Tant de chose. Tant de chose pouvait se passer dans ce couple improbable. Mais il savait aussi une chose. Sa mère adorait Alana, le tanant de la rencontrer, jour après jour. Car elle avait réussi à voler le cœur de son fils, à faire de lui un homme aimant. À faire de lui tout simplement un homme. Ces crises s'étaient légèrement calmés, reprenant par moment dans les pires moments. Surtout quand il était au lit avec elle. Il se détestait dans ses moments-là, de ne pas pouvoir la combler, de ne pas pouvoir être « normal ». Et même si il sentait ses lèvres sur son corps, douce confession d'amour. Un regard de chat posé sur lui pour le calmer, lui dire que tout ira bien, ça n'allait pas. Ça l'apaisait mais la haine envers lui continuait d'augmenter toutefois.
Cette femme. Si belle. Si démoniaque. C'était la sienne, pour le meilleur et pour le pire. L'irlandais ne pensait même pas à la fin, mettant de côté cette fois ou il avait failli la perdre, sous la lumière du soleil, ou il avait pensé ne plus être sien, ne plus avoir la légitimité de se tenir à ses côtés. Ce jour là. Oui ce jour-là, il avait cru mourir. Alors oui. Declan ne voulait pas penser à ça. Non. Il pensait surtout à ce corps bougeant contre lui. Ce félin qui s'amusait avec lui. Ses fesses contre son bassin sont un pur délice. Ça serait mentir de dire qu'il ne voulait pas la prendre directement, jouer, maltraiter ce corps qui n'était que sien. Revoir ses tâches qu'il aimait tant et qu'il s'amusait toujours à embrasser. Surtout quand elle se reveillait. Il aimait les embrasser. Il les aimait tout simplement. C'était simple. Ses grandes mains enveloppent ses hanches, bougeant en rythme avec. Avant de la voir se retourner. Si belle. Si magnifique. Si désireuse. Si bandante. Si amoureuse. Si joueuse. Si heureuse. Ses grandes mains se promènent sur son dos pour la ramener un peu plus vers lui. « Il est vrai que je vais peut-être perdre en te voyant ainsi... » souffle-t-il juste amoureux alors que ses lèvres viennent à la rencontre de sa dulcinée, l'embrassant d'abord doucement puis avec voracité. Il lui mord la lèvre alors qu'une de ses mains se placent dans son dos, la deuxième glisse sur ses hanches, empoigne sa fesse et descend sur sa cuisse jusqu'à arriver au genou ou il la fait basculer en arrière. « Mais je n'ai pas envie de perdre maintenant. Alors je vais te faire abandonner. » Ses lèvres viennent à la rencontre de sa nuque qu'il marque sans retenu.