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I can count on you like four, three, two
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I can count on you like four, three, two | Mar 20 Nov - 0:33
I can count on you like four, three, two ★
#2bo #bff #treasure
Ah enfin tu réponds. Bon, c’était pour te dire qu’on rentrera pas avant 1 mois finalement. Le tournage du film a pris du retard. » Assise en tailleur sur son lit et ses longs cheveux cachant son visage, Boram ravale sa déception et relève la tête, se laissant tomber en arrière sur son lit, le regard rivé sur le plafond de sa chambre. « Chérie? » demande sa mère. « Ouais… » « Tout va bien? » Oh non, ça ne va pas. Rien ne va. Son monde s’effrite et pour couronner le tout, elle est seule dans cette grande maison. Seule pour encore un mois, à devoir supporter toute seule cette terrible souffrance de son coeur qui se brise à petit feu. Aller à l’école devient insoutenable pour elle, voir son visage est devenu sa hantise parce qu’elle ne peut plus le regarder sans penser à lui et à ce qui s’est passé lors de leur week-end en tête à tête. Pourquoi est-ce qu’il ne la regarde plus? Pourquoi il ne lui parle plus? Alors qu’ils ont été plus proches que jamais durant ce week-end magique? Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter ce silence et cette ignorance? Elle se mord la lèvre tout en tenant le téléphone contre son oreille. Ses yeux se ferment, et d’eux, coulent des larmes de tristesse qu’elle retient depuis des jours. Elle les laisse couler, silencieusement, ne provoquant aucun bruit suspect qui pourrait inquiéter sa mère à l’autre bout du fil. « Boram? » Elle ouvre les yeux et passe sa main sur ses joues. « Oui pardon. » « T’es sûre que ça va? » Mais non Maman, ça va pas. Rien ne va dans cette vie. Rien de rien. Que ce soit mental ou physique, c’est la merde, Maman. « Oui oui, c'est juste que je fais autre chose à côté. » « Hm… Bon. On se rappelle dans quelques jours, d’accord? On t’embrasse fort. » « Bisous. » et elle raccroche sans perdre une minute de plus, se laissant sombrer dans le chagrin le plus total. Elle tourne sur son lit, ramène ses jambes contre elle et laisse ses larmes tremper la couverture de son lit. Avant qu’elle ne tombe de fatigue.
Elle a dormi presque 5h. Quand elle ouvre les yeux, il est presque 23h. Elle met du temps à retrouver ses esprits mais quand elle revient à elle, son premier réflexe est d’attraper son téléphone. Elle a 5 appels en absence de Bona, et deux messages d’elle. Elle s’inquiète pour sa meilleure amie, quoi de plus normal, elles se connaissent depuis si longtemps maintenant qu’elles ont l’habitude de toujours être ensemble et de se parler tous les jours. Un jour entier sans se parler semble une éternité pour les deux copines d’enfance. Boram se redresse alors, s’asseyant sur son lit, les yeux cernés de fatigue, puis compose le numéro de sa meilleure amie. Qui ne tarde pas à décrocher. D’abord un silence… Boram pousse un soupir de tristesse avant de sentir les larmes inonder à nouveau ses yeux. Et Bona qui lui parle à l’autre bout du fil, qui s’inquiète de ce silence inhabituel. « Bobo… Faut que tu viennes… J’en peux plus… » avoue Boram, fermant les yeux alors qu’elle appuie sa tempe contre son portable, désespérée. Elle a mal, elle a mal partout, mais là où elle a mal, c’est au coeur. et c’est le plus douloureux.
I can count on you like four, three, two ★
#2bo #bff #treasure
Ah enfin tu réponds. Bon, c’était pour te dire qu’on rentrera pas avant 1 mois finalement. Le tournage du film a pris du retard. » Assise en tailleur sur son lit et ses longs cheveux cachant son visage, Boram ravale sa déception et relève la tête, se laissant tomber en arrière sur son lit, le regard rivé sur le plafond de sa chambre. « Chérie? » demande sa mère. « Ouais… » « Tout va bien? » Oh non, ça ne va pas. Rien ne va. Son monde s’effrite et pour couronner le tout, elle est seule dans cette grande maison. Seule pour encore un mois, à devoir supporter toute seule cette terrible souffrance de son coeur qui se brise à petit feu. Aller à l’école devient insoutenable pour elle, voir son visage est devenu sa hantise parce qu’elle ne peut plus le regarder sans penser à lui et à ce qui s’est passé lors de leur week-end en tête à tête. Pourquoi est-ce qu’il ne la regarde plus? Pourquoi il ne lui parle plus? Alors qu’ils ont été plus proches que jamais durant ce week-end magique? Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter ce silence et cette ignorance? Elle se mord la lèvre tout en tenant le téléphone contre son oreille. Ses yeux se ferment, et d’eux, coulent des larmes de tristesse qu’elle retient depuis des jours. Elle les laisse couler, silencieusement, ne provoquant aucun bruit suspect qui pourrait inquiéter sa mère à l’autre bout du fil. « Boram? » Elle ouvre les yeux et passe sa main sur ses joues. « Oui pardon. » « T’es sûre que ça va? » Mais non Maman, ça va pas. Rien ne va dans cette vie. Rien de rien. Que ce soit mental ou physique, c’est la merde, Maman. « Oui oui, c'est juste que je fais autre chose à côté. » « Hm… Bon. On se rappelle dans quelques jours, d’accord? On t’embrasse fort. » « Bisous. » et elle raccroche sans perdre une minute de plus, se laissant sombrer dans le chagrin le plus total. Elle tourne sur son lit, ramène ses jambes contre elle et laisse ses larmes tremper la couverture de son lit. Avant qu’elle ne tombe de fatigue.Elle a dormi presque 5h. Quand elle ouvre les yeux, il est presque 23h. Elle met du temps à retrouver ses esprits mais quand elle revient à elle, son premier réflexe est d’attraper son téléphone. Elle a 5 appels en absence de Bona, et deux messages d’elle. Elle s’inquiète pour sa meilleure amie, quoi de plus normal, elles se connaissent depuis si longtemps maintenant qu’elles ont l’habitude de toujours être ensemble et de se parler tous les jours. Un jour entier sans se parler semble une éternité pour les deux copines d’enfance. Boram se redresse alors, s’asseyant sur son lit, les yeux cernés de fatigue, puis compose le numéro de sa meilleure amie. Qui ne tarde pas à décrocher. D’abord un silence… Boram pousse un soupir de tristesse avant de sentir les larmes inonder à nouveau ses yeux. Et Bona qui lui parle à l’autre bout du fil, qui s’inquiète de ce silence inhabituel. « Bobo… Faut que tu viennes… J’en peux plus… » avoue Boram, fermant les yeux alors qu’elle appuie sa tempe contre son portable, désespérée. Elle a mal, elle a mal partout, mais là où elle a mal, c’est au coeur. et c’est le plus douloureux.
Noh Eunbi
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (ADMIN)
Pseudo : little liars (audrey).
Célébrité : kwon nayeon. (nana, wooah)
Crédits : moonaetics (ava)
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Re: I can count on you like four, three, two | Mer 5 Déc - 15:44
I can count on you like four, three, two ★
#2bo #bff #treasure
Tu es inquiète, il y a pas d'autres mots pour expliquer ton état. Pourtant t'es pas du genre à sauter sur les conclusions hâtives, non toi t'étais réfléchie, tu attendais de savoir avant de te faire une idée, mais quand il s'agissait des personnes que tu aimais... c'était plus fort que toi, surtout quand il s'agissait de bo ram, ta meilleure amie, ta bobo. vous ne vous étiez pas parlé de la journée, ses messages de la veille et des jours passés d'ailleurs étaient plus que flous, et maintenant elle ne te répondait pas au téléphone, alors que tu savais qu'habituellement elle ne mettait que quelques minutes à te rappeler si jamais elle était prise, ou du moins elle aurait au moins envoyé un signe de vie. Mais là... rien. Tu ronges ton frein, tu essayes de ne pas laisser la panique prendre le dessus mais c'est difficile, tu trépignes presque bo na, tes pieds qui martèlent sans cesse le sol alors que tu tentes de détourner ton attention de ton portable silencieux avec autre chose, ce soir même tes programmes et tes écrans n'arrivent pas à te calmer. Tu pousses un soupir en t'appuyant sur le dossier de ta chaise, te laissant basculer en arrière en passant tes mains sur ton visage puis dans tes cheveux. T'allais péter un plomb c'est certain, mais ne disait-on pas « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ? » ou quelque chose dans le même style ? Mais t'arrives pas à te calmer, parce que tu savais que quand bo ram ne répondait pas, c'était que quelque chose était arrivé, tu avais peur que ce soit quelques chose de grave, tu ne pourrais respirer que lorsque tu lui parleras. Tu te mords la lèvre inférieur, triturant les bords de ton pull, tes pensées tourbillonnant dans ta tête à la recherche d'une activité, tu étais trop nerveuse pour aller dormir, tu ne pourrais pas de toute manière, tu n'y arriverais tant que tu n'auras pas une réponse de la part de ta meilleure amie. Et puis comme si le ciel avait entendu ta prière silencieuse ton portable qui vibre enfin, tu te jettes presque dessus, ne perdant pas une seconde pour caler l'appareil contre ton oreille. « bo ram ? » t'as même pas pris la peine de regarder qui appelait, si ça se trouve ce n'était même pas la jeune femme, tu ne caches pas le soupir de soulagement qui t'échappe quand sa voix résonne à l'autre bout de la communication, soulagement effacé quand tu entends sa voix, quand tu sens sa peine malgré la distance. Elle allait mal. « j'arrive, tu ne fais rien tu ne bouges pas. » tu lui dis, tu ne perds pas de temps, tu attrapes ton sac en y fourrant des babioles, ton portable calé entre ton visage et ton épaule. T'as pas envie de raccrocher, tu as peur pour elle. « je suis bientôt là ok. » tu tentes de la rassurer, déboulant dans le garage pour prendre ta moto, tu ne fais même plus attention bo na, tu veux être auprès d'elle le plus vite possible, peu importait les risques que tu prenais, tu devais aller la retrouver. Tu ne vois pas les minutes passer, tu dois avoir grillé une bonne partie des règles de sécurité routière pour aller la rejoindre, filant jusque chez elle à vive allure. Tu gares ta moto une fois arrivée, enlevant ton casque en même temps que tu reprenais ton téléphone en main. je suis là, ouvre- moi s'il te plait. tu lui envois, le souffle rapide, tu trembles un peu bo na mais il fallait que tu la vois.
________________________________
you calm my mind and set my heart on fire, you're that beautiful combination. ☽
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Tu es inquiète, il y a pas d'autres mots pour expliquer ton état. Pourtant t'es pas du genre à sauter sur les conclusions hâtives, non toi t'étais réfléchie, tu attendais de savoir avant de te faire une idée, mais quand il s'agissait des personnes que tu aimais... c'était plus fort que toi, surtout quand il s'agissait de bo ram, ta meilleure amie, ta bobo. vous ne vous étiez pas parlé de la journée, ses messages de la veille et des jours passés d'ailleurs étaient plus que flous, et maintenant elle ne te répondait pas au téléphone, alors que tu savais qu'habituellement elle ne mettait que quelques minutes à te rappeler si jamais elle était prise, ou du moins elle aurait au moins envoyé un signe de vie. Mais là... rien. Tu ronges ton frein, tu essayes de ne pas laisser la panique prendre le dessus mais c'est difficile, tu trépignes presque bo na, tes pieds qui martèlent sans cesse le sol alors que tu tentes de détourner ton attention de ton portable silencieux avec autre chose, ce soir même tes programmes et tes écrans n'arrivent pas à te calmer. Tu pousses un soupir en t'appuyant sur le dossier de ta chaise, te laissant basculer en arrière en passant tes mains sur ton visage puis dans tes cheveux. T'allais péter un plomb c'est certain, mais ne disait-on pas « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ? » ou quelque chose dans le même style ? Mais t'arrives pas à te calmer, parce que tu savais que quand bo ram ne répondait pas, c'était que quelque chose était arrivé, tu avais peur que ce soit quelques chose de grave, tu ne pourrais respirer que lorsque tu lui parleras. Tu te mords la lèvre inférieur, triturant les bords de ton pull, tes pensées tourbillonnant dans ta tête à la recherche d'une activité, tu étais trop nerveuse pour aller dormir, tu ne pourrais pas de toute manière, tu n'y arriverais tant que tu n'auras pas une réponse de la part de ta meilleure amie. Et puis comme si le ciel avait entendu ta prière silencieuse ton portable qui vibre enfin, tu te jettes presque dessus, ne perdant pas une seconde pour caler l'appareil contre ton oreille. « bo ram ? » t'as même pas pris la peine de regarder qui appelait, si ça se trouve ce n'était même pas la jeune femme, tu ne caches pas le soupir de soulagement qui t'échappe quand sa voix résonne à l'autre bout de la communication, soulagement effacé quand tu entends sa voix, quand tu sens sa peine malgré la distance. Elle allait mal. « j'arrive, tu ne fais rien tu ne bouges pas. » tu lui dis, tu ne perds pas de temps, tu attrapes ton sac en y fourrant des babioles, ton portable calé entre ton visage et ton épaule. T'as pas envie de raccrocher, tu as peur pour elle. « je suis bientôt là ok. » tu tentes de la rassurer, déboulant dans le garage pour prendre ta moto, tu ne fais même plus attention bo na, tu veux être auprès d'elle le plus vite possible, peu importait les risques que tu prenais, tu devais aller la retrouver. Tu ne vois pas les minutes passer, tu dois avoir grillé une bonne partie des règles de sécurité routière pour aller la rejoindre, filant jusque chez elle à vive allure. Tu gares ta moto une fois arrivée, enlevant ton casque en même temps que tu reprenais ton téléphone en main. je suis là, ouvre- moi s'il te plait. tu lui envois, le souffle rapide, tu trembles un peu bo na mais il fallait que tu la vois. you calm my mind and set my heart on fire, you're that beautiful combination. ☽
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Re: I can count on you like four, three, two | Jeu 3 Jan - 22:57
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#2bo #bff #treasure
C'est la douleur qui l'a extirpé de ce sommeil profond. Douleur qu'elle ne pourrait situer tant ça lui prenait tout son corps. Elle ne saurait dire si c'était les muscles ou les os, mais Dieu, elle voudrait se plonger dans un sommeil profond pour ne plus rien ressentir. Ni physiquement, ni mentalement. Et elle ne veut pas rester seule ce soir. Elle a peur qu'il arrive quelque chose dans la nuit... De ne pas ouvrir les yeux demain matin. Que personne ne soit là à temps pour faire quelque chose et qu'elle finisse par mourir seule et le coeur brisé. Ce serait la pire fin pour une gamine qui a cherché pendant des années une famille, une maison où se sentir chez elle. Elle voudrait espérer un peu de chance pour elle. Et vivre dans un palace toute seule, ce n'est pas ça, avoir de la chance. Avoir de la chance c'est avoir un toit, petit ou grand, mais une famille présente tout le temps. Des bras réconfortants et des oreilles à qui se confier. Ses parents étaient parfaits, elle n'avait rien à leur reprocher, si ce n'est qu'ils la pensent un peu trop en bonne santé pour se permettre de s'absenter pendant de si longs mois...
Son coup de fil à Bona relève clairement de la détresse. Et Boram le sait, sa meilleure amie sera là dans l'heure qui suit. Elle ne perdra pas une minute de plus. Ça a toujours été comme ça entre elles... Quand l'inquiétude prend le dessus, plus rien d'autre n'existe. L'américaine pose son portable sur son lit et fixe le plafond alors que les larmes continuent de couler, noyant son si beau visage. Elle ne sait même plus ce qui lui fait plus mal à cet instant, si c'est le manque de ses parents, la trahison de Siwon ou son corps fatigué... Toujours est-il qu'il n'y a qu'une façon de finir la journée un peu mieux qu'elle n'a commencé, c'est d'avoir Bona avec elle. De se reposer sur son épaule, de lui dire tout, tout ce qu'elle a sur le coeur, de lui murmurer combien elle l'aime et à quel point elle est chanceuse de l'avoir Pourvu qu'elle arrive vite... Boram a l'impression de ne pas pouvoir tenir plus longtemps. Pourtant, il ne s'écoule pas beaucoup de minutes quand son téléphone vibre à côté. Elle tourne la tête et attrape l'appareil pour lire un message de Bona qui lui demande de venir lui ouvrir. L'américaine lui répond un "j'arrive" rapidement, avant de laisser tomber son téléphone sur le lit. Elle se redresse difficilement, les yeux plissés et la mâchoire serrée alors qu'elle pose une main sur ses cotes gauches. Elle doit se faire violence pour descendre les escaliers et ouvrir à sa meilleure amie. Elle tient bon. Elle arrive à se relever et marche, doucement mais sûrement, vers les escaliers qu'elle finit par descendre un par un, sans trop faire de geste brusque. Elle ouvre enfin la porte d'entrée en enlevant le verrou et fort heureusement, Bona est juste derrière. Elle tombe de fatigue sur son épaule alors que ses larmes reprennent de plus belle. Et elle serre ses épaules comme si sa vie en dépendait, et c'est presque ça.
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C'est la douleur qui l'a extirpé de ce sommeil profond. Douleur qu'elle ne pourrait situer tant ça lui prenait tout son corps. Elle ne saurait dire si c'était les muscles ou les os, mais Dieu, elle voudrait se plonger dans un sommeil profond pour ne plus rien ressentir. Ni physiquement, ni mentalement. Et elle ne veut pas rester seule ce soir. Elle a peur qu'il arrive quelque chose dans la nuit... De ne pas ouvrir les yeux demain matin. Que personne ne soit là à temps pour faire quelque chose et qu'elle finisse par mourir seule et le coeur brisé. Ce serait la pire fin pour une gamine qui a cherché pendant des années une famille, une maison où se sentir chez elle. Elle voudrait espérer un peu de chance pour elle. Et vivre dans un palace toute seule, ce n'est pas ça, avoir de la chance. Avoir de la chance c'est avoir un toit, petit ou grand, mais une famille présente tout le temps. Des bras réconfortants et des oreilles à qui se confier. Ses parents étaient parfaits, elle n'avait rien à leur reprocher, si ce n'est qu'ils la pensent un peu trop en bonne santé pour se permettre de s'absenter pendant de si longs mois... Son coup de fil à Bona relève clairement de la détresse. Et Boram le sait, sa meilleure amie sera là dans l'heure qui suit. Elle ne perdra pas une minute de plus. Ça a toujours été comme ça entre elles... Quand l'inquiétude prend le dessus, plus rien d'autre n'existe. L'américaine pose son portable sur son lit et fixe le plafond alors que les larmes continuent de couler, noyant son si beau visage. Elle ne sait même plus ce qui lui fait plus mal à cet instant, si c'est le manque de ses parents, la trahison de Siwon ou son corps fatigué... Toujours est-il qu'il n'y a qu'une façon de finir la journée un peu mieux qu'elle n'a commencé, c'est d'avoir Bona avec elle. De se reposer sur son épaule, de lui dire tout, tout ce qu'elle a sur le coeur, de lui murmurer combien elle l'aime et à quel point elle est chanceuse de l'avoir Pourvu qu'elle arrive vite... Boram a l'impression de ne pas pouvoir tenir plus longtemps. Pourtant, il ne s'écoule pas beaucoup de minutes quand son téléphone vibre à côté. Elle tourne la tête et attrape l'appareil pour lire un message de Bona qui lui demande de venir lui ouvrir. L'américaine lui répond un "j'arrive" rapidement, avant de laisser tomber son téléphone sur le lit. Elle se redresse difficilement, les yeux plissés et la mâchoire serrée alors qu'elle pose une main sur ses cotes gauches. Elle doit se faire violence pour descendre les escaliers et ouvrir à sa meilleure amie. Elle tient bon. Elle arrive à se relever et marche, doucement mais sûrement, vers les escaliers qu'elle finit par descendre un par un, sans trop faire de geste brusque. Elle ouvre enfin la porte d'entrée en enlevant le verrou et fort heureusement, Bona est juste derrière. Elle tombe de fatigue sur son épaule alors que ses larmes reprennent de plus belle. Et elle serre ses épaules comme si sa vie en dépendait, et c'est presque ça.
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Re: I can count on you like four, three, two | Mar 5 Mar - 1:44
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t'aurais dû te douter que quelque chose n'allait pas, que ça ne tournait pas rond. bo ram ne te laissait jamais sans nouvelles sans une bonne raison, t'avais été assez idiote d'attendre tout ce temps, tu aurais dû prendre ta moto et foncer droit chez elle depuis longtemps. la culpabilité qui te ronge alors que tu sors en hâte de chez toi, t'as pris que le strict nécessaire avant de monter sur ta moto et de filer à travers les rues de séoul, bien calmes ce soir comme si elles te narguaient. ordinairement elles étaient pleines de vie, mais ce soir, c'était comme si elles faisaient écho à la peine qui habitait ton amie. vides, sans vies, silencieuses. et ça n'a pas le don de te calmer loin de là, tu n'arrives pas à faire taire cette panique qui monte en toi. tu sais que tu dois griller une majeure partie des lois, que si on te choppait tu n'aurais aucune excuse et surtout pas la patience de t'expliquer avec la police – au risque de finir au poste parce que refus de coopérer à tous les coups. heureusement pour toi – et pour les pauvres policiers qui auraient perdu leurs têtes s'il étaient tombés sur toi dans un tel état – tu arrives chez bo ram sans un soucis dans un temps record. sautant de ta moto après l'avoir stoppée, tu pianotes un message sur ton portable à l'adresse de ta meilleure amie dans l'espoir qu'elle le voit, priant qu'elle soit toujours réveillée, que rien ne soit arrivée entre temps. l'attente devant la porte est interminable et n'aide en rien à ce que tu te calmes, tu te mords la lèvre à de nombreuses reprises, tu penses même sentir un peu le goût du sang au bout d'un moment mais finalement la porte qui s'ouvre à la volée, le visage strié de larmes de bo ram qui t'accueille alors que la jeune femme s’effondre dans tes bras. tu la rattrapes comme tu le peux, soutenant la silhouette fragile de ta meilleure amie, une des tes mains libres qui vient caresser la chevelure de celle-ci alors que l'autre trace des formes incohérentes dans son dos pour la calmer. tu ne sais pas pourquoi elle pleure et bo ram ne semble pas en état pour te le dire à l'heure qu'il est. ta voix qui murmure des paroles réconfortantes au creux de son oreille, tu déposes plusieurs baisers sur sa tête avec douceur. « je suis là. » tu murmures une fois de plus, doucement tout en continuant tes caresses affectueuses dans l'espoir de sentir les sanglots de bo ram diminuer. « je ne te lâche pas. » tu continues tout en jetant un coup d'oeil par dessus son épaule, tu pensais peut-être voir ses parents mais non. « on va reculer pour rentrer d'accord ? on va attraper froid sinon. » tu lui parles comme à une enfant, mais tu ne voulais surtout pas la brusquer. lentement tu la diriges à l'intérieur de la maison, tes yeux qui repèrent rapidement le canapé dans le salon, c'est là que tu l'emmènes. « viens avec moi. » tu lui dis, sa main que tu attrapes avec la tienne.
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