C'était un jour pluvieux sur Séoul. La pluie n'avait cessé de tomber de toute la journée. Du haut du dernier rang de l'amphithéâtre, Aran regardait la pluie tomber en tournant le stylo dans sa main droite, pas franchement motivé à bosser aujourd'hui. Il avait des idées pleins la tête, plus ça allait, moins il arrivait à se concentrer sur ses cours à cause du gang et de la gestion que ça demandait. La journée allait être longue jusqu'à ce soir, d'autant plus qu'il n'allait pas voir d'autres murs que ceux de cet amphithéâtre. C'est un plan à rendre fou, ça. Au final, la seule solution pour faire en sorte que le temps passe plus vite, c'est d'écouter, de participer, de prendre des notes. Et c'est ce qu'il se met à faire, après avoir passé un bon moment à regarder la pluie tomber, sous les regards observateurs de ses voisins qui le trouvaient de plus en plus bizarre. L'un d'eux finit même par lui demander s'il va bien. Comme c'est mignon, quelqu'un qui s'inquiète pour lui.
18h15. La journée de cours s'achève enfin pour le jeune homme qui ne tarde pas à mettre son sac sur l'épaule et à quitter l'amphi. Quand il arrive à la porte du bâtiment, il remarque que la pluie a accéléré. Il pousse un soupir et fait basculer la capuche de son sweat sur sa tête avant de sortir pour affronter les caprices de mère nature. La pluie, c'est pas le top pour prendre la route en moto, mais il n'avait guère le choix. Il marche jusqu'au parking privé des élèves où il retrouver sa ducati. Il se penche pour retirer l'antivol lorsqu'il entend des pas approcher et s'arrêter, près de lui. Aran tourne la tête et, plissant les yeux, il lève la tête pour voir de qui il s'agit. Il ne voit pas bien, la pluie lui tombe dans les yeux et il baisse aussitôt le visage pour s'éviter cette torture plus longtemps. Il pousse un soupir, puis se remet debout pour enfin tourner la tête vers celui qui le regarde sans cesse. Hak Nyeon. Aran pousse un soupir. Il va devoir encore jouer les innocents. Qu'est-ce qui vous amène ici, Monsieur l'agent?
c'est la guerre entre le bien et le mal qui fait rage
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c'est la guerre entre le bien et le mal qui fait rage | Jeu 13 Déc - 11:03 Citer EditerSupprimer
Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où commence l'autre.
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Re: c'est la guerre entre le bien et le mal qui fait rage | Dim 23 Déc - 14:25 Citer EditerSupprimer
Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où commence l'autre.
une piste, c’était tout ce que tu avais. une maigre information qui n’arriverait probablement à le faire inculper. un témoignage d’une personne qui l’avait vu à un endroit où il n’aurait jamais du aller. pourtant, depuis que tu avais foutu les menottes à son père, le fils t’obsédait. tu voulais tellement le coffrer et le foutre en prison rejoindre son petit papa que tu passais tous les indices que tu avais au peigne fin. et tu avais trouvé quelque chose. rien qui pourrait être recevable devant un juge, mais c’était assez pour que tu veuilles l’interroger. tu n’avais pas réellement demander l’avis ou même l’accord de tes supérieurs mais ce n’était pas grave. au pire, si ça s’avérait être quelque chose qui vous menait aux stags, ils n’allaient rien et au pire des cas, tu aurais un avertissement ou un blâme. est-ce que ça te faisait quelque chose ? pas vraiment. alors, tu prends la route vers l’université, te dirigeant vers l’accueil. tu demandes après aran et tu apprends qu’il est en cours. il lui reste trente minutes. tu ne vas pas le déranger, tu attendras. ce n’était pas tellement une faveur que tu lui faisais, simplement tu n’avais pas envie que l’attention soit tournée vers vous. tu cherchais à être discret autant pour éviter d’alerter les autres membres de son gang, parce que tu n’étais pas con, tu savais qu’il n’était pas seul à la fac, même si tu n’avais pas encore su trouver qui était mêlé à lui, ou même les autres élèves. tu attends donc qu’il sorte, dans ta voiture, clope au coin des lèvres. tu finis par l’apercevoir mettre sa capuche et tu le suis jusqu’au parking privé des élèves. il est là pour récupérer sa moto et tu attends patiemment qu’il daigne relever le regard vers toi. son ton et son air innocent t’hérissent le poil mais tu ne montres rien. « choi aran, veuillez me suivre au poste. » que tu lances sans autre forme de politesse. ce n’était pas une demande, juste un ordre donné. s’il n’était pas con, il allait te suivre sans faire d’histoire. « j’ai quelques questions à vous poser… » tu laisses une petite pause sans réellement t’en rendre compte avant de reprendre. « c’est au sujet de votre père. » tu n’as jamais cru à son petit manège d’enfant adorable qui ne savait pas ce que son père faisait dans la vie. tu étais persuadé qu’il trempait dans tout autant d’histoire louche que le plus vieux de la famille. c’était pour cette raison que tu t’acharnais sur lui pour essayer de trouver des informations et de quoi le foutre en taule avec son père pour le restant de sa vie.
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Re: c'est la guerre entre le bien et le mal qui fait rage | Lun 11 Mar - 23:59 Citer EditerSupprimer
Le bien et le mal se touchent de si près qu'il est impossible de savoir où finit l'un et où commence l'autre.
Reconnaissant le visage de ce flic qui le poursuit depuis l'emprisonnement de son père, Aran reporte son attention sur l'antivol de sa moto avant de lever au ciel, agacé. Et il remet l'antivol, parce qu'il comprend qu'il retrouvera pas sa moto tout de suite. Petit malin. Il hausse les épaules, pousse un soupir et se redresse pour enfin se tourner vers celui qu'il considère comme son ennemi juré. Un enfoiré de flic qui doit se faire chier à faire la circulation devant les écoles primaires et qui veut pimenter un peu sa vie. Il veut qu'il le suive au poste, carrément. Le gangster ne se gêne pas pour pousser un soupir, arborant un air des plus agacés sur son visage. Allez, c'est le moment de jouer l'étudiant qui est agacé et qui a pas de temps à lui accorder. Sérieux là? Il fronce les sourcils adorablement comme il sait si bien le faire pour berner tous ses adversaires. Ah, il semble avoir des questions à lui poser. Aran sait déjà de quoi il veut lui parler mais il laisse le flic s'exprimer et s'expliquer. Son père. Je vous ai déjà dit que j'ai rien à voir avec mon père. Mais bon... Puisque vous insistez. Il lève alors les mains, les poignets collés, sous les yeux de Hak, comme pour lui signifier de lui passer les menottes s'il le souhaite. Et un sourire assuré étire ses lèvres alors qu'il fixe Hak droit dans les yeux.
Pas de menottes finalement, mais un voyage direct dans la voiture de flic garée non loin alors qu'il laisse sa ducati derrière lui, sous le regard interpelé des étudiants de sa classe pour beaucoup, qui sont étonnés (ou presque) de le voir partir dans une voiture de police. Vous pourrez me ramener ici s'il vous plaît à la fin de notre entretien? J'ai ma moto sur le parking. demande-t-il simplement, posant ses mains sur ses cuisses alors qu'il regarde la pluie tomber par la fenêtre.
Pas de menottes finalement, mais un voyage direct dans la voiture de flic garée non loin alors qu'il laisse sa ducati derrière lui, sous le regard interpelé des étudiants de sa classe pour beaucoup, qui sont étonnés (ou presque) de le voir partir dans une voiture de police. Vous pourrez me ramener ici s'il vous plaît à la fin de notre entretien? J'ai ma moto sur le parking. demande-t-il simplement, posant ses mains sur ses cuisses alors qu'il regarde la pluie tomber par la fenêtre.
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