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miso & moon

Miso repose l’arme en soufflant. Aran lui avait déjà montré comment monter et démonter cette arme mais elle bloquait toujours sur la même. Les autres armes posées devant elle brillait et fonctionnait à merveille, mais elle n’arrivait à rien avec le P92. Une simple arme de main qui coinçait pourtant chaque fois qu’elle voulait la charger. Elle déteste s’avouer vaincu et déteste encore plus l’idée de devoir déranger Aran pour ça … Elle reprend l’arme entre ses mains et démonte toutes les pièces qu’elle dispose à nouveau devant elle. Elle les observe, pleinement concentré sur ce qu’elle fait. Une sucette en bouche elle fait nerveusement racler le bonbon sucré contre ses dents. Miso est du genre têtu, à ne jamais accepter l’idée de ne pas comprendre et de ne pas savoir faire. Elle se familiarisait encore au monde, n’en comprenait que la moitié et s’arrangeait toujours pour le cacher  aux yeux des autres. Elle détestait ses origines et d’avoir grandi dans un pays en pleine dictature. Grâce à son clan elle avait désormais un toit, une famille, l’amour et surtout des papiers. Elle était libre, libre de faire ce qu’elle voulait … Libre de vivre, de se promener, c’en était fini de ces courses poursuites, de cette douane qui la pourchassait. Elle en avait fini de se cacher … Pourtant Miso restait le plus souvent dans le QG. Elle ne sortait que lorsqu’elle devait faire une mission ou pour aller chercher de quoi manger ou s’habiller. L’hôtel avait tout ce qu’il fallait, pourquoi devrait-elle sortir ? Elle porte sa bouteille d’eau à ses lèvres et recommence à monter l’arme, tout ce passe bien jusqu’au moment où elle veut la charger. L’engrenage bloque dans un cliquetis plus qu’agaçant. Elle vérifie que le cran de sécurité ne bloque pas tout et soupire avant de la jeter sur la table sur les nerfs. « Foutu arme ! » râle-t-elle en se relevant, faisant racler sa chaise avec fracas montrant son taux d’agacement. Elle s’avance jusqu’à la fenêtre et regarde en contre bas. C’était haut, et vertigineux pourtant elle en ressentait aucune crainte. Cette fenêtre, ces murs, étaient ces remparts. Rien ne pourrait lui arriver ici. Elle revient doucement sur ses  pas en soupirant, jouant de son bâton de sucette avant d’attraper un UPM, une arme semi-automatique plus facile à manier, elle la charge et pointe en face d’elle. Parfait. Elle la repose remettant le cran de sécurité et attrape à nouveau le P92 « Alors … pourquoi tu me résistes toi ? T’es bien la seule. »

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miso & moon

Quelques jours loin de Séoul. C’était ce que m’avait ce que cette mission m’avait demandé. Je venais à peine de rentrer que la seule chose dont jamais envie c’était de me reposer pendant quelques temps. J’avais quand même pris le temps d’envoyer un message de Porn pour la prévenir que j’étais de retour en ville. Cependant j’étais passé par l’hôtel pour échanger quelques paroles avec Aran. L'informer du déroulement de la mission et lui faire un rapport précis. J’aurais pu rester sur place, taxer une des chambre pour me reposer comme une loque, mais la seule dont j’avais envie, c’était de retrouver ma petit-amie et de venir me blottir contre elle pour dormir quelques temps. Et c’était ce que je voulais dans le fond. Mais voilà alors que j’étais en chemin pour sortir. Cette vois râleuse ne tarda pas d’attirer mon attention. Une voix que je connaissais bien vu qu’il s’agissait de la petite-amie du patron. Suivant la voix, je ne tardai pas d’arriver à l’entrée d’une pièce. Silencieux je restais dans l’embrasure de la porte. Observant la belle, un bâton de sucette en bouche, jouer avec ses armes. Je me mordis la lèvre inférieure pendant quelques courtes secondes. L’observant manier les armes comme si c’était des jouets. Je comprenais pourquoi Aran était avec elle depuis quelques temps déjà. En plus d’être attirante, elle avait ce quelque chose qui laissait con. Ce quelque chose qui attirait l’attention et qui la débarquait des autres qui semblaient toutes être si fades et peu intéressantes. Elle avait ce quelque chose qui semblait piquant et brûlant. Mais voilà, justement, Miso n’était pas une femme sur laquelle je pouvais avoir de telles pensées. Elle appartenait à Aran et il était mon boss et par respect je ne devais même pas l’envisager. Autant un autre mec, je m’en serai foutu royalement. Je partais du principe que si une nana allait voir ailleurs pour finir dans mon lit, c’était en rien mon problème. Sauf que voilà, Aran était un ami, quelqu’un pour qui j’avais un respect sans faille et sans borne, et ça, ça suffisait à couper court à toute idée d’aller plus loin. Et s’ajoutait à cela mes sentiments pour cette personne qui était chère à mon coeur, du moins je voulais croire que c’était un argument. Je finis par me décoller de l’embrasure de la porte, raclant ma gorge pour signaler ma présence à Miso. Ce que tu peux être bruyante toi. K’eis un léger sourire moqueur alors que je m’approchai de ma cadette amusé par ce que je voyais. Je posais mon regard sur l’arme entre ses mains. Tu coinces pour la remonter ? Mon regard remonta alors que par réflexe j’avais attrapé une des armes pour viser dans le vide avec. Besoin d’un coup de main ?