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The end of "us" [Moowan]
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The end of "us" [Moowan] | Dim 20 Jan - 2:42
Je peinais à croire ce qu’il s’était passé. Non je ne réalisais pas du tout même. Elle n’était plus. Il était partie. Suicide. Je revoyais encore cet appel, tardif, en plein milieu de la nuit. Normalement il n’y avait qu’Aran ou Nam qui me contactaient à des pareilles. Mais cette fois ça n’était ni l’un, ni l’autre. Mon monde avait cessé de tourner alors que j’avais entendu le nom de ma mère et les mots tentative de suicide. C’était impossible, improbable. Pas elle. Tout mais pas elle. J’avais pris ma moto, sortant du dortoir sans faire attention à mes trois autres colocataires, les visage troublé, rien à branler de les avoir réveillé. Et c’était là que tout était tombé. Morte. Impossible à sauver. Elle s’était ouvert les veines et elle avait perdu beaucoup trop de sang avant qu’on ne la trouve. Jung Polaris n’était plus. Et putain, je savais que c’était de ma faute. Uniquement de ma faute. Ma visite à établissement pour les dingues, la crise qu’elle m’avait tapé. Le fait qu’elle m’ait pris pour son père et d’avoir ressasser ses souvenirs. C'était pour ça qu’elle avait pu s’échapper et mettre fin à ses jours. C’était ma faute. Uniquement ma faute. Si je n’étais pas venu, elle serait encore là. Je passais mes main dans mes cheveux alors que que je n’avais qu’une seule envie péter un cable. Ma vie n’avait été qu’axé autour d’elle. Elle et sa folie. Pour la cacher, la compenser, la faire soigner. Aujourd’hui, il n’y avait plus rien de ça. Ma vie n’avait plus d’axe, plus d’ancre pour me garder fixer. Et je partais à la dérive. J’étais seul, j’étais putain de seul. Seul Soony restait comme membre de ma famille. Mais putain, je flippais, comme je flippais. Parce qu’à cet instant. Je savais bien que sans moi, ma mère serait encore en vie. C’était moi la cause de tout ça. J’avais détruit ma propre mère. Et je savais que je détruisais bien d’autres personnes. Et celle qui me vint en tête c’était Porn. Ma belle et douce Porn. Je savais que petit à petit je la détruisais, nous nous détruisions. Mais voilà, maintenant je ne pouvais m’empêcher de voir Porn, allongée, son corps sans vie. Non. Pas ça. Pourtant c’était inévitable. Je le savais bien. Parce que je n’étais pas une bonne personne. Je n’étais qu’un putain de poison. J’avais donc roulé jusqu’à son dortoir. Juste devant pyobeom. Puis lui envoyant un message lui demanda de venir, pas de mots d’amour rien, je l’avais patiemment attendu. Puis alors qu’elle arriva vers moi mes bras étaient croisés sur mon torse et mon expression fermée et froide. Faut que j’te cause Porn. Je posais mon regard sur elle en me redressant, sérieux comme jamais. Je ne savais pas comment aborder la chose, mais je comptais bien le faire la moindre douceur. Plus ça lui ferait mal et plus je la protégeais de moi. Je préférais la faire fuir que de risquer de la détruire elle aussi. Mais qu’importe la fin, elle serait toujours moins destructive que de passer la vie à mes côtés. Porn, on arrête. Toi et moi, on arrête. Je callais une cigarette entre mes lèvres, simple réflexe. Je l’allumais avant de poser mes yeux sur elle. Je te quitte si t’as pas compris, balançai-je sur un ton extrêmement froid, pour ne pas dire glacial.
The end of "us"
Moowan
Je peinais à croire ce qu’il s’était passé. Non je ne réalisais pas du tout même. Elle n’était plus. Il était partie. Suicide. Je revoyais encore cet appel, tardif, en plein milieu de la nuit. Normalement il n’y avait qu’Aran ou Nam qui me contactaient à des pareilles. Mais cette fois ça n’était ni l’un, ni l’autre. Mon monde avait cessé de tourner alors que j’avais entendu le nom de ma mère et les mots tentative de suicide. C’était impossible, improbable. Pas elle. Tout mais pas elle. J’avais pris ma moto, sortant du dortoir sans faire attention à mes trois autres colocataires, les visage troublé, rien à branler de les avoir réveillé. Et c’était là que tout était tombé. Morte. Impossible à sauver. Elle s’était ouvert les veines et elle avait perdu beaucoup trop de sang avant qu’on ne la trouve. Jung Polaris n’était plus. Et putain, je savais que c’était de ma faute. Uniquement de ma faute. Ma visite à établissement pour les dingues, la crise qu’elle m’avait tapé. Le fait qu’elle m’ait pris pour son père et d’avoir ressasser ses souvenirs. C'était pour ça qu’elle avait pu s’échapper et mettre fin à ses jours. C’était ma faute. Uniquement ma faute. Si je n’étais pas venu, elle serait encore là. Je passais mes main dans mes cheveux alors que que je n’avais qu’une seule envie péter un cable. Ma vie n’avait été qu’axé autour d’elle. Elle et sa folie. Pour la cacher, la compenser, la faire soigner. Aujourd’hui, il n’y avait plus rien de ça. Ma vie n’avait plus d’axe, plus d’ancre pour me garder fixer. Et je partais à la dérive. J’étais seul, j’étais putain de seul. Seul Soony restait comme membre de ma famille. Mais putain, je flippais, comme je flippais. Parce qu’à cet instant. Je savais bien que sans moi, ma mère serait encore en vie. C’était moi la cause de tout ça. J’avais détruit ma propre mère. Et je savais que je détruisais bien d’autres personnes. Et celle qui me vint en tête c’était Porn. Ma belle et douce Porn. Je savais que petit à petit je la détruisais, nous nous détruisions. Mais voilà, maintenant je ne pouvais m’empêcher de voir Porn, allongée, son corps sans vie. Non. Pas ça. Pourtant c’était inévitable. Je le savais bien. Parce que je n’étais pas une bonne personne. Je n’étais qu’un putain de poison. J’avais donc roulé jusqu’à son dortoir. Juste devant pyobeom. Puis lui envoyant un message lui demanda de venir, pas de mots d’amour rien, je l’avais patiemment attendu. Puis alors qu’elle arriva vers moi mes bras étaient croisés sur mon torse et mon expression fermée et froide. Faut que j’te cause Porn. Je posais mon regard sur elle en me redressant, sérieux comme jamais. Je ne savais pas comment aborder la chose, mais je comptais bien le faire la moindre douceur. Plus ça lui ferait mal et plus je la protégeais de moi. Je préférais la faire fuir que de risquer de la détruire elle aussi. Mais qu’importe la fin, elle serait toujours moins destructive que de passer la vie à mes côtés. Porn, on arrête. Toi et moi, on arrête. Je callais une cigarette entre mes lèvres, simple réflexe. Je l’allumais avant de poser mes yeux sur elle. Je te quitte si t’as pas compris, balançai-je sur un ton extrêmement froid, pour ne pas dire glacial.(c) DΛNDELION