chrysalism ; hanyul.♥
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chrysalism ; hanyul.♥ | Sam 5 Jan - 0:46 Citer EditerSupprimer
chrysalism
[ootd] ♬ they told me once, "there's a place where love conquers all". et elle s'était laissée séduite par cette fantaisie. se laissant contrôler par ses émotions, au point où elle n'avait plus à réfléchir, ni penser à elle-même. quel étrange sentiment, cette impression de flotter dans le néant. un vide, pourtant agréable. comme un repos qu'elle s'était enfin accordée. Elle était apaisée, calme. attentive à ce qui se passait autour d'elle. un exploit dans sa vanité qu'elle ne saurait alors imiter, ne serait-ce que pour en ressentir encore cette légèreté d'autrefois. futile et absurde, l'idée même d'y songer. l'amour ne s'invente pas, qu'importe ô combien on pourrait essayer. et c'était effrayant. sorina crut à de nombreuses reprises perdre la tête, pendant qu'elle laissait cet homme conquérir jusqu'à la moindre parcelle de son épiderme. idiot, n'est-ce pas ? car, véritablement, sa raison lui fut ôtée dès lors où leurs chemins se séparèrent. et la redescente en fut d'autant plus chaotique. il n'était pas question de hanyul, mais bien de ce qu'elle avait jusqu'à présent volontairement ignoré pour lui. son deuil, sa propre douleur. un faux-semblant qu'elle s'accorda pour qu'il s'appuie sur elle, pensant pouvoir s'aider aussi elle-même. quelle idiote. d'avoir cru en un pareil mensonge.
et cela fait à présent un an.
un an que ses cauchemars ne cessèrent de la frapper de terreur, perturbant morphée dans son accomplissement crépusculaire. et pourtant elle fit mine que tout allait bien, n'étant guère cette personne à parler ouvertement d'elle-même. I've been quiet for too long. personne ne pouvait comprendre, après tout. sauf lui. mais pouvait-elle seulement se permettre de le regarder dans les yeux et lui avouer ce mensonge qu'elle lui chanta pendant tout ce temps ? et même en supposant que pareille idée puisse être concevable. sorina avait du mal à se convaincre qu'il lui laisserait la porte ouverte. cela faisait bien trop longtemps qu'elle joua les têtes dures, par fierté principalement, pendant que son cœur était en paix avec lui. mais surtout par peur qu'il la rejette. telle une armure lui évitant toute nouvelle potentielle blessure.
malgré tout, elle fit défiler la liste de contact dans son téléphone, ses hématites sondant chaque prénom jusqu'à ce que son myocarde s'accélère une fois qu'elle le trouva. nerveusement, sorina mordilla le bout de son pouce. tout un tas d'interrogations frappant alors sa boîte crânienne. et elle composa ce simple message. cherchant à l'interpeller, quant bien même sa raison lui criait ô combien c'était une mauvaise idée. mais elle n'avait guère fait tout ce chemin jusqu'à l'entrée du dortoir pour si peu, si ? et rien ne la forçait à parler. ni ne l'obliger à venir la rejoindre devant ce portail.
message envoyé.
puis le regret de son acte vint inévitablement l'assommer, forçant ses paupières à se clore, dans une tentative vaine d'effacer ce pénible moment. avant de les rouvrir, après avoir pris une grande inspiration. tant pis. c'était fait. elle compterait jusqu'à dix, et si aucune réponse d'ici là, alors elle rentrera. et elle reprendrait sa vie là où elle l'avait laissé. au moins sorina saurait à quoi s'attendre de la part de hanyul.
© patr.onuset cela fait à présent un an.
un an que ses cauchemars ne cessèrent de la frapper de terreur, perturbant morphée dans son accomplissement crépusculaire. et pourtant elle fit mine que tout allait bien, n'étant guère cette personne à parler ouvertement d'elle-même. I've been quiet for too long. personne ne pouvait comprendre, après tout. sauf lui. mais pouvait-elle seulement se permettre de le regarder dans les yeux et lui avouer ce mensonge qu'elle lui chanta pendant tout ce temps ? et même en supposant que pareille idée puisse être concevable. sorina avait du mal à se convaincre qu'il lui laisserait la porte ouverte. cela faisait bien trop longtemps qu'elle joua les têtes dures, par fierté principalement, pendant que son cœur était en paix avec lui. mais surtout par peur qu'il la rejette. telle une armure lui évitant toute nouvelle potentielle blessure.
malgré tout, elle fit défiler la liste de contact dans son téléphone, ses hématites sondant chaque prénom jusqu'à ce que son myocarde s'accélère une fois qu'elle le trouva. nerveusement, sorina mordilla le bout de son pouce. tout un tas d'interrogations frappant alors sa boîte crânienne. et elle composa ce simple message. cherchant à l'interpeller, quant bien même sa raison lui criait ô combien c'était une mauvaise idée. mais elle n'avait guère fait tout ce chemin jusqu'à l'entrée du dortoir pour si peu, si ? et rien ne la forçait à parler. ni ne l'obliger à venir la rejoindre devant ce portail.
message envoyé.
puis le regret de son acte vint inévitablement l'assommer, forçant ses paupières à se clore, dans une tentative vaine d'effacer ce pénible moment. avant de les rouvrir, après avoir pris une grande inspiration. tant pis. c'était fait. elle compterait jusqu'à dix, et si aucune réponse d'ici là, alors elle rentrera. et elle reprendrait sa vie là où elle l'avait laissé. au moins sorina saurait à quoi s'attendre de la part de hanyul.
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Re: chrysalism ; hanyul.♥ | Sam 12 Jan - 20:12 Citer EditerSupprimer
chrysalism
sorina & hanyul
✻✻✻ le calme inhabituel de cette soirée procure une sensation particulière. elle n'est ni agréable, ni désagréable. elle est vide, sonne creuse dans mon esprit qui semble avoir trouvé un échappatoire. pourtant, je ne tiens aucune bouteille dans la main, aucune substance remplie de nicotine et d'éléments susceptibles de tuer nos poumons. rien, à part une télécommande sur laquelle j'appuie quand la télévision affiche un message de mise en garde. la veille programmée de celle-ci manque de me faire grimacer mais elle parvient de rester éveillé. je n'attends pas grand-chose et ces heures sont aussi perdues que mes années d'existence mais depuis le temps, j'ai appris à me faire à cette idée. un peu. de toute manière, je ne pense pas que le destin m'ait laissé l'opportunité de choisir. je lutte contre l'envie de dormir, je lutte contre les minutes qui défilent. je suis las de mes réveils qui n'ont aucun sens et peut-être qu'une nuit blanche serait en mesure de m'épargner de cette douleur qui persiste. elle s'abat sur mon coeur comme les flammes qui envahissent un bois sec. cela ne s'arrête jamais, ou il faut prodiguer des efforts héroïques et répétés pour y parvenir. personnellement, je n'ai pas spécialement la foi. me redressant, j'ajuste le coussin sur lequel mon dos s'appuie depuis le début de ma séance plateau tv. à force, je commence à être mal installé et c'est ce qui me pousse à me lever provisoirement du lit. à cette heure-ci, les sangos sont tous en train de roupiller ou de mener leur barque ailleurs que sur notre partie d'océan commun. c'est fou, je devrais écrire quelques lignes, bercé par une poésie digne d'un véritable débutant. les plus grands ont bien commencé quelque part, non ? mais est-ce qu'on laisserait tous les ratés qui se sont mangés des bulles en littérature rêver de la sorte ? et pourquoi pas d'ailleurs ? les rêves sont faits pour garder espoir. je dépose la manette sur la table basse et prends une dernière part de pizza au chorizo. un chorizo loin d'être suffisamment fort pour le coréen que je suis. toutefois, il y a bien quelque chose qui manque de me surprendre. non, cette chose y parvient bien. il s'agit de ce simple nom sur cette notification: sorina. ce doux prénom que j'aimais voir apparaître sur mon téléphone avant de m'endormir, ce doux prénom sur lequel je cliquais quand je ne passais pas mes nuits avec. de l'eau a coulé sous les ponts, à moins que le feu ait tout détruit ? une mine perplexe prend place sur mon visage fatigué par cette possible insomnie, je suis ensuite hésitant devant ce message qui sortirait presque de nulle part. nous avons cessé de nous donner des nouvelles, ou en tout cas, pendant un temps. depuis les joies de l'université nous ont poussé à nous revoir, de près et surtout de loin. un tête en tête avec la jeune femme risquerait de me rendre fou mais c'est cette curiosité malsaine qui accélère ma pulsation cardiaque qui serait plus violente si je la laisse prendre de la place. à défaut de lui répondre, j'enfile une paire de jeans ainsi que mon pull. je rapplique un peu trop vite à mon goût mais nous savons tous les deux que les choses peuvent se dérouler trop rapidement. rejoignant les pièces communes du dortoir, j'ouvre la porte d'entrée et tombe sur sa silhouette que je connais, encore, par coeur. humpf. " Salut. Tu m'as envoyé un message apparemment. " dis-je, après avoir raclé ma gorge, histoire de dire que le petit con que je suis est là.
© LOYALS.
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Re: chrysalism ; hanyul.♥ | Mer 23 Jan - 22:01 Citer EditerSupprimer
chrysalism
[ootd] ♬ un. quelques coups d'ivoires sur ses lippes rosées. l'appréhension d'un silence de la part du coréen la plongeait dans une impatience, traduite par le tapotement rythmé de ses doigts sur ses cuisses. deux. malgré tout, elle attendait. au fond d'elle, un semblant de confiance à son égard vivait encore. l'affection éprouvée en était le punissable. trois. et sinon ? la raison, tel le coryphée de ses actes à venir ; elle ferait semblant. semblant de ne guère le connaître. semblant d'avoir oublier. semblant de lui en vouloir. un mensonge tapis dans un jeu d'acteur habituel.
mais il vînt. annonçant sa présence de sa voix, comparable à une berceuse à ses oreilles il fut un temps. une voix dont elle avait pris l'habitude de s'endormir avec. une voix qui l'apaisait. une voix qu'elle appréciait. alors sorina prit une inspiration, ses poumons se gonflant avant de finalement se libérer de tout cet oxygène absorbé. puis elle se retourna, tentant un sourire. mais bien trop léger pour être perceptible. t'es venu. une évidence qui semblait importante de souligner, de part sa surprise. l'inattendu tant espéré. ses doigts fins, glissant au cœur de sa cascade d'un noir de geai. faut croire que j'ai eu un élan de nostalgie. elle camouflait la vérité, comme si son acte était anodin. ce rituel nocturne, voilà des années qu'ils l'avaient abandonné, au même moment où leur relation cessa. et malgré tout, il continuait à être son rocher émotionnel. pourquoi on s'ignore ? s'enquit-elle de demander, détournant le sujet, évitant d'en prononcer un simple mot. quant bien même l'envie de comprendre ce silence la démangeait. alors elle la posa, cette question. c'était peut-être stupide. peut-être était-elle la seule à s'en soucier. peut-être que c'était normal. pourquoi leur comportement ne le serait-il pas, après tout ? mais nerveuse, la jeune femme, au désir d'une compréhension logique. elle ne pouvait s'empêcher de comprendre ce qu'il pensait.
© patr.onusmais il vînt. annonçant sa présence de sa voix, comparable à une berceuse à ses oreilles il fut un temps. une voix dont elle avait pris l'habitude de s'endormir avec. une voix qui l'apaisait. une voix qu'elle appréciait. alors sorina prit une inspiration, ses poumons se gonflant avant de finalement se libérer de tout cet oxygène absorbé. puis elle se retourna, tentant un sourire. mais bien trop léger pour être perceptible. t'es venu. une évidence qui semblait importante de souligner, de part sa surprise. l'inattendu tant espéré. ses doigts fins, glissant au cœur de sa cascade d'un noir de geai. faut croire que j'ai eu un élan de nostalgie. elle camouflait la vérité, comme si son acte était anodin. ce rituel nocturne, voilà des années qu'ils l'avaient abandonné, au même moment où leur relation cessa. et malgré tout, il continuait à être son rocher émotionnel. pourquoi on s'ignore ? s'enquit-elle de demander, détournant le sujet, évitant d'en prononcer un simple mot. quant bien même l'envie de comprendre ce silence la démangeait. alors elle la posa, cette question. c'était peut-être stupide. peut-être était-elle la seule à s'en soucier. peut-être que c'était normal. pourquoi leur comportement ne le serait-il pas, après tout ? mais nerveuse, la jeune femme, au désir d'une compréhension logique. elle ne pouvait s'empêcher de comprendre ce qu'il pensait.
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Re: chrysalism ; hanyul.♥ | Ven 1 Fév - 22:47 Citer EditerSupprimer
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sorina & hanyul
✻✻✻ quelle est la plus grande difficulté que nous avons dû affronter ensemble ou devrais-je dire séparément ? la mort de nos proches ou serait-ce le fait de devenir deux pauvres inconnus qui ne peuvent plus partager le même monde. pourtant, à l'image du dortoir dans lequel nous créchons, nous sommes dans l'obligation de nous croiser jour après jour, nuit après nuit. on aurait pu retrouver nos liens d'antan (notre histoire me paraît être si lointaine alors que ce n'est pas le cas) si on savait quoi se dire, si on en ressentait la volonté. peut-être que sorina aurait les bons mots pour engager une conversation mais nous avons tendance à bien aimer la fuite, trouvant ce domaine particulièrement excitant de mon point de vue. d'ailleurs, c'est ce même sentiment qui s'est accaparé de mon être quand j'ai déchiffré son nom sur mon téléphone. malgré tout ce temps, j'ai l'impression qu'une part de moi a trouvé bon de conserver son numéro. comme si je pourrais joindre l'utile à l'agréable dans une autre vie... je manque de soupirer quand la manche de mon pull serré se retrouve retroussée. tirant sur cette dernière, je ne pensais pas que je pouvais être aussi rapide quand je le voulais. depuis plusieurs mois, j'aime exprimer ma nonchalance comme si rien ne serait en mesure d'intéresser l'âme perdue que je suis. et pour le coup, je fais tout pour viser plus haut, plus fort: je ne veux plus être une âme perdue, ce terme étant trop marqué par le minime espoir d'être retrouvé. j'ai beau être vivant, j'ai cette forte impression d'être mort une première fois ce jour-là.
cet incendie a donc marqué un profond changement, sorina fut l'une des premières à en payer le prix. elle se tient pourtant devant moi et semble soulagée de me voir arriver, comme si j'étais devenu imprévisible à ses yeux. du moins, c'est ce que j'ose croire quand j'entends sa première réplique. je fais un signe de la tête pour confirmer ma venue, ne sachant pas trop quoi dire. de toute façon, je ne suis pas celui qui a demandé la présence de l'autre. non, je suis juste venu par curiosité. cela reste ma première motivation mais y en a t-il d'autres ? je serais en mesure de le découvrir au fil des secondes, des minutes et du reste. est-ce que je serais apte à donner le temps nécessaire à sorina ? sera t-elle en mesure de le faire de son côté ? si j'ai connu la demoiselle très têtue, je sais également qu'elle est remplie de surprises, un peu comme la vie de manière générale. je manque de me racler la gorge quand elle évoque cette nostalgie. quelques souvenirs me reviennent mais je les compresse tel un engin de chantier ou que sais-je. " je ne sais pas. est-ce qu'il faut forcément une raison derrière tout ça ? " je retiens un léger rire jaune, également teinté de nervosité. " parler de tout ça, le soir, ce n'est pas une bonne idée tu sais... c'est un peu comme l'alcool, tu n'as pas peur de le regretter demain matin ? " en parlant de regrets, voilà qu'on pourrait établir une liste. j'aurais dû me comporter autrement avec la belle jeune femme mais entre ce que je dis et ce que je fais, cette autre liste est toute aussi longue. " qu'est-ce qui te rend nostalgique ? " finis-je par m'exclamer.
cet incendie a donc marqué un profond changement, sorina fut l'une des premières à en payer le prix. elle se tient pourtant devant moi et semble soulagée de me voir arriver, comme si j'étais devenu imprévisible à ses yeux. du moins, c'est ce que j'ose croire quand j'entends sa première réplique. je fais un signe de la tête pour confirmer ma venue, ne sachant pas trop quoi dire. de toute façon, je ne suis pas celui qui a demandé la présence de l'autre. non, je suis juste venu par curiosité. cela reste ma première motivation mais y en a t-il d'autres ? je serais en mesure de le découvrir au fil des secondes, des minutes et du reste. est-ce que je serais apte à donner le temps nécessaire à sorina ? sera t-elle en mesure de le faire de son côté ? si j'ai connu la demoiselle très têtue, je sais également qu'elle est remplie de surprises, un peu comme la vie de manière générale. je manque de me racler la gorge quand elle évoque cette nostalgie. quelques souvenirs me reviennent mais je les compresse tel un engin de chantier ou que sais-je. " je ne sais pas. est-ce qu'il faut forcément une raison derrière tout ça ? " je retiens un léger rire jaune, également teinté de nervosité. " parler de tout ça, le soir, ce n'est pas une bonne idée tu sais... c'est un peu comme l'alcool, tu n'as pas peur de le regretter demain matin ? " en parlant de regrets, voilà qu'on pourrait établir une liste. j'aurais dû me comporter autrement avec la belle jeune femme mais entre ce que je dis et ce que je fais, cette autre liste est toute aussi longue. " qu'est-ce qui te rend nostalgique ? " finis-je par m'exclamer.
© LOYALS.
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