vision. « C’est moi ! Désolé, je suis un peu en retard, on a encore des problèmes avec la porte de notre chambre... ». Et oui, la chambre numéro 13 portait visiblement bien son chiffre. Se dirigeant de suite à la cuisine pour y vider ses sacs sur la table, il reprit. « Du coup ce soir, en plus de me sortir les ustensiles, j’aurai besoin de tes bras pour mélanger ! On a tout de même deux sauces à faire... ». Une petite moue se dessina sur le visage de Jun Hee, avant qu’il ne vienne lui mettre en bouche un kimbap, qu’il avait acheté sur la route. Avec, bien évidemment, le goût préféré du japonais.
melancholia
#Jooru
Jun Hee avait apprit à prendre ces rendez-vous non plus comme une nécessité mais comme un plaisir. Si au début, l’unique raison de sa venue à l’appartement de son ancien petit-ami était pour vérifier l’état physique et mental du garçon, à présent cela ressemblait davantage à une soirée normale entre deux bons amis. Il leur préparait le repas, ils parlaient de leur semaine et d’autres sujets banals, ils riaient devant un film ou en jouant à un jeu vidéo. Tooru allait mieux. Beaucoup mieux. Même si cela ne lui était pas entièrement du – ce qui, n’allons pas le cacher, lui arrachait le cœur. C’est ainsi que le coréen se rendit chez son cadet, sac remplit de courses en main : ce soir-là, ça allait être tteokbokki et jjajangmyeon maison ! Une fois devant la porte du duplex, il eut beau avoir les clés en main, Jun Hee toqua tout de même pour s’annoncer. Une habitude, qu’il n’arrivait pas à chasser. La porte enfin passée et ses chaussures retirées, il adressa un doux sourire lorsque la bouille du désormais prénommé Tsuki apparue dans son champ de vision. « C’est moi ! Désolé, je suis un peu en retard, on a encore des problèmes avec la porte de notre chambre... ». Et oui, la chambre numéro 13 portait visiblement bien son chiffre. Se dirigeant de suite à la cuisine pour y vider ses sacs sur la table, il reprit. « Du coup ce soir, en plus de me sortir les ustensiles, j’aurai besoin de tes bras pour mélanger ! On a tout de même deux sauces à faire... ». Une petite moue se dessina sur le visage de Jun Hee, avant qu’il ne vienne lui mettre en bouche un kimbap, qu’il avait acheté sur la route. Avec, bien évidemment, le goût préféré du japonais.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Jeu 8 Nov - 21:44
Mes yeux sur mon carnet de croquis je dessinais encore son visage. Le seul qui était imprimé dans ma tête et gravé dans ma mémoire dans les moindres détails. Autant j'arrive à oublier un tas de chose très facilement, mais le visage de Naoya était gravé dans ma mémoire et tous ces moment passés ensemble. Et depuis que je savais que nous nous connaissions depuis plus longtemps …. les choses avaient drastiquement changées. J’essayais de me souvenir, me souvenir de son visage d’enfant et doucement je commençais à voir à me souvenir plus précisément et tirer des traits plus exact. Je fixais alors mes croquis, tout en essayant de faire avoir un déclic à mon cerveau. Jusqu’à ce moment où j’entendis toquer à la porte. Hein ? J’attendais quelqu’un moi ? Je fronçai les sourcils avant d’entendre la porte s’ouvrir avec des clés. Jun Hee ? Oh oui ! Il devait venir. Je fermais rapidement mon carnet de croquis et me levais de mon canapé en le gardant en main. Je m’approchai rapidement de la porte d’entrée avec un fin sourire sur mes lèvres. Quand il parla de retard je me rendis compte que je m'étais vraiment perdu dans mon dessin. La 13 ? Mais qu’est-ce qu’il s’est passé encore ? Je ris doucement, c’était quand même bêta ces croyances ridicules. Je le rejoins vers la table en posant mon carnet de croquis juste à côté des courses. Je regardais tout ce qu’il sortait avec des grands yeux. Eomma, tu as prévu pour combien de personne sérieux ? Mais à peine eus-je parlé qu’il me fourra un kimbap dans la bouche. J’ouvris grands les yeux, mais sérieux là ? Enfin… pour le coup il visait juste parce que j’avais encore sauté mes derniers repas. Alors je croquais dedans parce que je me rendais compte que mon ventre gargouillait. Mon préféré, c’était bien là que je voyais qu’il me connaissait si bien. Mieux que personne d’autres dans ce monde. Je m’approchais de lui et dis après avoir avalé une bouchée. T’as pas peur que je fasse exploser un truc ? Je ris, mais c’était presque vrai. J’avais tellement peu d’expérience. Je continuais de manger tout en posant mon menton sur l’épaule de mon aîné. On commence ? Je souris doucement, j’étais tactile et c’était encore plus naturel avec mon ex, c’était sans arrières pensées bien sûr, il fallait dire que j’en avais un autre dans le cœur. Mais c’était moi et j’étais tactile.
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Mes yeux sur mon carnet de croquis je dessinais encore son visage. Le seul qui était imprimé dans ma tête et gravé dans ma mémoire dans les moindres détails. Autant j'arrive à oublier un tas de chose très facilement, mais le visage de Naoya était gravé dans ma mémoire et tous ces moment passés ensemble. Et depuis que je savais que nous nous connaissions depuis plus longtemps …. les choses avaient drastiquement changées. J’essayais de me souvenir, me souvenir de son visage d’enfant et doucement je commençais à voir à me souvenir plus précisément et tirer des traits plus exact. Je fixais alors mes croquis, tout en essayant de faire avoir un déclic à mon cerveau. Jusqu’à ce moment où j’entendis toquer à la porte. Hein ? J’attendais quelqu’un moi ? Je fronçai les sourcils avant d’entendre la porte s’ouvrir avec des clés. Jun Hee ? Oh oui ! Il devait venir. Je fermais rapidement mon carnet de croquis et me levais de mon canapé en le gardant en main. Je m’approchai rapidement de la porte d’entrée avec un fin sourire sur mes lèvres. Quand il parla de retard je me rendis compte que je m'étais vraiment perdu dans mon dessin. La 13 ? Mais qu’est-ce qu’il s’est passé encore ? Je ris doucement, c’était quand même bêta ces croyances ridicules. Je le rejoins vers la table en posant mon carnet de croquis juste à côté des courses. Je regardais tout ce qu’il sortait avec des grands yeux. Eomma, tu as prévu pour combien de personne sérieux ? Mais à peine eus-je parlé qu’il me fourra un kimbap dans la bouche. J’ouvris grands les yeux, mais sérieux là ? Enfin… pour le coup il visait juste parce que j’avais encore sauté mes derniers repas. Alors je croquais dedans parce que je me rendais compte que mon ventre gargouillait. Mon préféré, c’était bien là que je voyais qu’il me connaissait si bien. Mieux que personne d’autres dans ce monde. Je m’approchais de lui et dis après avoir avalé une bouchée. T’as pas peur que je fasse exploser un truc ? Je ris, mais c’était presque vrai. J’avais tellement peu d’expérience. Je continuais de manger tout en posant mon menton sur l’épaule de mon aîné. On commence ? Je souris doucement, j’étais tactile et c’était encore plus naturel avec mon ex, c’était sans arrières pensées bien sûr, il fallait dire que j’en avais un autre dans le cœur. Mais c’était moi et j’étais tactile.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Lun 3 Déc - 15:16
Jun Hee, pour tout vous avouer, tentait pour sa propre santé mentale de s’éloigner un peu, de mettre un léger distance entre son ex petit-ami et lui. Simplement car leur statut avait changé, mais surtout depuis qu’un autre homme faisait battre le cœur du japonais. Cela, même s’il ne voulait l’avouer à haute voix, lui faisait bizarre. C’était comme si quelqu’un tentait de lui arracher une partie de lui-même. Tooru avait été son tout durant de longues années, alors pour lui rendre cette liberté bien méritée, il devait prendre sur lui. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de venir s’assurer de sa santé physique, ne sachant que trop bien la difficulté qu’avait le blondinet pour réussir à gagner un vrai train de vie gastronomique. C’est pourquoi Jun Hee était là, dans la cuisine du duplex du plus jeune, à sortir des sacs de courses tout le nécessaire pour le repas du soir. « On n’a pas trop comprit, la serrure déconnait à fond, on ne pouvait plus ouvrir ! Franchement j’ai hâte à l’année prochaine pour avoir ma chambre solo... ». Adieu chambre maudite ! « Mh ? Juste pour nous, ne t’inquiètes pas ! Et au pire, ça te fera des restes pour demain ! Qui dirait non à deux jours de tteokbokki ?! ». Faisant semblant d’être outré, il demanda donc l’aide à Tooru pour les sauces, même s’ils devaient en premier lieu s’occuper de couper les légumes. « Je te fais confiance, et dans tous les cas, je suis à côté de toi, donc rien n’arrivera ! ». Un doux sourire, et Jun Hee commença à préparer leurs deux plans de travail. Mais un long frisson traversa son échine quand le japonais posa sa tête sur son épaule. Un geste simple, mais qui n’arrivait toujours pas à le laisser indifférent. « Ou-oui oui ! Alors, euh, coupes les légumes que tu veux, je vais faire les oignons ! ». Ainsi, il serait le seul à pleurer. Il lui posa un couteau sur sa planche à découper, et commença donc à faire sa partie, sans rien ajouter, remettant quelque peu une distance physique entre eux.
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Jun Hee, pour tout vous avouer, tentait pour sa propre santé mentale de s’éloigner un peu, de mettre un léger distance entre son ex petit-ami et lui. Simplement car leur statut avait changé, mais surtout depuis qu’un autre homme faisait battre le cœur du japonais. Cela, même s’il ne voulait l’avouer à haute voix, lui faisait bizarre. C’était comme si quelqu’un tentait de lui arracher une partie de lui-même. Tooru avait été son tout durant de longues années, alors pour lui rendre cette liberté bien méritée, il devait prendre sur lui. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de venir s’assurer de sa santé physique, ne sachant que trop bien la difficulté qu’avait le blondinet pour réussir à gagner un vrai train de vie gastronomique. C’est pourquoi Jun Hee était là, dans la cuisine du duplex du plus jeune, à sortir des sacs de courses tout le nécessaire pour le repas du soir. « On n’a pas trop comprit, la serrure déconnait à fond, on ne pouvait plus ouvrir ! Franchement j’ai hâte à l’année prochaine pour avoir ma chambre solo... ». Adieu chambre maudite ! « Mh ? Juste pour nous, ne t’inquiètes pas ! Et au pire, ça te fera des restes pour demain ! Qui dirait non à deux jours de tteokbokki ?! ». Faisant semblant d’être outré, il demanda donc l’aide à Tooru pour les sauces, même s’ils devaient en premier lieu s’occuper de couper les légumes. « Je te fais confiance, et dans tous les cas, je suis à côté de toi, donc rien n’arrivera ! ». Un doux sourire, et Jun Hee commença à préparer leurs deux plans de travail. Mais un long frisson traversa son échine quand le japonais posa sa tête sur son épaule. Un geste simple, mais qui n’arrivait toujours pas à le laisser indifférent. « Ou-oui oui ! Alors, euh, coupes les légumes que tu veux, je vais faire les oignons ! ». Ainsi, il serait le seul à pleurer. Il lui posa un couteau sur sa planche à découper, et commença donc à faire sa partie, sans rien ajouter, remettant quelque peu une distance physique entre eux.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Sam 15 Déc - 19:26
C’est quand même fou cette histoire de serrure, dis-je avec une bouille complètement effarée avant de sourire. Oui tu seras bien mieux, tu pourras mieux te reposer aussi, dis-je avec un sourire. Mais rapidement quand je le vois sortir tout cette bouffe je ne pus m’empêcher de faire à nouveau des gros yeux. Mais, j’allais être incapable de manger tout ça moi ! En plus j’avais de base petit appétit alors pour le coup, ce qu’il me sortait c’était l’équivalent d’un festin gargantuesque ! Mais pour le coup il me connaissait que trop bien parce qu’encore une fois j’avais fait le coup de rater mon dernier repas. Alors que je mangeais le kimbap qu’il l’avait fourré dans la bouche, je finis par répondre. Bon d’accord, je dis pas non aux restes, ça m’évitera de retourner m’acheter à manger, et de faire des dépenses par la même occasion. Décidément il pensait vraiment à tout Jun Hee, c’était une vraie maman. En tout cas il n’avait pas peur en me demandant de cuisiner. Il assumait que je n’allais rien faire exploser. Même qu’il me faisait confiance. Et en terminant la dernière bouchée de mon kimbap, je vins poser mon menton sur l’épaule de mon ex. Innocent j’étais bien loin de me rendre compte que ce geste était déplacé parce que nous n’étions plus ensemble. Mais c’était normal pour moi, j’étais câlins, tactile. C'était pas nouveau en fait. Mais notre relation était si compliquée. Parce que je compris pas le trouble dans sa voix. Alors qu’il s’éloignait je fis la moue quelques secondes avant de commencer à ma tâche. Couper les légumes, je pris un temps infini pour me concentrer sur cette tâche. J’étais lent, mais au moins je ne me coupais pas de doigt pendant l’opération. Au fait comment ça va les amours ? Demandais-je en fronçant les sourcils alors que j’étais toujours concentré sur ma tâche. Je voulais lui parler de Naoya. Enfin en soit il connaissait déjà l'existence du japonais, mais cette fois je voulais lui annoncer autre chose… mais le lancer comme ça ? Non autant glisser doucement sur le sujet non ? Enfion clairement j’étais pas très doué avec les mots moi non plus.
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C’est quand même fou cette histoire de serrure, dis-je avec une bouille complètement effarée avant de sourire. Oui tu seras bien mieux, tu pourras mieux te reposer aussi, dis-je avec un sourire. Mais rapidement quand je le vois sortir tout cette bouffe je ne pus m’empêcher de faire à nouveau des gros yeux. Mais, j’allais être incapable de manger tout ça moi ! En plus j’avais de base petit appétit alors pour le coup, ce qu’il me sortait c’était l’équivalent d’un festin gargantuesque ! Mais pour le coup il me connaissait que trop bien parce qu’encore une fois j’avais fait le coup de rater mon dernier repas. Alors que je mangeais le kimbap qu’il l’avait fourré dans la bouche, je finis par répondre. Bon d’accord, je dis pas non aux restes, ça m’évitera de retourner m’acheter à manger, et de faire des dépenses par la même occasion. Décidément il pensait vraiment à tout Jun Hee, c’était une vraie maman. En tout cas il n’avait pas peur en me demandant de cuisiner. Il assumait que je n’allais rien faire exploser. Même qu’il me faisait confiance. Et en terminant la dernière bouchée de mon kimbap, je vins poser mon menton sur l’épaule de mon ex. Innocent j’étais bien loin de me rendre compte que ce geste était déplacé parce que nous n’étions plus ensemble. Mais c’était normal pour moi, j’étais câlins, tactile. C'était pas nouveau en fait. Mais notre relation était si compliquée. Parce que je compris pas le trouble dans sa voix. Alors qu’il s’éloignait je fis la moue quelques secondes avant de commencer à ma tâche. Couper les légumes, je pris un temps infini pour me concentrer sur cette tâche. J’étais lent, mais au moins je ne me coupais pas de doigt pendant l’opération. Au fait comment ça va les amours ? Demandais-je en fronçant les sourcils alors que j’étais toujours concentré sur ma tâche. Je voulais lui parler de Naoya. Enfin en soit il connaissait déjà l'existence du japonais, mais cette fois je voulais lui annoncer autre chose… mais le lancer comme ça ? Non autant glisser doucement sur le sujet non ? Enfion clairement j’étais pas très doué avec les mots moi non plus.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Dim 23 Déc - 21:30
Jun Hee aurait pu trouver cette situation des plus banales. Il aurait dû la trouver banale. Deux amis en train de cuisiner des plats typiquement coréens. Sauf qu’il avait passé plus du tiers de sa vie éperdument amoureux du plus jeune. Alors vivre ainsi, comme si de rien n’était, en effaçant leur passé commun n’était pas chose facile pour lui. Derrière ses sourires, bien que sincères envers Tooru, se cachait une mélancolie certaine. Mais détestant parler de ses sentiments, il les cachait et faisait toujours en sorte de ne jamais les aborder. « On dirait un bizutage, mais qui dure quatre ans... ». Un soupire quitta sa bouche et il continua donc sa découpe des légumes tout en hochant la tête sous les dires du nippon. En effet, ce repas presque d’ogres pour les fins gabarits qu’ils étaient ne se réalisait pas hasard : un repas du soir et celui du midi ! D’une pierre deux coups ! Jun Hee jeta ensuite un coup d’œil à son hôte lorsque celui-ci s’empara d’un couteau. Il était lent, mais minutieux. Aucune raison de lui dire d’aller plus vite ou de lui faire une quelconque remarque. C’est ainsi que le bruit de légumes découpés prit possession de la pièce, accompagné d’un léger chantonnement de la part du sango. Mais celui-ci s’interrompit brusquement, faute d’avaler de traverser à la question de Tooru. Les amours ? Il lui posait réellement la question ? Se tapotant alors le torse pour faire passer sa toux, l’aîné baissa le regard sur son pauvre chou à moitié tranché. « … Il n’y a rien. ». Et ça sera le cas pendant encore un long moment. Il ne dit rien de plus, haussant simplement les épaules. Mais Jun Hee n’était pas idiot, il savait pertinemment que cette interrogation n’était qu’un prétexte pour parler de quelque chose qu’il se refusait à entendre : Naoya.
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Jun Hee aurait pu trouver cette situation des plus banales. Il aurait dû la trouver banale. Deux amis en train de cuisiner des plats typiquement coréens. Sauf qu’il avait passé plus du tiers de sa vie éperdument amoureux du plus jeune. Alors vivre ainsi, comme si de rien n’était, en effaçant leur passé commun n’était pas chose facile pour lui. Derrière ses sourires, bien que sincères envers Tooru, se cachait une mélancolie certaine. Mais détestant parler de ses sentiments, il les cachait et faisait toujours en sorte de ne jamais les aborder. « On dirait un bizutage, mais qui dure quatre ans... ». Un soupire quitta sa bouche et il continua donc sa découpe des légumes tout en hochant la tête sous les dires du nippon. En effet, ce repas presque d’ogres pour les fins gabarits qu’ils étaient ne se réalisait pas hasard : un repas du soir et celui du midi ! D’une pierre deux coups ! Jun Hee jeta ensuite un coup d’œil à son hôte lorsque celui-ci s’empara d’un couteau. Il était lent, mais minutieux. Aucune raison de lui dire d’aller plus vite ou de lui faire une quelconque remarque. C’est ainsi que le bruit de légumes découpés prit possession de la pièce, accompagné d’un léger chantonnement de la part du sango. Mais celui-ci s’interrompit brusquement, faute d’avaler de traverser à la question de Tooru. Les amours ? Il lui posait réellement la question ? Se tapotant alors le torse pour faire passer sa toux, l’aîné baissa le regard sur son pauvre chou à moitié tranché. « … Il n’y a rien. ». Et ça sera le cas pendant encore un long moment. Il ne dit rien de plus, haussant simplement les épaules. Mais Jun Hee n’était pas idiot, il savait pertinemment que cette interrogation n’était qu’un prétexte pour parler de quelque chose qu’il se refusait à entendre : Naoya. (c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Ven 25 Jan - 0:15
C’est quand même chaud le bizutage de quatre années. En tout cas c’est cool pour toi, puis tu auras un peu d’intimité aussi. Surtout si tu veux tu vois…. inviter quelqu’un, du genre un garçon. Je savais bien que la situation entre Junhee et moi était compliquée. Elle l’avait toujours été. Parce qu’il avait été mon premier amour. Les premières fois ardentes, clairement, c'était des choses qui étaient gravées dans ma mémoire. Bon sang comme j’avais pu aimer Junhee. Alors que mes parents m’insultaient et me disaient que j’étais influencé par le diable, lui m’avait donné ce sentiments d’être aimé, d’être désirable et j’avais fini par d’entendre plus que lui. Junhee était devenu ma vie et encore aujourd’hui il y gardait un place importante. Il m’avait sauvé la vie, par plusieurs fois et ça… ça je ne pourrai jamais l’oublier. Alors rapidement je me concentrais sur la tâche que m’avait donné mon ex petit ami, couper des légumes. Je n’étais pas doué en cuisine, je n’avais jamais appris à faire aussi, puis il fallait dire que je m’achetais toujours à manger des trucs pas cher au convinience store qui était vers chez moi. Puis je n’avais pas un énorme appétit donc ça allait très bien. Mais je m’appliquais alors que naturellement j’avais commencé à entamer la fameuse conversation. La conversation que je devais avoir avec lui, mais encore plus depuis que la situation s’était précipitée entre le japonais. J’avais tenté de commencer doucement, mais je savais que Junhee savait où je voulais mener la conversation. Mais sa réponse fut très clair, sans qu’il ne relance le sujet. Je me mordis la lèvre inférieure. Je ne savais pas comment le dire alors je pris une grande inspiration et lâchai sans prévenir la bombe. Naoya vient s’installer ici. Sans m’en rendre compte j’avais lâcher ce que je faisais pour me tourner vers mon aîné. Et m’en rendant compte, je me tournais à nouveau vers les légumes pour reprendre ma tâche et éviter son regard par la même occasion. Pas définitivement, il a des soucis avec… sa famille. je voulais pas qu’il soit à la rue, je me contins même de préciser “comme moi”. Je me mordis la lèvre inférieure avant de poursuivre. Je l’aime vraiment je crois, je l’avais sans réaliser, avec un sourire débile. Parce que oui, j’aimais Nao et qu’on un passé en commun. J’étais attaché à Naoya et ça je ne pouvais pas le nier.
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C’est quand même chaud le bizutage de quatre années. En tout cas c’est cool pour toi, puis tu auras un peu d’intimité aussi. Surtout si tu veux tu vois…. inviter quelqu’un, du genre un garçon. Je savais bien que la situation entre Junhee et moi était compliquée. Elle l’avait toujours été. Parce qu’il avait été mon premier amour. Les premières fois ardentes, clairement, c'était des choses qui étaient gravées dans ma mémoire. Bon sang comme j’avais pu aimer Junhee. Alors que mes parents m’insultaient et me disaient que j’étais influencé par le diable, lui m’avait donné ce sentiments d’être aimé, d’être désirable et j’avais fini par d’entendre plus que lui. Junhee était devenu ma vie et encore aujourd’hui il y gardait un place importante. Il m’avait sauvé la vie, par plusieurs fois et ça… ça je ne pourrai jamais l’oublier. Alors rapidement je me concentrais sur la tâche que m’avait donné mon ex petit ami, couper des légumes. Je n’étais pas doué en cuisine, je n’avais jamais appris à faire aussi, puis il fallait dire que je m’achetais toujours à manger des trucs pas cher au convinience store qui était vers chez moi. Puis je n’avais pas un énorme appétit donc ça allait très bien. Mais je m’appliquais alors que naturellement j’avais commencé à entamer la fameuse conversation. La conversation que je devais avoir avec lui, mais encore plus depuis que la situation s’était précipitée entre le japonais. J’avais tenté de commencer doucement, mais je savais que Junhee savait où je voulais mener la conversation. Mais sa réponse fut très clair, sans qu’il ne relance le sujet. Je me mordis la lèvre inférieure. Je ne savais pas comment le dire alors je pris une grande inspiration et lâchai sans prévenir la bombe. Naoya vient s’installer ici. Sans m’en rendre compte j’avais lâcher ce que je faisais pour me tourner vers mon aîné. Et m’en rendant compte, je me tournais à nouveau vers les légumes pour reprendre ma tâche et éviter son regard par la même occasion. Pas définitivement, il a des soucis avec… sa famille. je voulais pas qu’il soit à la rue, je me contins même de préciser “comme moi”. Je me mordis la lèvre inférieure avant de poursuivre. Je l’aime vraiment je crois, je l’avais sans réaliser, avec un sourire débile. Parce que oui, j’aimais Nao et qu’on un passé en commun. J’étais attaché à Naoya et ça je ne pouvais pas le nier.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Mer 30 Jan - 15:15
Jun Hee se plaignait souvent de cette chambre qui ne leur laissait jamais de répit. Une fuite, la porte qui reste bloquée, une souris qui fait sa vie dans un mur… Mais au final, il s’y était habitué depuis toutes ces années, et qu’importe ce qu’on pouvait dire, cela avait son charme. Il allait garder plein de souvenirs de ses années à l’université grâce – ou à cause ? - d’elle. « Ouais, ça va me faire bizarre de passer de trois à un seul coloc, ou peut-être même aucun si j’ai de la chance, mais bon ! Au moins ça me fait de la compagnie, à la place d’être seul à l’appart. ». D’ailleurs, c’était bien là-bas qu’il ramenait ses conquêtes. Loin du dortoir des requins, comme pour se dédouaner de ce plaisir coupable. La cuisine avançait lentement, au rythme des deux jeunes hommes, alors que le sango redoutait les paroles de Tooru. Parler de Naoya était bien le dernier de ses désirs. Il avait beau vouloir le bonheur de son ancien petit-ami, savoir ce dernier heureux dans les bras d’un autre lui était toujours difficile à encaisser. Néanmoins, Jun Hee l’écouta parler, les yeux rivés sur le chou qu’il découpait à présent de façon irrégulière. Et la lame rata le légume pour venir ouvrir la peau blanche du doigt du plus âgé sous cette phrase qu’il n’aurait jamais voulu entendre ; je l’aime. Un gémissement de douleur quitta ses lèvres et il glissa de suite la plaie sous l’eau froide. « … je vois. ». Que pouvait-il bien lui dire de plus, sans mentir ou être hypocrite ? Sortant de sa veste son porte monnaie dans lequel se trouvait un pansement, il se l’enfila seul avant de finalement regarder Tooru, le cœur serré. « … Il aura intérêt à te rendre heureux. ». Sinon il se chargerait lui même de son cas. « Je te rendrais les clés. Comme ça, tu pourras les lui donner. ». Et il n’aurait plus rien à faire ici, si Naoya prenait sa place ...
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Jun Hee se plaignait souvent de cette chambre qui ne leur laissait jamais de répit. Une fuite, la porte qui reste bloquée, une souris qui fait sa vie dans un mur… Mais au final, il s’y était habitué depuis toutes ces années, et qu’importe ce qu’on pouvait dire, cela avait son charme. Il allait garder plein de souvenirs de ses années à l’université grâce – ou à cause ? - d’elle. « Ouais, ça va me faire bizarre de passer de trois à un seul coloc, ou peut-être même aucun si j’ai de la chance, mais bon ! Au moins ça me fait de la compagnie, à la place d’être seul à l’appart. ». D’ailleurs, c’était bien là-bas qu’il ramenait ses conquêtes. Loin du dortoir des requins, comme pour se dédouaner de ce plaisir coupable. La cuisine avançait lentement, au rythme des deux jeunes hommes, alors que le sango redoutait les paroles de Tooru. Parler de Naoya était bien le dernier de ses désirs. Il avait beau vouloir le bonheur de son ancien petit-ami, savoir ce dernier heureux dans les bras d’un autre lui était toujours difficile à encaisser. Néanmoins, Jun Hee l’écouta parler, les yeux rivés sur le chou qu’il découpait à présent de façon irrégulière. Et la lame rata le légume pour venir ouvrir la peau blanche du doigt du plus âgé sous cette phrase qu’il n’aurait jamais voulu entendre ; je l’aime. Un gémissement de douleur quitta ses lèvres et il glissa de suite la plaie sous l’eau froide. « … je vois. ». Que pouvait-il bien lui dire de plus, sans mentir ou être hypocrite ? Sortant de sa veste son porte monnaie dans lequel se trouvait un pansement, il se l’enfila seul avant de finalement regarder Tooru, le cœur serré. « … Il aura intérêt à te rendre heureux. ». Sinon il se chargerait lui même de son cas. « Je te rendrais les clés. Comme ça, tu pourras les lui donner. ». Et il n’aurait plus rien à faire ici, si Naoya prenait sa place ...(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Dim 17 Fév - 3:37
Oui c’est sûr c’est pas très agréable d’être…. seul, je l’avais dit en machouillant la lèvre inférieure. Après tout je le savais très bien parce que je l’avais vécu moi-même très mal. Et qu’il y avait encore très peu de j’étais parti complètement en vrille parce que j’avais vécu tout seul chez moi et que je n’avais pas su faire fasse à mes crises d’angoisses et autre passage dépressifs. Et encore peu de temps avant, il y avait de cela quelques années, j’avais été si heureux en vivant avec Junhee de ce dit appartement. Alors qu’on avait dormi dans le même lit et que notre situation avait été si ambigüe. En couple sans l’être, c’était quand même un peu compliqué comme histoire, mais c’était aujourd’hui du passé. Tout comme mes crises d'angoisses qui avaient largement réduites depuis que je fréquentais de plus en plus le japonais. Depuis qu’il savait la vérité sur moi, mes soucis de santé et sur mon passé. Enfin presque tout. Mais aujourd’hui les choses évoluaient encore parce que le nippon avait déposé ses affaires chez moi, mais aussi dans mon coeur et ce…. même si nous n'étions pas officiellement en couple. Mais bien sûr j’en avais parlé à Junhee, parce que… je me devais de lui en parler. Et sans m’en rendre compte, je l’avais affecté avec ces révélations, mais ça, j’étais bien incapable de le comprendre. Je ne réagis que lorsqu’il s’entailla le doigt. paniqué immédiatement j’étais venu vers lui. Je … Junhee-ah ça va ? Je grimçais, mais visiblement il gérait largement mieux que moi la situation, vu avait déjà sorti un pansement pour se le coller sur le doigt alors que je le fixais avec un air coupable. Je hochais la tête. Je suis heureux avec lui, comme Junhee avait pu me rendre heureux par le passé. Mais que nos chiennes de vie nous avaient toujours séparé. Quelle ironie. Je regardais mon ami avant de rester bêta, je secouais vivement la tête avant d’attraper ses mains. Non tu la gardes. Je le regardais déterminé comme jamais je ne l’avais été. Junhee…. je ne te dégage pas de ma vie, tu…. t’es important pour moi. Tu le seras toujours. Je ne pouvais pas effacer ce qu’il s’était passé entre nous, ce qu’il avait fait, tout ce que je lui devais. Il était mon ami, largement plus qu’un ami mais je n’avais pas les motys pour parler de cette relation. J’ai fait un autre double pour Nao-Nao. Junhee-ah… garde la clé s’il te plait, je veux pas tu t’éloignes, je t’en prie. J’avais besoin de lui. C’était égoïste, mais j’aurais toujours besoin de Junhee, parce qu’il était un de mes piliers et sans lui j’aurais pu flancher. Oui j’avais des sentiments pour Nao, mais Junhee restait mon ami et une des personne les plus importante de mon monde.
melancholia
#Jooru
Oui c’est sûr c’est pas très agréable d’être…. seul, je l’avais dit en machouillant la lèvre inférieure. Après tout je le savais très bien parce que je l’avais vécu moi-même très mal. Et qu’il y avait encore très peu de j’étais parti complètement en vrille parce que j’avais vécu tout seul chez moi et que je n’avais pas su faire fasse à mes crises d’angoisses et autre passage dépressifs. Et encore peu de temps avant, il y avait de cela quelques années, j’avais été si heureux en vivant avec Junhee de ce dit appartement. Alors qu’on avait dormi dans le même lit et que notre situation avait été si ambigüe. En couple sans l’être, c’était quand même un peu compliqué comme histoire, mais c’était aujourd’hui du passé. Tout comme mes crises d'angoisses qui avaient largement réduites depuis que je fréquentais de plus en plus le japonais. Depuis qu’il savait la vérité sur moi, mes soucis de santé et sur mon passé. Enfin presque tout. Mais aujourd’hui les choses évoluaient encore parce que le nippon avait déposé ses affaires chez moi, mais aussi dans mon coeur et ce…. même si nous n'étions pas officiellement en couple. Mais bien sûr j’en avais parlé à Junhee, parce que… je me devais de lui en parler. Et sans m’en rendre compte, je l’avais affecté avec ces révélations, mais ça, j’étais bien incapable de le comprendre. Je ne réagis que lorsqu’il s’entailla le doigt. paniqué immédiatement j’étais venu vers lui. Je … Junhee-ah ça va ? Je grimçais, mais visiblement il gérait largement mieux que moi la situation, vu avait déjà sorti un pansement pour se le coller sur le doigt alors que je le fixais avec un air coupable. Je hochais la tête. Je suis heureux avec lui, comme Junhee avait pu me rendre heureux par le passé. Mais que nos chiennes de vie nous avaient toujours séparé. Quelle ironie. Je regardais mon ami avant de rester bêta, je secouais vivement la tête avant d’attraper ses mains. Non tu la gardes. Je le regardais déterminé comme jamais je ne l’avais été. Junhee…. je ne te dégage pas de ma vie, tu…. t’es important pour moi. Tu le seras toujours. Je ne pouvais pas effacer ce qu’il s’était passé entre nous, ce qu’il avait fait, tout ce que je lui devais. Il était mon ami, largement plus qu’un ami mais je n’avais pas les motys pour parler de cette relation. J’ai fait un autre double pour Nao-Nao. Junhee-ah… garde la clé s’il te plait, je veux pas tu t’éloignes, je t’en prie. J’avais besoin de lui. C’était égoïste, mais j’aurais toujours besoin de Junhee, parce qu’il était un de mes piliers et sans lui j’aurais pu flancher. Oui j’avais des sentiments pour Nao, mais Junhee restait mon ami et une des personne les plus importante de mon monde.(c) DΛNDELION
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Re: melancholia + jooru | Mar 26 Fév - 21:52
Jun Hee avait redouté cet instant depuis tant d’années. Depuis sa dernière et réelle séparation d’avec le japonais, il avait toujours surveillé de plus ou moins loin les relations de ce dernier. Amoureuses comme purement sexuelles. Il n’avait pas honte de ses actes : quand il venait chez le blond, il avait toujours ce regard digne d’un scanner, pour détecter la possible présence d’un autre homme dans sa vie. Mais ce Naoya, il l’avait vu venir. Cette sensation désagréable ne l’avait jamais quitté depuis le premier instant où Tooru avait réellement évoqué son existence. Et maintenant, il était confronté à cette si douloureuse vérité : il l’aimait. Sincèrement. Un autre avait prit la place du coréen dans son cœur. Jun Hee ne voulait pas être hypocrite, pas avec son ex. Il ne l’avait jamais été, alors, surtout pas dans cette situation. Il devint alors fermé, presque muet. Ses mots étaient sincères, mais teintés d’une réelle tristesse. Il se coupa même le doigt, mais ses réflexes empêchèrent le sang de trop couler. « Ça va. Plus de peur que de mal. ». Un sourire amer au visage, et il écouta les dires étrangement adultes de Tooru. Intérieurement, il le remerciait de penser ainsi. Mais il savait qu’à partir de ce jour, plus rien ne serait comme avant. Il se devait, même si c’était à contre cœur, de mettre une distance entre eux. De s’éloigner de la vie du nippon. « Mh. Au moins, maintenant, tu auras un chef cuisinier tous les jours. ». Il n’aurait plus à s’inquiéter des repas prit – ou non prit – de son cadet. « De toute façon, je vais être très occupé maintenant, je dois absolument valider ma licence. Et avec une bonne moyenne, si je veux pouvoir partir dans le master que je souhaite. Donc dans tous les cas, on se serait moins vu. ». Et c’était vrai. Jun Hee haussa les épaules et se remit à cuisiner, comme si de rien n’était : à ses côtés, il n’y avait plus Tooru. L’homme qu’il avait si éperdument aimer. Mais Tsuki, un simple ami.
melancholia
#Jooru
Jun Hee avait redouté cet instant depuis tant d’années. Depuis sa dernière et réelle séparation d’avec le japonais, il avait toujours surveillé de plus ou moins loin les relations de ce dernier. Amoureuses comme purement sexuelles. Il n’avait pas honte de ses actes : quand il venait chez le blond, il avait toujours ce regard digne d’un scanner, pour détecter la possible présence d’un autre homme dans sa vie. Mais ce Naoya, il l’avait vu venir. Cette sensation désagréable ne l’avait jamais quitté depuis le premier instant où Tooru avait réellement évoqué son existence. Et maintenant, il était confronté à cette si douloureuse vérité : il l’aimait. Sincèrement. Un autre avait prit la place du coréen dans son cœur. Jun Hee ne voulait pas être hypocrite, pas avec son ex. Il ne l’avait jamais été, alors, surtout pas dans cette situation. Il devint alors fermé, presque muet. Ses mots étaient sincères, mais teintés d’une réelle tristesse. Il se coupa même le doigt, mais ses réflexes empêchèrent le sang de trop couler. « Ça va. Plus de peur que de mal. ». Un sourire amer au visage, et il écouta les dires étrangement adultes de Tooru. Intérieurement, il le remerciait de penser ainsi. Mais il savait qu’à partir de ce jour, plus rien ne serait comme avant. Il se devait, même si c’était à contre cœur, de mettre une distance entre eux. De s’éloigner de la vie du nippon. « Mh. Au moins, maintenant, tu auras un chef cuisinier tous les jours. ». Il n’aurait plus à s’inquiéter des repas prit – ou non prit – de son cadet. « De toute façon, je vais être très occupé maintenant, je dois absolument valider ma licence. Et avec une bonne moyenne, si je veux pouvoir partir dans le master que je souhaite. Donc dans tous les cas, on se serait moins vu. ». Et c’était vrai. Jun Hee haussa les épaules et se remit à cuisiner, comme si de rien n’était : à ses côtés, il n’y avait plus Tooru. L’homme qu’il avait si éperdument aimer. Mais Tsuki, un simple ami.(c) DΛNDELION
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