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The ghost of you (SangMi ♡)
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The ghost of you (SangMi ♡) | Mer 27 Fév - 0:23
outfit + Un nouveau match amical. Un nouveau match signé d’une victoire. Dans les vestiaires le vacarme se fait entendre alors que des tapes viriles dans le dos sont échangées entre chacun d’entre nous. Et même avec mon caractère de merde et mes attitude plus que rebelle sur le terrain, ils sont tous là pour me féliciter. Tout avait roulé ce soir. La cohésion avait été là. Et c’était bien pour ça que mes camarades arrivaient encore à me supporter malgré tout ce que je pouvais faire de manière générale. Parce que malgré tout, j’étais un des meilleurs éléments de l’équipe, leur petit prodige comme se plaisaient à lancer les journaux. Mais perso je m’en fichais bien de ce que la presse pouvait me sortir, j’en avais rien à foutre de leurs belles paroles. Je savais ce que je valais et je savais la place que j’avais dans l’équipe. Alors que les joueurs commençaient à partir l’entraîneur me demanda de rester un instant. Je haussais les épaules alors que je restais sagement comme demandé. Après que tout le monde soit parti je restais là avec le capitaine. Vous vouliez me parler coach ? Il posa sa main sur mon épaule, paternaliste - toujours plus que mon propre père - et commença. Gamin, si tu me fais des matchs comme ça toute cette saison, l’année prochaine ou pourrait envisager de te donner le brassard. Je levais les sourcils, je savais bien qu’il ne parlait pas de mon jeu, mais bien de mon comportement. Je fourrais mes mains dans mes poches. Continue comme ça gamin. Un sourire au coin des lèvres, il savait bien que c’était un peu trop demander mon caractère de merde c’était de famille après tout. Merci coach.
L’homme s’en va alors que je pris les affaires dans mon casier. Je m’habillais rapidement. Avant de venir attraper le bandana de Miree, celui qui ne me quittait, plus même. Je le fixais quelques instants avant de le nouer autour de mon poignet. Je jetais un petit coup d’oeil à mon téléphone. J’étais tenté d’envoyer un message, lui envoyer un message à elle. Comme j’en avais l’habitude. Ce besoin ridicule. mais à quoi ça servait d’envoyer continuellement des messages à un fantôme ? Je soupirais longuement avant de fourrer mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Je devais avancer, je devais l’oublier et me sortir de ces manies devenues vicieuses. Je ne devais plus regarder en arrière. Je soupirais mais je sentis une paire de main se glisser au niveau de mes yeux. Akiko ? Tu t’obstines encore à venir ici hein ? J’eus un petit rire amusé avant d’ajouter. Je vais croire que tu deviens accro à force bébé. Sauf que voilà, j’étais bien loin de savoir que la personne derrière moi, c’était loin d’être Akiko.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
outfit + Un nouveau match amical. Un nouveau match signé d’une victoire. Dans les vestiaires le vacarme se fait entendre alors que des tapes viriles dans le dos sont échangées entre chacun d’entre nous. Et même avec mon caractère de merde et mes attitude plus que rebelle sur le terrain, ils sont tous là pour me féliciter. Tout avait roulé ce soir. La cohésion avait été là. Et c’était bien pour ça que mes camarades arrivaient encore à me supporter malgré tout ce que je pouvais faire de manière générale. Parce que malgré tout, j’étais un des meilleurs éléments de l’équipe, leur petit prodige comme se plaisaient à lancer les journaux. Mais perso je m’en fichais bien de ce que la presse pouvait me sortir, j’en avais rien à foutre de leurs belles paroles. Je savais ce que je valais et je savais la place que j’avais dans l’équipe. Alors que les joueurs commençaient à partir l’entraîneur me demanda de rester un instant. Je haussais les épaules alors que je restais sagement comme demandé. Après que tout le monde soit parti je restais là avec le capitaine. Vous vouliez me parler coach ? Il posa sa main sur mon épaule, paternaliste - toujours plus que mon propre père - et commença. L’homme s’en va alors que je pris les affaires dans mon casier. Je m’habillais rapidement. Avant de venir attraper le bandana de Miree, celui qui ne me quittait, plus même. Je le fixais quelques instants avant de le nouer autour de mon poignet. Je jetais un petit coup d’oeil à mon téléphone. J’étais tenté d’envoyer un message, lui envoyer un message à elle. Comme j’en avais l’habitude. Ce besoin ridicule. mais à quoi ça servait d’envoyer continuellement des messages à un fantôme ? Je soupirais longuement avant de fourrer mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Je devais avancer, je devais l’oublier et me sortir de ces manies devenues vicieuses. Je ne devais plus regarder en arrière. Je soupirais mais je sentis une paire de main se glisser au niveau de mes yeux. Akiko ? Tu t’obstines encore à venir ici hein ? J’eus un petit rire amusé avant d’ajouter. Je vais croire que tu deviens accro à force bébé. Sauf que voilà, j’étais bien loin de savoir que la personne derrière moi, c’était loin d’être Akiko.
(c) DΛNDELION
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Mer 27 Fév - 1:59
Tenue + Jour 2.
Aujourd'hui, elle va retrouver un par un ceux qu'elle a abandonné de force. Ses longs cheveux raides et colorés ne passent pas inaperçus dans la rue, il y a même un petit garçon qui la regarde depuis un moment, assis face à elle dans le train qui la mène jusqu'à Suwon. Elle esquisse un sourire en le regardant, puis baisse les yeux sur son sac posé sur ses cuisses. Mil ne peut s'empêcher à ce petit homme qu'elle a laissé à Dubai, dans les bras aimants de deux personnes formidables. Mais elle peut pas s'empêcher de penser à lui. C'est particulier ce lien qui l'unit à lui. Il est son enfant, mais elle accepte, allant au-delà de la force du lien que les lie naturellement, de le laisser à quelqu'un d'autre. Et puis son visage s'efface, laissant place à celui de son père, qu'elle s'apprête à retrouver après deux ans sans le voir ni entendre sa voix. Si elle stresse? C'est peu dire. Vous n'imaginez pas ce que ça fait de devoir entrer à nouveau dans la vie de quelqu'un qui a fait son deuil et qui a accepté de ne plus jamais vous revoir.
Et dire qu'elle va devoir encore ramasser les pots cassés de son père, parce qu'au final, c'est à elle qu'ils demanderont des explications. Et pas au fautif. Elle range une mèche de ses cheveux derrière son oreille et descend à l'arrêt. Sur son passage, des filles de son âge murmurent entre elles des "C'est pas la fille du ministre qui est censée être morte?" mais Miree les ignore et marche jusqu'à sortir de la station et se retrouver face au stade, un monstre d'architecture à côté duquel elle se sent minuscule. Et dire que celui qu'elle a quitté il y a 2 ans y évolue pour devenir un des meilleurs jours de foot de sa génération. Elle remet son sac sur son épaule et pénètre tant bien que mal dans le stade, le coeur battant. Si fort qu'elle a l'impression qu'il va sortir de sa poitrine. Personne ne veut la laisser passer, le match est fini. Alors elle se fait passer pour une journaliste sportive, usant toujours de sa malice pour se sortir des situations délicates. Elle dit qu'elle veut interviewer celui qu'on appelle le prodige, et ils la conduisent directement au vestiaire où il se trouve. Et seul.
Le stadier ferme la porte du vestiaire derrière elle et la voilà qui le regarde. Il n'est que de dos, mais elle remarque déjà que son corps a changé, il s'est musclé, formé. Il n'a pas l'air d'avoir remarqué que quelqu'un est entré. Il est plongé dans ses pensées. Et elle comprend: il tient son bandana dans ses mains. La vision lui arrache le coeur et lui fait verser quelques larmes en silence alors qu'elle s'avance enfin vers lui pour passer ses mains sur ses yeux. C'était un geste qu'elle adorait faire quand ils étaient plus jeunes. Elle se disait qu'il la reconnaîtrait immédiatement, ce geste, ses mains gelées, ses ongles longs... Mais non. C'est le prénom d'une autre qu'il prononce, mais elle ne lui en tient pas rigueur. Elle se doutait bien qu'il la remplacerait sans difficulté. Elle se met sur la pointe des pieds, gardant ses mains sur ses yeux et approche ses lèvres de son oreille. Non. avoue-t-elle, sur un ton calme et contrôlé. C'est pas elle. gardant ses mains sur ses yeux et toujours sur la pointe des pieds, elle ajoute, pour terminer. C'est moi, Sanghyun. et elle le libère, retirant ses mains.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
Tenue + Jour 2.Aujourd'hui, elle va retrouver un par un ceux qu'elle a abandonné de force. Ses longs cheveux raides et colorés ne passent pas inaperçus dans la rue, il y a même un petit garçon qui la regarde depuis un moment, assis face à elle dans le train qui la mène jusqu'à Suwon. Elle esquisse un sourire en le regardant, puis baisse les yeux sur son sac posé sur ses cuisses. Mil ne peut s'empêcher à ce petit homme qu'elle a laissé à Dubai, dans les bras aimants de deux personnes formidables. Mais elle peut pas s'empêcher de penser à lui. C'est particulier ce lien qui l'unit à lui. Il est son enfant, mais elle accepte, allant au-delà de la force du lien que les lie naturellement, de le laisser à quelqu'un d'autre. Et puis son visage s'efface, laissant place à celui de son père, qu'elle s'apprête à retrouver après deux ans sans le voir ni entendre sa voix. Si elle stresse? C'est peu dire. Vous n'imaginez pas ce que ça fait de devoir entrer à nouveau dans la vie de quelqu'un qui a fait son deuil et qui a accepté de ne plus jamais vous revoir.
Et dire qu'elle va devoir encore ramasser les pots cassés de son père, parce qu'au final, c'est à elle qu'ils demanderont des explications. Et pas au fautif. Elle range une mèche de ses cheveux derrière son oreille et descend à l'arrêt. Sur son passage, des filles de son âge murmurent entre elles des "C'est pas la fille du ministre qui est censée être morte?" mais Miree les ignore et marche jusqu'à sortir de la station et se retrouver face au stade, un monstre d'architecture à côté duquel elle se sent minuscule. Et dire que celui qu'elle a quitté il y a 2 ans y évolue pour devenir un des meilleurs jours de foot de sa génération. Elle remet son sac sur son épaule et pénètre tant bien que mal dans le stade, le coeur battant. Si fort qu'elle a l'impression qu'il va sortir de sa poitrine. Personne ne veut la laisser passer, le match est fini. Alors elle se fait passer pour une journaliste sportive, usant toujours de sa malice pour se sortir des situations délicates. Elle dit qu'elle veut interviewer celui qu'on appelle le prodige, et ils la conduisent directement au vestiaire où il se trouve. Et seul.
Le stadier ferme la porte du vestiaire derrière elle et la voilà qui le regarde. Il n'est que de dos, mais elle remarque déjà que son corps a changé, il s'est musclé, formé. Il n'a pas l'air d'avoir remarqué que quelqu'un est entré. Il est plongé dans ses pensées. Et elle comprend: il tient son bandana dans ses mains. La vision lui arrache le coeur et lui fait verser quelques larmes en silence alors qu'elle s'avance enfin vers lui pour passer ses mains sur ses yeux. C'était un geste qu'elle adorait faire quand ils étaient plus jeunes. Elle se disait qu'il la reconnaîtrait immédiatement, ce geste, ses mains gelées, ses ongles longs... Mais non. C'est le prénom d'une autre qu'il prononce, mais elle ne lui en tient pas rigueur. Elle se doutait bien qu'il la remplacerait sans difficulté. Elle se met sur la pointe des pieds, gardant ses mains sur ses yeux et approche ses lèvres de son oreille. Non. avoue-t-elle, sur un ton calme et contrôlé. C'est pas elle. gardant ses mains sur ses yeux et toujours sur la pointe des pieds, elle ajoute, pour terminer. C'est moi, Sanghyun. et elle le libère, retirant ses mains.
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Ven 1 Mar - 19:23
outfit + Le brassard comme il disait. Je savais très qu’il parlait du poste de capitaine de l’équipe. Ce poste qui ne m’étais pas donné d’une part à cause de mon jeune âge, mais surtout à cause de mon caractère de merde. J’en avais parfaitement conscience. Je savais aussi très bien que c’était principalement à cause de ce dernier argument que je n’étais toujours pas capitaine de l’équipe. Parce que ça n’aurait dérangé en rien l’entraîneur de passer son “petit prodige” à la tête de l’équipe. Mais le fait était que le talent ne faisait pas tout. Et clairement c’était plus le reste qui déconnait avec moi et ça je le savais très bien. Mais me changer complètement, c’était mission impossible. Même mon daron avait fini par jeter l’éponge, alors il était clair que ça ne serait pas en un claquement de doigts de j’allais perdre mon sang chaud. Alors que j’étais en train de rassembler mes affaires, j’étais retombé sur ce bandana. Celui qui ne m’avait pas quitté depuis ses deux dernières années. Depuis le temps il avait perdu tout son odeur et ça me faisait chier, parce qu’encore aujourd’hui j’aurais aimé pouvoir le sentir. Me souvenir de l’odeur de ses cheveux. Mais, c’était bien impossible. Je me détestais de resté bloqué comme ça, me refusant d’avancer. Pourtant il fallait que je me force, que je m’oblige à passer à autre chose. Je devais avancer.
Mais voilà, les fantômes eux continuaient de me suivre et ne se décidaient pas à me lâcher d’une semelle. Sauf qu’aujourd’hui ce fantôme fut bien plus réel et tangible que les autres jours. Ses mains sur mes yeux, j’aurais du le savoir, mais je n’avais pas voulu le reconnaître, pensant que c’était cette femme que je fréquentais depuis quelques temps. Akiko avec qui je prenais du bon temps, sans jamais avoir rien posé d’officiel. Mais les fantômes avaient frappés à ma porte aujourd’hui. Non. Un simple non. un simple voix et tout me revint dans la tronche. Les bons souvenirs, les mauvais. Surtout le mauvais, surtout la tristesse. C’était impossible, je devais rêver. Je devais faire un rêve, ou un cauchemar. C’est moi. Elle. L’unique. Je me reculais d’un coup, brutalement. Non c’est pas toi, pourtant si, elle était là. Deux années plus tard. Deux années après sa mort. Je me reculais jusqu’à ce que mon dos bute contre mon vestiaire. C’était pas possible. Pendant tant deux années j’avais refusé sa mort. Je me disais que c’était impossible. Pourtant j’avais accepté ce monde sans elle, je m’y étais fait. T’es morte putain, t’es morte. Je me rapprochai posant mes mains sur son visage, au départ pour vérifier que j’hallucinais bien. Mais c’était trop réel. Ok, qui a foutu de la merde dans ma bouteille d’eau ? C’était trop réel, je ne pouvais pas l’accepter. J’avais trop souffert. Ça ne pouvait pas être putain de réel.
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ft. sangmi ♡
outfit + Le brassard comme il disait. Je savais très qu’il parlait du poste de capitaine de l’équipe. Ce poste qui ne m’étais pas donné d’une part à cause de mon jeune âge, mais surtout à cause de mon caractère de merde. J’en avais parfaitement conscience. Je savais aussi très bien que c’était principalement à cause de ce dernier argument que je n’étais toujours pas capitaine de l’équipe. Parce que ça n’aurait dérangé en rien l’entraîneur de passer son “petit prodige” à la tête de l’équipe. Mais le fait était que le talent ne faisait pas tout. Et clairement c’était plus le reste qui déconnait avec moi et ça je le savais très bien. Mais me changer complètement, c’était mission impossible. Même mon daron avait fini par jeter l’éponge, alors il était clair que ça ne serait pas en un claquement de doigts de j’allais perdre mon sang chaud. Alors que j’étais en train de rassembler mes affaires, j’étais retombé sur ce bandana. Celui qui ne m’avait pas quitté depuis ses deux dernières années. Depuis le temps il avait perdu tout son odeur et ça me faisait chier, parce qu’encore aujourd’hui j’aurais aimé pouvoir le sentir. Me souvenir de l’odeur de ses cheveux. Mais, c’était bien impossible. Je me détestais de resté bloqué comme ça, me refusant d’avancer. Pourtant il fallait que je me force, que je m’oblige à passer à autre chose. Je devais avancer.Mais voilà, les fantômes eux continuaient de me suivre et ne se décidaient pas à me lâcher d’une semelle. Sauf qu’aujourd’hui ce fantôme fut bien plus réel et tangible que les autres jours. Ses mains sur mes yeux, j’aurais du le savoir, mais je n’avais pas voulu le reconnaître, pensant que c’était cette femme que je fréquentais depuis quelques temps. Akiko avec qui je prenais du bon temps, sans jamais avoir rien posé d’officiel. Mais les fantômes avaient frappés à ma porte aujourd’hui. Non. Un simple non. un simple voix et tout me revint dans la tronche. Les bons souvenirs, les mauvais. Surtout le mauvais, surtout la tristesse. C’était impossible, je devais rêver. Je devais faire un rêve, ou un cauchemar. C’est moi. Elle. L’unique. Je me reculais d’un coup, brutalement. Non c’est pas toi, pourtant si, elle était là. Deux années plus tard. Deux années après sa mort. Je me reculais jusqu’à ce que mon dos bute contre mon vestiaire. C’était pas possible. Pendant tant deux années j’avais refusé sa mort. Je me disais que c’était impossible. Pourtant j’avais accepté ce monde sans elle, je m’y étais fait. T’es morte putain, t’es morte. Je me rapprochai posant mes mains sur son visage, au départ pour vérifier que j’hallucinais bien. Mais c’était trop réel. Ok, qui a foutu de la merde dans ma bouteille d’eau ? C’était trop réel, je ne pouvais pas l’accepter. J’avais trop souffert. Ça ne pouvait pas être putain de réel.
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Ven 15 Mar - 0:33
Tenue + Comment faire quand vous faites face à un corps que vous aviez pour habitude de serrer contre vous pendant si longtemps et que cette habitude vous revient dans la gueule, mais que la situation ne s'y prête pas? Le voir comme ça, devant elle, de dos, après deux ans sans la moindre nouvelle de lui, sans la moindre possibilité de le contacter, lui retourne le cerveau. Elle est prise d'une envie furieuse de lui foncer dessus, de se blottir dans ses bras et laisser ressortir l'immensité de sa peine, provoquée par cette séparation forcée. Mais elle a toujours réussi à garder le contrôle sur ses émotions, Mil. C'est une jeune femme des plus fortes pour son âge. Alors elle fait ce qu'elle pense être le mieux, elle veut voir s'il arriverait à la reconnaître juste en posant ses mains froides sur ses yeux. Le nom d'une autre fille sort, elle pourrait presque en sourire si la situation n'était pas si tendue. Elle se doutait qu'il finirait comme ça, le coeur brisé, abandonné du jour au lendemain par sa moitié... Comment pouvait-il s'en sortir autrement? Elle était partie en un flash.
Alors elle vient lui glisser à l'oreille la réponse. Perdu. 1 point à 0. Et la réaction est presque immédiate, il se libère brutalement de son emprise et dans le geste, Mil range les mains dans son dos sans pour autant le quitter du regard. Il est dans le dénie, et elle se mord la lèvre discrètement, se demandant si elle a bien fait de venir ici. Si elle a bien fait de rentrer, tout simplement. Il lui en faut pas beaucoup pour la faire hésiter. Mais elle ne le quitte pas du regard, ses yeux brillent de tristesse, de nostalgie et de joie à la fois. Il a l'air en forme, c'est ce qui compte. Qu'il refuse de la voir, ça, c'est secondaire. T’es morte putain, t’es morte. elle pousse un soupir et lève les yeux au ciel avant de secouer plusieurs fois la tête. Elle retient ses larmes du mieux qu'elle peut, parce que ça fait mal d'entendre ça de la bouche de la personne qu'on aime. Non. Non, je suis pas morte. répond-elle simplement en reportant son regard sur lui alors qu'il approche d'un coup, pour toucher son visage. Elle comprend le geste, il a besoin d'être sûr. Alors elle ne fait rien, elle le laisse faire, mais il part dans un délire, persuadé qu'il a été drogué. Alors elle finit par se saisir de ses poignets. Stop. dit-elle, calmement, gardant son regard ancré dans le sien. Ses mains lâchent les poignets du footballeur pour venir se poser sur son visage, doucement. C'est moi. Je suis là. Et elle soutient son regard. Regarde moi. Et elle laisse un silence s'installer, alors que ses doigts viennent passer dans les cheveux du jeune homme. Ce regard ne te paraît-il pas plus réel que jamais? Il est temps pour lui de réaliser que son grand amour ne s'en est pas allé.
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ft. sangmi ♡
Tenue + Comment faire quand vous faites face à un corps que vous aviez pour habitude de serrer contre vous pendant si longtemps et que cette habitude vous revient dans la gueule, mais que la situation ne s'y prête pas? Le voir comme ça, devant elle, de dos, après deux ans sans la moindre nouvelle de lui, sans la moindre possibilité de le contacter, lui retourne le cerveau. Elle est prise d'une envie furieuse de lui foncer dessus, de se blottir dans ses bras et laisser ressortir l'immensité de sa peine, provoquée par cette séparation forcée. Mais elle a toujours réussi à garder le contrôle sur ses émotions, Mil. C'est une jeune femme des plus fortes pour son âge. Alors elle fait ce qu'elle pense être le mieux, elle veut voir s'il arriverait à la reconnaître juste en posant ses mains froides sur ses yeux. Le nom d'une autre fille sort, elle pourrait presque en sourire si la situation n'était pas si tendue. Elle se doutait qu'il finirait comme ça, le coeur brisé, abandonné du jour au lendemain par sa moitié... Comment pouvait-il s'en sortir autrement? Elle était partie en un flash. Alors elle vient lui glisser à l'oreille la réponse. Perdu. 1 point à 0. Et la réaction est presque immédiate, il se libère brutalement de son emprise et dans le geste, Mil range les mains dans son dos sans pour autant le quitter du regard. Il est dans le dénie, et elle se mord la lèvre discrètement, se demandant si elle a bien fait de venir ici. Si elle a bien fait de rentrer, tout simplement. Il lui en faut pas beaucoup pour la faire hésiter. Mais elle ne le quitte pas du regard, ses yeux brillent de tristesse, de nostalgie et de joie à la fois. Il a l'air en forme, c'est ce qui compte. Qu'il refuse de la voir, ça, c'est secondaire. T’es morte putain, t’es morte. elle pousse un soupir et lève les yeux au ciel avant de secouer plusieurs fois la tête. Elle retient ses larmes du mieux qu'elle peut, parce que ça fait mal d'entendre ça de la bouche de la personne qu'on aime. Non. Non, je suis pas morte. répond-elle simplement en reportant son regard sur lui alors qu'il approche d'un coup, pour toucher son visage. Elle comprend le geste, il a besoin d'être sûr. Alors elle ne fait rien, elle le laisse faire, mais il part dans un délire, persuadé qu'il a été drogué. Alors elle finit par se saisir de ses poignets. Stop. dit-elle, calmement, gardant son regard ancré dans le sien. Ses mains lâchent les poignets du footballeur pour venir se poser sur son visage, doucement. C'est moi. Je suis là. Et elle soutient son regard. Regarde moi. Et elle laisse un silence s'installer, alors que ses doigts viennent passer dans les cheveux du jeune homme. Ce regard ne te paraît-il pas plus réel que jamais? Il est temps pour lui de réaliser que son grand amour ne s'en est pas allé.
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Lun 1 Avr - 22:45
outfit + Je peinais à croire ce que j’étais en train de voir. Deux années, deux longues années que je n’avais pas vu ce visage autre part que dans mes rêves. Mais pourtant elle était bien là. Elle était là, devant moi. Celle que j’avais tant aimé. Et putain ça me faisait l’effet d’une putain de claque dans la tronche. Je commençais à peine à m’en remettre. Je commençais à peine me dire que je pouvais avancer, me permettre d’aller mieux et de laisser derrières les fantômes du passé. Parce que je ne pouvais plus me permettre de regretter ce qui était passé. Je ne pouvais pas changer le passé. Je ne pouvais pas revenir en arrière en changer. Pourtant j’aurais aimé. J’aurais aimé la sauver, la garder près de moi. Mais c’était bien impossible et ça c’était bien une leçon que le temps m’avait apprise. Pourtant la voilà, là devant. C’était fou, c’était complètement fou même. Improbable, impossible. C’était forcément mon esprit qui vrillait. Parce que ce n’était pas logique. Parce que rien ne l’expliquait. Miree était morte. C’était forcément un cou véreux, un truc qu’on avait foutu dans ma flotte.
Je la touchais, et elle était là. Elle est là, elle est tangible. Trop réelle pour être une hallucination. Pas morte qu’elle avait dit. Elle n’était pas morte. Mes mains étaient toujours sur ses joues. Mes doigts frôlant sa peau. Cela aurait été mentir que ce simple acte me rendait complètement fou. Toutes ces sensations que je n’avais plus ressenti depuis deux ans. La douceur de sa peau. Comme l’impression d’être à la maison. Mais à la fois complètement chamboulé. Ses doigts enroulèrent mes poignets et je me figeais net. Ses mains, froides. Comment avais-je pu les oublier ? Mon regard été figé sur elle, et tous les détails de son visage. A une vitesse folle j’y voyais ce qui avait changé, et toutes ce qui n’avait pas changé. Ses mains sur mes joues mes joues. Je fermais les yeux un bref instant pour savourer ce contact que je n’avais pas eu depuis si longtemps. Puis rouvrant bien vite les paupières je la fixais. Pris entre un mélange de sentiments que je ne pouvais comprendre tant ils étaient contradictoires. Ses doigts dans mes cheveux, putain, oui, je voyais bien que c’était réel. Je voulais la prendre dans mes bras, mais la repousser. Je voulais hurler et l’embrasser. J’étais dans le même état de détresse qu’il y avait de cela deux années. Mil... Mes pouces caressèrent un instant ses joues. C’était un tel bordel dans ma tête, j'ignorais ce que je voulais faire ou dire. Mais rapidement mes mains quittèrent ses joues pour se poser sur les siennes. Je les attrapais délicatement pour les retirer. Donc, tu te barres deux années, sans rien nous dire, et tu reviens comme ça ? Comme une fleur ? Je retirais ses mains sans pour autant les lâcher. Pourtant mes paroles étaient brouillées entre la froideur et la souffrance. T’as pas idée du mal que t’as fait Mil en disparaissant. Je secouais la tête tristement. On était des gosses et on a pas préparé à te voir crever, pourtant on l’a pris dans la gueule. Je finis par lâcher les mains de mon ex avant de venir par lui lancer tristement. T’as pas l’droit de imposer ça Mil.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
outfit + Je peinais à croire ce que j’étais en train de voir. Deux années, deux longues années que je n’avais pas vu ce visage autre part que dans mes rêves. Mais pourtant elle était bien là. Elle était là, devant moi. Celle que j’avais tant aimé. Et putain ça me faisait l’effet d’une putain de claque dans la tronche. Je commençais à peine à m’en remettre. Je commençais à peine me dire que je pouvais avancer, me permettre d’aller mieux et de laisser derrières les fantômes du passé. Parce que je ne pouvais plus me permettre de regretter ce qui était passé. Je ne pouvais pas changer le passé. Je ne pouvais pas revenir en arrière en changer. Pourtant j’aurais aimé. J’aurais aimé la sauver, la garder près de moi. Mais c’était bien impossible et ça c’était bien une leçon que le temps m’avait apprise. Pourtant la voilà, là devant. C’était fou, c’était complètement fou même. Improbable, impossible. C’était forcément mon esprit qui vrillait. Parce que ce n’était pas logique. Parce que rien ne l’expliquait. Miree était morte. C’était forcément un cou véreux, un truc qu’on avait foutu dans ma flotte.Je la touchais, et elle était là. Elle est là, elle est tangible. Trop réelle pour être une hallucination. Pas morte qu’elle avait dit. Elle n’était pas morte. Mes mains étaient toujours sur ses joues. Mes doigts frôlant sa peau. Cela aurait été mentir que ce simple acte me rendait complètement fou. Toutes ces sensations que je n’avais plus ressenti depuis deux ans. La douceur de sa peau. Comme l’impression d’être à la maison. Mais à la fois complètement chamboulé. Ses doigts enroulèrent mes poignets et je me figeais net. Ses mains, froides. Comment avais-je pu les oublier ? Mon regard été figé sur elle, et tous les détails de son visage. A une vitesse folle j’y voyais ce qui avait changé, et toutes ce qui n’avait pas changé. Ses mains sur mes joues mes joues. Je fermais les yeux un bref instant pour savourer ce contact que je n’avais pas eu depuis si longtemps. Puis rouvrant bien vite les paupières je la fixais. Pris entre un mélange de sentiments que je ne pouvais comprendre tant ils étaient contradictoires. Ses doigts dans mes cheveux, putain, oui, je voyais bien que c’était réel. Je voulais la prendre dans mes bras, mais la repousser. Je voulais hurler et l’embrasser. J’étais dans le même état de détresse qu’il y avait de cela deux années. Mil... Mes pouces caressèrent un instant ses joues. C’était un tel bordel dans ma tête, j'ignorais ce que je voulais faire ou dire. Mais rapidement mes mains quittèrent ses joues pour se poser sur les siennes. Je les attrapais délicatement pour les retirer. Donc, tu te barres deux années, sans rien nous dire, et tu reviens comme ça ? Comme une fleur ? Je retirais ses mains sans pour autant les lâcher. Pourtant mes paroles étaient brouillées entre la froideur et la souffrance. T’as pas idée du mal que t’as fait Mil en disparaissant. Je secouais la tête tristement. On était des gosses et on a pas préparé à te voir crever, pourtant on l’a pris dans la gueule. Je finis par lâcher les mains de mon ex avant de venir par lui lancer tristement. T’as pas l’droit de imposer ça Mil.
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Dim 21 Avr - 19:50
Tenue + Évidemment qu'elle est à peine croyable, pourtant, elle est bien là. Devant lui. Et elle est réelle, elle n'est pas un fantôme comme ils ont pu la surnommer pendant ces deux dernières années, mais ce surnom état légitime, elle n'en voulait à personne de l'avoir identifié de la sorte après avoir longtemps été l'affable pour beaucoup. Le fantôme oui, c'est ce qu'elle est. Et quand elle regarde ses mains, elle pourrait presque les voir disparaître tant les gens se persuadent qu'elle n'existe pas. Un peu comme les fées dans Peter Pan, qui meurent quand on leur dit qu'elles n'existent pas. Mil, c'est pareil. Quand c'est de la bouche de celui qu'elle aime, ça fait encore plus mal. Elle voudrait lui hurler de la croire mais elle ne sait même pas quoi faire. Elle ne sait pas comment agir, elle est plutôt flippante, elle rentre dans sa vie d'une façon totalement inattendue... Elle aurait dû y aller en douceur. Elle tente de le calmer en tenant son visage entre ses mains glacées, comme celles d'un mort. Encore une raison de penser qu'elle est réellement fausse. Mais c'est bien elle. Elle pense avoir le dessus sur la situation quand leurs regards se croisent pour la première fois depuis deux ans. Ce n'est pas une photo, ce n'est pas une vidéo qu'elle regarde dans son lit en se noyant dans ses larmes, c'est lui, il est avec elle, dans la même pièce qu'elle. Comme elle en a rêvé pendant ces dernières années.
Les pouces de Sang viennent caresser ses joues et ses grands yeux bruns se ferment, savourant la douce sensation que ça lui procure. Son corps se réchauffe, renouant avec le passé, comme si elle retrouvait en quelques secondes sa place sur ce monde. Mais tout ça prend fin, trop vite. Il se recule brusquement et elle rouvre les yeux, posant son regard grave directement sur lui. Ce fut trop court... Et elle se prend dans la gueule ce à quoi elle s'attendait. Des reproches, des questions dissimulées, et quoi de plus normal après tout? Elle sent les larmes monter à ses yeux mais elle les retient pour le moment. Elle sait qu'ils en ont bavé, tous autant qu'ils sont, ceux qui faisaient partie de son quotidien et qu'elle a été forcé d'abandonner. Mil baisse alors la tête, ses longs cheveux bruns cachant son visage, et elle pose ses deux mains sur son visage, le temps de rassembler un peu de bonne conscience. Mais elle n'en a pas vraiment... Elle se sent comme un monstre. Il a raison. Elle ne peut pas revenir deux ans après comme si rien ne s'était passé. Miree retire ses mains de son visage en relevant la tête vers Sanghyun. T'as raison. Je ne devrais pas être là. J'suis désolée. Sa main droite passe dans ses cheveux pour les recoiffer tandis qu'elle esquisse un sourire triste. Je voulais juste... Te revoir. Ses mains agrippent ses cheveux en arrière et la voilà qui, en inclinant le visage, se retrouve nez à nez avec son bandana, dans les mains de Sang. Et là, c'est plus fort qu'elle, elle éclate en sanglots, posant une main devant sa bouche. Tu... Tu l'as gardé avec toi? ...Tout ce temps? Elle redresse son visage vers lui et secoue la tête plusieurs fois, dégageant sa main de ses lèvres. Sang... Et sur ces paroles, elle vient se blottir contre lui, appuyant sa tête sur son épaule alors qu'elle pleure toutes les larmes de son corps. Et ses mains dans son dos l'agrippent comme si elle avait peur qu'il s'enfuie. Ce sont des retrouvailles, qu'on le veuille ou non, qu'elles soient précipitées ou pas, ce sont des retrouvailles entre deux anciens amoureux.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
Tenue + Évidemment qu'elle est à peine croyable, pourtant, elle est bien là. Devant lui. Et elle est réelle, elle n'est pas un fantôme comme ils ont pu la surnommer pendant ces deux dernières années, mais ce surnom état légitime, elle n'en voulait à personne de l'avoir identifié de la sorte après avoir longtemps été l'affable pour beaucoup. Le fantôme oui, c'est ce qu'elle est. Et quand elle regarde ses mains, elle pourrait presque les voir disparaître tant les gens se persuadent qu'elle n'existe pas. Un peu comme les fées dans Peter Pan, qui meurent quand on leur dit qu'elles n'existent pas. Mil, c'est pareil. Quand c'est de la bouche de celui qu'elle aime, ça fait encore plus mal. Elle voudrait lui hurler de la croire mais elle ne sait même pas quoi faire. Elle ne sait pas comment agir, elle est plutôt flippante, elle rentre dans sa vie d'une façon totalement inattendue... Elle aurait dû y aller en douceur. Elle tente de le calmer en tenant son visage entre ses mains glacées, comme celles d'un mort. Encore une raison de penser qu'elle est réellement fausse. Mais c'est bien elle. Elle pense avoir le dessus sur la situation quand leurs regards se croisent pour la première fois depuis deux ans. Ce n'est pas une photo, ce n'est pas une vidéo qu'elle regarde dans son lit en se noyant dans ses larmes, c'est lui, il est avec elle, dans la même pièce qu'elle. Comme elle en a rêvé pendant ces dernières années. Les pouces de Sang viennent caresser ses joues et ses grands yeux bruns se ferment, savourant la douce sensation que ça lui procure. Son corps se réchauffe, renouant avec le passé, comme si elle retrouvait en quelques secondes sa place sur ce monde. Mais tout ça prend fin, trop vite. Il se recule brusquement et elle rouvre les yeux, posant son regard grave directement sur lui. Ce fut trop court... Et elle se prend dans la gueule ce à quoi elle s'attendait. Des reproches, des questions dissimulées, et quoi de plus normal après tout? Elle sent les larmes monter à ses yeux mais elle les retient pour le moment. Elle sait qu'ils en ont bavé, tous autant qu'ils sont, ceux qui faisaient partie de son quotidien et qu'elle a été forcé d'abandonner. Mil baisse alors la tête, ses longs cheveux bruns cachant son visage, et elle pose ses deux mains sur son visage, le temps de rassembler un peu de bonne conscience. Mais elle n'en a pas vraiment... Elle se sent comme un monstre. Il a raison. Elle ne peut pas revenir deux ans après comme si rien ne s'était passé. Miree retire ses mains de son visage en relevant la tête vers Sanghyun. T'as raison. Je ne devrais pas être là. J'suis désolée. Sa main droite passe dans ses cheveux pour les recoiffer tandis qu'elle esquisse un sourire triste. Je voulais juste... Te revoir. Ses mains agrippent ses cheveux en arrière et la voilà qui, en inclinant le visage, se retrouve nez à nez avec son bandana, dans les mains de Sang. Et là, c'est plus fort qu'elle, elle éclate en sanglots, posant une main devant sa bouche. Tu... Tu l'as gardé avec toi? ...Tout ce temps? Elle redresse son visage vers lui et secoue la tête plusieurs fois, dégageant sa main de ses lèvres. Sang... Et sur ces paroles, elle vient se blottir contre lui, appuyant sa tête sur son épaule alors qu'elle pleure toutes les larmes de son corps. Et ses mains dans son dos l'agrippent comme si elle avait peur qu'il s'enfuie. Ce sont des retrouvailles, qu'on le veuille ou non, qu'elles soient précipitées ou pas, ce sont des retrouvailles entre deux anciens amoureux.
(c) DΛNDELION
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Mer 24 Avr - 23:08
outfit + J’avais toujours cette impression d’être en train de rêver. Ou à l’inverse de me réveiller d’un cauchemar. Ou d’être en train d’y plonger dedans. Le fait était que c’était le beau bordel dans ma tête. Je ne savais plus ce que je devais penser ce que je devais faire. Pourtant elle était là, elle était bien là devant moi. Je sentais ses douces mains mon visage. Les mains de Mil, ses doigts si glacés que j’aurais pu reconnaître entre mille. C’était mes paroles. C’était exactement ce que j’avais dit. Mes prunelles étaient fixées sur elle. Je caressais ses joues et ça me rassurait de la sentir là, présente. Mais c’était des paroles que je ne pouvais pas prononcer à haute voix. Comme j’avais envie de la prendre dans mes bras. Comme j’avais envie de poser mon front contre le sien avant de venir lentement capturer ses lèvres. Mais rien de tout cela ne se produisit. Parce que dans mon coeur, il y avait trop, beaucoup trop. J’avais lâché ses joues et je m’étais éloigné d’elle. Et c’est la vérité qui éclata. Elle était partie deux années. Pendant deux ans on avait vécu avec sa mort sur nos vies d’adolescents. Personne ne devrait connaître l’expérience du deuil à cet âge là. Personne. Pourtant ça nous était tombé tombé sur le coin de la face.
Mes mots semblaient cruels. Plus froids que je ne l’aurais voulu. Moin pourtant de refléter la façon dont elle m’avait manqué. Je l’écoutais, patiemment en la regardant. Elle ne devrait pas mais pourtant elle était là. Elle était bien là, le fantôme de mon passé. Le fantôme de mon amour d’antan. Je voulu croiser les bras sur mon torse, mais je la vis le voir. Le fameux bandana. Celui qui ne m’avait jamais quitté depuis qu’on me l’avait donné. Celui qui avait senti pendant si longtemps son odeur. Celui-là même avait aussi cruellement perdu cette odeur. Ce lien avec le passé. Je l’avais jamais lâché. Je le portais toujours. De jour comme de nuit. Dans la vie de tous les jours comme sur le terrain. Elle se mit à pleurer, brutalement. Et je n’étais pas pès à ce que cela provoqua en moi. Je la regardais avant de la sentir contre moi. Contre mon corps. Blottie, elle qui semblait si petite. Et mon coeur sembla éclata dans ma poitrine. Je souffrais de la voir dans cet état. Je n’aimais pas la voir pleurer. Oui, c’était mon dernier souvenir de toi, je l’avais dit en venant l'entourer de mes bras, la serrant doucement mais tendrement. Je glissais de mes mains ses cheveux, venant les caresser. Retrouvant malgré moi ses réflexes que j’avais perdu avec le temps. Ses gestes affectueux que personne n’avait eu le droit depuis elle. Je restais silencieux, il n’y avait rien à dire. Cette étreinte suffisait à parler pour nous. C’était le bordel pour moi. Mais rapidement ma main dans ses cheveux se glissa sous son menton, la faisant relever son visage vers moi. J’déteste de voir pleurer. Je l’avais soufflé tout, approchant doucement mon visage du sien. Doucement, très doucement, vivant chaque second comme un chaos dans ma tête. Et enfin. Distance grillée. Lèvres contre lèvres. Après deux années d’une vie entre parenthèses, je respirais. Enfin.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
outfit + J’avais toujours cette impression d’être en train de rêver. Ou à l’inverse de me réveiller d’un cauchemar. Ou d’être en train d’y plonger dedans. Le fait était que c’était le beau bordel dans ma tête. Je ne savais plus ce que je devais penser ce que je devais faire. Pourtant elle était là, elle était bien là devant moi. Je sentais ses douces mains mon visage. Les mains de Mil, ses doigts si glacés que j’aurais pu reconnaître entre mille. C’était mes paroles. C’était exactement ce que j’avais dit. Mes prunelles étaient fixées sur elle. Je caressais ses joues et ça me rassurait de la sentir là, présente. Mais c’était des paroles que je ne pouvais pas prononcer à haute voix. Comme j’avais envie de la prendre dans mes bras. Comme j’avais envie de poser mon front contre le sien avant de venir lentement capturer ses lèvres. Mais rien de tout cela ne se produisit. Parce que dans mon coeur, il y avait trop, beaucoup trop. J’avais lâché ses joues et je m’étais éloigné d’elle. Et c’est la vérité qui éclata. Elle était partie deux années. Pendant deux ans on avait vécu avec sa mort sur nos vies d’adolescents. Personne ne devrait connaître l’expérience du deuil à cet âge là. Personne. Pourtant ça nous était tombé tombé sur le coin de la face.Mes mots semblaient cruels. Plus froids que je ne l’aurais voulu. Moin pourtant de refléter la façon dont elle m’avait manqué. Je l’écoutais, patiemment en la regardant. Elle ne devrait pas mais pourtant elle était là. Elle était bien là, le fantôme de mon passé. Le fantôme de mon amour d’antan. Je voulu croiser les bras sur mon torse, mais je la vis le voir. Le fameux bandana. Celui qui ne m’avait jamais quitté depuis qu’on me l’avait donné. Celui qui avait senti pendant si longtemps son odeur. Celui-là même avait aussi cruellement perdu cette odeur. Ce lien avec le passé. Je l’avais jamais lâché. Je le portais toujours. De jour comme de nuit. Dans la vie de tous les jours comme sur le terrain. Elle se mit à pleurer, brutalement. Et je n’étais pas pès à ce que cela provoqua en moi. Je la regardais avant de la sentir contre moi. Contre mon corps. Blottie, elle qui semblait si petite. Et mon coeur sembla éclata dans ma poitrine. Je souffrais de la voir dans cet état. Je n’aimais pas la voir pleurer. Oui, c’était mon dernier souvenir de toi, je l’avais dit en venant l'entourer de mes bras, la serrant doucement mais tendrement. Je glissais de mes mains ses cheveux, venant les caresser. Retrouvant malgré moi ses réflexes que j’avais perdu avec le temps. Ses gestes affectueux que personne n’avait eu le droit depuis elle. Je restais silencieux, il n’y avait rien à dire. Cette étreinte suffisait à parler pour nous. C’était le bordel pour moi. Mais rapidement ma main dans ses cheveux se glissa sous son menton, la faisant relever son visage vers moi. J’déteste de voir pleurer. Je l’avais soufflé tout, approchant doucement mon visage du sien. Doucement, très doucement, vivant chaque second comme un chaos dans ma tête. Et enfin. Distance grillée. Lèvres contre lèvres. Après deux années d’une vie entre parenthèses, je respirais. Enfin.
(c) DΛNDELION
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Dim 19 Mai - 18:51
Tenue + Non, c'était bien trop dur à supporter pour son coeur fragile. Voir ce bandana dans les mains de Sanghyu deux ans après sa subite disparition... Il n'avait jamais cessé de le porter ni de penser à elle. Comment contenir une telle émotion que celle de retrouver l'être aimé après des années séparés l'un de l'autre? Une séparation forcée, un terrible mensonge pour couronner le tout et deux âmes brisées. C'est un automatisme, son cerveau le lui demande. Non, il lui ordonne. Vas donc retrouver ce corps, celui qui te complétait si bien comme deux pièces d'un puzzle. Effondre toi dans ces bras qui ont toujours su te soutenir de cette vie de merde que tu menais. Et que tu mènes encore. Pire aujourd'hui. Le besoin qu'elle a de se sentir dans ses bras et immense et elle n'essaye même pas de lutter. Tant pis s'il la repousse mais pour le moment, elle veut juste sentir ces vieilles sensations. Son parfum, son torse, ses bras entourer ses hanches. Corps qu'elle a laissé pendant 4 ans être le seul pour elle, celui qui lui a fait découvrir les plaisirs de la chair, jusqu'à aller à l'irréparable. Elle craque, elle est effondrée parce que ça fait maintenant 2 ans que toutes les idées les plus sombres s'entrechoquent dans sa tête. Et c'est deux ans de pensées non dites qui sont en train de faire ressurgir en elle toutes ces larmes, ces sanglots. Elle s'accroche à Sanghyun comme si sa vie en dépendait, la tête contre son torse. Elle sent les bras du footballeur la serrer doucement contre lui, ses mains caressent ses longs cheveux bruns et elle retrouve enfin ces sensations longtemps perdues. Malgré la tristesse qui la bouleverse, elle arrive à apprécier ces gestes.
Sanghyun vient attraper son visage par son menton pour le faire lever vers lui. Elle vient essuyer ses larmes maladroitement du revers de ses mains, clignant plusieurs fois des yeux avant de croiser le regard ténébreux du jeune homme. Son coeur rat un battement. Elle n'a vu que ce regard pendant 4 ans et il a toujours le même effet sur elle. Il a toujours su lui faire perdre ses moyens. Les 3 ans d'écart entre eux y sont forcément pour quelque chose aussi. Elle ferme naturellement les yeux quand leurs visages s'approchent l'un de l'autre, elle vivait pour ce baiser. Elle vivait pour retrouver ces lèvres. C'est ce qui la tenait en vie, pour ainsi dire. Se dire qu'un jour peut-être, elle pourrait retrouver leurs saveurs. Alors elle en profite, elle savoure cet échange et ses mains fraiches viennent glisser sur la nuque du footballeur alors qu'elle se met sur la pointe des pieds, donnant plus d'intensité au baiser. De cette façon, il comprend. Il ressent à quel point il lui a manqué, à quel point elle n'a cessé de penser à lui pendant ces deux années. Encore plus quand elle se disait qu'elle portait son enfant et qu'elle l'a mis au monde. Et qu'il porte son nom.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
Tenue + Non, c'était bien trop dur à supporter pour son coeur fragile. Voir ce bandana dans les mains de Sanghyu deux ans après sa subite disparition... Il n'avait jamais cessé de le porter ni de penser à elle. Comment contenir une telle émotion que celle de retrouver l'être aimé après des années séparés l'un de l'autre? Une séparation forcée, un terrible mensonge pour couronner le tout et deux âmes brisées. C'est un automatisme, son cerveau le lui demande. Non, il lui ordonne. Vas donc retrouver ce corps, celui qui te complétait si bien comme deux pièces d'un puzzle. Effondre toi dans ces bras qui ont toujours su te soutenir de cette vie de merde que tu menais. Et que tu mènes encore. Pire aujourd'hui. Le besoin qu'elle a de se sentir dans ses bras et immense et elle n'essaye même pas de lutter. Tant pis s'il la repousse mais pour le moment, elle veut juste sentir ces vieilles sensations. Son parfum, son torse, ses bras entourer ses hanches. Corps qu'elle a laissé pendant 4 ans être le seul pour elle, celui qui lui a fait découvrir les plaisirs de la chair, jusqu'à aller à l'irréparable. Elle craque, elle est effondrée parce que ça fait maintenant 2 ans que toutes les idées les plus sombres s'entrechoquent dans sa tête. Et c'est deux ans de pensées non dites qui sont en train de faire ressurgir en elle toutes ces larmes, ces sanglots. Elle s'accroche à Sanghyun comme si sa vie en dépendait, la tête contre son torse. Elle sent les bras du footballeur la serrer doucement contre lui, ses mains caressent ses longs cheveux bruns et elle retrouve enfin ces sensations longtemps perdues. Malgré la tristesse qui la bouleverse, elle arrive à apprécier ces gestes. Sanghyun vient attraper son visage par son menton pour le faire lever vers lui. Elle vient essuyer ses larmes maladroitement du revers de ses mains, clignant plusieurs fois des yeux avant de croiser le regard ténébreux du jeune homme. Son coeur rat un battement. Elle n'a vu que ce regard pendant 4 ans et il a toujours le même effet sur elle. Il a toujours su lui faire perdre ses moyens. Les 3 ans d'écart entre eux y sont forcément pour quelque chose aussi. Elle ferme naturellement les yeux quand leurs visages s'approchent l'un de l'autre, elle vivait pour ce baiser. Elle vivait pour retrouver ces lèvres. C'est ce qui la tenait en vie, pour ainsi dire. Se dire qu'un jour peut-être, elle pourrait retrouver leurs saveurs. Alors elle en profite, elle savoure cet échange et ses mains fraiches viennent glisser sur la nuque du footballeur alors qu'elle se met sur la pointe des pieds, donnant plus d'intensité au baiser. De cette façon, il comprend. Il ressent à quel point il lui a manqué, à quel point elle n'a cessé de penser à lui pendant ces deux années. Encore plus quand elle se disait qu'elle portait son enfant et qu'elle l'a mis au monde. Et qu'il porte son nom.
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Re: The ghost of you (SangMi ♡) | Lun 20 Mai - 21:11
outfit + Ce bandana. Pour le monde, ce n’était probablement qu’un simple bout de tissus. Pour moi ça avait été le début de la fin. Mon dernier souvenir de celle qui avait été mon premier amour, ma moitié, mon âme soeur. Relique de nos souvenirs, de notre lien, ce qui m’avait rappelé pendant tout ce temps que tout ce qu’on avait vécu était bien réel. Mais aussi ce qui m’avait accroché au passé. Ce qui m’avait accroché à tous ces souvenirs. Son odeur avait été encore longtemps sur ce bout de tissus, si réelle. Et en fermant les yeux j’avais presque pu voir tous ces instants où je l’avais prises dans mes bras pour humer sa chevelure. Comme j’avais souffert quand je m’étais rendu que cette odeur avait progressivement disparu, comme le signe que je devais faire mon deuil. L’étape la plus compliquée de ma vie. Accepter que ce monde continuait de tourner sans Mi Ree, sans celle qui avait donné un tout autre sens à mon monde. Pourtant je l’avais fait, j’avais commencé à accepter le fait d’avancer, de me dire que je ne pouvais rien changer au passé ou à mes actes manqués. Je devais vivre avec ces regrets, j’avais accepté et maintenant je ne voulais plus rien regretter.
Et pour la voilà, devant moi. Ce fantôme aux mains glacées comme la mort elle-même. Et la voir en train de pleurer ? C’était trop pour moi. Je voulais la repousser, je voulais lui dire que je ne pouvais pas penser normalement. Que tout ça, c’était trop moi. Je voulais lui cracher ma haine pour avoir tant souffert pendant ces deux années sans elle. Lui hurler à la fois qu’elle avait été le plus gros manque à ma vie, que toutes les filles que j’avais pu fréquenter, elles m’avaient toutes semblées si fade. Toutes les mêmes, autrement dit pas à elle. Toutes moins bien que ma Mil. J’attrapais son visage, c’était plus fort que moi, dans le bordel de ma tête, sa détresse avait tout fait taire. Faisant passer ma cervelle sur le monde pilote automatique. Je ne pensais plus, mon corps agissait seul. Et j’avais posé mes lèvres sur les siennes, enfin. Après deux ans. Je pouvais enfin la retrouver et à cet instant le temps avait cessé d’exister. Deux années de souffrance effacées en un baiser. Automatiquement mes doigts reprennaient leurs automatismes, se glissant au niveau des hanches de ma moitié pour ramener son corps près du mien, tout près. Les corps reprennaient leurs droits, cherchant à combler un manque qui avait été beaucoup trop intense. Je finis par inverser les positions sans rompre le lien de nos lèvres. Je ne pouvais déjà plus les lâcher. Un tour du nous nous-même et je poussais la belle contre les casiers, la surplombant. Pourtant j’avais fini par rompre ce baiser, essoufflé de son intensité et par ces retrouvailles. Je restais pourtant proche. Sans oser parler, pourtant je lui criais de ne plus partir, plus jamais, dans mon regard.
The ghost of you
ft. sangmi ♡
outfit + Ce bandana. Pour le monde, ce n’était probablement qu’un simple bout de tissus. Pour moi ça avait été le début de la fin. Mon dernier souvenir de celle qui avait été mon premier amour, ma moitié, mon âme soeur. Relique de nos souvenirs, de notre lien, ce qui m’avait rappelé pendant tout ce temps que tout ce qu’on avait vécu était bien réel. Mais aussi ce qui m’avait accroché au passé. Ce qui m’avait accroché à tous ces souvenirs. Son odeur avait été encore longtemps sur ce bout de tissus, si réelle. Et en fermant les yeux j’avais presque pu voir tous ces instants où je l’avais prises dans mes bras pour humer sa chevelure. Comme j’avais souffert quand je m’étais rendu que cette odeur avait progressivement disparu, comme le signe que je devais faire mon deuil. L’étape la plus compliquée de ma vie. Accepter que ce monde continuait de tourner sans Mi Ree, sans celle qui avait donné un tout autre sens à mon monde. Pourtant je l’avais fait, j’avais commencé à accepter le fait d’avancer, de me dire que je ne pouvais rien changer au passé ou à mes actes manqués. Je devais vivre avec ces regrets, j’avais accepté et maintenant je ne voulais plus rien regretter.Et pour la voilà, devant moi. Ce fantôme aux mains glacées comme la mort elle-même. Et la voir en train de pleurer ? C’était trop pour moi. Je voulais la repousser, je voulais lui dire que je ne pouvais pas penser normalement. Que tout ça, c’était trop moi. Je voulais lui cracher ma haine pour avoir tant souffert pendant ces deux années sans elle. Lui hurler à la fois qu’elle avait été le plus gros manque à ma vie, que toutes les filles que j’avais pu fréquenter, elles m’avaient toutes semblées si fade. Toutes les mêmes, autrement dit pas à elle. Toutes moins bien que ma Mil. J’attrapais son visage, c’était plus fort que moi, dans le bordel de ma tête, sa détresse avait tout fait taire. Faisant passer ma cervelle sur le monde pilote automatique. Je ne pensais plus, mon corps agissait seul. Et j’avais posé mes lèvres sur les siennes, enfin. Après deux ans. Je pouvais enfin la retrouver et à cet instant le temps avait cessé d’exister. Deux années de souffrance effacées en un baiser. Automatiquement mes doigts reprennaient leurs automatismes, se glissant au niveau des hanches de ma moitié pour ramener son corps près du mien, tout près. Les corps reprennaient leurs droits, cherchant à combler un manque qui avait été beaucoup trop intense. Je finis par inverser les positions sans rompre le lien de nos lèvres. Je ne pouvais déjà plus les lâcher. Un tour du nous nous-même et je poussais la belle contre les casiers, la surplombant. Pourtant j’avais fini par rompre ce baiser, essoufflé de son intensité et par ces retrouvailles. Je restais pourtant proche. Sans oser parler, pourtant je lui criais de ne plus partir, plus jamais, dans mon regard.
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