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kang jiho ♦ lostmyhead
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kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:52 Citer EditerSupprimer
« Alors Jiho, tu vas faire quoi après l’école? Tu vas aller aider ton papa et ta maman au restaurant, c’est ça? » des ricanements retentissent dans son dos alors qu’il marche tranquillement en direction du Gokangoo. Sa main droite se resserre sur la sangle de son sac, il baisse le regard vers ses pieds et le voilà qui se répète inlassablement « Jiho, craque pas. Craque pas. » « C’est ça ouais, vas donc couper des tomates, t’es bon qu’à ça! » Ok, ça, c’était jamais sorti avant, et niveau provocation, c’est plutôt pas mal. Si bon que ça le fait se retourner direct, approchant son visage à 2cm de son interlocuteur. « T’as dit quoi là? » C’était soudain, trop soudain, et l’emmerdeur se retrouve déboussolé par cette soudaine proximité et cette réaction à laquelle il ne s’attendait pas. Un silence persiste, silence durant lequel Jiho ne cligne même pas des yeux, ne lâche pas le regard de ce garçon. « J’ai dit que… » il marque un arrêt. Est-il sur le point de retirer ce qu’il a dit parce qu’il a peur? « … t’étais bon qu’à couper des tomates pour tes parents. » Un sourire narquois étire les lèvres du jeune Jiho et il fait mine de tourner le dos pour baisser la garde de son adversaire: piège dans lequel tombe le délinquant. Aussitôt que Jiho se retourne vers lui, il lui assène un coup de poing violent dans la bouche, faisant chuter en arrière son détracteur. Il lui a même semblé voir une dent voler mais ça restait à confirmer. Ce qui est sûr, c’est que cet idiot se vide de son sang par la bouche et Jiho n’a même pas l’envie d’esquisser un sourire pour se moquer. Il tourne simplement les talons, remettant correctement son sac sur son épaule, continuant son chemin jusqu’au restaurant familial.
Quand il passe la porte sous le bruit du carillon du restaurant, sa mère lui adresse un large sourire avant de venir passer sa main dans ses cheveux. Comme d’habitude, elle lui demande s’il a passé une bonne journée à l’école et il ne fait qu’acquiescer sans trop s’étaler sur le sujet, c’est traditionnel. Il ne faut pas s’attendre à plus avec lui. Comme un automatisme, il va déposer ses affaires dans l’arrière salle du restaurant et rejoint son père en cuisine, qu’il va regarder cuisiner en attendant qu’il le sollicite pour un peu d’aide. « Tu veux que je t’aide à couper des tomates? » intrigué par cette question à la pointe ironique, le père se tourne vers son fils de 10 ans et fronce les sourcils. « … Quoi? » Jiho hausse les épaules. « Je te demande si tu veux que je t’aide à couper des tomates. » Toujours ébahi face à une telle question, le père en vient même à rire avant de retourner à ses occupations. Sans répondre à son fils parce qu’il ne sait pas vraiment quoi lui dire. Et même pas deux minutes après…. « JIHO!!!!!! » hurle la mère. Le garçon pousse un soupir en baissant la tête vers le sol, le père sursaute, manquant de se cogner à la hotte. L’interpelé sait déjà pourquoi sa mère vient de hurler comme ça. Son père non. « Ta mère a vraiment un problème. »
________
« Deux dents? » scène dramatique dans le bureau du directeur de l’école. « Trois. » rectifie le quinquagénaire. « Trois? » sa mère en perd presque sa voix. « Trois dents. Et mâchoire fracturée. » Assis entre son père et sa mère face au directeur, Jiho déglutit et évite le regards mitrailleur du directeur, pendant que ses parents essayent d'assimiler l'information qu'on vient de leur donner, la bouche entrouverte. Prêts à gober des mouches. « Vous êtes sûr que c’est Jiho qui a fait ça? » vérification oblige de la part du père qui a du mal à croire que son Jiho soit capable de faire ça. « Oui Papa, c’est moi. » Silence total. Le chef cuisinier regarde son fils avec des yeux plus ronds que les tomates que Jiho voulait couper. « Quoi? » le père aussi en perd la voix. Jiho n’avait jamais eu de problèmes de ce genre avant. Enfin du moins… Pas jusque là. « Le gamin est actuellement au bloc opératoire, entre des mains expertes. » précise le directeur en regardant tour à tour le couple Kang. « Mais les parents risquent de porter plainte. » La totale. Le père pousse un soupir, seul bruit qui comble le lourd silence qui hante le bureau du directeur à ce moment-là. Et dans un geste brusque, il attrape le bras de son fils pour regarder son poing droit. Il a saigné. « Mais! tu t’es ouvert. » Un silence. « T’y es vraiment pas allé de main morte… » Le garçon déglutit en regardant les marques sur ses phalanges. Il avait eu mal sur le moment, c’est vrai, mais l’adrénaline avait vite chassé la douleur. « Écoutez. On est prêt à aider cette famille à payer les soins d’hospitalisation pour ce garçon. » le directeur secoue la tête avant de reporter son attention sur Jiho. « Avant de penser à ce garçon, pensez au vôtre. » il a un signe du menton vers le concerné. « C’est pas la première fois que ça arrive, vous le savez bien. » Ok, Jiho n'en était pas à sa première bagarre, mais de là à casser une mâchoire, ça, c'était inédit. Mais là, c’en est trop pour la mère. « Si mon fils n’était pas harcelé à l’école, il n’en serait peut-être pas là. Et si vous aviez fait votre boulot, nous ne serions pas ici à discuter de ça non plus. » Un silence suit, un silence durant lequel elle peut voir qu’elle a bien cloué le bec du directeur. « Ok, je vous l’accorde. J’ai peut-être manqué à mon devoir de directeur une ou deux fois. Mais toujours est-il que Jiho a des problèmes d’impulsivité… Pourquoi ne pas l’inscrire à un sport de combat? » Les parents se regardent avant que leur fils aîné ne se redresse sur sa chaise. « Mais… J’veux pas faire ça moi. » « Non mais laisse tomber, Jiho! C’est bon. Je vais t’inscrire dans un sport de combat et on verra les résultats dans quelques mois, je suppose. Si résultats il y a, hm? » demande son père avec provocation au directeur, parce qu’au final, le père ne gobe pas un mot de tout ça et ne croit absolument pas en cette solution.
Les années ont passé, il a grandi, aussi bien physiquement que mentalement et ce soir, bien qu’il n’aime pas ça, il est sous les feux de la rampe. C’est la finale des championnats de Corée du Sud et il est face à un adversaire qu’il connaît bien: c’est le champion en titre, et il a la moitié de la salle qui scande son nom. Ils ne sont pas beaucoup à connaître Jiho ce soir, mais il a sa famille entière au pied du ring qui est là pour le soutenir et ça lui suffit. Ses cheveux devant son visage, il reste en position, ne lâchant pas du regard son adversaire. C’est le moment de vérité. Des années d’entraînement pour en arriver là, le tout parti d’un simple conseil du directeur de son école primaire. Est-ce qu’il avait vu en lui un potentiel hors normes dès les premières bagarres? Bizarre. Jamais Jiho n’aurait cru en arriver là un jour, pourtant, il y était. Et s’il perd ce soir, c’est pas grave, parce qu’au final, il sera parvenu à la deuxième place, mais surtout, il aura prouvé qu’il en avait dans le ventre. Il jette un dernier regard à sa famille et sa copine, avant de se concentrer sur son adversaire. Il évite un front kick de justesse et se replace, sautillant légèrement sur place, les poings levés devant lui. Il parvient à éviter d’autres coups de son adversaire mais le side kick qu’il lui met au niveau des côtes, lui, lui fait mal. Il chute, sa famille s’indigne. Son coach approche le ring. « JIHO! Lève toi!!! Allez mon grand!! Tu peux le faire, tu vas l’écraser!!! » Il secoue la tête et se relève alors que l’arbitre était en train de compter. Il lance un regard provocateur à son adversaire, lui faisant bien comprendre que le match n’était pas encore terminé. Il est toujours debout et c’est bien ça, son atout: il est capable d’encaisser bien des coups. Son adversaire revient à la charge, tente un énième front kick que Jiho évite et le jeune étudiant en profite pour passer à l’offensive, usant de sa rapidité pour déstabiliser son adversaire. Un side kick bien placé affaiblit déjà son adversaire, mais pas de quoi le mettre à terre. Et là, Jiho voit l’occasion se dessiner. C’est sur un crescent kick direct dans la tête de son adversaire qu’il parvient à le faire tomber au sol. La salle est en folie, l’arbitre se précipite vers le jeune homme à terre, puis relève la tête et fait un signe de main aux techniciens scoring machine que Jiho comprend rapidement; il est K.O. Victoire. Il est presque assommé par les hurlements qui retentissent dans la salle aussitôt que l’arbitre attrape son bras et le lève en l’air. Dans l’euphorie, l’aîné des Kang hurle de joie, se tourne vers ses proches et bondit hors du ring pour se jeter sur eux. Son père le prend dans ses bras avant que le reste de la famille se joigne au câlin collectif. Les mains toujours recouvertes de ses gants, Jiho attrape ses deux frères par la nuque pour une accolade affective, avant de se tourner vers sa mère qui le serre dans ses bras, sanglotante. Finalement, il se tourne vers sa petite soeur de 7 ans et la prend dans ses bras, la soulevant alors pour la montrer au public avant de la serrer contre lui, fermant les yeux. Jamais il n’avait connu telle joie, telle fierté dans sa vie. Ce soir, il comprend alors ce qu’est d’être fier de soi. Il échange un regard avec son père, un regard complice et ce dernier lui adresse même un clin d’oeil. C’est la concrétisation de tant d’années de sacrifices, à ne pas sortir avec ses copains le soir pour pouvoir s’entraîner, à ne pas pouvoir manger ce qu’il voulait pour maintenir son poids qui était si important. Ce soir, il a tout gagné, plus encore qu’un titre. Il dépose sa soeur et se toune vers celle qui le comble de bonheur depuis 3 ans maintenant, restée en retrait. Elle craque et court pour se jeter dans ses bras. Elle saisit son visage entre ses mains et vient y déposer un baiser, lui murmurant enfin à l’oreille: « je suis si fière de toi. » Tout le monde était fier de lui ce soir-là. Tout le monde. Y compris lui.
C’était un soir d’Octobre 2017. Jiho était en train de nettoyer les cuisines du restaurant avec ses parents. Il était minuit passé, Taeyi et Jitae étaient rentrés à la maison avec la petite soeur pour la coucher. Il ne savait même pas encore comment annoncer ce qu’il s’apprêtait à dire à ses parents, alors à ses frères… C’était mission impossible. Il ne voulait pas voir leurs yeux se noyer de larmes, il ne voulait pas les décevoir, ils étaient tout ce qui comptait dans cette vie. Ses frères, ses soeurs, ses parents… Sa force. Pourtant, il allait vraiment les quitter. Il se tourne alors vers sa mère qui est en train de nettoyer les plaques de cuisson. Les mains appuyées en arrière sur le congélateur, Jiho regarde ses parents à tour de rôle et prend la parole, les yeux rivés à présent au sol. Et il lâche ces quelques mots simples mais clairs, il dit qu’il va partir. Intrigués, ses parents se tournent vers lui, lui demandent s’il peut répéter. Il peut, et il le fait, il répète les mêmes mots. Ça semble dingue, incompréhensible, pourquoi une telle décision du jour au lendemain? « J’ai besoin d’air… » lance-t-il, levant les yeux vers eux. « Pourquoi? tu te sens étouffé? » Il lève les yeux au ciel et pousse un soupir. Putain, pourquoi elle lui a fait ça. Cette fille, il aurait tout donné pour elle. C’était la première fois qu’il accordait tant d’importance à une fille dans sa vie, on l’a tant bassiné sur les risques que c’était de tomber amoureux et de se lancer dans une relation qu’il avait vraiment exclu cette possibilité dans sa vie. Jusqu’à rencontrer Ji Hye. Sa belle bouche, ses grands yeux noisettes, il en était dingue. 5 ans… 5 ans d’histoire depuis le lycée et voilà qu’elle le largue pour des problèmes de confiance en lui parce qu’elle n'était déjà pas foutue d’avoir confiance en elle-même. Pour un message, un maudit message qu’elle a pris pour une menace. « Je comprends pas… Je comprends pas que tu veuilles partir pour une fille. » « Je pars pas pour elle, je pars à cause d’elle. » « Justement, je comprends encore moins. On est avec toi pour surmonter ça, ça te suffit pas? » Son père a besoin d’explications. Mais qu’y a-t-il d’autres à dire si ce n’est ce qu’il a déjà dit pour leur expliquer? « Non, ‘Pa. J’ai besoin de partir, de changer d’horizon… De prendre de la distance… » il finit sa phrase sur un murmure parce qu’il voit sa mère sur le point d’éclater en sanglots et ça, ça le tue. « Combien de temps tu veux partir? » Il déglutit. Longtemps. Plus longtemps qu’ils doivent s’imaginer. « Je pensais partir… Un an, à peu près. » « Un an?! » la surprise est totale. « Tu vas vivre de quoi? Et avec qui tu vas partir? Et les études?! T’as perdu la raison ou quoi? » Il savait que ça se passerait mal, mais sa patience a très peu de limites. Son père commence à s’énerver, sa mère n’a plus les mots et Jiho a l’impression de se répéter, ce qui le fait sortir de ses gonds. « En fait, je crois que vous avez pas compris. » Ses parents le regardent dans les yeux, accrochés à ses prochaines paroles. « … Ya rien qui me fera changer d’avis. J’ai déjà pris ma décision. » Il secoue la tête. « C’est pas définitif, d’accord? Je reviendrai. Et puis, la technologie fait que je pourrai vous contacter tous les jours, non? J'installerai Whatsapp sur vos téléphones avant de partir. » Il essaye de démontrer le côté positif des choses pour un parent, laisser partir son enfant à l’autre bout du monde pendant un an ne comprend aucun côté positif. Aucun. Alors son père a fait la gueule pendant plusieurs jours, sa mère, elle, se mettait à pleurer pour un rien quand elle venait ranger ses vêtements dans son armoire, parce qu’elle savait qu’elle n’aurait bientôt plus à le faire, et pendant… longtemps.
Ses frères étaient inconsolables. Quand il leur avait annoncé, ça avait été des larmes, un torrent de larmes et des câlins répétés pendant les derniers jours avant le grand départ. En fait, toute la famille avait été affectée par ce départ longue durée dont il avait décidé. Mais il le fit quand même, rien ne l’a fait revenir sur sa décision. Il mit en pause sa vie, ses études, sa carrière… Tout. Pour un pays qui le faisait rêver depuis tout petit: les USA.
Kang Jiho
I was a king under your control
IDENTITY CARD |
Il parait que... C’est un bon cuisinier (V, il a de qui tirer en même temps!) + Il a arrêté les études pendant un an pour faire un roadtrip aux USA avec ses potes (V, il est rentré il y a tout juste 2 mois, ses parents lui en veulent encore mais au moins il aura bien profité pendant un an, et ce qui s’est passé aux USA reste aux USA) + Un soir, il a fini tellement bourré qu’il s’est retrouvé à épouser une strip teaseuse a Las Vegas (F, il n'est pas allé jusque là mais il a bien rencontré une strip-teaseuse qui a flashé sur lui à Las Vegas, et on ne dira pas ce qui s'est passé entre eux.) + Il a eu plein de copines dans sa vie, le côté timide c’est pour l’image. En vrai, c’est un chaud lapin! (F, il est réellement timide) + Son ex l’a largué y’a 1 an parce qu’elle était persuadée qu’il l’avait trompé (V, ça faisait 5 ans qu’ils étaient ensemble mais elle est tombée sur des sms prêtants à confusion entre lui et une fille de son club, alors qu'il lui a été fidèle pendant leurs 5 ans d'histoire. Tristesse.) + Il est champion de kick boxing dans la catégorie poids léger (V, mais c’est pas passé à la télé donc les gens le savent pas forcément, et c'est tant mieux) + Il s’est laissé pousser les cheveux suite à un pari perdu (V, et finalement ça lui plaît bien donc il va les garder comme ça pour le moment) + Il a déjà frappé un adolescent pour insolence (F, même si c’était pas loin. Tous les étés, il est moniteur pour des stages sportifs et l’année dernière, un gamin de 15 ans lui a manqué de respect à plusieurs reprises et Jiho a bien failli le cogner) + Au lycée, c'était le souffre-douleur de tout le monde (F, il n'était pas non plus hyper populaire, mais il n'était pas dans les sous-fifres) + Il joue super bien de la guitare (V et il était même dans un groupe de musique de ses 14 ans à ses 19 ans. Il est passionné de musique mais il a tout laissé tomber pour le sport.) | Dis nous qui tu es ! Petit guide de survie avec Kang1. Mais d’abord!! Qui est Kang1? Kang1, alias Kang Jiho, c’est ce garçon de 1m82 pas très épais mais dont la musculature fine se devine sous ses vêtements. Un sourire rassurant et sincère, une dégaine un peu rock et des poings marqués sur les phalanges. Là se trouve tout le secret qu’il cache derrière ces airs d’étudiant simple: c’est un bagarreur dans l’âme. Un compétiteur qui fréquente les rings depuis qu’il a 12 ans, poussé par une impulsivité parfois trop difficile à gérer, mais qui lui est utile à chaque fois: elle le pousse à se surpasser et à gagner. Pourtant, une fois le ring derrière lui, il redevient un véritable agneau, timide, voire fuyard, avec le coeur sur la main. Nombreux sont ceux qui se sont trompés à son sujet. Certains le disent trop coincé, certains le disent au contraire hypocrite au point de jouer un double jeu. Il n’en est rien. Il n’est ni solitaire, ni trop populaire. Il n’est pas non plus un geek. En fait, il a beaucoup de points communs avec les bad boys de cette génération à une exception près, et pas des moindres: il n’est pas méchant. Comme eux, il aime le sport, il aime sortir, il aime profiter de sa jeunesse avec ses amis et s’il doit cogner, il le fera. Mais il ne manquera jamais de respect à un adulte, parce qu’on lui a appris à respecter ses aînés. INCREVABLE, vous ne l’entendrez jamais vous dire « j’ai la flemme ». Sans pousser dans l’hyperactivité parce qu’il reste discret, il ne s’arrête jamais. A quoi ressemble la journée type de Jiho? Réveil à 7h pour faire une série de pompes et d’abdo, douche, petit déj quand il a le temps, une journée de cours partagée entre la théorique et la pratique, typique de l’étudiant STAPS qui suit un double cursus médecine, parfois en blouse blanche, parfois en survêtement, ses journées à la FAC sont assez mouvementées. Après les cours, s’il ne finit par tard, il file à son entraînement et ensuite, il part directement au restaurant familial pour aider ses parents. Jusqu’à terminer la journée à la fin du service, c’est à dire aux alentours de 23h. Les gens diront qu’il n’a pas de temps pour lui mais ses entraînements, c’est son échappatoire. Levez lui le kickboxing et il sera malheureux comme les pierres. TIMIDE, peut-être même trop. Au point de paraître fuyard et froid, à la limite du je m’en foutisme. Nombre de filles ont cru qu’il n’était pas intéressé par elles (ce qui fut peut-être vrai aussi pour certaines) mais c’est plus fort que lui: il n’arrive pas à trouver ses aises au début. Et il envie ces gens qui brillent par leur bon sens du social, qui trouvent toujours les bonnes choses à dire sans réfléchir. Il répond à peine quand on lui dit bonjour. Son truc, c’est la tranquillité, l’anonymat. Loin des feux de la rampe et des regards d’autrui, ce qui contraste avec son titre de champion de kickboxing, mais peu de personnes le reconnaissent dans la rue, et ça lui convient. AUDACIEUX, loin d’être le garçon qui reste sur ses acquis et dans sa zone de confort. Il n’a pas vraiment de zone de confort en fait, malgré sa timidité, il a un temps d’adaptation très court qui lui permet de pouvoir aller partout et tout tenter sans craintes. Et on aime ça chez lui. Il aime le changement et le renouveau et il a, en plus, une bonne façon d’inciter ses proches à faire de même. Il est motivant et inspirant. ARTISTE. Avant de monter sur les rings, Jiho était un petit garçon rêveur, mais pour le père Kang, l’aîné des garçons devait être plutôt un vrai bonhomme. Pourtant, chaque année, il se retrouvait avec des listes au Papa Noël remplies de guitare, tableau ou puzzle… Et les parents ont finalement craqué pour une guitare. Une guitare qui a fait ressortir le côté artistique et autodidacte de Jiho. A défaut d’avoir le temps d’aller à des cours à cause de ses entraînements, l’ainé a appris à jouer de la guitare tout seul et il s’en est plutôt bien sorti puisqu’il a même intégré un groupe de musique au lycée. IMPULSIF. Attention, zone rouge. Si vous demandez à ses proches de le caractériser par un défaut, ils vous diront celui-là. Le problème avec Jiho, c’est que ça peut partir n’importe quand pour n’importe quelle raison. Il suffit de trop insister pour qu’il vous envoie chier. Et là, vous resterez con parce qu’il vous a jamais habitué à un tel comportement, mais c’est souvent comme ça avec les gens qui nous habituent à mieux; on est vite déçu. Il vous décevra sûrement Jiho le jour où il vous dira d’aller vous faire voir. Il vous impressionnera le jour où il collera une droite à quelqu’un qui l’aura cherché et qu’il le mettra à terre en un coup. Mais son impulsivité peut aussi avoir des bons côtés, ça peut être des gestes inattendus, plus tendres envers ses proches ou plus fougueux envers les filles. Il n’en finit pas de nous surprendre, au moment où on pense justement avoir fait le tour de sa personne, il nous révèle des côtés inattendus. La vérité, c’est qu’on est loin de connaître Jiho, hormis sa famille, personne ne sait réellement de quoi il est capable. Même ses parents ont eu du mal à croire quand il leur a dit qu’il partait pendant un an aux Etats Unis. Pourtant, il l’a fait. Parce qu’il en avait besoin et parce que s’il a décidé quelque chose, c’est déjà foutu pour essayer de lui faire changer d’avis: voici le garçon le plus têtu qui soit. TÊTU, oui, comme une mule. Vous voulez le mener quelque part et il n’a pas envie? Pas la peine d’insister. Vous avez un avis qui diffère du sien mais vous savez qu’il a tort et voulez le ramener à la raison? Pas la peine d’insister non plus. Quand il décide une chose, c’est mort, il suivra cette ligne directrice jusqu’à atteindre le bout. Personne n’arrive vraiment à le raisonner, c’est le genre de gars qui baisse jamais les bras et qui se bat jusqu’à ses dernières forces. Pour montrer qu’il a raison ou pour sa simple satisfaction personnelle, Jiho ne se ménage pas quand il s’agit d’aller au bout des choses. Qu’est-ce qu’il aime?: Voyager, le kickboxing, manger, cuisiner, sortir avec ses amis, écouter de la musique jusqu’à tard dans son lit, les surprises, les imprévus, jouer de la guitare, les vieux groupes de rock (The Cure, Beatles, Tears for fears), la pluie, faire des puzzles, le café, les jeux de carte, les casses têtes, la cuisine italienne, les fruits, les animaux. Qu’est-ce qu’il aime pas?: le football, l’hiver, les drama, les langues étrangères, dessiner (trop nul), les sodas, faire les courses, les transports en commun, les petits chiens, Gangnam, la téléréalité, la couleur jaune (traumatisme d’enfance), qu’on touche ses cheveux. |
JUFRIX Comme dirait un vieil ami: "je bande bébé!"
ps; supprimez le code inutile. |
It's my life...
et là une petite citation...
I.
« Alors Jiho, tu vas faire quoi après l’école? Tu vas aller aider ton papa et ta maman au restaurant, c’est ça? » des ricanements retentissent dans son dos alors qu’il marche tranquillement en direction du Gokangoo. Sa main droite se resserre sur la sangle de son sac, il baisse le regard vers ses pieds et le voilà qui se répète inlassablement « Jiho, craque pas. Craque pas. » « C’est ça ouais, vas donc couper des tomates, t’es bon qu’à ça! » Ok, ça, c’était jamais sorti avant, et niveau provocation, c’est plutôt pas mal. Si bon que ça le fait se retourner direct, approchant son visage à 2cm de son interlocuteur. « T’as dit quoi là? » C’était soudain, trop soudain, et l’emmerdeur se retrouve déboussolé par cette soudaine proximité et cette réaction à laquelle il ne s’attendait pas. Un silence persiste, silence durant lequel Jiho ne cligne même pas des yeux, ne lâche pas le regard de ce garçon. « J’ai dit que… » il marque un arrêt. Est-il sur le point de retirer ce qu’il a dit parce qu’il a peur? « … t’étais bon qu’à couper des tomates pour tes parents. » Un sourire narquois étire les lèvres du jeune Jiho et il fait mine de tourner le dos pour baisser la garde de son adversaire: piège dans lequel tombe le délinquant. Aussitôt que Jiho se retourne vers lui, il lui assène un coup de poing violent dans la bouche, faisant chuter en arrière son détracteur. Il lui a même semblé voir une dent voler mais ça restait à confirmer. Ce qui est sûr, c’est que cet idiot se vide de son sang par la bouche et Jiho n’a même pas l’envie d’esquisser un sourire pour se moquer. Il tourne simplement les talons, remettant correctement son sac sur son épaule, continuant son chemin jusqu’au restaurant familial.
Quand il passe la porte sous le bruit du carillon du restaurant, sa mère lui adresse un large sourire avant de venir passer sa main dans ses cheveux. Comme d’habitude, elle lui demande s’il a passé une bonne journée à l’école et il ne fait qu’acquiescer sans trop s’étaler sur le sujet, c’est traditionnel. Il ne faut pas s’attendre à plus avec lui. Comme un automatisme, il va déposer ses affaires dans l’arrière salle du restaurant et rejoint son père en cuisine, qu’il va regarder cuisiner en attendant qu’il le sollicite pour un peu d’aide. « Tu veux que je t’aide à couper des tomates? » intrigué par cette question à la pointe ironique, le père se tourne vers son fils de 10 ans et fronce les sourcils. « … Quoi? » Jiho hausse les épaules. « Je te demande si tu veux que je t’aide à couper des tomates. » Toujours ébahi face à une telle question, le père en vient même à rire avant de retourner à ses occupations. Sans répondre à son fils parce qu’il ne sait pas vraiment quoi lui dire. Et même pas deux minutes après…. « JIHO!!!!!! » hurle la mère. Le garçon pousse un soupir en baissant la tête vers le sol, le père sursaute, manquant de se cogner à la hotte. L’interpelé sait déjà pourquoi sa mère vient de hurler comme ça. Son père non. « Ta mère a vraiment un problème. »
________
« Deux dents? » scène dramatique dans le bureau du directeur de l’école. « Trois. » rectifie le quinquagénaire. « Trois? » sa mère en perd presque sa voix. « Trois dents. Et mâchoire fracturée. » Assis entre son père et sa mère face au directeur, Jiho déglutit et évite le regards mitrailleur du directeur, pendant que ses parents essayent d'assimiler l'information qu'on vient de leur donner, la bouche entrouverte. Prêts à gober des mouches. « Vous êtes sûr que c’est Jiho qui a fait ça? » vérification oblige de la part du père qui a du mal à croire que son Jiho soit capable de faire ça. « Oui Papa, c’est moi. » Silence total. Le chef cuisinier regarde son fils avec des yeux plus ronds que les tomates que Jiho voulait couper. « Quoi? » le père aussi en perd la voix. Jiho n’avait jamais eu de problèmes de ce genre avant. Enfin du moins… Pas jusque là. « Le gamin est actuellement au bloc opératoire, entre des mains expertes. » précise le directeur en regardant tour à tour le couple Kang. « Mais les parents risquent de porter plainte. » La totale. Le père pousse un soupir, seul bruit qui comble le lourd silence qui hante le bureau du directeur à ce moment-là. Et dans un geste brusque, il attrape le bras de son fils pour regarder son poing droit. Il a saigné. « Mais! tu t’es ouvert. » Un silence. « T’y es vraiment pas allé de main morte… » Le garçon déglutit en regardant les marques sur ses phalanges. Il avait eu mal sur le moment, c’est vrai, mais l’adrénaline avait vite chassé la douleur. « Écoutez. On est prêt à aider cette famille à payer les soins d’hospitalisation pour ce garçon. » le directeur secoue la tête avant de reporter son attention sur Jiho. « Avant de penser à ce garçon, pensez au vôtre. » il a un signe du menton vers le concerné. « C’est pas la première fois que ça arrive, vous le savez bien. » Ok, Jiho n'en était pas à sa première bagarre, mais de là à casser une mâchoire, ça, c'était inédit. Mais là, c’en est trop pour la mère. « Si mon fils n’était pas harcelé à l’école, il n’en serait peut-être pas là. Et si vous aviez fait votre boulot, nous ne serions pas ici à discuter de ça non plus. » Un silence suit, un silence durant lequel elle peut voir qu’elle a bien cloué le bec du directeur. « Ok, je vous l’accorde. J’ai peut-être manqué à mon devoir de directeur une ou deux fois. Mais toujours est-il que Jiho a des problèmes d’impulsivité… Pourquoi ne pas l’inscrire à un sport de combat? » Les parents se regardent avant que leur fils aîné ne se redresse sur sa chaise. « Mais… J’veux pas faire ça moi. » « Non mais laisse tomber, Jiho! C’est bon. Je vais t’inscrire dans un sport de combat et on verra les résultats dans quelques mois, je suppose. Si résultats il y a, hm? » demande son père avec provocation au directeur, parce qu’au final, le père ne gobe pas un mot de tout ça et ne croit absolument pas en cette solution.
II.
Les années ont passé, il a grandi, aussi bien physiquement que mentalement et ce soir, bien qu’il n’aime pas ça, il est sous les feux de la rampe. C’est la finale des championnats de Corée du Sud et il est face à un adversaire qu’il connaît bien: c’est le champion en titre, et il a la moitié de la salle qui scande son nom. Ils ne sont pas beaucoup à connaître Jiho ce soir, mais il a sa famille entière au pied du ring qui est là pour le soutenir et ça lui suffit. Ses cheveux devant son visage, il reste en position, ne lâchant pas du regard son adversaire. C’est le moment de vérité. Des années d’entraînement pour en arriver là, le tout parti d’un simple conseil du directeur de son école primaire. Est-ce qu’il avait vu en lui un potentiel hors normes dès les premières bagarres? Bizarre. Jamais Jiho n’aurait cru en arriver là un jour, pourtant, il y était. Et s’il perd ce soir, c’est pas grave, parce qu’au final, il sera parvenu à la deuxième place, mais surtout, il aura prouvé qu’il en avait dans le ventre. Il jette un dernier regard à sa famille et sa copine, avant de se concentrer sur son adversaire. Il évite un front kick de justesse et se replace, sautillant légèrement sur place, les poings levés devant lui. Il parvient à éviter d’autres coups de son adversaire mais le side kick qu’il lui met au niveau des côtes, lui, lui fait mal. Il chute, sa famille s’indigne. Son coach approche le ring. « JIHO! Lève toi!!! Allez mon grand!! Tu peux le faire, tu vas l’écraser!!! » Il secoue la tête et se relève alors que l’arbitre était en train de compter. Il lance un regard provocateur à son adversaire, lui faisant bien comprendre que le match n’était pas encore terminé. Il est toujours debout et c’est bien ça, son atout: il est capable d’encaisser bien des coups. Son adversaire revient à la charge, tente un énième front kick que Jiho évite et le jeune étudiant en profite pour passer à l’offensive, usant de sa rapidité pour déstabiliser son adversaire. Un side kick bien placé affaiblit déjà son adversaire, mais pas de quoi le mettre à terre. Et là, Jiho voit l’occasion se dessiner. C’est sur un crescent kick direct dans la tête de son adversaire qu’il parvient à le faire tomber au sol. La salle est en folie, l’arbitre se précipite vers le jeune homme à terre, puis relève la tête et fait un signe de main aux techniciens scoring machine que Jiho comprend rapidement; il est K.O. Victoire. Il est presque assommé par les hurlements qui retentissent dans la salle aussitôt que l’arbitre attrape son bras et le lève en l’air. Dans l’euphorie, l’aîné des Kang hurle de joie, se tourne vers ses proches et bondit hors du ring pour se jeter sur eux. Son père le prend dans ses bras avant que le reste de la famille se joigne au câlin collectif. Les mains toujours recouvertes de ses gants, Jiho attrape ses deux frères par la nuque pour une accolade affective, avant de se tourner vers sa mère qui le serre dans ses bras, sanglotante. Finalement, il se tourne vers sa petite soeur de 7 ans et la prend dans ses bras, la soulevant alors pour la montrer au public avant de la serrer contre lui, fermant les yeux. Jamais il n’avait connu telle joie, telle fierté dans sa vie. Ce soir, il comprend alors ce qu’est d’être fier de soi. Il échange un regard avec son père, un regard complice et ce dernier lui adresse même un clin d’oeil. C’est la concrétisation de tant d’années de sacrifices, à ne pas sortir avec ses copains le soir pour pouvoir s’entraîner, à ne pas pouvoir manger ce qu’il voulait pour maintenir son poids qui était si important. Ce soir, il a tout gagné, plus encore qu’un titre. Il dépose sa soeur et se toune vers celle qui le comble de bonheur depuis 3 ans maintenant, restée en retrait. Elle craque et court pour se jeter dans ses bras. Elle saisit son visage entre ses mains et vient y déposer un baiser, lui murmurant enfin à l’oreille: « je suis si fière de toi. » Tout le monde était fier de lui ce soir-là. Tout le monde. Y compris lui.
III.
C’était un soir d’Octobre 2017. Jiho était en train de nettoyer les cuisines du restaurant avec ses parents. Il était minuit passé, Taeyi et Jitae étaient rentrés à la maison avec la petite soeur pour la coucher. Il ne savait même pas encore comment annoncer ce qu’il s’apprêtait à dire à ses parents, alors à ses frères… C’était mission impossible. Il ne voulait pas voir leurs yeux se noyer de larmes, il ne voulait pas les décevoir, ils étaient tout ce qui comptait dans cette vie. Ses frères, ses soeurs, ses parents… Sa force. Pourtant, il allait vraiment les quitter. Il se tourne alors vers sa mère qui est en train de nettoyer les plaques de cuisson. Les mains appuyées en arrière sur le congélateur, Jiho regarde ses parents à tour de rôle et prend la parole, les yeux rivés à présent au sol. Et il lâche ces quelques mots simples mais clairs, il dit qu’il va partir. Intrigués, ses parents se tournent vers lui, lui demandent s’il peut répéter. Il peut, et il le fait, il répète les mêmes mots. Ça semble dingue, incompréhensible, pourquoi une telle décision du jour au lendemain? « J’ai besoin d’air… » lance-t-il, levant les yeux vers eux. « Pourquoi? tu te sens étouffé? » Il lève les yeux au ciel et pousse un soupir. Putain, pourquoi elle lui a fait ça. Cette fille, il aurait tout donné pour elle. C’était la première fois qu’il accordait tant d’importance à une fille dans sa vie, on l’a tant bassiné sur les risques que c’était de tomber amoureux et de se lancer dans une relation qu’il avait vraiment exclu cette possibilité dans sa vie. Jusqu’à rencontrer Ji Hye. Sa belle bouche, ses grands yeux noisettes, il en était dingue. 5 ans… 5 ans d’histoire depuis le lycée et voilà qu’elle le largue pour des problèmes de confiance en lui parce qu’elle n'était déjà pas foutue d’avoir confiance en elle-même. Pour un message, un maudit message qu’elle a pris pour une menace. « Je comprends pas… Je comprends pas que tu veuilles partir pour une fille. » « Je pars pas pour elle, je pars à cause d’elle. » « Justement, je comprends encore moins. On est avec toi pour surmonter ça, ça te suffit pas? » Son père a besoin d’explications. Mais qu’y a-t-il d’autres à dire si ce n’est ce qu’il a déjà dit pour leur expliquer? « Non, ‘Pa. J’ai besoin de partir, de changer d’horizon… De prendre de la distance… » il finit sa phrase sur un murmure parce qu’il voit sa mère sur le point d’éclater en sanglots et ça, ça le tue. « Combien de temps tu veux partir? » Il déglutit. Longtemps. Plus longtemps qu’ils doivent s’imaginer. « Je pensais partir… Un an, à peu près. » « Un an?! » la surprise est totale. « Tu vas vivre de quoi? Et avec qui tu vas partir? Et les études?! T’as perdu la raison ou quoi? » Il savait que ça se passerait mal, mais sa patience a très peu de limites. Son père commence à s’énerver, sa mère n’a plus les mots et Jiho a l’impression de se répéter, ce qui le fait sortir de ses gonds. « En fait, je crois que vous avez pas compris. » Ses parents le regardent dans les yeux, accrochés à ses prochaines paroles. « … Ya rien qui me fera changer d’avis. J’ai déjà pris ma décision. » Il secoue la tête. « C’est pas définitif, d’accord? Je reviendrai. Et puis, la technologie fait que je pourrai vous contacter tous les jours, non? J'installerai Whatsapp sur vos téléphones avant de partir. » Il essaye de démontrer le côté positif des choses pour un parent, laisser partir son enfant à l’autre bout du monde pendant un an ne comprend aucun côté positif. Aucun. Alors son père a fait la gueule pendant plusieurs jours, sa mère, elle, se mettait à pleurer pour un rien quand elle venait ranger ses vêtements dans son armoire, parce qu’elle savait qu’elle n’aurait bientôt plus à le faire, et pendant… longtemps.
Ses frères étaient inconsolables. Quand il leur avait annoncé, ça avait été des larmes, un torrent de larmes et des câlins répétés pendant les derniers jours avant le grand départ. En fait, toute la famille avait été affectée par ce départ longue durée dont il avait décidé. Mais il le fit quand même, rien ne l’a fait revenir sur sa décision. Il mit en pause sa vie, ses études, sa carrière… Tout. Pour un pays qui le faisait rêver depuis tout petit: les USA.
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:52 Citer EditerSupprimer
mine all m i n e
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déjà? j'ai pas fait grand chose encore pourtant
(ah et puis j'ai failli oublier...... pour plus tard : )
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Kang Jiho a écrit:"je bande bébé!"
déjà? j'ai pas fait grand chose encore pourtant
(ah et puis j'ai failli oublier...... pour plus tard : )
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:52 Citer EditerSupprimer
MON
FRÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈRE
MON KANG1
LE PLUS BEAU LE PLUS GRAND LE PLUS FORT
JE T'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIME
JE SUIS TELLEMENT CONTENTE QUE TU LE JOUES BB OMG EN PLUS T'EN AS FAIT UNE TELLE MERVEILLE GENRE ?????????? IL EST SI PARFAIT FUYRTDGSFHBUIERGS
TROP HÂTE DES RPS FAMILIAUX
TROP HÂTE D'UTILISER DES CITRONS SI JIHO L'EMBÊTE TROP
JE T'AIME
À LA FOLIE
(même si tu préfères kang6 toi.)
FRÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈRE
MON KANG1
LE PLUS BEAU LE PLUS GRAND LE PLUS FORT
JE T'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIME
JE SUIS TELLEMENT CONTENTE QUE TU LE JOUES BB OMG EN PLUS T'EN AS FAIT UNE TELLE MERVEILLE GENRE ?????????? IL EST SI PARFAIT FUYRTDGSFHBUIERGS
TROP HÂTE DES RPS FAMILIAUX
TROP HÂTE D'UTILISER DES CITRONS SI JIHO L'EMBÊTE TROP
JE T'AIME
À LA FOLIE
(même si tu préfères kang6 toi.)
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:53 Citer EditerSupprimer
JPP VOUS AVEZ MANGÉ LE DEUXIÈME POST JSS AU SOL
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:56 Citer EditerSupprimer
ils ont fait nom nom nom avec, ils avaient faim écoute
tu es un beau jeune homme, j'accepte volontiers ton arrivée
même si je sens que pour les liens ça va se battre sévère, jpp
bon nouveau compte chouchoute, amuse toi bien
tu es un beau jeune homme, j'accepte volontiers ton arrivée
même si je sens que pour les liens ça va se battre sévère, jpp
bon nouveau compte chouchoute, amuse toi bien
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 22:56 Citer EditerSupprimer
LE GRAND FRERE
J'EDIT
j'edit 30000 ans après pour dire que notre famille est la plus belle (marion dira rien contre)
vraiment un concentré de beauté, chacun à leur manière (jitae va venir les prendre en photo h24) mais la family
grosse émotion
FLEMME DE COUPER LA PHOTO MAIS L'AMOUR EST LA
J'EDIT
j'edit 30000 ans après pour dire que notre famille est la plus belle (marion dira rien contre)
vraiment un concentré de beauté, chacun à leur manière (jitae va venir les prendre en photo h24) mais la family
grosse émotion
- Spoiler:
FLEMME DE COUPER LA PHOTO MAIS L'AMOUR EST LA
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 23:00 Citer EditerSupprimer
salut beau frère
jme tape kang3
jme tape kang3
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 23:02 Citer EditerSupprimer
c’est encore moi beau frère
cette fois jme tape kang2
cette fois jme tape kang2
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Re: kang jiho ♦ lostmyhead | Mar 20 Nov - 23:02 Citer EditerSupprimer
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :shooked: :bean: :bean: :bean: :bean: :bean: :bean:
Bonne chance pour ta fichette
bcp trop bg je meurs
Bonne chance pour ta fichette
bcp trop bg je meurs
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