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reprisals } aran & moon
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reprisals } aran & moon | Mer 26 Déc - 17:26
Usurper une identité, s'arroger un labeur, s'approprier des prouesses. Il n’y avait rien de pire aux yeux d’un scientifique que de voir son travail lamentable copié, une laborieuse contrefaçon, une besogne vulgairement réalisée. Lunettes sur le nez, gants chirurgicaux et masque en position sur sa bouche, il approchait une énième fois son visage du microscope. ses sourcils se fronçant, soupirant alors qu’il venait foutre un coup de pied dans la table faisant s’éloigner sa chaise de celle-ci avant de ne s’en relever. examiner les particules de cette drogue n’avait été qu’une étape en plus pour appuyer ses doutes et ce, quand bien même il ne lui avait suffis que d’un coup d’oeil et quelques recherches sur les causes du décès de ce jeune consommateur pour confirmer ses hypothèses. ilyan avait beau posséder qu’une très faible empathie pour le malheur d’autrui, il n’était clairement guère ravie à l’idée qu’une substance foireuse se propage sous le nom de la crimson, qui plus est lorsque celle-ci se révélait être merdique. des clients à la recherche du plaisir qu’offrait leur précieux petit cachetons se retrouvait à absorber de l’arsenic et ce, métaphoriquement parlant. à ce qu’il avait été permis à ilyan de l’examiner, le jeune consommateur avait passé bien plus de temps à souffrir sous les effets secondaires de cette merde plutôt qu’à s’en délecter. et cela était une chance qu’un des mecs du gang en est découvert sa carcasse avant les flics. Effets létaux et sublétaux: au premier coup d’oeil l’on aurait pu songer que le pauvre gamin était décédé des conséquence de son absence d’inhibition provoqué par la drogue, laissant ainsi place à un sentiment de toute puissance. un mélange de captagon, de crimson et de merde, un pourcentage élevé de produits toxiques qui ne possédaient strictement aucun effet bénéfique pour le corps ni même pour le mental. tout comme le captagon et le crimson, ce mélange laborieux était dans un premier temps intervenu sur le circuit de la récompense dans le cerveau, offrant à son consommateur l’impression que tout va bien même si ce n’est guère le cas. peur inexistante de ce que l’on risque, ni de sa mort ni de la mort des autres. non seulement ne s’était-il pas rendu compte de sa déshydration relativement avancée mais celui-ci n’avait réalisé qu’il était victime d’une rupture d’anévrisme intra crânienne que lorsqu’il avait tenté de prendre appui sur le balcon, chutant de plusieurs étages avant de ne décéder sous le regard impuissant de ses camarades, eux aussi sous l’emprise de la drogue et dénué d’empathie. un drogue qui si en apparence pouvait se rapprochait de la crimson, semblait bien plus proche du captagon et bien plus toxique que les deux drogues réunies. Prendre de la mort aux rats auraient eu le même résultat si ce n’est que la mort se serait révélé plus douloureuse, mais qu’est-ce que cela pouvait-il bien changé lorsque le résultat restait le même.
Tapant du pied, il grinçait des dents alors qu’il quittait son laboratoire, prenant soin d’en fermer à clés la porte puis se débarrassant de ses gants, masque et lunettes. il aurait très bien pu n’en avoir que faire du sort de ce malheureux, en temps réel il n’en aurait sans aucun doute rien eu à branler. Mais le soucis c’est que cette merde qui avait causé un anévrisme au gamin était vendu sous le nom de crimson. et ça, ça le foutait littéralement hors de lui. qu’une lamentable reproduction, ne comportant même pas un dixième de crimson dans sa composition puisse être vendu grâce à la réputation de leur création et surtout au même prix. si il n’en avait pas encore informé Aran et Moon c’était principalement parceque Ilyan était un scientifique qui détestait affirmer des faits sans éléments concrets ni détails. Balancer à ses comparses qu’une contrefaçon tournait sous le nom de crimson sans aucunes preuves substantielles, ni détails sur sa composition et encore moins sur les fabricants ? Clairement pas du style du jeune homme, il n’avait ni leur temps à perdre ni le sien. Et quand bien même cela signifiait qu’il avait pris plus de 48h à bosser avant de ne les mettre au courant de l’incident, Ilyan savait à présent pour sur que si un mec devait se faire buter ce soir, ce ne serait guère à tort.
Ses longues jambes étirées, il fermait les yeux profitant du calme passager de l’habitacle de la voiture. Comme à son habitude, Ilyan était assis à la place passager, là où il pouvait reculer un max son siège et se poser un moment. il ne conduisait pas, non pas qu’il ne savait guère conduire mais plutôt qu’il était de ceux qui s’énervaient extrêmement facilement au volant et ne respectait que trop peu les limitations de vitesse. A la fin, il passait son temps à se foutre sur la gueule et disons simplement que ce soir n’était pas le soir adéquate pour perdre son temps sur la route. expirant, il écoute silencieuse Aran et Moon élaborer rapidement le déroulement de la soirée. Ils n’avaient pour tout dire pas réellement le temps de s’attarder sur des détails, à moins peut-être de voir leur proie s’échapper. Ilyan ne faisait confiance à personne surtout pas les pions du gang, et il ne doutait pas un seul instant que ces enflures qui avaient contrefait leur pilule magique ne tarderaient pas à savoir que les STAGS étaient à leur cul. « t’as une clope ? » lâchait-il les yeux toujours clos, la main tendue dans le vide. il n’aurait pas le temps de fumer plus tard. « le mec ça serait cool de pas le tuer, j’aimerai testé des trucs sur lui. » que ce soit en terme de torture ou d’expérimentation, ilyan était toujours à la recherche de cobayes, et quoi de mieux si cela pouvait aussi leur permettre de soutirer des informations sur cette contrefaçon et les têtes pensantes se trouvant derrière celle-ci. Le jeune scientifique en mettrait presque sa main a coupé qu’un traitre c’était glissé dans leur rangs. la théorie du complot, toute une philosophie pour l’intellect des STAGS. « la faille ne provient pas de nos chimistes. n’importe quel amateur aurait été capable d’anticiper les dégâts causés par un mélange de crimson et de captagon, alors pour mélanger ces deux drogues avec des composants aussi toxiques fallait clairement être ignares et baisés. de l’arsenic, de l’ammoniac, du formaldéhyde, de l’acétamide, de l’aflatoxine B1, du chrysène, du cobalt, de l’uranium 235 et j’en passe. ya facilement deux cent composants en plus de ceux de la crimson et du captagon. ces mecs se sont pris pour des cuisiniers sans tester leur plat avant de les servir à leur clients. » L'ignorance est un décalage entre la réalité et une perception de cette réalité, décalage qui est la conséquence d'une croyance, d'un préjugé, d'une illusion ou d'un fait avéré de ne pas savoir. Être ignare c’était penser pouvoir réussir en faisant de la merde, penser pouvoir plagier et ne guère se faire prendre, grotesquement se faire passer pour eux et ne pas anticiper les représailles. dieu ce qu’il haïssait que l’on crache sur sa science chétive.
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} aran & moon
Matin 8:57
Usurper une identité, s'arroger un labeur, s'approprier des prouesses. Il n’y avait rien de pire aux yeux d’un scientifique que de voir son travail lamentable copié, une laborieuse contrefaçon, une besogne vulgairement réalisée. Lunettes sur le nez, gants chirurgicaux et masque en position sur sa bouche, il approchait une énième fois son visage du microscope. ses sourcils se fronçant, soupirant alors qu’il venait foutre un coup de pied dans la table faisant s’éloigner sa chaise de celle-ci avant de ne s’en relever. examiner les particules de cette drogue n’avait été qu’une étape en plus pour appuyer ses doutes et ce, quand bien même il ne lui avait suffis que d’un coup d’oeil et quelques recherches sur les causes du décès de ce jeune consommateur pour confirmer ses hypothèses. ilyan avait beau posséder qu’une très faible empathie pour le malheur d’autrui, il n’était clairement guère ravie à l’idée qu’une substance foireuse se propage sous le nom de la crimson, qui plus est lorsque celle-ci se révélait être merdique. des clients à la recherche du plaisir qu’offrait leur précieux petit cachetons se retrouvait à absorber de l’arsenic et ce, métaphoriquement parlant. à ce qu’il avait été permis à ilyan de l’examiner, le jeune consommateur avait passé bien plus de temps à souffrir sous les effets secondaires de cette merde plutôt qu’à s’en délecter. et cela était une chance qu’un des mecs du gang en est découvert sa carcasse avant les flics. Effets létaux et sublétaux: au premier coup d’oeil l’on aurait pu songer que le pauvre gamin était décédé des conséquence de son absence d’inhibition provoqué par la drogue, laissant ainsi place à un sentiment de toute puissance. un mélange de captagon, de crimson et de merde, un pourcentage élevé de produits toxiques qui ne possédaient strictement aucun effet bénéfique pour le corps ni même pour le mental. tout comme le captagon et le crimson, ce mélange laborieux était dans un premier temps intervenu sur le circuit de la récompense dans le cerveau, offrant à son consommateur l’impression que tout va bien même si ce n’est guère le cas. peur inexistante de ce que l’on risque, ni de sa mort ni de la mort des autres. non seulement ne s’était-il pas rendu compte de sa déshydration relativement avancée mais celui-ci n’avait réalisé qu’il était victime d’une rupture d’anévrisme intra crânienne que lorsqu’il avait tenté de prendre appui sur le balcon, chutant de plusieurs étages avant de ne décéder sous le regard impuissant de ses camarades, eux aussi sous l’emprise de la drogue et dénué d’empathie. un drogue qui si en apparence pouvait se rapprochait de la crimson, semblait bien plus proche du captagon et bien plus toxique que les deux drogues réunies. Prendre de la mort aux rats auraient eu le même résultat si ce n’est que la mort se serait révélé plus douloureuse, mais qu’est-ce que cela pouvait-il bien changé lorsque le résultat restait le même.
Tapant du pied, il grinçait des dents alors qu’il quittait son laboratoire, prenant soin d’en fermer à clés la porte puis se débarrassant de ses gants, masque et lunettes. il aurait très bien pu n’en avoir que faire du sort de ce malheureux, en temps réel il n’en aurait sans aucun doute rien eu à branler. Mais le soucis c’est que cette merde qui avait causé un anévrisme au gamin était vendu sous le nom de crimson. et ça, ça le foutait littéralement hors de lui. qu’une lamentable reproduction, ne comportant même pas un dixième de crimson dans sa composition puisse être vendu grâce à la réputation de leur création et surtout au même prix. si il n’en avait pas encore informé Aran et Moon c’était principalement parceque Ilyan était un scientifique qui détestait affirmer des faits sans éléments concrets ni détails. Balancer à ses comparses qu’une contrefaçon tournait sous le nom de crimson sans aucunes preuves substantielles, ni détails sur sa composition et encore moins sur les fabricants ? Clairement pas du style du jeune homme, il n’avait ni leur temps à perdre ni le sien. Et quand bien même cela signifiait qu’il avait pris plus de 48h à bosser avant de ne les mettre au courant de l’incident, Ilyan savait à présent pour sur que si un mec devait se faire buter ce soir, ce ne serait guère à tort.
Soir 20:57
Ses longues jambes étirées, il fermait les yeux profitant du calme passager de l’habitacle de la voiture. Comme à son habitude, Ilyan était assis à la place passager, là où il pouvait reculer un max son siège et se poser un moment. il ne conduisait pas, non pas qu’il ne savait guère conduire mais plutôt qu’il était de ceux qui s’énervaient extrêmement facilement au volant et ne respectait que trop peu les limitations de vitesse. A la fin, il passait son temps à se foutre sur la gueule et disons simplement que ce soir n’était pas le soir adéquate pour perdre son temps sur la route. expirant, il écoute silencieuse Aran et Moon élaborer rapidement le déroulement de la soirée. Ils n’avaient pour tout dire pas réellement le temps de s’attarder sur des détails, à moins peut-être de voir leur proie s’échapper. Ilyan ne faisait confiance à personne surtout pas les pions du gang, et il ne doutait pas un seul instant que ces enflures qui avaient contrefait leur pilule magique ne tarderaient pas à savoir que les STAGS étaient à leur cul. « t’as une clope ? » lâchait-il les yeux toujours clos, la main tendue dans le vide. il n’aurait pas le temps de fumer plus tard. « le mec ça serait cool de pas le tuer, j’aimerai testé des trucs sur lui. » que ce soit en terme de torture ou d’expérimentation, ilyan était toujours à la recherche de cobayes, et quoi de mieux si cela pouvait aussi leur permettre de soutirer des informations sur cette contrefaçon et les têtes pensantes se trouvant derrière celle-ci. Le jeune scientifique en mettrait presque sa main a coupé qu’un traitre c’était glissé dans leur rangs. la théorie du complot, toute une philosophie pour l’intellect des STAGS. « la faille ne provient pas de nos chimistes. n’importe quel amateur aurait été capable d’anticiper les dégâts causés par un mélange de crimson et de captagon, alors pour mélanger ces deux drogues avec des composants aussi toxiques fallait clairement être ignares et baisés. de l’arsenic, de l’ammoniac, du formaldéhyde, de l’acétamide, de l’aflatoxine B1, du chrysène, du cobalt, de l’uranium 235 et j’en passe. ya facilement deux cent composants en plus de ceux de la crimson et du captagon. ces mecs se sont pris pour des cuisiniers sans tester leur plat avant de les servir à leur clients. » L'ignorance est un décalage entre la réalité et une perception de cette réalité, décalage qui est la conséquence d'une croyance, d'un préjugé, d'une illusion ou d'un fait avéré de ne pas savoir. Être ignare c’était penser pouvoir réussir en faisant de la merde, penser pouvoir plagier et ne guère se faire prendre, grotesquement se faire passer pour eux et ne pas anticiper les représailles. dieu ce qu’il haïssait que l’on crache sur sa science chétive.
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Re: reprisals } aran & moon | Dim 6 Jan - 3:14
Assis seul dans cette grande salle de réunion alors que le soleil est en train de se coucher, Aran tapote nerveusement une clé usb contre le bureau. Depuis cette estrade, il a vu sur toute la pièce vide. En temps normal, s'il se met là, c'est quand il y a du monde face à lui. C'est lors des moments de crise, de rassemblement. Ce n'est pas un rassemblement mais c'est un moment de crise qu'il préfère gérer avec ses deux comparses uniquement, et personne d'autre. L'heure est grave. Il y a une contrefaçon de la Crimson qui se répand dans les rues de Séoul et ce sous les yeux d'abord impuissants du gang, et surtout des chimistes du gang. Quel sombre enfoiré pourrait vouloir se mettre dans une telle merde avec le gang? Soit il s'agissait d'un crétin, soit d'un fou. Peu importe, le résultat sera le même, il crèvera, comme les autres. Comme tous ceux qui ont tenté de leur nuire. Mais avant, il doit attendre. Attendre la confirmation d'Ilyan qu'il s'agisse bien d'une contrefaçon et de quoi elle est composée. Voler la création des STAGS pour tuer des gens, c'est pas du joli. Aran prend même ça pour une déclaration de guerre et il n'y a plus qu'à prier qu'il ne mette jamais la main sur ce type, ou sur ces types. Calmement, il pense aux différentes façons qui se présentent à lui d'assassiner le coupable. Faire du propre ou du sale? Telle est la question qu'il se pose maintenant. Il ne tarde pas à avoir des nouvelles d'Ilyan et aussitôt, Aran prend son téléphone pour passer un coup de fil à Moon. Heure de rendez-vous donnée pour le départ. Ils iront tous les trois régler les comptes. En général, quand ils se déplacent tous les trois pour rendre visite à quelqu'un, c'est que le cas est important et que l'issue ne sera pas bonne.
20:57 - les garçons montent dans la voiture conduite par Moon. Aran doit d'ailleurs essuyer quelques plaintes de son bras droit qui se plaint d'être pris pour le chauffeur de service. Calme toi. J'ai une date pour le permis. C'est, euh... Le 14 Janvier, un truc comme ça. Dans ces eaux-là quoi. Aran propose des chewing-gum menthe forte à ses compagnons puis en prend un pour lui, avant d'entrer dans la voiture, sur la banquette arrière. Il s'installe au milieu, histoire de voir la route et aussi ses deux acolytes durant le trajet parce qu'il sait déjà qu'ils vont avoir une longue discussion. Mâchant son chewing-gum avec désinvolture, Aran regarde l'écran de son téléphone et les quelques messages qu'il doit trier tandis qu'Ilyan prend la parole pour demander une cigarette. Le plus vieux sort alors son paquet de cigarettes et le tend au jeune médecin. A ce moment-là, Ilyan fait part de son souhait de faire des essais sur leur future victime. Aran hausse les épaules. Si tu veux. Et il range son paquet de cigarettes dans la poche droite de son manteau noir. Son esprit se concentre à présent sur ce que le scientifique leur explique. A chaque fois qu'Ilyan prend la parole pour parler de son domaine, Aran est conquis, absorbé. On voit clairement que le plus jeune maîtrise les sciences et qu'en plus de ça, ça lui plaît. Et il arrive à chaque fois à capter l'attention du boss. Du coup, le boss lève les yeux de son téléphone pour les poser sur Ilyan. Sérieux, concentré et attentif à tout ce qui sort de la bouche de l'étudiant en médecine. A la liste de tous les composants retrouvés dans cette pale copie de la Crimson, Aran hausse les sourcils et se rassoit au fond de la banquette arrière. Je pense qu'à ce stade-là, le mec avait pour seul but de tuer. Il en a rien à foutre des effets tant que l'issue c'est la mort. Et sur ces mots, Aran sort son arme fétiche, son beretta 9mm et commence à essuyer le canon avec un chiffon qu'il sort de la poche de son pantalon. Peu importe, moi, j'veux éradiquer cette merde du marché.
reprisals
} ilyan & moon
Assis seul dans cette grande salle de réunion alors que le soleil est en train de se coucher, Aran tapote nerveusement une clé usb contre le bureau. Depuis cette estrade, il a vu sur toute la pièce vide. En temps normal, s'il se met là, c'est quand il y a du monde face à lui. C'est lors des moments de crise, de rassemblement. Ce n'est pas un rassemblement mais c'est un moment de crise qu'il préfère gérer avec ses deux comparses uniquement, et personne d'autre. L'heure est grave. Il y a une contrefaçon de la Crimson qui se répand dans les rues de Séoul et ce sous les yeux d'abord impuissants du gang, et surtout des chimistes du gang. Quel sombre enfoiré pourrait vouloir se mettre dans une telle merde avec le gang? Soit il s'agissait d'un crétin, soit d'un fou. Peu importe, le résultat sera le même, il crèvera, comme les autres. Comme tous ceux qui ont tenté de leur nuire. Mais avant, il doit attendre. Attendre la confirmation d'Ilyan qu'il s'agisse bien d'une contrefaçon et de quoi elle est composée. Voler la création des STAGS pour tuer des gens, c'est pas du joli. Aran prend même ça pour une déclaration de guerre et il n'y a plus qu'à prier qu'il ne mette jamais la main sur ce type, ou sur ces types. Calmement, il pense aux différentes façons qui se présentent à lui d'assassiner le coupable. Faire du propre ou du sale? Telle est la question qu'il se pose maintenant. Il ne tarde pas à avoir des nouvelles d'Ilyan et aussitôt, Aran prend son téléphone pour passer un coup de fil à Moon. Heure de rendez-vous donnée pour le départ. Ils iront tous les trois régler les comptes. En général, quand ils se déplacent tous les trois pour rendre visite à quelqu'un, c'est que le cas est important et que l'issue ne sera pas bonne. 20:57 - les garçons montent dans la voiture conduite par Moon. Aran doit d'ailleurs essuyer quelques plaintes de son bras droit qui se plaint d'être pris pour le chauffeur de service. Calme toi. J'ai une date pour le permis. C'est, euh... Le 14 Janvier, un truc comme ça. Dans ces eaux-là quoi. Aran propose des chewing-gum menthe forte à ses compagnons puis en prend un pour lui, avant d'entrer dans la voiture, sur la banquette arrière. Il s'installe au milieu, histoire de voir la route et aussi ses deux acolytes durant le trajet parce qu'il sait déjà qu'ils vont avoir une longue discussion. Mâchant son chewing-gum avec désinvolture, Aran regarde l'écran de son téléphone et les quelques messages qu'il doit trier tandis qu'Ilyan prend la parole pour demander une cigarette. Le plus vieux sort alors son paquet de cigarettes et le tend au jeune médecin. A ce moment-là, Ilyan fait part de son souhait de faire des essais sur leur future victime. Aran hausse les épaules. Si tu veux. Et il range son paquet de cigarettes dans la poche droite de son manteau noir. Son esprit se concentre à présent sur ce que le scientifique leur explique. A chaque fois qu'Ilyan prend la parole pour parler de son domaine, Aran est conquis, absorbé. On voit clairement que le plus jeune maîtrise les sciences et qu'en plus de ça, ça lui plaît. Et il arrive à chaque fois à capter l'attention du boss. Du coup, le boss lève les yeux de son téléphone pour les poser sur Ilyan. Sérieux, concentré et attentif à tout ce qui sort de la bouche de l'étudiant en médecine. A la liste de tous les composants retrouvés dans cette pale copie de la Crimson, Aran hausse les sourcils et se rassoit au fond de la banquette arrière. Je pense qu'à ce stade-là, le mec avait pour seul but de tuer. Il en a rien à foutre des effets tant que l'issue c'est la mort. Et sur ces mots, Aran sort son arme fétiche, son beretta 9mm et commence à essuyer le canon avec un chiffon qu'il sort de la poche de son pantalon. Peu importe, moi, j'veux éradiquer cette merde du marché.
(c) DΛNDELION
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Re: reprisals } aran & moon | Ven 18 Jan - 0:29
Aran, j’suis pas ton putain de chauffeur, râlai-je sans vraiment chercher à le cacher. Parce que j’étais comme ça. J’étais un putain de râleur, un gros casse-couille de service, mais j’en avais strictement rien à branler. Et le fait qu’Aran soit mon boss ne changeait en rien la situation. Le fait était que c’était à moi de jouer les putains de chauffeurs, alors que je n’aimais pas spécialement être au volant d’une bagnole. C’était pas pour rien que je conduisais une moto en temps normal. Mais cette fois, l’affaire était assez importante pour que je le fasse, bon je gueulais, mais c’était une habitude. J’t’assure que si tu le rates je botte ton cul et tu me payes une putain de tournée. Je regardais dans le rétroviseur, regardant Aran sur la banquette arrière, l'atmosphère avait l’air détendue comme ça, mais ce n’était pas en rien le cas. L’affaire était sévère, très sévère même. Assez pour provoquer le déplacement de toutes les “têtes” des Stags. Ouais, j’avais encore du mal à me dire que je faisais partie de ce trio à la tête d’un des plus influent gang de Séoul. Dire qu’il n’y avait pas si longtemps, je n’étais qu’un type qui se battait dans la rue pour payer les frais médicaux de sa mère. Comme quoi Aran avait eu raison, se faire les bons alliés ça pouvait changer énormément. Je soupirais en venant prendre mon paquet de cigarette pour en caler une entre mes lèvres. Je l’allumai tout en conduisant, avant d’entendre Ilyan en demander une. J’allais l’insulter gracieusement, mais Aran avait pris les devants en lui en tendant. Tant mieux, mes clopes ça faisait partie des trucs que je ne refusais qu’on me touche, sauf quand on s’appellait Nam. Hein ? Ouais, ouais, j’essayerai de me retenir pour que tu t’amuses. Juste avant qu’il ne parte dans les explications dont je ne suivis que le début et la fin. Chimiste et cuisine. Alors à la place j’avais posé ma main sur mon front pour lever les yeux en l’air rapidement. Trop de termes alambiqués dont je me fichais éperdument. Des noms d’oiseaux et de drogues ? C’était pas mon kiffe, parlez moi d’armes, de technique de combat, ok, mais là, ça dépassait les limites de ma patience. Je fumais en laissant les deux autres parler. Cette saloperie de merde qui avait voulu copier notre connerie, elle allait faire du bruit et ça c’était pas bon. Je jetai un coup d’œil à Aran à travers le rétroviseur. On est bien là pour ça. On s’en prend au bas de la chaîne et on remonte nous même pour supprimer la tête. je balançai mon mégot par la fenêtre alors je regardais mes comparses. On ne rapprochait doucement du premier endroit que nous devions visiter, ceux qui refourguaient cette merde coupée avec je ne savais pas trop quoi. Un plan ou on défonce le porte ? Je levais les sourcils, un doux mélange d’excitation, de tension et de brutalité. J’pense qu’eux on peut se permettre d’y aller franco, c‘est le bas de l’échelle, facilement impressionnables. Il était clair que le simple fait de voir débarquer ici le patron des Stags avec ses deux associés les plus proches, il allaient se chier dessus. Il n’y aurait probablement pas besoin d’interrogatoire poussé. Le challenge serait quand on se rapprocherait du haut de la chaîne du pouvoir.
reprisals
} aran & moon
Aran, j’suis pas ton putain de chauffeur, râlai-je sans vraiment chercher à le cacher. Parce que j’étais comme ça. J’étais un putain de râleur, un gros casse-couille de service, mais j’en avais strictement rien à branler. Et le fait qu’Aran soit mon boss ne changeait en rien la situation. Le fait était que c’était à moi de jouer les putains de chauffeurs, alors que je n’aimais pas spécialement être au volant d’une bagnole. C’était pas pour rien que je conduisais une moto en temps normal. Mais cette fois, l’affaire était assez importante pour que je le fasse, bon je gueulais, mais c’était une habitude. J’t’assure que si tu le rates je botte ton cul et tu me payes une putain de tournée. Je regardais dans le rétroviseur, regardant Aran sur la banquette arrière, l'atmosphère avait l’air détendue comme ça, mais ce n’était pas en rien le cas. L’affaire était sévère, très sévère même. Assez pour provoquer le déplacement de toutes les “têtes” des Stags. Ouais, j’avais encore du mal à me dire que je faisais partie de ce trio à la tête d’un des plus influent gang de Séoul. Dire qu’il n’y avait pas si longtemps, je n’étais qu’un type qui se battait dans la rue pour payer les frais médicaux de sa mère. Comme quoi Aran avait eu raison, se faire les bons alliés ça pouvait changer énormément. Je soupirais en venant prendre mon paquet de cigarette pour en caler une entre mes lèvres. Je l’allumai tout en conduisant, avant d’entendre Ilyan en demander une. J’allais l’insulter gracieusement, mais Aran avait pris les devants en lui en tendant. Tant mieux, mes clopes ça faisait partie des trucs que je ne refusais qu’on me touche, sauf quand on s’appellait Nam. Hein ? Ouais, ouais, j’essayerai de me retenir pour que tu t’amuses. Juste avant qu’il ne parte dans les explications dont je ne suivis que le début et la fin. Chimiste et cuisine. Alors à la place j’avais posé ma main sur mon front pour lever les yeux en l’air rapidement. Trop de termes alambiqués dont je me fichais éperdument. Des noms d’oiseaux et de drogues ? C’était pas mon kiffe, parlez moi d’armes, de technique de combat, ok, mais là, ça dépassait les limites de ma patience. Je fumais en laissant les deux autres parler. Cette saloperie de merde qui avait voulu copier notre connerie, elle allait faire du bruit et ça c’était pas bon. Je jetai un coup d’œil à Aran à travers le rétroviseur. On est bien là pour ça. On s’en prend au bas de la chaîne et on remonte nous même pour supprimer la tête. je balançai mon mégot par la fenêtre alors je regardais mes comparses. On ne rapprochait doucement du premier endroit que nous devions visiter, ceux qui refourguaient cette merde coupée avec je ne savais pas trop quoi. Un plan ou on défonce le porte ? Je levais les sourcils, un doux mélange d’excitation, de tension et de brutalité. J’pense qu’eux on peut se permettre d’y aller franco, c‘est le bas de l’échelle, facilement impressionnables. Il était clair que le simple fait de voir débarquer ici le patron des Stags avec ses deux associés les plus proches, il allaient se chier dessus. Il n’y aurait probablement pas besoin d’interrogatoire poussé. Le challenge serait quand on se rapprocherait du haut de la chaîne du pouvoir.(c) DΛNDELION
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Re: reprisals } aran & moon | Ven 1 Mar - 17:16
"thanks" cigarette enfoncé entre l'index et le majeur, il portait celle-ci à ses lèvres en mordant l'embout alors qu'il l'allumait. c'était bien là la seule merde qu'il s'autorisait à consommer et ce, même en ayant conscience du nombre alarmant d'éléments chimiques qui composait un seul de ces petits rouleaux de tabac. à croire qu'il n'était après tout qu'un être humain, parfois forcé d'admettre que les effets l'importaient bien plus que les conséquences. dans la mesure de l'acceptable, ce qui est à dire tant qu'il gardait pleine conscience de ses faits et gestes. le monde était bien trop sale pour qu'il ne s'affaiblisse et n'offre ne serait-ce qu'une minime opportunité d'être manipulé. " la soif d'argent entraîne l'insensibilité au malheur d'autrui, on vit dans un monde pourri, dommage pour eux, ils sont tombés sur bien plus pourris " il n'avait pas la prétention d'assumer être le plus pourris des trois, il ne l'était probablement pas. toutefois si il y avait bien une chose que les trois jeunes hommes possédait en commun c'était cette détermination, celle à exterminer la moindre personne tentant de près ou de loin à nuire à leur business qui plus est aussi piteusement. à croire qu'ils tendaient le bâton pour se faire battre. " vous voyez." lâche t-il tout en expirant sa fumée alors qu'il s'empare de sa malle, cigarette à la commissure des lèvres. ilyan n'était pas un homme de premier front, il ne faisait pas dans l'affront, il se contentait simplement de mater, attendant patiemment que son tour ne vienne. défoncer la porte ou l'ouvrir cordialement ça, ça faisait partis de leur job. inspirant une énième bouffée, il entrouvre sa malle, observant les différentes seringues, les flacons de verre contenant un version liquide de la contrefaçon qui tournait, plusieurs paires de gants et quelques scalpels, des pinces coupantes et autres matériels méticuleux. il ne faisait pas dans le sale et quand bien même il aimait saignait les porcs, cela était toujours fait avec finesse. " si c'est le bas de la chaîne j'en injecterai qu'un. pas envie de gacher le matos pour de vulgaires moutons. " il refermait sa malette, envoyant à son tour valser le mégot par la fenêtre. égorgeait un mouton et tous le reste en retiendrait la leçon, et quand bien même il appréciait de faire passer le message, il réservait le lourd matos pour le plus gros poisson, le cerveau, l'inquisiteur.
reprisals
} aran & moon
"thanks" cigarette enfoncé entre l'index et le majeur, il portait celle-ci à ses lèvres en mordant l'embout alors qu'il l'allumait. c'était bien là la seule merde qu'il s'autorisait à consommer et ce, même en ayant conscience du nombre alarmant d'éléments chimiques qui composait un seul de ces petits rouleaux de tabac. à croire qu'il n'était après tout qu'un être humain, parfois forcé d'admettre que les effets l'importaient bien plus que les conséquences. dans la mesure de l'acceptable, ce qui est à dire tant qu'il gardait pleine conscience de ses faits et gestes. le monde était bien trop sale pour qu'il ne s'affaiblisse et n'offre ne serait-ce qu'une minime opportunité d'être manipulé. " la soif d'argent entraîne l'insensibilité au malheur d'autrui, on vit dans un monde pourri, dommage pour eux, ils sont tombés sur bien plus pourris " il n'avait pas la prétention d'assumer être le plus pourris des trois, il ne l'était probablement pas. toutefois si il y avait bien une chose que les trois jeunes hommes possédait en commun c'était cette détermination, celle à exterminer la moindre personne tentant de près ou de loin à nuire à leur business qui plus est aussi piteusement. à croire qu'ils tendaient le bâton pour se faire battre. " vous voyez." lâche t-il tout en expirant sa fumée alors qu'il s'empare de sa malle, cigarette à la commissure des lèvres. ilyan n'était pas un homme de premier front, il ne faisait pas dans l'affront, il se contentait simplement de mater, attendant patiemment que son tour ne vienne. défoncer la porte ou l'ouvrir cordialement ça, ça faisait partis de leur job. inspirant une énième bouffée, il entrouvre sa malle, observant les différentes seringues, les flacons de verre contenant un version liquide de la contrefaçon qui tournait, plusieurs paires de gants et quelques scalpels, des pinces coupantes et autres matériels méticuleux. il ne faisait pas dans le sale et quand bien même il aimait saignait les porcs, cela était toujours fait avec finesse. " si c'est le bas de la chaîne j'en injecterai qu'un. pas envie de gacher le matos pour de vulgaires moutons. " il refermait sa malette, envoyant à son tour valser le mégot par la fenêtre. égorgeait un mouton et tous le reste en retiendrait la leçon, et quand bien même il appréciait de faire passer le message, il réservait le lourd matos pour le plus gros poisson, le cerveau, l'inquisiteur. (c) DΛNDELION
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Re: reprisals } aran & moon | Dim 19 Mai - 15:48
Oh ça oui, ils sont tombés sur bien plus pourris. Bien pire qu'eux. Aussi loin qu'il s'en souvienne, Aran n'a pas souvenir que les prédécesseurs et amis de son père eussent été aussi sanglants que le trio formé par le nouveau chef de gang. Le trio même qui allait le mener là où il le voulait: un royaume, la gloire, la main mise sur tous les trafics de la ville que ce soit drogues, armes ou organes. Le gang numéro 1 de Séoul, celui qui a un tel pouvoir que même la police ne peut plus rien contre eux. Et à force de trouver des flics ripoux, ils parviendront à ce stade. Assis à l'arrière, il regarde d'abord Moon à sa gauche, au volant, puis Ilyan. Le premier, il l'a trouvé lors d'un match de rue, la lèvre ouverte et l'arcade saignante, le regard de braise de celui qui est prêt à tout pour tout détruire sur son passage. Un mec avec la même hargne que lui. Et quand il l'a attrapé à la sortie du match, Aran a su trouver les mots justes. Le second, lui, était venu à lui comme un ange tombé du ciel. Un ange déchu. Un ange seulement de tête, qui cachait un véritable démon. Un futur médecin, scientifique qui s'est laissé tenter pour oeuvrer pour le mal et il était la pièce manquante de ce trio, celui qui apportait connaissances et stratégie. Les STAGS étaient menés d'une main de maître grâce à eux. Et aujourd'hui, c'est l'occasion de voir si cette équipe qu'Aran a monté fonctionne vraiment, ou pas.
Sous ses yeux, Ilyan ouvre une malette qui contient tout son matos de médecin en herbe. Les yeux d'Aran s'ouvrent un peu plus, admiratif de la méticulosité de son disciple. Nul doute qu'Ilyan prend soin de ses affaires. Nul doute qu'il n'a pas envie de plaisanter avec la situation et ça, Aran le comprend. Lui non plus n'est pas d'humeur à épargner des vies. Ils sortent tous trois de la voiture et le chef de gang envoie ses mains dans les poches de son manteau noir. Soyons gentils. Ils ne sont pas nos cibles finales. déclare Aran alors que le petit groupe prend la direction d'une résidence miteuse où quelques appartements se couraient après. Le chef vérifie une dernière fois sur son portable pour ne pas se tromper de numéro de porte. Il passe devant, servant de guide, puis une fois devant la porte, il se tourne vers ses deux acolytes. On y va calmement. Et il se tourne pour toquer à la porte. Deux petits coups. Deux minutes après, la porte s'ouvre avec grande hésitation, laissant apparaître qu'une paire d'yeux dans l'embrasure. Aran esquisse un sourire faux. Bonjour. et aussitôt, la porte tente de se refermer mais l'étudiant a le réflexe de poser la main dessus. Il force et l'ouvre en plein, gagnant le cour duel contre un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, apeuré, tombe en arrière, au sol. Le salon est occupé par 4 jeunes hommes en tout, les 3 autres autour d'une table en train de fumer des joints, sûrement. Aran pénètre dans l'appartement avec ses deux amis et aussitôt qu'il croise le regard des autres gars, il peut dire que ça sent la chiasse à plein nez. Désolé pour l'intrusion fracassante. T'as pas trop mal j'espère? Demande-t-il en baissant la tête vers celui qui est encore au sol, tremblant.
reprisals
} ilyan & moon
Oh ça oui, ils sont tombés sur bien plus pourris. Bien pire qu'eux. Aussi loin qu'il s'en souvienne, Aran n'a pas souvenir que les prédécesseurs et amis de son père eussent été aussi sanglants que le trio formé par le nouveau chef de gang. Le trio même qui allait le mener là où il le voulait: un royaume, la gloire, la main mise sur tous les trafics de la ville que ce soit drogues, armes ou organes. Le gang numéro 1 de Séoul, celui qui a un tel pouvoir que même la police ne peut plus rien contre eux. Et à force de trouver des flics ripoux, ils parviendront à ce stade. Assis à l'arrière, il regarde d'abord Moon à sa gauche, au volant, puis Ilyan. Le premier, il l'a trouvé lors d'un match de rue, la lèvre ouverte et l'arcade saignante, le regard de braise de celui qui est prêt à tout pour tout détruire sur son passage. Un mec avec la même hargne que lui. Et quand il l'a attrapé à la sortie du match, Aran a su trouver les mots justes. Le second, lui, était venu à lui comme un ange tombé du ciel. Un ange déchu. Un ange seulement de tête, qui cachait un véritable démon. Un futur médecin, scientifique qui s'est laissé tenter pour oeuvrer pour le mal et il était la pièce manquante de ce trio, celui qui apportait connaissances et stratégie. Les STAGS étaient menés d'une main de maître grâce à eux. Et aujourd'hui, c'est l'occasion de voir si cette équipe qu'Aran a monté fonctionne vraiment, ou pas. Sous ses yeux, Ilyan ouvre une malette qui contient tout son matos de médecin en herbe. Les yeux d'Aran s'ouvrent un peu plus, admiratif de la méticulosité de son disciple. Nul doute qu'Ilyan prend soin de ses affaires. Nul doute qu'il n'a pas envie de plaisanter avec la situation et ça, Aran le comprend. Lui non plus n'est pas d'humeur à épargner des vies. Ils sortent tous trois de la voiture et le chef de gang envoie ses mains dans les poches de son manteau noir. Soyons gentils. Ils ne sont pas nos cibles finales. déclare Aran alors que le petit groupe prend la direction d'une résidence miteuse où quelques appartements se couraient après. Le chef vérifie une dernière fois sur son portable pour ne pas se tromper de numéro de porte. Il passe devant, servant de guide, puis une fois devant la porte, il se tourne vers ses deux acolytes. On y va calmement. Et il se tourne pour toquer à la porte. Deux petits coups. Deux minutes après, la porte s'ouvre avec grande hésitation, laissant apparaître qu'une paire d'yeux dans l'embrasure. Aran esquisse un sourire faux. Bonjour. et aussitôt, la porte tente de se refermer mais l'étudiant a le réflexe de poser la main dessus. Il force et l'ouvre en plein, gagnant le cour duel contre un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, apeuré, tombe en arrière, au sol. Le salon est occupé par 4 jeunes hommes en tout, les 3 autres autour d'une table en train de fumer des joints, sûrement. Aran pénètre dans l'appartement avec ses deux amis et aussitôt qu'il croise le regard des autres gars, il peut dire que ça sent la chiasse à plein nez. Désolé pour l'intrusion fracassante. T'as pas trop mal j'espère? Demande-t-il en baissant la tête vers celui qui est encore au sol, tremblant.
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