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kill them with your best shot (rei)
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kill them with your best shot (rei) | Mar 12 Fév - 19:19
✻✻✻ La clope au bec, je prends la peine de prendre une bouffée d’air frais entre deux maux de gorge. Avec les changements de température de ces derniers jours, je suis conscient d’avoir attrapé un nouveau rhume. Pourtant, au lieu de cesser cette petite habitude, je continue de me faire du mal. Pas très malin, n’est-ce pas ? Je devrais peut-être faire un détour vers la case médecin mais aujourd’hui, j’ai prévu de m’occuper autrement. Pas de Ki Hyeon en vue, c’est un autre grand chef dans le championnat des pauvres connards avec qui j’ai rendez-vous. Mais, personnellement, je n’ai rien contre eux. Avec notre amitié si spéciale, je peux m’acharner sur les gens qui se considèrent comme étant honnêtes. Si je peux secouer leur vie inutile, je ne peux hésiter. Toussant une nouvelle fois, je sens que l’odeur qui émane de ma cigarette n’enchante pas tout le monde. Du coup, je finis par m’écarter de quelques mètres sans pour autant m’éloigner de notre point de rencontre : cet arrêt de bus. Glissant ma main dans la poche de mon manteau, nous sommes en fin d’après-midi voire plutôt début de soirée et les rues sont bel et bien encore agitées. J’ignore comment la soirée va se dérouler mais c’est certainement ce que je recherche dans ces petites rencontres improvisées. Je ne veux rien prévoir comme je ne veux pas que ma vie soit basée sur une monotonie mortelle. J’ai besoin de me déchaîner, ce soir, encore, quitte à flipper quand les gyrophares viendront me rappeler la présence d’un semblant d’autorité. Pourtant, les flics n’ont pas de pouvoir comparé au Dieu de la mort et ses ouvrières préférées aka les faucheuses. Je me demande si elles gagnent bien leur vie, plus que certains de mes compatriotes. Mais on ne changera pas le monde, encore moins ma petite personne. Non, à part me plaindre, je n’ai pas vraiment d’hobby. Je rallume l’embout de ma dernière cigarette, celle-ci s’étant éteinte pendant quelques secondes à cause du vent. C’est à ce moment-là où j’entends des pas s’approcher de ma silhouette. « Je me demandais ce que tu fabriquais. T’as pas fait le con sans moi, hein ? » Je pourrais me vexer…
kill them with your best shot
rei & hanyul
✻✻✻ La clope au bec, je prends la peine de prendre une bouffée d’air frais entre deux maux de gorge. Avec les changements de température de ces derniers jours, je suis conscient d’avoir attrapé un nouveau rhume. Pourtant, au lieu de cesser cette petite habitude, je continue de me faire du mal. Pas très malin, n’est-ce pas ? Je devrais peut-être faire un détour vers la case médecin mais aujourd’hui, j’ai prévu de m’occuper autrement. Pas de Ki Hyeon en vue, c’est un autre grand chef dans le championnat des pauvres connards avec qui j’ai rendez-vous. Mais, personnellement, je n’ai rien contre eux. Avec notre amitié si spéciale, je peux m’acharner sur les gens qui se considèrent comme étant honnêtes. Si je peux secouer leur vie inutile, je ne peux hésiter. Toussant une nouvelle fois, je sens que l’odeur qui émane de ma cigarette n’enchante pas tout le monde. Du coup, je finis par m’écarter de quelques mètres sans pour autant m’éloigner de notre point de rencontre : cet arrêt de bus. Glissant ma main dans la poche de mon manteau, nous sommes en fin d’après-midi voire plutôt début de soirée et les rues sont bel et bien encore agitées. J’ignore comment la soirée va se dérouler mais c’est certainement ce que je recherche dans ces petites rencontres improvisées. Je ne veux rien prévoir comme je ne veux pas que ma vie soit basée sur une monotonie mortelle. J’ai besoin de me déchaîner, ce soir, encore, quitte à flipper quand les gyrophares viendront me rappeler la présence d’un semblant d’autorité. Pourtant, les flics n’ont pas de pouvoir comparé au Dieu de la mort et ses ouvrières préférées aka les faucheuses. Je me demande si elles gagnent bien leur vie, plus que certains de mes compatriotes. Mais on ne changera pas le monde, encore moins ma petite personne. Non, à part me plaindre, je n’ai pas vraiment d’hobby. Je rallume l’embout de ma dernière cigarette, celle-ci s’étant éteinte pendant quelques secondes à cause du vent. C’est à ce moment-là où j’entends des pas s’approcher de ma silhouette. « Je me demandais ce que tu fabriquais. T’as pas fait le con sans moi, hein ? » Je pourrais me vexer… © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Sam 2 Mar - 20:34
✻✻✻ Un long soupir quitta les lèvres trop sèches du japonais alors qu’il relâchait la pression du garrot sur son bras après avoir posé l’aiguille sur la table de cuisine. Il ferma les yeux un instant, appréciant beaucoup trop la sensation presque immédiate que lui procurait la prise qu’il venait de faire. L’injection n’était pas ce qu’il préférait, mais il prenait ce qu’il pouvait s’acheter, et c’était assez aléatoire. Il s’adaptait, c’était presque triste à dire. Après quelques minutes à retrouver ses esprits, Rei se leva de sa chaise, le pas plus assuré que jamais, un des effets des substances qu’il prenait. Comme pour s’assurer que cela durerait, il prit en plus deux antidouleurs, avant d’enfiler sa veste, il était attendu. Pour payer sa dope, l’ancien sportif continuait ses petits boulots de mercenaire si on pouvait appeler ça ainsi. Comme si le coup des incendies de l’université et son passage en prison ne lui avaient pas servi de leçon, il continuait à se mettre au service de connards bien pire que lui, dans l’espoir de quelques billets ou d’un sachet de poudre magique. Au moins, ces jobs lui avaient offert de nouvelles rencontres, des collègues, des potes s’il pouvait le dire, mais très certainement des complices. Il plana pendant la quasi-totalité du trajet, et lorsqu’il arriva, il retrouva Han Yul, sans doute son acolyte préféré. Un rictus étira les lèvres du japonais en arrivant à la hauteur du coréen. « T’as peur qu’on voit que j’ai pas besoin de toi ? » Et sur ce, il retira la cigarette des lèvres de Han Yul et en tira une longue bouffée, il n’y a pas de petites économies. « On se boit un verre ou c’est pressé ? » Enchaîna-t-il naturellement, pas gêné un instant par le geste qu’il venait d’avoir.
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rei & hanyul
✻✻✻ Un long soupir quitta les lèvres trop sèches du japonais alors qu’il relâchait la pression du garrot sur son bras après avoir posé l’aiguille sur la table de cuisine. Il ferma les yeux un instant, appréciant beaucoup trop la sensation presque immédiate que lui procurait la prise qu’il venait de faire. L’injection n’était pas ce qu’il préférait, mais il prenait ce qu’il pouvait s’acheter, et c’était assez aléatoire. Il s’adaptait, c’était presque triste à dire. Après quelques minutes à retrouver ses esprits, Rei se leva de sa chaise, le pas plus assuré que jamais, un des effets des substances qu’il prenait. Comme pour s’assurer que cela durerait, il prit en plus deux antidouleurs, avant d’enfiler sa veste, il était attendu. Pour payer sa dope, l’ancien sportif continuait ses petits boulots de mercenaire si on pouvait appeler ça ainsi. Comme si le coup des incendies de l’université et son passage en prison ne lui avaient pas servi de leçon, il continuait à se mettre au service de connards bien pire que lui, dans l’espoir de quelques billets ou d’un sachet de poudre magique. Au moins, ces jobs lui avaient offert de nouvelles rencontres, des collègues, des potes s’il pouvait le dire, mais très certainement des complices. Il plana pendant la quasi-totalité du trajet, et lorsqu’il arriva, il retrouva Han Yul, sans doute son acolyte préféré. Un rictus étira les lèvres du japonais en arrivant à la hauteur du coréen. « T’as peur qu’on voit que j’ai pas besoin de toi ? » Et sur ce, il retira la cigarette des lèvres de Han Yul et en tira une longue bouffée, il n’y a pas de petites économies. « On se boit un verre ou c’est pressé ? » Enchaîna-t-il naturellement, pas gêné un instant par le geste qu’il venait d’avoir. © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Lun 8 Avr - 17:32
✻✻✻ M'offrant le plaisir d'une petite compagnie, ma cigarette se consume au fil de mes bouffées. Le souffle du vent tend à lui préserver la vie pendant quelques secondes avant que je décide de l'enflammer de nouveau. Tel est son destin, sa lutte est naturellement vaine comme la mienne quand je tente de vaincre mon addiction à l'alcool. Ma consommation dépasse le seuil requis, j'en ai conscience mais je n'ai pas envie de perdre mon temps. Je ne veux plus m'imposer des limites, je ne veux pas non plus qu'on m'impose des responsabilités. La seule qui est en mesure de régir ma vie actuellement, c'est celle de profiter. Au lieu de me contenter de quelques sorties entre amis, je fais tout pour ruiner la vie, de près ou de loin, des autres. Je ne suis pas le seul qui respecte ce programme. D'ailleurs, je ne sais pas pour quelle raison mais j'arrive souvent à m'entendre avec eux. L'un de ces types finit par se pointer. Je l'accueille avec une pointe d'humour. " Non. " Ma précieuse cigarette change de propriétaire et j'en profite pour respirer un air bien plus frais. Du moins, ça aurait pu être le cas si le jeune homme s'était tenu à l'écart. " Un verre bien sûr. Nous n'aurons peut-être pas forcément le temps de le consommer après.. T'sais. " L'after ne se passera pas dans le dortoir des sangos, surtout avec un Eui Jin un peu trop sur le coup. Fronçant les sourcils à cette pensée, je finis par me diriger naturellement vers l'un des bars qui fait angle. N'attendant pas forcément d'échanges de politesse, je donne quelques billets pour honorer ma commande au comptoir. " Alors ta semaine ? " finis-je par demander.
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✻✻✻ M'offrant le plaisir d'une petite compagnie, ma cigarette se consume au fil de mes bouffées. Le souffle du vent tend à lui préserver la vie pendant quelques secondes avant que je décide de l'enflammer de nouveau. Tel est son destin, sa lutte est naturellement vaine comme la mienne quand je tente de vaincre mon addiction à l'alcool. Ma consommation dépasse le seuil requis, j'en ai conscience mais je n'ai pas envie de perdre mon temps. Je ne veux plus m'imposer des limites, je ne veux pas non plus qu'on m'impose des responsabilités. La seule qui est en mesure de régir ma vie actuellement, c'est celle de profiter. Au lieu de me contenter de quelques sorties entre amis, je fais tout pour ruiner la vie, de près ou de loin, des autres. Je ne suis pas le seul qui respecte ce programme. D'ailleurs, je ne sais pas pour quelle raison mais j'arrive souvent à m'entendre avec eux. L'un de ces types finit par se pointer. Je l'accueille avec une pointe d'humour. " Non. " Ma précieuse cigarette change de propriétaire et j'en profite pour respirer un air bien plus frais. Du moins, ça aurait pu être le cas si le jeune homme s'était tenu à l'écart. " Un verre bien sûr. Nous n'aurons peut-être pas forcément le temps de le consommer après.. T'sais. " L'after ne se passera pas dans le dortoir des sangos, surtout avec un Eui Jin un peu trop sur le coup. Fronçant les sourcils à cette pensée, je finis par me diriger naturellement vers l'un des bars qui fait angle. N'attendant pas forcément d'échanges de politesse, je donne quelques billets pour honorer ma commande au comptoir. " Alors ta semaine ? " finis-je par demander. © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Mer 22 Mai - 20:27
✻✻✻ Proposer un verre à Han Yul, c’était comme proposer des opiacés au japonais. Ils étaient incapables de résister. La raison voudrait qu’en connaissant la faiblesse de l’étudiant, Rei ne propose pas de telles choses. Mais il était loin d’être raisonnable, et il était le dernier à avoir des états d’âmes, à se dire que peut-être il pourrait essayer de l’aider plutôt que de l’encourager à consommer. Mais c’était franchement loin des intentions de Rei. Lui-même n’avait pas envie d’arrêter ce qu’il prenait, alors pourquoi encourager quelqu’un (qui ne semblait pas en avoir envie) à le faire ? Il se fendit d’un rictus à la remarque du coréen, haussant légèrement un sourcil. « Et quoi ? Tu n’as plus confiance en toi pour t’en sortir ? C’est pas le bon esprit ça... » Et Rei refusait de se dire qu’il pourrait se faire chopper à nouveau par les flics. Retourner en taule était impossible pour lui, il préférait se faire abattre sur les lieux du crime plutôt que de se retrouver à nouveau derrière les barreaux. « Tu verras, on s’en prendra un juste après aussi. » Et à bien y penser, difficile de savoir quel état d’esprit était le meilleur, partir défaitiste ou se croire invincible ? Ils prirent ensemble la direction d’un des nombreux bars de la rue, pas très regardants sur l’apparence, juste sur ce qu’ils pourraient boire. Il haussa les épaules à la question que lui posa Han Yul. « Cours à la salle... Et tout le reste... Comme d’hab. » Tout le reste... Han Yul comprendrait par là qu’il avait pris quelques « jobs » qu’on lui avait proposé afin de payer sa dope... Bref une semaine tout à fait normal dans la vie d’Urakawa Rei. « Et toi ? » Il poussa la porte du bar avec son épaule afin d’y entrer. « T’as passé plus de temps en cours ou plus de temps à cuver ? » Il ricana à sa propre formulation avant de prendre place (difficilement) sur un des hauts tabourets au niveau du bar.
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✻✻✻ Proposer un verre à Han Yul, c’était comme proposer des opiacés au japonais. Ils étaient incapables de résister. La raison voudrait qu’en connaissant la faiblesse de l’étudiant, Rei ne propose pas de telles choses. Mais il était loin d’être raisonnable, et il était le dernier à avoir des états d’âmes, à se dire que peut-être il pourrait essayer de l’aider plutôt que de l’encourager à consommer. Mais c’était franchement loin des intentions de Rei. Lui-même n’avait pas envie d’arrêter ce qu’il prenait, alors pourquoi encourager quelqu’un (qui ne semblait pas en avoir envie) à le faire ? Il se fendit d’un rictus à la remarque du coréen, haussant légèrement un sourcil. « Et quoi ? Tu n’as plus confiance en toi pour t’en sortir ? C’est pas le bon esprit ça... » Et Rei refusait de se dire qu’il pourrait se faire chopper à nouveau par les flics. Retourner en taule était impossible pour lui, il préférait se faire abattre sur les lieux du crime plutôt que de se retrouver à nouveau derrière les barreaux. « Tu verras, on s’en prendra un juste après aussi. » Et à bien y penser, difficile de savoir quel état d’esprit était le meilleur, partir défaitiste ou se croire invincible ? Ils prirent ensemble la direction d’un des nombreux bars de la rue, pas très regardants sur l’apparence, juste sur ce qu’ils pourraient boire. Il haussa les épaules à la question que lui posa Han Yul. « Cours à la salle... Et tout le reste... Comme d’hab. » Tout le reste... Han Yul comprendrait par là qu’il avait pris quelques « jobs » qu’on lui avait proposé afin de payer sa dope... Bref une semaine tout à fait normal dans la vie d’Urakawa Rei. « Et toi ? » Il poussa la porte du bar avec son épaule afin d’y entrer. « T’as passé plus de temps en cours ou plus de temps à cuver ? » Il ricana à sa propre formulation avant de prendre place (difficilement) sur un des hauts tabourets au niveau du bar. © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Jeu 30 Mai - 15:50
✻✻✻ Sobre, il était facile de remarquer mes défauts, ceux qui ne sont pas liés à la consommation d'alcool. Ils me rappellent facilement ce que je ne souhaite plus être, et pourtant, au lieu de faire un travail sur moi, je noie mon chagrin dans une addiction qui prend de plus en plus d'ampleur dans ma vie. Or, je ne tiens pas à le remarquer. Je suis heureux d'entrer dans une autre dimension, de mettre mes défauts de côté pour être la définition d'un connard sans vie. C'est ce que je devrais être, c'est ce que je suis mais seul l'alcool peut m'en faire profiter librement. Alors, ce soir, je vais continuer cette activité qui est devenue une habitude. Je me réfugie dans un bar, avec une autre compagnie ce soir, une compagnie qui va forcément me tirer vers le bas. Je devrais clairement le remercier pour sa présence d'esprit. « C'est pas faux. Pour me punir, je vais doubler ma dose. » Un sourire amusé prend possession de mes lèvres alors qu'on arrive à hauteur d'un local pas très esthétique de prime abord. D'après la légende, on trouve les meilleurs breuvages dans ce type d'endroits. Ils n'ont pas tendance à arnaquer les clients en augmentant la dose de soda au lieu de l'alcool. Au moins, j'utilise mon argent pour quelque chose de fort, donc susceptible de m'enivrer encore plus vite. Nous n'avons peut-être pas de chronomètre en notre possession mais plus vite je me mets dans un état second, plus vite on sera en mesure de semer le trouble quelque part. D'ailleurs, on pourrait également l'utiliser pour connaître notre vitesse quand on détale des témoins ou autres. En attendant, voilà que j'interroge Rei sur sa semaine. Bien sûr, celle-ci est loin d'être excitante. C'est peut-être pour ça que l'on se retrouve ce soir. Quoi que, le japonais m'a confié ces petits jobs et pour le coup, impossible de cacher une grimace. Son mode de vie me dépasse un peu, mais à mon avis, lui aussi, il est dépassé par les événements. Ça nous fait un autre point en commun. « Je fais les deux. Je cuve en cours mais par moment, la terre se met à trembler si fort quand je me lève alors je fais l'école buissonnière. » J'échappe un rire. « Pas de bol, hein. » Puis, je regarde le japonais s'installer. « Ca promet dis donc... » J'interpelle le barman avant d'ajouter : « La vieillesse. » La commande étant passée, il me tarde de lever mon verre...
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✻✻✻ Sobre, il était facile de remarquer mes défauts, ceux qui ne sont pas liés à la consommation d'alcool. Ils me rappellent facilement ce que je ne souhaite plus être, et pourtant, au lieu de faire un travail sur moi, je noie mon chagrin dans une addiction qui prend de plus en plus d'ampleur dans ma vie. Or, je ne tiens pas à le remarquer. Je suis heureux d'entrer dans une autre dimension, de mettre mes défauts de côté pour être la définition d'un connard sans vie. C'est ce que je devrais être, c'est ce que je suis mais seul l'alcool peut m'en faire profiter librement. Alors, ce soir, je vais continuer cette activité qui est devenue une habitude. Je me réfugie dans un bar, avec une autre compagnie ce soir, une compagnie qui va forcément me tirer vers le bas. Je devrais clairement le remercier pour sa présence d'esprit. « C'est pas faux. Pour me punir, je vais doubler ma dose. » Un sourire amusé prend possession de mes lèvres alors qu'on arrive à hauteur d'un local pas très esthétique de prime abord. D'après la légende, on trouve les meilleurs breuvages dans ce type d'endroits. Ils n'ont pas tendance à arnaquer les clients en augmentant la dose de soda au lieu de l'alcool. Au moins, j'utilise mon argent pour quelque chose de fort, donc susceptible de m'enivrer encore plus vite. Nous n'avons peut-être pas de chronomètre en notre possession mais plus vite je me mets dans un état second, plus vite on sera en mesure de semer le trouble quelque part. D'ailleurs, on pourrait également l'utiliser pour connaître notre vitesse quand on détale des témoins ou autres. En attendant, voilà que j'interroge Rei sur sa semaine. Bien sûr, celle-ci est loin d'être excitante. C'est peut-être pour ça que l'on se retrouve ce soir. Quoi que, le japonais m'a confié ces petits jobs et pour le coup, impossible de cacher une grimace. Son mode de vie me dépasse un peu, mais à mon avis, lui aussi, il est dépassé par les événements. Ça nous fait un autre point en commun. « Je fais les deux. Je cuve en cours mais par moment, la terre se met à trembler si fort quand je me lève alors je fais l'école buissonnière. » J'échappe un rire. « Pas de bol, hein. » Puis, je regarde le japonais s'installer. « Ca promet dis donc... » J'interpelle le barman avant d'ajouter : « La vieillesse. » La commande étant passée, il me tarde de lever mon verre... © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Mar 16 Juil - 17:24
✻✻✻ Il est de certaines personnes qui ne devraient jamais se rencontrer. Non pas parce que leurs univers n’étaient pas faits pour se rencontrer tôt ou tard, mais parce que les amener à être ensemble était une spirale infernale, l’épitome même de la mauvaise idée. Et c’était tout à fait ça avec Han Yul et Rei. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre, c’était bras dessus bras dessous qu’ils courraient vers le précipice qui les attendait. Et loin de les inquiéter, ça les amusait. Comme s’ils comptaient les points de celui qui avait réussi à s’enfoncer un peu plus depuis leur dernière rencontre. Tristement, il n’y aurait pas de vainqueur dans cette compétition. Le japonais lâcha un rire à la remarque de l’étudiant. Il pourrait trouver ça triste de le voir gâcher ses opportunités, mais qui était-il pour être triste face à ça ? Ou pour le juger ? « Je suis sûr qu’avec quelques verres t’y vois plus clair à tes examens. » Parce que sobre, mais surtout en manque, autant rester chez soi. Adressant un majeur levé au Sango, il grimaça sur son tabouret. « J’ai la hanche et le genou d’un vieillard, un peu de compassion steup’. » Mais sa voix disait autre chose, un flot d’injures qu’il retenait d’hurler, non pas à Han Yul, mais au monde entier. « Tu me payes le second verre et je t’pardonne. » Mais avant le second, il fallait le premier, alors il commença par commander la première tournée, tout d’abord parce qu’il avait soif, mais aussi parce qu’il avait envie de s’étourdir. Il se tourna vers l'étudiant en attendant qu'on les serve. « J’ai entendu dire que y avait un truc qui tournait sur votre campus... » Est-ce que ça l’intéressait pour en prendre ou pour en vendre ? Allez savoir. « T’as testé ? »
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✻✻✻ Il est de certaines personnes qui ne devraient jamais se rencontrer. Non pas parce que leurs univers n’étaient pas faits pour se rencontrer tôt ou tard, mais parce que les amener à être ensemble était une spirale infernale, l’épitome même de la mauvaise idée. Et c’était tout à fait ça avec Han Yul et Rei. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre, c’était bras dessus bras dessous qu’ils courraient vers le précipice qui les attendait. Et loin de les inquiéter, ça les amusait. Comme s’ils comptaient les points de celui qui avait réussi à s’enfoncer un peu plus depuis leur dernière rencontre. Tristement, il n’y aurait pas de vainqueur dans cette compétition. Le japonais lâcha un rire à la remarque de l’étudiant. Il pourrait trouver ça triste de le voir gâcher ses opportunités, mais qui était-il pour être triste face à ça ? Ou pour le juger ? « Je suis sûr qu’avec quelques verres t’y vois plus clair à tes examens. » Parce que sobre, mais surtout en manque, autant rester chez soi. Adressant un majeur levé au Sango, il grimaça sur son tabouret. « J’ai la hanche et le genou d’un vieillard, un peu de compassion steup’. » Mais sa voix disait autre chose, un flot d’injures qu’il retenait d’hurler, non pas à Han Yul, mais au monde entier. « Tu me payes le second verre et je t’pardonne. » Mais avant le second, il fallait le premier, alors il commença par commander la première tournée, tout d’abord parce qu’il avait soif, mais aussi parce qu’il avait envie de s’étourdir. Il se tourna vers l'étudiant en attendant qu'on les serve. « J’ai entendu dire que y avait un truc qui tournait sur votre campus... » Est-ce que ça l’intéressait pour en prendre ou pour en vendre ? Allez savoir. « T’as testé ? » © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Ven 16 Aoû - 16:16
✻✻✻ Un sourire en coin se positionne mes lèvres alors que l'excitation commence à grandir. Etre accoudé sur un comptoir était un rituel dont je ne me lasserais jamais ou alors j'en avais la forte impression. " Ouais, et je comptais offrir une bouteille aux professeurs, histoire qu'ils y voient clair aussi avant la correction des copies. " J'ai beau faire l'école buissonnière, je reconnais l'importance de mes études mais elle reste moindre comparé à mes envies de faire n'importe quoi. En plus, aujourd'hui, je suis accompagné d'un véritable expert, qui, à tous les coups, exerce une mauvaise influence sur ma personne. Disons que je suis un novice à côté de lui. Finalement, je continue de me comporter comme un étudiant, et ce, peu importe l'heure de la journée. Je me mets à ricaner, insolent devant la grimace de Rei. En échange, celui-ci m'offre la jolie vision de son majeur. Ai-je touché un point sensible ? Arquant un sourcil, je manque de croiser les bras. " Voilà pourquoi j'ai été inquiet pour notre fuite... Ne compte pas sur moi pour te porter. " Si s'installer sur un tabouret le faisait souffrir, je ne l'imagine pas grimper par-dessus un mur ou que sais-je encore. Enfin, je ne devrais pas sous-estimer l'athlète que constitue le japonais. " On achète les femmes avec des billets, toi avec des tournées. " Je lui fais un clin d'oeil et lève mon verre, une fois servi. Toutefois, Rei ne perd pas le nord, encore une fois. A vrai dire, je suis étonné qu'il me pose cette question... Il doit bien savoir que je ne touche pas à la drogue. Je finis par comprendre l'intérêt de son interrogation. " Non, t'sais bien que je touche pas à ces trucs. " Je lâche un bref soupir. " Apparemment, c'est pas mal pour avoir de l'énergie. Certaines la prennent pour bosser encore plus. De vrais robots saupoudrés. " Enfin, je suppose que Rei ne s'intéresse pas à la réussite de ses études. Quelles études, d'ailleurs ? " Mais je sais vers qui me tourner si tu veux une dose ou deux. " Je sirote ma boisson et continue. " Par contre, la maison ne fait pas d'avance. Tu connais la chanson. "
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✻✻✻ Un sourire en coin se positionne mes lèvres alors que l'excitation commence à grandir. Etre accoudé sur un comptoir était un rituel dont je ne me lasserais jamais ou alors j'en avais la forte impression. " Ouais, et je comptais offrir une bouteille aux professeurs, histoire qu'ils y voient clair aussi avant la correction des copies. " J'ai beau faire l'école buissonnière, je reconnais l'importance de mes études mais elle reste moindre comparé à mes envies de faire n'importe quoi. En plus, aujourd'hui, je suis accompagné d'un véritable expert, qui, à tous les coups, exerce une mauvaise influence sur ma personne. Disons que je suis un novice à côté de lui. Finalement, je continue de me comporter comme un étudiant, et ce, peu importe l'heure de la journée. Je me mets à ricaner, insolent devant la grimace de Rei. En échange, celui-ci m'offre la jolie vision de son majeur. Ai-je touché un point sensible ? Arquant un sourcil, je manque de croiser les bras. " Voilà pourquoi j'ai été inquiet pour notre fuite... Ne compte pas sur moi pour te porter. " Si s'installer sur un tabouret le faisait souffrir, je ne l'imagine pas grimper par-dessus un mur ou que sais-je encore. Enfin, je ne devrais pas sous-estimer l'athlète que constitue le japonais. " On achète les femmes avec des billets, toi avec des tournées. " Je lui fais un clin d'oeil et lève mon verre, une fois servi. Toutefois, Rei ne perd pas le nord, encore une fois. A vrai dire, je suis étonné qu'il me pose cette question... Il doit bien savoir que je ne touche pas à la drogue. Je finis par comprendre l'intérêt de son interrogation. " Non, t'sais bien que je touche pas à ces trucs. " Je lâche un bref soupir. " Apparemment, c'est pas mal pour avoir de l'énergie. Certaines la prennent pour bosser encore plus. De vrais robots saupoudrés. " Enfin, je suppose que Rei ne s'intéresse pas à la réussite de ses études. Quelles études, d'ailleurs ? " Mais je sais vers qui me tourner si tu veux une dose ou deux. " Je sirote ma boisson et continue. " Par contre, la maison ne fait pas d'avance. Tu connais la chanson. " © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Mar 17 Sep - 20:38
✻✻✻ Rei savait le strict minimum sur le coréen. Il connaissait les grandes lignes, du moins de ce qu’il avait bien voulu lui révéler, et il savait aussi quelques traits de sa personnalité qui faisait qu’il ne se sentait pas coupable de faire ces méfaits avec lui. Il pourrait se dire que le coréen méritait mieux, mais non, parce qu’Han Yul savait bien ce qu’il faisait et où il allait avec ce mode de vie. Là-dessus, les deux hommes se ressemblaient assez, il fallait bien l’avouer. C’était sans doute pour ça qu’ils s’entendaient bien, ils se comprenaient jusqu’à un certain point et ne cherchait pas à changer l’autre. « J’t’aurais pas demandé de me porter. Sauve ta peau mec. » Ils ne l’avaient jamais exprimé aussi explicitement, mais ils savaient implicitement que si quelque chose arrivait, il fallait d’abord penser à mettre son cul à l’abri. Il continua de boire tranquillement en parlant de ce qui semblait être des banalités, alors que le sujet ne l’était pas franchement. « Juste de l’énergie ? » Rei fît une grimace pour montrer tout ce que lui inspirait cette substance. « T’es mignon mais je préfère de vrais trucs, les vitamines ou les smarties moi tu sais... » Les addictions du japonais n’étaient pas un secret pour Han Yul, il savait que si Rei faisait toutes ces « missions » c’était bien pour se payer des doses. « Comme tu te mets pas la pression pour tes études, j’imagine bien que t’as pas testé. » Il eut un sourire taquin. « Ça serait une nouvelle liqueur, là t’aurais bien un avis à me donner. » Il eut un petit rire avant de prendre une nouvelle gorgée de son verre, n’en laissant qu’un fond avant de le poser sur le bar. « Bon et donc ce soir, on doit juste rappeler à quelqu’un qu’il doit de l’argent à notre « patron » ? » Et il fît des guillemets de ces doigts, parce que Rei estimait qu’il n’avait pas de patron. Il prenait juste les missions qu’on lui offrait pour obtenir assez d’argent pour subvenir à ses besoins. « Ou on peut se servir dans ce qu’on trouve ? » Des trucs à utiliser pour soi ou à remettre à la vente, il n’y avait pas de petite prise si vous vouliez son avis.
kill them with your best shot
rei & hanyul
✻✻✻ Rei savait le strict minimum sur le coréen. Il connaissait les grandes lignes, du moins de ce qu’il avait bien voulu lui révéler, et il savait aussi quelques traits de sa personnalité qui faisait qu’il ne se sentait pas coupable de faire ces méfaits avec lui. Il pourrait se dire que le coréen méritait mieux, mais non, parce qu’Han Yul savait bien ce qu’il faisait et où il allait avec ce mode de vie. Là-dessus, les deux hommes se ressemblaient assez, il fallait bien l’avouer. C’était sans doute pour ça qu’ils s’entendaient bien, ils se comprenaient jusqu’à un certain point et ne cherchait pas à changer l’autre. « J’t’aurais pas demandé de me porter. Sauve ta peau mec. » Ils ne l’avaient jamais exprimé aussi explicitement, mais ils savaient implicitement que si quelque chose arrivait, il fallait d’abord penser à mettre son cul à l’abri. Il continua de boire tranquillement en parlant de ce qui semblait être des banalités, alors que le sujet ne l’était pas franchement. « Juste de l’énergie ? » Rei fît une grimace pour montrer tout ce que lui inspirait cette substance. « T’es mignon mais je préfère de vrais trucs, les vitamines ou les smarties moi tu sais... » Les addictions du japonais n’étaient pas un secret pour Han Yul, il savait que si Rei faisait toutes ces « missions » c’était bien pour se payer des doses. « Comme tu te mets pas la pression pour tes études, j’imagine bien que t’as pas testé. » Il eut un sourire taquin. « Ça serait une nouvelle liqueur, là t’aurais bien un avis à me donner. » Il eut un petit rire avant de prendre une nouvelle gorgée de son verre, n’en laissant qu’un fond avant de le poser sur le bar. « Bon et donc ce soir, on doit juste rappeler à quelqu’un qu’il doit de l’argent à notre « patron » ? » Et il fît des guillemets de ces doigts, parce que Rei estimait qu’il n’avait pas de patron. Il prenait juste les missions qu’on lui offrait pour obtenir assez d’argent pour subvenir à ses besoins. « Ou on peut se servir dans ce qu’on trouve ? » Des trucs à utiliser pour soi ou à remettre à la vente, il n’y avait pas de petite prise si vous vouliez son avis. © LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Ven 25 Oct - 18:57
✻✻✻ L’avantage dans la relation que j’entretiens avec Rei, c’est que le concept de l’amitié nous est étranger. La remarque du japonais le démontre très bien. En cas de pépin, je ne dois pas compter sur son aide… Le novice que je suis manquerait de voir rouge… Quoi que, j’enchaîne les conneries depuis un moment. Est-ce que c’est suffisant pour me qualifier d’expert ? En aucun cas. « Ne le dis pas deux fois. » J’esquisse un faible sourire moqueur avant que le sujet de la Crimson soit abordé par le drogué. Celui-ci s’avère déçu par ma révélation mais je ne tenais pas à le tromper sur la marchandise. Rei prend des drogues dures, comment pourrait-on trouver mieux ? Les étudiants ont de la suite dans les idées mais tout de même ! Enfin, cette affaire vient de se lancer sur le marché, peut-être que quelques améliorations seront apportées par la suite ? « Je te dis simplement que c’est un stimulant. Tu n’es pas du genre à faire des mélanges ? » Je me fous de sa gueule et de son addiction. Parfois, je me demande comment et pourquoi je traîne avec ce genre de types. Et puis, je me rappelle que nous avons tous des fardeaux différents mais que nous avons des similitudes pour s’en débarrasser. « Ah bah écoute chacun ses préférences. » Je lui fais un clin d’œil en levant mon verre. Je fais signe au serveur de me servir une nouvelle fois alors qu’il est temps pour nous de parler business. « Oui mais à mon avis, il aura la mémoire courte. » C’est toujours le cas… C’est notamment le domaine de prédilection de mon collègue. « Hm, tu peux toujours lui demander des intérêts ou alors tu fais ça discrètement… Mais t’es assez discret pour ça. » Ou pas. Je fais mine de réfléchir plus longuement et ajoute : « Mais maintenant que tu as vendu la mèche, je demande un pourcentage. » Je me justifie aussitôt. « C’est toi qui m’as dit de me sauver le cul. Le silence a un prix. » Rei va m’envoyer bouler mais cela m’amuse beaucoup. « Je suppose que tu veux faire le méchant flic ? T’as une gueule de truand, autant que ça te serve. »
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✻✻✻ L’avantage dans la relation que j’entretiens avec Rei, c’est que le concept de l’amitié nous est étranger. La remarque du japonais le démontre très bien. En cas de pépin, je ne dois pas compter sur son aide… Le novice que je suis manquerait de voir rouge… Quoi que, j’enchaîne les conneries depuis un moment. Est-ce que c’est suffisant pour me qualifier d’expert ? En aucun cas. « Ne le dis pas deux fois. » J’esquisse un faible sourire moqueur avant que le sujet de la Crimson soit abordé par le drogué. Celui-ci s’avère déçu par ma révélation mais je ne tenais pas à le tromper sur la marchandise. Rei prend des drogues dures, comment pourrait-on trouver mieux ? Les étudiants ont de la suite dans les idées mais tout de même ! Enfin, cette affaire vient de se lancer sur le marché, peut-être que quelques améliorations seront apportées par la suite ? « Je te dis simplement que c’est un stimulant. Tu n’es pas du genre à faire des mélanges ? » Je me fous de sa gueule et de son addiction. Parfois, je me demande comment et pourquoi je traîne avec ce genre de types. Et puis, je me rappelle que nous avons tous des fardeaux différents mais que nous avons des similitudes pour s’en débarrasser. « Ah bah écoute chacun ses préférences. » Je lui fais un clin d’œil en levant mon verre. Je fais signe au serveur de me servir une nouvelle fois alors qu’il est temps pour nous de parler business. « Oui mais à mon avis, il aura la mémoire courte. » C’est toujours le cas… C’est notamment le domaine de prédilection de mon collègue. « Hm, tu peux toujours lui demander des intérêts ou alors tu fais ça discrètement… Mais t’es assez discret pour ça. » Ou pas. Je fais mine de réfléchir plus longuement et ajoute : « Mais maintenant que tu as vendu la mèche, je demande un pourcentage. » Je me justifie aussitôt. « C’est toi qui m’as dit de me sauver le cul. Le silence a un prix. » Rei va m’envoyer bouler mais cela m’amuse beaucoup. « Je suppose que tu veux faire le méchant flic ? T’as une gueule de truand, autant que ça te serve. »© LOYALS.
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Re: kill them with your best shot (rei) | Sam 25 Jan - 19:27
✻✻✻ Le comportement normal à avoir face à quelqu’un qui souffrait d’une addiction, aussi destructrice que l’alcool ou la drogue, aurait sans doute été de le conseiller, de lui recommander un médecin ou un hôpital pour qu’il puisse recevoir de l’aide. Mais il fallait se rendre à l’évidence, ni Han Yul, ni le japonais n’étaient des personnes normales, et plutôt que de s’inquiéter pour l’autre, ils plaisanter sur leurs maux, ces addictions qui les rongeaient petit à petit. À quoi bon essayer de sauver l’autre lorsque ni Rei ni l’étudiant ne semblaient vouloir être sauvés. Ils s’enfonçaient dans l’obscurité, avec leurs démons et leurs mauvaises habitudes. Comme celles qu’ils avaient pour payer ce qui les détruisait, et pour lesquelles ils n’avaient aucune mauvaise conscience. « Des intérêts c’est pas assez. » Dit-il en riant à la façon dont Han Yul voyait les choses. « C’est dans une boutique non ? Y a bien de la marchandise qu’on pourra revendre. » Il n’y avait pas de petits profits, surtout lorsqu’on avait un associé gourmand comme le coréen. « Comme si tu avais besoin de moi pour récupérer tes intérêts. T’es un loup toi aussi, tu sais quoi faire pour survivre. » Il pouvait s’occuper de ses propres intérêts, il n’avait pas besoin de faire du chantage à Rei pour s’en sortir, et ça le japonais le savait très bien. Il eut un nouveau rire, un rire rauque et déformé à la remarque d’Han Yul. « Et quoi, tu veux me faire croire que toi t’as une gueule d’ange ? » Quoique, ce n’était pas tout à fait faux. Quand le coréen souriait, il avait une tête d’enfant le matin de Noël, on pourrait presque s’y méprendre. Rei poussa un soupir exagéré, il était un très mauvais comédien. « Mais j’ai bien compris que tu voulais pas te salir les mains, comme d’hab... » Mais ce n’était pas comme si cela dérangeait le japonais, au contraire, dans ces moments-là, il se laissait aller à montrer sa rage. C’était destructeur et dangereux pour ceux qui étaient sur son chemin ou le lieu où il était. C’était sans doute pour ça qu’il était aussi efficace et que le rôle de mauvais flic lui allait si bien. D’une traite, Rei termina sa bière et laissa son verre vide claquer sur la table lorsqu’il le reposa. « Un verre ça te suffit pour lancer la machine ou il t’en faut un second ? » Cela dit, Rei avait eu besoin de ce verre-là aussi, ça l’aidait toujours à se mettre dans la peau de l’ordure qu’il était vraiment.
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✻✻✻ Le comportement normal à avoir face à quelqu’un qui souffrait d’une addiction, aussi destructrice que l’alcool ou la drogue, aurait sans doute été de le conseiller, de lui recommander un médecin ou un hôpital pour qu’il puisse recevoir de l’aide. Mais il fallait se rendre à l’évidence, ni Han Yul, ni le japonais n’étaient des personnes normales, et plutôt que de s’inquiéter pour l’autre, ils plaisanter sur leurs maux, ces addictions qui les rongeaient petit à petit. À quoi bon essayer de sauver l’autre lorsque ni Rei ni l’étudiant ne semblaient vouloir être sauvés. Ils s’enfonçaient dans l’obscurité, avec leurs démons et leurs mauvaises habitudes. Comme celles qu’ils avaient pour payer ce qui les détruisait, et pour lesquelles ils n’avaient aucune mauvaise conscience. « Des intérêts c’est pas assez. » Dit-il en riant à la façon dont Han Yul voyait les choses. « C’est dans une boutique non ? Y a bien de la marchandise qu’on pourra revendre. » Il n’y avait pas de petits profits, surtout lorsqu’on avait un associé gourmand comme le coréen. « Comme si tu avais besoin de moi pour récupérer tes intérêts. T’es un loup toi aussi, tu sais quoi faire pour survivre. » Il pouvait s’occuper de ses propres intérêts, il n’avait pas besoin de faire du chantage à Rei pour s’en sortir, et ça le japonais le savait très bien. Il eut un nouveau rire, un rire rauque et déformé à la remarque d’Han Yul. « Et quoi, tu veux me faire croire que toi t’as une gueule d’ange ? » Quoique, ce n’était pas tout à fait faux. Quand le coréen souriait, il avait une tête d’enfant le matin de Noël, on pourrait presque s’y méprendre. Rei poussa un soupir exagéré, il était un très mauvais comédien. « Mais j’ai bien compris que tu voulais pas te salir les mains, comme d’hab... » Mais ce n’était pas comme si cela dérangeait le japonais, au contraire, dans ces moments-là, il se laissait aller à montrer sa rage. C’était destructeur et dangereux pour ceux qui étaient sur son chemin ou le lieu où il était. C’était sans doute pour ça qu’il était aussi efficace et que le rôle de mauvais flic lui allait si bien. D’une traite, Rei termina sa bière et laissa son verre vide claquer sur la table lorsqu’il le reposa. « Un verre ça te suffit pour lancer la machine ou il t’en faut un second ? » Cela dit, Rei avait eu besoin de ce verre-là aussi, ça l’aidait toujours à se mettre dans la peau de l’ordure qu’il était vraiment. © LOYALS.
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