Tenue ♡ Aujourd’hui, c’est un bon jour. C’est ce qu’elle se répète depuis qu’elle a posé un pied à terre. Elle se sent plutôt bien, elle n’a mal nulle part, elle a envie de tout prendre à la légère. Son emploi du temps a beau être plein à craquer, elle arriver à garder la tête hors de l’eau. C’est simple, le matin, elle est à la FAC, l’après-midi, à l’hôpital. Ça fait une semaine qu’elle a commencé son nouveau boulot de professeure particulière, et si elle a longtemps pensé ne pas être faite pour l’enseignement, elle commence à se remettre en question depuis. Étrangement, ça se passe bien. La maturité des élèves qui sont tous au moins âgés de 20 ans y joue beaucoup. Sorin n’aurait jamais pu enseigner à des mioches de 12 ans. Elle n’en aurait pas la patience.
Après avoir pris sa douche matinale et enfilé sa tenue du jour, elle file à bord de sa jolie BMW X6 et pour se rendre à l’école, où elle doit être pour 9H. Et finalement, elle a roulé un peu trop vite, ou bien les embouteillages n’étaient pas si importants en ce matin de Décembre. C’est pourquoi elle trouve un peu de temps pour se rendre à son casier et voir ce que les élèves ou autres profs y ont glissé. Quand elle ouvre son casier, elle est plutôt surprise d’y voir le tas de feuilles et petits mots qu’elle y trouve. Elle a encore une vingtaine de minutes devant elle. Elle prend donc le temps de tout lire mais elle est plutôt déçue de voir qu’elle n’a pas de devoirs de rendus, alors qu’elle en entend quelques uns. Par contre, ce qu’elle récolte le plus, ce sont des mots doux d’admirateurs secrets. Et deux professeurs d’une trentaine d’années qui l’invitent à boire un verre ce week-end. Elle prend les papiers et les déchire en mille morceaux sans une once de remords, puis passe au prochain mot. Et ce n’est pas un mot qu’elle trouve, mais quelque chose qui lui glace le sang. Ses doigts se crispent sur le papier cartonné. Elle lève la tête par réflexe: personne ne passe dans le couloir à ce moment là. La FAC est encore bien calme à cette heure-ci, et c’st tant mieux. Elle ne voudrait pas que quelqu’un d’autre qu’elle voie ce qu’elle a dans les mains…
Un montage à la con. Une actrice porno sur laquelle on a collé la tête de Sorin. Elle pousse un soupir alors qu’un rictus crispé étire ses lèvres. Si seulement elle pouvait choper celui qui avait fait ça… Elle lui en ferait voir de toutes les couleurs, elle se le jure. Elle plie proprement le tract et le glisse dans la poche de son blaser avant de claquer la porte de casier et de le refermer, glissant les clés dans la même poche. Elle remet son sac sur son épaule et marche, ne laissant rien paraître. Mais au fond d’elle, elle est une véritable tempête qui va rencontrer un volcan d’ici peu. Elle est prête à exploser, à dire et faire des choses qui lui feront perdre ce nouveau travail. Elle serre discrètement son poing droit pour passer sa frustration et marche jusqu’à l’amphithéâtre où elle doit donner sa matinée de cours. Elle ouvre la porte et allume les lumières, s’installant au bureau alors qu’elle sort son macbook et le dépose doucement. Elle ouvre ses fichiers de cours et prépare même le rétro-projecteur avant de s’asseoir sur la chaise, le regard rivé sur l’écran de son ordinateur. Elle réfléchit à ce qu’elle pourrait user comme stratagème pour mettre la main sur le coupable de ce montage idiot. Elle le mettrait volontiers en pièce. Et elle va le faire. C’est une promesse qu’elle se fait.
Les premiers élèves passent la porte de l’amphithéâtre. Appuyée sur ses deux mains liées entre elle de façon élégante, Sorin redresse la tête et lance un regard glacial aux premiers arrivés. « Vos téléphones. » lance-t-elle, toujours aussi antipathique. Les élèves s’arrêtent soudainement et la regardent, confus. La trentenaire tend sa main gauche vers eux. « Vos téléphones. » répète-t-elle en serrant la mâchoire. « Pourquoi on vous donnerait nos téléphones? » demande l’un d’entre eux. Chose à ne pas faire, ne jamais questionner Sorin quand elle vous demande de faire quelque chose. « Parce que je vous les demande. Et si tu le fais pas tu peux dire adieu à tes études de médecine. » au moins, ça a le mérite d’être clair. « On va faire un cours sans téléphone pour une fois. Ça changera vos stupides habitudes. » Mais elle compte surtout fouiller dedans pour trouver son coupable. Une folle, cette fille. Elle a 3h devant elle pour le faire, elle compte bien en profiter.
bastard (+) SOLYAN
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bastard (+) SOLYAN | Sam 12 Jan - 15:58 Citer EditerSupprimer
N'essaie pas d'attaquer le démon de front. Il serait trop content que tu t'occupes de lui. Au contraire, traite-le par le mépris, comme un chien gênant dont on veut se débarrasser.
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Re: bastard (+) SOLYAN | Sam 12 Jan - 17:57 Citer EditerSupprimer
N'essaie pas d'attaquer le démon de front. Il serait trop content que tu t'occupes de lui. Au contraire, traite-le par le mépris, comme un chien gênant dont on veut se débarrasser.
Tenue ♡ Aujourdʼhui cʼest un bon jour. Il nʼa pas besoin de se le répéter pour le savoir. il lui suffit juste de baisser son regard sur lʼécran de son portable et le montage qui remplit celui-ci pour que son sourire ne sʼélargisse de plus belle. Il sʼauto divertissait à défaut de ne guère être divertis par les cours. Lʼon nʼétait satisfait que par soi-même et dieu ce que cette expression était véridique dans le cas du jeune étudiant. Il devait dʼailleurs sʼavouer particulièrement satisfait par ses talents en graphisme non pas quʼil doutait de ses capacités, loin de là mais en fier scientifique, disons quʼil nʼavait jamais éprouvé le moindre intérêt pour lʼart quʼil trouvait relativement fade et soyons honnête, inutile. il avait eu tort, et cʼest bien une chose quʼilyan savait faire, admettre ses torts. dʼautant plus lorsque ce talent si récemment décelé lui offrait tant de divertissement et ce, sur divers aspects. Ce serait mentir dʼailleurs que dʼaffirmer ne pas sʼêtre satisfait en privé devant cette photo. lʼenseignante était dʼhors et déjà une merveille pour ses yeux alors dévêtus et avec les courbes dʼune actrice pornographique, il aurait été bien dommage de ne guère se laisser aller aux fantasmes de son imagination.
De base, cette oeuvre nʼavait été élaborée que pour satisfaire son propre désir pervers, à défaut de ne pouvoir, pour lʼinstant, se permettre de faire des avances à son enseignante, il pouvait au moins imaginer ce quʼil lui ferait le jour où elle tomberait dans ses filets. Ms Ahn était ce quʼil y avait de plus délectable, si le physique avait une importance primordiale pour le jeune homme, le visage de ses amantes restait de loin ce quʼil privilégiait. Et dieu ce quʼilyan aimait les visages de poupée, les lèvres pulpeuses et les petits nez aquilin. Rajoutez à cela un caractère bien placé et vous étiez sure et certaine dʼattirer son attention. Cela ne signifiait pas pour autant que ses intentions étaient bonnes, elles ne lʼétait dʼailleurs que trop rarement. Il aurait donc, théoriquement du garder ce petit chef dʼoeuvre pour lui seul, mais où était le plaisir de ne pas partagé une telle merveille ? En soit ce qui lʼexcitait le plus cʼétait dʼimaginer le visage porcelaine de la belle lorsquʼelle découvrirait ce montage. sʼen sentirait-elle offusqué ou au contraire sʼen verrait-elle flatté ? il ne doutait pas un seul instant quʼelle chercherait à trouver le coupable et encore une fois, ilyan en était extrêmement excité. que lʼon ne le méprenne guère, le jeune homme nʼavait rien dʼun sado maso et savait protéger ses arrières, mais lʼidée même quʼelle
sache quʼil était derrière tout cela lui plaisait étrangement beaucoup. Après tout nʼétait-ce dont pas ce quʼelles aimaient, les mauvais garçons. et quoi de plus flatteur pour une femme de son âge de faire fantasmer lʼun de ses élèves. Cʼest donc sans la moindre once dʼanxiété quʼil pénétrait dans lʼamphithéâtre, sac sur un épaule et portable en main. il ne se rendait pas à ce cours dans le but dʼapprendre ni même dans la crainte de ne rater son année pour cause dʼabsentéisme. Ilyan était majeur de sa promotion. Il se rendait à ce cours dans le seul et unique but de mater. Autant leur ancienne enseignante nʼen valait pas le détour autant mademoiselle Ahn le valait largement. Il nʼest dʼailleurs pas étonné de la voir agité et visiblement dʼune humeur irascible, tout le plaisir était pour lui. il sourit dʼailleurs amusé lorsquʼil vient posé son téléphone à côté de la pile de ceux de ses camarades, quʼavait-il à craindre. non seulement elle aurait besoin des codes dʼaccès de son téléphone mais aurait aussi besoin de prouver que le montage quʼelle finirait par trouver dans son portable était bien de sa création et non envoyé par quelquʼun. cela lʼamusait dʼhors et déjà dʼavance à lʼidée de passer les prochaines heures à admirer ce si joli minois aux sourcils froncés, chercher inébranlablement le coupable qui se cachait derrière ses maux. « bonne chance professeur. » lâchait-il de ce sourire narquois alors quʼil allait paisiblement sʼinstaller dans les premiers rang, suffisamment prés pour pouvoir lʼobserver. Un bon prédateur sait attendre le bon moment pour attaquer sa proie. il lʼanalyse, il lʼobserve, il apprend à la connaitre, il se joue dʼelle, il tourne autour de celle-ci, il se délecte de ses réactions et éventuellement il en fait sienne. le temps dʼun instant, histoire de rassasier ses pulsions et fantasmes.
De base, cette oeuvre nʼavait été élaborée que pour satisfaire son propre désir pervers, à défaut de ne pouvoir, pour lʼinstant, se permettre de faire des avances à son enseignante, il pouvait au moins imaginer ce quʼil lui ferait le jour où elle tomberait dans ses filets. Ms Ahn était ce quʼil y avait de plus délectable, si le physique avait une importance primordiale pour le jeune homme, le visage de ses amantes restait de loin ce quʼil privilégiait. Et dieu ce quʼilyan aimait les visages de poupée, les lèvres pulpeuses et les petits nez aquilin. Rajoutez à cela un caractère bien placé et vous étiez sure et certaine dʼattirer son attention. Cela ne signifiait pas pour autant que ses intentions étaient bonnes, elles ne lʼétait dʼailleurs que trop rarement. Il aurait donc, théoriquement du garder ce petit chef dʼoeuvre pour lui seul, mais où était le plaisir de ne pas partagé une telle merveille ? En soit ce qui lʼexcitait le plus cʼétait dʼimaginer le visage porcelaine de la belle lorsquʼelle découvrirait ce montage. sʼen sentirait-elle offusqué ou au contraire sʼen verrait-elle flatté ? il ne doutait pas un seul instant quʼelle chercherait à trouver le coupable et encore une fois, ilyan en était extrêmement excité. que lʼon ne le méprenne guère, le jeune homme nʼavait rien dʼun sado maso et savait protéger ses arrières, mais lʼidée même quʼelle
sache quʼil était derrière tout cela lui plaisait étrangement beaucoup. Après tout nʼétait-ce dont pas ce quʼelles aimaient, les mauvais garçons. et quoi de plus flatteur pour une femme de son âge de faire fantasmer lʼun de ses élèves. Cʼest donc sans la moindre once dʼanxiété quʼil pénétrait dans lʼamphithéâtre, sac sur un épaule et portable en main. il ne se rendait pas à ce cours dans le but dʼapprendre ni même dans la crainte de ne rater son année pour cause dʼabsentéisme. Ilyan était majeur de sa promotion. Il se rendait à ce cours dans le seul et unique but de mater. Autant leur ancienne enseignante nʼen valait pas le détour autant mademoiselle Ahn le valait largement. Il nʼest dʼailleurs pas étonné de la voir agité et visiblement dʼune humeur irascible, tout le plaisir était pour lui. il sourit dʼailleurs amusé lorsquʼil vient posé son téléphone à côté de la pile de ceux de ses camarades, quʼavait-il à craindre. non seulement elle aurait besoin des codes dʼaccès de son téléphone mais aurait aussi besoin de prouver que le montage quʼelle finirait par trouver dans son portable était bien de sa création et non envoyé par quelquʼun. cela lʼamusait dʼhors et déjà dʼavance à lʼidée de passer les prochaines heures à admirer ce si joli minois aux sourcils froncés, chercher inébranlablement le coupable qui se cachait derrière ses maux. « bonne chance professeur. » lâchait-il de ce sourire narquois alors quʼil allait paisiblement sʼinstaller dans les premiers rang, suffisamment prés pour pouvoir lʼobserver. Un bon prédateur sait attendre le bon moment pour attaquer sa proie. il lʼanalyse, il lʼobserve, il apprend à la connaitre, il se joue dʼelle, il tourne autour de celle-ci, il se délecte de ses réactions et éventuellement il en fait sienne. le temps dʼun instant, histoire de rassasier ses pulsions et fantasmes.
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Re: bastard (+) SOLYAN | Sam 12 Jan - 18:02 Citer EditerSupprimer
N'essaie pas d'attaquer le démon de front. Il serait trop content que tu t'occupes de lui. Au contraire, traite-le par le mépris, comme un chien gênant dont on veut se débarrasser.
Tenue ♡ « Vous avez pas le droit de faire ça. » décrète une élève. Celle qui se prenait pour Miss Monde alors qu’elle n’avait clairement rien de Miss Monde. Oui, elle avait un joli minois et elle avait plutôt de bonnes notes, elle avait de quoi se vanter mais son attitude à toujours ouvrir sa bouche même quand il ne fallait pas suffisait à Sorin pour l’avoir dans le collimateur. La trentenaire lance un regard étonné à son interlocutrice qui semble décidée à ne pas laisser son téléphone. Elle a même le cran de tourner le dos à la prof pour monter les marches de l’amphithéâtre. Jusqu’à ce que Sorin lève la voix. Et de la voix, elle en a. « Il me semble pas t’avoir autorisé à me tourner le dos. » La jeune femme se tourne et souffle. Elle croise les bras et reste plantée là, au milieu, défiant clairement Sorin du regard. Cette dernière ne lâche pas du regard sa cible. « C’est simple. Soit tu poses ton téléphone là, soit tu dégages. » Pas de réponse. La jeune fille ne semble pas vouloir coopérer. « Ok, très bien. Bouge. » lance Sorin, dédaigneuse. « Comment ça? » « Tu me donnes pas ton téléphone et tu restes plantée au milieu. Tu me déranges et tu déranges les autres. Alors tu vires. » et c’est presque impoli de lui parler de la sorte mais quand la danseuse s’énerve, il n’y a plus de limites du langage. « Mais parlez moi mieux. » Sorin esquisse un sourire. « Demoiselle, vous êtes priée de quitter sur le champ cet amphithéâtre avant que je ne devienne impolie et fasse couler des larmes sur votre si beau visage. » De l’ironie à avoir envie de gifler Sorin. Elle a 30 ans, elle était encore à l’école elle aussi il n’y a pas si longtemps, alors elle sait parfaitement comment humilier ces filles. Et ça marche. La demoiselle remet son sac sur son épaule avec colère et marche à grands pas jusqu’à la porte de l’amphithéâtre. Une de moins. Sorin en esquisse presque un sourire satisfait si elle n’avait pas vu le visage du mal apparaître.
Le mal, c’est lui. Bae Ilyan. En voilà un suspect de taille. Lui et ses sourires mesquins, son ton autoritaire parfois, provocateur d’autres fois. Il y a bien eu des moments en une semaine où elle a eu envie de lui enlever cet air suffisant de sa figure. Mais c’est le fils d’un de ses supérieurs à l’hôpital et elle ne peut donc pas faire grand chose contre lui. Quelle vie. Elle le regarde déposer son téléphone sur son bureau et lui adresser des encouragements qui n’ont rien de vrai. Elle le suit du regard, de son regard perçant et mauvais, alors qu’il vient prendre place dans les rangées de devant. Elle ne le comprend pas. Il est le meilleur élève de sa promotion, il maîtrise clairement le programme, mais il continue de s’assoir devant. Et ce n’est pas pour jouer le bon élève, puisqu’elle sait qu’il n’en a rien à cirer. Et elle se dit qu’il ne ferait pas ça non plus pour la mater, puisqu’elle veille à ne porter aucun vêtement trop aguicheur qui pourrait faire deviner son joli 85D. Mais elle a beau lutter, une telle poitrine ne se cache pas aisément, même avec des vêtements amples. Elle croise les jambes sous son bureau et attend que tous les élèves entrent et s’installent pour commencer son cours.
Alors bien sûr, elle sent les regards sur elle. Surtout ceux des garçons qui ne peuvent s’empêcher de sourire quand elle passe devant eux. Elle sent les regards s’attarder sur ses fesses et sur sa poitrine, elle entend les ricanements de certains et elle se retient de faire tout commentaire déplacé. Elle est solide, elle peut endurer 3 heures de cours comme ça, elle va simplement éviter de trop se lever et de remettre son blazer par-dessus son chemisier blanc pour ne pas leur permettre de profiter ne serait-ce qu’une seconde de ce qu’ils pourraient voir à travers.
Les 3 heures passent assez vite, aussi surprise soit-elle. Les élèves viennent tour à tour récupérer leurs téléphones mais l’un d’eux se met à genoux devant le bureau de Sorin pour se mettre à sa hauteur et, un sourire aguicheur, son regard se rive sur sa poitrine. « Miss Ahn, je me lance. Serez-vous libre ce week-end pour boire un verre avec moi? » Ses yeux s’écarquillent. Elle tourne la tête et cherche son téléphone. A quoi il ressemble le sien, déjà? Ah oui, de mémoire, c’est un Samsung Galaxy S8 incurvé. Elle le lui tend sans rien dire. « Vous déclinez? » Elle baisse les yeux vers son carnet. « Je décline. » L’élève grimace et se redresse, alors que sa bande de copains éclate de rire. « Dommage, j’aurais aimé voir de mes propres yeux ce corps d’actrice porno. » et il se tourne pour rire avec ses amis. Mais un regard ne lui échappe pas, aussi discret soit-il: celui qu’il lance à Ilyan qui arrive vers le bureau pour récupérer son téléphone. Elle se saisit du téléphone du meilleur élève de la promo en posant sa main dessus au moment où la sienne allait s’en saisir. Leurs mains se frôlent mais rien ne distrait la belle qui lève ses yeux de biche et son regard noir vers le plus jeune. « Toi, tu restes là. » lui lance-t-elle alors que le reste des élèves récupère leurs cellulaires. Et elle ne quitte pas du regard. Tout comme lui. Une bataille. Une véritable guerre est sur le point d’éclater entre eux et en temps normal, elle en serait la première ravie. Mais contre lui, elle doute de ses chances de gagner.
Le mal, c’est lui. Bae Ilyan. En voilà un suspect de taille. Lui et ses sourires mesquins, son ton autoritaire parfois, provocateur d’autres fois. Il y a bien eu des moments en une semaine où elle a eu envie de lui enlever cet air suffisant de sa figure. Mais c’est le fils d’un de ses supérieurs à l’hôpital et elle ne peut donc pas faire grand chose contre lui. Quelle vie. Elle le regarde déposer son téléphone sur son bureau et lui adresser des encouragements qui n’ont rien de vrai. Elle le suit du regard, de son regard perçant et mauvais, alors qu’il vient prendre place dans les rangées de devant. Elle ne le comprend pas. Il est le meilleur élève de sa promotion, il maîtrise clairement le programme, mais il continue de s’assoir devant. Et ce n’est pas pour jouer le bon élève, puisqu’elle sait qu’il n’en a rien à cirer. Et elle se dit qu’il ne ferait pas ça non plus pour la mater, puisqu’elle veille à ne porter aucun vêtement trop aguicheur qui pourrait faire deviner son joli 85D. Mais elle a beau lutter, une telle poitrine ne se cache pas aisément, même avec des vêtements amples. Elle croise les jambes sous son bureau et attend que tous les élèves entrent et s’installent pour commencer son cours.
Alors bien sûr, elle sent les regards sur elle. Surtout ceux des garçons qui ne peuvent s’empêcher de sourire quand elle passe devant eux. Elle sent les regards s’attarder sur ses fesses et sur sa poitrine, elle entend les ricanements de certains et elle se retient de faire tout commentaire déplacé. Elle est solide, elle peut endurer 3 heures de cours comme ça, elle va simplement éviter de trop se lever et de remettre son blazer par-dessus son chemisier blanc pour ne pas leur permettre de profiter ne serait-ce qu’une seconde de ce qu’ils pourraient voir à travers.
Les 3 heures passent assez vite, aussi surprise soit-elle. Les élèves viennent tour à tour récupérer leurs téléphones mais l’un d’eux se met à genoux devant le bureau de Sorin pour se mettre à sa hauteur et, un sourire aguicheur, son regard se rive sur sa poitrine. « Miss Ahn, je me lance. Serez-vous libre ce week-end pour boire un verre avec moi? » Ses yeux s’écarquillent. Elle tourne la tête et cherche son téléphone. A quoi il ressemble le sien, déjà? Ah oui, de mémoire, c’est un Samsung Galaxy S8 incurvé. Elle le lui tend sans rien dire. « Vous déclinez? » Elle baisse les yeux vers son carnet. « Je décline. » L’élève grimace et se redresse, alors que sa bande de copains éclate de rire. « Dommage, j’aurais aimé voir de mes propres yeux ce corps d’actrice porno. » et il se tourne pour rire avec ses amis. Mais un regard ne lui échappe pas, aussi discret soit-il: celui qu’il lance à Ilyan qui arrive vers le bureau pour récupérer son téléphone. Elle se saisit du téléphone du meilleur élève de la promo en posant sa main dessus au moment où la sienne allait s’en saisir. Leurs mains se frôlent mais rien ne distrait la belle qui lève ses yeux de biche et son regard noir vers le plus jeune. « Toi, tu restes là. » lui lance-t-elle alors que le reste des élèves récupère leurs cellulaires. Et elle ne quitte pas du regard. Tout comme lui. Une bataille. Une véritable guerre est sur le point d’éclater entre eux et en temps normal, elle en serait la première ravie. Mais contre lui, elle doute de ses chances de gagner.
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Re: bastard (+) SOLYAN | Sam 12 Jan - 18:02 Citer EditerSupprimer
N'essaie pas d'attaquer le démon de front. Il serait trop content que tu t'occupes de lui. Au contraire, traite-le par le mépris, comme un chien gênant dont on veut se débarrasser.
Tenue ♡ elle n’avait pas le droit d’agir de la sorte. si elle le savait ? oui. si elle le faisait ? oui. et c’est bien la raison même pour laquelle ilyan l’avait pris en chasse. elle n’était pas si différente de lui, il en était persuadé. elle faisait ce que bon lui semblait et se moquait s’en aucun doute royalement de ce qu’autrui pensait. la différence entre lui et elle, c’est que lui ne se souciait que trop peu de sa réputation et des conséquences de ses actes. l’âge jouait surement un rôle là dedans, bien qu’il doutait fortement que la trentaine le calmerait bien au contraire. mais mademoiselle Ahn était une femme, une trentenaire sans enfants et visiblement pas encore mariée de ce qu’il avait pu observer, l’annulaire de sa main gauche étant tristement vide. Elle était victime d’une société machiste, où il était préférable pour les femmes souhaitant percer dans le milieu médicale fassent profil bas, un environnement peu propice aux relations sérieuses, au mariage et encore moins aux enfants. à moins de ne vouloir perdre sa place, éventuellement. Et il aimait l’idée de pouvoir la voir se rebiffer, cette enseignante si sérieuse qu’il avait observé plusieurs fois dans l’hôpital de son père. les sourires et les rires qu’elle offrait à ses supérieurs mais qu’il savait faux. Ilyan trouvait cela extrêmement jubilatoire, il était curieux de voir jusqu’où son aînée était capable d’aller pour ne guère perdre la face.
Assis au second rang, légèrement en biais, il passait les trois heures à l’observer, son regard parfois posé sur ses lèvres qui se mouvaient au rythme des mots qu’elle formulait, parfois sur ses yeux qu’elle se voulait dénué d’émotions alors qu’il savait précisément à quel point cela l’insupportait d’avoir tous les regards de ses étudiants masculins posés sur ses formes et les messes basses des étudiantes, critiques et moqueuses facilement devinable au fond de l’amphithéâtre. Combien de temps allait-elle tenir ? Non pas qu’il n’aimait pas voir son enseignante sérieuse et professionnelle lui donnait cours mais il devait avouer préférer pouvoir en découvrir la véritable facette, celle un peu moins sage, un peu moins prude qui tentait vainement de cacher sous des chemisiers élégants, sa forte poitrine. Il était sûr qu’enfouis quelque part en elle résidait une femme bien moins sage et pondéré. Elle n’avait de toute manière guère le profil d’une femme réservé et finirait bien par faire plus que simplement ignorer sa belle gueule de satan.
Il laisse la foule s’éclipsait délicatement, il se faisait un réel plaisir à observer le regard des étudiants, certains gênés, d’autres peu concernés et beaucoup plus amusés. Comment le vivait-elle ? Visiblement pas très bien, et il ne peut s’empêcher de sourire. Pourquoi était-ce si dur d’ignorer un vulgaire montage ? Madame Ahn avait-elle des complexes ? il n’y avait pourtant aucune raison qu’elle n’eut à complexer sur son physique. Elle était divine. Rangeant son bloc note dans son sac à dos, il le positionnait nonchalamment sur son épaule gauche alors qu’il descendait les escaliers, le visage peu expressif et le regard sombre posé sur la jeune femme. il n’a aucun mal à entendre les suggestions faites par son camarade ni même à capter le regard que celui-ci lui adressait furtivement. si Ilyan avait voulus se la jouer safe, il n’aurait éventuellement pas tapé dans ce genre de montage. éventuellement.
Et quelle surprise de sentir la main de la jeune femme effleurer la sienne, il en jubilerait presque si cela n’avait guère été pour l’empêcher de récupérer son portable. Et pourtant c’est toujours ce regard sombre et ce sourire en coin qu’il lui adresse. alors c’était aussi simple que cela ? quel piètre joueur, démasqué si facilement (…) A moins qu’il n’eût s’agit là de son intention. « mmh. » se contentait-il de souffler ne la quittant guère du regard alors que le peu d’élèves qui restaient encore dans la salle s’en échapper rapidement. Qu’on leur offre un peu d’intimité voyons. Plongeant les mains dans ses poches, son sourire s’élargissait légèrement alors que sa voix grave daignait enfin se faire entendre. « que puis-je faire pour vous madame Ahn » madame, non pas mademoiselle, cela serait bien trop rapide que de lui laisser entendre que son statut matrimonial l’intéressait. « un soucis avec mes notes ? » audace et provocation, n’y avait-il rien de plus divertissant que de jouer avec le feu ?
Assis au second rang, légèrement en biais, il passait les trois heures à l’observer, son regard parfois posé sur ses lèvres qui se mouvaient au rythme des mots qu’elle formulait, parfois sur ses yeux qu’elle se voulait dénué d’émotions alors qu’il savait précisément à quel point cela l’insupportait d’avoir tous les regards de ses étudiants masculins posés sur ses formes et les messes basses des étudiantes, critiques et moqueuses facilement devinable au fond de l’amphithéâtre. Combien de temps allait-elle tenir ? Non pas qu’il n’aimait pas voir son enseignante sérieuse et professionnelle lui donnait cours mais il devait avouer préférer pouvoir en découvrir la véritable facette, celle un peu moins sage, un peu moins prude qui tentait vainement de cacher sous des chemisiers élégants, sa forte poitrine. Il était sûr qu’enfouis quelque part en elle résidait une femme bien moins sage et pondéré. Elle n’avait de toute manière guère le profil d’une femme réservé et finirait bien par faire plus que simplement ignorer sa belle gueule de satan.
Il laisse la foule s’éclipsait délicatement, il se faisait un réel plaisir à observer le regard des étudiants, certains gênés, d’autres peu concernés et beaucoup plus amusés. Comment le vivait-elle ? Visiblement pas très bien, et il ne peut s’empêcher de sourire. Pourquoi était-ce si dur d’ignorer un vulgaire montage ? Madame Ahn avait-elle des complexes ? il n’y avait pourtant aucune raison qu’elle n’eut à complexer sur son physique. Elle était divine. Rangeant son bloc note dans son sac à dos, il le positionnait nonchalamment sur son épaule gauche alors qu’il descendait les escaliers, le visage peu expressif et le regard sombre posé sur la jeune femme. il n’a aucun mal à entendre les suggestions faites par son camarade ni même à capter le regard que celui-ci lui adressait furtivement. si Ilyan avait voulus se la jouer safe, il n’aurait éventuellement pas tapé dans ce genre de montage. éventuellement.
Et quelle surprise de sentir la main de la jeune femme effleurer la sienne, il en jubilerait presque si cela n’avait guère été pour l’empêcher de récupérer son portable. Et pourtant c’est toujours ce regard sombre et ce sourire en coin qu’il lui adresse. alors c’était aussi simple que cela ? quel piètre joueur, démasqué si facilement (…) A moins qu’il n’eût s’agit là de son intention. « mmh. » se contentait-il de souffler ne la quittant guère du regard alors que le peu d’élèves qui restaient encore dans la salle s’en échapper rapidement. Qu’on leur offre un peu d’intimité voyons. Plongeant les mains dans ses poches, son sourire s’élargissait légèrement alors que sa voix grave daignait enfin se faire entendre. « que puis-je faire pour vous madame Ahn » madame, non pas mademoiselle, cela serait bien trop rapide que de lui laisser entendre que son statut matrimonial l’intéressait. « un soucis avec mes notes ? » audace et provocation, n’y avait-il rien de plus divertissant que de jouer avec le feu ?
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