outfit + Fin des cours, tu t’étires en soufflant doucement. « Lei tu viens boire un verre avec nous ? » Tes billes brunes se tournent vers l’auteur de la question. « Désolée j’ai déjà quelque chose de prévu, une prochaine fois peut-être. » réponds-tu calmement, avant de te lever pour quitter la pièce. Toi, tu t’en vas rejoindre cet endroit. Un endroit discret, connu d’une poignée de personnes. Un endroit dont tu n’as eu connaissance que depuis cette décision prise. Celle de rejoindre les STAGS. Une décision que tu ne regrettes en rien, car elle t’apporte, beaucoup - argent, expérience, amitié, volupté. Quand, enfin, tu passes les portes de l’endroit, tu peux y entendre la vie. Celle de tous ces hommes, celles de toutes ces femmes, qui comme toi ont fait le choix de travailler sous la direction de trois hommes et d’une femme, afin de poursuivre un objectif commun. Ici, chacun à un rôle, et tu te hâtes d’aller retrouver le tient. Pourtant tu tiltes, cette voix, assurément celle d’un homme, injure. Vocabulaire commun dans cet environnement, pourtant cette fois tu ne l’acceptes pas. Faisant volte-face, tu le retrouves, air fier sur le visage. Il te dégoute, parler ainsi d’une personne en ces termes durant son absence, quelle fierté a-t-il ? A tes yeux aucune. Alors tu ne peux pas t’en empêcher. « A ta place je ferais mieux de fermer ma gueule… » Vif, il pose son regard sur toi, et se met à rigoler. « Mais attends, elle me veut quoi la demi-portion là ? » Tu esquisses un mince sourire. Game is on. Tu t’approches de lui, et d’un geste habile ton pied se retrouve sur sa masculinité tandis que tes lèvres charnues s’approchent de son oreille pour murmurer. « Larbin. » il s'énerve, grogne même. Tu reprends ta place originelle, le toisant. « Comment toi un larbin ose-t-il insulter la femme qui lui permet de vivre ? Sais-tu seulement ce que cette “salope” fait pour que tu puisses t'asseoir actuellement sur cette chaise ? » Ton pied s’écrase un peu plus sur son entrejambe, il secoue la tête. « C’est bien ce qu’il me semblait… » Tu commences à desserrer l'étreinte de ton pied sur son objet de plaisir. « Si je suppose que tu ne recommenceras pas, je suis certaine de bien supposer… » Il hoche vivement la tête, et ton sourire s’étire de satisfaction.

outfit +  S’il y avait bien une chose que Miso détestait, c’était l’irrespect dont ces hommes faisaient preuve à son égard sous le seul prétexte qu’elle était une femme et jeune qui plus est. A leurs yeux elle n’était qu’une enfant qu’il était facile d’écraser et que sa seule présence dans ce gang ne relevait que de sa capacité à ouvrir les cuisses. Il la considérait comme une pute, mais une pute de luxe qui avait l’intelligence de mettre son grappin sur le fils du chef, devenu chef à son tour. Aucun de ces primates n’avait assez d’intelligence pour comprendre que son histoire avec Aran était sérieuse et qu’elle ne s’était pas accointée de lui de façon grotesque et stupide. Elle l’aimait mais l’amour n’était pas un sentiment qu’on reconnaissait dans leur milieu, il était même jugé comme faible et honteux. Pourtant, on pouvait en faire des choses par amour, comme l’amour que lui porte Lei. Ces idiots ne comprendront jamais la force de ce sentiment. Miso avançait dans le couloir avec l’intention de rejoindre Lei pour passer un peu de temps avec elle. Il était compliqué de trouver une femme de confiance dans cet univers, de celles qui ne sont pas catalogués aux rangs de putes et qui n’ouvre pas les cuisses pour quelques billets sales. Miso n’avait d’ailleurs jamais réellement prit le temps de parler avec le reste des femmes du clan pour la simple bonne raison qu’elles étaient soit les poupées manipulées des hommes plus influents du gang, soit des épouses mortifiées qui ne comprenaient pas pourquoi elle n’attirait plus leur mafieux de mari après leur quatrième grossesse. Les pires restaient ses femmes qui pour une sommes d’argent parfois dérisoires balançaient toutes les infos qu’elles obtenaient sur l’oreiller. Aucun de ces femmes n’avaient de réel pouvoir, pas comme l’avait Miso du haut de ses 19 ans. Il restait Lei. Sa merveille. Elle savait que la jeune femme avait autant d’audace et de courage qu’elle, mais surtout autant de caractère. C’était enfin plaisant de pouvoir parler avec une femme qui ne se considérait pas comme la maîtresse et la chienne d’un homme. Aran s’emportait souvent contre elle, parce que Lei était le genre de jeune femme indomptable, belle à souhait et terriblement énervante. Le genre qu’aimait Miso, le genre qu’était Miso. Elles se ressemblaient et c’était sûrement grâce à ça qu’elles aimaient passer du temps ensemble. Alors quand Miso entend la jeune femme prendre sa défense avec un brio pareil elle ne peut s’empêcher de se sentir pousser des ailes. Elle croise les bras et entre, un peu théâtralement dans le pièce. La plupart des hommes se courbes direct d’autres ricanes en inclinant la tête. Chacun avait son rang mais tous savaient que l’imprudent impudent allait passer un sale quart d’heure. « Bonsoir. » souffle-t-elle d’un ton remplie d’ironie et de moquerie alors que l’homme ne cessait de rester incliner face à elle. « Tu cherches quelques choses au sol ? » se moque-t-elle alors que l’homme bafouille en se redressant « Qui a dit que tu pouvais te redresser ? » siffle-t-elle en affichant un air froid et humiliant. L’homme se met à genoux et s’incline à nouveau, répétant qu’il ne pensait pas ce qu’il disait, qu’il s’était juste laissé emporter par l’euphorie de l’alcool et des jeux. « Devrais-je alors vous interdire de jouer ? Quelques verres et te voilà me traiter de salope. Quel manque de discernement. » dit-elle en s’accroupissant à sa hauteur. Elle empoigne ses cheveux et lui redresse vivement la tête « Parle de moi encore une fois comme ça et ce n’est pas avec son pied que Lei écrasera ce qui te sert de micro pénis. » lâche-t-elle avant d’ajouter « Maintenant excuse toi … » le jeune homme se confonds alors en excuse envers elle mais Miso le fait taire en marchant sur sa main. « Pas à moi crétin, mais à Lei, pour lui avoir fait perdre son temps avec tes conneries. » l’homme parait confus et jette un regard surpris à Lei. On pouvait voir combien il était furieux mais qu’il se forçait, comme la merde qu’il était, à ramper à leur pied pour ne pas prendre le risque de perdre sa vie … il déglutit et souffle « Pardon de vous avoir fait perdre votre temps Mlle Lei. »  Miso tique et grimace « Voyons je suis sûre que tu peux faire mieux, hein qu’il peut faire mieux bébé ? » demande-t-elle à Lei avec une expression faussement dubitative. Elle lui lança un petit regard complice l’air de dire tiens, profite avec moi, pour une fois qu’on peut remettre ces merdes à leur place. Elle passa un bras autour de celui de Lei et sourit, attendant de le voir s’excuser et s’humilier un peu plus. Elle n’aurait aucun scrupule pour cet homme qui ne lui accordait aucune considération et qui la dégradait bien plus qu’il sa misérable vie ne l’autorisait à le faire.