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stupid brother, i need you (2bin ♡)
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stupid brother, i need you (2bin ♡) | Ven 18 Jan - 12:00
quelques jours, une semaine, peut-être plus, peut-être moins, tu ne savais pas réellement. le temps n’avait plus d’importance maintenant que ta vie était sans dessus-dessous. youngbin était réellement venu récupérer ses affaires et t’avais passé le temps qu’il était là dans ta chambre, enfermé avec ton casque sur les oreilles, la musique à fond. tu n’avais pas voulu le voir, pas plus que lui parler. tu voulais simplement qu’il disparaisse de ta vie et qu’il emporte avec lui tous ces sentiments qui te comprimaient le cœur et rendaient impossible l’oubli de ton amour pour lui. tes parents avaient essayé de savoir ce qui se passait, te posant des multitudes de questions et tu savais que binnie avait eu les mêmes. tu ne savais pas ce qu’il leur avait répondu, mais toi tu avais simplement dit qu’il était grand maintenant et qu’il pouvait prendre son envol, qu’il n’avait plus besoin de vivre ici avec eux. ta mère avait eu l’air choquée par tes propos. en même temps, il y avait de quoi. depuis l’adoption de youngbin tu ne faisais les choses qu’en fonction de ton grand frère. tu avais très mal vécu le fait qu’il veuille changer de chambre et avoir la sienne, comme tu avais mal vécu son départ à l’université et ensuite à l’armée. et maintenant, tu ne survivais à son départ définitif que parce que tu respirais et que tu ne voulais pas que tes parents s’inquiètent plus que de raisons et essaient trop de savoir ce qui se passait entre vous deux. tu leur avais d’ailleurs fait comprendre que tu voulais être seul. tu avais mis en sourdine ton téléphone et pendant tout ce temps, tu n’avais voulu voir personne. mais nayeon s’était pointée chez vous et ta mère l’avait laissé entrer avant de partir au boulot. et tu étais avec elle dans ta chambre. elle parlait, mais tu n’écoutais pas réellement. tu étais là physiquement mais ton esprit n’était pas là. il voyageait dans des contrés lointaines. dans des lieux et des temporalités où tu étais en couple et heureux avec youngbin. sauf que ce n’était qu’une utopie parce que ça n’arriverait jamais. soudain la voix de nayeon te parvient, te ramenant à la réalité. « hanbin, ta mère essaie de te joindre. » il était encore en silencieux et tu ne lances même pas de regard à ton téléphone alors que tu le récupères sur ta table de nuit pour le fourrer dans ta poche. l’écran s’était allumé déjà deux fois pendant qu’elle parlait. mais tu n’avais pas regardé qui c’était. tu ne voulais parler à personne. « t’as pas l’air bien,, tu veux que je te détente. » que nayeon demande alors que ses mains se font aventureuses. tu la rejettes sans ménagement parce que tu n’es pas d’humeur à baiser. tu n’en ressens ni l’envie ni le besoin. quand tu n’es pas bien, à moins d’avoir énormément bu, tu ne couchais pas. c’était la façon de voir que tu n’étais pas bien. tu pousses un soupir bien audible avant de te retourner vers nayeon. « rentre chez toi nayeon. jsuis pas d’humeur. » et tu ne le serais probablement pas pendant encore des jours, des semaines, des mois ou des années. tu ne savais pas réellement mais pour le moment, ce n’était même pas envisageable pour toi. elle s’apprête à répondre quand le téléphone fixe sonne. tu fronces les sourcils. personne n’appelle jamais dans la journée parce que tes parents bossent. tu écoutes alors et quand la voix brisée de ta mère se fait entendre, tu te lèves d’un bond. tu n’entends pas réellement tout ce qu’elle dit mais tu captes le principal : youngbin et hôpital. tu ne regardes même plus nayeon, l’occultant totalement de ton esprit alors que tu cherches tes clés de moto. tu sens ses mains sur tes épaules alors qu’elle reprend la parole. « tes parents sont avec lui. c’est pas grave, reste. » tu ne lui réponds pas et la projette violemment contre le mur. comment ça c’est pas grave ? ton grand frère est à l’hôpital. ça ne peut pas ne pas être grave. tu finis par trouver tes clés et tu récupères les affaires de nayeon que tu lui balances à la gueule. « tu dégages. » première fois que tu es si froid avec elle et elle comprend qu’il ne faudrait pas te contredire.tu sors ton portable pour envoyer un message à ta mère quand pour lui dire que tu arrives. c'est alors que tu vois les deux messages de youngbin... tu ne comprends pas vraiment ce qu'ils signifient mais tu sais qu'ils ne sont pas à prendre à la légère. est-ce qu'il t'aime réellement ? est-ce qu'il le pense réellement ? tu ne sais pas et tu presses nayeon de partir. elle s’en va et tu fermes la porte de votre maison derrière elle avant de t’élancer vers ta moto. tu n’as aucun manteau, aucun casque et tu démarres en trombe avant de rouler aussi vite que tu peux vers l’hôpital. si ça n’avait pas été grave, ta mère n’aurait pas été en larmes. putain qu’est-ce que tu as foutu binnie ? que tu te demandes alors que tu continues ta course vers l’établissement. tu ne fais attention à rien sur la route trop focalisé sur le fait de le retrouver et une fois que tu arrives devant l’hôpital, tu stoppes la moto. tu ne mets même pas l’anti-vol alors que tu coures jusqu’à la femme à l’accueil lui donnant le nom de ton frère. elle te donne sa chambre et tu ne la remercies pas alors que tu montes les escaliers quatre à quatre. ça aurait été trop long si tu avais pris l’ascenseur. tu arrives devant la chambre et ta mère se jette dans tes bras en pleurant. tu entoures son petit corps fragile alors que tu relèves la tête vers ton père. lui non plus n’en mène pas large malgré les difficultés qu’il a avec youngbin à cause de son homosexualité. « qu’est-ce qui est arrivé ? » que tu demandes et tu n’as pas de réponse parce que le médecin sort à ce moment pour tout expliquer. overdose ! tu serres les dents. est-ce que c’est ta faute ? est-ce que tu l’as poussé à faire ça en étant affreux ? tu ne sais pas et ça te fait mal. tes parents te disent de rester avec youngbin pour qu’il ne soit pas tout seul quand ils se réveillent pendant qu’eux vont discuter avec le médecin. tu les vois s’éloigner et tu entres dans la chambre, posant ton regard sur binnie. « réveille-toi s’il te plait. » tu le supplies alors que tu te mets contre le mur près de la porte et que tu l’observes. tu sais même pas si t’as le droit d’être là…
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quelques jours, une semaine, peut-être plus, peut-être moins, tu ne savais pas réellement. le temps n’avait plus d’importance maintenant que ta vie était sans dessus-dessous. youngbin était réellement venu récupérer ses affaires et t’avais passé le temps qu’il était là dans ta chambre, enfermé avec ton casque sur les oreilles, la musique à fond. tu n’avais pas voulu le voir, pas plus que lui parler. tu voulais simplement qu’il disparaisse de ta vie et qu’il emporte avec lui tous ces sentiments qui te comprimaient le cœur et rendaient impossible l’oubli de ton amour pour lui. tes parents avaient essayé de savoir ce qui se passait, te posant des multitudes de questions et tu savais que binnie avait eu les mêmes. tu ne savais pas ce qu’il leur avait répondu, mais toi tu avais simplement dit qu’il était grand maintenant et qu’il pouvait prendre son envol, qu’il n’avait plus besoin de vivre ici avec eux. ta mère avait eu l’air choquée par tes propos. en même temps, il y avait de quoi. depuis l’adoption de youngbin tu ne faisais les choses qu’en fonction de ton grand frère. tu avais très mal vécu le fait qu’il veuille changer de chambre et avoir la sienne, comme tu avais mal vécu son départ à l’université et ensuite à l’armée. et maintenant, tu ne survivais à son départ définitif que parce que tu respirais et que tu ne voulais pas que tes parents s’inquiètent plus que de raisons et essaient trop de savoir ce qui se passait entre vous deux. tu leur avais d’ailleurs fait comprendre que tu voulais être seul. tu avais mis en sourdine ton téléphone et pendant tout ce temps, tu n’avais voulu voir personne. mais nayeon s’était pointée chez vous et ta mère l’avait laissé entrer avant de partir au boulot. et tu étais avec elle dans ta chambre. elle parlait, mais tu n’écoutais pas réellement. tu étais là physiquement mais ton esprit n’était pas là. il voyageait dans des contrés lointaines. dans des lieux et des temporalités où tu étais en couple et heureux avec youngbin. sauf que ce n’était qu’une utopie parce que ça n’arriverait jamais. soudain la voix de nayeon te parvient, te ramenant à la réalité. « hanbin, ta mère essaie de te joindre. » il était encore en silencieux et tu ne lances même pas de regard à ton téléphone alors que tu le récupères sur ta table de nuit pour le fourrer dans ta poche. l’écran s’était allumé déjà deux fois pendant qu’elle parlait. mais tu n’avais pas regardé qui c’était. tu ne voulais parler à personne. « t’as pas l’air bien,, tu veux que je te détente. » que nayeon demande alors que ses mains se font aventureuses. tu la rejettes sans ménagement parce que tu n’es pas d’humeur à baiser. tu n’en ressens ni l’envie ni le besoin. quand tu n’es pas bien, à moins d’avoir énormément bu, tu ne couchais pas. c’était la façon de voir que tu n’étais pas bien. tu pousses un soupir bien audible avant de te retourner vers nayeon. « rentre chez toi nayeon. jsuis pas d’humeur. » et tu ne le serais probablement pas pendant encore des jours, des semaines, des mois ou des années. tu ne savais pas réellement mais pour le moment, ce n’était même pas envisageable pour toi. elle s’apprête à répondre quand le téléphone fixe sonne. tu fronces les sourcils. personne n’appelle jamais dans la journée parce que tes parents bossent. tu écoutes alors et quand la voix brisée de ta mère se fait entendre, tu te lèves d’un bond. tu n’entends pas réellement tout ce qu’elle dit mais tu captes le principal : youngbin et hôpital. tu ne regardes même plus nayeon, l’occultant totalement de ton esprit alors que tu cherches tes clés de moto. tu sens ses mains sur tes épaules alors qu’elle reprend la parole. « tes parents sont avec lui. c’est pas grave, reste. » tu ne lui réponds pas et la projette violemment contre le mur. comment ça c’est pas grave ? ton grand frère est à l’hôpital. ça ne peut pas ne pas être grave. tu finis par trouver tes clés et tu récupères les affaires de nayeon que tu lui balances à la gueule. « tu dégages. » première fois que tu es si froid avec elle et elle comprend qu’il ne faudrait pas te contredire.tu sors ton portable pour envoyer un message à ta mère quand pour lui dire que tu arrives. c'est alors que tu vois les deux messages de youngbin... tu ne comprends pas vraiment ce qu'ils signifient mais tu sais qu'ils ne sont pas à prendre à la légère. est-ce qu'il t'aime réellement ? est-ce qu'il le pense réellement ? tu ne sais pas et tu presses nayeon de partir. elle s’en va et tu fermes la porte de votre maison derrière elle avant de t’élancer vers ta moto. tu n’as aucun manteau, aucun casque et tu démarres en trombe avant de rouler aussi vite que tu peux vers l’hôpital. si ça n’avait pas été grave, ta mère n’aurait pas été en larmes. putain qu’est-ce que tu as foutu binnie ? que tu te demandes alors que tu continues ta course vers l’établissement. tu ne fais attention à rien sur la route trop focalisé sur le fait de le retrouver et une fois que tu arrives devant l’hôpital, tu stoppes la moto. tu ne mets même pas l’anti-vol alors que tu coures jusqu’à la femme à l’accueil lui donnant le nom de ton frère. elle te donne sa chambre et tu ne la remercies pas alors que tu montes les escaliers quatre à quatre. ça aurait été trop long si tu avais pris l’ascenseur. tu arrives devant la chambre et ta mère se jette dans tes bras en pleurant. tu entoures son petit corps fragile alors que tu relèves la tête vers ton père. lui non plus n’en mène pas large malgré les difficultés qu’il a avec youngbin à cause de son homosexualité. « qu’est-ce qui est arrivé ? » que tu demandes et tu n’as pas de réponse parce que le médecin sort à ce moment pour tout expliquer. overdose ! tu serres les dents. est-ce que c’est ta faute ? est-ce que tu l’as poussé à faire ça en étant affreux ? tu ne sais pas et ça te fait mal. tes parents te disent de rester avec youngbin pour qu’il ne soit pas tout seul quand ils se réveillent pendant qu’eux vont discuter avec le médecin. tu les vois s’éloigner et tu entres dans la chambre, posant ton regard sur binnie. « réveille-toi s’il te plait. » tu le supplies alors que tu te mets contre le mur près de la porte et que tu l’observes. tu sais même pas si t’as le droit d’être là…(c) DΛNDELION
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Re: stupid brother, i need you (2bin ♡) | Sam 19 Jan - 1:03
Le temps avait complètement cessé de tourner pour moi. Depuis que cette autre engueulade avec mon frère cadet. J’avais récupéré mes affaires, comme je l’avais dit. Les parents m’avaient posé un tas de questions. Je n’avais presque rien dit, le fait était que je m’étais complètement fermé. Je ne faisais pas partie de cette famille, c’était un fait, je n’étais qu’une pièce rapportée qu’on avait tenté d’intégrer, mais je n’avais rien à voir avec eux. Je n’étais pas un Yang, et ça, Hanbin me l’avait bien fait comprendre. J’avais simplement marmonné que j’étais assez vieux pour être indépendant. Mais c’était faux. J’avais fini par m’enfermer dans ma chambre au dortoir Gumiho, j’y avais passé le plus clair de mon temps. Je n’étais sorti que pour me tenir propre et parfois manger, rarement. Je ne faisais que me ressasser tous ces souvenirs avec mon frère, gardant contre moi ce doudou, ce petit panda roux en peluche que je n’avais pas quitté depuis qu’il me l’avait donné quand nous étions enfant. J’étais paumé et sans repères. Quand Hanbin était entré dans ma vie, il m’avait apporté quelque chose que je n’avais jamais eu, c’était l’amour. L’amour dans tous les sens du terme, que cela soit au niveau familial, mais aussi romantique. Et aujourd’hui, il m’avait enlevé tout ça, il avait tout repris. Encore une fois, j’étais abandonné, complètement seul. Et dans cette solitude, j’avais commencé à tomber dans des sombres travers. Exactement ceux que j’avais vu détruire mes parents. La drogue. Doucement j’en avais pris, juste pour oublier. Juste pour cesser de penser, oublier mon frère, oublier mes sentiments, m’oublier moi. Je n’avais même pas chercher à contacter Minseok ou Yuchan, j’étais resté seul dans ma peine. Avec cette idée en tête. Dégager de sa vie, dégager de la vie, ainsi il n’entendrait plus parler de moi, plus jamais. Et moi, j’arrêterai de souffrir. Je voulais juste ça cesse. En quelque jours j’avais enchaîné les périodes high et les down. Quelques moment de plane dans ma chambre pendant lesquelles je m’échappais dans mon esprit, ces quelques moments ou je m’imaginais dans les bras de mon frère, simplement heureux, simplement lui dire que je l’aimais. Et les phases down ou je n’avais plus la moindre force et le poids du désespoir s’abattait sur mes épaules. Je voulais que ça cesse. Je voulais que ça cesse. J’avais cessé de penser. Le fait était que je ne pensais plus vraiment. J’étais en pleine détresse et je voulais juste que tout cela cesse. Alors j’avais pris mon téléphone pour lui envoyer un message. Juste quelques mots, sans vraiment réaliser. Je voulais juste, ne rien regretter. Et j’avais tout pris, tout ce que j’avais, weed, exta, crimson, poppers et bien d’autres. Inconsciemment, je savais ce que tout ça ferait, je savais ce que ça ferait sur mon corps. Mais je voulais juste ça cesse, définitivement. Je voulais juste rester dans cet état de plane constamment et ne plus le quitter. Mais je savais ce qu’il se passerait. Et je m’en foutais complètement. Ce n’était plus important. Plus rien n’était vraiment important. Je me sentais doucement partir, m’enfoncer, de plus en plus dans cet état second. Le monde me semble loin très loin. Plus de son, plus d’image, plus rien. Le néant.
je m’appelle hanbin et toi ? youngbin. oooooh on a presque le même prénom. y a le bin dans nos deux prénoms. c’est comme si on était frère. Encore et encore. Le commencement. Pourquoi était-il venu la première fois. Pourquoi était-il venu vers moi et pas un autre enfant. Tout parent aurait aimé adopté un bébé, un gamin à éduquer, c’était mignon un bébé, pas un préado brisé qui arrivait à peine à ouvrir la bouche pour parler. Mais il était venu. Cet enfant me manquait, cet adolescent, ce jeune adulte doux et bon. Mais cette scène revenait toujours dans ma tête. Il n’y avait que lui. Dans mon néant il n’y avait que lui qui le peuplait, Hanbin, même là, il me torturait encore et encore. Je ne pouvais pas lui échapper, jamais. Et même ici sa voix sembla me parvenir. Et un bip constant. Difficilement j’ouvris les paupières, péniblement, j’avais mal de partout et surtout il était là. Hanbin était là, j’ouvris mes yeux un peu plus, réalisant à peine où j’étais et encore moi du temps que j’avais passé inconscient. Sentant la douleur un peu de partout sans mon corps je finis tout de même par poser les yeux sur mon frère, la tête posée sur … un lit ? Par réflexe je passais ma main dans ses cheveux comme j’avais pu en rêver depuis si longtemps. Alors… je suis mort hein ? Je le regardais toujours allongé, est-ce qu’il dormait ? C’était de mourir ? Je revoyais encore mon Binnie. Quelle douce vue, mais quelle douce torture également. Je laissais ma main dans ses cheveux, allongé sur le côté pour continuer de le regarder. J’suis désolé Binnie de t’avoir abandonné, soufflais-je sans vraiment savoir si tout ça était réel, mais dans mon coeur, je supposais bien que c’était mon imaginaire, Binnie me détestait, Binnie ne voulait plus de moi dans sa vie. Mais cette fois-ci, je voulais me mentir et me dire que c’était réel.
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Le temps avait complètement cessé de tourner pour moi. Depuis que cette autre engueulade avec mon frère cadet. J’avais récupéré mes affaires, comme je l’avais dit. Les parents m’avaient posé un tas de questions. Je n’avais presque rien dit, le fait était que je m’étais complètement fermé. Je ne faisais pas partie de cette famille, c’était un fait, je n’étais qu’une pièce rapportée qu’on avait tenté d’intégrer, mais je n’avais rien à voir avec eux. Je n’étais pas un Yang, et ça, Hanbin me l’avait bien fait comprendre. J’avais simplement marmonné que j’étais assez vieux pour être indépendant. Mais c’était faux. J’avais fini par m’enfermer dans ma chambre au dortoir Gumiho, j’y avais passé le plus clair de mon temps. Je n’étais sorti que pour me tenir propre et parfois manger, rarement. Je ne faisais que me ressasser tous ces souvenirs avec mon frère, gardant contre moi ce doudou, ce petit panda roux en peluche que je n’avais pas quitté depuis qu’il me l’avait donné quand nous étions enfant. J’étais paumé et sans repères. Quand Hanbin était entré dans ma vie, il m’avait apporté quelque chose que je n’avais jamais eu, c’était l’amour. L’amour dans tous les sens du terme, que cela soit au niveau familial, mais aussi romantique. Et aujourd’hui, il m’avait enlevé tout ça, il avait tout repris. Encore une fois, j’étais abandonné, complètement seul. Et dans cette solitude, j’avais commencé à tomber dans des sombres travers. Exactement ceux que j’avais vu détruire mes parents. La drogue. Doucement j’en avais pris, juste pour oublier. Juste pour cesser de penser, oublier mon frère, oublier mes sentiments, m’oublier moi. Je n’avais même pas chercher à contacter Minseok ou Yuchan, j’étais resté seul dans ma peine. Avec cette idée en tête. Dégager de sa vie, dégager de la vie, ainsi il n’entendrait plus parler de moi, plus jamais. Et moi, j’arrêterai de souffrir. Je voulais juste ça cesse. En quelque jours j’avais enchaîné les périodes high et les down. Quelques moment de plane dans ma chambre pendant lesquelles je m’échappais dans mon esprit, ces quelques moments ou je m’imaginais dans les bras de mon frère, simplement heureux, simplement lui dire que je l’aimais. Et les phases down ou je n’avais plus la moindre force et le poids du désespoir s’abattait sur mes épaules. Je voulais que ça cesse. Je voulais que ça cesse. J’avais cessé de penser. Le fait était que je ne pensais plus vraiment. J’étais en pleine détresse et je voulais juste que tout cela cesse. Alors j’avais pris mon téléphone pour lui envoyer un message. Juste quelques mots, sans vraiment réaliser. Je voulais juste, ne rien regretter. Et j’avais tout pris, tout ce que j’avais, weed, exta, crimson, poppers et bien d’autres. Inconsciemment, je savais ce que tout ça ferait, je savais ce que ça ferait sur mon corps. Mais je voulais juste ça cesse, définitivement. Je voulais juste rester dans cet état de plane constamment et ne plus le quitter. Mais je savais ce qu’il se passerait. Et je m’en foutais complètement. Ce n’était plus important. Plus rien n’était vraiment important. Je me sentais doucement partir, m’enfoncer, de plus en plus dans cet état second. Le monde me semble loin très loin. Plus de son, plus d’image, plus rien. Le néant.je m’appelle hanbin et toi ? youngbin. oooooh on a presque le même prénom. y a le bin dans nos deux prénoms. c’est comme si on était frère. Encore et encore. Le commencement. Pourquoi était-il venu la première fois. Pourquoi était-il venu vers moi et pas un autre enfant. Tout parent aurait aimé adopté un bébé, un gamin à éduquer, c’était mignon un bébé, pas un préado brisé qui arrivait à peine à ouvrir la bouche pour parler. Mais il était venu. Cet enfant me manquait, cet adolescent, ce jeune adulte doux et bon. Mais cette scène revenait toujours dans ma tête. Il n’y avait que lui. Dans mon néant il n’y avait que lui qui le peuplait, Hanbin, même là, il me torturait encore et encore. Je ne pouvais pas lui échapper, jamais. Et même ici sa voix sembla me parvenir. Et un bip constant. Difficilement j’ouvris les paupières, péniblement, j’avais mal de partout et surtout il était là. Hanbin était là, j’ouvris mes yeux un peu plus, réalisant à peine où j’étais et encore moi du temps que j’avais passé inconscient. Sentant la douleur un peu de partout sans mon corps je finis tout de même par poser les yeux sur mon frère, la tête posée sur … un lit ? Par réflexe je passais ma main dans ses cheveux comme j’avais pu en rêver depuis si longtemps. Alors… je suis mort hein ? Je le regardais toujours allongé, est-ce qu’il dormait ? C’était de mourir ? Je revoyais encore mon Binnie. Quelle douce vue, mais quelle douce torture également. Je laissais ma main dans ses cheveux, allongé sur le côté pour continuer de le regarder. J’suis désolé Binnie de t’avoir abandonné, soufflais-je sans vraiment savoir si tout ça était réel, mais dans mon coeur, je supposais bien que c’était mon imaginaire, Binnie me détestait, Binnie ne voulait plus de moi dans sa vie. Mais cette fois-ci, je voulais me mentir et me dire que c’était réel.
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Re: stupid brother, i need you (2bin ♡) | Sam 19 Jan - 11:34
les bras croisés sur ton torse et le dos posé contre le mur, tu observes ton frère dans ce lit d’hôpital. il semble tellement minuscule dedans, tellement fragile. t’as envie de t’approcher et de le secouer pour qu’il se réveille. tu voudrais lui gueuler dessus que c’est un abruti et que tu l’aimes. mais tu ne peux pas, pas après tout ce que tu lui as fait et dit. alors tu restes là. tu ne sais pas combien de temps tu restes avant que la porte ne s’ouvre. tu te décales légèrement avant de rencontrer le regard de ta mère. elle semble complètement épuisée et tu vois bien qu’elle évite de regarder vers youngbin même si elle ne peut pas s’empêcher de le faire. tu pousses un soupir et tu la prends dans tes bras serrant son corps contre le tien. « il va se réveiller maman. » il a pas le choix. il doit se réveiller. le corps de ta mère se met à trembler et tu resserres ta prise un peu plus. ton père finit par rentrer et tu reprends la parole. « vous devriez rentrés à la maison. maman a besoin de se reposer. je reste et je vous appelle quand il se réveille. » tu ne veux pas qu’ils soient là quand tu parleras à youngbin. tu as tellement de choses à lui dire, à lui montrer que ce n’est pas possible qu’ils restent là. faut que vous soyez seuls sinon tu n’oseras jamais lui dire. parce que ce n’était pas des choses qu’on disait devant ses parents. comment tu pourrais lui dire que tu l’aimes plus que comme un grand frère alors que les parents sont là ? tu ne pourrais pas. ta mère secoue la tête et tu déposes un baiser sur ses cheveux. ça fait longtemps que tu n’avais pas été si affectueux avec elle. « promis je vous appelle. » « sois pas trop dur avec lui quand il se réveille d’accord ? » tu hoches la tête mais tu ne promets rien. faudra que tout sorte et tu ne sais pas comment ça va sortir. tu te penches pour que ta mère puisse embrasser tes joues et tu lui souris tendrement avant qu’elle ne prenne la main de son mari et qu’elle quitte la pièce. un soupir s’échappe de tes lèvres tandis que tu reportes ton attention vers le lit de binnie. tu serres les dents quand tu le vois là et tu ne peux pas t’empêcher de te blâmer sans savoir si c’était réellement de ta faute ou pas. les larmes s’accumulent au coin de tes yeux et tu les laisses tomber une à une tandis que tu t’avances vers lui. tu attrapes sa main et elle est froide. tu l’entoures des tiennes pour le réchauffer. « tu dois te réveiller youngbin. tu peux pas me laisser seul. » et tu pleures toutes les larmes de ton corps alors que ta tête se pose sur le matelas. le sommeil du à la fatigue d’avoir autant pleuré, te fait t’endormir. tu ne sais pas combien de temps tu restes endormi. mais tu finis par sentir une main dans tes cheveux et quelques mots soufflés. c’est la voix youngbin. il est réveillé ! tu ouvres les yeux en grands et tu te redresses envoyant valser sa main sans réellement le vouloir. ton regard se fait froid et sans réellement réfléchir, tu lui envoies ta main sur le visage, le giflant avec une force que tu ne te connais pas. c’était la première fois que tu le frappais. « t’es un abruti youngbin. » tu serres les dents parce que tu ne veux pas pleurer. mais tu sens que les larmes ne sont pas loin. « t’es qu’un putain d’égoïste. t’as pas pensé à ce que papa et maman ressentiraient s’ils perdaient leurs fils. maman était inconsolable de te voir dans ce lit d’hôpital et même papa n’était pas bien. » tu mords dans ta lèvre alors que tu détournes le regard pour ne pas voir que tu es à deux doigts de pleurer. « et moi alors ? t’as pas pensé à ce que j’aurai vécu en perdant mon grand frère. tu veux m’abandonner et me laisser tout seul c’est ça ? » ça ne fait pas sens tes mots parce que c’est toi qui ne voulait plus de lui dans ta vie. tu avais été assez clair avec lui quand tu avais frappé son mec. « et puis merde c’était quoi ces messages ? tu peux pas m’envoyer ça et essayer de te tuer juste après. » tu reposes ton regard sur lui et les larmes coulent en trombe sur ton visage. tu frappes son torse en sanglotant comme le gamin que tu étais. « j’ai besoin de toi moi… me laisse pas seul s’il te plait. » tu le supplies en attrapant la chemise de l’hôpital pour la serrer dans tes mains et tu poses ton visage humide dessus. « m’abandonne pas… » ne fais pas comme siyeon. me laisse pas seul binnie. je t’aime.
stupid brother, i need you
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les bras croisés sur ton torse et le dos posé contre le mur, tu observes ton frère dans ce lit d’hôpital. il semble tellement minuscule dedans, tellement fragile. t’as envie de t’approcher et de le secouer pour qu’il se réveille. tu voudrais lui gueuler dessus que c’est un abruti et que tu l’aimes. mais tu ne peux pas, pas après tout ce que tu lui as fait et dit. alors tu restes là. tu ne sais pas combien de temps tu restes avant que la porte ne s’ouvre. tu te décales légèrement avant de rencontrer le regard de ta mère. elle semble complètement épuisée et tu vois bien qu’elle évite de regarder vers youngbin même si elle ne peut pas s’empêcher de le faire. tu pousses un soupir et tu la prends dans tes bras serrant son corps contre le tien. « il va se réveiller maman. » il a pas le choix. il doit se réveiller. le corps de ta mère se met à trembler et tu resserres ta prise un peu plus. ton père finit par rentrer et tu reprends la parole. « vous devriez rentrés à la maison. maman a besoin de se reposer. je reste et je vous appelle quand il se réveille. » tu ne veux pas qu’ils soient là quand tu parleras à youngbin. tu as tellement de choses à lui dire, à lui montrer que ce n’est pas possible qu’ils restent là. faut que vous soyez seuls sinon tu n’oseras jamais lui dire. parce que ce n’était pas des choses qu’on disait devant ses parents. comment tu pourrais lui dire que tu l’aimes plus que comme un grand frère alors que les parents sont là ? tu ne pourrais pas. ta mère secoue la tête et tu déposes un baiser sur ses cheveux. ça fait longtemps que tu n’avais pas été si affectueux avec elle. « promis je vous appelle. » « sois pas trop dur avec lui quand il se réveille d’accord ? » tu hoches la tête mais tu ne promets rien. faudra que tout sorte et tu ne sais pas comment ça va sortir. tu te penches pour que ta mère puisse embrasser tes joues et tu lui souris tendrement avant qu’elle ne prenne la main de son mari et qu’elle quitte la pièce. un soupir s’échappe de tes lèvres tandis que tu reportes ton attention vers le lit de binnie. tu serres les dents quand tu le vois là et tu ne peux pas t’empêcher de te blâmer sans savoir si c’était réellement de ta faute ou pas. les larmes s’accumulent au coin de tes yeux et tu les laisses tomber une à une tandis que tu t’avances vers lui. tu attrapes sa main et elle est froide. tu l’entoures des tiennes pour le réchauffer. « tu dois te réveiller youngbin. tu peux pas me laisser seul. » et tu pleures toutes les larmes de ton corps alors que ta tête se pose sur le matelas. le sommeil du à la fatigue d’avoir autant pleuré, te fait t’endormir. tu ne sais pas combien de temps tu restes endormi. mais tu finis par sentir une main dans tes cheveux et quelques mots soufflés. c’est la voix youngbin. il est réveillé ! tu ouvres les yeux en grands et tu te redresses envoyant valser sa main sans réellement le vouloir. ton regard se fait froid et sans réellement réfléchir, tu lui envoies ta main sur le visage, le giflant avec une force que tu ne te connais pas. c’était la première fois que tu le frappais. « t’es un abruti youngbin. » tu serres les dents parce que tu ne veux pas pleurer. mais tu sens que les larmes ne sont pas loin. « t’es qu’un putain d’égoïste. t’as pas pensé à ce que papa et maman ressentiraient s’ils perdaient leurs fils. maman était inconsolable de te voir dans ce lit d’hôpital et même papa n’était pas bien. » tu mords dans ta lèvre alors que tu détournes le regard pour ne pas voir que tu es à deux doigts de pleurer. « et moi alors ? t’as pas pensé à ce que j’aurai vécu en perdant mon grand frère. tu veux m’abandonner et me laisser tout seul c’est ça ? » ça ne fait pas sens tes mots parce que c’est toi qui ne voulait plus de lui dans ta vie. tu avais été assez clair avec lui quand tu avais frappé son mec. « et puis merde c’était quoi ces messages ? tu peux pas m’envoyer ça et essayer de te tuer juste après. » tu reposes ton regard sur lui et les larmes coulent en trombe sur ton visage. tu frappes son torse en sanglotant comme le gamin que tu étais. « j’ai besoin de toi moi… me laisse pas seul s’il te plait. » tu le supplies en attrapant la chemise de l’hôpital pour la serrer dans tes mains et tu poses ton visage humide dessus. « m’abandonne pas… » ne fais pas comme siyeon. me laisse pas seul binnie. je t’aime.(c) DΛNDELION
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Re: stupid brother, i need you (2bin ♡) | Sam 19 Jan - 12:58
J’émergeais doucement, péniblement. Je réalisais à peine ou j’étais mais j’avais bien senti le poids de cette tête à mes côtés. Il était là, allongé, l’homme que j’aimais du plus profond de mon coeur. Et cette vision, je savais que je devais halluciner ou simplement que c’était la vision que m’offrait la mort, je n’en savais trop rien. Mais il fait était que c’était impossible qu’il soit là pour moi. Alors pour moi, c’était que j’étais mort. Alors j’avais caresser ses cheveux tendrement, comme quelqu’un qui était amoureux, parce que je l’étais, parce que je voulais me dire pendant ces quelques secondes, que Hanbin m’aimait comme moi j’avais pu toujours l’aimer. Juste pendant quelques instant arriver à me mentir assez fort que je puisse considérer ce mensonge comme réel. Mais dans le fond j’étais juste désolé d’avoir abandonné. Avoir abandonné en changeant de chambre, en partant à la fac, à l’armée, et même en le quittant définitivement. J’étais juste désolé, j’aurais aimé être plus fort pour lui, mais après six années, c’était trop dur. Rapidement ma main fut dégagée alors que mon frère se releva, je n’eus pas le temps de l’ouvrir que je reçu un main dans la tronche. Je restais comme un con parce que la douleur était bien réelle. J’ouvris grands les yeux avant de poser ma main sur ma joue. Je restai sonné alors que je fixais Binnie déblatérer un flot de paroles impressionnant. Et plus il parlait et plus j’étais perdu. Mais je ne voyais que son visage, déformé par la tristesse, au bord des larmes. Rien à voir avec le garçon froid et distant qui m’avait détruit. Mais je restais la main sur ma joue, assis à l’écouter parler silencieusement. Et c'est quand il parle de lit d’hôpital que je réalisais que…. ben j’étais pas mort. J’ouvris la bouche alors que je réalisais les tuyaux accrochés à mes bras, le lit dans lequel j’étais, le blanc tout autour de moi, le chemise que je portais, mais aussi le bipement régulier que faisait les machines surveillant mes constantes vitales. Avant de revenir sur le visage de mon petit frère, toujours aussi perturbé,je voyais bien qu’il allait pleurer, son visage se déformait encore plus par la tritesse et putain qu’est-ce que ça pouvait me tordre le coeur de le voir comme ça. J’aurais préféré ne jamais me réveiller pour ne pas avoir à assister à cette scène. L’abandonner. Oui c’était ce que j’avais fait. Je baissais mon regard. Binnie... soufflais-je tout bas avant de redresser la tête d’un coup quand il parla des messages. Oh merde. Les ? Je me souvenais n’en avoir envoyé qu’un seul pourtant. Celui ou je lui disais que je l’aimais. Et quand je croisais son regard, là clairement il pleurait, et c’était ma faute. Je le laissais faire, mais j’étais choqué de le voir pleurer, de le voir dans cet état alors qu’il avait été si inhumain avec moi. Je sentis son visage humide sur ma chemise d’hôpital et par réflexe, je me penchais pour entourer mes bras autour de lui, je vins même exercer une pression pour qu’il puisse s’asseoir à côté de moi sur ce lit. Je le gardais contre moi, silencieux. J’étais encore dans le gaz, parce que je ne savais pas combien de temps j’avais été inconsciemment et probablement légèrement en état de manque. Je vins poser mes lèvres au sommet de la tête de mon frère. Binnie… t’imagine pas ce que j’ai vécu. Je fermais les yeux alors que par réflexe, mes bras s’étaient resserrés autour de son corps. T’imagine pas depuis combien de temps j’essaye de t’oublier, depuis combien de temps j’essaye de te voir comme mon petit frère, juste mon petit frère. Et ces souvenirs de sa rupture avec Siyeon, cette nuit pendant laquelle il était venu dans ma chambre, cette nuit ou on avait couché ensemble pour la première fois et …. la seule fois. Combien de temps je m’en étais voulu d’avoir profité de lui à l’époque. Lui qui a cette époque était mineur, triste et surtout bien bourré. J’avais cédé si facilement et le pire était que Hanbin ne s’en souvenait pas. Je baissais mon regard vers lui, venant attraper son visage entre mes maison. S’il me détestait alors pourquoi il pleurait. Je plantais mon regard dans le sien, j’avouais que moi-même j’avais du mal à ce que mes yeux ne soient pas humides à cet instant. Je le regardais avant de poser mon front contre le sien, il fallait dire que j’étais assez fatigué et l’énergie me manquait cruellement à cet instant. Je pensais que tu ne voulais plus de moi dans ta vie Binnie. Me souvenant de ses mots quelques larmes s’échapèrent de mes paupières closes. Mais moi j’envisage pas ma vie sans toi bébé. Je finis par laisser aller mon corps complètement contre le sien, trop fatigué, trop usé. Trop de trop à cet instant.
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J’émergeais doucement, péniblement. Je réalisais à peine ou j’étais mais j’avais bien senti le poids de cette tête à mes côtés. Il était là, allongé, l’homme que j’aimais du plus profond de mon coeur. Et cette vision, je savais que je devais halluciner ou simplement que c’était la vision que m’offrait la mort, je n’en savais trop rien. Mais il fait était que c’était impossible qu’il soit là pour moi. Alors pour moi, c’était que j’étais mort. Alors j’avais caresser ses cheveux tendrement, comme quelqu’un qui était amoureux, parce que je l’étais, parce que je voulais me dire pendant ces quelques secondes, que Hanbin m’aimait comme moi j’avais pu toujours l’aimer. Juste pendant quelques instant arriver à me mentir assez fort que je puisse considérer ce mensonge comme réel. Mais dans le fond j’étais juste désolé d’avoir abandonné. Avoir abandonné en changeant de chambre, en partant à la fac, à l’armée, et même en le quittant définitivement. J’étais juste désolé, j’aurais aimé être plus fort pour lui, mais après six années, c’était trop dur. Rapidement ma main fut dégagée alors que mon frère se releva, je n’eus pas le temps de l’ouvrir que je reçu un main dans la tronche. Je restais comme un con parce que la douleur était bien réelle. J’ouvris grands les yeux avant de poser ma main sur ma joue. Je restai sonné alors que je fixais Binnie déblatérer un flot de paroles impressionnant. Et plus il parlait et plus j’étais perdu. Mais je ne voyais que son visage, déformé par la tristesse, au bord des larmes. Rien à voir avec le garçon froid et distant qui m’avait détruit. Mais je restais la main sur ma joue, assis à l’écouter parler silencieusement. Et c'est quand il parle de lit d’hôpital que je réalisais que…. ben j’étais pas mort. J’ouvris la bouche alors que je réalisais les tuyaux accrochés à mes bras, le lit dans lequel j’étais, le blanc tout autour de moi, le chemise que je portais, mais aussi le bipement régulier que faisait les machines surveillant mes constantes vitales. Avant de revenir sur le visage de mon petit frère, toujours aussi perturbé,je voyais bien qu’il allait pleurer, son visage se déformait encore plus par la tritesse et putain qu’est-ce que ça pouvait me tordre le coeur de le voir comme ça. J’aurais préféré ne jamais me réveiller pour ne pas avoir à assister à cette scène. L’abandonner. Oui c’était ce que j’avais fait. Je baissais mon regard. Binnie... soufflais-je tout bas avant de redresser la tête d’un coup quand il parla des messages. Oh merde. Les ? Je me souvenais n’en avoir envoyé qu’un seul pourtant. Celui ou je lui disais que je l’aimais. Et quand je croisais son regard, là clairement il pleurait, et c’était ma faute. Je le laissais faire, mais j’étais choqué de le voir pleurer, de le voir dans cet état alors qu’il avait été si inhumain avec moi. Je sentis son visage humide sur ma chemise d’hôpital et par réflexe, je me penchais pour entourer mes bras autour de lui, je vins même exercer une pression pour qu’il puisse s’asseoir à côté de moi sur ce lit. Je le gardais contre moi, silencieux. J’étais encore dans le gaz, parce que je ne savais pas combien de temps j’avais été inconsciemment et probablement légèrement en état de manque. Je vins poser mes lèvres au sommet de la tête de mon frère. Binnie… t’imagine pas ce que j’ai vécu. Je fermais les yeux alors que par réflexe, mes bras s’étaient resserrés autour de son corps. T’imagine pas depuis combien de temps j’essaye de t’oublier, depuis combien de temps j’essaye de te voir comme mon petit frère, juste mon petit frère. Et ces souvenirs de sa rupture avec Siyeon, cette nuit pendant laquelle il était venu dans ma chambre, cette nuit ou on avait couché ensemble pour la première fois et …. la seule fois. Combien de temps je m’en étais voulu d’avoir profité de lui à l’époque. Lui qui a cette époque était mineur, triste et surtout bien bourré. J’avais cédé si facilement et le pire était que Hanbin ne s’en souvenait pas. Je baissais mon regard vers lui, venant attraper son visage entre mes maison. S’il me détestait alors pourquoi il pleurait. Je plantais mon regard dans le sien, j’avouais que moi-même j’avais du mal à ce que mes yeux ne soient pas humides à cet instant. Je le regardais avant de poser mon front contre le sien, il fallait dire que j’étais assez fatigué et l’énergie me manquait cruellement à cet instant. Je pensais que tu ne voulais plus de moi dans ta vie Binnie. Me souvenant de ses mots quelques larmes s’échapèrent de mes paupières closes. Mais moi j’envisage pas ma vie sans toi bébé. Je finis par laisser aller mon corps complètement contre le sien, trop fatigué, trop usé. Trop de trop à cet instant.(c) DΛNDELION
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Re: stupid brother, i need you (2bin ♡) | Sam 19 Jan - 14:58
la gifle part toute seule avant même que tu ne puisses réfléchir. tu n’avais jamais levé la main sur lui avant ce jour et tu te promets que ce sera la dernière fois. tu ne veux pas le taper mais c’est la peur, la frustration de la situation et la peine qui te fait réagir si violemment. tu lui en veux d’avoir essayer de se tuer et d’avoir voulu te laisser seul. mais plus que ça, c’est la souffrance que tu as ressenti à l’idée qu’il ne se réveille plus jamais qui prédomine. tu débites un flot de paroles incessants et parfois même sans queue ni tête, mais t’es obligé parce que tu sais que si tu te tais, tu ne le diras plus jamais. à cause de son geste, tu te rends compte de ce que tu aurais pu perdre à tout jamais et ça fait bien plus mal que tout ce que tu as vécu jusqu’à maintenant. tant pis si les sentiments que tu ressens ne sont pas bien, que c’est tabou d’aimer son frère. tu t’es rendu compte que la vie était bien trop courte pour laisser passer cette occasion qu’il t’était donné de pouvoir vivre ton amour avec ton frère. il t’aime non ? il te l’a dit par message. alors, tu ne veux et ne peux pas le laisser partir. tu t’accroches à sa chemise en pleurant comme un enfant, le suppliant de ne pas te laisser, de ne pas t’abandonner. tu ne survivrais pas à tout ça. tu sens qu’il entoure ton corps de ses bras et tu montes complètement sur le lit pour t’asseoir, sans lâcher le vêtement pour te coller encore plus contre lui tandis que tu continues de pleurer. tu sens le baiser qu’il dépose sur tes lèvres et inconsciemment tu viens resserrer ta prise sur le coton comme si c’était un baiser d’adieu et qu’il allait finir par te lâcher. tu lui faisais comprendre que jamais tu ne partirais et jamais tu ne le laisserais partir. youngbin prend enfin la parole et l’entendre juste te dire ces quelques mots te rassurent. il est en vie, il est avec toi. tu pousses un soupir de soulagement malgré ce qu’il te dit. tu comprends ce qu’il a ressenti pendant tout ce temps, tu étais dans la même situation que lui. tu l’aimes youngbin, tu l’as toujours aimé. et même si au début, tu ne le voyais que comme ton grand frère, même s’il n’était qu’un membre de ta famille, petit à petit, tu t’es rendu compte que les sentiments qui t’animaient n’étaient plus ceux d’un petit frère pour son grand frère, mais ceux d’un homme pour un autre homme. et tu as pris peur. tu étais effrayé parce que tu ne voulais pas l’aimer comme ça. ce n’est pas permis d’aimer son frère. et pourtant, tu l’aimais à en crever. tu sens que binnie relève ton visage et tu vois dans ses yeux autant de tristesse et de peine que tu ressens toi. tu serres les dents et le laisse poser son front contre le tien et quand il parle à nouveau ton cœur se serre. tu te souviens de ce que tu lui avais dit et tu te maudis pour tout ça. lentement, tu viens lâcher le vêtement de ton frère pour relever son visage vers toi, essuyant de la pulpe du pouce les quelques larmes qui avaient coulé sur son visage. « je veux pas vivre sans toi non plus hyung. » que tu murmures alors que tu viens déposer lentement tes lèvres sur les siennes l’embrassant avec douceur. t’en rêves depuis des années, t’en as même rêvé quand siyeon t’a quitté. tu restes comme ça quelques secondes avant de reprendre la parole. « pourquoi tu m’as jamais dit que tu m’aimais ? pourquoi t’as tout gardé pour toi ? pourquoi t’as essayé de te tuer ? » tu sens les larmes revenir à nouveau alors que tu les gardes en toi. tu essuies rapidement tes yeux rougis et tu reposes ton regard sur youngbin. « je suis désolé pour tout ce que j’ai dit binnie hyung. je le pensais pas du tout. je veux pas que tu disparaisses de ma vie. » tu secoues la tête parce que rien que cette idée risque de te faire pleurer encore une fois. « je voulais juste te faire du mal pour oublier que j’avais si mal de te voir avec ce mec. j’étais jaloux parce que ça fait bien longtemps que je te vois plus comme mon frère… » tu te mords le lèvre en détournant le regard, gêné par ce que tu comptes lui dire. « si je suis pas venu te voir au camp ou que j’étais jamais là quand tu rentrais, c’est pas parce que je m’en foutais. jamais je pourrai m’en foutre de toi. c’était simplement parce que ça devenait de plus en plus difficile de cacher mes sentiments pour toi… » lentement, tu viens attraper sa main tandis que tu emmêles vos doigts. « sauf que c’est tabou, c’est interdit… et j’avais peur à l’idée que tu me rejettes comme siyeon l’a fait. alors, j’ai rien dit… » tu finis par te retourner à nouveau vers youngbin le visage baigné par les larmes. « mais je t’aime binnie… pas comme un frère aime son frère… » pause alors que tu renifles bruyamment. « alors ne m’abandonne pas. »
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la gifle part toute seule avant même que tu ne puisses réfléchir. tu n’avais jamais levé la main sur lui avant ce jour et tu te promets que ce sera la dernière fois. tu ne veux pas le taper mais c’est la peur, la frustration de la situation et la peine qui te fait réagir si violemment. tu lui en veux d’avoir essayer de se tuer et d’avoir voulu te laisser seul. mais plus que ça, c’est la souffrance que tu as ressenti à l’idée qu’il ne se réveille plus jamais qui prédomine. tu débites un flot de paroles incessants et parfois même sans queue ni tête, mais t’es obligé parce que tu sais que si tu te tais, tu ne le diras plus jamais. à cause de son geste, tu te rends compte de ce que tu aurais pu perdre à tout jamais et ça fait bien plus mal que tout ce que tu as vécu jusqu’à maintenant. tant pis si les sentiments que tu ressens ne sont pas bien, que c’est tabou d’aimer son frère. tu t’es rendu compte que la vie était bien trop courte pour laisser passer cette occasion qu’il t’était donné de pouvoir vivre ton amour avec ton frère. il t’aime non ? il te l’a dit par message. alors, tu ne veux et ne peux pas le laisser partir. tu t’accroches à sa chemise en pleurant comme un enfant, le suppliant de ne pas te laisser, de ne pas t’abandonner. tu ne survivrais pas à tout ça. tu sens qu’il entoure ton corps de ses bras et tu montes complètement sur le lit pour t’asseoir, sans lâcher le vêtement pour te coller encore plus contre lui tandis que tu continues de pleurer. tu sens le baiser qu’il dépose sur tes lèvres et inconsciemment tu viens resserrer ta prise sur le coton comme si c’était un baiser d’adieu et qu’il allait finir par te lâcher. tu lui faisais comprendre que jamais tu ne partirais et jamais tu ne le laisserais partir. youngbin prend enfin la parole et l’entendre juste te dire ces quelques mots te rassurent. il est en vie, il est avec toi. tu pousses un soupir de soulagement malgré ce qu’il te dit. tu comprends ce qu’il a ressenti pendant tout ce temps, tu étais dans la même situation que lui. tu l’aimes youngbin, tu l’as toujours aimé. et même si au début, tu ne le voyais que comme ton grand frère, même s’il n’était qu’un membre de ta famille, petit à petit, tu t’es rendu compte que les sentiments qui t’animaient n’étaient plus ceux d’un petit frère pour son grand frère, mais ceux d’un homme pour un autre homme. et tu as pris peur. tu étais effrayé parce que tu ne voulais pas l’aimer comme ça. ce n’est pas permis d’aimer son frère. et pourtant, tu l’aimais à en crever. tu sens que binnie relève ton visage et tu vois dans ses yeux autant de tristesse et de peine que tu ressens toi. tu serres les dents et le laisse poser son front contre le tien et quand il parle à nouveau ton cœur se serre. tu te souviens de ce que tu lui avais dit et tu te maudis pour tout ça. lentement, tu viens lâcher le vêtement de ton frère pour relever son visage vers toi, essuyant de la pulpe du pouce les quelques larmes qui avaient coulé sur son visage. « je veux pas vivre sans toi non plus hyung. » que tu murmures alors que tu viens déposer lentement tes lèvres sur les siennes l’embrassant avec douceur. t’en rêves depuis des années, t’en as même rêvé quand siyeon t’a quitté. tu restes comme ça quelques secondes avant de reprendre la parole. « pourquoi tu m’as jamais dit que tu m’aimais ? pourquoi t’as tout gardé pour toi ? pourquoi t’as essayé de te tuer ? » tu sens les larmes revenir à nouveau alors que tu les gardes en toi. tu essuies rapidement tes yeux rougis et tu reposes ton regard sur youngbin. « je suis désolé pour tout ce que j’ai dit binnie hyung. je le pensais pas du tout. je veux pas que tu disparaisses de ma vie. » tu secoues la tête parce que rien que cette idée risque de te faire pleurer encore une fois. « je voulais juste te faire du mal pour oublier que j’avais si mal de te voir avec ce mec. j’étais jaloux parce que ça fait bien longtemps que je te vois plus comme mon frère… » tu te mords le lèvre en détournant le regard, gêné par ce que tu comptes lui dire. « si je suis pas venu te voir au camp ou que j’étais jamais là quand tu rentrais, c’est pas parce que je m’en foutais. jamais je pourrai m’en foutre de toi. c’était simplement parce que ça devenait de plus en plus difficile de cacher mes sentiments pour toi… » lentement, tu viens attraper sa main tandis que tu emmêles vos doigts. « sauf que c’est tabou, c’est interdit… et j’avais peur à l’idée que tu me rejettes comme siyeon l’a fait. alors, j’ai rien dit… » tu finis par te retourner à nouveau vers youngbin le visage baigné par les larmes. « mais je t’aime binnie… pas comme un frère aime son frère… » pause alors que tu renifles bruyamment. « alors ne m’abandonne pas. »(c) DΛNDELION
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Re: stupid brother, i need you (2bin ♡) | Dim 27 Jan - 10:57
Je peinais à croire que j’étais encore là. Si j’avais essayé de me teur. Le fait était que je ne savais même pas ce que j’avais essayé de faire ou ne pas faire. Pendant une semaine j’avais juste voulu complètement oublier, de tout oublier. Je voulais juste que cette douleur cesse d’exister, de rester pour toujours high… mais ouais je savais ce que ça voulait dire d’autant de shooter. J’avais toujours su que c’était avec ma putain de vie que je jouais. Mais ça tombait bien, ma vie n’avait plus vraiment la moindre valeur. Seul, incapable de voir ma famille, rejeté par mon petit frère, le seul homme que j’avais jamais aimé… Ce n’était pas comme si on allait me pleurer non ? De toute façon le monde continuerait de tourner de la même manière et ce, même si je ne faisais plus partie. Pourtant il était là, aujourd’hui Hanbin était devant moi, perturbé comme jamais et moi, moi j’étais pas mort. Et surtout que visiblement, il n’en avait pas rien à faire. Je l’avais obligé à s’asseoir sur mon lit et mon front était posé contre le sien. Et la scène me semblait si irréaliste. J’avais l’impression d’être en train de rêver. Un de ces nombreux rêves pendant lequel je disais tous mes sentiments à Hanbin et que lui m’aimait aussi, et qu’on pouvait simplement vivre heureux lui et moi. Et c’était sans compter sur mon état qui pendant un instant me fit presque douter. Pourtant c’était bien réel. Je sens son doigts sur mes joues humides. Et ses paroles vinrent me réchauffer le coeur. Je comptais pour lui. Je n’étais pas rien. Et quand ses lèvres se posent sur les miennes, je peinais dcnore plus à croire que tout était réel. Pourtant, cette sensation était si fort, le goût de ses lèvres était bien là, encore meilleur que dans mes souvenirs, ce contact était si doux, si délicat, empli de sentiments, je le sentais bien. Je l’écoutais silencieusement alors que je voyais bien ses larmes qui menaçaient de couler à nouveau. Par réflexe je vins attraper son visage. Je suis désolé bébé, je… parce que j’étais sûr que tu m’aimais pas, parce que c’est pas normal d’aimer son frère comme ça je... Mes doigts s’attardèrent sur la joue un peu plus. Je voulais arrêter d’avoir mal. Mais il continua avec son discord. Exactement ce que j’avais voulu entendre. Non, c’était tout ce que j’avais voulu entendre et ce … depuis le début. L’explication de tout. Son comportement. Son absence. Tout. Il m’aimait. Lui aussi m’aimait, et cette seule information suffisait à remplir mon coeur d’une chaleur que je n’avais jamais connu jusque là, ni avec Min Seok, ni avec Yu Chan. Parce que c’était Hanbin, parce que c’était lui et parce que ça faisait des années que je l’aimais plus que tout. Je serrais sa main alors qu’il continuait à parler. Sans réaliser, quand il avait fini, j’avais les yeux grands ouvertes. Fixant mon frère étonné de ses révélations, et je finis par m’approcher pour plaquer une nouvelles fois mes lèvres contres les siennes, de manière un peu plus affirmée, j’y perçus même le goût salé des larmes qui avaient coulé. Quelques secondes avant de m’éloigner pour essuyer les larmes d’Hanbin. Je suis désolé bébé, je…. je t’abandonne pas. Je suis là. Je gardais ma main dans la sienne. Binnie...je… t’aime tellement. Je m’en fous du tabou. J’m’en fous que ça soit interdit. Je me mordis la lèvre inférieure en continuant d’essuyer ses larmes de ma main libre. Je sors pas avec Minseok, parce que j’ne veux que toi Binnie. Une nouvelle fois je me penchais sur lui pour poser mon front contre le sien, mais cette fois mon corps tout entier s’approcha un peu plus, cherchant à se coller à lui, mais c’était compliqué avec tous ces fils. Je veux plus être loin de toi, tu comprends ? Je souris mais rapidement je reculais pris d’un léger vertige. Je lâchais la main de mon frère pour la poser contre mon front. Il faut que je m’allonge…. tu peux me prendre dans tes bras ? Je l’avais dit en venant attraper son haut entre mes doigts pour garder l’équilibre mais c’était trop pour moi. Trop d’émotions d’un coup avec mon état pas top. Mais putain j’étais heureux, j’étais si heureux et ça se voyait parce que j’avais ce sourire discret sur mes lèvres. Parce que je l’aimais et que lui aussi m’aimait.
stupid brother, i need you
2bin
Je peinais à croire que j’étais encore là. Si j’avais essayé de me teur. Le fait était que je ne savais même pas ce que j’avais essayé de faire ou ne pas faire. Pendant une semaine j’avais juste voulu complètement oublier, de tout oublier. Je voulais juste que cette douleur cesse d’exister, de rester pour toujours high… mais ouais je savais ce que ça voulait dire d’autant de shooter. J’avais toujours su que c’était avec ma putain de vie que je jouais. Mais ça tombait bien, ma vie n’avait plus vraiment la moindre valeur. Seul, incapable de voir ma famille, rejeté par mon petit frère, le seul homme que j’avais jamais aimé… Ce n’était pas comme si on allait me pleurer non ? De toute façon le monde continuerait de tourner de la même manière et ce, même si je ne faisais plus partie. Pourtant il était là, aujourd’hui Hanbin était devant moi, perturbé comme jamais et moi, moi j’étais pas mort. Et surtout que visiblement, il n’en avait pas rien à faire. Je l’avais obligé à s’asseoir sur mon lit et mon front était posé contre le sien. Et la scène me semblait si irréaliste. J’avais l’impression d’être en train de rêver. Un de ces nombreux rêves pendant lequel je disais tous mes sentiments à Hanbin et que lui m’aimait aussi, et qu’on pouvait simplement vivre heureux lui et moi. Et c’était sans compter sur mon état qui pendant un instant me fit presque douter. Pourtant c’était bien réel. Je sens son doigts sur mes joues humides. Et ses paroles vinrent me réchauffer le coeur. Je comptais pour lui. Je n’étais pas rien. Et quand ses lèvres se posent sur les miennes, je peinais dcnore plus à croire que tout était réel. Pourtant, cette sensation était si fort, le goût de ses lèvres était bien là, encore meilleur que dans mes souvenirs, ce contact était si doux, si délicat, empli de sentiments, je le sentais bien. Je l’écoutais silencieusement alors que je voyais bien ses larmes qui menaçaient de couler à nouveau. Par réflexe je vins attraper son visage. Je suis désolé bébé, je… parce que j’étais sûr que tu m’aimais pas, parce que c’est pas normal d’aimer son frère comme ça je... Mes doigts s’attardèrent sur la joue un peu plus. Je voulais arrêter d’avoir mal. Mais il continua avec son discord. Exactement ce que j’avais voulu entendre. Non, c’était tout ce que j’avais voulu entendre et ce … depuis le début. L’explication de tout. Son comportement. Son absence. Tout. Il m’aimait. Lui aussi m’aimait, et cette seule information suffisait à remplir mon coeur d’une chaleur que je n’avais jamais connu jusque là, ni avec Min Seok, ni avec Yu Chan. Parce que c’était Hanbin, parce que c’était lui et parce que ça faisait des années que je l’aimais plus que tout. Je serrais sa main alors qu’il continuait à parler. Sans réaliser, quand il avait fini, j’avais les yeux grands ouvertes. Fixant mon frère étonné de ses révélations, et je finis par m’approcher pour plaquer une nouvelles fois mes lèvres contres les siennes, de manière un peu plus affirmée, j’y perçus même le goût salé des larmes qui avaient coulé. Quelques secondes avant de m’éloigner pour essuyer les larmes d’Hanbin. Je suis désolé bébé, je…. je t’abandonne pas. Je suis là. Je gardais ma main dans la sienne. Binnie...je… t’aime tellement. Je m’en fous du tabou. J’m’en fous que ça soit interdit. Je me mordis la lèvre inférieure en continuant d’essuyer ses larmes de ma main libre. Je sors pas avec Minseok, parce que j’ne veux que toi Binnie. Une nouvelle fois je me penchais sur lui pour poser mon front contre le sien, mais cette fois mon corps tout entier s’approcha un peu plus, cherchant à se coller à lui, mais c’était compliqué avec tous ces fils. Je veux plus être loin de toi, tu comprends ? Je souris mais rapidement je reculais pris d’un léger vertige. Je lâchais la main de mon frère pour la poser contre mon front. Il faut que je m’allonge…. tu peux me prendre dans tes bras ? Je l’avais dit en venant attraper son haut entre mes doigts pour garder l’équilibre mais c’était trop pour moi. Trop d’émotions d’un coup avec mon état pas top. Mais putain j’étais heureux, j’étais si heureux et ça se voyait parce que j’avais ce sourire discret sur mes lèvres. Parce que je l’aimais et que lui aussi m’aimait.(c) DΛNDELION
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