Élémentaire, mon cher Watson ☂ (Mei)
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Élémentaire, mon cher Watson ☂ (Mei) | Mar 13 Nov - 11:39 Citer EditerSupprimer
Élémentaire, mon cher Watson !
#yimei
{tenue} Le commissariat. Il représentait bien plus qu’un lieu d’expiation pour la jeune femme de ses mauvais agissements et choix, mais un terrain d’apprentissage clandestin. Si au départ, elle n’était que la petite main qui travaillait pour rembourser les méfaits qu’elle avait commis, qu’elle faisait l’objet d’une sorte de redressement, elle avait fini par se faire une place dans l’équipe. On lui donnait des petites tâches, par ci et là, sans que cela ne paraisse réellement glorieux et pourtant, même le travail d’archivage était une véritable mine d’information pour la demoiselle. En lui donnant les clefs, elle savait que malgré les airs désintéressés de ses collègues, se cachaient de bonnes intentions. Toutefois, une personne lui faisait résistance et se refusait d’ouvrir les portes de son bureau, ni même ceux de son cœur, Mei, le lieutenant à la criminelle.
Sa froideur et ses refus la rendait inaccessible, et pourtant, cela ne suffisait pas à décourager Yiseul. Bien au contraire, braver les vents et les piques de glace ne l’effrayait point, elle y voyait même du défi. Sa persévérance serait récompensée, elle le savait, car pouvoir apprendre auprès de celle qui est considéré comme la plus accomplie et chevronnée dans le domaine était véritablement un honneur. Face à cette forteresse de glace, elle ne pouvait qu’espérer que l’usure la prendrait, elle la suivait dès qu’elle le pouvait dans l’espoir de pouvoir lui porter assistance, même la plus minime qu’elle soit. Aujourd’hui, c’est en surprenant une conversation téléphonique qu’elle avait avec une patrouille policière que Yiseul tenta d’anticiper ses mouvements. Avant même que cette dernière arrive sur la fameuse scène d’un incident hautement tragique, la sango s’y trouvait déjà, calepin en main, un sourire bien accueillant bien que le froid lui mordait le visage et qu’elle avait le nez et les joues bien rougis. « Sunbae ! »
Sa froideur et ses refus la rendait inaccessible, et pourtant, cela ne suffisait pas à décourager Yiseul. Bien au contraire, braver les vents et les piques de glace ne l’effrayait point, elle y voyait même du défi. Sa persévérance serait récompensée, elle le savait, car pouvoir apprendre auprès de celle qui est considéré comme la plus accomplie et chevronnée dans le domaine était véritablement un honneur. Face à cette forteresse de glace, elle ne pouvait qu’espérer que l’usure la prendrait, elle la suivait dès qu’elle le pouvait dans l’espoir de pouvoir lui porter assistance, même la plus minime qu’elle soit. Aujourd’hui, c’est en surprenant une conversation téléphonique qu’elle avait avec une patrouille policière que Yiseul tenta d’anticiper ses mouvements. Avant même que cette dernière arrive sur la fameuse scène d’un incident hautement tragique, la sango s’y trouvait déjà, calepin en main, un sourire bien accueillant bien que le froid lui mordait le visage et qu’elle avait le nez et les joues bien rougis. « Sunbae ! »
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Re: Élémentaire, mon cher Watson ☂ (Mei) | Lun 17 Déc - 17:04 Citer EditerSupprimer
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#yimei
Encore et toujours des meurtres, oui Mei adorait son boulot, il représentait toute sa vie, mais cela n'en ôtait pas la difficulté. Voir des cadavres aussi souvent ne pouvait laisser personne de marbre ; pas même elle. En peu de temps, elle avait gravi les échelons de la brigade criminelle et s'était présentée au concours de lieutenant qu'elle avait obtenu encore une fois, haut la main. Ses états de service étaient toujours bons, si ce n'est excellents et elle attisait parfois des regards envieux et forts désagréables de la part de ses collègues masculins. Elle n'en faisait rien, cela lui importait bien peu d'être appréciée ou non, de plus ces personnes étaient une minorité, elle s'entendait bien avec la plupart de la brigade. Il y avait cependant une personne avec qui elle avait beaucoup de mal ces derniers temps : la pétillante Yiseul. Mei ne comprenait pas cet attrait que la plus jeune avait pour elle, elle ne comprenait pas pourquoi celle-ci se retrouvait constamment dans ses pattes et ça la rendait folle. Avoir une civile en permanence collée à elle, ça n'était pas envisageable, elle se mettait en danger et ça la policière ne pouvait pas le permettre.
Encore une fois, son téléphone avait sonné, à l'autre bout du fil, on lui avait indiqué le lieu d'un meurtre sur lequel elle devait se rendre. Il s'agissait apparemment d'un homme tué au fond d'une ruelle, on ne savait pas encore comment. « Oh non, c'est une blague... » Arrivée sur les lieux, le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour : Yiseul se trouvait déjà sur les lieux, elle furetait à droite à gauche cherchant, on ne sait trop quoi. Elle se pinça l'arête du nez en contenant sa colère et la regarda s'approcher d'elle toute guillerette. Il était vrai qu'elle était mignonne et gentille l'étudiante, mais elle n'avait pas à toujours se retrouver là où il ne fallait pas. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Répondit froidement le lieutenant en passant devant elle pour s'approcher du mort que la scientifique avait déjà commencé à examiner. « Rentre au poste, ou chez toi, je sais pas, mais t'as rien à faire ici. Tu pourrais contaminer la scène de crime, j'espère que t'as rien touché. » Oui, la patience et l'amabilité, Mei ne connaissait pas vraiment et encore moins lorsque la personne lui tapait sérieusement sur le système.
Encore une fois, son téléphone avait sonné, à l'autre bout du fil, on lui avait indiqué le lieu d'un meurtre sur lequel elle devait se rendre. Il s'agissait apparemment d'un homme tué au fond d'une ruelle, on ne savait pas encore comment. « Oh non, c'est une blague... » Arrivée sur les lieux, le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour : Yiseul se trouvait déjà sur les lieux, elle furetait à droite à gauche cherchant, on ne sait trop quoi. Elle se pinça l'arête du nez en contenant sa colère et la regarda s'approcher d'elle toute guillerette. Il était vrai qu'elle était mignonne et gentille l'étudiante, mais elle n'avait pas à toujours se retrouver là où il ne fallait pas. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Répondit froidement le lieutenant en passant devant elle pour s'approcher du mort que la scientifique avait déjà commencé à examiner. « Rentre au poste, ou chez toi, je sais pas, mais t'as rien à faire ici. Tu pourrais contaminer la scène de crime, j'espère que t'as rien touché. » Oui, la patience et l'amabilité, Mei ne connaissait pas vraiment et encore moins lorsque la personne lui tapait sérieusement sur le système.
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Re: Élémentaire, mon cher Watson ☂ (Mei) | Sam 29 Déc - 19:23 Citer EditerSupprimer
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{tenue} Bien qu’elle n’entendit pas les premiers mots de sa sunbae quand elle l’aperçut du fait de la distance, Yiseul devinait ce qu’elle venait de dire, sans avoir besoin de lire sur ses lèvres. En retour, elle lui offrit son plus grand sourire même si le froid commençait à lui gercer sérieusement les lèvres. « Il était temps » pensa-t-elle en foulant d’un pas presque sautillant la distance qui les séparait. Même en ayant pas de super pouvoir lui permettant de lire dans les pensées, l’étudiante avait une idée de ce qui pouvait traverser l’esprit de la lieutenante et hormis prendre un air coupable, elle ne comptait pas se résigner. Ainsi, elle n’espérait absolument pas à ce que sa supérieure l’accueille chaleureusement et elle préférait même que ce ne soit pas le cas car le contraire serait certainement un sinistre présage. « Je veillais justement à ce que personne ne puisse contaminer la scène du crime, j’ai appris de la fois dernière » répondit-elle en reprenant les mots de Mei, esquivant ainsi la première question qui lui était posée car elle ne voulait ni avouer, ni même lui mentir. Si elle était là, ce n’était pas affiner dans un soi-disant art du mensonge mais pour simplement apprendre de la meilleure dans ce domaine-là. Elle n’avait pas encore officiellement intégré l’école de police, l’équipe du commissariat faisait comme si c’était le cas et lui apprenait les ficelles du métier dans la limite de leur possible.
« Vous devriez vous dépêcher d’entrer, il me semble que le cadavre est encore chaud ». Bien évidemment, l’étudiante ne pouvait pas y fourrer le bout de son nez librement, il fallait que sa supérieure ouvre la voie. Il lui manquait le badge professionnel ou de stagiaire, elle pouvait tricher mais elle évitait de le faire, surtout avec Janggok Mei. Toutefois, en l’attendant, elle avait pu entendre des détails par ci et là, et une chose était sûre, cette mort était loin d’être accidentelle et il y avait même des chances pour que le meurtrier soit encore dans les parages, dans un rayon assez proche.
« Vous devriez vous dépêcher d’entrer, il me semble que le cadavre est encore chaud ». Bien évidemment, l’étudiante ne pouvait pas y fourrer le bout de son nez librement, il fallait que sa supérieure ouvre la voie. Il lui manquait le badge professionnel ou de stagiaire, elle pouvait tricher mais elle évitait de le faire, surtout avec Janggok Mei. Toutefois, en l’attendant, elle avait pu entendre des détails par ci et là, et une chose était sûre, cette mort était loin d’être accidentelle et il y avait même des chances pour que le meurtrier soit encore dans les parages, dans un rayon assez proche.
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Re: Élémentaire, mon cher Watson ☂ (Mei) | Dim 3 Mar - 17:57 Citer EditerSupprimer
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Mei n'avait jamais voulu de chien et pour cause, elle n'aimait pas quand un animal, ou pire quelqu'un lui collait aux pattes et lui tournait toujours autour. Ça avait vraiment le don de la faire sortir de ses gonds vitesse lumière. Malheureusement, en ce moment la "tranquillité" lors de ses affaires ? Il ne fallait pas y compter, Yiseul était toujours présente sans que la blonde ne sache comment elle s'arrangeait pour savoir à chaque fois ou et quand il y avait un meurtre. Avait-elle mis son bureau sur écoute ? Elle allait devoir le fouiller de fond en comble pour voir si aucun micro ne s'y trouvait. Ce qui l'étonnait le plus, c'était l'engouement que la jeune avait pour les cadavres, c'est vrai quoi, comment pouvait-on être si joyeuse avec un cadavre à côté ? La première fois que Mei en avait vu un, elle avait été malade comme un chien tellement le corps était mutilé. Il faut croire que la jeunette n'avait encore jamais eu à faire à un vrai bain de sang, sinon elle ne se comporterait pas de telle manière, si ? Même en aimant son boulot de tout son cœur, la coréenne ne pouvait pas rester de marbre face aux morts. Lorsque Yiseul lui répondit, la blonde remarqua bien qu'elle esquiva sa première question avec une habileté déconcertante. Si elle n'avait pas été flic, elle ne l'aurait certainement pas remarqué. « Ne change pas de sujet, comment tu as su que j'allais venir ici ? » Un peu plus et elle lui tirait les oreilles pour lui faire cracher le morceau. « De toute façon, tu n'as rien à faire ici, retournes chez toi, je t'ai dit. C'est une scène de crime pas un parc d'attractions. »
La policière se dirigea vers l’intérieur du bâtiment ou se trouvait le cadavre apparemment encore chaud. Cela signifiait que le meurtre avait été commis il y a peu de temps, de quoi retrouver l'assassin plus aisément. Un homme gisait au sol, dans ce bâtiment délabré depuis lequel on ne pouvait accéder que de cette ruelle insalubre. De ce qu'elle observait, il avait reçu trois balles : deux dans le thorax et une dans l'épaule. Soit les balles du thorax l'avaient achevé, soit c'était la quantité de sang assez impressionnante qu'il avait perdu. Accroupie à côté du cadavre, elle s'adressa à la scientifique. « Il est mort à cause de cette balle-ci non ? » dit-elle, en en pointant une, anormalement proche du cœur. « Il n'y a pas de traînée de sang, ce qui indique qu'il n'a pas rampé, il est donc mort à cet emplacement précis. » L'homme face à elle hocha la tête pour confirmer ses dires et pointa la balle du bout de sa main gantée. « La balle à perforé le ventricule gauche, il s'est effondré au sol sans moyen de faire quoi que ce soit et s'est vidé de tout son sang. » Ce meurtre semblait vraiment trop violent pour un acte non prémédité. Même si la personne n'avait pas bien visé, il était étrange de se retrouver dans un coin si éloigné, sans personne autour avec trois balles dans le corps.
La policière se dirigea vers l’intérieur du bâtiment ou se trouvait le cadavre apparemment encore chaud. Cela signifiait que le meurtre avait été commis il y a peu de temps, de quoi retrouver l'assassin plus aisément. Un homme gisait au sol, dans ce bâtiment délabré depuis lequel on ne pouvait accéder que de cette ruelle insalubre. De ce qu'elle observait, il avait reçu trois balles : deux dans le thorax et une dans l'épaule. Soit les balles du thorax l'avaient achevé, soit c'était la quantité de sang assez impressionnante qu'il avait perdu. Accroupie à côté du cadavre, elle s'adressa à la scientifique. « Il est mort à cause de cette balle-ci non ? » dit-elle, en en pointant une, anormalement proche du cœur. « Il n'y a pas de traînée de sang, ce qui indique qu'il n'a pas rampé, il est donc mort à cet emplacement précis. » L'homme face à elle hocha la tête pour confirmer ses dires et pointa la balle du bout de sa main gantée. « La balle à perforé le ventricule gauche, il s'est effondré au sol sans moyen de faire quoi que ce soit et s'est vidé de tout son sang. » Ce meurtre semblait vraiment trop violent pour un acte non prémédité. Même si la personne n'avait pas bien visé, il était étrange de se retrouver dans un coin si éloigné, sans personne autour avec trois balles dans le corps.
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