never let go of my hand / sili ♡
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never let go of my hand / sili ♡ | Ven 8 Mar - 1:05 Citer EditerSupprimer
never let go of my hand ★
tu savais qu'avoir un enfant, ça entraînait tout un tas de changements dans la vie, de nouvelles responsabilités, on ne voyait plus les choses exactement avec le même regard. pourtant tu n'avais jamais regretté ton choix de garder ce petit être, tu repensais encore avec émotion la première fois que tu l'avais eu dans tes bras, tes yeux brillants de larmes parce que c'était ton bébé que tu avais tout contre toi, il était là. c'était réel. on se découvre des émotions, des bouts de soi-même qu'on ne pensait pas qu'ils existaient jusqu'à présent. c'est une toute nouvelle aventure qui avait commencé avec son lot de surprises, des moments de joie, et d'autres moments où tu avais juste envie de t'arracher les cheveux à cause des conneries que ton enfant pouvait faire. les années ont passés, et tu te retrouvais maintenant confrontée à ce qu'on pouvait appeler la « crise d'adolescence » même si de ton point de vue, ton fils était encore bien trop jeune - il n'avait que dix ans enfin ! - pour se comporter comme s'il était le prince de la ville. pourquoi il n'était pas resté petit et mignon ? tu lâches un soupir en passant la porte de la maison, déposant ton sac sur le canapé avant de te tourner et de jeter un regard féroce à ton fils, simple signe de la tête qui suffit à lui faire comprendre qu'il avait intérêt à filer droit et faire ce que tu lui avais demandé de faire. on ne pouvait pas dire que tu avais apprécié être convoquée par le principal de son collège parce que monsieur s'était battu dans l'enceinte de l'établissement. tu n'avais même pas réellement compris pourquoi il en était arrivé là, tout était flou quand tu avais eu le récit par le principal mais le voilà exclu pour les trois prochains jours. soupirant tu gagnes la cuisine pour te servir un verre de coca, habillement aromatisé au whisky parce qu'avec le stress au travail, tu n'avais vraiment pas besoin de jouer à la police avec ton fils. tu ne tardes pas à rejoindre le salon, te laissant tomber dans le canapé, un bras sur les yeux pour te cacher au reste du monde et l'autre main tenant ton verre. tu ne sais pas combien de temps tu restes ainsi, quelques minutes ? dix ? peut-être plus encore, quand tu entends la porte d'entrée s'ouvrir, annonçant l'arrivée de ton compagnon. tu ne bouges pas de ta place, trop éreintée par la journée pour faire le déplacement. « coucou toi. » tu lances depuis le canapé, forme qui dépasse à peine, tu sais même pas s'il te voit de là où il était. « j'espère que ta journée a été bonne ? » tu ajoutes après quelques secondes, espérant qu'il était satisfait de la sienne lui au moins.
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tu savais qu'avoir un enfant, ça entraînait tout un tas de changements dans la vie, de nouvelles responsabilités, on ne voyait plus les choses exactement avec le même regard. pourtant tu n'avais jamais regretté ton choix de garder ce petit être, tu repensais encore avec émotion la première fois que tu l'avais eu dans tes bras, tes yeux brillants de larmes parce que c'était ton bébé que tu avais tout contre toi, il était là. c'était réel. on se découvre des émotions, des bouts de soi-même qu'on ne pensait pas qu'ils existaient jusqu'à présent. c'est une toute nouvelle aventure qui avait commencé avec son lot de surprises, des moments de joie, et d'autres moments où tu avais juste envie de t'arracher les cheveux à cause des conneries que ton enfant pouvait faire. les années ont passés, et tu te retrouvais maintenant confrontée à ce qu'on pouvait appeler la « crise d'adolescence » même si de ton point de vue, ton fils était encore bien trop jeune - il n'avait que dix ans enfin ! - pour se comporter comme s'il était le prince de la ville. pourquoi il n'était pas resté petit et mignon ? tu lâches un soupir en passant la porte de la maison, déposant ton sac sur le canapé avant de te tourner et de jeter un regard féroce à ton fils, simple signe de la tête qui suffit à lui faire comprendre qu'il avait intérêt à filer droit et faire ce que tu lui avais demandé de faire. on ne pouvait pas dire que tu avais apprécié être convoquée par le principal de son collège parce que monsieur s'était battu dans l'enceinte de l'établissement. tu n'avais même pas réellement compris pourquoi il en était arrivé là, tout était flou quand tu avais eu le récit par le principal mais le voilà exclu pour les trois prochains jours. soupirant tu gagnes la cuisine pour te servir un verre de coca, habillement aromatisé au whisky parce qu'avec le stress au travail, tu n'avais vraiment pas besoin de jouer à la police avec ton fils. tu ne tardes pas à rejoindre le salon, te laissant tomber dans le canapé, un bras sur les yeux pour te cacher au reste du monde et l'autre main tenant ton verre. tu ne sais pas combien de temps tu restes ainsi, quelques minutes ? dix ? peut-être plus encore, quand tu entends la porte d'entrée s'ouvrir, annonçant l'arrivée de ton compagnon. tu ne bouges pas de ta place, trop éreintée par la journée pour faire le déplacement. « coucou toi. » tu lances depuis le canapé, forme qui dépasse à peine, tu sais même pas s'il te voit de là où il était. « j'espère que ta journée a été bonne ? » tu ajoutes après quelques secondes, espérant qu'il était satisfait de la sienne lui au moins.
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Re: never let go of my hand / sili ♡ | Dim 28 Juil - 11:34 Citer EditerSupprimer
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la journée de sihyun se finissait enfin. après avoir passé près de dix heures à réfléchir à son prochain article d’archéologie, il pouvait enfin rentrer chez lui. il n’avait pas regardé son téléphone de toute la journée, sinon, il aurait vu l’appel manqué du proviseur de son fils, hongbin. sauf que ce n’est que lorsqu’il le sort en sortant de la salle de pause du journal, après avoir salué tout le monde, qu’il le voit. il a même laissé un message vocal. sihyun l’écoute et son expression change aussitôt. son fils allait passer un mauvais quart d’heure lorsqu’il serait chez lui. s’il avait été très turbulent quand il jeune, le professeur avait bien changé avec l’arrivée de son fils. il avait mûri, avait pris du plomb dans la tête. en même temps, ce n’était pas rien de s’occuper d’un enfant, encore moins quand il n’était pas réellement voulu. il se rappelle de l’annonce de la grossesse. meili et lui n’étaient même pas en couple, ils prenaient juste du bon temps ensemble. et une seule fois, une fois de trop, ils avaient oublié la capote et hop, un gamin était en route. sihyun n’en voulait absolument pas. il avait tanné meili pour qu’elle avorte, qu’elle tue cette chose, comme il l’avait appelé, dans son ventre. dix ans plus tard, il ne regrettait absolument pas qu’elle lui ait tenu tête et l’ait gardé. c’était leur bébé. bébé qui allait se faire engueuler par un père qui était presque devenu trop strict à son goût. mais il était hors de question que hongbin devienne comme lui. il devait être raisonnable et responsable, tout le contraire de son père quand il était jeune. sihyun pousse un soupir en entrant dans sa voiture de sport et met le pied au plancher pour arriver plus vite. il se gare devant chez eux et entre dans la maison en entendant la voix fatiguée de la femme qu’il aimait. « salut beauté. » qu’il lance en enlevant ses chaussures et en mettant sa veste sur le porte-manteau. « j’ai réussi à finir mon article et la tienne ? » sihyun s’avance vers la femme avachie sur le canapé pour la rejoindre. il plaque sur ses lèvres un baiser doux et chaste avant de parcourir la pièce des yeux. « binnie est dans sa chambre ? » ce n’était pas réellement une question, mais c’était rhétorique. il pose un regard sur le visage fatigué de meili, un léger sourire sur les lèvres avant d’ouvrir ses bras pour qu’elle puisse venir se blottir dedans. « le principal m’a appelé, donc j’en déduis que toi aussi… » nouveau soupir qui s’échappe de ses lèvres alors qu’il dépose un baiser sur les cheveux de l’asiatique. « il a fait quoi exactement ? » le message vocal du principal parlait de hongbin qui s’était battu mais sihyun n’en savait pas plus. apparemment de ce qu’il avait compris en plus, c’était par rapport à eux qu’il s’était battu, parce que sihyun et meili n’étaient pas encore marié et que ce n’était pas normal dans la société coréenne d’avoir un enfant hors mariage. ils étaient des parias dans leur propre pays. mais sihyun ne se sentait pas encore prêt. c’était encore trop pour le gosse immature qu’il était.
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la journée de sihyun se finissait enfin. après avoir passé près de dix heures à réfléchir à son prochain article d’archéologie, il pouvait enfin rentrer chez lui. il n’avait pas regardé son téléphone de toute la journée, sinon, il aurait vu l’appel manqué du proviseur de son fils, hongbin. sauf que ce n’est que lorsqu’il le sort en sortant de la salle de pause du journal, après avoir salué tout le monde, qu’il le voit. il a même laissé un message vocal. sihyun l’écoute et son expression change aussitôt. son fils allait passer un mauvais quart d’heure lorsqu’il serait chez lui. s’il avait été très turbulent quand il jeune, le professeur avait bien changé avec l’arrivée de son fils. il avait mûri, avait pris du plomb dans la tête. en même temps, ce n’était pas rien de s’occuper d’un enfant, encore moins quand il n’était pas réellement voulu. il se rappelle de l’annonce de la grossesse. meili et lui n’étaient même pas en couple, ils prenaient juste du bon temps ensemble. et une seule fois, une fois de trop, ils avaient oublié la capote et hop, un gamin était en route. sihyun n’en voulait absolument pas. il avait tanné meili pour qu’elle avorte, qu’elle tue cette chose, comme il l’avait appelé, dans son ventre. dix ans plus tard, il ne regrettait absolument pas qu’elle lui ait tenu tête et l’ait gardé. c’était leur bébé. bébé qui allait se faire engueuler par un père qui était presque devenu trop strict à son goût. mais il était hors de question que hongbin devienne comme lui. il devait être raisonnable et responsable, tout le contraire de son père quand il était jeune. sihyun pousse un soupir en entrant dans sa voiture de sport et met le pied au plancher pour arriver plus vite. il se gare devant chez eux et entre dans la maison en entendant la voix fatiguée de la femme qu’il aimait. « salut beauté. » qu’il lance en enlevant ses chaussures et en mettant sa veste sur le porte-manteau. « j’ai réussi à finir mon article et la tienne ? » sihyun s’avance vers la femme avachie sur le canapé pour la rejoindre. il plaque sur ses lèvres un baiser doux et chaste avant de parcourir la pièce des yeux. « binnie est dans sa chambre ? » ce n’était pas réellement une question, mais c’était rhétorique. il pose un regard sur le visage fatigué de meili, un léger sourire sur les lèvres avant d’ouvrir ses bras pour qu’elle puisse venir se blottir dedans. « le principal m’a appelé, donc j’en déduis que toi aussi… » nouveau soupir qui s’échappe de ses lèvres alors qu’il dépose un baiser sur les cheveux de l’asiatique. « il a fait quoi exactement ? » le message vocal du principal parlait de hongbin qui s’était battu mais sihyun n’en savait pas plus. apparemment de ce qu’il avait compris en plus, c’était par rapport à eux qu’il s’était battu, parce que sihyun et meili n’étaient pas encore marié et que ce n’était pas normal dans la société coréenne d’avoir un enfant hors mariage. ils étaient des parias dans leur propre pays. mais sihyun ne se sentait pas encore prêt. c’était encore trop pour le gosse immature qu’il était.
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Re: never let go of my hand / sili ♡ | Jeu 29 Aoû - 19:25 Citer EditerSupprimer
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tu avais eu peur au départ, quand tu avais appris pour ta grossesse, tu ne te sentais pas prête tu étais même terrorisée à l'idée de ce que ça impliquait mais quand tu avais eu ton bébé dans les bras, les larmes perlant dans tes yeux tandis que tu observais sa bouille. tu étais épuisée, sa peau était encore toute rouge et fripée mais pour toi il était l'être le plus beau que tu avais jamais vu. rien que d'y penser tu pouvais sentir encore les émotions te serrer le cœur, te prendre par les sentiments et tu redevenais la jeune femme qui découvrait la maternité. par moment tu aimerais retourner à cette époque, encore plus aujourd'hui alors que tu fulminais en rentrant de son école, ton fils sur les talons, il n'avait pas dit un mot depuis que tu étais allé le chercher, il avait refusé de te dire pourquoi il s'était battu, tu aurais pu t'arracher les cheveux dans l'espoir qu'il te le dise mais il était comme son père, têtu comme une mule. alors tu restes seule dans tes pensées noires, verre à la main, tu ne songes mêmes pas à la traduction qui t'attend sagement sur ton bureau et que tu avais abandonné pour aller voir le proviseur. après la naissance de ton fils, tu avais décidé de te spécialiser dans la traduction de livres destinés à la jeunesse, que ce soit des ouvrages en chinois ou coréen, tu t'occupais des deux. en fonction des textes à traduire tu pouvais passer des jours, voir une semaine sur un même livre et celui dont tu t'occupais à l'heure actuelle t'occupait suffisamment l'esprit. tu n'avais pas à ajouter à ton stress et à la date limite de délai qui s'approchait, la crise d'adolescence de ton fils – mature pour son âge. allongée dans le salon dans l'espoir de remettre de l'ordre dans tes pensées, ton cœur qui palpitait bien trop fort dans ta poitrine, tu travailles sur ta respiration pendant de longues minutes, tu ne sais pas combien de temps exactement lorsque tu entends le son de la porte signalant le retour de ton compagnon. tu laisses un fin sourire naître sur ton visage à sa réponse, c'était assez incroyable de songer à la carrière de ton petit ami quand tu te souvenais qu'à l'époque de votre rencontre, si hyun ne savait pas encore vers quoi se tourner réellement, mais tu étais fière de lui, de ce qu'il avait réussi à faire. « toujours sur la même traduction, mais j'avance. » tu marmonnes à ton tour, ton sourire qui s'élargit quand tu sens les lèvres de ton compagnon se poser sur les tiennes, tu te décales pour lui faire de la place sur le canapé, même si tu sens une moue se former sur tes lèvres quand il parle de votre fils. il n'attendait pas une réponse, il devait certainement sans douter mais tu lui accordes malgré tout un hochement de tête, passant ta main libre dans tes boucles. quand si hyun ouvre ses bras en invitation, tu lâches un soupir soulagé, posant le verre sur la table basse avant de te lover contre lui, trouvant le réconfort dont tu avais besoin dans ses bras. « j'ai été convoquée pour aller le voir. » tu réponds d'une petite voix, calant ton visage contre son cou, appréciant la familiarité de son odeur, de la sensation de sa peau contre la tienne. vous en aviez fait du chemin. « je ne sais pas, il refuse de m'en parler. je n'ai compris que les grandes lignes, il est muet comme une tombe. peut-être qu'il te parlera plus à toi... » dans un sens, tu pouvais comprendre sa colère si ce que le proviseur t'avait dit était vrai, mais l'opinion des autres tu t'en moquais, cela ne changeait en rien ce que si hyun et toi vous ressentiez l'un pour l'autre, vous n'aviez pas besoin de ça. vous vous aimiez, et même si hong bin n'était pas prévu – et souhaité au début – il était la preuve vivante de ces émotions. liant sa main à la tienne, tu viens déposer un baiser chaste contre la peau de si hyun, une manière à toi de t'apaiser, geste que tu avais fait bon nombre de fois. « je ne suis pas en colère contre lui... pas vraiment. je n'aime pas qu'il soit violent pour ça, on s'aime c'est tout ce qui compte non ? » ta voix est faible, légèrement tremblante, tu ne voulais pas que ton fils souffre de cette situation.
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tu avais eu peur au départ, quand tu avais appris pour ta grossesse, tu ne te sentais pas prête tu étais même terrorisée à l'idée de ce que ça impliquait mais quand tu avais eu ton bébé dans les bras, les larmes perlant dans tes yeux tandis que tu observais sa bouille. tu étais épuisée, sa peau était encore toute rouge et fripée mais pour toi il était l'être le plus beau que tu avais jamais vu. rien que d'y penser tu pouvais sentir encore les émotions te serrer le cœur, te prendre par les sentiments et tu redevenais la jeune femme qui découvrait la maternité. par moment tu aimerais retourner à cette époque, encore plus aujourd'hui alors que tu fulminais en rentrant de son école, ton fils sur les talons, il n'avait pas dit un mot depuis que tu étais allé le chercher, il avait refusé de te dire pourquoi il s'était battu, tu aurais pu t'arracher les cheveux dans l'espoir qu'il te le dise mais il était comme son père, têtu comme une mule. alors tu restes seule dans tes pensées noires, verre à la main, tu ne songes mêmes pas à la traduction qui t'attend sagement sur ton bureau et que tu avais abandonné pour aller voir le proviseur. après la naissance de ton fils, tu avais décidé de te spécialiser dans la traduction de livres destinés à la jeunesse, que ce soit des ouvrages en chinois ou coréen, tu t'occupais des deux. en fonction des textes à traduire tu pouvais passer des jours, voir une semaine sur un même livre et celui dont tu t'occupais à l'heure actuelle t'occupait suffisamment l'esprit. tu n'avais pas à ajouter à ton stress et à la date limite de délai qui s'approchait, la crise d'adolescence de ton fils – mature pour son âge. allongée dans le salon dans l'espoir de remettre de l'ordre dans tes pensées, ton cœur qui palpitait bien trop fort dans ta poitrine, tu travailles sur ta respiration pendant de longues minutes, tu ne sais pas combien de temps exactement lorsque tu entends le son de la porte signalant le retour de ton compagnon. tu laisses un fin sourire naître sur ton visage à sa réponse, c'était assez incroyable de songer à la carrière de ton petit ami quand tu te souvenais qu'à l'époque de votre rencontre, si hyun ne savait pas encore vers quoi se tourner réellement, mais tu étais fière de lui, de ce qu'il avait réussi à faire. « toujours sur la même traduction, mais j'avance. » tu marmonnes à ton tour, ton sourire qui s'élargit quand tu sens les lèvres de ton compagnon se poser sur les tiennes, tu te décales pour lui faire de la place sur le canapé, même si tu sens une moue se former sur tes lèvres quand il parle de votre fils. il n'attendait pas une réponse, il devait certainement sans douter mais tu lui accordes malgré tout un hochement de tête, passant ta main libre dans tes boucles. quand si hyun ouvre ses bras en invitation, tu lâches un soupir soulagé, posant le verre sur la table basse avant de te lover contre lui, trouvant le réconfort dont tu avais besoin dans ses bras. « j'ai été convoquée pour aller le voir. » tu réponds d'une petite voix, calant ton visage contre son cou, appréciant la familiarité de son odeur, de la sensation de sa peau contre la tienne. vous en aviez fait du chemin. « je ne sais pas, il refuse de m'en parler. je n'ai compris que les grandes lignes, il est muet comme une tombe. peut-être qu'il te parlera plus à toi... » dans un sens, tu pouvais comprendre sa colère si ce que le proviseur t'avait dit était vrai, mais l'opinion des autres tu t'en moquais, cela ne changeait en rien ce que si hyun et toi vous ressentiez l'un pour l'autre, vous n'aviez pas besoin de ça. vous vous aimiez, et même si hong bin n'était pas prévu – et souhaité au début – il était la preuve vivante de ces émotions. liant sa main à la tienne, tu viens déposer un baiser chaste contre la peau de si hyun, une manière à toi de t'apaiser, geste que tu avais fait bon nombre de fois. « je ne suis pas en colère contre lui... pas vraiment. je n'aime pas qu'il soit violent pour ça, on s'aime c'est tout ce qui compte non ? » ta voix est faible, légèrement tremblante, tu ne voulais pas que ton fils souffre de cette situation.
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Re: never let go of my hand / sili ♡ | Sam 9 Nov - 23:55 Citer EditerSupprimer
[quote="Joo Si Hyun"]
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la journée n’avait pas fini comme il l’aurait voulu. même s’il n’avait pas été présent, une convocation chez le proviseur n’était jamais bon signe et il s’en voulait un peu d’avoir laissé sa compagne y aller seule. surtout pour cette raison. il avait vaguement compris que c’était de leur faute, parce qu’ils n’étaient pas un couple traditionnel en corée du sud. ça faisait dix ans qu’ils étaient ensemble, on se passera des débuts chaotiques, et ils n’étaient pas passés par la case mariage. sihyun n’en ressentait pas le besoin ni même l’envie. il aimait meili, c’était un fait, mais il ne voulait pas se foutre dans une case. ils étaient heureux, c’était le principal non ? apparemment non, ça ne l’était pas, puisque hongbin s’était battu à l’école à cause de ça, d’où la convocation. sihyun se dépêche de rentrer chez eux et il trouve sa chérie complètement exténuée par cette journée. c’est pour cette raison qu’il vient près d’elle et l’entoure de ses bras et de son amour pour elle. meili est une femme forte, plus qu’elle ne le laisse penser, mais elle a un cœur aussi, et c’est à lui de s’occuper de ce cœur quand elle ne va pas bien. il hoche la tête quand elle lui dit qu’elle a été convoqué et attend la suite. le père de famille pousse un soupir. hongbin était aussi têtu que ses parents. quand il avait décidé quelque chose, rien ne pouvait le faire changer d’avis. « j’irai lui parler, même si je ne suis pas sûr de tirer grand-chose de lui. tu sais comment est notre fils. » s’il avait décidé de ne pas parler, il ne parlait pas. il fallait attendre que sa langue se délie seule et si c’était ce qu’il fallait faire pour qu’il leur mentionne le mal être dont il était victime, il ne leur restait plus qu’à attendre que ce soit le cas. en attendant, sihyun s’occupait de la femme qu’il aimait, souriant légèrement à son geste en apparence sans prétention mais qui recelait tout l’amour qu’elle lui portait. il décide de faire exactement pareil et ses lèvres se déposent sur le dos de sa main. « ce n’est pas de sa faute… je peux comprendre son point de vue et même si je ne suis absolument pas pour la violence dont il a fait preuve, on ne peut pas lui en vouloir. » c’était eux les fautifs, eux qui n’avaient pas une vie bien rangée comme les autres couples. mais ils n’étaient pas comme les autres couples. ils étaient sihyun et meili et ils s’aimaient de cette façon. « ça te gêne qu’on ne soit pas mariés ? » il demande ça parce que c’était l’objet de la dispute de hongbin avec ses amis. « tu penses qu’on devrait se marier ? être comme tous les couples normaux pour que binnie ne soit pas emmerdé à l’école ? » en plus de s’en vouloir de ne pas avoir été présent au rendez-vous avec le directeur, il avait du mal à ne pas culpabiliser face à la situation. ils n’étaient pas mariés, n’avaient donc pas le bon comportement coréen. sauf que sihyun ne se voyait pas se marier. il n’était pas contre, mais pour lui le mariage n’était qu’un bout de papier et il n’avait pas de morceau d’arbre pour prouver son amour à meili.
never let go of my hand ★
la journée n’avait pas fini comme il l’aurait voulu. même s’il n’avait pas été présent, une convocation chez le proviseur n’était jamais bon signe et il s’en voulait un peu d’avoir laissé sa compagne y aller seule. surtout pour cette raison. il avait vaguement compris que c’était de leur faute, parce qu’ils n’étaient pas un couple traditionnel en corée du sud. ça faisait dix ans qu’ils étaient ensemble, on se passera des débuts chaotiques, et ils n’étaient pas passés par la case mariage. sihyun n’en ressentait pas le besoin ni même l’envie. il aimait meili, c’était un fait, mais il ne voulait pas se foutre dans une case. ils étaient heureux, c’était le principal non ? apparemment non, ça ne l’était pas, puisque hongbin s’était battu à l’école à cause de ça, d’où la convocation. sihyun se dépêche de rentrer chez eux et il trouve sa chérie complètement exténuée par cette journée. c’est pour cette raison qu’il vient près d’elle et l’entoure de ses bras et de son amour pour elle. meili est une femme forte, plus qu’elle ne le laisse penser, mais elle a un cœur aussi, et c’est à lui de s’occuper de ce cœur quand elle ne va pas bien. il hoche la tête quand elle lui dit qu’elle a été convoqué et attend la suite. le père de famille pousse un soupir. hongbin était aussi têtu que ses parents. quand il avait décidé quelque chose, rien ne pouvait le faire changer d’avis. « j’irai lui parler, même si je ne suis pas sûr de tirer grand-chose de lui. tu sais comment est notre fils. » s’il avait décidé de ne pas parler, il ne parlait pas. il fallait attendre que sa langue se délie seule et si c’était ce qu’il fallait faire pour qu’il leur mentionne le mal être dont il était victime, il ne leur restait plus qu’à attendre que ce soit le cas. en attendant, sihyun s’occupait de la femme qu’il aimait, souriant légèrement à son geste en apparence sans prétention mais qui recelait tout l’amour qu’elle lui portait. il décide de faire exactement pareil et ses lèvres se déposent sur le dos de sa main. « ce n’est pas de sa faute… je peux comprendre son point de vue et même si je ne suis absolument pas pour la violence dont il a fait preuve, on ne peut pas lui en vouloir. » c’était eux les fautifs, eux qui n’avaient pas une vie bien rangée comme les autres couples. mais ils n’étaient pas comme les autres couples. ils étaient sihyun et meili et ils s’aimaient de cette façon. « ça te gêne qu’on ne soit pas mariés ? » il demande ça parce que c’était l’objet de la dispute de hongbin avec ses amis. « tu penses qu’on devrait se marier ? être comme tous les couples normaux pour que binnie ne soit pas emmerdé à l’école ? » en plus de s’en vouloir de ne pas avoir été présent au rendez-vous avec le directeur, il avait du mal à ne pas culpabiliser face à la situation. ils n’étaient pas mariés, n’avaient donc pas le bon comportement coréen. sauf que sihyun ne se voyait pas se marier. il n’était pas contre, mais pour lui le mariage n’était qu’un bout de papier et il n’avait pas de morceau d’arbre pour prouver son amour à meili.
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Re: never let go of my hand / sili ♡ | Mer 11 Mar - 19:09 Citer EditerSupprimer
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dire que toute l'histoire avait été une pure partie de plaisir, ça serait mentir, même si tu n'imaginais à présent plus les choses autrement, on ne peut pas dire qu'au départ c'était bien parti pour devenir une belle histoire au final. si hyun n'avait pas voulu de cet enfant quand tu lui avais annoncé, il avait même fui en te balançant que de toute manière comment savoir s'il était vraiment le père ou pas, que tu devais t'en débarrasser. des mots qui encore maintenant te laisse un arrière goût quand tu y repenses, mais c'était le passé. les choses avaient bien changé dorénavant, vous viviez une belle histoire malgré les débuts uniquement portés sur le physique et l'attirance sexuelle, et les péripéties chaotiques qui avaient suivies. sauf que maintenant votre fils arrivait dans la fleur de l'âge, ou du moins il commençait à montrer des signes de crise d'adolescent alors qu'il avait encore quelques années devant lui avant de faire tout ce cinéma. tu n'avais pas le souvenir d'avoir été compliquée à élever, mais bon on voyait jamais ses frasques personnelles, juste celles des autres. tu restes dans un silence pesant, avachie dans le canapé en te demandant qu'est-ce qu'il y avait bien pu se passé, ton fils refusait de tout de dire, tu savais juste que ça vous concernait, si hyun et toi, et ça te brise le cœur de savoir que le mal être de ton fils venait de vous. quand si hyun rentre, tu retrouves un tant soit peu de réconfort dans sa présence, te lovant contre lui tandis qu'il vient s'installer à tes côtés sur le canapé, un rire crispé qui te quittes quand il te parle de hongbin. il était encore plus têtu que ses parents ce gosse, il était pas votre fils pour rien. « oui, je sais. mais je... je veux juste savoir pourquoi il va mal, il ne nous dit pas tout et ça me peine. » tu savais très bien qu'élever un enfant ce ne serait pas de tout repos, mais rien ne t'avait préparé au moment où il commencerait avec avoir des soucis et n'en parlerait pas avec vous. c'était encore ton bébé après tout, et tu étais une vraie mère poule avec lui. sauf qu'au fond tu savais très bien c'était quoi le soucis principal : si hyun et toi, vous n'étiez pas mariés, et ça aux yeux de certaines personnes ça ne passait pas. hochant la tête d'un air absent, tu écoutes ton compagnon parler, tes doigts jouant nerveusement avec le tissu de son haut, perdue dans tes pensées jusqu'à ce que sa question te sorte de tes rêveries. « quoi ? non. » tu réponds en bredouillant, décalant ton visage pour planter ton regard dans le sien. « si hyun, je m'en fiche qu'on soit mariés ou pas, je veux dire, tu sais qu'on a pas besoin d ça non ? » attrapant les mains de l'homme que tu aimais, tu lâches un soupir. « on a rien fait de mal, se marier c'est pas une obligation, on s'aime comme ça, qu'est-ce qu'un papier de plus ça ferait ? ça va rien changer. » pourquoi ce serait à eux de changer leur mode de vie ? parce que ça ne plaît pas à d'autres trop vieux jeu ? « le mariage, c'est pas pour nous, on est heureux comme ça et binnie le sait très bien. c'est aux autres de se sentir minables de le chercher pour quelque chose d'aussi ridicule. » ce n'était pas eux de se sentir honteux.
never let go of my hand ★
dire que toute l'histoire avait été une pure partie de plaisir, ça serait mentir, même si tu n'imaginais à présent plus les choses autrement, on ne peut pas dire qu'au départ c'était bien parti pour devenir une belle histoire au final. si hyun n'avait pas voulu de cet enfant quand tu lui avais annoncé, il avait même fui en te balançant que de toute manière comment savoir s'il était vraiment le père ou pas, que tu devais t'en débarrasser. des mots qui encore maintenant te laisse un arrière goût quand tu y repenses, mais c'était le passé. les choses avaient bien changé dorénavant, vous viviez une belle histoire malgré les débuts uniquement portés sur le physique et l'attirance sexuelle, et les péripéties chaotiques qui avaient suivies. sauf que maintenant votre fils arrivait dans la fleur de l'âge, ou du moins il commençait à montrer des signes de crise d'adolescent alors qu'il avait encore quelques années devant lui avant de faire tout ce cinéma. tu n'avais pas le souvenir d'avoir été compliquée à élever, mais bon on voyait jamais ses frasques personnelles, juste celles des autres. tu restes dans un silence pesant, avachie dans le canapé en te demandant qu'est-ce qu'il y avait bien pu se passé, ton fils refusait de tout de dire, tu savais juste que ça vous concernait, si hyun et toi, et ça te brise le cœur de savoir que le mal être de ton fils venait de vous. quand si hyun rentre, tu retrouves un tant soit peu de réconfort dans sa présence, te lovant contre lui tandis qu'il vient s'installer à tes côtés sur le canapé, un rire crispé qui te quittes quand il te parle de hongbin. il était encore plus têtu que ses parents ce gosse, il était pas votre fils pour rien. « oui, je sais. mais je... je veux juste savoir pourquoi il va mal, il ne nous dit pas tout et ça me peine. » tu savais très bien qu'élever un enfant ce ne serait pas de tout repos, mais rien ne t'avait préparé au moment où il commencerait avec avoir des soucis et n'en parlerait pas avec vous. c'était encore ton bébé après tout, et tu étais une vraie mère poule avec lui. sauf qu'au fond tu savais très bien c'était quoi le soucis principal : si hyun et toi, vous n'étiez pas mariés, et ça aux yeux de certaines personnes ça ne passait pas. hochant la tête d'un air absent, tu écoutes ton compagnon parler, tes doigts jouant nerveusement avec le tissu de son haut, perdue dans tes pensées jusqu'à ce que sa question te sorte de tes rêveries. « quoi ? non. » tu réponds en bredouillant, décalant ton visage pour planter ton regard dans le sien. « si hyun, je m'en fiche qu'on soit mariés ou pas, je veux dire, tu sais qu'on a pas besoin d ça non ? » attrapant les mains de l'homme que tu aimais, tu lâches un soupir. « on a rien fait de mal, se marier c'est pas une obligation, on s'aime comme ça, qu'est-ce qu'un papier de plus ça ferait ? ça va rien changer. » pourquoi ce serait à eux de changer leur mode de vie ? parce que ça ne plaît pas à d'autres trop vieux jeu ? « le mariage, c'est pas pour nous, on est heureux comme ça et binnie le sait très bien. c'est aux autres de se sentir minables de le chercher pour quelque chose d'aussi ridicule. » ce n'était pas eux de se sentir honteux.
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