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Do not touch me ft. Kang Jiho
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Do not touch me ft. Kang Jiho | Lun 18 Mar - 22:38
Il est très rare de rêver de sa propre mort. En général, on rêve que l’on est menacé ou sur le point de mourir mais se voir mourir est peu fréquent. Tous les scénarios sont possibles car il existe des milliers de façons de mourir.
Rêver de sa propre mort pour Sigmund Freud est le signe d’une culpabilité profonde. Le rêveur se fait payer en mourant une faute qu’il est sûr d’avoir commise. C’est le signe d’un travail d’élaboration psychique à faire d’urgence pour que cette culpabilité puisse advenir à la conscience et aider le sujet à sortir d’une position de victime ou de coupable. Pour cela, il lui faudra accepter d’affronter son inconscient et d’en sortir plus mature. Le rêve de sa propre mort renvoie au personnage de Thésée dans la mythologie grecque qui dû affronter le Minotaure au cœur du labyrinthe. Le Minotaure, ce monstre terrible, représente la mort et les puissances refoulées de l’inconscient et de la libido. On peut même dire que Ariane et son fameux fil sont les représentations symboliques de la psychanalyse et de la cure analytique. Intéressant, n'est-ce pas ?
J'en suis, à chaque fois, paralysée. Je me vois en haut d'un immeuble, face à un homme que je ne connais pas. Il me dit que tout ira bien, qu'il me croit, qu'il souhaite m'aider et que je dois saisir sa main. Je veux hurler qu'il me ment, comme tous les autres avant lui. Mais je finis par dire toute autre chose. Merci de me croire. L'instant d'après, je me laisse tomber dans le vide. J'entends son hurlement. Il m'appelle comme si nous nous connaissions. Je me réveille, alors, totalement angoissée !
- Je dois arrêter de me faire du mal, je dois arrêter ces cauchemars... Me dis-je, à voix basse, perdue dans mes pensées.
Je sors alors de ma rêverie passagère pour me plaindre encore plus. Ma pauvre colocataire doit en avoir bien marre de moi. Nous ne sommes que deux mais à moi, toute seule, je remplace une dizaine de personnes. La raison de mes plaintes ? Ma santé qui s'est détériorée à vitesse grand V. J'ai tellement de vertiges que je ne peux même plus me mettre debout. Je ne peux pas, non plus, être assise. Alors, je reste couchée. Et ce, depuis le coup que je me suis pris lors d'un entrainement de Taekwondo. Mais enfin, que m'arrive-t-il ? Inquiète ou fatiguée, ou peut-être un peu des deux, ma gentille et serviable colocataire m'a certifié qu'elle allait chercher de l'aide. Pourvu qu'elle sache ce qu'elle fait et qu'elle me ramène une étudiante en médecine.
Do not touch me
Janggok Hye Mi & Kang Jiho
et ce fut le début de sa plus grande psychose.
Il est très rare de rêver de sa propre mort. En général, on rêve que l’on est menacé ou sur le point de mourir mais se voir mourir est peu fréquent. Tous les scénarios sont possibles car il existe des milliers de façons de mourir. Rêver de sa propre mort pour Sigmund Freud est le signe d’une culpabilité profonde. Le rêveur se fait payer en mourant une faute qu’il est sûr d’avoir commise. C’est le signe d’un travail d’élaboration psychique à faire d’urgence pour que cette culpabilité puisse advenir à la conscience et aider le sujet à sortir d’une position de victime ou de coupable. Pour cela, il lui faudra accepter d’affronter son inconscient et d’en sortir plus mature. Le rêve de sa propre mort renvoie au personnage de Thésée dans la mythologie grecque qui dû affronter le Minotaure au cœur du labyrinthe. Le Minotaure, ce monstre terrible, représente la mort et les puissances refoulées de l’inconscient et de la libido. On peut même dire que Ariane et son fameux fil sont les représentations symboliques de la psychanalyse et de la cure analytique. Intéressant, n'est-ce pas ?
J'en suis, à chaque fois, paralysée. Je me vois en haut d'un immeuble, face à un homme que je ne connais pas. Il me dit que tout ira bien, qu'il me croit, qu'il souhaite m'aider et que je dois saisir sa main. Je veux hurler qu'il me ment, comme tous les autres avant lui. Mais je finis par dire toute autre chose. Merci de me croire. L'instant d'après, je me laisse tomber dans le vide. J'entends son hurlement. Il m'appelle comme si nous nous connaissions. Je me réveille, alors, totalement angoissée !
- Je dois arrêter de me faire du mal, je dois arrêter ces cauchemars... Me dis-je, à voix basse, perdue dans mes pensées.
Je sors alors de ma rêverie passagère pour me plaindre encore plus. Ma pauvre colocataire doit en avoir bien marre de moi. Nous ne sommes que deux mais à moi, toute seule, je remplace une dizaine de personnes. La raison de mes plaintes ? Ma santé qui s'est détériorée à vitesse grand V. J'ai tellement de vertiges que je ne peux même plus me mettre debout. Je ne peux pas, non plus, être assise. Alors, je reste couchée. Et ce, depuis le coup que je me suis pris lors d'un entrainement de Taekwondo. Mais enfin, que m'arrive-t-il ? Inquiète ou fatiguée, ou peut-être un peu des deux, ma gentille et serviable colocataire m'a certifié qu'elle allait chercher de l'aide. Pourvu qu'elle sache ce qu'elle fait et qu'elle me ramène une étudiante en médecine.
(c) DΛNDELION
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Re: Do not touch me ft. Kang Jiho | Sam 6 Avr - 13:47
C'est ce que l'on appelle plus couramment un réveil en fanfare. Encore plongé dans son sommeil, Jiho confond rêve et réalité quand il entend le vibreur de son portable secouer sa table de chevet. Plus rien. Il ne se réveille pas. Mais la vibreur se fait entendre à nouveau et cette fois, ça le sort de son sommeil. Il se redresse, torse nu et les cheveux en bataille, et attrape son téléphone alors que ses yeux sont encore quasi fermés. Il cligne plusieurs fois, essayant de reprendre ses esprits tant bien que mal lorsqu'il voit le nom d'une amie s'afficher sur l'écran de son téléphone. Il répond, manquant de louper encore une fois l'appel. Au bout du fil, elle al a voix tremblante, semble paniquée. Il comprend un mot sur deux de ce qu'elle dit tant elle parle vite, et le président des gumiho en vient à se passer une main sur le visage avant de lui couper la parole, de sa voix encore enrouée. Attends attends, je comprends pas c'que tu dis là. Reprends tranquillement. Il toussote et cale le téléphone entre son épaule et sa tête, regardant l'heure qu'il est sur sa montre posée sur la table de chevet. C'est encore un peu tôt pour lui qui commençait les cours à 9h mais soit, il va devoir bouger et vite, il y aurait, semble-t-il, une demoiselle en détresse à cause de gros vertiges.
Les cristaux internes. Tous petits, mais indispensables pour l'équilibre. Après avoir à peine pris le temps de se débarbouiller et de s'habiller, Jiho quitte le dortoir gumiho pour grimper dans sa voiture et conduire jusqu'au centre de la digital city pour rejoindre le campus des étudiants. Il descend de sa voiture, claque la portière et grimpe les marches rapidement jusqu'à se rendre à la chambre où le drame se déroulait. Désolé j'ai fait aussi vite que j'ai pu. s'excuse-t-il en déposant les clés de sa voiture sur la commode à l'entrée de la chambre et sa mallette au sol. Ses yeux se portent directement sur cette fille, allongée sur son lit, la main sur son visage. Ok. Il a bien fait de prendre sa table de massage portable, il allait en avoir besoin, il ne pouvait pas pratiquer sur une surface souple comme un lit, c'était impossible. Il s'approche doucement du lit, non sans lancer un regard douteux à son amie, avant de s'asseoir sur le rebord du lit. Je m'appelle Jiho, je suis apprenti kiné. Je vais m'occuper de toi, tout va bien se passer. et il regarde tout de suite les yeux bruns de l'inconnue, tournant dans tous les sens à chaque fois qu'elle avait un vertige.
Do not touch me
Janggok Hye Mi & Kang Jiho
et ce fut le début de sa plus grande psychose.
C'est ce que l'on appelle plus couramment un réveil en fanfare. Encore plongé dans son sommeil, Jiho confond rêve et réalité quand il entend le vibreur de son portable secouer sa table de chevet. Plus rien. Il ne se réveille pas. Mais la vibreur se fait entendre à nouveau et cette fois, ça le sort de son sommeil. Il se redresse, torse nu et les cheveux en bataille, et attrape son téléphone alors que ses yeux sont encore quasi fermés. Il cligne plusieurs fois, essayant de reprendre ses esprits tant bien que mal lorsqu'il voit le nom d'une amie s'afficher sur l'écran de son téléphone. Il répond, manquant de louper encore une fois l'appel. Au bout du fil, elle al a voix tremblante, semble paniquée. Il comprend un mot sur deux de ce qu'elle dit tant elle parle vite, et le président des gumiho en vient à se passer une main sur le visage avant de lui couper la parole, de sa voix encore enrouée. Attends attends, je comprends pas c'que tu dis là. Reprends tranquillement. Il toussote et cale le téléphone entre son épaule et sa tête, regardant l'heure qu'il est sur sa montre posée sur la table de chevet. C'est encore un peu tôt pour lui qui commençait les cours à 9h mais soit, il va devoir bouger et vite, il y aurait, semble-t-il, une demoiselle en détresse à cause de gros vertiges.Les cristaux internes. Tous petits, mais indispensables pour l'équilibre. Après avoir à peine pris le temps de se débarbouiller et de s'habiller, Jiho quitte le dortoir gumiho pour grimper dans sa voiture et conduire jusqu'au centre de la digital city pour rejoindre le campus des étudiants. Il descend de sa voiture, claque la portière et grimpe les marches rapidement jusqu'à se rendre à la chambre où le drame se déroulait. Désolé j'ai fait aussi vite que j'ai pu. s'excuse-t-il en déposant les clés de sa voiture sur la commode à l'entrée de la chambre et sa mallette au sol. Ses yeux se portent directement sur cette fille, allongée sur son lit, la main sur son visage. Ok. Il a bien fait de prendre sa table de massage portable, il allait en avoir besoin, il ne pouvait pas pratiquer sur une surface souple comme un lit, c'était impossible. Il s'approche doucement du lit, non sans lancer un regard douteux à son amie, avant de s'asseoir sur le rebord du lit. Je m'appelle Jiho, je suis apprenti kiné. Je vais m'occuper de toi, tout va bien se passer. et il regarde tout de suite les yeux bruns de l'inconnue, tournant dans tous les sens à chaque fois qu'elle avait un vertige.
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Re: Do not touch me ft. Kang Jiho | Jeu 25 Avr - 21:20
Si seulement ce cauchemar pouvait être le seul. Mais non. J'en avais bien d'autres. J'en possédais bien d'autres. Tous plus horribles les uns que les autres. Mais je m'y suis faite désormais. Je les subis et vis avec depuis longtemps, désormais. Et qu'importe ce que je peux y voir. Car, après tout, qui me croirait si je disais que je l'ai vu dans mon rêve ... et que je suis venue ici pour changer ce que j'ai vu dans mon rêve ... parce qu'il avait l'air si triste dedans ? Personne ne croirait que j'ai changé son avenir. Et je ne peux que le comprendre. Pourtant, j'ai bien envie qu'une personne intervienne dans ma vie pour me sortir de tels mots. L'homme de mes cauchemars, par exemple. Peut-il seulement me sauver avant que je ne commette l'irréparable ?
Je sens, de nouveau, mes yeux tourner et mon cerveau vriller. Un vertige de plus. Quand est-ce que quelqu'un me portera secours pour ce qu'il m'arrive, actuellement ? Je crois entendre la porte de ma chambre et remercie le ciel ainsi que ma colocataire pour avoir fait si vite. Elle a réussi à trouver une âme généreuse et à une vitesse record. Je souhaitais me redresser pour pouvoir remercier ma sauveuse mais la voix qui résonne, peu après, me stoppe dans mon élan. C'est une blague ?
- Ne me dis, surtout, pas que tu as fait venir un garçon dans notre chambre ?
Je ferme les yeux. J'inspire et expire profondément. J'essaie de me détendre et de penser à autre chose. Je dois, tout simplement, faire erreur. Elle me connaît. Elle n'aurait, donc, jamais emmené un garçon dans notre chambre. C'est impossible. J'ouvre, alors, de nouveau, les yeux et croise le regard de... l'inconnu ? Est-ce bien ce que j'ai vu ? Le regard d'un homme. Je cligne des yeux, très rapidement, suite à cet échange assez bref. Je ne rêve pas. Elle a bel et bien fait venir un garçon. Pitié. Tuez-moi.
- Je ne veux pas que tu t'occupes de moi. Merci mais... non merci !
J'entends, ensuite, ma colocataire me dire de prendre sur moi et je laisse échapper un long et profond soupir.
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et ce fut le début de sa plus grande psychose.
Si seulement ce cauchemar pouvait être le seul. Mais non. J'en avais bien d'autres. J'en possédais bien d'autres. Tous plus horribles les uns que les autres. Mais je m'y suis faite désormais. Je les subis et vis avec depuis longtemps, désormais. Et qu'importe ce que je peux y voir. Car, après tout, qui me croirait si je disais que je l'ai vu dans mon rêve ... et que je suis venue ici pour changer ce que j'ai vu dans mon rêve ... parce qu'il avait l'air si triste dedans ? Personne ne croirait que j'ai changé son avenir. Et je ne peux que le comprendre. Pourtant, j'ai bien envie qu'une personne intervienne dans ma vie pour me sortir de tels mots. L'homme de mes cauchemars, par exemple. Peut-il seulement me sauver avant que je ne commette l'irréparable ?Je sens, de nouveau, mes yeux tourner et mon cerveau vriller. Un vertige de plus. Quand est-ce que quelqu'un me portera secours pour ce qu'il m'arrive, actuellement ? Je crois entendre la porte de ma chambre et remercie le ciel ainsi que ma colocataire pour avoir fait si vite. Elle a réussi à trouver une âme généreuse et à une vitesse record. Je souhaitais me redresser pour pouvoir remercier ma sauveuse mais la voix qui résonne, peu après, me stoppe dans mon élan. C'est une blague ?
- Ne me dis, surtout, pas que tu as fait venir un garçon dans notre chambre ?
Je ferme les yeux. J'inspire et expire profondément. J'essaie de me détendre et de penser à autre chose. Je dois, tout simplement, faire erreur. Elle me connaît. Elle n'aurait, donc, jamais emmené un garçon dans notre chambre. C'est impossible. J'ouvre, alors, de nouveau, les yeux et croise le regard de... l'inconnu ? Est-ce bien ce que j'ai vu ? Le regard d'un homme. Je cligne des yeux, très rapidement, suite à cet échange assez bref. Je ne rêve pas. Elle a bel et bien fait venir un garçon. Pitié. Tuez-moi.
- Je ne veux pas que tu t'occupes de moi. Merci mais... non merci !
J'entends, ensuite, ma colocataire me dire de prendre sur moi et je laisse échapper un long et profond soupir.
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Re: Do not touch me ft. Kang Jiho | Sam 6 Juil - 16:08
Pour une matinée où il pouvait dormir un peu plus, c'est loupé. Il allait pouvoir, cependant, mettre à profit ce qu'il avait appris avec son mentor, le kiné qui avait accepté de le prendre en stage il y a deux ans déjà et avec qui il a retenté l'expérience cette année. Et ça tombe bien, la semaine dernière, son maître de stage avait rencontré un cas semblable à celui que Jiho doit régler. Une dame prise de vertiges insupportable à cause des cristaux internes qui ont bougé. Jiho connaissait déjà à peu près son cours sur ça mais les méthodes pour soigner tout ça, non, et il a donc pris note de tout ce que son mentor a fait sous ses yeux. Il ne pensait pas que ça lui servirait une semaine après, mais bien sûr, il se sent prêt à le faire. Même s'il n'a vu la pratique qu'une fois, il a confiance en lui. De toute façon, c'est le minimum à avoir s'il ne veut pas se planter. Alors il y va avec confiance. Sauf qu'il est loin de se douter que la fille en question a une peur bleue des hommes...
Il le comprend immédiatement quand il voit le regard qu'elle lance à sa colocataire. Oops, malaise. Je tombe mal on dirait? plaisante-t-il en regardant tour à tour les deux amies. Il s'agenouille face à Hye Mi et essaye tant bien que mal de la rassurer. Mais elle ne veut rien savoir, elle ne veut pas qu'il s'occupe d'elle. Bon. Il se redresse et regarde l'amie qui l'a appelé, lui faisant signe qu'elle aurait pu prévenir que ça allait être aussi délicat. Tant pis. Il se retourne vers Hyemi. Il va bien falloir qu'elle se laisse manipuler. Écoute... Je suis désolé mais tu vas pas avoir le choix. A l'heure qu'il est, tu trouveras aucun kiné qui pourra te prendre en urgence et ce que t'as là, mérite d'être traité en urgence. Et le 3/4 des kiné dans cette ville sont des hommes, alors si tu élimines déjà ces deux critères, il te reste plus grand choix je crois... Il ne la quitte pas des yeux, il a raison au fond, entre les kiné hommes et le peu de disponibilité, elle ne trouvera JAMAIS le bon praticien, pas maintenant, pas dans une telle urgence. Elle n'a pas le temps de chercher de toute façon, il faut qu'il remette tout ça en place et vite. Il se tourne alors vers sa table et la déplie, l'installant juste à côté du lit de la demoiselle. On y va? Fais moi confiance, après ma visite tu n'auras plus de vertiges. Et il s'approche du lit, tendant les bras comme pour attendre la permission pour la porter et la déposer sur sa table.
Do not touch me
Janggok Hye Mi & Kang Jiho
et ce fut le début de sa plus grande psychose.
Pour une matinée où il pouvait dormir un peu plus, c'est loupé. Il allait pouvoir, cependant, mettre à profit ce qu'il avait appris avec son mentor, le kiné qui avait accepté de le prendre en stage il y a deux ans déjà et avec qui il a retenté l'expérience cette année. Et ça tombe bien, la semaine dernière, son maître de stage avait rencontré un cas semblable à celui que Jiho doit régler. Une dame prise de vertiges insupportable à cause des cristaux internes qui ont bougé. Jiho connaissait déjà à peu près son cours sur ça mais les méthodes pour soigner tout ça, non, et il a donc pris note de tout ce que son mentor a fait sous ses yeux. Il ne pensait pas que ça lui servirait une semaine après, mais bien sûr, il se sent prêt à le faire. Même s'il n'a vu la pratique qu'une fois, il a confiance en lui. De toute façon, c'est le minimum à avoir s'il ne veut pas se planter. Alors il y va avec confiance. Sauf qu'il est loin de se douter que la fille en question a une peur bleue des hommes... Il le comprend immédiatement quand il voit le regard qu'elle lance à sa colocataire. Oops, malaise. Je tombe mal on dirait? plaisante-t-il en regardant tour à tour les deux amies. Il s'agenouille face à Hye Mi et essaye tant bien que mal de la rassurer. Mais elle ne veut rien savoir, elle ne veut pas qu'il s'occupe d'elle. Bon. Il se redresse et regarde l'amie qui l'a appelé, lui faisant signe qu'elle aurait pu prévenir que ça allait être aussi délicat. Tant pis. Il se retourne vers Hyemi. Il va bien falloir qu'elle se laisse manipuler. Écoute... Je suis désolé mais tu vas pas avoir le choix. A l'heure qu'il est, tu trouveras aucun kiné qui pourra te prendre en urgence et ce que t'as là, mérite d'être traité en urgence. Et le 3/4 des kiné dans cette ville sont des hommes, alors si tu élimines déjà ces deux critères, il te reste plus grand choix je crois... Il ne la quitte pas des yeux, il a raison au fond, entre les kiné hommes et le peu de disponibilité, elle ne trouvera JAMAIS le bon praticien, pas maintenant, pas dans une telle urgence. Elle n'a pas le temps de chercher de toute façon, il faut qu'il remette tout ça en place et vite. Il se tourne alors vers sa table et la déplie, l'installant juste à côté du lit de la demoiselle. On y va? Fais moi confiance, après ma visite tu n'auras plus de vertiges. Et il s'approche du lit, tendant les bras comme pour attendre la permission pour la porter et la déposer sur sa table.
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Re: Do not touch me ft. Kang Jiho | Ven 16 Aoû - 22:53
De toutes les formes de langage et d’expression dont une personne dispose pour communiquer, la moins fiable est la parole. Voilà pourquoi une personne qui parle peut, dans une mesure plus ou moins grande, corrompre la véracité de ses paroles avec une certaine aisance chaque fois qu’elle le souhaite. Il n’y a rien de plus simple que de mentir, il suffit simplement de remplacer un mot par un autre, et de lui octroyer une valeur qu’il ne devrait pas avoir. Certains mentent comme ils respirent. Certains mentent mieux que d’autres. Évidemment, il existe aussi ceux qui ne veulent pas mentir. Mais ce qui importe est la sincérité du message, car en règle générale, mentir ou ne pas mentir relève d’une décision. Je vais bien. Tout va bien se passer.
Évidemment, la réaction de chacun, au mensonge, est différente. Elle varie en intensité, en durée, et en nuances. Mais ce que ces réactions ont en commun est leur caractère spontané. Il est très difficile, voire impossible, de les réprimer. C’est pourquoi, ces réactions sont gages de véracité. Qu’en est-il du silence ? Paradoxalement, ne s’agit-il pas du mode d’expression de l’inexpressivité par excellence, mais aussi du mode d’expression le plus éloquent ? Il semblerait que si. Lorsque nous désirons quelque chose, il se peut que nous mettions du temps à découvrir de quoi il s’agit, à l’assumer et à tout mettre en œuvre pour l’obtenir. C'est ça, l'être humain. Mais tôt ou tard, si nous désirons quelque chose, nous finissons par l’exprimer. Dès le premier instant, nous trouvons des indices qui vont dans ce sens, même s’ils ne sont pas toujours évidents au premier abord. Je veux me sentir bien. Je veux que ça se passe bien.
Toutefois, lorsque l’inverse se produit, c’est à dire lorsqu’il arrive quelque chose que nous ne voulions pas ou dont nous n’avions pas besoin, un sentiment fait son apparition. La haine et le refus se manifestent de façon très claire, avec beaucoup plus de force. Cependant, un simple silence est bien souvent beaucoup plus implacable. Le silence envoie un message bien plus expressif qu’un long discours rempli d’innombrables points. Le silence dit non, ou dit oui, mais il le dit avec plus de force, car il ne tolère aucun artifice. Le silence juge et condamne plus qu’il n’approuve. Le silence est une réponse, il n’est pas l’absence de réponse. Il ne laisse rien s’approcher de lui et ne vous laisse pas vous échapper. Quand vous n’avez pas la réponse, le silence met en évidence votre déficience. Le silence a valeur d’or. ...
Je finis, alors, par lâcher prise. Il me regarde depuis le début et je fais de même. Plutôt que de me débattre ou de prononcer des mots remplis de mensonges, je me contente d'acquiescer. Voilà ma réponse. J'acquiesce afin de lui donner mon accord. Il n'a pas tort. Vu mon état, je dois être soignée au plus vite et il est le seul, actuellement, à pouvoir y arriver. Mais dès que toute cette histoire sera finie, je m'éloignerais au plus loin de cette personne et ne le reverrais plus jamais. Cela me rassure et me donne la force pour accepter un tel contact. Je ferme, alors, les yeux. Je ne veux pas le voir s'approcher. Ce sera trop pour moi.
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Janggok Hye Mi & Kang Jiho
et ce fut le début de sa plus grande psychose.
De toutes les formes de langage et d’expression dont une personne dispose pour communiquer, la moins fiable est la parole. Voilà pourquoi une personne qui parle peut, dans une mesure plus ou moins grande, corrompre la véracité de ses paroles avec une certaine aisance chaque fois qu’elle le souhaite. Il n’y a rien de plus simple que de mentir, il suffit simplement de remplacer un mot par un autre, et de lui octroyer une valeur qu’il ne devrait pas avoir. Certains mentent comme ils respirent. Certains mentent mieux que d’autres. Évidemment, il existe aussi ceux qui ne veulent pas mentir. Mais ce qui importe est la sincérité du message, car en règle générale, mentir ou ne pas mentir relève d’une décision. Je vais bien. Tout va bien se passer. Évidemment, la réaction de chacun, au mensonge, est différente. Elle varie en intensité, en durée, et en nuances. Mais ce que ces réactions ont en commun est leur caractère spontané. Il est très difficile, voire impossible, de les réprimer. C’est pourquoi, ces réactions sont gages de véracité. Qu’en est-il du silence ? Paradoxalement, ne s’agit-il pas du mode d’expression de l’inexpressivité par excellence, mais aussi du mode d’expression le plus éloquent ? Il semblerait que si. Lorsque nous désirons quelque chose, il se peut que nous mettions du temps à découvrir de quoi il s’agit, à l’assumer et à tout mettre en œuvre pour l’obtenir. C'est ça, l'être humain. Mais tôt ou tard, si nous désirons quelque chose, nous finissons par l’exprimer. Dès le premier instant, nous trouvons des indices qui vont dans ce sens, même s’ils ne sont pas toujours évidents au premier abord. Je veux me sentir bien. Je veux que ça se passe bien.
Toutefois, lorsque l’inverse se produit, c’est à dire lorsqu’il arrive quelque chose que nous ne voulions pas ou dont nous n’avions pas besoin, un sentiment fait son apparition. La haine et le refus se manifestent de façon très claire, avec beaucoup plus de force. Cependant, un simple silence est bien souvent beaucoup plus implacable. Le silence envoie un message bien plus expressif qu’un long discours rempli d’innombrables points. Le silence dit non, ou dit oui, mais il le dit avec plus de force, car il ne tolère aucun artifice. Le silence juge et condamne plus qu’il n’approuve. Le silence est une réponse, il n’est pas l’absence de réponse. Il ne laisse rien s’approcher de lui et ne vous laisse pas vous échapper. Quand vous n’avez pas la réponse, le silence met en évidence votre déficience. Le silence a valeur d’or. ...
Je finis, alors, par lâcher prise. Il me regarde depuis le début et je fais de même. Plutôt que de me débattre ou de prononcer des mots remplis de mensonges, je me contente d'acquiescer. Voilà ma réponse. J'acquiesce afin de lui donner mon accord. Il n'a pas tort. Vu mon état, je dois être soignée au plus vite et il est le seul, actuellement, à pouvoir y arriver. Mais dès que toute cette histoire sera finie, je m'éloignerais au plus loin de cette personne et ne le reverrais plus jamais. Cela me rassure et me donne la force pour accepter un tel contact. Je ferme, alors, les yeux. Je ne veux pas le voir s'approcher. Ce sera trop pour moi.
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