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SENT AT 10:17AM › ft. BORA
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SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Ven 16 Nov - 0:07
sent at 10:17am
dix heures. depuis combien de temps attends tu devant cette enseigne ? tu ne saurais pas vraiment le dire. un samedi comme ça, tu ne fais pas vraiment attention au temps qui passe. tu le laisses te filer entre les doigts, t’échapper comme du sable fin. tu te souviens avoir rapidement regardé l’heure quand tu es arrivé mais tu ne t’en souviens déjà plus. ce n’est pas si important que cela.
dix heures cinq. les gens défilent, lentement, mais sûrement. certains s’installent en terrasse, prêt à rester là des heures durants tandis que d’autres se pressent, impatient de boire leur café pendant leur pause matinale. la porte s’ouvre et la petite cloche derrière sonne pour marquer l’arrivée de quelqu’un. resonne lorsqu’un autre s’en va. c’est beau comme instant, mais tu n’as pas le temps de t'appesantir dessus. les minutes passe et tu n’as pas le temps de philosopher. tu prends ton téléphone, regarde si tu n’as pas une nouvelle notification, celle de message, mais non.
dix heures dix, tu relis l’échange de la veille. tu te souviens de ce moment où tu avais appris que ton modèle artistique était aussi sur seoul - tu aurais du t’en douter. tu revois tes mains trembloter sous l’excitation, te revois taper cette proposition : celle où tu lui donne rendez-vous dans un café, alors que tout ce que tu as, c’est un alias en haut d’une conversation. d’un coup, tu te sens comme un enfant et tu ne peux t’empêcher de sourier bêtement.
dix heures quinze. tu as cessé de bêtement rester debout, ça fait quelques minutes déjà que tu es assis, un café devant toi, ton carnet ouvert sur une page vide. on ne sait jamais quand l’inspiration frappera après tout. quelqu’un te fait remarquer que tu n’as pas sorti de crayon, de stylo et tu te rends compte que, dans ta hâte, tu n’en as pas pris avec toi. on t’en prête un et tu esquisses un sourire en la remerciant.
dix heures seize, le crayon repose maintenant aux côtés du carnet, toujours aussi vide. ta tasse est légèrement plus vide que la minute précédente et la tache sur la table t’indique que tu ne l’as pas reposée parfaitement au même endroit. tu prends ton téléphone, tape ton message, l’envoie.
dix heures dix sept.
« je suis installé sur la terrasse, je t’attends à une table, dis moi quand tu arrives je te ferais signe ! »
ton téléphone t’indique que le message est envoyé.
dix heures cinq. les gens défilent, lentement, mais sûrement. certains s’installent en terrasse, prêt à rester là des heures durants tandis que d’autres se pressent, impatient de boire leur café pendant leur pause matinale. la porte s’ouvre et la petite cloche derrière sonne pour marquer l’arrivée de quelqu’un. resonne lorsqu’un autre s’en va. c’est beau comme instant, mais tu n’as pas le temps de t'appesantir dessus. les minutes passe et tu n’as pas le temps de philosopher. tu prends ton téléphone, regarde si tu n’as pas une nouvelle notification, celle de message, mais non.
dix heures dix, tu relis l’échange de la veille. tu te souviens de ce moment où tu avais appris que ton modèle artistique était aussi sur seoul - tu aurais du t’en douter. tu revois tes mains trembloter sous l’excitation, te revois taper cette proposition : celle où tu lui donne rendez-vous dans un café, alors que tout ce que tu as, c’est un alias en haut d’une conversation. d’un coup, tu te sens comme un enfant et tu ne peux t’empêcher de sourier bêtement.
dix heures quinze. tu as cessé de bêtement rester debout, ça fait quelques minutes déjà que tu es assis, un café devant toi, ton carnet ouvert sur une page vide. on ne sait jamais quand l’inspiration frappera après tout. quelqu’un te fait remarquer que tu n’as pas sorti de crayon, de stylo et tu te rends compte que, dans ta hâte, tu n’en as pas pris avec toi. on t’en prête un et tu esquisses un sourire en la remerciant.
dix heures seize, le crayon repose maintenant aux côtés du carnet, toujours aussi vide. ta tasse est légèrement plus vide que la minute précédente et la tache sur la table t’indique que tu ne l’as pas reposée parfaitement au même endroit. tu prends ton téléphone, tape ton message, l’envoie.
dix heures dix sept.
« je suis installé sur la terrasse, je t’attends à une table, dis moi quand tu arrives je te ferais signe ! »
ton téléphone t’indique que le message est envoyé.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Dim 25 Nov - 16:00
✻✻✻ une aiguille à la main, je corrige un dernier défaut sur une robe que je viens tout juste de réaliser. à vrai dire, je tenais à ce qu'elle soit prête pour le week-end afin de changer de tâche dés lundi prochain. malheureusement, j'ai pris un peu de retard et de ce fait, je me suis levée un peu plus tôt ce matin pour atteindre cet objectif. j'aurais pu m'y atteler un peu plus tard dans la journée mais j'ai convenu d'un rendez-vous aux alentours de dix heures. rien de bien officiel, rien de bien obligatoire en soit. je tenais juste à faire la connaissance d'un jeune homme avec qui je discute sur internet depuis plusieurs jours voire des semaines. d'après ce que j'ai pu comprendre, nous partageons beaucoup de points en commun. et puis, cela répond à mes besoins de prendre l'air, de sortir un peu de chez moi. à force de travailler si dur, j'ai peur de ruiner ma santé. la vie est aussi faite de plaisirs mais si je continue sur cette lancée, je vais finir par laisser mon inconnu s'envoler. en effet, après avoir rangé mon matériel, je prête enfin attention à l'heure. j'aurais dû me mettre en route depuis une dizaine de minutes. décidément, je ne parviens pas à suivre mon agenda ces derniers temps. lâchant un soupir, je prends quand même quelques instants pour corriger mes cheveux. puis, j'attrape une veste chaude à la volée et me dirige rapidement vers le point de rencontre. par chance, ce n'est pas trop loin de ma résidence et j'arrive à ne pas être plus en retard que je ne le suis déjà. d'ailleurs, j'entends la sonnerie de mon téléphone. prenant le temps de regarder celui-ci à l'intérieur de la rame de métro, je devrais être là dans deux minutes. en tout cas, le contenu de son sms me fait mordiller la lèvre inférieure. au moins, il est au chaud. quant à moi, je finis par arriver sur les lieux, essoufflée. je déboutonne rapidement le haut de ma veste pour prendre une bouffée d'air frais et scrute les alentours à la recherche de ce jeune minchan. malheureusement, impossible de me faire une idée. quelques hommes sont seuls à leur table. on ne va quand même pas tenter un speed dating, non ? rigolant à cette pensée, je fais finalement au plus simple en envoyant un message à mon tour. quelques secondes plus tard, je vois un homme se lever et lâche un " ah ! " avant de partir à sa rencontre. en espérant ne pas faire fausse route. bien qu'au point où j'en suis, une petite scène honteuse en plus, qu'est-ce que ça changerait ?
sent at 10;17 am
feat. minchan
✻✻✻ une aiguille à la main, je corrige un dernier défaut sur une robe que je viens tout juste de réaliser. à vrai dire, je tenais à ce qu'elle soit prête pour le week-end afin de changer de tâche dés lundi prochain. malheureusement, j'ai pris un peu de retard et de ce fait, je me suis levée un peu plus tôt ce matin pour atteindre cet objectif. j'aurais pu m'y atteler un peu plus tard dans la journée mais j'ai convenu d'un rendez-vous aux alentours de dix heures. rien de bien officiel, rien de bien obligatoire en soit. je tenais juste à faire la connaissance d'un jeune homme avec qui je discute sur internet depuis plusieurs jours voire des semaines. d'après ce que j'ai pu comprendre, nous partageons beaucoup de points en commun. et puis, cela répond à mes besoins de prendre l'air, de sortir un peu de chez moi. à force de travailler si dur, j'ai peur de ruiner ma santé. la vie est aussi faite de plaisirs mais si je continue sur cette lancée, je vais finir par laisser mon inconnu s'envoler. en effet, après avoir rangé mon matériel, je prête enfin attention à l'heure. j'aurais dû me mettre en route depuis une dizaine de minutes. décidément, je ne parviens pas à suivre mon agenda ces derniers temps. lâchant un soupir, je prends quand même quelques instants pour corriger mes cheveux. puis, j'attrape une veste chaude à la volée et me dirige rapidement vers le point de rencontre. par chance, ce n'est pas trop loin de ma résidence et j'arrive à ne pas être plus en retard que je ne le suis déjà. d'ailleurs, j'entends la sonnerie de mon téléphone. prenant le temps de regarder celui-ci à l'intérieur de la rame de métro, je devrais être là dans deux minutes. en tout cas, le contenu de son sms me fait mordiller la lèvre inférieure. au moins, il est au chaud. quant à moi, je finis par arriver sur les lieux, essoufflée. je déboutonne rapidement le haut de ma veste pour prendre une bouffée d'air frais et scrute les alentours à la recherche de ce jeune minchan. malheureusement, impossible de me faire une idée. quelques hommes sont seuls à leur table. on ne va quand même pas tenter un speed dating, non ? rigolant à cette pensée, je fais finalement au plus simple en envoyant un message à mon tour. quelques secondes plus tard, je vois un homme se lever et lâche un " ah ! " avant de partir à sa rencontre. en espérant ne pas faire fausse route. bien qu'au point où j'en suis, une petite scène honteuse en plus, qu'est-ce que ça changerait ? © LOYALS.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Dim 2 Déc - 16:32
sent at 10:17am
dix heures vingt. tu as probablement plus de caféine dans le corps que tu n’en as jamais eu. tu blâmes le stress. tu n’angoisses jamais vraiment avant de rencontrer quelqu’un pourtant. pourtant, cette fois-ci, tu peux sentir l’appréhension au creu de ton estomac. tu sens pourtant l’émotion se mêler à de l’excitation ー tu vas rencontrer quelqu’un que tu apprécies. tu n’as pas vraiment d’attentes, tu te dis que rien ne sera vraiment différent des messages que vous vous échangez déjà.
quand tu vois quelqu’un rejoindre le café, avec le même air un peu perdu que toi quand tu es arrivé ー quand tu ne savais pas si elle était encore là ou pas. tu te dis que c’est elle que tu attendais. tu te flattes quand tu te rends compte que c’était le cas, quand vos regards se croisent et qu’elle te rejoint. tu souris ー tu es sincèrement ravi de la voir. tu prends en compte la situation dans laquelle vous êtes et tu te dis que vous n’auriez pas pu mieux trouver pour une rencontre.
tu décales tes affaire que tu avais laissé traîner un peu partout sur la table en attendant, tes carnets maintenant tachés par le café que tu as laissé tomber sur la table, tes crayons aux mines maintenant écrasées. tu lui indiques la chaise à côté de toi et de nouveau, tu t’installes à ta place. « j’espère que l’endroit n’a pas été trop dur à trouver » tu lui dis. tu es un peu nerveux ー c’est ce que tu penses. fondamentalement, tu ne l’es probablement pas.
quelques secondes passe et si tu dois être honnête, tu avoueras que tu ne sais pas de quoi parler. ce n’est pas comme si tu n’avais pas de sujet de conversation en tête, mais rien ne semble adéquat pour l’instant. tu pars sur quelque chose de simple. « tu veux boire quelque chose peut-être ? » tu réalises que ça ne fait pas vraiment avancer les choses mais tu ne vois rien de mieux à faire pour l’instant. tu sais qu’un sujet de conversation viendra en suivant, tu ne t’en fais pas pour ça.
quand tu vois quelqu’un rejoindre le café, avec le même air un peu perdu que toi quand tu es arrivé ー quand tu ne savais pas si elle était encore là ou pas. tu te dis que c’est elle que tu attendais. tu te flattes quand tu te rends compte que c’était le cas, quand vos regards se croisent et qu’elle te rejoint. tu souris ー tu es sincèrement ravi de la voir. tu prends en compte la situation dans laquelle vous êtes et tu te dis que vous n’auriez pas pu mieux trouver pour une rencontre.
tu décales tes affaire que tu avais laissé traîner un peu partout sur la table en attendant, tes carnets maintenant tachés par le café que tu as laissé tomber sur la table, tes crayons aux mines maintenant écrasées. tu lui indiques la chaise à côté de toi et de nouveau, tu t’installes à ta place. « j’espère que l’endroit n’a pas été trop dur à trouver » tu lui dis. tu es un peu nerveux ー c’est ce que tu penses. fondamentalement, tu ne l’es probablement pas.
quelques secondes passe et si tu dois être honnête, tu avoueras que tu ne sais pas de quoi parler. ce n’est pas comme si tu n’avais pas de sujet de conversation en tête, mais rien ne semble adéquat pour l’instant. tu pars sur quelque chose de simple. « tu veux boire quelque chose peut-être ? » tu réalises que ça ne fait pas vraiment avancer les choses mais tu ne vois rien de mieux à faire pour l’instant. tu sais qu’un sujet de conversation viendra en suivant, tu ne t’en fais pas pour ça.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Mer 12 Déc - 20:45
✻✻✻ Rencontrer des personnes n’a jamais été une difficulté pour moi, excepté la période où la barrière de la langue m’empêchait de comprendre les individus, qui se moquaient un peu trop de mon accent. Depuis, le coréen n’a plus de secret pour moi. Avec toutes ces années passées dans ce nouveau pays, je dois avouer que j’ai fini par oublier ma langue natale, constat qui me navre un peu. J’ai toujours été fière de mes origines, de ce que je suis, même dans les moments difficiles. Bon, certes, j’ai tendance à me remettre en question vis-à-vis de ma position dans mon couple mais ce comportement me paraît humain. Dans le cas inverse, je me trouverais un brin orgueilleuse. Enfin, je suis à la fois nerveuse et excitée. Ce jeune homme est fort sympathique et je ne vois pas pourquoi ça ne serait plus le cas en vrai. Bien sûr, peut-être qu’un temps d’adaptation sera nécessaire. Et puis, qui sait, la tête de l’autre n’est pas obligée de nous revenir ?
Remarquant finalement la présence d’un homme qui pourrait correspondre, je me dirige vers lui, un sourire sur les lèvres. Suivant ses consignes, je m’installe en face. « Non. Je connaissais un peu le coin. » Cette phrase ne pourra pas justifier mon bref retard. « Je vais prendre un chocolat chaud. » Une petite gourmandise sucrée ne peut jamais être refusée. « Je suis un peu en retard. Navrée. Pour être franche, je travaillais sur une robe et j’avais envie de la terminer. » Je me dis qu’on peut sûrement parler de notre point en commun. « Je ne sais pas pour toi mais quand je suis inspirée, je ne veux pas m’arrêter, de peur de ne pas réussir à suivre mon objectif. A la fin, je ne voudrais pas avoir une sensation d’inachevé. Il n’y a pas pire comme résultat ! » La déception est comprise dans le lot. « Sinon, pas trop stressé à l’idée de me rencontrer ? » Je plaisante. Comme dit précédemment, je ne suis pas prétentieuse. Disons juste que j’apprécié, pour la première fois, un contact avec un fan.
sent at 10;17 am
feat. minchan
✻✻✻ Rencontrer des personnes n’a jamais été une difficulté pour moi, excepté la période où la barrière de la langue m’empêchait de comprendre les individus, qui se moquaient un peu trop de mon accent. Depuis, le coréen n’a plus de secret pour moi. Avec toutes ces années passées dans ce nouveau pays, je dois avouer que j’ai fini par oublier ma langue natale, constat qui me navre un peu. J’ai toujours été fière de mes origines, de ce que je suis, même dans les moments difficiles. Bon, certes, j’ai tendance à me remettre en question vis-à-vis de ma position dans mon couple mais ce comportement me paraît humain. Dans le cas inverse, je me trouverais un brin orgueilleuse. Enfin, je suis à la fois nerveuse et excitée. Ce jeune homme est fort sympathique et je ne vois pas pourquoi ça ne serait plus le cas en vrai. Bien sûr, peut-être qu’un temps d’adaptation sera nécessaire. Et puis, qui sait, la tête de l’autre n’est pas obligée de nous revenir ?Remarquant finalement la présence d’un homme qui pourrait correspondre, je me dirige vers lui, un sourire sur les lèvres. Suivant ses consignes, je m’installe en face. « Non. Je connaissais un peu le coin. » Cette phrase ne pourra pas justifier mon bref retard. « Je vais prendre un chocolat chaud. » Une petite gourmandise sucrée ne peut jamais être refusée. « Je suis un peu en retard. Navrée. Pour être franche, je travaillais sur une robe et j’avais envie de la terminer. » Je me dis qu’on peut sûrement parler de notre point en commun. « Je ne sais pas pour toi mais quand je suis inspirée, je ne veux pas m’arrêter, de peur de ne pas réussir à suivre mon objectif. A la fin, je ne voudrais pas avoir une sensation d’inachevé. Il n’y a pas pire comme résultat ! » La déception est comprise dans le lot. « Sinon, pas trop stressé à l’idée de me rencontrer ? » Je plaisante. Comme dit précédemment, je ne suis pas prétentieuse. Disons juste que j’apprécié, pour la première fois, un contact avec un fan.
© LOYALS.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Mar 18 Déc - 1:12
sent at 10:17am
tu soupires de soulagement, au moins, tu n’avais pas choisi le pire point de rendez vous de la ville. en réalité, tu ne connaissais beaucoup ce bar - peut-être y étais-tu déjà allée quelque fois, mais pas assez pour te souvenir de la route. dire que tu ne t’étais pas perdu en route serait un véritable mensonge. « tout va bien alors, j’avoue ne pas avoir été très sur de mon choix… »
tu t’illumines à l’idée de la robe. parce que c’est elle, c’est bora, c’est ton amie, c’est quelqu’un dont tu affectionnes le travail. « une robe ? quel genre ? ». ça fait un petit moment que tu n’as pas parlé création avec quelqu’un, en dehors de ceux qui suivent le même cursus que toi évidement, ou yubin avec qui tu partages ton travail. là, tu étais en face de quelqu’un comme toi. avec les même passions que toi. probablement pas les même attentes ni le même travail mais fondamentalement, vous étiez pareil.
« ça dépends » tu commences. « des fois, malgré l’inspiration, je me retrouve bloqué parce que la réalité n’est pas à la hauteur… tu vois ce que je veux dire ? » tu rigoles. « ça me déçoit tu sais, alors j’arrête et je met du temps avant de reprendre » un rire à nouveau. tu ne comptes plus le nombre de fois où tu es resté désespérément penché devant tes croquis, tes patrons et parfois même une tenue même inachevée.
« stressé, c’est un euphémisme » et bien que honnête, tu le dis chaleureusement. bien sur que tu avais paniqué. tu ne savais pas à quoi t’attendre, à qui t’attendre et c’était particulièrement angoissant pour toi. tu y avais passé une partie de la nuit, à relire vos messages, à t’assurer que tu ne t’étais pas trompé sur l’heure du rendez vous, le lieu, ce genre de petit détail. tu avais même hésité sur ta tenue le matin même.« mais ça en valait la peine ! »
tu étais réellement ravi de la voir, ce n’était pas une occasion que vous auriez forcément eu tous les jours et ça t’emplissait de joie. « et toi, dis moi ? »
tu t’illumines à l’idée de la robe. parce que c’est elle, c’est bora, c’est ton amie, c’est quelqu’un dont tu affectionnes le travail. « une robe ? quel genre ? ». ça fait un petit moment que tu n’as pas parlé création avec quelqu’un, en dehors de ceux qui suivent le même cursus que toi évidement, ou yubin avec qui tu partages ton travail. là, tu étais en face de quelqu’un comme toi. avec les même passions que toi. probablement pas les même attentes ni le même travail mais fondamentalement, vous étiez pareil.
« ça dépends » tu commences. « des fois, malgré l’inspiration, je me retrouve bloqué parce que la réalité n’est pas à la hauteur… tu vois ce que je veux dire ? » tu rigoles. « ça me déçoit tu sais, alors j’arrête et je met du temps avant de reprendre » un rire à nouveau. tu ne comptes plus le nombre de fois où tu es resté désespérément penché devant tes croquis, tes patrons et parfois même une tenue même inachevée.
« stressé, c’est un euphémisme » et bien que honnête, tu le dis chaleureusement. bien sur que tu avais paniqué. tu ne savais pas à quoi t’attendre, à qui t’attendre et c’était particulièrement angoissant pour toi. tu y avais passé une partie de la nuit, à relire vos messages, à t’assurer que tu ne t’étais pas trompé sur l’heure du rendez vous, le lieu, ce genre de petit détail. tu avais même hésité sur ta tenue le matin même.« mais ça en valait la peine ! »
tu étais réellement ravi de la voir, ce n’était pas une occasion que vous auriez forcément eu tous les jours et ça t’emplissait de joie. « et toi, dis moi ? »
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Jeu 27 Déc - 20:18
✻✻✻ Un sourire sur les lèvres, le lieu de rendez-vous n’est pas le plus important. Avec nos applications, il est facile de se retrouver dans la ville. Dans le cas contraire, j’aurais informé le jeune homme par message avant d’attendre le dernier moment et être encore plus en retard. D’ailleurs, je finis par me justifier auprès de nouveau interlocuteur. Avec cette passion commune, je suis certaine qu’il pourrait se montrer compréhensible à mon égard. « Une robe sirène. Avec les volants en bas, je me donne un sacré mal de tête. J’ai choisi une couleur rouge vin, tu veux voir ? J’ai pris une photo du tissu uniquement. » Je n’ai pas eu le temps de faire plus. Je récupère dans mon sac à main posé à mes pieds mon téléphone et ne perds pas une seule seconde pour me perdre dans la galerie de ce dernier. Il y a une multitude de modèles, de couleurs et de ce fait, je décide de continuer la discussion, en attendant de tomber sur le bon élément. « Je vois. Est-ce que tu ne t’avances pas sur un projet trop ambitieux dès le début, peut-être ? Tu sais, on pense avoir assimilé les bases mais parfois on pourrait être surpris. » Je ne veux pas le vexer. Même avec mon expérience, il est vrai que je continue à essuyer ce type d’échecs mais c’est justement cette pratique acquise qui nous permet de faire la différence entre la réalité et notre source illimitée d’inspiration. « Tu pourras certainement y arriver, il te faut juste de la patience. » Et dieu sait que celle-ci peut s’avérer être une véritable petite coquine. Puis, je taquine le jeune homme sur notre rencontre. « Oh, je ne savais pas que je pouvais faire un tel effet. » Je secoue presque la tête pour me donner des airs trop puissants. « Disons que nous sommes dans un lieu public alors la case psychopathe a été rayée dès le début. » Le risque d’être une femme, n’est-ce pas ? J’aperçois mon chocolat chaud arriver. Une fois fait, je me penche légèrement vers l’avant : « Voici la couleur que je voulais te montrer. Rassure-moi, j’ai fait un bon choix ? »
sent at 10;17 am
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✻✻✻ Un sourire sur les lèvres, le lieu de rendez-vous n’est pas le plus important. Avec nos applications, il est facile de se retrouver dans la ville. Dans le cas contraire, j’aurais informé le jeune homme par message avant d’attendre le dernier moment et être encore plus en retard. D’ailleurs, je finis par me justifier auprès de nouveau interlocuteur. Avec cette passion commune, je suis certaine qu’il pourrait se montrer compréhensible à mon égard. « Une robe sirène. Avec les volants en bas, je me donne un sacré mal de tête. J’ai choisi une couleur rouge vin, tu veux voir ? J’ai pris une photo du tissu uniquement. » Je n’ai pas eu le temps de faire plus. Je récupère dans mon sac à main posé à mes pieds mon téléphone et ne perds pas une seule seconde pour me perdre dans la galerie de ce dernier. Il y a une multitude de modèles, de couleurs et de ce fait, je décide de continuer la discussion, en attendant de tomber sur le bon élément. « Je vois. Est-ce que tu ne t’avances pas sur un projet trop ambitieux dès le début, peut-être ? Tu sais, on pense avoir assimilé les bases mais parfois on pourrait être surpris. » Je ne veux pas le vexer. Même avec mon expérience, il est vrai que je continue à essuyer ce type d’échecs mais c’est justement cette pratique acquise qui nous permet de faire la différence entre la réalité et notre source illimitée d’inspiration. « Tu pourras certainement y arriver, il te faut juste de la patience. » Et dieu sait que celle-ci peut s’avérer être une véritable petite coquine. Puis, je taquine le jeune homme sur notre rencontre. « Oh, je ne savais pas que je pouvais faire un tel effet. » Je secoue presque la tête pour me donner des airs trop puissants. « Disons que nous sommes dans un lieu public alors la case psychopathe a été rayée dès le début. » Le risque d’être une femme, n’est-ce pas ? J’aperçois mon chocolat chaud arriver. Une fois fait, je me penche légèrement vers l’avant : « Voici la couleur que je voulais te montrer. Rassure-moi, j’ai fait un bon choix ? » © LOYALS.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Sam 16 Fév - 23:25
sent at 10:17am
une robe sirène, ça te semble audacieux. tu n'es pas très doué, pour créer des vêtements de femmes. tu ne sais pas mettre en valeur leur corps ― pas vraiment. tu n'es pas assez confiant pour ça. tu ne les connais pas assez non plus. tu n'as jamais vraiment cherché à comprendre les femmes et dès que tu essaies de créer quelque chose pour elles, tu te rends compte que ce manque de connaissance te coute. tu ne tiens pourtant pas à rendre ton travail exclusif aux hommes. tu la vois déjà prendre son téléphone mais acquieses quand même. tu serais ravie de voir la création en question. « c'est possible, je n'aime pas perdre mon temps et je suis peut-être trop dur avec moi même parfois, simplement, je sais ce que je suis capable de faire et ne pas y arriver me frustre toujours énormément... » tu soupires. « c'est gentil de croire en moi, j'essayerai de l'être plus la prochaine fois » tu ris nerveusement à la suite de ses paroles, tu es un peu embarassé par la situation, tu n'as pas l'habitude de rencontrer des gens comme ça ー encore moins des personnes que tu respectes.
lorsque tu regardes la photo, tu ne peux t'empêcher de la trouver parfaite. « la couleur est sublime» tu lui dis, et ta voix à le ton de l'emerveillement. « tu as prévu de la faire porter par un modèle ? je ne t'ai même pas demandé à quoi tu la destinait. en tout cas, elle est ravissante. » tu aspires réellement à un tel niveau de perfection dans ton travail mais tu sais que cela ne viendra qu'avec le temps.
« cela fait longtemps que je n'ai pas réellement travaillé sur quelque chose, peut-être devrais-je m'y remettre... » tu dis cela tout en prenant ton café à la main, attendant de finir ta phrase pour en boire une gorgée et apprécier toute l'amertume de l'arôme.
lorsque tu regardes la photo, tu ne peux t'empêcher de la trouver parfaite. « la couleur est sublime» tu lui dis, et ta voix à le ton de l'emerveillement. « tu as prévu de la faire porter par un modèle ? je ne t'ai même pas demandé à quoi tu la destinait. en tout cas, elle est ravissante. » tu aspires réellement à un tel niveau de perfection dans ton travail mais tu sais que cela ne viendra qu'avec le temps.
« cela fait longtemps que je n'ai pas réellement travaillé sur quelque chose, peut-être devrais-je m'y remettre... » tu dis cela tout en prenant ton café à la main, attendant de finir ta phrase pour en boire une gorgée et apprécier toute l'amertume de l'arôme.
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Re: SENT AT 10:17AM › ft. BORA | Mer 3 Avr - 20:01
✻✻✻ Le travail est la plupart du temps la priorité de chacun. Je pourrais discuter avec mon mari de mes tenues, de mes craintes à l'idée d'avoir un manque d'inspiration mais celui-ci ne pourrait pas comprendre ce que je peux ressentir. Au lieu de m'aider, il risquerait de me faire souffrir malgré lui. Ainsi, échanger avec Min Chan vis-à-vis de mes créations est une bouffée d'air frais. Maintenant que j'ai pu y goûter, j'ignore si je voudrais un jour le laisser partir. Je ne sais pas si mon rôle est similaire au sien mais en tout cas, j'espère lui apporter une once de bonheur, une motivation à être positif pour la suite. Le faire participer, lui demander son avis sur la couleur choisie, est un exercice que j'apprécie beaucoup. C'est pour cette raison que je ne cherche pas à attendre son accord pour attraper mon téléphone. Je suis certaine qu'il est partant ! C'est sa passion, après tout. " Tu es très perfectionniste. Certainement la qualité la plus désagréable quand on y réfléchit. " Se remettre en question éternellement peut être usant à la longue. J'esquisse un sourire, et ce dernier, notamment, s'accentue quand j'entends la réponse de l'étudiant. " C'est agréable à entendre. " Je porte mon attention sur la boisson et en bois plusieurs gorgées tout en hochant la tête. " Oui. Je vais proposer ce modèle en vente et même les plus beaux vêtements posés sur un lit ne font pas envie. " Nous ne sommes pas sur le bon coin. " C'est parfois coûteux d'avoir recours à ce type de services. Selon ce qui est demandé, si on se contente du corps, si on prend la photo en extérieur... Mais j'ai maintenant quelques contacts avec qui j'ai l'habitude de travailler. Les débuts sont un peu frustrants. " Je prends une mine un peu étonnée. " Longtemps ? Quelle est ta définition de longtemps ? Si tu as besoin d'un atelier, tu peux toujours venir travailler chez moi. Peut-être que ça peut t'aider à te concentrer... Une aura créatrice planerait au-dessus de nos têtes. " dis-je d'un ton léger.
sent at 10;17 am
feat. minchan
✻✻✻ Le travail est la plupart du temps la priorité de chacun. Je pourrais discuter avec mon mari de mes tenues, de mes craintes à l'idée d'avoir un manque d'inspiration mais celui-ci ne pourrait pas comprendre ce que je peux ressentir. Au lieu de m'aider, il risquerait de me faire souffrir malgré lui. Ainsi, échanger avec Min Chan vis-à-vis de mes créations est une bouffée d'air frais. Maintenant que j'ai pu y goûter, j'ignore si je voudrais un jour le laisser partir. Je ne sais pas si mon rôle est similaire au sien mais en tout cas, j'espère lui apporter une once de bonheur, une motivation à être positif pour la suite. Le faire participer, lui demander son avis sur la couleur choisie, est un exercice que j'apprécie beaucoup. C'est pour cette raison que je ne cherche pas à attendre son accord pour attraper mon téléphone. Je suis certaine qu'il est partant ! C'est sa passion, après tout. " Tu es très perfectionniste. Certainement la qualité la plus désagréable quand on y réfléchit. " Se remettre en question éternellement peut être usant à la longue. J'esquisse un sourire, et ce dernier, notamment, s'accentue quand j'entends la réponse de l'étudiant. " C'est agréable à entendre. " Je porte mon attention sur la boisson et en bois plusieurs gorgées tout en hochant la tête. " Oui. Je vais proposer ce modèle en vente et même les plus beaux vêtements posés sur un lit ne font pas envie. " Nous ne sommes pas sur le bon coin. " C'est parfois coûteux d'avoir recours à ce type de services. Selon ce qui est demandé, si on se contente du corps, si on prend la photo en extérieur... Mais j'ai maintenant quelques contacts avec qui j'ai l'habitude de travailler. Les débuts sont un peu frustrants. " Je prends une mine un peu étonnée. " Longtemps ? Quelle est ta définition de longtemps ? Si tu as besoin d'un atelier, tu peux toujours venir travailler chez moi. Peut-être que ça peut t'aider à te concentrer... Une aura créatrice planerait au-dessus de nos têtes. " dis-je d'un ton léger. © LOYALS.
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