please, don't let me down

il y avait tellement d'affaires dans sa voiture. toutes ses affaires. naoya venait encore de se disputer avec son frère, depuis l’altercation avec tsuki, les deux frères ne pouvaient plus communiquer sans que ça dégénère aussitôt. ils s’en voulaient bien trop pour ça. cela dit, akiya n’avait pas accepté le fait qu’il quittait l’appartement, peut-être qu’il comprenait, quelque part, qu’il commençait à ne plus avoir autant d’emprise sur le plus jeune frère. alors il avait frappé, avant d’être cogné, comme le disait sa philosophie. il avait foutu naoya à la porte avant même qu’il ait les clés d’un quelconque appartement ou endroit où il pourrait loger. le nippon n'avait tout bonnement aucune idée d'où est-ce qu'il pourrait aller, enfin.. si, il en avait une, mais il attendait dans sa voiture chargée d'affaires. le nœud au fond de son ventre ne le quittait pas, il avait bien du mal à redescendre. c'était pour ça, qu'il se battait pour lui ? qu'il n'arrivait pas à l'abandonner malgré toutes les conneries que akiya pouvait faire ? pour qu'au final, il l'abandonne, lui fasse tout ça sans le moindre scrupule ? il secoua la tête, prenant son courage à deux mains tout en sortant de sa voiture. des amis, il en avait. tout le monde adorait naoya, au même titre qu’il adorait le reste du monde mais il ne savait pas jusqu’à quand il resterait. peut-être qu’il voyagera de maison en maison, pour ne pas toujours embêter la même personne, il n’en savait rien, mais il ne pouvait pas rester dehors. il détestait ça, embêter les gens, mais là, il allait avoir besoin d’aide, et il se tourna vers la première personne en qui il avait le plus confiance. celle qui l’avait jamais laissé tomber. il grimpa les escaliers, tenant la cage de son chat, le reste de ses affaires étaient restées dans la voiture. une fois devant la porte, il prit quelques secondes pour prendre une profonde inspiration, puis il frappa. son coeur était serré, il se sentait si mal, les paroles de son frère lui restaient en tête, lui rappelant en permanence qu’il avait même plus son chez lui. quand tsuki ouvrit la porte, naoya réunit toutes ses forces restantes pour lui sourire. il savait qu'il avait une mine à faire peur, mais il ne voulait pas l'inquiéter. « salut... » il baissa le regard vers sa main, celle qui tenait la cage de kyla, avec son animal à l'intérieur. son sourire s'effaça bien vite, alors qu'il fuyait le regard de tsuki. « tu... tu peux nous héberger, kyle et moi? » reprit-il, relevant le regard vers tsuki, le cœur et la gorge serrés. tsuki allait forcément comprendre ce qu'il se passait.

please, don't let me down

Mon téléphone crachait une musique rythmée. Assez pour me donner envie de bouger tout monde corps. Il fallait dire que je tenais une sacrée forme. Depuis que Nao-Nao et moi avions discuté et compris qui nous étions vraiment l’un pour l’autre. Mes crises avaient largement cessées. Il savait qui j’étais, qui j’étais vraiment en tout cas et moi, j’avais réalisé qu’il était le petit garçon de monde enfance. Et même si je continuais à garder ma mémoire extrêmement trouble, ça changeait énormément de choses. Nous étions proches, très proches, encore plus proche que je ne pouvais l’être avec Jun Hee. J’avais viscéralement besoin de la présence du nippon à mes côtés et dès qu’il n’était pas là, je lui envoyais des messages régulièrement. Ce qu’on était ? Je n’aurais su le dire. Mais je savais une chose, il n’y avait plus que lui que je fréquentais. Il n’y avait que lui qui m’attirait que me faisait frémir. Ce qui était étrange quand je me souvenais que nous étions amis depuis notre enfance. A cette pensée je glissais mes doigts le long du ruban rouge que j’avais autour de mon poignet, souriant malgré moi. Je me sentais bien.  Et c’est pour cela que sur cet air je continuais de peindre tout en gesticulant du derrière. Ou du moins jusqu’à entendre quelqu’un frapper à la porte. Je haussais les sourcils en prenant mon téléphone voir si j’avais reçu un message de Jun Hee qui me rappelait qu’il venait me rendre visite, mais rien du tout. Bizarre. Je coupais la musique avant de spécifier à haute voix : J’arrive ! Je pressais le pas et je fus bien désappointé quand je fis mon…. mon Nao-Nao devant la porte. Alors qu’il me saluait, je compris dans sa voix que quelque chose n’allait pas. Même son attitude me semblait bizarre. Etrangement, j’étais toujours perdu pour comprendre les émotion chez les gens, mais j’avais appris à les comprendre autrement dès qu’il s’agissait de mon japonais. Salut. Et rapidement j’eus la réponse à mes question quand je pus voir la cage de Kyle dans la main de mon amant. Enfin ce n’était pas vraiment une réponse au contraire, je me posais encore plus de questions et surtout je m’inquiétais. Et sa question me fit secouer la tête. Le loger. Je le regardais inquiet. Très inquiet ça voulait dire quoi ça ? Il était à la rue ? Il ne vivait pas avec Akiya ? Oh…. putain. Il ne devait plus vivre avec lui, ce con avait dû le foutre dehors et mon coeur se serra. Parce que je me souvenais quand j’avais été moi-même à la rue. Je me pinçais les lèvres avant de vivre doucement prendre le visage du nippon entre mes mains, venant accroché mon regard au sien. Hey Nao-Nao. T’as l’air si troublé. J’avais pris une voix douce avant d’entourer ses épaules de mes bras pour venir l’attirer contre moi pour le serrer dans mes bras. Bien sûr que je peux vous héberger, autant de temps que nécessaire. Je vins poser une bise sur sa joue avant de m’éloigner en lui laissant la place de rentrer. Je lui fis signe de la tête avant de dire. Viens, il fait meilleur dedans. Une fois dedans, je fermais la porte et m’assis par terre pour ouvrir la cage de Kyle pour qu’il fasse comme chez lui…. enfin dans un sens il connaissait déjà les lieux. Je pris le temps de lui caresser la tête avant de reporter mon attention sur Nao en me relevant. Nao-Nao, c’est quoi cette histoire…. il s’est passé quoi ? J'avais naturellement attrapé sa main. Je savais qu’il y avait quelque chose et c’était pas rien, je le sentais bien. Putain, qu’est-ce que ce connard d’Akiya avait encore fait à l’homme de ma vie ?

please, don't let me down

c'était instinctif : naoya se tournait vers celui en qui il avait aveuglément confiance. celui qui avait toujours eu sa confiance, même pendant ces années  d'absence. quelque part, il savait que tsuki n'allait pas le laisser tomber, il ne l'avait jamais fait. car non, il ne l'avait pas abandonné, ce n'était pas de sa faute ce qu'il s'était passé, et si les deux avaient pu perdre contact, ce n'était simplement que la décision du destin, en rien la leur. c'était évident, tsuki était surpris de le voir ici.. ou plutôt non, il devait être surpris de le voir avec la cage de kyle, adoptant cette mine atroce. ouais, c'était ça qui était bizarre. le nippon baissa le regard quelques instants, se doutant que tsuki était d'ores-et-déjà inquiet. rapidement, le tatoueur attrapa le visage du japonais entre ses mains, geste qui décrocha un tendre sourire --sincère, mais triste, sur le visage de naoya. il l'avait vu : il était troublé, il le connaissait par cœur, même après toutes ces années. ceci dit, naoya garda le silence. que dire ? il allait forcément lui expliquer ce qu'il se passait, il ne voulait et ne pouvait pas lui mentir, il ne voulait pas l'inquiéter, mais il n'avait pas vraiment le choix. mais très vite, tsuki vint le serrer dans ses bras. naoya eut juste le temps de déposer la cage de kyle au sol, pour enrouler ses bras autour de lui. il le serra fort contre son corps, anormalement fort. il avait besoin de lui, plus que jamais. sa réponse lui fit du bien. il savait qu'il n'allait pas le laisser, mais tout de même, il lui en demander beaucoup : le déranger dans son intimité. encore une fois, naoya savait sur qui compter. lorsqu'il l'invita à entrer, naoya hocha doucement la tête, ses mots lui manquaient, il se contenta d'attraper la cage de kyle pour l'emmener avec lui à l'intérieur. tsuki s'empressa de libérer kyle, le laissant vagabonder dans l'appartement, geste qui fit doucement sourire naoya. le japonais avait besoin de sourire, et tsuki lui offrait ce dont il lui manquait, en plus d'un toit. kyle, lui, se sentait déjà comme chez lui, mais quand tsuki reprit la parole, s'adressant de nouveau à naoya. le jeune homme perdit vite son sourire, ce qu'il s'était passé ? « désolé de te déranger à cette heure-ci.. » parce que mine de rien, il commençait à se faire tard. après avoir balayé ces lieux familiers du regard, naoya reporta son attention sur celui qui commençait peu à peu à lui voler son coeur. « je... j'peux plus vivre avec mon frère. » il baissa le regard, ça lui brisait le cœur de lui avouer. sa relation avec son frère, naoya l'avait enterré depuis bien longtemps, surtout depuis qu'il avait levé la main sur tsuki, seulement, il se retrouvait à la rue. « il m'a foutu dehors, sans attendre que j'ai mon appart'... » naoya était loin d'être débile, il le savait : c'était une vengeance, ni plus ni moins. son coeur se serra alors qu'il releva le regard vers tsuki, serrant sa main. « le reste de mes affaires sont dans ma voiture. » peut-être que tsuki ne pensait pas que c'était si grave, mais si : toutes ses affaires étaient dans sa voiture, il n'avait plus rien là-bas. après quelques secondes, le nippon s'approcha de lui, venant se loger dans ses bras, y cherchant du réconfort, et de l'amour. son coeur lui hurlait qu'à ce moment précis, les bras de tsuki étaient l'endroit fait pour ça, pour le réconforter. il ferma les yeux, savourant la chaleur de son corps. « m'abandonne pas. » chuchota t-il, ça l'avait fragilisé tout ça, il avait soudainement peur. il ne voulait pas le perdre, pas une seconde fois. pas lui.

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Je m’étais pas vraiment attendu à Naoya. Sur le coup j’avais même pensé trouve Junhee de l’autre côté de la porte. M’attendant à voir mon ainé énervé que j’ai encore oublié un de nos rendez-vous pour qu’on passe une soirée à deux. Mais quand je vis l’homme qui peuplait mes pensées à l’heure actuelle, je restais un peu bêta. Mais encore plus alors que je perçu au son de sa voix, qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Je ne savais pas ce qui allait mais je savais bien que ce n’était pas rien, sinon mon homme ne serait pas actuellement sur le pas de la porte avec la cage de son chat dans sa main Et encore plus quand il me demanda le loger. Mes pensées allèrent directement vers cette raclure d’Akiya. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé entre eux, mais s’il Nao-Nao était là, alors qu’il vivait avec son frère ainé, c’était que ce dernier avait du le foutre à la porte et ça me rendait fou d’imaginer ça. Je n’aimais pas Akiya, parce que j’avais commencé à me souvenir de lui et que ces souvenirs n’étaient pas bons. Je n’aimais pas Akiya, mes vagues souvenirs me disaient que je devais m’en méfier comme de la peste de ce type. Et c’était sans compté qu’il avait osé frappé mon homme la dernière fois. Non, je n’aimais pas Akiya et là il ne faisait que confirmer qu’il n’était pas une bonne personne. Bien sûr que j’allais l’aider, je n’allais pas le laisser dans la merde. J’avais vécu à la rue par le passé - bien Nao l’ignorait ça - et je ne voulais pas qu’il ait à subir ça. D’ailleurs je me poussais pour laisser passer le japonais entrer en l’invitant. D’ailleurs rapidement je m’occupais de libérer Kyle pour qu’il puisse prendre ses aises, non sans oublier de lui faire un caresse, parce que Kyle c’était mon grand pote, un peu mon fils aussi, en quelques sortes. Allons bon, tu ne me dérangera jamais tu es comme chez toi aussi Nao-Nao, dis-je le plus sincèrement du monde avant de revenir vers lui pour lui prendre la main en douceur et lui demander ce qu’il se passait. Ca semblait grave, et j’espérais que ça ne l’était pas trop. J’avais peur pour son état mental. Alors qu’il m’expliqua je tombais des nues. Silencieux, lui laissant le temps de se confier entièrement à moi. Je savais que ça devait être dur pour lui car ses doigts ses serraient autour de ma main. Mon coeur se serra en même temps que son récit progressait. J’étais tellement en colère contre Akiya je l’aurais tabassé pour avoir fait ça à mon Nao-Nao, mais le fait était que ce dernier avait plus besoin de moi. Mais quelle horreur, soufflai-je enfin, je savais ce que ça faisait d’être à la rue, sans foyer et je savais comment il pouvait se sentir à cet instant. Quand il vint dans mes bras je l’entourais pour le serrer contre moi. Shhhh Nao-Nao, murmurais-je avant de glisser tendrement mes doigts dans ses cheveux pour ses caresser. Jamais, tu m’entends ? Je ne t’abandonnerai jamais d’accord ? Je vins encadrer son visage de mes mains pour planter mon regard dans le sien. Je souris pour le rassurer. Je serai toujours là pour toi, et je te l’ai dit tu es ici comme chez toi, ok ? Je finis par poser mes lèvres sur les siennes, chastement. Tendrement et amoureusement. Je l’attirais doucement dans mes bras une nouvelle fois recommençant à caresser sa chevelure brune. Je comptais bien être là pour moi et le soutenir mon Nao-Nao.

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heureusement qu’il était là. celui qui ne l’avait jamais laissé tomber, celui qui répondait toujours présent à chaque fois. celui sur qui naoya avait et pourra toujours compter, maintenant qu’il est revenu dans sa vie. définitivement dans sa vie. il était hors de question qu’il le laisse filer une nouvelle fois, naoya avait trop besoin de lui, de sa présence, et désormais, de ses caresses et de ses baisers. il hantait ses pensées, naoya était accroc à lui, et le savait bien. mais ce n’était pas une mauvaise chose, pas vrai ? il avait, certes, été meilleurs amis par le passé, mais certains signes ne trompaient pas. leur relation restait tout de même ambiguë, mais rien de tout ça empêchait le nippon de se tourner une nouvelle fois vers lui. il avait besoin de lui, plus que jamais. un fin sourire se dessina sur les lèvres du japonais lorsque tsuki reprit finalement la parole, il était rassuré de ne pas le déranger, mais tsuki était si adorable avec lui. comme jamais personne ne l’avait déjà été à son égard. quand il prit la main de naoya avec douceur, son coeur se serra. il lui expliqua sans trop entrer dans les détails ce qu’il s’était passé même s’il était persuadé que tsuki l’avait déjà plus ou moins deviné. il se sentait si vulnérable, si triste, ses paroles étaient déchirantes. il avait besoin de tsuki, de sa présence et de sa douceur. d’ailleurs, lorsque ce dernier reprit la parole, le coeur de naoya se serra d’amour, décrochant un fin sourire, certes, un peu trop triste, mais sincère. un sourire amoureux que seul tsuki pouvait créer. ses paroles lui firent un bien fou. tsuki ne l’abandonnerait jamais. les bras du nippon entourèrent la taille du jeune homme, le serrant fort contre lui alors que ses paroles avaient apaisées son coeur. il acquiesça même, d’un geste de la tête avant de laisser tsuki prendre son visage entre ses mains. il lui rendit son fin sourire, c’était plus fort que lui, son sourire était communicatif, en tout cas, pour lui. il ferma les yeux un court instant, alors que tsuki déposa ses lèvres sur les siennes avant de venir le reprendre dans ses bras. à nouveau, il serra son compagnon aussi fort que possible, il voulait le garder contre lui, à tout jamais. « merci tsuki… » s’il savait à quel point il avait besoin d’entendre tout ça. à quel point il l’aidait à cet instant. ses problèmes n’étaient pas réglés, certes. mais tsuki lui offrait un toit où dormir, mais aussi, toute la douceur et le réconfort dont il avait besoin. « et merci de m’accueillir chez toi. » doucement, il se recula, plantant son regard dans le sien. il attrapa doucement sa main, le fixant amoureusement. « j’sais pas ce que je ferais sans toi… » lui avoua t-il, le plus sincèrement du monde. non, il ne voulait plus s'imaginer oin de lui, plus jamais. peu importe ce qu'il se passe.

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je peinais à croire tout ce que nao m’avait dit. j’ignorais que aikya pouvait aller jusque là et foutre à la porte son propre frère. ça me foutait en rogne, parce qu’en mon fort intérieur, j’avais toujours su que ce type était mauvais et que je ne pouvais pas lui faire confiance. mais faire à mon homme, ça me rendait complètement fou. je me serai écouté j’aurais probablement retourné toute la ville pour aller le frapper moi-même et lui rendre la monnaie de sa pièce. mais ce n’était pas le plus important à cet instant. je laissais rapidement tomber ma colère pour me concentrer sur celui qui prenait de plus en plus de place dans mon coeur. je ne comptais pas l’abandonner, jamais. je me fis extrêmement tendre avec lui, quoique c’était si naturel avec nao-nao d’être tendre. en temps normal,e je n’avais ces réactions avec junhee, mais nous, on était sorti ensemble. alors ouais, nao, je l’avais connu quand j’étais gosse et je savais que tous ces sentiments étaient liés à ça, et que c’était pour ça que mon attitude était si naturelle avec lui. je n’avais pas à me forcer, j’avais envie de le prendre dans mes bras, tout le temps. alors je lui disais, je voulais le rassurer. je voulais le voir sourire, même si je savais que c’était compliqué. mais certaines choses restaient très simple entre nous, comme ces moment ou ils venaient me prendre la main, tout en faisant battre mon coeur un peu plus vite. je ne savais pas ce que nous étions l’un pour l’autre, mais à cet instant je n’y avais jamais vu autant clair dans toute ma vie. je ne voyais que naoya, je voulais que naoya. et je voulais être présent pour lui, jusqu’au bout.  t’as besoin de me remercier nao-nao, je t’ai promis que je serai toujours là pour toi, je souris alors que je sentis la main de mon homme se glisser dans la mien, alors que mon coeur se serra un peu plus. ses dernières paroles m’attendrirent un peu plus. je le fixais quelques instants avant de naturellement me mettre sur la pointe des pieds pour venir ensemble son front.  il n’y aura pas de sans moi, jsuis à toi nao-nao, s’était sorti naturellement. parce que je ne me voyais qu’avec lui à ses côtés. jamais je n’avais senti quelque chose d’aussi fort. comme si à cet instant, j’étais au bon endroit, avec la bonne personne.  ma main libre fila sur la joue du nippon pour la caresser.  je te propose de prendre tes affaires pour les amener ici et de manger un truc. je penchais la tête sur le côté en le regardant.  et tu prendra le temps de t’installer à ton rythme okay ? je resserai doucement mes doigts sur ceux de naoya comme pour lui prouver que j’étais là et je ne comptais pas filer de si tôt.