*insert cheesy drama song* DESTINYYYY~
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*insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Sam 5 Jan - 23:08 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Ce n’était pas sein d’être aussi anxieuse. Ses jambes battaient la couette de son lit. Elle se leva, se recoucha, se redressa à nouveau. De l’anxiété ? Non, ça n’existait pas chez elle. La jeune japonaise était plutôt surexcitée. Son sommeil avait raccourci, ses yeux restaient fixés sur l’écran de son portable. Son ouïe à l’affût, attendant la douce sonnerie qui lui annoncerait, elle l’espérait, une bonne nouvelle. Impossible de se concentrer sur autre chose ; même sa professeure de théâtre avait fini par lui faire la remarque gentiment. C’était plus fort qu’elle, ce contrat était si important ! Si elle arrivait à le décrocher, sa carrière coréenne serait enfin lancée. Fini les heures de galère au téléphone à se faire passer pour sa propre manager pour trouver des petits jobs merdiques sans visibilité. Les appels afflueraient pour des propositions toutes plus alléchantes les unes que les autres. Et puis un jour, la belle Mio pourra laisser sa carrière derrière elle et se consacrer enfin à son rêve : devenir actrice. Elle marcherait enfin sur un chemin fleuri, seule, crachant à la gueule du monde entier qui resterait dans sa misère. Son plan, ficelé pendant des années, se déroulerait sans encombre. Mais pour cela, elle devait répondre à ce coup de fil qui prenait son temps à arriver.
Son téléphone représentait tout pour elle. Loin d’être dernier cri, il était fonctionnel. Elle se fichait des jeux et des soixante-mille applications que les jeunes utilisaient. Elle n’avait besoin que d’assez de place pour ses réseaux sociaux, son carnet d’adresse, son agenda et d’un bon appareil photo. La jeune femme n’était pas particulièrement sensible à la musique, elle ne trouvait pas les jeux amusants, elle éditait ses photos sur son ordinateur de manière plus professionnelle. Quand elle était au Japon, elle décorait sa coque de téléphone de centaines de petits motifs et faux diamants coquets, mais ici la mode était au minimaliste. Un téléphone dénudé paraissait plus beau, plus cher. Le sien était noir car moins salissant. Il dénotait dans l’attention parfaite qu’elle portait à chaque détail de sa vie. C’était un objet purement professionnel qu’elle refusait de prêter, même son fond d’écran n’était pas très personnalisé : des chrysanthèmes oranges, les préférées de sa grand-mère. Sa plus grande peur ? Le perdre. Elle n’enregistrait pas les numéros trop dangereux mais un rapide tour par son historique d’appel auraient pu la mettre dans de sales draps.
Les siens fouettèrent le sol. Ses petits pieds nus foulèrent bientôt le carrelage froid de sa salle de bain. Ses cheveux furent lissés, sa peau et ses dents nettoyés, soignés, puis son maquillage fut appliqué. Mio enfila une tenue de combat, jean slim bien trop flatteur pour ses discrètes formes, chemisier aux détails de dentelles qui révélaient son prix à plus de trois chiffres, un blouson droit de marque anglaise, une écharpe bien trop grande pour son minuscule cou, des bijoux argentés, une pierre précieuse à son index, un fin anneau en bronze à son auriculaire, une paire de boots en simili daim (elle était contre la maltraitance animale) et son arme secrète, son sourire charmeur. Watanabe Mio était prête à affronter le monde extérieur...qui se trouvait une centaine de mètres plus loin dans les couloirs de la Yonsei University. Les corps se retournaient, les regards fixés sur elle brûlaient ; comme si en l’observant assez longtemps ils pourraient attraper cette aura percevable mais impalpable. Pardon les bouseux ! C’est pas en matant mon cul que tu vas en attraper… Alors on se pousse, on m’admire mais surtout on pense à rester bienveillant hein ! Je déconne. Ce mot risque pas d’être dans votre vocabulaire.
Elle dû probablement saluer un tiers du campus avant de pouvoir arriver au food corner. Elle aimait s’y rendre car il lui offrait sa dose de paire d’yeux et de discussions sur sa dernière tenue journalière. Puis, elle prenait son café au food-truck le plus fréquenté (essentiellement parce que sa sélection de grains était excellente mais ces crétins ne faisaient pas franchement la différence et y allaient parce qu’il était populaire). Mio posa un instant son précieux téléphone sur le comptoir pour chercher son portefeuille dans son sac et payer. Elle n’en détourna son attention qu’une poignée de seconde avant de vite se précipiter pour le récupérer d’une main et sa boisson chaude de l’autre, le contact du récipient rougissant légèrement son épiderme. La jeune femme se mêla ensuite à la foule avant de regarder nerveusement son écran d’accueil à l’affût d’un appel qu’elle aurait pu manquer à cause de bruit ambiant. Les fleurs orangés avaient disparus. Son souffle se coupa. Ce n’était pas son portable. Elle se précipita vers le food-truck, affolée. Trop tard, il n’était plus sur le comptoir.
« Excusez-moi ! Vous n’auriez pas vu quelqu’un repartir à l’instant avec un portable similaire à celui-ci ? » interpella-t-elle le vendeur à l’air perdu.
Bordel ! Qui m’a foutu un con pareil ! Qui est l’enfoiré qui sait pas faire gaffe à ses affaires au point de prendre ceux des autres ? Ou alors ce pervers me l’a volé pour avoir mes photos ? Mais je vais l’étriper si je le retrouve… Je vais le découper en morceau avec un vieux couteau à bois et l’encastrer dans la roue de ce putain de food-truck ! Watanabe Mio se retrouvait handicapée de l’objet le plus important à ses yeux et elle haït une fois de plus ce foutu monde matérialiste.© 2981 12289 0
Son téléphone représentait tout pour elle. Loin d’être dernier cri, il était fonctionnel. Elle se fichait des jeux et des soixante-mille applications que les jeunes utilisaient. Elle n’avait besoin que d’assez de place pour ses réseaux sociaux, son carnet d’adresse, son agenda et d’un bon appareil photo. La jeune femme n’était pas particulièrement sensible à la musique, elle ne trouvait pas les jeux amusants, elle éditait ses photos sur son ordinateur de manière plus professionnelle. Quand elle était au Japon, elle décorait sa coque de téléphone de centaines de petits motifs et faux diamants coquets, mais ici la mode était au minimaliste. Un téléphone dénudé paraissait plus beau, plus cher. Le sien était noir car moins salissant. Il dénotait dans l’attention parfaite qu’elle portait à chaque détail de sa vie. C’était un objet purement professionnel qu’elle refusait de prêter, même son fond d’écran n’était pas très personnalisé : des chrysanthèmes oranges, les préférées de sa grand-mère. Sa plus grande peur ? Le perdre. Elle n’enregistrait pas les numéros trop dangereux mais un rapide tour par son historique d’appel auraient pu la mettre dans de sales draps.
Les siens fouettèrent le sol. Ses petits pieds nus foulèrent bientôt le carrelage froid de sa salle de bain. Ses cheveux furent lissés, sa peau et ses dents nettoyés, soignés, puis son maquillage fut appliqué. Mio enfila une tenue de combat, jean slim bien trop flatteur pour ses discrètes formes, chemisier aux détails de dentelles qui révélaient son prix à plus de trois chiffres, un blouson droit de marque anglaise, une écharpe bien trop grande pour son minuscule cou, des bijoux argentés, une pierre précieuse à son index, un fin anneau en bronze à son auriculaire, une paire de boots en simili daim (elle était contre la maltraitance animale) et son arme secrète, son sourire charmeur. Watanabe Mio était prête à affronter le monde extérieur...qui se trouvait une centaine de mètres plus loin dans les couloirs de la Yonsei University. Les corps se retournaient, les regards fixés sur elle brûlaient ; comme si en l’observant assez longtemps ils pourraient attraper cette aura percevable mais impalpable. Pardon les bouseux ! C’est pas en matant mon cul que tu vas en attraper… Alors on se pousse, on m’admire mais surtout on pense à rester bienveillant hein ! Je déconne. Ce mot risque pas d’être dans votre vocabulaire.
Elle dû probablement saluer un tiers du campus avant de pouvoir arriver au food corner. Elle aimait s’y rendre car il lui offrait sa dose de paire d’yeux et de discussions sur sa dernière tenue journalière. Puis, elle prenait son café au food-truck le plus fréquenté (essentiellement parce que sa sélection de grains était excellente mais ces crétins ne faisaient pas franchement la différence et y allaient parce qu’il était populaire). Mio posa un instant son précieux téléphone sur le comptoir pour chercher son portefeuille dans son sac et payer. Elle n’en détourna son attention qu’une poignée de seconde avant de vite se précipiter pour le récupérer d’une main et sa boisson chaude de l’autre, le contact du récipient rougissant légèrement son épiderme. La jeune femme se mêla ensuite à la foule avant de regarder nerveusement son écran d’accueil à l’affût d’un appel qu’elle aurait pu manquer à cause de bruit ambiant. Les fleurs orangés avaient disparus. Son souffle se coupa. Ce n’était pas son portable. Elle se précipita vers le food-truck, affolée. Trop tard, il n’était plus sur le comptoir.
« Excusez-moi ! Vous n’auriez pas vu quelqu’un repartir à l’instant avec un portable similaire à celui-ci ? » interpella-t-elle le vendeur à l’air perdu.
Bordel ! Qui m’a foutu un con pareil ! Qui est l’enfoiré qui sait pas faire gaffe à ses affaires au point de prendre ceux des autres ? Ou alors ce pervers me l’a volé pour avoir mes photos ? Mais je vais l’étriper si je le retrouve… Je vais le découper en morceau avec un vieux couteau à bois et l’encastrer dans la roue de ce putain de food-truck ! Watanabe Mio se retrouvait handicapée de l’objet le plus important à ses yeux et elle haït une fois de plus ce foutu monde matérialiste.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Mar 8 Jan - 23:06 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Je m'éloignais de plus en plus du monde extérieur. Je le sais que je dois arrêter de faire ça mais c'est plus fort que moi. Je traverse une période compliquée depuis que je l'ai revu. Je ne comprends pas ce qui m'arrive et j'ai, simplement, suivi les idées que j'ai pu lire sur internet. L'idée qui m'a inspirée est celle d'écrire ce que je ressens, ce qui me passe par l'esprit. Et me voilà, assis, crayon à la main. Réfléchissant aux mots qui expriment ma situation et mes sentiments actuels. J'écris. Encore et encore. Comme si je me confiais à un ami. Un ami fidèle et toujours à l'écoute de chacun de mes soucis.
On s'est rencontrés à un moment de ma vie où j'étais plutôt fragile. Les étoiles s'enlisaient dans la forme de nos yeux. J'étais bien usé, de mensonges fabuleux. Et tu m'as enlevé des profondeurs. Des creux. Mais je t'ai averti des monstres qui se cachent au fond de mon coeur, qui se muent en moi. Du moins, j'ai essayé. Mais libre d'esprit, en secret, je prie que mon double ne se libère pas. Et laisse donc tomber le soir celui qui me fait rentrer toujours très tard. Tu ne peux me changer. Je suis un être cassé. Je suis combustible. Je ne peux arrêter. Laisse-moi tomber et noyer ma peine. On se quittera demain et quand minuit approche, je sens que je me transforme. La soif d'avantages définit mon contrôle. Affamé d'amour et de reconnaissance, avide de remords, je recherche le confort dans mes alentours.
Les jours fondent en instants, de brèves et de moments. Je ne me connais plus. Tous mes repères sont perdus. Je croyais voir le monde pour ce qu'il était vraiment mais ton arrivée me tourmente. Et pourtant, je me croyais plus fort. Usé par notre époque, mes plaies s'ouvrent pour toi. Ne faut-il pas que je m'emporte ? Le vent souffle vers l'est. Je tangue. De rires et de caresses. Quand tu m'enlaces, je ne me sens plus lâche. Les défis d'autrefois paraissent loin et pourtant, je sais que cette épreuve peut détruire à jamais. Les espoirs d'une vie, parsemée de regrets, vivent quand tu me regardes. Je sens mon coeur se débattre. Mon rêve devient silence et j'erre sans lui. Mes doutes se perdent dans la nuit et je suis somnambule.
Je m'arrête d'écrire et relève la tête pour regarder tout autour de moi. Je me pince, doucement, la lèvre et range mon écrit dans mon sac. Je me lève pour aller commander un café. Je vais sortir prendre l'air et me promener un peu. J'ai besoin d'une pause. Il est vrai qu'écrire m'a fait du bien mais je me sens, tout de même, étrange suite à cela. Je vais donc passer commande et reçois, en même temps, un message sur mon téléphone. Je lis alors le sms et souris doucement. Je dois y répondre mais avant, je dois payer et récupérer ma commande. Je pose alors mon téléphone sur le comptoir. C'est seulement en partant, que je le reprends en main, prêt à répondre à mon interlocuteur. C'est alors que je me rendis compte que le téléphone que j'avais entre les doigts n'était pas le bon. Je me raidis et déglutis, aussitôt. Qu'ais-je fais ?
Je reviens alors sur mes pas, en espérant retrouver le mien. Mais à la place, j'aperçois une jeune femme plutôt en colère. Je crains la rencontre.© 2981 12289 0
On s'est rencontrés à un moment de ma vie où j'étais plutôt fragile. Les étoiles s'enlisaient dans la forme de nos yeux. J'étais bien usé, de mensonges fabuleux. Et tu m'as enlevé des profondeurs. Des creux. Mais je t'ai averti des monstres qui se cachent au fond de mon coeur, qui se muent en moi. Du moins, j'ai essayé. Mais libre d'esprit, en secret, je prie que mon double ne se libère pas. Et laisse donc tomber le soir celui qui me fait rentrer toujours très tard. Tu ne peux me changer. Je suis un être cassé. Je suis combustible. Je ne peux arrêter. Laisse-moi tomber et noyer ma peine. On se quittera demain et quand minuit approche, je sens que je me transforme. La soif d'avantages définit mon contrôle. Affamé d'amour et de reconnaissance, avide de remords, je recherche le confort dans mes alentours.
Les jours fondent en instants, de brèves et de moments. Je ne me connais plus. Tous mes repères sont perdus. Je croyais voir le monde pour ce qu'il était vraiment mais ton arrivée me tourmente. Et pourtant, je me croyais plus fort. Usé par notre époque, mes plaies s'ouvrent pour toi. Ne faut-il pas que je m'emporte ? Le vent souffle vers l'est. Je tangue. De rires et de caresses. Quand tu m'enlaces, je ne me sens plus lâche. Les défis d'autrefois paraissent loin et pourtant, je sais que cette épreuve peut détruire à jamais. Les espoirs d'une vie, parsemée de regrets, vivent quand tu me regardes. Je sens mon coeur se débattre. Mon rêve devient silence et j'erre sans lui. Mes doutes se perdent dans la nuit et je suis somnambule.
Je m'arrête d'écrire et relève la tête pour regarder tout autour de moi. Je me pince, doucement, la lèvre et range mon écrit dans mon sac. Je me lève pour aller commander un café. Je vais sortir prendre l'air et me promener un peu. J'ai besoin d'une pause. Il est vrai qu'écrire m'a fait du bien mais je me sens, tout de même, étrange suite à cela. Je vais donc passer commande et reçois, en même temps, un message sur mon téléphone. Je lis alors le sms et souris doucement. Je dois y répondre mais avant, je dois payer et récupérer ma commande. Je pose alors mon téléphone sur le comptoir. C'est seulement en partant, que je le reprends en main, prêt à répondre à mon interlocuteur. C'est alors que je me rendis compte que le téléphone que j'avais entre les doigts n'était pas le bon. Je me raidis et déglutis, aussitôt. Qu'ais-je fais ?
Je reviens alors sur mes pas, en espérant retrouver le mien. Mais à la place, j'aperçois une jeune femme plutôt en colère. Je crains la rencontre.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Dim 20 Jan - 17:04 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Une bouille blonde apparut dans son champ de vision. C’était quoi ce nerd à lunettes ? Mio était tellement stressée par la situation qu’elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il lui voulait. Si c’était un autographe, il allait falloir repasser plus tard, il ne pouvait pas voir que ce n’était pas le bon moment avec ces deux gros binocles ? Par rage elle aurait bien frapper le papier qu’il gardait… Ses yeux se dirigèrent vers le précieux objet qui se tenait entre les mains de cet inconnu. Ses paupières s’écarquillèrent. Il ne s’agissait pas d’un vulgaire carré blanc où elle aurait pu apposer sa délicate et élégante signature mais d’un petit cube noir bien connu de ses sens. Elle l’arracha des mains du jeune homme qui ne pu qu’observer la scène se dérouler. Vite, écran d’accueil. Journal d’appels. Ouf. Elle se permit de souffler un peu. Le coup de fil si attendu n’était pas arrivé le temps que son cher téléphone se balade dans les mains d’un étranger. Cet infidèle. Elle gardait dans son autre main, fermement, l’objet de sa maladresse. Sa tête se releva lentement vers son propriétaire, ses sourcils se froncèrent. Son bras s’avança vers lui puis soudainement s’écarta hors de sa portée.
« Excuse-moi de devenir paranoïaque mais j’aimerais savoir pourquoi tu as pris mon portable. Ce n’était qu’une erreur non ? Tu ne l’as pas pris pour avoir mes photos et mes contacts privés, n’est-ce pas ? » l’interrogea-t-elle en appuyant sur certains mots.
A ses paroles, un groupe commença à se former autour d’eux. Son agitation il y a quelques minutes n’était pas passé inaperçue. Quand on s’appelait Watanabe Mio, on était habitué à cette attention et on savait s’en servir. Le pauvre étudiant en face d’elle faisait face au pire jugement possible, le jugement public. La voix d’un ange s’était élevé, l’inculpant de crimes bien grave envers sa personne si adulée. Chaque mot qu’il sortirait aurait un impact. Coupable ou innocent, seul sa personnalité pourrait le tirer d’une si mauvaise passe. C’est ce qui arrivait aux gens sans pouvoir qui se retrouvaient en face de bien plus fort qu’eux. Mieux valait continuer à ramper comme des fourmis, invisible. S’approcher un peu trop de ceux qui brillaient égalait à détourner quelques feux de projecteurs sur soi et se rendre compte que ces derniers étaient aveuglants et brûlant. Il n’avait même rien demandé, son unique tare était d’avoir le même téléphone qu’une de ses personnes si effrayantes. Elle n’avait pas l’air d’être bien dangereuse comme ça, on pourrait croire qu’un affrontement avec cette jolie poupée de chiffon serait sans conséquence. Après tout, n’était-elle pas connue pour être douce et compréhensive ? Son magnifique sourire accompagnait un cerveau bien fonctionnel malgré ses airs naïfs, le malentendu serait vite éclairé. C’est comme cela que la plupart s’y trompait. L’opinion publique, le danger le plus grand pour votre vie ? Pas quand vous vous retrouviez face à Mio. Le soleil qui accompagnait chacun de ses pas n’était pas de la lumière artificielle mais celle de l’enfer. Le démon capable de vous détruire ici, c’était elle.© 2981 12289 0
« Excuse-moi de devenir paranoïaque mais j’aimerais savoir pourquoi tu as pris mon portable. Ce n’était qu’une erreur non ? Tu ne l’as pas pris pour avoir mes photos et mes contacts privés, n’est-ce pas ? » l’interrogea-t-elle en appuyant sur certains mots.
A ses paroles, un groupe commença à se former autour d’eux. Son agitation il y a quelques minutes n’était pas passé inaperçue. Quand on s’appelait Watanabe Mio, on était habitué à cette attention et on savait s’en servir. Le pauvre étudiant en face d’elle faisait face au pire jugement possible, le jugement public. La voix d’un ange s’était élevé, l’inculpant de crimes bien grave envers sa personne si adulée. Chaque mot qu’il sortirait aurait un impact. Coupable ou innocent, seul sa personnalité pourrait le tirer d’une si mauvaise passe. C’est ce qui arrivait aux gens sans pouvoir qui se retrouvaient en face de bien plus fort qu’eux. Mieux valait continuer à ramper comme des fourmis, invisible. S’approcher un peu trop de ceux qui brillaient égalait à détourner quelques feux de projecteurs sur soi et se rendre compte que ces derniers étaient aveuglants et brûlant. Il n’avait même rien demandé, son unique tare était d’avoir le même téléphone qu’une de ses personnes si effrayantes. Elle n’avait pas l’air d’être bien dangereuse comme ça, on pourrait croire qu’un affrontement avec cette jolie poupée de chiffon serait sans conséquence. Après tout, n’était-elle pas connue pour être douce et compréhensive ? Son magnifique sourire accompagnait un cerveau bien fonctionnel malgré ses airs naïfs, le malentendu serait vite éclairé. C’est comme cela que la plupart s’y trompait. L’opinion publique, le danger le plus grand pour votre vie ? Pas quand vous vous retrouviez face à Mio. Le soleil qui accompagnait chacun de ses pas n’était pas de la lumière artificielle mais celle de l’enfer. Le démon capable de vous détruire ici, c’était elle.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Mer 23 Jan - 0:55 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Je la vis s'approcher de moi et instinctivement, j'ai eu envie de m'enfuir. Elle me faisait peur. Véritablement. Je déglutis, alors, lorsqu'elle me prit son téléphone des mains. J'espérais recevoir le mien et pouvoir partir sans demander m'en reste mais tel n'était pas le choix de la jeune femme qui était face à moi. Malheureusement pour moi. Je regardai mon téléphone, inquiet. Puis, interpellé par ce qu'elle dit tout haut, je la fixe, sans trop comprendre. Mes sourcils se haussent et j'en perds la parole le temps de plusieurs secondes. Mais enfin, s'entend-elle parler ? C'est absurde ce qu'elle dit. Je dois rétablir la vérité.
- Bien sur que non, enfin...
Mais mes mots furent étouffés par la foule qui s'empressa de nous entourer et je ne pus finir ma phrase. Avait-elle dit ça pour attirer l'attention ? J'en venais même à croire qu'elle avait peut-être manigancé tout ça juste pour se faire remarquer. Sur qui suis-je encore tombé ? Je soupire doucement. Je ne sais pas vraiment comment calmer la situation autrement que par des paroles pures et profondes d'esprit. En espérant que cela lui parlera et qu'elle acceptera d'oublier mon existence. Pour cette fois.
- Tes photos et tes contacts ne m'intéressent absolument pas. J'ai, malencontreusement, échangé nos téléphones qui étaient, tous deux, posés sur le comptoir. Comme tu peux le voir, nos téléphones se ressemblent beaucoup. Je te prie d'excuser ma mégarde. dis-je en m'inclinant respectueusement. Mais si je peux me permettre, ne t'attache pas autant à ce que tu possèdes aujourd'hui, car tu peux très bien le perdre demain. Cela ne sert à rien de se mettre dans un état pareil pour une simple erreur. Surtout que je suis venu aussitôt te rendre ton bien. Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un. C'est vous qui finissez par vous brûler.
Les murmures se sont arrêtés autour de nous. Et cela faisait un bien fou à mes oreilles et à mon mental. Tous ces bourdonnements étaient assez dérangeants. Je me doutais bien que mes paroles en avaient apaisés certains mais étonnés d'autres. Mais cela m'importait peu. Je souhaitais simplement récupérer ce qui m'appartenait et continuer ma journée dans le calme et la sérénité.
- Puis-je récupérer mon téléphone ? demandai-je en tendant la main.
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- Bien sur que non, enfin...
Mais mes mots furent étouffés par la foule qui s'empressa de nous entourer et je ne pus finir ma phrase. Avait-elle dit ça pour attirer l'attention ? J'en venais même à croire qu'elle avait peut-être manigancé tout ça juste pour se faire remarquer. Sur qui suis-je encore tombé ? Je soupire doucement. Je ne sais pas vraiment comment calmer la situation autrement que par des paroles pures et profondes d'esprit. En espérant que cela lui parlera et qu'elle acceptera d'oublier mon existence. Pour cette fois.
- Tes photos et tes contacts ne m'intéressent absolument pas. J'ai, malencontreusement, échangé nos téléphones qui étaient, tous deux, posés sur le comptoir. Comme tu peux le voir, nos téléphones se ressemblent beaucoup. Je te prie d'excuser ma mégarde. dis-je en m'inclinant respectueusement. Mais si je peux me permettre, ne t'attache pas autant à ce que tu possèdes aujourd'hui, car tu peux très bien le perdre demain. Cela ne sert à rien de se mettre dans un état pareil pour une simple erreur. Surtout que je suis venu aussitôt te rendre ton bien. Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un. C'est vous qui finissez par vous brûler.
Les murmures se sont arrêtés autour de nous. Et cela faisait un bien fou à mes oreilles et à mon mental. Tous ces bourdonnements étaient assez dérangeants. Je me doutais bien que mes paroles en avaient apaisés certains mais étonnés d'autres. Mais cela m'importait peu. Je souhaitais simplement récupérer ce qui m'appartenait et continuer ma journée dans le calme et la sérénité.
- Puis-je récupérer mon téléphone ? demandai-je en tendant la main.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Mar 19 Fév - 21:43 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Elle n’arrivait pas à le prendre au sérieux. Ce petit bout de mec aux allures timides qui lui sortaient des grands discours sur comment elle était censée vivre sa vie. Qu’est-ce qu’il en connaissait lui ? Il ressemblait à ces rejetons qu’on a un peu mit à l’écart, plus faible, on lui tapait volontiers dessus et il s’en ai fait toute la misère du monde. Un paria qui passait son temps reclus dans un coin de son lit à bouquiner ou traîner sur des forums à discuter philosophie parce qu’il avait lu que Nietzsche avait dit ça quelque part… Un gosse qui n’avait jamais réellement été secoué et qui prétendait connaître la noirceur de ce monde en rabâchant aux autres des préceptes pour prouver leur existence car la sienne lui paraissait effacé. Un lâche qui oserait pas se fâcher sur un puceron qui boufferait ses plantes vertes et qui trouvait un petit bout de boule qui lui pendait dans l’entrejambe, s’en faisait tout un plat, lui montait à la tête et pensait qu’il pouvait remettre une peste à sa place parce que lui, après tout, il était gentil. Elle aurait bien aimé lui cracher à la figure mais il était tellement pitoyable à ses yeux qu’elle ne trouva pas l’utilité d’écraser une fourmi.
Pour tout dire… Ces paroles résonnaient dans son joli crâne. Que de drôles de dire. C’était un marrant lui. Un petit clown, un chaton qui aimait se prendre pour un lion. Mais il l’avait mit dans une fâcheuse posture. Pas question de passer pour la méchante ici, ni de se laisser dire des soi-disant vérités sur sa réalité quand ce morveux ne saisissait pas ne serait-ce qu’un petit peu sa vraie nature. Des charbons ardents ? Elle était le feu, elle ne pouvait se brûler elle-même. Sa « colère » comme il l’appelait, appartenait à un tout autre registre. Son état mental incarnait la violence même. Il était si naïf qu’il s’en rendait bizarrement mignon. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il disait, n’est-ce pas ? Ah, ses illuminés et leurs grandes idées à la con. Mec, tu ne sais pas mieux que les autres comment tourne ce foutu univers donc perd tes airs suffisants. Mais enfin si elle lui sortait ça du tac au tac, il allait sûrement s’effondrer et appeler sa maman. Sûrement… Elle ne le connaissait pas plus que lui ne pouvait la connaître après tout. Il… l’intriguait. Jamais elle n’avait eu de pareilles réactions. Elle avait bien envie de le creuser un peu ce personnage… Ne serait-ce que pour savoir si ses premières impressions sur lui étaient bonnes ou non. Par simple curiosité. Mio n’avait aucun autre intérêt ou envie de se mêler de sa vie. Une expression d’innocente surprise se dessina sur son visage puis ses yeux prirent la tournure de l’horreur.
« Pardon. Oh je… Mon dieu. Je suis tellement désolée. Excuse-moi. Tu as raison, j’ai complètement réagis de manière extravagante. C’est juste que... » Elle fixa le sol, mimant la honte et la peine. « Je deviens complètement parano, ce ne serait pas la première fois que ça m’arrive tu sais... » Ses pieds se tortillaient dans ses chaussures vernies. Son visage avait viré au cramoisie. Une jeune fille qui sous le coup du stress avait pété les plombs et qui s’en voulait bien à présent.
Elle rangea son précieux bien dans sa poche de veste avant de présenter le portable à son propriétaire des deux mains accompagnées d’une courbette et de ses plus « sincères » excuses. Puis elle se releva et arrondi les coins de sa bouche.
« Mais ce que tu as dit sur la colère et tout je suis… Ouah. Tu as tout a fait raison je trouve. Et moi… Ohlala je fais preuve d’immaturité. Je te jure que je me comporte mieux que ça d’habitude mais là je suis stressée et je reste accrochée à mon portable parce que j’attends un appel important. Je… Hum… En plus si ça se trouve c’est moi qui ai confondu nos deux portables… Je ne sais pas comment m’excuser… Je te paye un café ou quelque chose peut-être ? » lui proposa-t-elle en lui présentant son sourire le plus innocent.
Allez ! Dit oui ! J’ai envie de t’entendre débiter encore plus de conneries, c’était si drôle!© 2981 12289 0
Pour tout dire… Ces paroles résonnaient dans son joli crâne. Que de drôles de dire. C’était un marrant lui. Un petit clown, un chaton qui aimait se prendre pour un lion. Mais il l’avait mit dans une fâcheuse posture. Pas question de passer pour la méchante ici, ni de se laisser dire des soi-disant vérités sur sa réalité quand ce morveux ne saisissait pas ne serait-ce qu’un petit peu sa vraie nature. Des charbons ardents ? Elle était le feu, elle ne pouvait se brûler elle-même. Sa « colère » comme il l’appelait, appartenait à un tout autre registre. Son état mental incarnait la violence même. Il était si naïf qu’il s’en rendait bizarrement mignon. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il disait, n’est-ce pas ? Ah, ses illuminés et leurs grandes idées à la con. Mec, tu ne sais pas mieux que les autres comment tourne ce foutu univers donc perd tes airs suffisants. Mais enfin si elle lui sortait ça du tac au tac, il allait sûrement s’effondrer et appeler sa maman. Sûrement… Elle ne le connaissait pas plus que lui ne pouvait la connaître après tout. Il… l’intriguait. Jamais elle n’avait eu de pareilles réactions. Elle avait bien envie de le creuser un peu ce personnage… Ne serait-ce que pour savoir si ses premières impressions sur lui étaient bonnes ou non. Par simple curiosité. Mio n’avait aucun autre intérêt ou envie de se mêler de sa vie. Une expression d’innocente surprise se dessina sur son visage puis ses yeux prirent la tournure de l’horreur.
« Pardon. Oh je… Mon dieu. Je suis tellement désolée. Excuse-moi. Tu as raison, j’ai complètement réagis de manière extravagante. C’est juste que... » Elle fixa le sol, mimant la honte et la peine. « Je deviens complètement parano, ce ne serait pas la première fois que ça m’arrive tu sais... » Ses pieds se tortillaient dans ses chaussures vernies. Son visage avait viré au cramoisie. Une jeune fille qui sous le coup du stress avait pété les plombs et qui s’en voulait bien à présent.
Elle rangea son précieux bien dans sa poche de veste avant de présenter le portable à son propriétaire des deux mains accompagnées d’une courbette et de ses plus « sincères » excuses. Puis elle se releva et arrondi les coins de sa bouche.
« Mais ce que tu as dit sur la colère et tout je suis… Ouah. Tu as tout a fait raison je trouve. Et moi… Ohlala je fais preuve d’immaturité. Je te jure que je me comporte mieux que ça d’habitude mais là je suis stressée et je reste accrochée à mon portable parce que j’attends un appel important. Je… Hum… En plus si ça se trouve c’est moi qui ai confondu nos deux portables… Je ne sais pas comment m’excuser… Je te paye un café ou quelque chose peut-être ? » lui proposa-t-elle en lui présentant son sourire le plus innocent.
Allez ! Dit oui ! J’ai envie de t’entendre débiter encore plus de conneries, c’était si drôle!
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Jeu 7 Mar - 20:42 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Je souhaitais véritablement lui faire prendre conscience de son comportement dérangeant. Comme si je pouvais être une sorte de modèle. Je ne veux pas être prétentieux. Juste quelqu'un sur qui chaque personne, vivant encore sur cette terre, pouvait compter. Si je le pouvais, je guérirais tous les malades. Si je le pouvais, je donnerais à tous les pauvres. Si je le pouvais, je visiterais toutes les personnes seules. Si je le pouvais, j'éteindrais tous les feux qui détruisent. Si je le pouvais, je cesserais tous les bruits qui dérangent. Si je le pouvais, je calmerais tous les enfants qui pleurent. Si je le pouvais, j'accueillerais tous les sans-abri. Si je le pouvais, je sympathiserais avec tous ceux qui souffrent. Si je le pouvais, il n'y aurait plus de misère. Si je le pouvais, ce serait la paix sur cette terre. Si je le pouvais... mais je ne peux pas. Malheureusement. Alors, j'essaie d'aider comme je le peux. Pour qu'il y ait moins de malheureux. Moins de souffrance. Comme actuellement. C'est pour elle que j'agis ainsi. Pour elle que je parle de cette manière. Le plus grand handicap, dans la vie, c'est la peur. Le plus beau jour, c'est aujourd'hui. La chose la plus facile, c'est de se tromper. La plus grande erreur, c'est d'abandonner. Le plus grand défaut, c'est l'égoïsme. La plus grande distraction, c'est le travail. La pire faillite, c'est le découragement. Les meilleurs professeurs, ce sont les enfants. Le plus grand besoin, c'est le bon sens. Le sentiment le plus bas, c'est la jalousie. Le plus beau présent, c'est le pardon. La plus grande connaissance, c'est celle de soi. La plus belle chose au monde, c'est l'amour. Et en apportant mon aide et mon savoir, je viens de lui offrir tout mon amour.
- Inutile de t'excuser autant de fois. Dis-je, en hochant la tête, quelque peu gêné. Je lui prends, gentiment, mon téléphone des mains. Je te remercie.
Mais ce qui suivit me perturba. Elle ne me semblait pas sincère. Pas le moins du monde. Et pourtant, elle arborait le visage d'un ange. Est-ce pour cela que je doute d'elle ? Sans doute. Même si je souhaite continuer de croire en la bonté de chaque être, je ne suis pas naïf. Mais beaucoup de personnes nous regardent encore. Je ne peux pas me montrer repoussant. Ce n'est pas dans ma nature. Absolument pas.
- Tu n'as pas besoin de m'inviter. Mais buvons un café ensemble, si tu y tiens ! dis-je, en hochant la tête de nouveau.
Après tout, ne dit-on pas que l'eau trop claire est sans poissons et que l'homme trop méfiant est sans ami ?
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- Inutile de t'excuser autant de fois. Dis-je, en hochant la tête, quelque peu gêné. Je lui prends, gentiment, mon téléphone des mains. Je te remercie.
Mais ce qui suivit me perturba. Elle ne me semblait pas sincère. Pas le moins du monde. Et pourtant, elle arborait le visage d'un ange. Est-ce pour cela que je doute d'elle ? Sans doute. Même si je souhaite continuer de croire en la bonté de chaque être, je ne suis pas naïf. Mais beaucoup de personnes nous regardent encore. Je ne peux pas me montrer repoussant. Ce n'est pas dans ma nature. Absolument pas.
- Tu n'as pas besoin de m'inviter. Mais buvons un café ensemble, si tu y tiens ! dis-je, en hochant la tête de nouveau.
Après tout, ne dit-on pas que l'eau trop claire est sans poissons et que l'homme trop méfiant est sans ami ?
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Sam 6 Avr - 23:50 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Mio rigola et désigna le café que les deux jeunes gens tenaient déjà dans leur main.
« On a plus qu’à aller s’asseoir dans ce cas ! »
Oui, s’ils étaient au même food-corner, ils avaient forcément pris la même chose. Lui proposer de lui offrir un café était très mal réfléchit de sa part. Elle n’aimait pas ça. Il la déstabilisait dans un certain sens, même s’il l’amusait d’autant plus et ce mélange là lui donnait une envie immense d’apprendre à le connaître. C’était rare qu’elle éprouve autant de curiosité envers un inconnu. Il devrait se sentir honoré, ce plouc, que la belle Mio lui accorde de son temps. Mais il était plutôt du genre à ne pas savoir qui elle était, de près ou de loin. Ou alors il cachait ses magazines dessous son matelas et faisait semblant pour ne pas paraître louche socialement, surtout dans la situation où elle l’avait impliqué. Il avait l’air malin le nerd à lunettes. Et les gens malins, elle s’en méfiait, ils ne tombaient pas facilement dans son jeu. Mais cette fois-ci, ce fut avec un plaisir malicieux qu’elle se mit à jouer avec le blondinet. Elle ne devrait peut-être pas, les conséquences de ses actes irréfléchis pouvaient s’avérer sinistres, pour la personne en face d’elle. Tant pis. Si elle ne se distrayait pas dans la vie, elle allait mourir d’ennui. C’était peut-être la raison pour laquelle elle se comportait ainsi, finalement.
Et sans attendre sa réponse, elle prit l’initiative de les conduire à une table un peu éloignée de l’attroupement qu’ils avaient provoqué. Mais juste avant de l’inviter à prendre place, elle émit un « Oh ! » surpris et se retourna vers lui.
« Au fait, je m’appelle Watanabe Mio. Enchantée ! » se présenta-t-elle en plantant ses yeux ronds dans la profondeur de son iris, comme si elle voulait y déloger son âme. Sa voix avait beau être enjouée, elle ne souriait pas pour autant, une expression étrangement sérieuse ayant pris place sur son visage. L’étudiante voulait étudier chaque détail, chaque cheveu décoloré de son singulier interlocuteur. Celui qui ne baissait pas les yeux devant sa colère, celui qui ne se décourageait pas de lui faire la morale devant une foule qui lui était agressif. La moindre des choses, c’est qu’elle sache son nom. C’était une information primordiale pour elle. Sans présentation, elle allait avoir du mal à se renseigner sur lui et c’était bien la première chose qu’elle allait faire. Trouver chaque rumeur, chaque détail de sa vie, de son livret de santé, chaque secret, chaque défaut et chaque qualité ; en somme : chaque faiblesse. La poupée japonaise partait toujours au combat armée. Elle devait savoir, avant même de prendre la décision s’il serait un insignifiant être humain ou un ennemi, qui était la personne en face d’elle. Et pour l’instant, elle comptait bien à ce qu’il lui donne le plus d’informations gratuitement.
Peu à peu, elle tissait sa toile autour de lui. Dangereuse tarentule.© 2981 12289 0
« On a plus qu’à aller s’asseoir dans ce cas ! »
Oui, s’ils étaient au même food-corner, ils avaient forcément pris la même chose. Lui proposer de lui offrir un café était très mal réfléchit de sa part. Elle n’aimait pas ça. Il la déstabilisait dans un certain sens, même s’il l’amusait d’autant plus et ce mélange là lui donnait une envie immense d’apprendre à le connaître. C’était rare qu’elle éprouve autant de curiosité envers un inconnu. Il devrait se sentir honoré, ce plouc, que la belle Mio lui accorde de son temps. Mais il était plutôt du genre à ne pas savoir qui elle était, de près ou de loin. Ou alors il cachait ses magazines dessous son matelas et faisait semblant pour ne pas paraître louche socialement, surtout dans la situation où elle l’avait impliqué. Il avait l’air malin le nerd à lunettes. Et les gens malins, elle s’en méfiait, ils ne tombaient pas facilement dans son jeu. Mais cette fois-ci, ce fut avec un plaisir malicieux qu’elle se mit à jouer avec le blondinet. Elle ne devrait peut-être pas, les conséquences de ses actes irréfléchis pouvaient s’avérer sinistres, pour la personne en face d’elle. Tant pis. Si elle ne se distrayait pas dans la vie, elle allait mourir d’ennui. C’était peut-être la raison pour laquelle elle se comportait ainsi, finalement.
Et sans attendre sa réponse, elle prit l’initiative de les conduire à une table un peu éloignée de l’attroupement qu’ils avaient provoqué. Mais juste avant de l’inviter à prendre place, elle émit un « Oh ! » surpris et se retourna vers lui.
« Au fait, je m’appelle Watanabe Mio. Enchantée ! » se présenta-t-elle en plantant ses yeux ronds dans la profondeur de son iris, comme si elle voulait y déloger son âme. Sa voix avait beau être enjouée, elle ne souriait pas pour autant, une expression étrangement sérieuse ayant pris place sur son visage. L’étudiante voulait étudier chaque détail, chaque cheveu décoloré de son singulier interlocuteur. Celui qui ne baissait pas les yeux devant sa colère, celui qui ne se décourageait pas de lui faire la morale devant une foule qui lui était agressif. La moindre des choses, c’est qu’elle sache son nom. C’était une information primordiale pour elle. Sans présentation, elle allait avoir du mal à se renseigner sur lui et c’était bien la première chose qu’elle allait faire. Trouver chaque rumeur, chaque détail de sa vie, de son livret de santé, chaque secret, chaque défaut et chaque qualité ; en somme : chaque faiblesse. La poupée japonaise partait toujours au combat armée. Elle devait savoir, avant même de prendre la décision s’il serait un insignifiant être humain ou un ennemi, qui était la personne en face d’elle. Et pour l’instant, elle comptait bien à ce qu’il lui donne le plus d’informations gratuitement.
Peu à peu, elle tissait sa toile autour de lui. Dangereuse tarentule.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Lun 15 Avr - 15:34 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. C'est en donnant que l'on s'enrichit, disait Mère Téresa qui en la matière s'y connaissait. Qu'y a -t-il, en effet, comme plus belle preuve d'amour que de donner ? Donner du temps , donner de l'amour , donner de soi. Mais donner , c'est aussi offrir à l'autre ce qui lui fait plaisir , donner sans arrière - pensée et sans regret... Même les fauves sont sensibles aux bons traitements, note Sénèque. Le message est clair. Il faut donner pour adoucir , réparer , apaiser. Même à ceux que nous n'aimons pas. Dire un mot gentil et sourire à une personne désagréable , c'est lui faire cadeau de notre bienveillance et de notre compréhension. Sans être certains qu'elle nous rendra notre gentillesse. Mais tant pis. Donner , c'est donner , reprendre , c'est voler , disent les enfants. Car donner à nos proches est finalement assez facile, alors que le vrai don est celui qui se fait au - delà même du sentiment , sans rien espérer en retour , pour la beauté du geste en quelque sorte.
Mais attention , nous rappellent les sages , il y a donner et donner. Donner de mauvaise grâce , à contrecoeur , en faisant sentir à l'autre le prix de notre sacrifice , ce n'est pas donner : c'est consentir. Mieux vaut dans dans ces cas - là s'abstenir , car il n'est rien de plus désolant que quelqu'un qui donne à regret. La générosité s'accommode mal des comptes d'apothicaire. En outre , on ne récolte même pas la reconnaissance du donataire. Alors que donner de bon coeur , donner avec gaieté et enthousiasme , donner en seigneur , est un accomplissement à soi seul , une véritable fête. En donnant , surtout ce qui nous tient à coeur , on se déleste , on s'accomplit et surtout on gagne quelque chose de plus précieux encore : un ami peut-être , ou quelqu'un qui nous sera reconnaissant de notre bienfait.
On est riche de ce que l'on donne , dit-on communément. Et cette richesse- là n'a pas de prix. Je me dois donc d'en prendre exemple. Aujourd'hui même. Auprès d'elle, cette inconnue qui pourrait se transformer en amie. Seul l'avenir pourra me le dire.
- Park Wu-Yeong. Enchanté de faire ta connaissance. Dis-je, en m'inclinant de nouveau, face à elle.
Je lui montre sa chaise des mains. L'invitant ainsi à prendre place avec moi. Je pose mon café sur la table après avoir bu une petite gorgée. Je la regarde, ensuite. Prêt à subir un véritable interrogatoire. N'était-ce pas son intention ?
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Mais attention , nous rappellent les sages , il y a donner et donner. Donner de mauvaise grâce , à contrecoeur , en faisant sentir à l'autre le prix de notre sacrifice , ce n'est pas donner : c'est consentir. Mieux vaut dans dans ces cas - là s'abstenir , car il n'est rien de plus désolant que quelqu'un qui donne à regret. La générosité s'accommode mal des comptes d'apothicaire. En outre , on ne récolte même pas la reconnaissance du donataire. Alors que donner de bon coeur , donner avec gaieté et enthousiasme , donner en seigneur , est un accomplissement à soi seul , une véritable fête. En donnant , surtout ce qui nous tient à coeur , on se déleste , on s'accomplit et surtout on gagne quelque chose de plus précieux encore : un ami peut-être , ou quelqu'un qui nous sera reconnaissant de notre bienfait.
On est riche de ce que l'on donne , dit-on communément. Et cette richesse- là n'a pas de prix. Je me dois donc d'en prendre exemple. Aujourd'hui même. Auprès d'elle, cette inconnue qui pourrait se transformer en amie. Seul l'avenir pourra me le dire.
- Park Wu-Yeong. Enchanté de faire ta connaissance. Dis-je, en m'inclinant de nouveau, face à elle.
Je lui montre sa chaise des mains. L'invitant ainsi à prendre place avec moi. Je pose mon café sur la table après avoir bu une petite gorgée. Je la regarde, ensuite. Prêt à subir un véritable interrogatoire. N'était-ce pas son intention ?
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Mar 30 Avr - 17:00 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Il y avait une noirceur dans le cœur de Mio qui semblait avoir toujours été présente. Même avant l’incident. Chaque psy qu’elle avait pu voir petite n’aurait su mettre la main dessus, on avait un temps parlé d’une nouvelle forme de déficience. Une aptitude particulière à ne pas ressentir le bonheur, à ne pas être sensible à la gentillesse et la bienveillance qui l’entourait. Elle restait convaincu que c’était seulement parce qu’il n’y en avait jamais eu pour elle. Ni pour les autres d’ailleurs. Tous ses bons sentiments semblaient si faux à ses yeux. Elle, au moins, ne se fourvoyait pas. Elle l’avait compris depuis bien longtemps, l’être humain naissait fautif de son arrivé au monde. Il naissait neutre, ni bon ni mauvais, et le monde qui l’entourait le transformait rapidement en foncièrement mauvais. Ceux qui y échappaient devenaient simple déchet. Pourquoi devait-elle faire semblant ? Elle ne voulait pas être un déchet, elle s’intégrerait tant bien que mal à la société. Seule clairvoyante dans ce monde aveugle, elle en tirerait profit. Parce qu’elle n’avait pas à se retenir, parce que tout le monde faisait la même chose.
Non, Mio ne se considérait pas tellement supérieur ou différente de la plupart des gens, elle avait juste la conviction de voir les choses comme elles étaient réellement en s’étant débarrassé de tout bon sentiment pouvant flouer sa vision. En enterrant sa grand-mère, elle avait enterré les dernières parcelles d’innocence et d’amour que son âme de petite fille avait longtemps rechigné à laisser partir. Se comporter bien en la mémoire de l’être aimé ? Des conneries. Le corps de sa chère mamie s’était décomposé, il était redevenu atomes et ses atomes avaient crées de nouvelles choses. Des fleurs, de la nourriture, de la merde… Elle était morte et elle n’avait aucun compte à lui rendre. Ce n’était pas si compliqué à comprendre pourtant, non ?
Elle ne saisissait pas les gens comme Wu-Yeong. Ne supportait pas l’air de suffisance de ceux qui croyaient avoir percé les mystères de la vie. Espérant atteindre un certain paradis chimérique s’ils se comportaient bien. Paradoxalement, ils étaient ceux qu’elle préférait. Les plus aveugles d’entre tous, ils lui faisaient un peu pitié. Des fragiles d’esprit, ne supportant pas de voir la réalité en face, s’enfermant dans leur univers parallèle de bisounours et essayant de convaincre les autres de les y rejoindre. La jeune femme y avait pensé parfois, pouvait-on sauver un monde en vivant dans un autre ? Jusqu’où le pouvoir de l’illusion pouvait-il aller ? Selon elle, pas bien loin. Les vices qu’offrait cette vie maudite ne pourraient garder indéfiniment les gens dans le bon chemin. Et même eux, ceux qui y croyaient, sans s’en rendre compte, ils devenaient avares, satisfaits, fauteur de leur propre débilité.
Elle s’assit en face du jeune homme, lui servit un sourire. Qu’en était-il de lui ? A quoi pouvait-il bien croire de si grand pour avoir la force d’esprit qu’il venait de lui montrer ? Quelles chimères s’étaient-ils inventés pour survivre dans ce monde ?
« Je suis très étonnée qu’une personne aussi jeune que toi, même si je pense que tu es plus vieux que moi ? Bref, en tout cas, tu parles avec tant de sagesse… Si ça ne te gêne pas, tu penses pouvoir m’expliquer d’où cela te vient ? Peut-être… tu es religieux ? Désolée si mes questions sont déplacées... » lança-t-elle sans prendre trop de détours. Si ses réponses étaient ennuyeuses, elle ne comptait pas gâcher son temps sur un mec comme lui. 2981 12289 0
Non, Mio ne se considérait pas tellement supérieur ou différente de la plupart des gens, elle avait juste la conviction de voir les choses comme elles étaient réellement en s’étant débarrassé de tout bon sentiment pouvant flouer sa vision. En enterrant sa grand-mère, elle avait enterré les dernières parcelles d’innocence et d’amour que son âme de petite fille avait longtemps rechigné à laisser partir. Se comporter bien en la mémoire de l’être aimé ? Des conneries. Le corps de sa chère mamie s’était décomposé, il était redevenu atomes et ses atomes avaient crées de nouvelles choses. Des fleurs, de la nourriture, de la merde… Elle était morte et elle n’avait aucun compte à lui rendre. Ce n’était pas si compliqué à comprendre pourtant, non ?
Elle ne saisissait pas les gens comme Wu-Yeong. Ne supportait pas l’air de suffisance de ceux qui croyaient avoir percé les mystères de la vie. Espérant atteindre un certain paradis chimérique s’ils se comportaient bien. Paradoxalement, ils étaient ceux qu’elle préférait. Les plus aveugles d’entre tous, ils lui faisaient un peu pitié. Des fragiles d’esprit, ne supportant pas de voir la réalité en face, s’enfermant dans leur univers parallèle de bisounours et essayant de convaincre les autres de les y rejoindre. La jeune femme y avait pensé parfois, pouvait-on sauver un monde en vivant dans un autre ? Jusqu’où le pouvoir de l’illusion pouvait-il aller ? Selon elle, pas bien loin. Les vices qu’offrait cette vie maudite ne pourraient garder indéfiniment les gens dans le bon chemin. Et même eux, ceux qui y croyaient, sans s’en rendre compte, ils devenaient avares, satisfaits, fauteur de leur propre débilité.
Elle s’assit en face du jeune homme, lui servit un sourire. Qu’en était-il de lui ? A quoi pouvait-il bien croire de si grand pour avoir la force d’esprit qu’il venait de lui montrer ? Quelles chimères s’étaient-ils inventés pour survivre dans ce monde ?
« Je suis très étonnée qu’une personne aussi jeune que toi, même si je pense que tu es plus vieux que moi ? Bref, en tout cas, tu parles avec tant de sagesse… Si ça ne te gêne pas, tu penses pouvoir m’expliquer d’où cela te vient ? Peut-être… tu es religieux ? Désolée si mes questions sont déplacées... » lança-t-elle sans prendre trop de détours. Si ses réponses étaient ennuyeuses, elle ne comptait pas gâcher son temps sur un mec comme lui.
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Re: *insert cheesy drama song* DESTINYYYY~ | Sam 15 Juin - 0:35 Citer EditerSupprimer C'est ton destin. Tu me sauveras. Nos destins nous mènent, et la première heure de notre naissance a réglé tout le temps qui nous reste à vivre. Une cause dépend d’une autre cause : un ordre de choses éternel détermine la vie privée et la vie publique. C’est pourquoi il faut tout supporter avec courage, c’est que rien ne survient par hasard, comme nous le croyons, tout vient à son heure. Avant, le temps a été décidé ce qui te réjouit ou te fait pleurer. Et bien que la vie de chaque homme se colore en apparence de grandes variétés qui les distinguent, le tout se résume au même point : passagers, nous avons reçu des biens passagers. Pourquoi donc s’indigner ainsi ? De quoi nous plaignons-nous ? Nous sommes nés pour cela. Que la nature use, comme elle veut, de corps qui sont à elle. Pour nous, toujours joyeux et courageux, pensons que rien ne périt de ce qui est vraiment à nous. Qu’est-ce qui appartient à l’homme de bien ? C’est de s’offrir au destin. Des caractères paresseux, enclins au sommeil ou à une veille semblable au sommeil, sont tissés d’éléments inactifs. Pour faire un homme qui mérite le respect, il faut un destin plus puissant. Il n’aura pas devant lui une route unie, il lui faut sans cesse monter et descendre, se faire ballotter par les flots, et gouverner sa barque dans une mer agitée, il lui faut aller à contre-courant de la fortune. Il arrivera bien des passes difficiles et rudes, il les adoucira et les aplanira de lui-même. Telle est la dure mais si belle loi du destin.
Est-ce mon destin de la rencontrer ? Sans aucun doute.
- J'ai 23 ans, si tu veux tout savoir... dis-je, d'un ton neutre et détaché.
Il serait impoli de lui demander son âge alors je me contente juste de lui énoncer le mien. Ne jamais manquer de politesse et de respect du genre. Telle est l'une de mes devises.
- Pour ce qui est de ma sagesse, c'est bien trop honorable de ta part que de me décrire ainsi. Dis-je, en inclinant doucement ma tête en signe de remerciement. Et si tu me décris de la sorte, c'est en lien, sans aucun doute, avec ma religion. Je fais parti du Sangha. Ou si tu préfères, de la communauté bouddhiste !
Moi aussi, j'avais des questions pour elle. Mais je n'ose pas, encore, les lui poser. Pourquoi ? J'ai peur de la braquer. De la brusquer. Et de me la mettre à dos. Hors c'est la dernière chose que je souhaite. Alors, j'attends. Dans l'espoir, peut-être, d'apercevoir une porte entrouverte à un moment donné. Et, ainsi, pouvoir engager, à mon tour, une conversation menée par mes multitudes interrogations.
:copyright: 2981 12289 0
Est-ce mon destin de la rencontrer ? Sans aucun doute.
- J'ai 23 ans, si tu veux tout savoir... dis-je, d'un ton neutre et détaché.
Il serait impoli de lui demander son âge alors je me contente juste de lui énoncer le mien. Ne jamais manquer de politesse et de respect du genre. Telle est l'une de mes devises.
- Pour ce qui est de ma sagesse, c'est bien trop honorable de ta part que de me décrire ainsi. Dis-je, en inclinant doucement ma tête en signe de remerciement. Et si tu me décris de la sorte, c'est en lien, sans aucun doute, avec ma religion. Je fais parti du Sangha. Ou si tu préfères, de la communauté bouddhiste !
Moi aussi, j'avais des questions pour elle. Mais je n'ose pas, encore, les lui poser. Pourquoi ? J'ai peur de la braquer. De la brusquer. Et de me la mettre à dos. Hors c'est la dernière chose que je souhaite. Alors, j'attends. Dans l'espoir, peut-être, d'apercevoir une porte entrouverte à un moment donné. Et, ainsi, pouvoir engager, à mon tour, une conversation menée par mes multitudes interrogations.
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