« lâche moi. » yeosang te lance un regard haineux alors que tu n’as aucune émotion sur ton visage, sauf ce sourire mauvais que tu gardes dans ce genre d’occasion. il est entré dans le labo que tu as chez toi et a découvert ce que tu faisais à ces pauvres animaux. il comprend mieux maintenant pourquoi il a du chercher dans toute la ville les animaux abandonnés ou malades. et là, c’est lui qui est malade. tu vois le haut de cœur avant qu’il ne se penche et tu lui tends une bassine pour qu’il vomisse dedans. quand il finit, il se redresse pour se tourner à nouveau vers toi. yeosang c’est un gamin que tu as recueilli ou plutôt que tu as forcé à habiter avec toi. comment tu as fait ? oh rien de plus simple. tu couchais avec sa mère avant qu’elle ne tombe gravement malade et son fils t’a supplié de l’aider. il s’était mis à genoux devant toi et tu l’avais fixé pendant quelques minutes un sourire mauvais sur les lèvres. ce sentiment de supériorité t’avait complètement rendu fou de joie. et tu avais décidé de prendre en charge ses frais médicaux et que son fils vienne avec toi. c’est un gamin obéissant quand il le veut. c’est pour cette raison que tu as voulu le faire à ton image. « t’es complètement fou. t’es un monstre. » il crache ces mots à ton visage et tu souris un peu plus mauvais alors que ta main vient enserrer lentement sa gorge. « t’as fini ? » que tu demandes alors que son corps vient se retrouver plaqué contre le mur. « tout ce que tu me dis je l’ai déjà entendu. tu crois vraiment que ça va me faire quelque chose venant de toi. » ton sourire s’agrandi alors que ta main resserre un peu plus sa prise sur son cou. « je pourrai te laisser partir mais dans ces cas-là, ta mère peut dire adieu à la vie. » est-ce que tu as une once de remords en disant ça ? absolument pas. tu vois son regard effrayé qui se pose sur toi et il secoue la tête alors que des larmes viennent couler le long de ses joues. sa mère c’est ta garantie qu’il t’écoute et t’obéisse au doigt et à l’œil. « alors, tu te tais et tu fais ce que je te dis de faire. » il hoche lentement la tête et tu sens que tu auras le dessus sur lui tant que sa mère sera en vie.

ton regard se pose sur les gens invités pour cette soirée. des hypocrites, des gens avides et assoiffés de pouvoir et reconnaissance et toi au milieu, le pire de tous. tu les observes avec mépris alors que tu restes dans ton coin. tu n’as pas envie de te mélanger à la foule aujourd’hui. tu veux simplement qu’on te laisse tranquille. pourtant, tu sens une présence à tes côtés. tu baisses les yeux en tournant la tête vers la personne. tu rencontres les yeux de yeosang. « tu veux quoi ? » que tu lui lances sans aucune gentillesse dans la voix. « pourquoi tu m’as amené ? » il te le demande sans amabilité comme tu as fait quelques secondes plus tôt. tu pousses un soupir avant de lui prendre les épaules et de le tourner vers la salle. « tu vois toutes ces personnes. » tu attends qu’il hoche la tête pour te dire qu’il a compris. « et bien, ce sont des personnes avec qui tu vas devoir apprendre à échanger et te faire ami avec eux pour avancer dans la vie. » yeosang relève son regard vers toi perplexe. « pourquoi ? » « parce que t’as besoin de ce genre de personnes pour te faire un réseau de communication. tu as besoin de mettre un faux sourire sur ton visage et de faire comme si t’étais heureux d’être là alors que c’est pas le cas. » tu lui montres alors ton plus beau sourire charmeur avant de lui demander de faire pareil. il y arrive et tu ressens un peu de fierté. « tu vois c’est pas si difficile. tu deviend… » tu es stoppé dans ton élan quand un homme d’une cinquantaine d’années vient te parler. tu repasses en mode garçon charmant sous les yeux époustouflés de yeosang. il n’en revient pas que tu sois comme ça alors qu’avec lui tu es un véritable monstre. quand le mec s’en va tu te retournes vers le plus jeune. « t’as vu, c’est comme ça qu’il faut faire. » et tu le laisses en plan pour aller discuter avec d’autres personnes dans la salle.