sois mon cobaye pour la bonne cause ☾ #ilyan #rian ♢ tu plantes un doigt fin dans la pâte, léchant le bout de ce dernier pour goûter la saveur de ta préparation. il fallait que tout soit parfait, car ce n'était pas une pâte ordinaire que tu cherchais à faire, mais la future recette pour ta pâtisserie, une qui allait être goûtée par tes clients alors tu n'avais pas le droit à l'erreur. les cheveux attachés en une queue de cheval haute, tu avais enfilé ton plus beau tablier aux couleurs de serdaigle, bleu et argent. juste une des nombreuses affaires que tu possédais ayant un rapport avec le célèbre monde des sorciers, la passion de toute une vie. elle était aussi importante à tes yeux que celle que tu avais pour la pâtisserie au grand dam de ton père, mais tu t'en moquais bien qu'il ne soit pas un grand partisan de ce que tu fais, tu n'avais que faire de son avis. humant une mélodie à voix basse, tu continues de virevolter dans ta cuisine, plusieurs préparations qui mijotaient un peu partout, la pièce prenait une majeur partie du rez-de-chaussé de ton duplex, ouverte sur ton salon pour pouvoir faire ton show devant tes invités, pour avoir plus d'espace et de lumière, tu passais presque plus de temps ici qu'à l'étage dans ta chambre. quand on voyait la décoration de ta pâtisserie on pouvait s'attendre à retrouver une similaire dans ton appartement mais non, tu avais gardé un style assez épuré, simple et moderne. seule ta chambre était plus personnalisée, c'était ton boudoir, ton jardin secret. après tout il ne fallait pas faire honte à papa quand il venait manger chez toi n'est-ce pas ? jetant un regard à ton portable, tu sens un sourire léger s'inscrire sur tes lèvres quand tu vois un prénom apparaître sur l'écran. ilyan. ton cousin était arrivé, tu n'avais plus qu'à lui ouvrir la porte de l'immeuble pour qu'il te rejoigne. si votre relation n'était plus aussi fusionnelle que lorsque vous étiez gosse, tu essayais toujours de garder du temps pour lui. quand tu entends la sonnette de la porte d'entrée, tu trottines jusqu' à celle-ci, ouvrant la porte en grand avec un sourire amusé. « salut toi. » tu lui dis avec gaieté, parfois c'est à se demander qui est le plus vieux de vous deux. « tu vas bien mon grand ? » tu ajoutes en lui laissant de la place pour entrer, de toute façon ce n'était pas avec ta taille que tu allais lui bloquer la route. « je vais avoir besoin de toi justement. » tu l'informes en fermant derrière toi.

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sois mon cobaye pour la bonne cause ☾ #ilyan #rian ♢On est de la même famille lorsque l’on s'entend bien. Et cela s’appliquait tout particulièrement au jeune homme pour qui les liens du sang n’étaient que trop souvent excuse pour justifier un désir de contrôle sur autrui. Moral Abduction. Enlèvement moral. Terme métaphorique reflétant une emprise psychologique utilisant la moralité pour forcer les autres à accomplir certains actes. Terme très commun dans la culture asiatique où l’oppression familiale était une normalité. « un fils devrait reverser de l’argent à ses parents une fois qu’il entre dans le milieu professionnel afin de les remercier pour toutes ces années à l’élever. », « en tant que fils tu devras répondre aux exigences de tes parents. » , « fréquenter cette fille est une honte pour la famille, oublie la » tellement de circonstances dans lesquelles se reflétait cette emprise. Fallait-il encore cependant en avoir conscience, réaliser que le respect n’était pas chose due mais chose méritée. Ilyan l’avait compris dés sa plus tendre enfance lorsque sa mère avait décidé de partir aux bras d’un autre homme laissant derrière elle, un enfant incapable de comprendre pourquoi sa mère ne l’emmenait pas avec lui. Il avait compris dans son regard que la famille ne signifiait rien sans les liens du coeur, sans la sincérité des sentiments. et il s’y était tenus toutes ces années, n’agissant que selon ses désirs les plus profond et ne se forçant nullement par ce que l’on appelait des principes. Rian était d’ailleurs l’une des seules membres, pour ne pas dire la seule, qu’il appréciait réellement et à qui il ne foutait jamais de vents ni de lapins. Elle aurait pu lui demander le ciel qu’il l’aurait fait de bon coeur. Et c’était bien pour cela qu’il était là aujourd’hui, pour ça mais aussi pour profiter des talents culinaires de sa douce cousine. une pierre deux coups.

" je vais bien mais j'ai la dalle " lâchait-il en pénétrant dans l'appartement de sa cousine et ce, après avoir au préalable retiré ses chaussures. " et toi ma petite comment tu vas ? " de ses deux têtes de plus que la jeune femme, il venait tapoter la tête de rian comme il l'aurait fait avec un petit chien, le sourire aux lèvres, d'hors et déjà amusé en s'imaginant l'expression peu satisfaire de la jeune femme. " à votre service chère cousine, d'ailleurs tu cuisines quoi là ? " prononçait-il sans attendre sa réponse se dirigeant d'hors et déjà vers la cuisine, sa langue lapant ses lèvres d'appétit.encore une fois elle avait sous estimé le jeune homme en oubliant que ce n'était la plupart du temps pas lui qui lui rendait service mais bien elle en le nourrissant.

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sois mon cobaye pour la bonne cause ☾ #ilyan #rian ♢ tu avais bataillé dur contre ton père pour qu'il accepte enfin que tu n'allais pas suivre ses pas, encore maintenant vos relations étaient tendues à cause de ta « défection ». ton père ne cessait de dire que tu n'avais pas la flamme de l'ambition familiale, que c'était en parti pour cela que tu n'avais pas continué dans le domaine de la médecine. que ce soit lui ou ton oncle, tu avais des frissons en pensant aux pères qu'ils étaient. tu te demandais comment ilyan faisait pour supporter son père, par moment tu avais le sentiment qu'il était encore pire que ton propre paternel, ce qui voulait dire beaucoup. mais avant que les pensées des conflits familiaux ne t'emportent totalement, tu secoues la tête et tu te concentres à nouveau sur les préparations que tu avais faites, tu ne faisais que rarement les choses à moitié de ce fait elles occupaient une majeure partie de ta cuisine qui était déjà immense, ouverte sur ton salon, tu l'aimais cet appartement, c'était ton espace de travail autant que l'endroit où tu vivais, la plupart de tes recettes étaient nées ici. souvent la nuit, puisque quand la flamme de l'inspiration brûlait en toi, tu t'en fichais qu'on soit au beau milieu de la nuit alors que tu aurais dû être dans les bras de morphée. tandis que tu étais plongée dans ta passion créative, tu sens un sourire se coller sur ton visage quand en jetant un coup d'oeil à ton téléphone, tu vois un messahe de ton cousin signalant son arrivée en bas de l'immeuble. sans tarder tu lui réponds et lui ouvres pour lui permettre de te rejoindre. ton sourire qui s'étire un peu plus quand tu ouvres la porte et que le visage de ton cousin apparaît dans ton champ de vision, il avait tant grandi tu songes intérieurement, tu te souviens encore quel jeune garçon il était dans le passé. c'est un peu comme s'il sera toujours le petit gamin avec qui tu faisais les 400 coups à tes yeux. même les choses étaient bien différentes à présent. « ça c'est quelque chose qui n'a jamais changé au moins. » tu réponds avec amusement, les yeux pétillants. « bien, bien disons que j'étais en pleines expériences culinaires. » tu ajoutes, expliquant les tâches de farine et autres produits de cuisine qu'on pouvait voir sur toi. tu n'arrêtais jamais de bouger, c'est pour cette raison qu'à peine tu tournais les talons tu virevoltais déjà à travers ton salon pour rejoindre la pièce que tu avais quitté. « je fais des tests pour ma pâtisserie. je n'ai pas encore trouvé la recette miracle qui va pouvoir figurer sur mon menu. c'est pour ça que toi, mon cher cousin, tu vas me servir de client cobaye. » l'amusement est revenu dans ta voix, clin d'oeil taquin que tu lui adresses. « t'en fais pas, aux dernières nouvelles je risque pas de t'empoisonner. » ou alors ce sera sans l'avoir voulu.

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