La solitude est la patrie des forts ft. Koo In Ho
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La solitude est la patrie des forts ft. Koo In Ho | Jeu 20 Déc - 13:13 Citer EditerSupprimer
La solitude est la patrie des forts
E lle peut nous atteindre à nimporte quel âge, dans nimporte quelle situation, à nimporte quel endroit. La solitude. Il n'y a qu'une certitude, elle sera notre seule compagnie lorsque notre vie prendra fin.
Cette solitude que l'on désire parfois, pour réfléchir, pour prendre un certain recul, pour faciliter la prise de décisions. Vous la connaissez n'est-ce pas ? Cette solitude qui est tant désirée. Et elle est nécessaire à nimporte quel être humain.
Mais il y a l'autre, l'autre solitude, celle que l'on aimerait fuir, celle qui vous retiens, qui vous tire inlassablement vers le bas. Celle-ci, on ne la désire pas, on l'a subit, et on ne parle même plus de solitude, mais d'isolement. Cet isolement, qui vous fait perdre pied, cet isolement qui vous coupe du Monde, qui vous sépare de la vie, cet isolement non-désiré est une première mort.
Croyez-moi, je la connais bien.
Cette solitude terrifiante arrive un beau jour dans votre vie, pour une raison ou pour une autre, elle s'invite dans votre quotidien, à l'improviste, avec la ferme intention de vous détruire. Et si on ne la chasse pas, si on ne la fait pas fuir, elle vous prend à la gorge, et vous emmène en enfer.
Une très longue descente aux enfers, et si personne ne vous attrape la main, si personne ne vous retiens dans votre chute, vous coulerez inexorablement dans l'absence de regards, dans l'absence d'attention, et le seul mot que vous associerez à votre existence, sera inutilité.
La solitude profonde de l'esprit n'a pas de corps, la solitude de l'esprit n'a pas d'âme, mais pourtant, elle prend la forme d'une bulle et vous encercle, vous étouffe. Et ne cherchez pas de sorties, il n'en existe pas. La solitude est à l'esprit, ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue.
Avec le temps, les présences que vous désiriez, vous gêneront plus qu'autre chose. La peur envahira chacune de vos sorties, les larmes envahiront chacune de vos nuits, la mélancolie envahira votre vie.
Le moindre sens que vous possédez, deviendra dune inutilité chronique.
A quoi servira votre ouïe, lorsqu'il n'y aura personne pour déposer quelques mots, que l'être humain apprécie tant, dans votre champ auditif ?
A quoi servira votre toucher, quand il n'y aura plus personne pour vous tenir la main, plus personne pour vous enlacer ?
A quoi servira votre odorat, lorsque la seule odeur que vous pourrez sentir, sera celle de votre oreiller imprégné de larmes ?
A quoi servira votre goût, quand la mélancolie se chargera de vous enlever l'appétit ?
A quoi servira votre vue, lorsqu'il n'y aura plus aucun visage à découvrir, plus aucun sourire à admirer, plus aucun regard dans lequel se plonger ?
Et le pire interviendra lorsque vous prendrez conscience que la solitude vous a séparer de la vie, que l'isolement vous a séparer des solutions, et que la mélancolie vous a ôter le goût de vivre.
Prendre conscience que notre existence n'est devenue que souffrance, prendre conscience qu’âgé ou pas, notre vie n'a plus aucun intérêt.
Voilà le pire de tout.
Il m'arrive régulièrement d'y penser. Longuement. Philosophiquement. Lorsque je me rends ici, dans un coin de ce skate parc, d'habitude si envahi de monde. Mais depuis quelques jours, la neige a pris possession des lieux. Les fêtes de fin d'année arrivent. Et le skate parc est à l'abandon. Quelle aubaine pour moi. Qui aime tant être seul, être dans ma bulle et me détendre de cette manière. Jamais personne ne m'a encore dérangé ici. L'endroit parfait, voici ce que ce lieu est.
Cette solitude que l'on désire parfois, pour réfléchir, pour prendre un certain recul, pour faciliter la prise de décisions. Vous la connaissez n'est-ce pas ? Cette solitude qui est tant désirée. Et elle est nécessaire à nimporte quel être humain.
Mais il y a l'autre, l'autre solitude, celle que l'on aimerait fuir, celle qui vous retiens, qui vous tire inlassablement vers le bas. Celle-ci, on ne la désire pas, on l'a subit, et on ne parle même plus de solitude, mais d'isolement. Cet isolement, qui vous fait perdre pied, cet isolement qui vous coupe du Monde, qui vous sépare de la vie, cet isolement non-désiré est une première mort.
Croyez-moi, je la connais bien.
Cette solitude terrifiante arrive un beau jour dans votre vie, pour une raison ou pour une autre, elle s'invite dans votre quotidien, à l'improviste, avec la ferme intention de vous détruire. Et si on ne la chasse pas, si on ne la fait pas fuir, elle vous prend à la gorge, et vous emmène en enfer.
Une très longue descente aux enfers, et si personne ne vous attrape la main, si personne ne vous retiens dans votre chute, vous coulerez inexorablement dans l'absence de regards, dans l'absence d'attention, et le seul mot que vous associerez à votre existence, sera inutilité.
La solitude profonde de l'esprit n'a pas de corps, la solitude de l'esprit n'a pas d'âme, mais pourtant, elle prend la forme d'une bulle et vous encercle, vous étouffe. Et ne cherchez pas de sorties, il n'en existe pas. La solitude est à l'esprit, ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue.
Avec le temps, les présences que vous désiriez, vous gêneront plus qu'autre chose. La peur envahira chacune de vos sorties, les larmes envahiront chacune de vos nuits, la mélancolie envahira votre vie.
Le moindre sens que vous possédez, deviendra dune inutilité chronique.
A quoi servira votre ouïe, lorsqu'il n'y aura personne pour déposer quelques mots, que l'être humain apprécie tant, dans votre champ auditif ?
A quoi servira votre toucher, quand il n'y aura plus personne pour vous tenir la main, plus personne pour vous enlacer ?
A quoi servira votre odorat, lorsque la seule odeur que vous pourrez sentir, sera celle de votre oreiller imprégné de larmes ?
A quoi servira votre goût, quand la mélancolie se chargera de vous enlever l'appétit ?
A quoi servira votre vue, lorsqu'il n'y aura plus aucun visage à découvrir, plus aucun sourire à admirer, plus aucun regard dans lequel se plonger ?
Et le pire interviendra lorsque vous prendrez conscience que la solitude vous a séparer de la vie, que l'isolement vous a séparer des solutions, et que la mélancolie vous a ôter le goût de vivre.
Prendre conscience que notre existence n'est devenue que souffrance, prendre conscience qu’âgé ou pas, notre vie n'a plus aucun intérêt.
Voilà le pire de tout.
Il m'arrive régulièrement d'y penser. Longuement. Philosophiquement. Lorsque je me rends ici, dans un coin de ce skate parc, d'habitude si envahi de monde. Mais depuis quelques jours, la neige a pris possession des lieux. Les fêtes de fin d'année arrivent. Et le skate parc est à l'abandon. Quelle aubaine pour moi. Qui aime tant être seul, être dans ma bulle et me détendre de cette manière. Jamais personne ne m'a encore dérangé ici. L'endroit parfait, voici ce que ce lieu est.
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Re: La solitude est la patrie des forts ft. Koo In Ho | Lun 31 Déc - 16:08 Citer EditerSupprimer
La solitude est la patrie des forts
L a paix. La solitude. Le silence. Le coréen aimait ça. Pour lui, ça valait tout l'or du monde. Il n'aimait pas être entouré. Il n'aimait pas les gens bruyants qui hurlaient, racontant leurs journées, leurs vies à leurs amis. Mais en faisait profiter pour tout le monde.
Non, In Ho aimait cette solitude l'habitant. Solitude qu'il ne ressentait pas réellement. Qu'avec quelques personnes. Bo Bae, il savait qu'il ne pouvait vivre sans elle. Elle, elle pouvait lui faire ressentir la solitude. Mais c'était tout. Être seul était loin d'être un problème pour lui. Au contraire, il n'avait pas à parler, à chercher à alimenter une conversation qui avait quatre vingt dix pour cent de chance de ne pas l'intéresser. Alors In Ho ne faisait pas d'effort, il fuyait les humains la plupart du temps. Même si on le suivait, notamment le capitaine de l'équipe de basket qui n'arrêtait pas d'être tactile avec lui. Et ça l'énervait plus que tout. Il était gentil. In Ho l'acceptait mais ce n'était pas pour autant qu'il voulait le garder près de lui tout le temps. Il était trop bruyant, attirer trop l'attention. Tout ce que In Ho fuyait. La vie l'avait construit ainsi. L'orphelinat, l'abandon, toute une peur qui l'avait poussé à s'éloigner des autres pour se protéger, pour se cacher dans une petite bulle qu'il décidait plus ou moins d'ouvrir à certaine personne. Évidemment, il ne contrôlait pas tout le monde. Peut-être qu'un jour une personne entrera dans sa vie sans qu'il ne l'est décidé et lui fera faire des choses qu'il n'avait jamais fait. Mais il ne préférait pas y penser.
C'était pour ça que cet endroit était parfait pour lui. Tranquille, à l'écart des autres. Généralement, si du monde venait, ils ne le regardaient pas, restaient dans leur monde, s'amusant de leur côté. Et lui se trouvait un petit coin tranquille pour s'asseoir et écouter sa musique, son casque vissait sur sa tête comme si sa vie en dépendait.
Alors aujourd'hui, sous ce manteau enneigé, il pensait pouvoir être seul, dans cet endroit magique ou le silence était d'or. Son manteau sur les épaules, écouteurs sur les oreilles, il n'avait pas prévu de voir quelqu'un, planté aussi ici, dans ce skate park abandonné à la nature. Il le regardait, ne sachant comment agir, interagir. Il le regardait juste. Planté là comme un idiot, son rap américain hurlant dans ses oreilles. Sa paix semblait s'émietter avec l'apparition de ce jeune homme. Et pourtant, il semblait ressentir un certain calme. Comme si lui aussi cherchait une paix, le silence. Une solitude qui les habituait tous les deux.
Alors In Ho fit quelque chose qui ne pensait pas faire un jour. Il prépara sa petite place à côté d'une rampe, enlevant la neige. Il se moquait si le sol allait être froid ou mouillé, ça le rendrait un minimum vivant. Et ce qu'il fit et qui changea de tout au tout, il laissa une place à l'inconnu, l'étranger qui lui renvoyait sa propre image en plein visage, juste à côté de lui. Un acte sortit de nul part, une magie des fêtes de fin d'année peut-être. Et si la personne venait, il commencerait peut-être une discussion, juste pour savoir avec qui il partagera ce moment.
Non, In Ho aimait cette solitude l'habitant. Solitude qu'il ne ressentait pas réellement. Qu'avec quelques personnes. Bo Bae, il savait qu'il ne pouvait vivre sans elle. Elle, elle pouvait lui faire ressentir la solitude. Mais c'était tout. Être seul était loin d'être un problème pour lui. Au contraire, il n'avait pas à parler, à chercher à alimenter une conversation qui avait quatre vingt dix pour cent de chance de ne pas l'intéresser. Alors In Ho ne faisait pas d'effort, il fuyait les humains la plupart du temps. Même si on le suivait, notamment le capitaine de l'équipe de basket qui n'arrêtait pas d'être tactile avec lui. Et ça l'énervait plus que tout. Il était gentil. In Ho l'acceptait mais ce n'était pas pour autant qu'il voulait le garder près de lui tout le temps. Il était trop bruyant, attirer trop l'attention. Tout ce que In Ho fuyait. La vie l'avait construit ainsi. L'orphelinat, l'abandon, toute une peur qui l'avait poussé à s'éloigner des autres pour se protéger, pour se cacher dans une petite bulle qu'il décidait plus ou moins d'ouvrir à certaine personne. Évidemment, il ne contrôlait pas tout le monde. Peut-être qu'un jour une personne entrera dans sa vie sans qu'il ne l'est décidé et lui fera faire des choses qu'il n'avait jamais fait. Mais il ne préférait pas y penser.
C'était pour ça que cet endroit était parfait pour lui. Tranquille, à l'écart des autres. Généralement, si du monde venait, ils ne le regardaient pas, restaient dans leur monde, s'amusant de leur côté. Et lui se trouvait un petit coin tranquille pour s'asseoir et écouter sa musique, son casque vissait sur sa tête comme si sa vie en dépendait.
Alors aujourd'hui, sous ce manteau enneigé, il pensait pouvoir être seul, dans cet endroit magique ou le silence était d'or. Son manteau sur les épaules, écouteurs sur les oreilles, il n'avait pas prévu de voir quelqu'un, planté aussi ici, dans ce skate park abandonné à la nature. Il le regardait, ne sachant comment agir, interagir. Il le regardait juste. Planté là comme un idiot, son rap américain hurlant dans ses oreilles. Sa paix semblait s'émietter avec l'apparition de ce jeune homme. Et pourtant, il semblait ressentir un certain calme. Comme si lui aussi cherchait une paix, le silence. Une solitude qui les habituait tous les deux.
Alors In Ho fit quelque chose qui ne pensait pas faire un jour. Il prépara sa petite place à côté d'une rampe, enlevant la neige. Il se moquait si le sol allait être froid ou mouillé, ça le rendrait un minimum vivant. Et ce qu'il fit et qui changea de tout au tout, il laissa une place à l'inconnu, l'étranger qui lui renvoyait sa propre image en plein visage, juste à côté de lui. Un acte sortit de nul part, une magie des fêtes de fin d'année peut-être. Et si la personne venait, il commencerait peut-être une discussion, juste pour savoir avec qui il partagera ce moment.
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Re: La solitude est la patrie des forts ft. Koo In Ho | Mer 2 Jan - 19:32 Citer EditerSupprimer
La solitude est la patrie des forts
M ais alors que je croyais être seul, je le vis. Lui. Celui qui fut le premier à rejoindre le silence que j'aimais tant, jusqu'à maintenant. Je ne sais pas si vous avez remarqué. Mais ce qui sépare les gens, ce sont les mots. Même les petits mots de rien du tout, ça peut produire les pires maux. Il y a des mots blessants, et puis des mots qui tuent. Ainsi l'amour peut commencer sur un signe et finir par un mot, un mot de trop. L'amitié, c'est pareil. Du moins c'est ce que je crois. C'est vrai que je ne suis pas un grand connaisseur... Peut-être bien qu'on habille la réalité avec des mots parce qu'on a peur de la voir toute nue. Peut-être bien aussi qu'il vaudrait mieux se taire plus souvent.
Apprendre à contempler. Rien dire. Rester dans le silence. Mais pas n’importe quel silence ! Il y a toute une gamme de silences : des graves, des aigus, des intenses. Il y a le silence qui cache l’absence et le vide ; il y a le silence parce qu’on n’ose pas ; il y a le silence parce qu’on ne veut rien dire, ou qu’on s’en fiche ; il y a le silence parce qu’on ferme les yeux et qu’on ne veut pas s’occuper de ce qui ne nous regarde pas : tout ça, ce n’est pas des beaux silences.
Moi, je parle des silences à étoiles, des silences à deux, avec des signes et des messages et des sculptures de connivence, un silence moelleux et rond comme de la tendresse, et grisant comme de l'amour. Un silence dense, la danse d'un silence....
C’est drôle mais c’est quand on ne se dit rien que je m’entend le mieux avec les autres. Après tout, d'après ma mère, on reconnaît l’amour véritable et l'amitié sincère à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter. Et c'est ce que j'essaie d'appliquer à tous mes proches, aussi peu soient-il. Mais aussi avec les diverses rencontrent que la vie me met sur mon chemin. Comme ce garçon que je regarde depuis quelques minutes. Il semble décidé à rester malgré ma présence. Pour autant, je suis quasi sûr qu'il souhaitait, lui aussi, être seul. Comme moi. Je le vois prendre place et ce qu'il fit ensuite me surpris. Il semblerait qu'il soit en train de me faire une place également. À moins qu'il attende quelqu'un ?
Je regarde tout autour de nous mais personne d'autre n'est présent. Il n'y a que nous. Cette place est donc pour moi. Je déglutis doucement. Dois-je y aller ? Ou dois-je le laisser seul ? Je me pince la lèvre en me disant que s'il me propose une place c'est qu'il est prêt à partager ce silence et cette solitude avec moi. Ce serait impoli de partir, maintenant. Je vais donc jusqu'à lui et après lui avoir offert un léger sourire, un peu gêné, je prends place à côté de lui.
Apprendre à contempler. Rien dire. Rester dans le silence. Mais pas n’importe quel silence ! Il y a toute une gamme de silences : des graves, des aigus, des intenses. Il y a le silence qui cache l’absence et le vide ; il y a le silence parce qu’on n’ose pas ; il y a le silence parce qu’on ne veut rien dire, ou qu’on s’en fiche ; il y a le silence parce qu’on ferme les yeux et qu’on ne veut pas s’occuper de ce qui ne nous regarde pas : tout ça, ce n’est pas des beaux silences.
Moi, je parle des silences à étoiles, des silences à deux, avec des signes et des messages et des sculptures de connivence, un silence moelleux et rond comme de la tendresse, et grisant comme de l'amour. Un silence dense, la danse d'un silence....
C’est drôle mais c’est quand on ne se dit rien que je m’entend le mieux avec les autres. Après tout, d'après ma mère, on reconnaît l’amour véritable et l'amitié sincère à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter. Et c'est ce que j'essaie d'appliquer à tous mes proches, aussi peu soient-il. Mais aussi avec les diverses rencontrent que la vie me met sur mon chemin. Comme ce garçon que je regarde depuis quelques minutes. Il semble décidé à rester malgré ma présence. Pour autant, je suis quasi sûr qu'il souhaitait, lui aussi, être seul. Comme moi. Je le vois prendre place et ce qu'il fit ensuite me surpris. Il semblerait qu'il soit en train de me faire une place également. À moins qu'il attende quelqu'un ?
Je regarde tout autour de nous mais personne d'autre n'est présent. Il n'y a que nous. Cette place est donc pour moi. Je déglutis doucement. Dois-je y aller ? Ou dois-je le laisser seul ? Je me pince la lèvre en me disant que s'il me propose une place c'est qu'il est prêt à partager ce silence et cette solitude avec moi. Ce serait impoli de partir, maintenant. Je vais donc jusqu'à lui et après lui avoir offert un léger sourire, un peu gêné, je prends place à côté de lui.
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Re: La solitude est la patrie des forts ft. Koo In Ho | Sam 2 Fév - 12:36 Citer EditerSupprimer
La solitude est la patrie des forts
D ouce solitude, douce musique qui englobait le cœur de In ho. Le silence était d'or alors qu'il pouvait admirer la beauté du paysage hivernal qui s'offrait sous ses yeux.
Douce surprise de voir qu'il y avait des personnes comme lui, en recherche constante de ce silence si reposant, si doux. Et si important à la vie. Peu de personne savait l'apprécier. Alors In Ho était particulièrement surpris de voir cette personne présente. Debout au milieu de cette neige, d'un blanc immaculé, signe qu'aucune personne n'avait osé s'aventurer dans le froid. Dans cette douce mélodie de l'hiver qui racontait une histoire différente. In Ho ne le fixait pas. Non, il lui laissait son intimité. Comme lui il aimait. Il lui avait juste laissé une petite place, une place pour se reposer, se poser. Et communier en silence dans ce décor angélique.
Le jeune homme s'amusait à créer de la fumée avec ses lèvres, appréciant ce doux moment. C'était un signe qui prouvait qu'il était bien. Qu'il était rassuré. Malgré cet inconnu à ses côtés. Cette personne dont il ne connaissait rien. Et pourtant, il appréciait déjà sa présence. Il lui insufflait du calme, du respect, du bien-être. Un tout que In Ho ne connaissait pas avec les autres. Il n'était pas doué pour se mélanger au foule. Il n'aimait pas les foules, destructrices de ses oreilles, destructrices du silence environnant, destructrice de son bien-être intérieur.
In Ho n'avait pas parlé avec l'inconnu et pourtant, il l'avait compris. Leurs regards avaient parlés pour eux, leurs corps avaient discuté pour eux. Et leurs silences s'étaient accordés sur une réponse. Une seule et unique. Un accord de partage. Un partage qui se voulait intime. Car In Ho le laissait entrait dans sa petite bulle privée, sa petite bulle de repos ou il aimait s'enfermer. Il avait toujours été ainsi. Très peu à l'aise avec les autres, il n'aimait pas particulièrement la foule. Il n'était pas le type de personne avoir vingt millions d'amis. Non, il était avec un petit cercle restreint, à qui il avait déjà ouvert son cœur. Et c'était amplement suffisant.
Mais aujourd'hui, il avait fait une exception. Une nouvelle connaissance ? Il n'en savait rien. Mais il l'avait tout simplement accepté en lui faisant cette place, place qu'il avait pris après quelques minutes. Sûrement de questionnements, il comprenait, ce n'était pas commun, il aurait sûrement pris du temps pour se questionner et accepter ou non la proposition. In Ho ferma doucement les yeux avant de les ouvrir quelques minutes après. Du bout des doigts, il dessina sur la neige. Comme un premier échange, toujours dans ce silence agréable. Il nota tout simplement « In Ho ». Présentation rapide et douce. Premier échange d'un hiver enneigé particulièrement mélodieux.
Douce surprise de voir qu'il y avait des personnes comme lui, en recherche constante de ce silence si reposant, si doux. Et si important à la vie. Peu de personne savait l'apprécier. Alors In Ho était particulièrement surpris de voir cette personne présente. Debout au milieu de cette neige, d'un blanc immaculé, signe qu'aucune personne n'avait osé s'aventurer dans le froid. Dans cette douce mélodie de l'hiver qui racontait une histoire différente. In Ho ne le fixait pas. Non, il lui laissait son intimité. Comme lui il aimait. Il lui avait juste laissé une petite place, une place pour se reposer, se poser. Et communier en silence dans ce décor angélique.
Le jeune homme s'amusait à créer de la fumée avec ses lèvres, appréciant ce doux moment. C'était un signe qui prouvait qu'il était bien. Qu'il était rassuré. Malgré cet inconnu à ses côtés. Cette personne dont il ne connaissait rien. Et pourtant, il appréciait déjà sa présence. Il lui insufflait du calme, du respect, du bien-être. Un tout que In Ho ne connaissait pas avec les autres. Il n'était pas doué pour se mélanger au foule. Il n'aimait pas les foules, destructrices de ses oreilles, destructrices du silence environnant, destructrice de son bien-être intérieur.
In Ho n'avait pas parlé avec l'inconnu et pourtant, il l'avait compris. Leurs regards avaient parlés pour eux, leurs corps avaient discuté pour eux. Et leurs silences s'étaient accordés sur une réponse. Une seule et unique. Un accord de partage. Un partage qui se voulait intime. Car In Ho le laissait entrait dans sa petite bulle privée, sa petite bulle de repos ou il aimait s'enfermer. Il avait toujours été ainsi. Très peu à l'aise avec les autres, il n'aimait pas particulièrement la foule. Il n'était pas le type de personne avoir vingt millions d'amis. Non, il était avec un petit cercle restreint, à qui il avait déjà ouvert son cœur. Et c'était amplement suffisant.
Mais aujourd'hui, il avait fait une exception. Une nouvelle connaissance ? Il n'en savait rien. Mais il l'avait tout simplement accepté en lui faisant cette place, place qu'il avait pris après quelques minutes. Sûrement de questionnements, il comprenait, ce n'était pas commun, il aurait sûrement pris du temps pour se questionner et accepter ou non la proposition. In Ho ferma doucement les yeux avant de les ouvrir quelques minutes après. Du bout des doigts, il dessina sur la neige. Comme un premier échange, toujours dans ce silence agréable. Il nota tout simplement « In Ho ». Présentation rapide et douce. Premier échange d'un hiver enneigé particulièrement mélodieux.
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