Cette soirée là lorsque Orion quitta son dortoir sans un mot dans le but de rejoindre l’extérieur quelques instants, pour certainement y fumer une clope le jeune homme ne s’attendait clairement pas à y croiser celui qui amusera ses jours comme personne auparavant. Briquet dans la main, cigarette déjà aux bouts des lèvres Orion était d’ores et déjà entrain de se battre dans les couloirs pour allumer celle-ci, grognant de mécontentement lorsque son briquet refuse d’obtempérer. C’est donc ainsi qu’il continu sa route à se battre avec ce petit objet dans le but d’allumer ce qui le fait se sentir bien, mais rien et ceci l’agace oui ça l’agace. Mais ce qui l’énerve encore plus c’est de se faire bousculer dans les couloirs. Sous le choc, le jeune homme lâche son briquet et sa cigarette des lèvres laissant s’échapper un juron de sa bouche tandis qu’il commence d’ores et déjà à insulter l’idiot lui étant rentré dedans. Mais lorsqu’il lève les yeux il n’y a personne, pour la simple et bonne raison que l’idiot en question que ce fameux idiot s’était retrouvé les fesses au sol à quelques centimètres. Surpris, il se penche légèrement ramassant ses affaires avant de daigner offrir un regard au jeune homme, et lorsque son regard croise le sien il sent son cœur défaillir. Il le sent partir en vrille parce qu’il venait de trouver sa nouvelle distraction. Ce gamin au visage d’ange avait tant à lui offrir qu’il affiche alors un sourire, ne tardant pas à attraper son bras pour le redresser rapidement, le collant « malencontreusement » contre son torse tandis qu’il murmure. « Fais attention où est-ce que tu mets les pieds la prochaine fois joli cœur. » lui dit-il alors en le relâchant de sa douce étreinte pour ranger son briquet sa cigarette dans sa poche afin de se concentrer sur le jeune homme. « Qu’est-ce que tu fous là déjà ? T’es pas de chez nous à ce que je sais. » lui demande-t-il froidement avant de froncer les sourcils un instant, le visage du garçon se dessinant subitement dans son cerveau pourtant incroyable mais encore embrumé par la fatigue qu’il a accumulé ces derniers jours. Un mannequin, le fameux Ahn Yibo. « Je suis bête … Tu ne comprends absolument pas ce que je dis. » murmure-t-il alors avant de rire, venant tendre sa main au garçon dans le but de se présenter, et cette fois-ci il prend la parole en chinois. Dans un chinois parfait dont l’accent pourrait même se rapprocher de celui d’un natif, c’est que dans le fond son incroyable mémoire lui était bien utile. « Je m’appelle Lim Orion et toi tu es Ahn Yi Bo, je me trompe ? Dans tous les cas, je sais que tu n’es pas un Gumiho mais un de ces mignons petits félins, alors dis-moi que fais-tu là ? T’es venu voir un ami ? A ta place j’éviterai ils sont sûrement tous entrain de réviser ou une connerie de ce genre, tu ne voudrais pas plutôt sortir un peu d’ici ? » demande-t-il avec des arrières pensées que trop bien camouflées pour que le mannequin ne se doute de quelque chose.

Il n'était pas habitué à sortir comme ça Yibo, à se promener seul. La majorité du temps il est accompagné de son petit frère ou, dans le pire des cas, de son manager. Pourtant aujourd'hui aucun des deux ne pouvait rester avec lui, alors le chinois avait quitté sa chambre sans personne à ses côtés, la main cependant bien agrippée à son téléphone portable. Il le sait pourtant qu'il devrait faire ça plus souvent, surmonter ses angoisses et sa peur du monde, vivre une vie normale mais c'est encore trop difficile pour lui. Un rien l'effraie et il ne sait pas se gérer en cas de crise, mais aujourd'hui ça va aller. Que risque-t-il après tout ? Ce n'est pas comme s'il se promenait seul en ville, au milieu de la foule. Il ne fait qu'aller de son dortoir à celui de son ami, quitte une chambre pour en rejoindre une autre. Rien ne pourra lui arriver. Et le trajet se passe sans encombres, le mannequin est accueilli à l'entrée du dortoir Gumiho par Siyeon qui l'a invité pour discuter de son projet pour un devoir scolaire et les minutes défilent, s'étirent pendant qu'ils rigolent ensemble, si bien que la lumière du soleil perd progressivement en intensité derrière les rideaux. Il est temps pour Yibo de rentrer, trop terrorisé par l'obscurité pour se permettre de rentrer de nuit. Il quitte la chambre après de dernières salutations et s'avance dans les couloirs en pianotant sur son téléphone quelques messages avant de percuter quelqu'un et se retrouver projeté au sol. Il lui faut quelques instants pour reprendre ses esprits et timidement relever la tête pour s'excuser, les épaules crispées par la crainte. Évidemment qu'il a peur, il ne connait pas le garçon qui lui fait face et qui lâche plusieurs jurons comme pour témoigner de son agacement. Il se crispe d'autant plus lorsqu'il l'attrape pour le relever et le plaque à lui, si bien que Yibo ne peut s'empêcher de geindre, totalement déstabilisé par la situation. Je... pardon c'est tout ce qu'il parvient à bredouiller en s'inclinant pour s'excuser. Pourtant lorsque son vis-à-vis reprend la parole en chinois, le mannequin se fige. Qui est-il ? Et surtout comment connait-il son nom ? Par réflexe Yibo se recule d'un pas, ses mains face à lui comme pour se protéger. C'est qu'il a cette mauvaise habitude de craindre tout le monde, cette angoisse que ses contremaitres chinois le cherchent pour le ramener à l'usine d'où il s'est enfui. Mais au final il s'angoisse probablement pour rien, c'est vrai après tout ce garçon n'a pas l'air hostile ni même méchant, il s'est présenté poliment alors c'est quelqu'un de bien, pas vrai ? Le Pyobeom hésite un instant mais se décide finalement à lui répondre, en chinois lui aussi Oui je suis Yibo mais... comment vous me connaissez ? Je... J'étais venu voir un ami et puis... j'allais sortir oui !

« Aissh .... Comment est-ce possible d'être si adorable ? » murmure en coréen le jeune homme en le voyant bredouiller maladroitement des excuses et s’incliner devant lui, et honnêtement cette scène plait énormément à Orion qui ne lâche pas du regard le petit ange face à lui ne pouvant s’empêcher de le trouver parfait. Il était parfait pour devenir son nouveau jouet. Un sourire aux lèvres Orion ancre son regard dans le sien avant de rire pour reprendre la parole « Tu es Ahn Yibo tout le monde connaît Ahn Yibo mon cœur. Tu es sur toutes les affiches en ce moment, je pourrais presque en faire une overdose tu sais ? » lui répond-t-il en souriant amusé tandis qu’il affiche par la suite une petite moue attristée lorsque le jeune chinois lui avoue être prêt à sortir et il murmure d’une petite voix toujours dans la langue du chinois « Oh non … Ne pars pas si vite, viens plutôt prendre un verre avec moi histoire qu’on fasse connaissance et puis tu sais quoi … Je ne te laisse pas le choix. Je m’ennuie, je suis seule et toi il fait trop noir pour que tu retournes seul à ton dortoir. Alors on passe boire un verre et je te raccompagne. Allons-y ! » lance alors le jeune homme en souriant de plus belle tandis qu’il prend d’ores et déjà la marche « Alors, tu viens ? » lui demande-t-il alors, en se tournant une dernière fois vers lui en ayant profité entre deux pour allumer sa cigarette et la porter à ses lèvres. Oui il n'avait pas le droit de fumer à l'intérieur mais bon il avait trop attendu à son goût alors une entorse de plus ou de moins à la règle ne ferait pas trop de mal. « J'espère que ça ne te dérange pas que je fumes Yibo. »

Le problème avec Yibo, c'est qu'il est aussi peureux que maladroit. On pourrait croire que ses divers traumatismes font de lui quelqu'un de très prudent aujourd'hui, pourtant ce n'est pas le cas. Malgré le fait qu'il ait peur de tout, il est toujours très insouciant. C'est bien pour ça qu'il a percuté ce garçon et qu'il se retrouve à présent dans cette situation. Alors évidemment qu'il a peur, il craint que cet inconnu ne s'énerve contre lui, lève la voix ou peut-être même la main sur lui. Et puisqu'il n'est fait que de contradictions, il lui fait malgré tout trop confiance, lui répond poliment comme s'il n'avait rien à craindre. Rougit même lorsque Orion lui parle de sa carrière. C'est qu'il est assez fier de lui-même Yibo, fier d'avoir trouvé un travail malgré son absence totale d'éducation, même si ça ne fait de lui qu'une jolie gueule avec une tête vide. Mais lorsque son interlocuteur lui propose -non, lui impose d'aller boire un verre, il se crispe de nouveau légèrement, peu rassuré. Je... Hein ? Mais... Les personnes en état d'ébriété lui ont toujours fait peur, et il n'a lui-même presque jamais bu tant son corps ne le supporte pas. Il voudrait refuser, mais comment pourrait-il ? Orion l'a dit, il n'a pas le choix. Et malgré le fait que Yibo soit libre depuis plus de quatre ans maintenant, il est toujours incapable d'aller à l'encontre d'une autorité, de dire non. Il reste figé un instant ses mains déjà tremblantes et baisse finalement la tête et le rejoint, résigné lorsque le Gumiho insiste. Une quinte de toux le secoue à cause de la fumée, mais il ne se plaint pas jamais. Vous... non pouvez faire comme vous voulez Et malgré la peur, malgré l'horrible odeur du tabac, dès l'instant où ils sont dehors Yibo se colle légèrement à lui. Parce que le monde extérieur et cette pénombre le terrifient bien plus, et que dans la situation actuelle, Orion est ironiquement son sauveur.

 
Voir le jeune mannequin rougir sous ses mots fait doucement sourire Orion, qui lui trouve à nouveau un véritable charme. Yi Bo était mignon certes, mais ce qui intéressait actuellement le jeune tueur à gages était beaucoup plus profond, beaucoup plus sombre et vicieux aussi. Yi Bo était intéressant aux yeux d’Orion qui trouve chez lui une attirance toute particulière et son manque d’assurance lorsqu’il lui propose –non lui impose– le fait craquer un peu plus. Il était parfait, et le voilà déjà qui s’avance vers les escaliers impatient d’en découvrir plus sur le jeune chinois. Mais alors qu’il tourne son regard vers lui il l’aperçoit la tête basse et les mains tremblantes et cette position ne fait que faire tressaillir son cœur d’une toute nouvelle dose d’adrénaline. Oh oui il était parfait, soumis aux ordres, facile à manipuler aussi, d’ailleurs le voilà qui le rejoint finalement alors que le gumiho lui demande si cela le dérangeait qu’il fume et la quinte de toux qui vient s’éprendre de la petite chose lui donne sa réponse. Un petit sourire aux lèvres il roule un instant des yeux avant de baisser sa cigarette vers le sol, battant l’air de sa main pour éloigner la fumée du pauvre garçon alors qu’il reprend la conversation, en chinois bien sûr. « Tu sais t’as pas besoin de me vouvoyer, t’es beaucoup plus vieux que moi. » lui fit-il remarquer, alors qu’une fois dehors il s’empresse de jeter sa cigarette au sol, l’écrasant alors qu’elle était à peine entamée. Il ne voulait pas intoxiquer si vite son nouveau jouet, il aimerait en profiter un peu plus longtemps avant de le casser. Étonnement le jeune Yi Bo se rapproche d’Orion qui affiche un léger sourire alors qu’il commence à prendre la route. « Tu as peur du noir trésor ? » lui demande-t-il en riant légèrement. « Tu sais avec moi rien ne t’arrivera, je vais te protéger. » oui … de tout sauf de lui.

Voilà exactement la raison pour laquelle Yibo ne se déplace que très rarement seul. Il essaye toujours de se rassurer du mieux qu'il peut en se répétant qu'il est en sécurité maintenant qu'il est à Séoul, que personne ne lui veut de mal et que tout ira bien pour le reste de sa vie. C'est vrai après tout, pourquoi on s'en prendrait plus à lui qu'à un autre ? Mais d'un autre côté, pourquoi ça n'arriverait qu'aux autres ? Dans tous les cas, le voilà à présent embarqué plus ou moins de force vers un bar alors que l'alcool le terrifie. Et le garçon qui lui impose cette sortie ? Yibo ne sait pas trop quoi penser de lui à vrai dire, d'une part il est bien trop direct et entreprenant avec le chinois pour que ce dernier soit à l'aise, mais de l'autre il ne semble pas méchant. Ils viennent juste de deux mondes très différents voilà tout. Et le mannequin ne sait pas trop quoi répondre lorsque son vis à vis lui dit qu'il peut le tutoyer, peu habitué à être mis sur le même pied d'égalité que les autres. Alors au lieu de répondre il se colle simplement un peu plus à lui dès qu'ils se retrouvent à l'extérieur. Oui il a peur, il déteste se retrouver seul dehors, surtout lorsque la nuit tombe. L'obscurité lui rappelle bien trop les jours qu'il a passé bloqué dans l'entrepôt suite au tremblement de terre en Chine. Pourtant Orion parle de le protéger, et ces simples mots font un bien fou au plus grand qui parvient même à esquisser un léger sourire, s'accrochant au bras du Gumiho avec un peu plus de confiance. Pour de vrai vous... enfin tu vas me protéger ? Il l'observe avec tout l'espoir, toutes la reconnaissance du monde dans les yeux Merci beaucoup ! Il voudrait lui offrir quelque chose pour le remercier mais n'ayant rien sur lui, il se contente de se pencher pour cueillir une petite fleur pour la lui tendre avec un grand sourire.  

 
Rapidement le chinois vient se coller tout contre lui, arrachant un sourire à Orion qui ne tarde pas à venir glisser son bras autour des épaules du jeune Yibo l’attirant un peu plus contre lui, dans une étreinte qu’il tente de faire la plus rassurante possible. Ainsi lorsque le plus petit se tourne vers lui avec un léger sourire Orion ne peut s’empêcher de sourire de plus belle, sous sa question il hoche alors la tête tandis qu’il s’exclame «  Bien sûr que je vais te protéger, quel genre d’homme serais-je si je ne le faisais pas ? » lui dit-il avec un doux sourire, alors qu’en le sentant bouger sous lui il vient retirer son bras, observant attentivement le chinois, dont le regard était si hypnotisant, si reconnaissant. Surpris par ses remerciements, l’américain le laisse s’éloigner un instant et lorsqu’il revient avec une petite fleur entre ses doigts Orion laisse s’échapper un nouveau sourire. Un sourire qui semble sincère mais qui pourtant était le reflet de ses sombres pensées vis-à-vis de ce petit ange. Doucement, il vient alors récupérer la petite fleur entre ses doigts souriant de plus belle « Merci beaucoup Yibo. C’est vraiment adorable. » lui dit-il avant de se pencher sur lui pour déposer un tendre baiser sur ses le haut de son front.

Rares sont ceux qui acceptent d'aller boire un verre avec un parfait inconnu, et c'est d'autant plus le cas pour Yibo. Lui qui a peur des gens et de l'alcool, il est évident que cette situation est une première pour lui. A-t-il envie de suivre ce garçon ? Pas vraiment, mais il est incapable de dire non, puis après tout comme Orion l'a dit, il n'a pas le choix. Alors le mannequin essaye de ne pas y penser, se dit que son vis-à-vis ne le forcera pas à boire, que tout va bien se passer. Après tout, il semble si gentil, si doux et prêt à le protéger. Et pour ces raisons, Yibo est si reconnaissant, heureux même de se faire un nouvel ami, lui qui en a si peu. Et c'est de ce bonheur que nait le désir d'offrir quelque chose au Gumiho, même si tout ce qu'il a pu trouver dans la situation actuelle, c'est cette petite marguerite à qui il manque quelques pétales, pas totalement éclose. Mais elle est jolie et il espère très fort qu'elle rendra Orion heureux. Et sa réaction crispe un peu Yibo. C'est qu'il n'est pas du tout à l'aise avec les contacts physiques, et que les lèvres de son vis-à-vis contre son front sont bien trop intrusives de son espace personnel. Son sourire s'efface et son regard se baisse vers le sol Je... lui, dire non ? Impossible. Alors il sort nerveusement son téléphone, tentant vainement de cacher son malaise  Et si je disais à mon petit frère de venir avec nous ? Ça... pourrait être bien non ? Et surtout, il ne serait pas seul avec ce presqu'inconnu, même si ce dernier à promis de prendre soin de lui.  

Une marguerite, voilà ce que lui offre le chinois en guise de remerciement et étonnement l’expression qu’affiche Orion est des plus sincère. Ce geste, aussi futile et attendrissant qu’il était avait touché le tueur à gages qui néanmoins ne se laisse pas totalement distraire, ainsi il s’approche de Yi Bo pour venir déposer un doux baiser sur son front. Un baiser de remerciement mais aussi un signe qu’il avait espoir de voir perçu comme un signe de protection de la part du mannequin. Mais visiblement ce fut le contraire qui se déroula. Perturbé, le gumiho observa alors le doux sourire de Yi Bo se flétrir et presque immédiatement il prend la parole, en chinois bien entendu. « Tu n’aimes pas les baisers ? » questionne-t-il avant de passer sa main dans sa nuque, tâchant de se donner un air gêné « Je suis désolé. Je ne pensais pas mal. » explique-t-il d’une petite voix, mettant tout en œuvre pour manipuler le plus vieux qui sort nerveusement son téléphone. Inquiet à l’idée de voir sa proie lui être retiré, Orion affiche une petite moue attristée face à la demande de Yi Bo et il baisse les yeux visiblement déçu. « Tu ne veux pas boire avec moi n’est-ce pas ? » questionne-t-il en tentant d’afficher un sourire se voulant triste « Je voulais juste apprendre à te connaitre, tu m’as l’air d’être un jeune homme si gentil. J’aurais voulu que l’on devienne ami tous les deux. »

À vrai dire Yibo est totalement perdu, divisé entre sa naïveté qui le pousse à trop faire confiance à ce garçon, allant même jusqu'à vouloir devenir son ami et accepter de le suivre, puis de l'autre côté ses craintes habituelles qui crispent ses muscles, lui font continuellement baisser les yeux et imaginer le pire. Il a tant envie de croire que tout se passera bien, qu'il sera enfin capable de se lier d'amitié avec quelqu'un, mais comment en être convaincu quand son vis à vis a un comportement si étrange ? À la fois rassurant et doux, mais aussi trop direct, trop tactile, trop autoritaire. Et plutôt que de le repousser, de lui dire qu'il n'est pas à l'aise, Yibo choisit comme à son habitude de chercher à contacter Sungjoo, celui qui le protège depuis toujours. Avec lui, il sait qu'il sera en sécurité, il n'a jamais peur lorsqu'il est avec son presque petit frère. Mais Orion semble tout aussi perdu que lui, et sincèrement désolé pour son geste. Alors bien rapidement la culpabilité ronge le chinois lorsque son interlocuteur parle d'amitié et a l'air si triste. Il se sent alors horrible d'avoir ainsi tenté de le fuir alors que les intentions du Gumiho sont si pures Je... pardon il s'en veut tant d'avoir agi ainsi et range finalement son téléphone, relevant timidement son regard vers le coréen Je suis désolé, on peut devenir amis je... je viendrai avec toi ! Alors... tu es pas triste hein ? Parce que Yibo il serait prêt à tout pour ne pas le voir triste, c'est son ami après tout, non ?