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un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio
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un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Ven 7 Déc - 16:06
La fête battait son plein. Les gens commençaient à être bourrés, ils dansaient ensemble, se collaient les uns aux autres et se draguaient même lourdement entre eux. Pourtant, vu l'état de chacun, ces dragues marchaient. C'était d'ailleurs pourquoi je concluais plus facilement en soirée qu'en temps normal : vu le fonctionnement ralenti du cerveau, les filles étaient plus disposées à se laisser charmer plutôt qu'à repousser la drague. Et puis, moi-même, je draguais plus en soirée qu'ailleurs, parce que moi aussi, mon état laissait à désirer. Mais pour l'instant, ce n'était pas encore la catastrophe, je n'avais bu qu'un verre de la soirée, et j'espérais bien que ça irait jusqu'à la fin. Il ne fallait pas que je boive beaucoup, parce que si je le faisais, je tombais bourré, et ça, ça ne présageait rien de bon... Un moi bourré c'était pas beau à voir. En plus de ça, je n'aimais plus vraiment être bourré, ça me rappelait d'assez mauvais souvenirs. Malgré tout, je tombais dans ce fameux cercle vicieux où l'on se disait qu'on ne boirait pas beaucoup et qu'au final, on buvait quand même pas mal. Mais on recommençait toujours, en pensant que cette fois, ce sera la bonne. Je savais pertinemment que cette fois ne sera sûrement pas la bonne, cependant, mon subconscient voulait continuer d'y croire. Alors me voilà comme un imbécile, à penser que ce verre sera le seul de toute ma soirée. « Hey Jaesang, je te paye un verre ? » Ah bah tiens, c'était terminé de moi. Comment pourrais-je refuser ? Je me fis gentiment offrir un verre par un ami, et nous commençâmes à discuter alors que la musique brisait nos tympans. Du coup, nous étions obligés de gueuler pour nous faire entendre, et ça me détruisait aussi mes cordes vocales. Demain, je n'allais pas être bien, ah ça, c'était clair... En tout cas, il me quitta pour aller voir d'autres gens, et je voulus donc rejoindre d'autres amis. Sauf que, sur le chemin, je vis une espèce tout à fait rare... Elle était magnifique ! Et elle devrait être facile à draguer... J'eus un petit sourire vicieux, et m'engageai à sa rencontre en oubliant les amis qui me faisaient déjà coucou de l'autre bout de la salle. Mon objectif : la pécho. « Salut toi, je te paie un verre ? » dis-je avec un sourire crâneur. Il était temps pour le loup de passer à l'action... Enfin, un loup en carton.
un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance...
watanabe mio & lee jae sang
et ce fut l'erreur de sa vie.
La fête battait son plein. Les gens commençaient à être bourrés, ils dansaient ensemble, se collaient les uns aux autres et se draguaient même lourdement entre eux. Pourtant, vu l'état de chacun, ces dragues marchaient. C'était d'ailleurs pourquoi je concluais plus facilement en soirée qu'en temps normal : vu le fonctionnement ralenti du cerveau, les filles étaient plus disposées à se laisser charmer plutôt qu'à repousser la drague. Et puis, moi-même, je draguais plus en soirée qu'ailleurs, parce que moi aussi, mon état laissait à désirer. Mais pour l'instant, ce n'était pas encore la catastrophe, je n'avais bu qu'un verre de la soirée, et j'espérais bien que ça irait jusqu'à la fin. Il ne fallait pas que je boive beaucoup, parce que si je le faisais, je tombais bourré, et ça, ça ne présageait rien de bon... Un moi bourré c'était pas beau à voir. En plus de ça, je n'aimais plus vraiment être bourré, ça me rappelait d'assez mauvais souvenirs. Malgré tout, je tombais dans ce fameux cercle vicieux où l'on se disait qu'on ne boirait pas beaucoup et qu'au final, on buvait quand même pas mal. Mais on recommençait toujours, en pensant que cette fois, ce sera la bonne. Je savais pertinemment que cette fois ne sera sûrement pas la bonne, cependant, mon subconscient voulait continuer d'y croire. Alors me voilà comme un imbécile, à penser que ce verre sera le seul de toute ma soirée. « Hey Jaesang, je te paye un verre ? » Ah bah tiens, c'était terminé de moi. Comment pourrais-je refuser ? Je me fis gentiment offrir un verre par un ami, et nous commençâmes à discuter alors que la musique brisait nos tympans. Du coup, nous étions obligés de gueuler pour nous faire entendre, et ça me détruisait aussi mes cordes vocales. Demain, je n'allais pas être bien, ah ça, c'était clair... En tout cas, il me quitta pour aller voir d'autres gens, et je voulus donc rejoindre d'autres amis. Sauf que, sur le chemin, je vis une espèce tout à fait rare... Elle était magnifique ! Et elle devrait être facile à draguer... J'eus un petit sourire vicieux, et m'engageai à sa rencontre en oubliant les amis qui me faisaient déjà coucou de l'autre bout de la salle. Mon objectif : la pécho. « Salut toi, je te paie un verre ? » dis-je avec un sourire crâneur. Il était temps pour le loup de passer à l'action... Enfin, un loup en carton.(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Jeu 17 Jan - 1:22
Mais quelle soirée de merde. Tu verras ! Tous les gens populaires et influents de la Yonsei y vont! Quelle blague. Cet endroit était remplis de ploucs. Et vas-y que je me serre à toi parce que tu es un peu plus potable que les autres laiderons… Comment autant de salive pouvait être échangé en un laps de temps si court ? Ils allaient se dessécher sur place, il fallait qu’ils s’abreuvent encore plus d’alcool ! C’était ça les soirées coréennes ? Des orgies de mochetés ? Ah, la kpop et ses images bien conçues et bien photoshoppés qui te faisait miroité un tas de jeunes et beaux hommes aux charmes infini(t)es… Que de mensonges joliment emballés. Non, mais plus sérieusement, ce n’était pas possible d’être entouré d’autant de cas sociaux. Le plan ne sentait pas bon depuis longtemps et elle allait de désillusion en mécompte. Son coréen était encore hésitant, son oreille se faisait doucement aux sonorités et accents du pays. Jusque là, elle ne s’était même pas rendu compte de ses lacunes. On prenait soin de lui parler lentement, de se répéter. Les gens alcoolisés avaient beaucoup moins de patience et puis surtout articulaient moins bien. Après avoir évité deux-trois mains qui se dirigeaient trop près de ses hanches et fesses, elle se résigna à s’éloigner de cette masse informe. Un verre, elle avait besoin d’un verre. Qu’est-ce qu’elle pouvait détester les soirées. Se sociabiliser, jouer les gentilles filles quand sa seule envie était qu’un feu prenne et que tout le monde soit bloquer à l’intérieur de la salle et suffoque lentement en poussant des cris désespérés, des larmes noires coulant sur leurs joues tandis que les flammes commenceraient à lécher leurs chevilles…
« Salut toi, je te paie un verre ? »
La jeune femme sursauta légèrement. Ouch. Oui tu peux me payer un verre, ça m’économisera de l’argent au moins mais par pitié écarte toi quand tu parles ; ton haleine pourrait suffire à me rendre saoule. Un sourire se fraya un chemin sur l’impassibilité de son visage.
« Avec plaisir ! » répondit-elle à la proposition d’une voix séduisante accompagné des papillons qui avaient pris place sur ces cils.
D’un côté l’inconnu qui se trouvait là, bave dégoulinant de sa lèvre, arrangeait bien sa soirée. Mio avait très peu envie de payer une fortune pour un évènement aussi pourri et non productif pour ses petites affaires. Déjà, être là c’était gaspillé son temps et son énergie. Elle aurait préféré se retrouver seule dans son bain à bulle et aux huiles essentielles avec un peu de Max Richter en fond musical. Cependant, dans la vie, il fallait parfois affronter l’ambiance pourrie d’un comité suant le soju, faire une erreur de jugement pour à l’avenir s’orienter vers un bon plan ou une vraie amitié. D’un autre côté, s’il lui payait un verre, c’était sûrement qu’il avait des idées derrière la tête et elle devrait ce tartiné ce mec, certes le moins moche de la soirée, jusqu’à l’excès de politesse avant de s’éclipser discrètement dès qu’il aurait le dos tourné et espérer ne plus jamais le recroiser au cas l’idée lui passerait par la tête d’avoir l’envie de la revoir, ou pire, de lui demander son numéro. Et bouge ton petit cul plus vite pour aller me le chercher ce verre. Il va pas venir tout seul sur ses petites jambes et j’ai vraiment besoin de boire pour supporter autant de médiocrité.
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watanabe mio & lee jae sang
et elle fit diminuer son espérance de vie par quatre.
Mais quelle soirée de merde. Tu verras ! Tous les gens populaires et influents de la Yonsei y vont! Quelle blague. Cet endroit était remplis de ploucs. Et vas-y que je me serre à toi parce que tu es un peu plus potable que les autres laiderons… Comment autant de salive pouvait être échangé en un laps de temps si court ? Ils allaient se dessécher sur place, il fallait qu’ils s’abreuvent encore plus d’alcool ! C’était ça les soirées coréennes ? Des orgies de mochetés ? Ah, la kpop et ses images bien conçues et bien photoshoppés qui te faisait miroité un tas de jeunes et beaux hommes aux charmes infini(t)es… Que de mensonges joliment emballés. Non, mais plus sérieusement, ce n’était pas possible d’être entouré d’autant de cas sociaux. Le plan ne sentait pas bon depuis longtemps et elle allait de désillusion en mécompte. Son coréen était encore hésitant, son oreille se faisait doucement aux sonorités et accents du pays. Jusque là, elle ne s’était même pas rendu compte de ses lacunes. On prenait soin de lui parler lentement, de se répéter. Les gens alcoolisés avaient beaucoup moins de patience et puis surtout articulaient moins bien. Après avoir évité deux-trois mains qui se dirigeaient trop près de ses hanches et fesses, elle se résigna à s’éloigner de cette masse informe. Un verre, elle avait besoin d’un verre. Qu’est-ce qu’elle pouvait détester les soirées. Se sociabiliser, jouer les gentilles filles quand sa seule envie était qu’un feu prenne et que tout le monde soit bloquer à l’intérieur de la salle et suffoque lentement en poussant des cris désespérés, des larmes noires coulant sur leurs joues tandis que les flammes commenceraient à lécher leurs chevilles…« Salut toi, je te paie un verre ? »
La jeune femme sursauta légèrement. Ouch. Oui tu peux me payer un verre, ça m’économisera de l’argent au moins mais par pitié écarte toi quand tu parles ; ton haleine pourrait suffire à me rendre saoule. Un sourire se fraya un chemin sur l’impassibilité de son visage.
« Avec plaisir ! » répondit-elle à la proposition d’une voix séduisante accompagné des papillons qui avaient pris place sur ces cils.
D’un côté l’inconnu qui se trouvait là, bave dégoulinant de sa lèvre, arrangeait bien sa soirée. Mio avait très peu envie de payer une fortune pour un évènement aussi pourri et non productif pour ses petites affaires. Déjà, être là c’était gaspillé son temps et son énergie. Elle aurait préféré se retrouver seule dans son bain à bulle et aux huiles essentielles avec un peu de Max Richter en fond musical. Cependant, dans la vie, il fallait parfois affronter l’ambiance pourrie d’un comité suant le soju, faire une erreur de jugement pour à l’avenir s’orienter vers un bon plan ou une vraie amitié. D’un autre côté, s’il lui payait un verre, c’était sûrement qu’il avait des idées derrière la tête et elle devrait ce tartiné ce mec, certes le moins moche de la soirée, jusqu’à l’excès de politesse avant de s’éclipser discrètement dès qu’il aurait le dos tourné et espérer ne plus jamais le recroiser au cas l’idée lui passerait par la tête d’avoir l’envie de la revoir, ou pire, de lui demander son numéro. Et bouge ton petit cul plus vite pour aller me le chercher ce verre. Il va pas venir tout seul sur ses petites jambes et j’ai vraiment besoin de boire pour supporter autant de médiocrité.
(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Dim 3 Fév - 17:00
Elle était vraiment sublime... Puis vu son apparence, elle ne pouvait qu'être adorable, aussi... Je me disais qu'elle devait sûrement aussi être bien naïve. Elle en avait tout l'air, et, en général, les gens ressemblaient quand même un peu à ce qu'ils dégageaient comme impression... Sur ce point-là, je me trompais lourdement. J'eus un grand sourire quand elle accepta mon invitation d'une voix séduisante, accompagné de ses battements de cils persistants. Je l'avais dans ma poche celle-là, c'était sûr ! Pas encore tout à fait bourré, j'avais encore les yeux en face des trous mais si je buvais entre deux ou trois verres, ce serait rapidement terminé. « Qu'est-ce que tu veux boire ? » lui demandai-je, ayant déjà en tête personnellement un petit cocktail que j'avais repéré tout à l'heure, mais que je n'avais pas osé prendre pour ne pas finir bourré. De toute façon, je crois bien que mon avenir était scellé, maintenant. Il valait mieux que je sois bourré comme elle, elle devait être bourrée pour que les choses se passent bien. C'était toujours comme ça à une soirée, les gens commençaient à s'aimer parce que leur esprit divaguait. Enfin, elle, je l'aimerais même si je n'étais pas dans ce contexte-là... Elle était si belle. Après qu'elle m'ait répondu et que je commandai pour nous deux, il fallait que je fasse la conversation. Ce n'était pas une tâche difficile, souvent, ma bouche parlait pour moi et c'était facile pour moi de divaguer. Je parlais un peu trop, en fait ; c'était ce qu'on me reprochait depuis que j'étais petit. Je n'avais cependant pas perdu cette habitude : je vivrais ma vie entière à être le gars qui parlait trop. « Alors, t'es dans quel cursus ? » demandai-je, sourire se tentant un peu crâneur sur le visage. Question complètement bateau, c'était vrai. Mais il n'y avait que ça qui marchait, dans ce genre de soirées étudiantes. On s'intéressait à l'autre, on commençait à parler, et, oh, surprise ! On commençait à bien aimer l'autre, ou à carrément le détester et lui mettre une gifle. Ok, c'était peut-être plus réservé aux filles, ça. Je m'en étais pris pas mal des claques, dans ma vie. Au fond, ça devenait une habitude, alors je n'avais plus rien à perdre. Mais je savais que ça ne finira pas mal, cette fois. Rien qu'en voyant la demoiselle à côté de moi, j'avais déjà cerné son caractère : elle allait être facile. Mais l'habit ne faisait pas le moine...
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watanabe mio & lee jae sang
et ce fut l'erreur de sa vie.
Elle était vraiment sublime... Puis vu son apparence, elle ne pouvait qu'être adorable, aussi... Je me disais qu'elle devait sûrement aussi être bien naïve. Elle en avait tout l'air, et, en général, les gens ressemblaient quand même un peu à ce qu'ils dégageaient comme impression... Sur ce point-là, je me trompais lourdement. J'eus un grand sourire quand elle accepta mon invitation d'une voix séduisante, accompagné de ses battements de cils persistants. Je l'avais dans ma poche celle-là, c'était sûr ! Pas encore tout à fait bourré, j'avais encore les yeux en face des trous mais si je buvais entre deux ou trois verres, ce serait rapidement terminé. « Qu'est-ce que tu veux boire ? » lui demandai-je, ayant déjà en tête personnellement un petit cocktail que j'avais repéré tout à l'heure, mais que je n'avais pas osé prendre pour ne pas finir bourré. De toute façon, je crois bien que mon avenir était scellé, maintenant. Il valait mieux que je sois bourré comme elle, elle devait être bourrée pour que les choses se passent bien. C'était toujours comme ça à une soirée, les gens commençaient à s'aimer parce que leur esprit divaguait. Enfin, elle, je l'aimerais même si je n'étais pas dans ce contexte-là... Elle était si belle. Après qu'elle m'ait répondu et que je commandai pour nous deux, il fallait que je fasse la conversation. Ce n'était pas une tâche difficile, souvent, ma bouche parlait pour moi et c'était facile pour moi de divaguer. Je parlais un peu trop, en fait ; c'était ce qu'on me reprochait depuis que j'étais petit. Je n'avais cependant pas perdu cette habitude : je vivrais ma vie entière à être le gars qui parlait trop. « Alors, t'es dans quel cursus ? » demandai-je, sourire se tentant un peu crâneur sur le visage. Question complètement bateau, c'était vrai. Mais il n'y avait que ça qui marchait, dans ce genre de soirées étudiantes. On s'intéressait à l'autre, on commençait à parler, et, oh, surprise ! On commençait à bien aimer l'autre, ou à carrément le détester et lui mettre une gifle. Ok, c'était peut-être plus réservé aux filles, ça. Je m'en étais pris pas mal des claques, dans ma vie. Au fond, ça devenait une habitude, alors je n'avais plus rien à perdre. Mais je savais que ça ne finira pas mal, cette fois. Rien qu'en voyant la demoiselle à côté de moi, j'avais déjà cerné son caractère : elle allait être facile. Mais l'habit ne faisait pas le moine...(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Jeu 7 Mar - 23:24
« Oh vraiment prends ce que tu veux ! Je n’y connais pas très bien en alcool alors je te fais confiance... répondit la meilleure buveuse de tout le quartier de Shibuya. Sa descente était devenue quelque peu mythique auprès d’une poignée de vieux poivrots mais cette image là n’allait pas avec l’angélique petite étudiante irréprochable.
Me fait pas perdre mon putain de temps. La question qu’elle se posait était de savoir s’il était possible d’avoir l’air encore plus stupide que le mec qu’elle avait en face d’elle. Haaan. Trop gentil, mon chou, de me demander ce que je veux. Mais je m’en contrecarre en fait, sers moi le premier verre qui passe et par pitié arrête de jouer au mec galant tu as vraiment l’air d’un plouc. Un grand gaillard comme lui avec ses yeux perçants, tombants ; il pourrait facilement être crédible dans le rôle du gangster intimidant s’il y mettait un peu du sien. Alors pourquoi avoir ce sourire débile sur la face tout le temps ? C’était elle qui le mettait dans cet état ou l’alcool ? Dans tous les cas, ce n’était pas très beau à regarder, ni à supporter.
« Oh merciiii ! » répondit-elle avec beaucoup trop de fois la lettre i et une nouvelle flopée de battements de cils. Je vais finir par m’envoler à faire ça. s’amusa-t-elle à penser pendant un moment.
Il continuait de la regarder comme si elle était la plus tendre pièce de bœuf Kobe sur laquelle il soit tombé dans sa vie. C’était dégueulasse, il la répugnait. Comme tant d’autres, finalement. Au moins, c’était sûrement l’être humain le plus potable de cette soirée merdique. Il fallait toujours viser le haut du panier même s’il s’agissait d’une corbeille d’osier craqué remplie de pommes pourries. Cependant elle dû rapidement reformuler sa précédente interrogation. Ce n’était pas de savoir s’il pouvait avoir l’air encore plus bête mais de l’être profondément. Sérieusement ? Dans quel cursus je suis ? Tu as rien de plus original à me demander là ? Non, désolé, un peu d’imagination doit être trop demandé pour le pois chiche qui te sert de cerveau. Qui avait dit que les étudiants des universités prestigieuses étaient intelligents ? Elle resta là un instant, visage sans expression, à le regarder dans le blanc des yeux, à se demander si elle devait fuir ou en faire du houmous. Rien de bien méchant derrière ses intentions mais elle était abasourdi par le manque de créativité de l’humanité en général. Sur le coup, elle avala d’une traite le verre qu’il venait de lui tendre. Oups. Ce n’était pas tellement l’attitude d’une jolie jeune fille distinguée. Autant jouer les écervelées. Ils pourraient faire un concours, ça épicerait un peu leur soirée.
Elle agita ses bras, yeux écarquillés, pieds dansant l’un sur l’autre. Un long souffle s’échappa de ses lèvres.
« Ouuuuuh ! Dis donc c’est fort ! Je ne m’attendais pas à ça, ha ha! » s’exclama-t-elle en lui donnant une petite tape gentillette sur l’épaule et un sourire au trois quart aussi débile que le sien (c’était vraiment le maximum qu’elle pouvait faire, dans cette catégorie ce Jaesang était imbattable).
Elle se mit à triturer ses cheveux délicatement, inspecta ses fourches. « Oh moi ? Je suis en arts du spectacle. C’est vraiment fun, on y fait pleins de trucs cools. » lui papillonna-t-elle en réponse à sa question rasoir. Une réponse simple qui ne voulait pas dire grand-chose. Elle était pourtant presque convaincue que cela lui suffirait. Elle continua leur bataille de grimaces faciales , ne comptant pas décrocher un mot de plus. Oh non, je vais pas te retourner cette phrase stupide du : et toi ? Plutôt crever. Elle jeta un œil à son verre vide. Mais je vais rester un peu avec toi, tu as l’air plutôt apte à ouvrir ton porte-monnaie et il faut bien que je rende cette soirée gâchée la plus rentable possible.
Jaesang, pauvre petite brebis pas si innocente se retrouvait entre les pattes de la louve qui, sans avoir l’intention de jouer plus que ça avec lui, allait en faire son repas.
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watanabe mio & lee jae sang
et elle fit diminuer son espérance de vie par quatre.
« Oh vraiment prends ce que tu veux ! Je n’y connais pas très bien en alcool alors je te fais confiance... répondit la meilleure buveuse de tout le quartier de Shibuya. Sa descente était devenue quelque peu mythique auprès d’une poignée de vieux poivrots mais cette image là n’allait pas avec l’angélique petite étudiante irréprochable.Me fait pas perdre mon putain de temps. La question qu’elle se posait était de savoir s’il était possible d’avoir l’air encore plus stupide que le mec qu’elle avait en face d’elle. Haaan. Trop gentil, mon chou, de me demander ce que je veux. Mais je m’en contrecarre en fait, sers moi le premier verre qui passe et par pitié arrête de jouer au mec galant tu as vraiment l’air d’un plouc. Un grand gaillard comme lui avec ses yeux perçants, tombants ; il pourrait facilement être crédible dans le rôle du gangster intimidant s’il y mettait un peu du sien. Alors pourquoi avoir ce sourire débile sur la face tout le temps ? C’était elle qui le mettait dans cet état ou l’alcool ? Dans tous les cas, ce n’était pas très beau à regarder, ni à supporter.
« Oh merciiii ! » répondit-elle avec beaucoup trop de fois la lettre i et une nouvelle flopée de battements de cils. Je vais finir par m’envoler à faire ça. s’amusa-t-elle à penser pendant un moment.
Il continuait de la regarder comme si elle était la plus tendre pièce de bœuf Kobe sur laquelle il soit tombé dans sa vie. C’était dégueulasse, il la répugnait. Comme tant d’autres, finalement. Au moins, c’était sûrement l’être humain le plus potable de cette soirée merdique. Il fallait toujours viser le haut du panier même s’il s’agissait d’une corbeille d’osier craqué remplie de pommes pourries. Cependant elle dû rapidement reformuler sa précédente interrogation. Ce n’était pas de savoir s’il pouvait avoir l’air encore plus bête mais de l’être profondément. Sérieusement ? Dans quel cursus je suis ? Tu as rien de plus original à me demander là ? Non, désolé, un peu d’imagination doit être trop demandé pour le pois chiche qui te sert de cerveau. Qui avait dit que les étudiants des universités prestigieuses étaient intelligents ? Elle resta là un instant, visage sans expression, à le regarder dans le blanc des yeux, à se demander si elle devait fuir ou en faire du houmous. Rien de bien méchant derrière ses intentions mais elle était abasourdi par le manque de créativité de l’humanité en général. Sur le coup, elle avala d’une traite le verre qu’il venait de lui tendre. Oups. Ce n’était pas tellement l’attitude d’une jolie jeune fille distinguée. Autant jouer les écervelées. Ils pourraient faire un concours, ça épicerait un peu leur soirée.
Elle agita ses bras, yeux écarquillés, pieds dansant l’un sur l’autre. Un long souffle s’échappa de ses lèvres.
« Ouuuuuh ! Dis donc c’est fort ! Je ne m’attendais pas à ça, ha ha! » s’exclama-t-elle en lui donnant une petite tape gentillette sur l’épaule et un sourire au trois quart aussi débile que le sien (c’était vraiment le maximum qu’elle pouvait faire, dans cette catégorie ce Jaesang était imbattable).
Elle se mit à triturer ses cheveux délicatement, inspecta ses fourches. « Oh moi ? Je suis en arts du spectacle. C’est vraiment fun, on y fait pleins de trucs cools. » lui papillonna-t-elle en réponse à sa question rasoir. Une réponse simple qui ne voulait pas dire grand-chose. Elle était pourtant presque convaincue que cela lui suffirait. Elle continua leur bataille de grimaces faciales , ne comptant pas décrocher un mot de plus. Oh non, je vais pas te retourner cette phrase stupide du : et toi ? Plutôt crever. Elle jeta un œil à son verre vide. Mais je vais rester un peu avec toi, tu as l’air plutôt apte à ouvrir ton porte-monnaie et il faut bien que je rende cette soirée gâchée la plus rentable possible.
Jaesang, pauvre petite brebis pas si innocente se retrouvait entre les pattes de la louve qui, sans avoir l’intention de jouer plus que ça avec lui, allait en faire son repas.
(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Sam 16 Mar - 23:51
Sourire crâneur et ridicule, je voulais me rendre le plus charmant à ses yeux – effet raté, puisqu'on parlait d'une démone. Enfin ça, je n'en avais pas conscience, et même si on me le disait maintenant, je ne ferais qu'en rire : j'étais trop bourré pour comprendre correctement les choses. « Okay, » commençai-je ma commande, me tournant vers le barman, « votre meilleur cocktail s'il vous plaît. Genre le... le bleu, tout à l'heure je l'ai goûté via un pote et il était sympa. Quoi ? Le blue lagoon ? Ouais, ça doit être ça. Et euh... Le orange. Le... Le sun quoi ? Le sun... Bref le sun je sais pas quoi, merci. » Complètement torché, je n'étais même pas sûr de savoir si j'avais commandé les bonnes boissons. En tout cas, c'étaient des cocktails que j'avais pu goûter durant la soirée et qui étaient bons. Peut-être un peu forts ? Il me semblait que le deuxième était un peu plus doux... Elle ne semblait pas être une bonne buveuse, elle n'avait pas l'air de s'y connaître en boisson, après tout. Je me devais de lui donner la boisson moins forte, alors ? Je lui donnerai le sun quelque truc là. Ça lui fera plaisir et je l'aurais dans ma poche. M'enfin, de toute façon, est-ce que je l'avais pas déjà dans ma poche là ? Ça se voyait qu'elle craquait complèèètement pour moi, non ? Hehe. Elle craquait pour moi, elle me regardait avec des étoiles dans les yeux. « Mais de rieeeen, ma jolie. » répondis-je en exagérant sur le « en », ce qui n'était pas du tout fait exprès pour ma part. J'étais simplement... trop bourré. Je préférais m'extasier sur sa beauté. Elle semblait vraiment trop belle... Si c'était pas elle qui craquait pour moi, c'était moi qui craquais pour elle, ça c'était sûr. Faisant la conversation en attendant l'arrivée de nos cocktails, je lui demandai dans quel cursus elle était. Ça montrait que je m'intéressais à elle, non ? Hey, bonne initiative de ma part ! Elle allait adorer, c'était clair ! Souriant comme un imbécile, nos deux cocktails arrivèrent à ce moment-là, et je lui tendis le orange, le sun truc qu'elle but d'une traite. Ah ouais. Je fis les gros yeux, surpris qu'elle fasse un cul sec. Même moi j'aurais pas fait un cul sec. Ce fut à cet instant-là qu'elle se mit à agir comme une japonaise clichée, ce qui fit rire, tombant sous son charme alors que clairement, elle se foutait de ma gueule. Elle m'avait même tapé gentiment sur l'épaule... Le contact physique ça voulait dire qu'elle m'appréciait non ? Oh là là, trop bien ! J'allais vraiment serrer une belle nana moi, ce soir. « Haha, évidemment, c'est de l'alcool ! Et encore, je t'ai donné le moins fort. » Je fis un clin d’œil qui aurait dégoûté chaque personne de la terre, accompagné de ce sourire ridicule. Je bus mon verre aussi d'une traite pour lui montrer de quoi se chauffait un homme (et j'aurais peut-être pas dû, j'étais déjà assez bien bourré comme ça). A chacun de ses mouvements, non seulement j'étais surpris, mais en plus, je la trouvais de plus en plus mignonne. Mais regardez-la à se triturer les cheveux ! Elle était si mignonne... Comment un être comme elle pouvait exister ? Réponse : elle n'existait pas. « Ah oui ? Vous faîtes quoi ? Tu fais du théâtre, de la danse... ? » J'étais sincèrement curieux sur elle et je ne me rendais même pas compte que ce n'était pas réciproque. Imbécile que j'étais. C'était aujourd'hui que je regretterais le plus d'être un imbécile. « Oh, j'te paie un autre verre ? » lui fis-je quand j'eus remarqué que nos deux verres étaient vides. Galant, hein ! Bête, surtout.
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watanabe mio & lee jae sang
et ce fut l'erreur de sa vie.
Sourire crâneur et ridicule, je voulais me rendre le plus charmant à ses yeux – effet raté, puisqu'on parlait d'une démone. Enfin ça, je n'en avais pas conscience, et même si on me le disait maintenant, je ne ferais qu'en rire : j'étais trop bourré pour comprendre correctement les choses. (c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Mar 30 Avr - 11:50
Il lui fit un clin d’œil et Mio cru que l’espace d’un instant elle allait réellement lui arracher les paupières à vif. Comment un être humain pouvait être aussi répugnant ? Elle s’en était approché car il était le seul mec pas trop dégueu de cette merde de soirée, elle commençait à le regretter. Un plus moche aurait peut-être eu une conversation plus intéressante et élégante. C’était quoi ce clin d’oeil, sérieusement ? Il pensait déjà l’avoir séduite ou quoi ? Il pensait qu’elle était une fille facile et lui le plus grand dragueur de l’univers ? Il n’était qu’un naze. En espérant qu’il ne drague pas toutes les filles qui lui plaisaient de la sorte.
« Tu es célibataire toi, non ? » lâcha-t-elle comme si elle prononçait une évidence.
Impossible que son sourire d’idiot soit arrivé à conquérir le cœur d’une jeune femme, ou alors elle allait devoir revoir ses standards largement à la hausse. En espérant qu’une partie de l’alcool qu’il ai ingurgité lui ai gelé quelques zones mentales et que cela explique sa déchéance. Sinon elle plaignait vraiment les gens qui devaient le supporter à longueur de journée… Sérieusement, son jeu était si exagéré, elle n’aurait jamais cru qu’il tomberait aussi facilement dans le panneau. Puis il entreprit de vider son verre d’une traite et Mio paniqua, essayant de l’en empêcher mais ses mains tendus en avant ne suffire pas à lui faire comprendre qu’il n’aurait pas dû. Une mine inquiète se peignit sur son visage.
« Tu ne devrais pas boire autant... » lui conseilla-t-elle en empruntant une voix mielleuse et inquiétée qui lui donna envie de vomir. Elle n’était pas la mieux placée pour lui adresser cette suggestion mais elle ne tenait vraiment pas à devoir s’occuper d’un mec bourré pour la fin de sa soirée déjà assez horrible comme ça.
La manière dont il la regardait, avec des yeux de merlan frit, inspectant chaque recoin de son apparence si soigneusement préparée pour faire tomber n’importe quel être humain sous son charme, ne la flatta pas tellement pour une fois. Il était juste lourd, s’il pouvait éviter de rendre son attirance aussi flagrante, ça aurait pu être un minimum fun.
Et puis encore des questions stupides sur ce qu’elle faisait quotidiennement. Aucun intérêt. Mais peut-être que si elle continuait à parler il se concentrerait sur ses paroles et non plus son corps. Il lui proposa de leur commander un autre verre et elle attendit qu’il passe commande avant de se lancer dans une longue tirade ponctué de yeux grands ouverts et papillonnant et d’une voix bien trop enthousiaste.
« Alors oui, on a un peu de tous les arts donc on a également beaucoup de trainee et parfois quelques idoles qui s’intègrent dans notre cursus. C’est cool de pouvoir fréquenter des gens comme eux ! Moi, par exemple, je ne suis pas trop intéressée par la danse ou le chant, ce que je préfère c’est vraiment le théâtre. J’en ai fais pendant longtemps, c’est ma spécialisation. Et on a vraiment des personnes talentueuses dans notre cours ! Surtout notre professeure, elle est incroyable. Elle croit beaucoup en moi ! En fait, j’aimerais beaucoup devenir actrice car ça fait des années que je suis dans le mannequinat et même si je m’y suis fait une certaine place, j’ai envie de changer un peu. Être mannequin, c’est super fun et tout mais bon, dans une vie il faut tout tester, non ? Donc voilà, je suis venue en Corée parce que j’en avais marre d’être toujours dans le même système au Japon et puis la Corée, ça me plaît beaucoup au final ! »
Il était compliqué de trouver quoi raconter quand tous les mots qu’elle sortait sonnaient creux, même si elle y dissimulait une part de vérité. Elle espérait recevoir un peu d’admiration de la part de son interlocuteur, elle venait de lui avouer son métier, sa carrière, ce qu’elle avait construit de ses mains seules et dont elle était le plus fière au monde. Vu comment il buvait ses paroles, le retour aurait peut-être de quoi rendre ce quart d'heure un petit peu moins insupportable.
un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance...
watanabe mio & lee jae sang
et elle fit diminuer son espérance de vie par quatre.
Il lui fit un clin d’œil et Mio cru que l’espace d’un instant elle allait réellement lui arracher les paupières à vif. Comment un être humain pouvait être aussi répugnant ? Elle s’en était approché car il était le seul mec pas trop dégueu de cette merde de soirée, elle commençait à le regretter. Un plus moche aurait peut-être eu une conversation plus intéressante et élégante. C’était quoi ce clin d’oeil, sérieusement ? Il pensait déjà l’avoir séduite ou quoi ? Il pensait qu’elle était une fille facile et lui le plus grand dragueur de l’univers ? Il n’était qu’un naze. En espérant qu’il ne drague pas toutes les filles qui lui plaisaient de la sorte. « Tu es célibataire toi, non ? » lâcha-t-elle comme si elle prononçait une évidence.
Impossible que son sourire d’idiot soit arrivé à conquérir le cœur d’une jeune femme, ou alors elle allait devoir revoir ses standards largement à la hausse. En espérant qu’une partie de l’alcool qu’il ai ingurgité lui ai gelé quelques zones mentales et que cela explique sa déchéance. Sinon elle plaignait vraiment les gens qui devaient le supporter à longueur de journée… Sérieusement, son jeu était si exagéré, elle n’aurait jamais cru qu’il tomberait aussi facilement dans le panneau. Puis il entreprit de vider son verre d’une traite et Mio paniqua, essayant de l’en empêcher mais ses mains tendus en avant ne suffire pas à lui faire comprendre qu’il n’aurait pas dû. Une mine inquiète se peignit sur son visage.
« Tu ne devrais pas boire autant... » lui conseilla-t-elle en empruntant une voix mielleuse et inquiétée qui lui donna envie de vomir. Elle n’était pas la mieux placée pour lui adresser cette suggestion mais elle ne tenait vraiment pas à devoir s’occuper d’un mec bourré pour la fin de sa soirée déjà assez horrible comme ça.
La manière dont il la regardait, avec des yeux de merlan frit, inspectant chaque recoin de son apparence si soigneusement préparée pour faire tomber n’importe quel être humain sous son charme, ne la flatta pas tellement pour une fois. Il était juste lourd, s’il pouvait éviter de rendre son attirance aussi flagrante, ça aurait pu être un minimum fun.
Et puis encore des questions stupides sur ce qu’elle faisait quotidiennement. Aucun intérêt. Mais peut-être que si elle continuait à parler il se concentrerait sur ses paroles et non plus son corps. Il lui proposa de leur commander un autre verre et elle attendit qu’il passe commande avant de se lancer dans une longue tirade ponctué de yeux grands ouverts et papillonnant et d’une voix bien trop enthousiaste.
« Alors oui, on a un peu de tous les arts donc on a également beaucoup de trainee et parfois quelques idoles qui s’intègrent dans notre cursus. C’est cool de pouvoir fréquenter des gens comme eux ! Moi, par exemple, je ne suis pas trop intéressée par la danse ou le chant, ce que je préfère c’est vraiment le théâtre. J’en ai fais pendant longtemps, c’est ma spécialisation. Et on a vraiment des personnes talentueuses dans notre cours ! Surtout notre professeure, elle est incroyable. Elle croit beaucoup en moi ! En fait, j’aimerais beaucoup devenir actrice car ça fait des années que je suis dans le mannequinat et même si je m’y suis fait une certaine place, j’ai envie de changer un peu. Être mannequin, c’est super fun et tout mais bon, dans une vie il faut tout tester, non ? Donc voilà, je suis venue en Corée parce que j’en avais marre d’être toujours dans le même système au Japon et puis la Corée, ça me plaît beaucoup au final ! »
Il était compliqué de trouver quoi raconter quand tous les mots qu’elle sortait sonnaient creux, même si elle y dissimulait une part de vérité. Elle espérait recevoir un peu d’admiration de la part de son interlocuteur, elle venait de lui avouer son métier, sa carrière, ce qu’elle avait construit de ses mains seules et dont elle était le plus fière au monde. Vu comment il buvait ses paroles, le retour aurait peut-être de quoi rendre ce quart d'heure un petit peu moins insupportable.
(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Sam 18 Mai - 17:01
Dans ma tête, j'étais vraiment le meilleur homme au monde. Je me sentais pousser des ailes et je me sentais assez beau pour pouvoir draguer la plus belle des filles, même la fille en face de moi tomberait immédiatement sous mon charme. Et j'avais bien l'impression que mon charme venu d'Apollon faisait effet, elle n'avait pas l'air d'être totalement indifférente à mes paroles et mes actions, n'est-ce pas ? Notre flirt mutuel se passait à merveille ! Ou bien, peut-être était-ce juste mon cerveau déjanté qui me faisait penser ça. De loin, on penserait aussi qu'on s'entendait bien et qu'un petit jeu s'était installé entre nous. De près, sûrement pas. On croirait que cette scène venait d'un mauvais drama cliché. A se demander comment Mio pourrait fondre pour quelqu'un comme moi. Un sourire crâneur revint à la charge quand elle me demande si j'étais célibataire. Oh, elle était intéressée par moi... « Et ouais, totalement open pour les jolies demoiselles comme toi. » dis-je, n'ayant pas du tout la même impression de la phrase qu'elle venait de prononcer. Glisser un petit mot anglais me rendait plus classe. Du moins, je le pensais sincèrement. Comme ça, je charmerais encore plus la demoiselle... Même si le travail était déjà mâché, non ? Elle semblait déjà raide dingue de moi, haha ! Torché, peu importe un verre de plus ou un verre de moins, ça ne changera pas grand chose à mon état. Alors j'entrepris aussi de boire mon verre d'une traite. Oh, elle s'inquiétait pour moi... Je lui souris d'un air stupide, content qu'elle se soucie de ma santé. « C'est vrai, je ne devrais pas... Mais l'alcool, c'est si bon... » Je lâchai un petit rire béat juste après. Mio s'était transformée en une sorte de déesse. Il y avait un véritable halo de lumière derrière elle... Wow, un ange venu directement du Paradis... J'étais vraiment bourré. Lui posant des questions sans grand intérêt alors que tout ce que je voyais, c'était son sublime physique, j'écoutais d'une oreille soi-disant attentive ce qu'elle me disait. C'était que mon cerveau imbibé d'alcool ne portait pas vraiment d'intérêt aux mots, mais plutôt aux touchers... Néanmoins, ce que je retins de son long monologue adorable, c'était qu'elle était mannequin. Mannequin, hein... ? Woah, grave pratique ! Moi aussi, j'aurais kiffé être un mannequin. Tu bougeais pas, tu glissais quelques sourires à la caméra... Et hop, le travail était fait ! Ça lui correspondait bien. Pas étonnant qu'elle soit mannequin ! Elle était si jolie. « Han je vois.... » dis-je, saoul.
« Un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... »
Je lâchai un rire juste après, amusé par ma propre réflexion. Grosse erreur.« T'es belle pour ça en plus, pas tout le monde peut faire mannequin... Aaah, je kifferais être mannequin ! Malheureusement, moi j'dois bosser... » Je fis une petite moue, haussant rapidement des épaules. Ce fut ainsi que je condamnai ma destinée avec une diablesse.
un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance...
watanabe mio & lee jae sang
et ce fut l'erreur de sa vie.
Dans ma tête, j'étais vraiment le meilleur homme au monde. Je me sentais pousser des ailes et je me sentais assez beau pour pouvoir draguer la plus belle des filles, même la fille en face de moi tomberait immédiatement sous mon charme. Et j'avais bien l'impression que mon charme venu d'Apollon faisait effet, elle n'avait pas l'air d'être totalement indifférente à mes paroles et mes actions, n'est-ce pas ? Notre flirt mutuel se passait à merveille ! Ou bien, peut-être était-ce juste mon cerveau déjanté qui me faisait penser ça. De loin, on penserait aussi qu'on s'entendait bien et qu'un petit jeu s'était installé entre nous. De près, sûrement pas. On croirait que cette scène venait d'un mauvais drama cliché. A se demander comment Mio pourrait fondre pour quelqu'un comme moi. Un sourire crâneur revint à la charge quand elle me demande si j'étais célibataire. Oh, elle était intéressée par moi... Je lâchai un rire juste après, amusé par ma propre réflexion. Grosse erreur.
(c) DΛNDELION
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Re: un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... ♣ ft. mio | Mer 19 Juin - 17:50
Elle avait du mal entendre. Elle cligna des yeux pendant plusieurs instants, essayant de se reconnecter à la réalité. C’était une hallucination sonore. Elle ne voyait que cette explication là. L’idiot qui lui faisait face n’avait pas osé prononcer les paroles qu’elle pensait avoir entendu. Ce n’était pas possible. Mio avait bien compris maintenant que son Q.I équivalait à peu près à celui d’une huître mais il ne lui semblait pas suicidaire pour autant. Elle avait déjà été époustouflé, mais réellement subjuguée par la lourdeur moite de ses précédentes formulations… Mais il ne pouvait pas être aussi con ! Si ?
« Un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... »
Ces quelques mots tournaient dans son cerveau, se répercutaient dans sa boîte crânienne, s’amplifiaient. Si bien qu’elle ne put prêter attention à rien d’autres que ces neuf petits mots. Le brouhaha environnant, la musique assourdissante, les phrases qu’il prononça par la suite et dont elle ne réalisa le sens que quelques minutes plus tard… Ils n’existaient plus. N’importait que ces neuf minuscules mots que venaient de prononcer ce pauvre Lee Jae Sang. En un sens, ils étaient son testament. Il venait de sceller son destin et sa promesse de mort en quelques ridiculement courtes secondes. Dommage que son verre fut vide, elle lui aurait bien jeté dessus et serait repartie là-dessus. Remettant une douleur bien plus grande à plus tard. Mais là, elle allait devoir faire preuve d’imagination. L’étrangler en public gâcherait bien plus sa réputation de petit ange que la première solution.
« Ah ah ! C’est bien vrai ! » prononça-t-elle.
Sérieusement ? La belle nipponne n’arrivait pas à croire qu’elle avait prononcé ses mots. Ses poings, bien cachés derrière son dos, étaient devenues blancs tellement elle les serrait.
Putain de bordel de connard d’enculé de ta mère. Je vais te faire regretter chaque instant de ta vie aussi court soit-il. Tu vas te traîner par terre pour m’implorer de t’achever. Je vais te faire manger ta propre mère, sale merdeux. Tu vas juste pas comprendre ce qu’il va t’arriver. On va te retrouver dans un lac demain matin, en tous, tous petits, minuscules, nanoscopiques morceaux. Tu serviras de becqué pour les oisillons et tu deviendras de la chiure de pigeon.
Après tout, il était tellement ivre. Avait-elle besoin même de faire semblant ?
« Mais tu sais… J’ai quand même l’impression que je n’ai pas besoin de grand-chose pour te surpasser niveau intelligence… » murmura-t-elle inaudiblement.
Je vais te séquestrer dans un placard pendant des jours, sans te donner à manger, puis je te jetterais comme un bout de viande, nu, dans une arène remplie de lions aussi affamés que toi, puis je te castrerais moi même, te découperais à la tronçonneuse puis au couteau de boucher, pour te faire cuire et te jeter dans un bain d'acide. Ha ha.
« Tu as bien raison. C’est tellement pratique ! Je fais la jolie deux secondes et y’a pleins de mecs comme toi qui viennent me payer des verres ! » rigola-t-elle en lui tapant sur l’épaule.
Comme tu es quand même très, mais alors, vraiment très bête. Tu ne remarqueras peut-être, voire sûrement pas du tout, mais c’est une insulte. Mais Monsieur le Beauf, tu dois être un bon pigeon ! Un minimum intelligent pour éviter de dire des conneries pareilles, n’est-ce pas ? Les déchets comme toi n’ont rien à faire sur cette terre. Tu pollues l’humanité… Tu veux pas aller sauter d’un immeuble genre… tout de suite maintenant ? Mais sinon ne t’inquiète pas. Je t’y aiderais un jour ou l’autre. Quand tu t’y attendras le moins. Au pire moment. Quand tu penseras toucher du bout des doigts le bonheur, je l’égorgerais devant tes yeux. C’est tout ce que les merdes comme toi mérite.
« Bon, sur ce. Je vais y aller parce qu’il se fait tard tu comprends ! » lui annonça-t-elle avec un grand sourire.
« Sayonara~♡ »
Elle tourna les talons rapidement avant que l’autre abruti ne puisse même réagir et disparu en un battement de cils. Au passage, elle remarqua un grand gaillard chancelant et les mains remplis de cocktails qu’il avait dû aller chercher pour ses amis. Un petit pied bien placé et le géant alla s’écraser avec le contenu de ses verres sur ce condamné de Lee Jae Sang.
Tic tac. Tic tac. Ses jours se trouvaient désormais comptés...
un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance...
watanabe mio & lee jae sang
et elle fit diminuer son espérance de vie par quatre.
Elle avait du mal entendre. Elle cligna des yeux pendant plusieurs instants, essayant de se reconnecter à la réalité. C’était une hallucination sonore. Elle ne voyait que cette explication là. L’idiot qui lui faisait face n’avait pas osé prononcer les paroles qu’elle pensait avoir entendu. Ce n’était pas possible. Mio avait bien compris maintenant que son Q.I équivalait à peu près à celui d’une huître mais il ne lui semblait pas suicidaire pour autant. Elle avait déjà été époustouflé, mais réellement subjuguée par la lourdeur moite de ses précédentes formulations… Mais il ne pouvait pas être aussi con ! Si ? « Un mannequin, ça réfléchit pas, t'as de la chance... »
Ces quelques mots tournaient dans son cerveau, se répercutaient dans sa boîte crânienne, s’amplifiaient. Si bien qu’elle ne put prêter attention à rien d’autres que ces neuf petits mots. Le brouhaha environnant, la musique assourdissante, les phrases qu’il prononça par la suite et dont elle ne réalisa le sens que quelques minutes plus tard… Ils n’existaient plus. N’importait que ces neuf minuscules mots que venaient de prononcer ce pauvre Lee Jae Sang. En un sens, ils étaient son testament. Il venait de sceller son destin et sa promesse de mort en quelques ridiculement courtes secondes. Dommage que son verre fut vide, elle lui aurait bien jeté dessus et serait repartie là-dessus. Remettant une douleur bien plus grande à plus tard. Mais là, elle allait devoir faire preuve d’imagination. L’étrangler en public gâcherait bien plus sa réputation de petit ange que la première solution.
« Ah ah ! C’est bien vrai ! » prononça-t-elle.
Sérieusement ? La belle nipponne n’arrivait pas à croire qu’elle avait prononcé ses mots. Ses poings, bien cachés derrière son dos, étaient devenues blancs tellement elle les serrait.
Putain de bordel de connard d’enculé de ta mère. Je vais te faire regretter chaque instant de ta vie aussi court soit-il. Tu vas te traîner par terre pour m’implorer de t’achever. Je vais te faire manger ta propre mère, sale merdeux. Tu vas juste pas comprendre ce qu’il va t’arriver. On va te retrouver dans un lac demain matin, en tous, tous petits, minuscules, nanoscopiques morceaux. Tu serviras de becqué pour les oisillons et tu deviendras de la chiure de pigeon.
Après tout, il était tellement ivre. Avait-elle besoin même de faire semblant ?
« Mais tu sais… J’ai quand même l’impression que je n’ai pas besoin de grand-chose pour te surpasser niveau intelligence… » murmura-t-elle inaudiblement.
Je vais te séquestrer dans un placard pendant des jours, sans te donner à manger, puis je te jetterais comme un bout de viande, nu, dans une arène remplie de lions aussi affamés que toi, puis je te castrerais moi même, te découperais à la tronçonneuse puis au couteau de boucher, pour te faire cuire et te jeter dans un bain d'acide. Ha ha.
« Tu as bien raison. C’est tellement pratique ! Je fais la jolie deux secondes et y’a pleins de mecs comme toi qui viennent me payer des verres ! » rigola-t-elle en lui tapant sur l’épaule.
Comme tu es quand même très, mais alors, vraiment très bête. Tu ne remarqueras peut-être, voire sûrement pas du tout, mais c’est une insulte. Mais Monsieur le Beauf, tu dois être un bon pigeon ! Un minimum intelligent pour éviter de dire des conneries pareilles, n’est-ce pas ? Les déchets comme toi n’ont rien à faire sur cette terre. Tu pollues l’humanité… Tu veux pas aller sauter d’un immeuble genre… tout de suite maintenant ? Mais sinon ne t’inquiète pas. Je t’y aiderais un jour ou l’autre. Quand tu t’y attendras le moins. Au pire moment. Quand tu penseras toucher du bout des doigts le bonheur, je l’égorgerais devant tes yeux. C’est tout ce que les merdes comme toi mérite.
« Bon, sur ce. Je vais y aller parce qu’il se fait tard tu comprends ! » lui annonça-t-elle avec un grand sourire.
« Sayonara~♡ »
Elle tourna les talons rapidement avant que l’autre abruti ne puisse même réagir et disparu en un battement de cils. Au passage, elle remarqua un grand gaillard chancelant et les mains remplis de cocktails qu’il avait dû aller chercher pour ses amis. Un petit pied bien placé et le géant alla s’écraser avec le contenu de ses verres sur ce condamné de Lee Jae Sang.
Tic tac. Tic tac. Ses jours se trouvaient désormais comptés...
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