prank ! ça tourne mal (kaia)
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prank ! ça tourne mal (kaia) | Lun 1 Avr - 22:23 Citer EditerSupprimer
ah.
prank ! ça tourne mal.
ft kaia & théo
ah.
Les médias n'en parlent peut-être pas mais, à ce jour, un grand sommet a lieu. Après avoir discuté durant des mois sur une plateforme internationale, il est effectivement l'heure pour moi de rencontrer une youtubeuse sous un autre jour: celui de la réalité. Bien sûr, j'ai eu l'occasion d'apercevoir son visage sur les réseaux sociaux. Est-ce toutefois comparable avec un moment passé tous les deux dans un café ? En aucun cas. Ainsi, c'est avec un sourire resplendissant (autant se jeter des fleurs, c'est le printemps) que je me dirige dans un commerce très prisé des étudiants de l'université dans laquelle je suis moi-même inscrit. Je ne ressens aucun stress à l'idée de la voir pour la première fois. Plutôt sociable et ouvert d'esprit, j'ai déjà connaissance de nos multiples points en commun. A vrai dire, si mon coeur devait rencontrer quelques soucis cardiaques, la raison viendrait d'une excitation que j'ai du mal à déguiser depuis que nous avons convenu d'une date et d'une heure. Une veste en jean sur les épaules, celle-ci recouvre notamment un t-shirt blanc. Je porte souvent des tenues confortables mais quand même esthétiques bien que mes plus beaux vêtements sont souvent empruntés ou devrais-je piquer par ma chère Athéna. Les femmes sont désespérantes.
Je suis le premier à arriver sur les lieux. Je suis un petit peu à l'avance. A défaut de vouloir jeter un oeil sur mon téléphone pour la prévenir de mon arrivée, je préfère m'orienter vers la serveuse qui, contrairement aux habitudes, est déjà disponible. La chance est peut-être avec nous, aujourd'hui. J'esquisse un sourire et demande deux cafés : un americano et un macchiato. Je paye le tout et glisse vulgairement mon porte-feuille dans la poche arrière de mon slim noir. J'aperçois enfin la jolie demoiselle pointer le bout de son nez. Mon sourire s'agrandit alors que j'agite mon bras pour lui faire signe. Pourtant, ce n'est pas très utile. Je fais toujours dix têtes de plus que tout le monde. " Hey Kaia ! " Je la laisse s'approcher de moi. " J'ai pris deux cafés. Tu veux qu'on se cale dans le parc d'à côté, ça serait plus agréable non ? "
Je suis le premier à arriver sur les lieux. Je suis un petit peu à l'avance. A défaut de vouloir jeter un oeil sur mon téléphone pour la prévenir de mon arrivée, je préfère m'orienter vers la serveuse qui, contrairement aux habitudes, est déjà disponible. La chance est peut-être avec nous, aujourd'hui. J'esquisse un sourire et demande deux cafés : un americano et un macchiato. Je paye le tout et glisse vulgairement mon porte-feuille dans la poche arrière de mon slim noir. J'aperçois enfin la jolie demoiselle pointer le bout de son nez. Mon sourire s'agrandit alors que j'agite mon bras pour lui faire signe. Pourtant, ce n'est pas très utile. Je fais toujours dix têtes de plus que tout le monde. " Hey Kaia ! " Je la laisse s'approcher de moi. " J'ai pris deux cafés. Tu veux qu'on se cale dans le parc d'à côté, ça serait plus agréable non ? "
(c) DΛNDELION
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Sam 6 Avr - 3:31 Citer EditerSupprimer
prank ! ça tourne mal.
ft kaia & théo
«Kaia ? » Le silence pour seul réponse, alors sa voix s'élève une fois de plus pour ricocher sur les murs de la chambre. «Kaia ? » Cette fois un "mmmh?" absent lui répond et un sourire s'installe au coin de ses lèvres face à cette réaction plus qu'habituelle. Alors comme d'habitude, il réitère, d'une voix juste un peu plus forte et infusée de notes rieuses. «Kaia ? » L'interpellée ne lève toujours pas les yeux et lorsqu'enfin elle ouvre la bouche, sa voix mélodieuse est lointaine, quand bien même il n'y a pas plus de deux mètres qui les séparent. « Je t'écoute... » « Non, c'est pas vrai. » Et le fait qu'elle ne cherche pas à le contredire, même après une bonne minute de silence en est la preuve, mais il ne s'en vexe pas. Il la connait depuis le temps et lorsqu'elle est vraiment loin dans son monde, il n'y a pas trente-six moyens de la faire revenir à la surface. Il l'observe quelques secondes, les yeux remplis d'affection. Assise sur la tapis gris au sol, le dos calé contre le cadre de son lit, ses jambes entourant le corps endormi d'Aakia qui a décidé de cacher sa truffe contre le ventre de sa propriétaire, Kaia dessine. Ça fait presque une heure que c'est le cas et si ça continue une heure de plus, Kaia aura changé de couleur. D'un marqueur couleur lie de vin, elle avait commencé sur ses jambes comme elle avait tendance à le faire lorsqu'elle était dans cette humeur "i hate pants". Des arabesques très florales s'enroulent autours de sa cuisse droite, par dessus l'encre permanente tatouant déjà sa peau. Un croquis un peu brouillon d'une maison victorienne, celles typiques des rues de San Francisco où ils avaient grandis, décore sa cuisse gauche. Le reste n'était que doodles rigolos et bientôt il n'y avait plus de place sur ses cuisses et elle était passée à ses bras à défaut d'avoir accès à ses mollets contre lesquels est lové le toutou qui pionce du sommeil du juste. Une créature ressemblant à un minuscule renard avec des ailes court sur son avant bras droit parmi les multiples design floraux et, d'un geste sur et délicat, elle continue de faire courir la pointe du marqueur sur son avant bras gauche. Il semblerait qu'une nouvelle créature tout droit venue de son imagination s'installe sur sa peau. Quelque chose qui ressemble à un long et élégant dragon, avec une tête mignonne qui lui rappelle Toothless, mais avec des poils. Un dragon poilu ? Il lui aurai bien laissé le temps de finir, mais l'heure avance rapidement le long du cadran et Kaia semble avoir oublié qu'elle a des choses prévues aujourd'hui. Ou peut-être est-ce justement parce qu'elle a quelque chose d'important de prévu aujourd'hui qu'elle est enfermée dans son monde depuis plus d'une heure et a repris son habitude de se gribouiller dessus alors qu'il lui suffirait de faire trois pas pour avoir accès à du papier ou même à sa tablette. Il aura fallu un peu de temps à la famille pour comprendre que ce gribouillage compulsif n'était pas toujours un signe de stress ou de malaise, mais qu'il était malgré tout souvent bien lié à un cerveau qui tourne à mille à l'heure et qu'elle a besoin de laisser déborder. Bien que Kaia soit une fille réservée de prime abord, il n'avait décelé aucun signe de nervosité lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle allait rencontrer le jeune homme avec qui elle passait pas mal de temps à échanger sur Youtube. Au contraire, elle lui avait semblé sereine, presque excitée, enthousiaste très certainement. Mais il la connait sa frangine, aussi emballée soit-elle, après avoir passé des mois à discuter avec une distance de sécurité qu'est l'interface d'un ordinateur, rencontrer ce jeune homme en vrai, c'était sortir de sa zone de confort. Et les sorties de zone de confort, elle les gère pas toujours très bien la ptite. Jun Myeon s'approche doucement, ne veut pas la faire sursauter lorsqu'il finit par envahir son espace personnel en passant un doigt sous le menton de sa soeur pour relever son joli minois et l'obliger à le regarder dans les yeux. Elle semble perdue pendant l'espace d'une seconde, ses grands yeux bleus comme voilés et lorsqu'il lui adresse un grand sourire, elle lui répond pas mimétisme, par automatisme plus qu'autre chose. Une autre seconde passe et finalement, Kaia semble sortir de sa bulle, l'air un peu hébétée. « Tu vas finir par être en retard tu sais. » Cette fois, lorsqu'elle lui adresse un sourire, il sent que la donzelle est enfin de retour parmi les nobles terriens et il peut s'en aller le cœur léger. Il s’apprête à refermer la porte de la chambre derrière lui lorsqu'il repasse sa tête dans le pièce et envoie une moue sérieuse à sa petite soeur enfin en mouvement. « Oh et Kaia ? Enfile un pantalon quand même hein... » Avec une comme ça, on oserait pas vraiment affirmer qu'elle n'aurait jamais été capable d'oublier qu'elle ne portait pas de pantalon, même si ça ne lui était encore jamais arrivé jusqu'ici...
C'est donc enfin correctement vêtue d'un jeans noir dont le look un peu grunge dépend uniquement des nombreux trous aux genoux et sur les cuisses, d'un tshirt trop large noir et d'une veste en cuir encore une fois, noire, qu'elle prend la route. Un total look noir à l'exception de ses baskets jaunes, des traits rougeâtres que laissent apercevoir les trous du jeans (peut-être pas le meilleur choix de pantalon vu ses occupations du matin, mais dire qu'elle n'y a même pas prêté attention est un euphémisme.) et de la boule de poils blancs qui trottine à ses côtés.
Le tintement joyeux de clochettes caresse ses tympans lorsqu'elle arrive de son éternel pas sautillant au café où Théo et elle s'étaient donné rendez-vous. Il ne lui faut pas très longtemps pour le trouver des yeux. Déjà parce qu'à force de regarder ses vidéos, elle serait capable de reconnaitre son joli visage parmi une foule et puis il faudrait être sacrément myope pour le rater alors qu'il culmine bien au delà de la ligne d'horizon. Et déjà c'est un choc pour la jeune femme qui lui adresse un doux sourire alors qu'elle s'approche doucement de lui, levant un peu plus le nez vers le ciel à chaque pas avant de finir à ses côtés avec une très nette différence de taille qui aurait pu être gênante s'ils vivaient dans un pays où il est de bon ton de se faire la bise. Soudainement, elle se rend compte qu'on a beau avoir une bonne idée d'à quoi les gens ressemblent, c'est toujours très différent de les avoir en live, face à face. Certes elle l'imaginait grand, fin et élancé, mais là c'est presque du domaine du hors cadre pour cette gonzesse qui n'atteint même pas le mètre soixante. Elle se sent minuscule à ses côtés et serait presque intimidée si Théo ne portait pas un sourire avenant sur son visage presque poupon, familier d'une certaine façon. Ses bonnes manières se rappelant à elle, elle s'incline brièvement avant de lui lancer un nouveau sourire alors qu'il propose qu'ils aillent s'installer dans le parc pas loin. Elle acquiesce brièvement, enjaillée par l'idée de profiter du beau temps qui commence tout doucement à retrouver ses droits. Et puis après avoir passé le plus gros de sa journée soit en cours, soit dans sa chambre, elle n'allait certainement pas dire non à un bon bol d'air frais. Elle ouvre la porte pour Théo qui a les mains prises et le suit sans encore avoir dit un mot. Ce n'est pourtant pas les sujets de conversation qui leur manquent à ces deux là, mais tout semble lui échapper soudainement. Certes elle n'est pas une grande causante, mais elle n'est pas non plus socialement inapte et elle ne comprend pas bien pourquoi, tout d'un coup, tous les mots lui échappent. Surtout qu'ils n'avaient pas eu l'occasion d'énormément discuter depuis quelques semaines, Kaia ayant été très occupée par son retour en Corée et puis par son retour à la vie d'étudiante. Ils avaient donc certainement beaucoup de choses à se raconter et pourtant, ils arrivent au parc avant même qu'elle n'ait encore ouvert la bouche alors elle prend le premier truc qui vient et l'inspiration lui est donnée par son ami Aakia le samoyède lorsque ce dernier se met à tirer sur sa laisse, apparemment content d'aller au parc. « J'espère que tu n'as pas de soucis avec les chiens ? Je... il est super gentil t'en fais pas. » Bien, bravo ! Un premier contact des plus exaltants. D'ailleurs elle fronce du nez gênée et se met à rire dans sa barbe inexistante, ébahie par sa propre inaptitude à être un peu plus loquace qu'à l'accoutumée. « Désolée. C'est... c'est juste que ça fait bizarre de t'avoir en face, j'ai l'impression que j'ai besoin d'un clavier pour te dire quelque chose... c'est bête. » Elle s'installe sur un banc libre entouré d'arbustes d'un vert chatoyant et qui annonce le printemps. La brise lui apporte les odeurs d'une nature qui va tout doucement se remettre à éclore et ça la fait sourire doucement alors qu'elle invite Théo à s'installer lui aussi en tapotant gaiment le banc à ses côtés. « J'ai plus l'habitude d'entendre ta voix sans y répondre...» Continue-t-elle sur sa lancée d'honnêteté alors qu'elle lui adresse un petit sourire tendre. « Tu as une jolie voix d'ailleurs. » Déclare-t-elle comme on parle du temps qu'il fait alors qu'elle joue avec les oreilles d'Aakia sagement assis à ses pieds. C'est un truc bien à elle ça, les voix. C'est bien souvent ce qui l'attire en premier chez quelqu'un, c'est une des raisons pour laquelle elle est capable d'écouter des gens parler pendant des heures sans s'ennuyer, sans jamais participer à la conversation. Une des raisons pour laquelle elle a toujours passé un temps monstre sur Youtube avant de s'y lancer à son tour. Pour leurs voix, à a chacun et à tous. Il y a des voix qui l’apaisent, des voix qui l'emportent, des voix qui la font frémir sans qu'elle sache s'expliquer pourquoi. Il y a des voix qui l'angoissent ou la mettent mal à l'aise et qui pourtant l'intéressent malgré tout. Théo il a une voix qui l'inspire. Pas seulement par ce qu'il dit, d'ailleurs les sujets qu'il traite dans ses vidéos ne sont que la seconde raison pour laquelle elle s'y est abonnée et le suit avidement depuis des années. C'est sa voix, sa voix qui lui a plu, qui lui a donné l'envie de s'intéresser aux mots qu'il utilise, aux idées qu'ils véhiculent. Et ça aussi ça lui a plu, alors elle est restée. Partie dans ses pensées beaucoup trop vite, comme elle le fait toujours, elle revient à la réalité avec une petite secousse de la tête et adresse un sourire resplendissant à son compagnon de banc. « D'ailleurs, pour quand est prévue ta prochaine vidéo ? De quoi comptes-tu parler cette fois ? » Oui bon la plupart des gens auraient commencé avec un "Comment vas-tu ? Et la rentrée, ça se passe ?", mais ils ont l'après-midi devant eux pour aborder tous les sujets d'une vie alors peu importe par où on commence, non ?
C'est donc enfin correctement vêtue d'un jeans noir dont le look un peu grunge dépend uniquement des nombreux trous aux genoux et sur les cuisses, d'un tshirt trop large noir et d'une veste en cuir encore une fois, noire, qu'elle prend la route. Un total look noir à l'exception de ses baskets jaunes, des traits rougeâtres que laissent apercevoir les trous du jeans (peut-être pas le meilleur choix de pantalon vu ses occupations du matin, mais dire qu'elle n'y a même pas prêté attention est un euphémisme.) et de la boule de poils blancs qui trottine à ses côtés.
Le tintement joyeux de clochettes caresse ses tympans lorsqu'elle arrive de son éternel pas sautillant au café où Théo et elle s'étaient donné rendez-vous. Il ne lui faut pas très longtemps pour le trouver des yeux. Déjà parce qu'à force de regarder ses vidéos, elle serait capable de reconnaitre son joli visage parmi une foule et puis il faudrait être sacrément myope pour le rater alors qu'il culmine bien au delà de la ligne d'horizon. Et déjà c'est un choc pour la jeune femme qui lui adresse un doux sourire alors qu'elle s'approche doucement de lui, levant un peu plus le nez vers le ciel à chaque pas avant de finir à ses côtés avec une très nette différence de taille qui aurait pu être gênante s'ils vivaient dans un pays où il est de bon ton de se faire la bise. Soudainement, elle se rend compte qu'on a beau avoir une bonne idée d'à quoi les gens ressemblent, c'est toujours très différent de les avoir en live, face à face. Certes elle l'imaginait grand, fin et élancé, mais là c'est presque du domaine du hors cadre pour cette gonzesse qui n'atteint même pas le mètre soixante. Elle se sent minuscule à ses côtés et serait presque intimidée si Théo ne portait pas un sourire avenant sur son visage presque poupon, familier d'une certaine façon. Ses bonnes manières se rappelant à elle, elle s'incline brièvement avant de lui lancer un nouveau sourire alors qu'il propose qu'ils aillent s'installer dans le parc pas loin. Elle acquiesce brièvement, enjaillée par l'idée de profiter du beau temps qui commence tout doucement à retrouver ses droits. Et puis après avoir passé le plus gros de sa journée soit en cours, soit dans sa chambre, elle n'allait certainement pas dire non à un bon bol d'air frais. Elle ouvre la porte pour Théo qui a les mains prises et le suit sans encore avoir dit un mot. Ce n'est pourtant pas les sujets de conversation qui leur manquent à ces deux là, mais tout semble lui échapper soudainement. Certes elle n'est pas une grande causante, mais elle n'est pas non plus socialement inapte et elle ne comprend pas bien pourquoi, tout d'un coup, tous les mots lui échappent. Surtout qu'ils n'avaient pas eu l'occasion d'énormément discuter depuis quelques semaines, Kaia ayant été très occupée par son retour en Corée et puis par son retour à la vie d'étudiante. Ils avaient donc certainement beaucoup de choses à se raconter et pourtant, ils arrivent au parc avant même qu'elle n'ait encore ouvert la bouche alors elle prend le premier truc qui vient et l'inspiration lui est donnée par son ami Aakia le samoyède lorsque ce dernier se met à tirer sur sa laisse, apparemment content d'aller au parc. « J'espère que tu n'as pas de soucis avec les chiens ? Je... il est super gentil t'en fais pas. » Bien, bravo ! Un premier contact des plus exaltants. D'ailleurs elle fronce du nez gênée et se met à rire dans sa barbe inexistante, ébahie par sa propre inaptitude à être un peu plus loquace qu'à l'accoutumée. « Désolée. C'est... c'est juste que ça fait bizarre de t'avoir en face, j'ai l'impression que j'ai besoin d'un clavier pour te dire quelque chose... c'est bête. » Elle s'installe sur un banc libre entouré d'arbustes d'un vert chatoyant et qui annonce le printemps. La brise lui apporte les odeurs d'une nature qui va tout doucement se remettre à éclore et ça la fait sourire doucement alors qu'elle invite Théo à s'installer lui aussi en tapotant gaiment le banc à ses côtés. « J'ai plus l'habitude d'entendre ta voix sans y répondre...» Continue-t-elle sur sa lancée d'honnêteté alors qu'elle lui adresse un petit sourire tendre. « Tu as une jolie voix d'ailleurs. » Déclare-t-elle comme on parle du temps qu'il fait alors qu'elle joue avec les oreilles d'Aakia sagement assis à ses pieds. C'est un truc bien à elle ça, les voix. C'est bien souvent ce qui l'attire en premier chez quelqu'un, c'est une des raisons pour laquelle elle est capable d'écouter des gens parler pendant des heures sans s'ennuyer, sans jamais participer à la conversation. Une des raisons pour laquelle elle a toujours passé un temps monstre sur Youtube avant de s'y lancer à son tour. Pour leurs voix, à a chacun et à tous. Il y a des voix qui l’apaisent, des voix qui l'emportent, des voix qui la font frémir sans qu'elle sache s'expliquer pourquoi. Il y a des voix qui l'angoissent ou la mettent mal à l'aise et qui pourtant l'intéressent malgré tout. Théo il a une voix qui l'inspire. Pas seulement par ce qu'il dit, d'ailleurs les sujets qu'il traite dans ses vidéos ne sont que la seconde raison pour laquelle elle s'y est abonnée et le suit avidement depuis des années. C'est sa voix, sa voix qui lui a plu, qui lui a donné l'envie de s'intéresser aux mots qu'il utilise, aux idées qu'ils véhiculent. Et ça aussi ça lui a plu, alors elle est restée. Partie dans ses pensées beaucoup trop vite, comme elle le fait toujours, elle revient à la réalité avec une petite secousse de la tête et adresse un sourire resplendissant à son compagnon de banc. « D'ailleurs, pour quand est prévue ta prochaine vidéo ? De quoi comptes-tu parler cette fois ? » Oui bon la plupart des gens auraient commencé avec un "Comment vas-tu ? Et la rentrée, ça se passe ?", mais ils ont l'après-midi devant eux pour aborder tous les sujets d'une vie alors peu importe par où on commence, non ?
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Sam 20 Avr - 16:12 Citer EditerSupprimer
ah.
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Les boissons en mains, je change notre petit programme pour une activité extérieure. Rien de bien sportif, surtout quand on connaît la proximité du parc dans lequel je voudrais m’aventurer en bonne compagnie ! C’est ce que je propose à la jeune femme alors qu’elle vient tout juste d’arriver à ma hauteur. Je la découvre sous un autre jour, loin des vidéos qu’elle fait circuler sur internet. Elle a un joli visage, pas très grande certes, mais elle a une certaine énergie qui me plaît beaucoup. Le charisme est un atout à ne pas sous-estimer. Il pousse les gens à poser leur regard sur vous, et donc, s’intéressent sans le savoir à votre petite personne. C’est efficace pour attirer un certain public sans compter sur un certain talent d’orateur. Je ricane doucement, zieutant autour de nous alors que nous prenons le chemin du parc dans un silence qui ne me dérange pas. J’ai confiance, entièrement confiance en cette journée bien que les premiers échanges seront bien sûr particuliers. Je compte mettre Kaia à l’aise, n’étant pas du genre à tester les autres. Pourquoi le ferais-je ? Depuis le temps, je dois avouer que l’envie de la rencontrer en personne s’est accrue de jour en jour. Elle avait tout d’être une femme intéressante. Alors, à moins que quelqu’un s’amuse à lui pirater sa messagerie depuis toujours, je ne comprendrais pas pourquoi je devrais émettre des réserves à son sujet. D’ailleurs, la belle me demande si j’apprécie nos amis à quatre pattes. Si c’était le cas, j’aurais certainement marché à des mètres de la jeune femme et de son petit compagnon. « Ah pitié non. Je ne veux pas ressembler à ces coréens qui discutent sur kakao alors qu’ils se trouvent ensemble. » J’échappe un léger rire, définitivement décontracté. Il n’était pas rare de croiser des groupes d’amis ou des couples dans une telle situation. Je ne mens pas, je l’ai vu de mes propres yeux ! J’ai peut-être des défauts mais pas celui de menteur. « Je ne savais pas que j’allais autant t’impressionner. » Après un petit clin d’œil offert par la maison, je m’installe à côté de Kaia, après qu’elle ait désigné ma place avec une légère violence à l’intention du banc. Puis, je tourne la tête afin de regarder mon interlocutrice. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce type de remarques. La demoiselle me complimente et manque de me faire rougir. « Merci, c’est gentil. » Pour expliquer ma réaction, j’ajoute à la suite : « Je n’ai pas l’habitude d’entendre un compliment de vive voix. » Que de nouveautés et on vient tout juste de se rencontrer il y a même pas cinq minutes. Décidément, nous vivons dans un tout autre monde, Kaia et moi. Je croise les bras et affiche une mine joueuse à l’entente de sa question. « Tu me demandes une exclusivité ? Tu sais que je demande beaucoup pour avoir une telle réponse… » Je me mets de nouveau à rire et réfléchis pendant quelques secondes. Non pas que je ne fais pas confiance à la jeune femme mais j’aime beaucoup garder mes projets pour moi. Enfin, ceux d’un futur proche. Je n’ai aucun mal à parler de mon avenir sur Youtube ou peut-être ailleurs, d’ici quelques années. A croire qu’il y a un quelconque mystère à conserver pour le reste. Enfin, j’apprécie faire des vidéos sur Internet mais je suis conscient que mon ambition ne peut pas s’arrêter à cette plateforme. Elle est très populaire et nécessaire pour ce que je veux véhiculer mais j’en veux encore plus. C’est à moi de définir ce que je veux réellement, et m’imposer sur un chemin pas forcément déjà tracé par un prédécesseur. Mais là n’est pas la question. « J’ai deux vidéos qui ne sont pas finies d’être montées. Ce n’est pas forcément un sujet d’actualité mais bon… L’une parle des caméras cachées pour épier les jeunes femmes. L’autre évoque un témoignage d’un étudiant qui n’a pas obtenu gain de cause à la suite d’un harcèlement. » Je fronce les sourcils. « Je ne suis pas encore convaincu, je vais sûrement rajouter des petites idées. » Puis, je me penche vers son chien. « Tu nous as pas présenté au fait. Comment s’appelle cette belle petite boule de poils, hm ? » Je caresse doucement le haut de son crâne. Il n’a pas l’air craintif. « Et toi alors ? »
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Lun 22 Avr - 1:28 Citer EditerSupprimer
Les groupes de potes accrochés à leurs smartphones, trop occupés à commenter les post instagram des uns et des autres pour se rendre compte qu'ils passent à côté d'un vrai moment, c'est une image qui fait froncer du nez la jeune étudiante avant de lui soutirer un petit rire désabusé et un petit hochement de la tête en guise de négation. Ça n'arrivera pas. A vrai dire, elle serait probablement plus mal à l'aise de lui parler par message alors qu'il est enfin à ses côtés que s'il lui demandait soudainement de faire la danse des canards en plein milieu du parc. C'est simplement qu'il va lui falloir un peu de temps pour s'habituer à leur nouvelle situation. Ce n'est pas vraiment une question de se sentir intimidée non plus non plus d'ailleurs, même si lorsque Théo lui envoie un petit clin d’œil joueur Kaia fronce adorablement du nez comme elle le fait souvent lorsqu'elle est gênée. Néanmoins sa moue disparait aussi vite qu'elle est apparue alors qu'elle lui offre un sourire digne d'une pub Colgate, sans pour autant ouvrir la bouche pour le contre dire. Théo a beau être grand, il a ce visage poupon et ses yeux rieurs qui le privent de toute force d'intimidation, mais il est là en chair et en os et les mots qu'il dit avec sa voix enjouée lui sont directement adressés rien qu'à elle et ça ce n'est pas encore tout à fait naturel pour elle. Lui demander d'être aussi verbale à l'oral qu'à l'écrit c'est déjà un défi, mais en plus après des années à n'avoir que des mots sur un écran comme seul locuteur, c'est un peu lui demander de dormir de l'autre côté du lit. A peu de chose près quoi. C'est toute une adaptation, mais ce n'est pas effrayant ou malaisant. Au contraire, plus encore en vrai que dans ses vidéo, Théo dégage quelque chose de profondément gentil, d'apaisant, d'humble et de réfléchit et Kaia est contente d'être là enfin à ses côtés.
Assise sur son banc, elle semble un instant décontenancée lorsque Théo la remercie pour un soi disant compliment et le cerveau de Kaia repasse les rares mots qu'elle aura prononcé aujourd'hui en marche arrière. Un cerveau qui fonctionne principalement sans filtre dans ce genre de situation et elle n'avait pas vraiment pensé sa remarque comme un compliment, juste comme une affirmation, une opinion. En fait ce fut plus du domaine des mots qui traversent son esprit et lui échappent avant même qu'elle ait eu le temps de les comprendre elle-même, mais ils semblent lui faire plaisir et ce n'est que la vérité toute simple alors elle ne compte pas les reprendre, pas plus qu'elle compte s'en embarrasser. Elle lui adresse un sourire tendre alors qu'il la taquine visiblement pour sa curiosité. Un rire lui échappe alors qu'elle se met soudainement à fouiller dans son sac pour un sortir une boite de Pocky au caramel. « Euh bah est ce qu'on peut te payer en snack ? » Ou bien elle a aussi... Kaia se remet à fouiller dans son sac et soudainement c'est la Mary Poppins de l'encas. Elle s'entoure petit à petit de choses lancées dans son sac en cas de fringale surprise. Une banane, une boite de bâtonnets de carotte, un petit récipient rempli de tomates cerises, un paquet de biscuit, une sucette à la cerise, une barre de céréales et des biscuits pour Aakia, mais ça c'est pas très bon sérieusement. Entourée de ses trouvailles elle hausse les épaules et fait un petit signe de main à Théo, l'invitant à se servir de ce qui lui fait envie. Kaia le ventre sur patte à frappé une fois de plus.
Il semblerait cela dit qu'il soit plus facile de le convaincre que prévu et lorsque Théo lui fait part des sujets de ses futurs vidéos, Kaia marque un temps d'arrêt, une fois de plus impressionnée et admirative. Probablement la plus grande force du jeune homme: s'attaquer à de vrais sujets de société tout en gardant un esprit ouvert et un côté ludique. Plus d'une fois, Kaia avait terminé l'une de ses vidéos en remettant tout en question, se sentant parfois inadéquate avec ses vidéos légères, au contenu presque superficiel parfois, plus branchée par l'esthétique, l'artistique que le contenu au final. Son esprit intègre savait qu'il y avait pourtant dans leur manière de s'adresser au monde, un moyen efficace de faire passer de vraies idées, de militer, mais elle ne s'y était jamais essayé. Et pourtant s'il y en avait une qui en menait plus d'un des combats, c'était bien elle. Mais elle n'était pas à l'aise avec l'idée de les afficher en public, elle restait encore très secrète sur ce qui la faisait vibrer, gronder et rugir. Un gaillard si jeune et déjà si conscient du monde qui l'entoure, ça lui foutait le respect à chaque fois. Elle hoche de la tête pour lui faire signe qu'elle l'avait écouté avec attention, mais elle n'ouvre pas encore la bouche, ne sachant pas trop par quoi commencer, encore un peu dans ses pensées et ses réflexions.
Elle retombe légèrement sur terre lorsque Théo se penche vers le samoyède à leur côté, lui offrant une doudouce sur la tête que la boule de poil accepte sans bouger. Un sourire plein de tendresse vient se lover au coin des lèvres de la demoiselle alors qu'elle va perdre ses doigts graciles dans la fourrure de son meilleur copain avec douceur. « Oh euh lui c'est Aakia. Il est un peu timide et grognon parfois, mais c'est un gentil. Puis il connait tout un tas de tours ! » Elle détache d'ailleurs soigneusement la bête, le libérant de sa laisse et le laissant s'éloigner pour fourrer sa truffe dans tous les buissons alentours, revenant toujours faire un tour près d'eux pour poser sa truffe sur la jambe de Kaia pour une doudouce avant de repartir vaquer à ses occupations calmement, pas très intéressé par les autres gens, ni même les autres chiens.
Elle se saisit du récipient rempli de tomates cerises en lance une dans sa bouche lorsque Théo lui demande quels sont ses projets à elle et elle laisse échapper un rire aérien lorsqu'elle avale enfin son encas. « Moi ? Avec mon voyage je t'avoue que j'ai encore des centaines d'heure de vidéo avec quoi je pourrais travailler. Probablement de quoi faire une vidéo par semaine pendant deux ans... Mais pour le moment j'aimerais juste finaliser la vidéo sur notre étape au Japon et puis me donner une petite pause, le temps de retrouver un rythme dans ma vie d'étudiante. J'aimerais faire une vidéo récapitulative de tous mes moments préférés, j'aimerais faire plusieurs vidéos du genre "les choses à voir/à faire dans ce pays", j'aimerais aussi faire toute une série de vidéo sur le Kazakhstan,... fin voilà j'ai encore de quoi faire, mais c'est pas pour tout de suite. » Ses yeux brillent alors qu'elle repense une fois de plus à tous ces bons moments de ces deux dernières années et un soupir rêveur lui échappe. La retour à la réalité a été facile, bienvenu même, mais il lui arrivait encore parfois de douter d'avoir eu la chance de vivre tout ça avant même ses 25 ans.
« Tu as des témoignages pour ta vidéo sur les vidéos prises à l'insu de jeunes filles ?» Demande-t-elle finalement lorsque son esprit est revenu sur le sujet qui l'intéresse vraiment: les prochains sujets de Théo. « J'ai connu une fille à qui s'est arrivé. Dans une chambre d'hôtel si je me souviens bien. Si jamais tu as besoin, je peux reprendre contact avec elle, voir si ça l'intéresserait de partager son expérience avec toi ? Je suis pas certaine qu'elle ait vraiment envie d'en reparler, mais on sait jamais, ça ne coûte rien de demander. » Elle-même n'avait eu que des vents de ce genre d'histoire lors de son retour à Séoul à 18 ans et avait longtemps eu la naïveté de prendre ça pour une sorte de légende urbaine. Les caméras microscopique cachées dans les toilettes publiques ce genre de chose. Elle ne voyait tellement pas l'intérêt, le glamour de ce genre de vidéo, qu'il lui paraissait presque inconcevable que ça puisse être si tristement commun. Et puis elle avait rencontré cette demoiselle qui l'avait vécu et l'incompréhension avait laissé place à pas mal d’écœurement, de colère et de peur aussi. C'était courageux de la part de Théo de s'attaque à un tel problème et si elle pouvait aider, elle le ferait avec plaisir. « J'ai encore parfois du mal à croire qu'il y a des gens qui ne font ne serait-ce que penser à ce genre de choses... c'est révoltant. » ajoute-t-elle finalement à voix basse, les yeux dans le vide, comme elle le fait souvent lorsqu'elle se parle à elle-même.
prank ! ça tourne mal.
ft kaia & théo
Les groupes de potes accrochés à leurs smartphones, trop occupés à commenter les post instagram des uns et des autres pour se rendre compte qu'ils passent à côté d'un vrai moment, c'est une image qui fait froncer du nez la jeune étudiante avant de lui soutirer un petit rire désabusé et un petit hochement de la tête en guise de négation. Ça n'arrivera pas. A vrai dire, elle serait probablement plus mal à l'aise de lui parler par message alors qu'il est enfin à ses côtés que s'il lui demandait soudainement de faire la danse des canards en plein milieu du parc. C'est simplement qu'il va lui falloir un peu de temps pour s'habituer à leur nouvelle situation. Ce n'est pas vraiment une question de se sentir intimidée non plus non plus d'ailleurs, même si lorsque Théo lui envoie un petit clin d’œil joueur Kaia fronce adorablement du nez comme elle le fait souvent lorsqu'elle est gênée. Néanmoins sa moue disparait aussi vite qu'elle est apparue alors qu'elle lui offre un sourire digne d'une pub Colgate, sans pour autant ouvrir la bouche pour le contre dire. Théo a beau être grand, il a ce visage poupon et ses yeux rieurs qui le privent de toute force d'intimidation, mais il est là en chair et en os et les mots qu'il dit avec sa voix enjouée lui sont directement adressés rien qu'à elle et ça ce n'est pas encore tout à fait naturel pour elle. Lui demander d'être aussi verbale à l'oral qu'à l'écrit c'est déjà un défi, mais en plus après des années à n'avoir que des mots sur un écran comme seul locuteur, c'est un peu lui demander de dormir de l'autre côté du lit. A peu de chose près quoi. C'est toute une adaptation, mais ce n'est pas effrayant ou malaisant. Au contraire, plus encore en vrai que dans ses vidéo, Théo dégage quelque chose de profondément gentil, d'apaisant, d'humble et de réfléchit et Kaia est contente d'être là enfin à ses côtés.
Assise sur son banc, elle semble un instant décontenancée lorsque Théo la remercie pour un soi disant compliment et le cerveau de Kaia repasse les rares mots qu'elle aura prononcé aujourd'hui en marche arrière. Un cerveau qui fonctionne principalement sans filtre dans ce genre de situation et elle n'avait pas vraiment pensé sa remarque comme un compliment, juste comme une affirmation, une opinion. En fait ce fut plus du domaine des mots qui traversent son esprit et lui échappent avant même qu'elle ait eu le temps de les comprendre elle-même, mais ils semblent lui faire plaisir et ce n'est que la vérité toute simple alors elle ne compte pas les reprendre, pas plus qu'elle compte s'en embarrasser. Elle lui adresse un sourire tendre alors qu'il la taquine visiblement pour sa curiosité. Un rire lui échappe alors qu'elle se met soudainement à fouiller dans son sac pour un sortir une boite de Pocky au caramel. « Euh bah est ce qu'on peut te payer en snack ? » Ou bien elle a aussi... Kaia se remet à fouiller dans son sac et soudainement c'est la Mary Poppins de l'encas. Elle s'entoure petit à petit de choses lancées dans son sac en cas de fringale surprise. Une banane, une boite de bâtonnets de carotte, un petit récipient rempli de tomates cerises, un paquet de biscuit, une sucette à la cerise, une barre de céréales et des biscuits pour Aakia, mais ça c'est pas très bon sérieusement. Entourée de ses trouvailles elle hausse les épaules et fait un petit signe de main à Théo, l'invitant à se servir de ce qui lui fait envie. Kaia le ventre sur patte à frappé une fois de plus.
Il semblerait cela dit qu'il soit plus facile de le convaincre que prévu et lorsque Théo lui fait part des sujets de ses futurs vidéos, Kaia marque un temps d'arrêt, une fois de plus impressionnée et admirative. Probablement la plus grande force du jeune homme: s'attaquer à de vrais sujets de société tout en gardant un esprit ouvert et un côté ludique. Plus d'une fois, Kaia avait terminé l'une de ses vidéos en remettant tout en question, se sentant parfois inadéquate avec ses vidéos légères, au contenu presque superficiel parfois, plus branchée par l'esthétique, l'artistique que le contenu au final. Son esprit intègre savait qu'il y avait pourtant dans leur manière de s'adresser au monde, un moyen efficace de faire passer de vraies idées, de militer, mais elle ne s'y était jamais essayé. Et pourtant s'il y en avait une qui en menait plus d'un des combats, c'était bien elle. Mais elle n'était pas à l'aise avec l'idée de les afficher en public, elle restait encore très secrète sur ce qui la faisait vibrer, gronder et rugir. Un gaillard si jeune et déjà si conscient du monde qui l'entoure, ça lui foutait le respect à chaque fois. Elle hoche de la tête pour lui faire signe qu'elle l'avait écouté avec attention, mais elle n'ouvre pas encore la bouche, ne sachant pas trop par quoi commencer, encore un peu dans ses pensées et ses réflexions.
Elle retombe légèrement sur terre lorsque Théo se penche vers le samoyède à leur côté, lui offrant une doudouce sur la tête que la boule de poil accepte sans bouger. Un sourire plein de tendresse vient se lover au coin des lèvres de la demoiselle alors qu'elle va perdre ses doigts graciles dans la fourrure de son meilleur copain avec douceur. « Oh euh lui c'est Aakia. Il est un peu timide et grognon parfois, mais c'est un gentil. Puis il connait tout un tas de tours ! » Elle détache d'ailleurs soigneusement la bête, le libérant de sa laisse et le laissant s'éloigner pour fourrer sa truffe dans tous les buissons alentours, revenant toujours faire un tour près d'eux pour poser sa truffe sur la jambe de Kaia pour une doudouce avant de repartir vaquer à ses occupations calmement, pas très intéressé par les autres gens, ni même les autres chiens.
Elle se saisit du récipient rempli de tomates cerises en lance une dans sa bouche lorsque Théo lui demande quels sont ses projets à elle et elle laisse échapper un rire aérien lorsqu'elle avale enfin son encas. « Moi ? Avec mon voyage je t'avoue que j'ai encore des centaines d'heure de vidéo avec quoi je pourrais travailler. Probablement de quoi faire une vidéo par semaine pendant deux ans... Mais pour le moment j'aimerais juste finaliser la vidéo sur notre étape au Japon et puis me donner une petite pause, le temps de retrouver un rythme dans ma vie d'étudiante. J'aimerais faire une vidéo récapitulative de tous mes moments préférés, j'aimerais faire plusieurs vidéos du genre "les choses à voir/à faire dans ce pays", j'aimerais aussi faire toute une série de vidéo sur le Kazakhstan,... fin voilà j'ai encore de quoi faire, mais c'est pas pour tout de suite. » Ses yeux brillent alors qu'elle repense une fois de plus à tous ces bons moments de ces deux dernières années et un soupir rêveur lui échappe. La retour à la réalité a été facile, bienvenu même, mais il lui arrivait encore parfois de douter d'avoir eu la chance de vivre tout ça avant même ses 25 ans.
« Tu as des témoignages pour ta vidéo sur les vidéos prises à l'insu de jeunes filles ?» Demande-t-elle finalement lorsque son esprit est revenu sur le sujet qui l'intéresse vraiment: les prochains sujets de Théo. « J'ai connu une fille à qui s'est arrivé. Dans une chambre d'hôtel si je me souviens bien. Si jamais tu as besoin, je peux reprendre contact avec elle, voir si ça l'intéresserait de partager son expérience avec toi ? Je suis pas certaine qu'elle ait vraiment envie d'en reparler, mais on sait jamais, ça ne coûte rien de demander. » Elle-même n'avait eu que des vents de ce genre d'histoire lors de son retour à Séoul à 18 ans et avait longtemps eu la naïveté de prendre ça pour une sorte de légende urbaine. Les caméras microscopique cachées dans les toilettes publiques ce genre de chose. Elle ne voyait tellement pas l'intérêt, le glamour de ce genre de vidéo, qu'il lui paraissait presque inconcevable que ça puisse être si tristement commun. Et puis elle avait rencontré cette demoiselle qui l'avait vécu et l'incompréhension avait laissé place à pas mal d’écœurement, de colère et de peur aussi. C'était courageux de la part de Théo de s'attaque à un tel problème et si elle pouvait aider, elle le ferait avec plaisir. « J'ai encore parfois du mal à croire qu'il y a des gens qui ne font ne serait-ce que penser à ce genre de choses... c'est révoltant. » ajoute-t-elle finalement à voix basse, les yeux dans le vide, comme elle le fait souvent lorsqu'elle se parle à elle-même.
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Dim 5 Mai - 14:38 Citer EditerSupprimer
ah.
prank ! ça tourne mal.
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ah.
Trouver le bon contenu pour une vidéo est une tâche primordiale. Je suis toujours à la recherche de sujets, qu’ils soient communs ou rares. Il est évident que nous devons exposer des problèmes inconnus du grand public mais nous ne pouvons pas non plus tourner le doute à des soucis quotidiens. En effet, tomber dans la banalité est la pire chose qui peut arriver pour ces victimes et leurs proches. Ainsi, je tiens à conserver un équilibre constat que ça soit pour les thèmes abordés ou les mots que j’utilise. Je ne veux pas être l’avocat du diable mais j’aime faire un travail propre. Je ne veux pas condamner chacun, car pointer quelqu’un du doigt n’est pas forcément la meilleure solution à tout. Le pacifisme non plus, il faut dire. Toutefois, avant de faire preuve d’un comportement extrémiste, j’évoque toujours les voies légales qui peuvent être prises par mon public. Etant donné que ma chaîne gagne en visibilité de jour en jour, je suis de plus en plus minutieux alors que je ne veux pas me fermer des portes. Ma communauté ? Je la veux réfléchie et saine d’esprit. Je veux que la tolérance prime car sans elle, nous pourrons tout dire tout faire mais rien ne fonctionnera. Je n’attends pas d’eux un accord sur tous mes dires mais qu’ils puissent comprendre et envisager le ressenti de chacun. J’en ferais de même à leur égard. En tout cas, je suis content de savoir qu’on puisse m’écouter librement et que j’aide chacun d’une façon ou d’une autre. Quand je soulignais à Kaia mon ressenti face à son petit compliment, je ne mentais pas. Parfois, quelques abonnés m’arrêtent dans la rue pour me poser quelques questions. Je maîtrise mon sujet mais je ne suis pas non plus un professionnel. J’ai alors une certaine peur de les décevoir. Dans d’autres circonstances, ils me remercient de les avoir aidés et face à ça, je n’ai pas un sourire qui se déguise de suite. Je sous-estime peut-être mon importance sur ces gens, au fond. Est-ce bien réel ?
Pas de doute vis-à-vis de ma gourmandise. La jeune femme me propose des snacks en échange. Je suis convaincu que je lui aurais donné toutes les informations, y compris sans l’appât de la nourriture. Je ne sais pas dire non. Et puis, je suis aussi très curieux de connaître son avis. Discuter avec Kaia est agréable et sa façon de voir le monde est un moyen pour moi de prendre les bonnes décisions. Chaque conversation peut me donner une idée de vidéo, du moins, la plupart du temps. Déconnecter de ce monde est nécessaire pour ma qualité de la vie et celle de mon travail, les deux étant étroitement liées. Un sourire taquin arbore mes lèvres quand elle exprime ses projets. « Tu n’es pas encore trop jeune pour prendre ta retraite ? » Une tonne de vidéos à couper et à monter, je lui souhaite bien du courage. Je suppose que je vais devoir patienter au même titre que les autres. Finalement, j’aurais dû me taire. Retenant un rire à cette pensée, je surenchéris : « Retourner sur les bancs de l’université, c’est compliqué. Tu as raison de le faire… Mais ne tarde pas trop quand même. » Je vais prier tous les dieux pour avoir une notification sur mon téléphone. « Eh bien, c’est gentil mais j’ai déjà entamé les démarches de mon côté. J’ai eu plusieurs témoignages, anonymes bien entendu. » J’échappe un soupir. « C’est plus facile de s’exprimer sur internet, j’ai l’impression. C’est déjà bien qu’elle ait pu t’en parler. Ils arrivent toujours à semer le trouble dans l’esprit des victimes pour qu’elles se sentent coupables de leurs conneries. » Je jette un coup d’œil sur le chien avant d’observer de nouveau Kaia quand elle commente le délit de ces hommes. « Ouais… Je ne sais pas s’ils ont une conscience. Le pire, c’est que c’est presque une pratique courante. » Je fronce les sourcils et lui avoue : « J’avais envisagé d’interroger l’un d’entre eux pour comprendre leurs motivations parce que je me dis qu’on a peut-être un travail à faire là-dessus t’vois ? Mais en y réfléchissant, je me dis que ça ne va pas emporter grand-chose. Quand on lit les articles à ce sujet, ils ont souvent le même type de réponses… Et bref. » Je me sentirais con de leur offrir une opportunité. Le principe de la liberté d’expression est très intéressant mais malgré tout ce que j’ai beau dire précédemment, je reste un humain qui a décidé de faire des choix. Bien sûr que j’ai pris position en postant toutes ces vidéos qui incriminent des pratiques usuelles dans le pays qu’est la Corée du Sud. Je ne pointe peut-être pas du doigt, je ne cite aucun nom mais je reste là à les condamner au fond. Il m’arrive de douter sur ma démarche, espérant qu’elle soit la bonne pour éviter tout dommage collatéral. « Mais pour en revenir à ton amie, si elle sent le besoin de s’exprimer, tu peux toujours lui donner mon numéro. » Je pique dans le récipient de mon amie, un sourire coquin sur les lèvres avant de glisser la tomate dans ma bouche. Si juteuse… Je me régale. « Je peux aussi la mettre en contact avec une des témoins aussi. Ce fut la seule à s’identifier et à exprimer sa volonté d’aider les autres victimes. » Chaque femme réagit différemment. C’est pour ça qu’on ne peut pas imposer des limites à la notion d’intimité.
Pas de doute vis-à-vis de ma gourmandise. La jeune femme me propose des snacks en échange. Je suis convaincu que je lui aurais donné toutes les informations, y compris sans l’appât de la nourriture. Je ne sais pas dire non. Et puis, je suis aussi très curieux de connaître son avis. Discuter avec Kaia est agréable et sa façon de voir le monde est un moyen pour moi de prendre les bonnes décisions. Chaque conversation peut me donner une idée de vidéo, du moins, la plupart du temps. Déconnecter de ce monde est nécessaire pour ma qualité de la vie et celle de mon travail, les deux étant étroitement liées. Un sourire taquin arbore mes lèvres quand elle exprime ses projets. « Tu n’es pas encore trop jeune pour prendre ta retraite ? » Une tonne de vidéos à couper et à monter, je lui souhaite bien du courage. Je suppose que je vais devoir patienter au même titre que les autres. Finalement, j’aurais dû me taire. Retenant un rire à cette pensée, je surenchéris : « Retourner sur les bancs de l’université, c’est compliqué. Tu as raison de le faire… Mais ne tarde pas trop quand même. » Je vais prier tous les dieux pour avoir une notification sur mon téléphone. « Eh bien, c’est gentil mais j’ai déjà entamé les démarches de mon côté. J’ai eu plusieurs témoignages, anonymes bien entendu. » J’échappe un soupir. « C’est plus facile de s’exprimer sur internet, j’ai l’impression. C’est déjà bien qu’elle ait pu t’en parler. Ils arrivent toujours à semer le trouble dans l’esprit des victimes pour qu’elles se sentent coupables de leurs conneries. » Je jette un coup d’œil sur le chien avant d’observer de nouveau Kaia quand elle commente le délit de ces hommes. « Ouais… Je ne sais pas s’ils ont une conscience. Le pire, c’est que c’est presque une pratique courante. » Je fronce les sourcils et lui avoue : « J’avais envisagé d’interroger l’un d’entre eux pour comprendre leurs motivations parce que je me dis qu’on a peut-être un travail à faire là-dessus t’vois ? Mais en y réfléchissant, je me dis que ça ne va pas emporter grand-chose. Quand on lit les articles à ce sujet, ils ont souvent le même type de réponses… Et bref. » Je me sentirais con de leur offrir une opportunité. Le principe de la liberté d’expression est très intéressant mais malgré tout ce que j’ai beau dire précédemment, je reste un humain qui a décidé de faire des choix. Bien sûr que j’ai pris position en postant toutes ces vidéos qui incriminent des pratiques usuelles dans le pays qu’est la Corée du Sud. Je ne pointe peut-être pas du doigt, je ne cite aucun nom mais je reste là à les condamner au fond. Il m’arrive de douter sur ma démarche, espérant qu’elle soit la bonne pour éviter tout dommage collatéral. « Mais pour en revenir à ton amie, si elle sent le besoin de s’exprimer, tu peux toujours lui donner mon numéro. » Je pique dans le récipient de mon amie, un sourire coquin sur les lèvres avant de glisser la tomate dans ma bouche. Si juteuse… Je me régale. « Je peux aussi la mettre en contact avec une des témoins aussi. Ce fut la seule à s’identifier et à exprimer sa volonté d’aider les autres victimes. » Chaque femme réagit différemment. C’est pour ça qu’on ne peut pas imposer des limites à la notion d’intimité.
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Sam 20 Juil - 1:46 Citer EditerSupprimer
« Hihi nan t'en fais pas la retraite c'est pas pour tout de suite. J'ai encore beaucoup de projet en tête, même au delà de tout mes voyages de ces deux dernières années. Et puis mes premiers cours ont l'air parfaitement intéressants du coup je crois qu'il y aura pas mal de choses encore que je pourrai tirer de mon cursus pour de nouvelles vidéos. Mais avec notre roadtrip dans les pattes, j'ai besoin d'un peu de temps pour me remettre dans un rythme plus traditionnel, retrouver mes repères d'étudiante, mon train de vie. Me reposer un peu aussi parce que j'en ai pas eu beaucoup l'occasion ces dernières années. »
Stimulant, c'est le mot qui frétille dans le cerveau de Kaia à chaque fois qu'elle a la chance d'échanger avec Théo et le fait de pouvoir enfin voir sa passion de ses yeux vus sans l'interférence d'un écran, c'est comme découvrir quelqu'un de nouveau. Bloquée sur le sujet de sa prochaine vidéo, elle l'écoute attentivement, tente de regrouper ses idées sans perdre une miette de celle de Théo. Lorsqu'il lui avoue avoir pensé à intégrer à sa vidéo l'avis d'un agresseur, car il faut bien dire ce qui est, les gens qui filment ce genre de vidéo ont un profil d'agresseur même s'ils n'en sont pas conscients, Kaia ouvre la bouche et la referme aussitôt n'étant pas vraiment du genre à couper la parole et préférant écouter Théo jusqu'au bout. Lorsque finalement Théo a exposé son point de vue, Kaia reste muette quelque secondes les yeux dans le vide, songeuse. Un petit froncement de nez, signe distinctif d'une Kaia en grandes tergiversions vient délicatement se peindre sur les traits poupons de la demoiselle. Le fait qu'elle ne sache pas trop si, dans sa position à lui, elle intégrerait l'avis d'un agresseur ou pas, lui fait prendre un peu plus conscience encore de la délicatesse de la situation et le tact et la réflexion que Théo doit mettre dans chacune de ses vidéos. Malgré tout, ça ne l'empêchera pas de donner son avis, rien ne l'a jamais empêcher de le faire, pas avec lui en tout cas. Elle se doute bien des raisons qui pousseraient Théo à ne pas donner une audience aux auteurs de ces vidéos immorales. C'est bien le plus grand malheur de ce siècle, même de la mauvaise publicité reste de la publicité dit-on. Mais parler de ce genre de choses est prendre position, tout comme éviter d'en parler est déjà une prise de position en soi et si Kaia essaye de penser aux dommages collatéraux, il n'empêche qu'elle n'est pas entièrement de l'avis de Théo sur l'inutilité d'un point de vue dans le camps adverse, même s'ils sont souvent les mêmes. « Si je peux me permettre, je ne suis pas tout à fait d'accord. L'intérêt de la majorité de tes vidéos est d'éviter de prendre parti, de permettre à ton audience d'élargir leurs horizons et leurs points vue, développer un sens critique avec aussi peu de partialité possible, garder la liberté de faire ses propres choix et d'avoir ses propres opinions. Volontairement ignorer la partie adverse, aussi horrible soit l'acte, c'est un peu contre productif à mon sens. Maintenant c'est vrai que c'est délicat, parce qu'il faut gérer ce qui est dit pour que ça reste publiable et accessible à ton public. En fait je suis assez d'accord de ne pas intégrer un seul individu parce que ce n'est pas représentatif, mais tu l'as dit toi-même, lorsque tu te renseigne sur le mode de fonctionnement de ces gens, ils sont souvent les mêmes et là où tu trouves que ça n'a du coup pas d'impact vu que c'est toujours la même chose, je trouve que c'est justement là qu'il faudrait creuser. Parce que s'ils ont tous les mêmes arguments, les mêmes modes de penser, les mêmes schémas dans la tête alors c'est d'autant plus facile de pouvoir ouvrir la discussion aux systèmes qui peuvent être mis en place pour endiguer ce genre de mode de fonctionnement. » Perdue dans vingt-mille idées différentes qui aimerait s'échapper de ses lèvres en même temps, elle bredouille un peu, chercher en vain comment remettre un peu d'ordre dans ce qu'elle aimerait dire, mais le sujet est vaste et complexe et elle ne sait comment mettre des mots sur ce qui lui passe par la tête. Ce qui n'est pas franchement étonnant, la demoiselle n'est pas une grande loquace de nature, mais ça n'empêche pas à un petit grondement sourd de frustration de s'échapper de sa gorge alors qu'elle mâchouille énergiquement une tomate pour se donner un peu de temps pour faire le tri. « Désolée, c'est pas très clair, d'habitude j'ai plus de temps pour mettre de l'ordre dans mes pensées, ça perd en spontanéité, mais le discours est plus éloquent. » Offre t'elle comme explication à son monologue sans queue ni tête, la moue contrite, un léger sourire gêné sur les lèvres alors qu'elle chipote à la fourrure d'Aakia dont le museau est posé sur ses genoux, atrocement proche d'un paquet de biscuit. « Ce que je veux dire c'est que les gens qui filment d'autres à leur insu, quelque soit la nature de la vidéo, ont des profils extrêmement différents, mais que bien souvent ils le font de manière à répondre au même besoin et que si certains sont certainement juste des gros connards avec la conscience et l'empathie d'une canette de soda vide, beaucoup n'ont peut-être juste pas les clés pour comprendre leur comportement, le mal que ce comportement engendre et surtout comment trouver une alternative saine à ce qu'ils cherchent à combler ou prouver avec ce genre de vidéo. Du coup, je crois que de chercher de ce côté pourrait justement être intéressant. Parce que c'est assez facile de se ranger du côté de la victime, les moyens de les aider sont multiples, mais il est parfois plus difficile de comprendre qu'un agresseur ne nait pas nécessairement agresseur et qu'eux aussi ont parfois besoin d'aide. Un peu comme de la sensibilisation peut-être ? Parce qu'aider une victime c'est déjà arriver trop tard d'une certaine manière, alors qu'aider un agresseur c'est en quelque sorte remonter à la source et potentiellement empêcher l'apparition de nouvelle victime. Maintenant je ne dis pas qu'il faut chercher à sauver le monde ici, on éradiquera rien en une seule vidéo, mais je ne sais pas, je trouve au contraire que ça pourrait être intéressant, sans donner une sur importance à l'agresseur bien entendu, de lui laisser une place, parce qu'il fait partie du processus après tout. Il ne faut certainement pas excuser ce qu'ils font hein, mais les réduire au silence ne règlera rien au problème de base, au contraire. Peut-être qu'à la place de donner la parole à un individu, tu pourrais donner la parole à un comportement ? Le problème dans ce cas ci sera le risque des généralisations et c'est un travail qui va toucher énormément à la psychologie du comportement, ce qui fait une masse de travail parfaitement colossal maintenant que j'y pense. En plus que la vidéo risque d'être d'une longueur atroce,... 'fin je sais pas, c'est délicat comme sujet, je ne pense pas qu'il y ait réellement de bonne façon de s'y plonger... Je trouverais juste intéressant que si un type qui fait ce genre de vidéo tombe un jour sur ta vidéo, il n'en retienne pas simplement le message "ce que je fais est mal, je suis un salopard", mais plutôt qu'en voyant la souffrance qu'il engendre, cette vidéo lui donne l'envie de se poser la question "pourquoi je fais ça ? Qu'est ce que cela m'apporte ? Quel besoin je cherche à assouvir en faisant ce genre de vidéo ? Est ce qu'il pourrait y avoir des moyens plus sains ou qui ne nuisent à personne pour répondre à ce besoin auquel j'ai accès et si je n'y ai pas directement accès qui puis-je aller voir pour m'aider à trouver ces alternatives saines ?" » Si elle n'avait pas encore mille choses lui tournant dans la tête, elle aurait peut-être eu le temps de s'étonner elle-même d'avoir autant parlé, mais peu importe. Pour chaque piste de réflexion, trois nouvelles faisaient surface dans son esprit toujours en mouvement et s'ils ne voulaient pas être encore là pendant deux ou trois jours, le temps qu'elle se retrouve coincée dans un mode de penser qui tourne en rond, il fallait qu'elle passe à autre chose maintenant ou jamais. Alors elle revient à leur conversation tout doucement et lui accorde un nouveau sourire tout doux en haussant les épaules. « Enfin voilà ce n'est jamais que mon opinion, je suis certaine que tu nous sortira une très bonne vidéo comme toujours. Et pour ce qui est de mon amie, je t'avoue que je ne suis plus vraiment en contact avec elle, je me vois mal aller remuer le couteau dans la plaie après des années, mais merci, je garde ça en tête si jamais. »
Elle n'ajoute rien pendant quelques secondes, se contente de fixer le joli visage de Théo sans vraiment le voir. S'extraire de ses pensées, surtout quand elle est lancée sur un sujet intéressant ou un problème difficile a résoudre, est bien souvent un long processus, qui n'aboutit jamais vraiment. Le grand malheur de Kaia, incapable de trouver un bouton off pour son cerveau. Néanmoins elle peut compter sur son compagnon à 4 pattes pour l'aider à passer à autre chose car il semblerait qu'Aakia en ait assez de rester assis à côté d'elle et vient lui mordiller doucement les doigts pour attirer son attention. Kaia adresse alors un doux sourire à son chien, un léger pat pat sur sa tête et finalement se lève d'un petit bond et attrape son sac dans lequel elle fouille quelques instants avant d'adresser un sourire éclatant à Théo. « Envie de voir un truc rigolo ? » Sans trop attendre la réponse, Kaia s'approche d'Aakia et lui tend un minuscule biscuit, ceux dont elle se sert pour lui apprendre de nouveaux tours et soudainement le samoyède pourtant d'un tempérament si calme pour un toutou de sa race, se met à battre de la queue et à s'agiter avant de se reprendre et s'asseoir bien droit face à sa maitresse, prêt à obéir. « Hey pal, wanna play hide and seek ? You count ! » Kaia a à peine le temps de terminer sa phrase que le samoyède se recroqueville sur lui-même pour cacher sa truffe et ses yeux sous ses pattes et Kaia rigole face à cet adorable spectacle avant de se rappeler qu'elle doit compter. « One. » La demoiselle attrape délicatement la main de Théo. « Two. » Après avoir observer les environs immédiats, Kaia jette son dévolu sur un arbre à cinq ou six mètres max de là. « Three. » Tout en essayant de faire le moins de bruit possible, Kaia avance doucement vers l'arbre, emmenant Théo avec elle. « Four. » Finalement lorsqu'elle arrive à planquer toute la hauteur de Théo derrière l'arbre et se coller à lui pour qu'ils puissent tout deux être cachés elle lance un retentissant « FIVE ! » Et un sourire énorme se peint sur son visage alors qu'elle sait que ce chiffre signifie la fin du décompte pour Aakia qui doit probablement déjà être en train de renifler un peu partout. « Si tu veux jeter un oeil, voir ce qu'il fait... discretos, il a une très bonne vue. Une mauvaise truffe, mais une bonne vue. » Murmure-t-elle joyeusement à Théo, un léger rire caché derrière sa main alors qu'elle trépigne presque d'impatience. Cependant Théo n'a pas le temps de faire un choix que Kaia sent un souffle chaud se faufiler sous son t-shirt dans le bas de son dos et une truffe humide se coller contre sa peau avant qu'Aakia ne ressert délicatement ses dents sur le tissus de sa veste et la tire à ses côtés, Kaia accrochée à Théo, les ramenant gaiment au banc sur lequel ils étaient assis quelques secondes plus tôt. « Yeah ! You found us ! Good boy !! » Elle ébouriffe gaiment le pelage du toutou avant de lui octroyer son petit biscuit de la victoire. « Okay, my turn to count. Go hide ! » Elle cache ses yeux derrières ses mains et déjà elle peut entendre Aakia s'éloigner à toute vitesse. Il n'ira pas très loin, il connait les règles du jeu. Lorsqu'elle arrive une fois de plus à five, elle ne fait même pas mine de chercher et lance un large sourire à Théo avant de se lever une fois de plus. « Et toi alors ? La rentrée s'est bien passée ? Tu fais quoi encore comme études ? » Demande-elle en scrutant rapidement les alentours, repérant très rapidement son chient qui a le cruel désavantage d'être d'un blanc éclatant et d'être très mauvais pour se cacher, convaincu que s'il ne peut pas voir les gens c'est qu'eux ne peuvent pas le voir non plus. C'est pourquoi Kaia rigole gaiment en voyant son chien dans un buisson. Tout l'avant de son corps caché, mais l'arrière train, bien en évidence. You tried Aakia, you tried.
prank ! ça tourne mal.
ft kaia & théo
« Hihi nan t'en fais pas la retraite c'est pas pour tout de suite. J'ai encore beaucoup de projet en tête, même au delà de tout mes voyages de ces deux dernières années. Et puis mes premiers cours ont l'air parfaitement intéressants du coup je crois qu'il y aura pas mal de choses encore que je pourrai tirer de mon cursus pour de nouvelles vidéos. Mais avec notre roadtrip dans les pattes, j'ai besoin d'un peu de temps pour me remettre dans un rythme plus traditionnel, retrouver mes repères d'étudiante, mon train de vie. Me reposer un peu aussi parce que j'en ai pas eu beaucoup l'occasion ces dernières années. »
Stimulant, c'est le mot qui frétille dans le cerveau de Kaia à chaque fois qu'elle a la chance d'échanger avec Théo et le fait de pouvoir enfin voir sa passion de ses yeux vus sans l'interférence d'un écran, c'est comme découvrir quelqu'un de nouveau. Bloquée sur le sujet de sa prochaine vidéo, elle l'écoute attentivement, tente de regrouper ses idées sans perdre une miette de celle de Théo. Lorsqu'il lui avoue avoir pensé à intégrer à sa vidéo l'avis d'un agresseur, car il faut bien dire ce qui est, les gens qui filment ce genre de vidéo ont un profil d'agresseur même s'ils n'en sont pas conscients, Kaia ouvre la bouche et la referme aussitôt n'étant pas vraiment du genre à couper la parole et préférant écouter Théo jusqu'au bout. Lorsque finalement Théo a exposé son point de vue, Kaia reste muette quelque secondes les yeux dans le vide, songeuse. Un petit froncement de nez, signe distinctif d'une Kaia en grandes tergiversions vient délicatement se peindre sur les traits poupons de la demoiselle. Le fait qu'elle ne sache pas trop si, dans sa position à lui, elle intégrerait l'avis d'un agresseur ou pas, lui fait prendre un peu plus conscience encore de la délicatesse de la situation et le tact et la réflexion que Théo doit mettre dans chacune de ses vidéos. Malgré tout, ça ne l'empêchera pas de donner son avis, rien ne l'a jamais empêcher de le faire, pas avec lui en tout cas. Elle se doute bien des raisons qui pousseraient Théo à ne pas donner une audience aux auteurs de ces vidéos immorales. C'est bien le plus grand malheur de ce siècle, même de la mauvaise publicité reste de la publicité dit-on. Mais parler de ce genre de choses est prendre position, tout comme éviter d'en parler est déjà une prise de position en soi et si Kaia essaye de penser aux dommages collatéraux, il n'empêche qu'elle n'est pas entièrement de l'avis de Théo sur l'inutilité d'un point de vue dans le camps adverse, même s'ils sont souvent les mêmes. « Si je peux me permettre, je ne suis pas tout à fait d'accord. L'intérêt de la majorité de tes vidéos est d'éviter de prendre parti, de permettre à ton audience d'élargir leurs horizons et leurs points vue, développer un sens critique avec aussi peu de partialité possible, garder la liberté de faire ses propres choix et d'avoir ses propres opinions. Volontairement ignorer la partie adverse, aussi horrible soit l'acte, c'est un peu contre productif à mon sens. Maintenant c'est vrai que c'est délicat, parce qu'il faut gérer ce qui est dit pour que ça reste publiable et accessible à ton public. En fait je suis assez d'accord de ne pas intégrer un seul individu parce que ce n'est pas représentatif, mais tu l'as dit toi-même, lorsque tu te renseigne sur le mode de fonctionnement de ces gens, ils sont souvent les mêmes et là où tu trouves que ça n'a du coup pas d'impact vu que c'est toujours la même chose, je trouve que c'est justement là qu'il faudrait creuser. Parce que s'ils ont tous les mêmes arguments, les mêmes modes de penser, les mêmes schémas dans la tête alors c'est d'autant plus facile de pouvoir ouvrir la discussion aux systèmes qui peuvent être mis en place pour endiguer ce genre de mode de fonctionnement. » Perdue dans vingt-mille idées différentes qui aimerait s'échapper de ses lèvres en même temps, elle bredouille un peu, chercher en vain comment remettre un peu d'ordre dans ce qu'elle aimerait dire, mais le sujet est vaste et complexe et elle ne sait comment mettre des mots sur ce qui lui passe par la tête. Ce qui n'est pas franchement étonnant, la demoiselle n'est pas une grande loquace de nature, mais ça n'empêche pas à un petit grondement sourd de frustration de s'échapper de sa gorge alors qu'elle mâchouille énergiquement une tomate pour se donner un peu de temps pour faire le tri. « Désolée, c'est pas très clair, d'habitude j'ai plus de temps pour mettre de l'ordre dans mes pensées, ça perd en spontanéité, mais le discours est plus éloquent. » Offre t'elle comme explication à son monologue sans queue ni tête, la moue contrite, un léger sourire gêné sur les lèvres alors qu'elle chipote à la fourrure d'Aakia dont le museau est posé sur ses genoux, atrocement proche d'un paquet de biscuit. « Ce que je veux dire c'est que les gens qui filment d'autres à leur insu, quelque soit la nature de la vidéo, ont des profils extrêmement différents, mais que bien souvent ils le font de manière à répondre au même besoin et que si certains sont certainement juste des gros connards avec la conscience et l'empathie d'une canette de soda vide, beaucoup n'ont peut-être juste pas les clés pour comprendre leur comportement, le mal que ce comportement engendre et surtout comment trouver une alternative saine à ce qu'ils cherchent à combler ou prouver avec ce genre de vidéo. Du coup, je crois que de chercher de ce côté pourrait justement être intéressant. Parce que c'est assez facile de se ranger du côté de la victime, les moyens de les aider sont multiples, mais il est parfois plus difficile de comprendre qu'un agresseur ne nait pas nécessairement agresseur et qu'eux aussi ont parfois besoin d'aide. Un peu comme de la sensibilisation peut-être ? Parce qu'aider une victime c'est déjà arriver trop tard d'une certaine manière, alors qu'aider un agresseur c'est en quelque sorte remonter à la source et potentiellement empêcher l'apparition de nouvelle victime. Maintenant je ne dis pas qu'il faut chercher à sauver le monde ici, on éradiquera rien en une seule vidéo, mais je ne sais pas, je trouve au contraire que ça pourrait être intéressant, sans donner une sur importance à l'agresseur bien entendu, de lui laisser une place, parce qu'il fait partie du processus après tout. Il ne faut certainement pas excuser ce qu'ils font hein, mais les réduire au silence ne règlera rien au problème de base, au contraire. Peut-être qu'à la place de donner la parole à un individu, tu pourrais donner la parole à un comportement ? Le problème dans ce cas ci sera le risque des généralisations et c'est un travail qui va toucher énormément à la psychologie du comportement, ce qui fait une masse de travail parfaitement colossal maintenant que j'y pense. En plus que la vidéo risque d'être d'une longueur atroce,... 'fin je sais pas, c'est délicat comme sujet, je ne pense pas qu'il y ait réellement de bonne façon de s'y plonger... Je trouverais juste intéressant que si un type qui fait ce genre de vidéo tombe un jour sur ta vidéo, il n'en retienne pas simplement le message "ce que je fais est mal, je suis un salopard", mais plutôt qu'en voyant la souffrance qu'il engendre, cette vidéo lui donne l'envie de se poser la question "pourquoi je fais ça ? Qu'est ce que cela m'apporte ? Quel besoin je cherche à assouvir en faisant ce genre de vidéo ? Est ce qu'il pourrait y avoir des moyens plus sains ou qui ne nuisent à personne pour répondre à ce besoin auquel j'ai accès et si je n'y ai pas directement accès qui puis-je aller voir pour m'aider à trouver ces alternatives saines ?" » Si elle n'avait pas encore mille choses lui tournant dans la tête, elle aurait peut-être eu le temps de s'étonner elle-même d'avoir autant parlé, mais peu importe. Pour chaque piste de réflexion, trois nouvelles faisaient surface dans son esprit toujours en mouvement et s'ils ne voulaient pas être encore là pendant deux ou trois jours, le temps qu'elle se retrouve coincée dans un mode de penser qui tourne en rond, il fallait qu'elle passe à autre chose maintenant ou jamais. Alors elle revient à leur conversation tout doucement et lui accorde un nouveau sourire tout doux en haussant les épaules. « Enfin voilà ce n'est jamais que mon opinion, je suis certaine que tu nous sortira une très bonne vidéo comme toujours. Et pour ce qui est de mon amie, je t'avoue que je ne suis plus vraiment en contact avec elle, je me vois mal aller remuer le couteau dans la plaie après des années, mais merci, je garde ça en tête si jamais. »
Elle n'ajoute rien pendant quelques secondes, se contente de fixer le joli visage de Théo sans vraiment le voir. S'extraire de ses pensées, surtout quand elle est lancée sur un sujet intéressant ou un problème difficile a résoudre, est bien souvent un long processus, qui n'aboutit jamais vraiment. Le grand malheur de Kaia, incapable de trouver un bouton off pour son cerveau. Néanmoins elle peut compter sur son compagnon à 4 pattes pour l'aider à passer à autre chose car il semblerait qu'Aakia en ait assez de rester assis à côté d'elle et vient lui mordiller doucement les doigts pour attirer son attention. Kaia adresse alors un doux sourire à son chien, un léger pat pat sur sa tête et finalement se lève d'un petit bond et attrape son sac dans lequel elle fouille quelques instants avant d'adresser un sourire éclatant à Théo. « Envie de voir un truc rigolo ? » Sans trop attendre la réponse, Kaia s'approche d'Aakia et lui tend un minuscule biscuit, ceux dont elle se sert pour lui apprendre de nouveaux tours et soudainement le samoyède pourtant d'un tempérament si calme pour un toutou de sa race, se met à battre de la queue et à s'agiter avant de se reprendre et s'asseoir bien droit face à sa maitresse, prêt à obéir. « Hey pal, wanna play hide and seek ? You count ! » Kaia a à peine le temps de terminer sa phrase que le samoyède se recroqueville sur lui-même pour cacher sa truffe et ses yeux sous ses pattes et Kaia rigole face à cet adorable spectacle avant de se rappeler qu'elle doit compter. « One. » La demoiselle attrape délicatement la main de Théo. « Two. » Après avoir observer les environs immédiats, Kaia jette son dévolu sur un arbre à cinq ou six mètres max de là. « Three. » Tout en essayant de faire le moins de bruit possible, Kaia avance doucement vers l'arbre, emmenant Théo avec elle. « Four. » Finalement lorsqu'elle arrive à planquer toute la hauteur de Théo derrière l'arbre et se coller à lui pour qu'ils puissent tout deux être cachés elle lance un retentissant « FIVE ! » Et un sourire énorme se peint sur son visage alors qu'elle sait que ce chiffre signifie la fin du décompte pour Aakia qui doit probablement déjà être en train de renifler un peu partout. « Si tu veux jeter un oeil, voir ce qu'il fait... discretos, il a une très bonne vue. Une mauvaise truffe, mais une bonne vue. » Murmure-t-elle joyeusement à Théo, un léger rire caché derrière sa main alors qu'elle trépigne presque d'impatience. Cependant Théo n'a pas le temps de faire un choix que Kaia sent un souffle chaud se faufiler sous son t-shirt dans le bas de son dos et une truffe humide se coller contre sa peau avant qu'Aakia ne ressert délicatement ses dents sur le tissus de sa veste et la tire à ses côtés, Kaia accrochée à Théo, les ramenant gaiment au banc sur lequel ils étaient assis quelques secondes plus tôt. « Yeah ! You found us ! Good boy !! » Elle ébouriffe gaiment le pelage du toutou avant de lui octroyer son petit biscuit de la victoire. « Okay, my turn to count. Go hide ! » Elle cache ses yeux derrières ses mains et déjà elle peut entendre Aakia s'éloigner à toute vitesse. Il n'ira pas très loin, il connait les règles du jeu. Lorsqu'elle arrive une fois de plus à five, elle ne fait même pas mine de chercher et lance un large sourire à Théo avant de se lever une fois de plus. « Et toi alors ? La rentrée s'est bien passée ? Tu fais quoi encore comme études ? » Demande-elle en scrutant rapidement les alentours, repérant très rapidement son chient qui a le cruel désavantage d'être d'un blanc éclatant et d'être très mauvais pour se cacher, convaincu que s'il ne peut pas voir les gens c'est qu'eux ne peuvent pas le voir non plus. C'est pourquoi Kaia rigole gaiment en voyant son chien dans un buisson. Tout l'avant de son corps caché, mais l'arrière train, bien en évidence. You tried Aakia, you tried.
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Re: prank ! ça tourne mal (kaia) | Sam 24 Aoû - 22:17 Citer EditerSupprimer
ah.
prank ! ça tourne mal.
ft kaia & théo
ah.
Quand on peut être témoin du débit de paroles de la jolie demoiselle à mes côtés, il faut se sentir honoré et également bien s'accrocher. Attention ! Ce n'est pas un défaut mais plutôt un compliment de ma part. Débattre avec Kaia devrait figurer dans ma liste de passions, passions que je peux compter sur mes dix doigts. L'écoutant attentivement, je comprends son point de vue sauf que je ne me sens pas en mesure de créer un tel projet. Je n'aime pas spécialement choisir la facilité. Est-ce une raison suffisante pour me lancer dans une telle réalisation ? Mon public est assez large et je suis quand même soumis à celui-ci, aux codes aussi de la société, et ce, à mon plus grand dam. Peser mes mots est une obligation pour chaque vidéo postée parce que si la majorité peut apprécier mon travail, d'autres sont là pour le décrier. Et comme à l'instant, il n'y a pas de nombre limite de caractères, ce qui permet de créer des débats. Encore faut-il que chaque partie puisse argumenter comme elle le désire. Finalement, on en revient à l'idée de la jeune femme. Laisser un camp s'exprimer, c'est ternir automatiquement le second. Quand elle cite les possibles pensées d'un agresseur devant une vidéo pro victimes, je ne peux pas m'empêcher de grimacer. Cette réaction peut paraître stupide mais c'est un point qui me fait grincer des dents. " Je comprends ton ressenti. J'ai pensé à toutes ces possibilités et il est vrai que c'est ce que je veux véhiculer sur ma chaîne mais ce débat est bien implanté dans notre société publique depuis quelques temps maintenant. Je ne voudrais pas commettre d'erreurs. J'ai l'habitude de traiter des sujets dits sensibles mais celui-ci crée un impact psychologique bien plus fort, si je devais les comparer aux autres. Alors oui, on doit comparer avec ce qui est comparable. " Je ne sais pas si la jeune femme va vraiment comprendre ce que je tente de lui expliquer. Moi qui disais peser mes mots... Je suis conscient de pouvoir m'exprimer librement avec elle, elle est suffisamment ouverte, et sur ce point, nous nous ressemblons beaucoup. Je croise les bras et retiens un soupir. Mon regard se fige sur mes pieds qui ont la bougeotte, me perdant dans des réflexions silencieuses. Je jongle entre ces dernières et les paroles de Kaia. " Je n'ai pas envie de les traiter de salopards non plus. Avec ce type de réaction, cela sonnerait comme une motivation pour eux ? Ce n'est pas la bonne expression à employer. Décidément, c'est à croire que tu me rends nerveux ah ah. D'habitude, je suis plutôt habile pour m'exprimer mais je suis vraiment au stade du brouillon. Tout ceci me rend perplexe et l'idée de me foirer ne m'enchante guère, comme tu te doutes. J'aime bien finir avec des notes positives et que chacun puisse comprendre l'autre sans avoir vécu pour autant l'expérience du témoin. C'est parfois une mission impossible et on ne mettra jamais tout le monde d'accord mais je veux apporter un regard différent sur la moindre petite chose du quotidien ou bien plus. " Si le format Youtube reste quand même restreint, je suis conscient que mes expériences d'aujourd'hui seront importantes pour les prochaines. Je veux évoluer dans la réalisation mais sans brûler les étapes. Je suis certain de pouvoir y arriver, il suffit que je trouve la meilleure idée pour traiter ce sujet. " En tout cas, merci, tu m'apportes une sacrée aide rien que par ton opinion. " Je la gratifie d'un grand sourire et lui propose une idée de rencontres entre nos deux camarades. Or, celle-ci tombe à l'eau aussitôt. Ce n'est pas grave, je vais m'en remettre facilement. Quelques secondes sont passées et voilà que c'est déjà oublié. " C'est sûr. " Je hausse les épaules. Heureusement qu'elle peut aller de l'avant. Est-ce que c'est le cas de tout le monde ?
Enfin. Kaia décide de nous divertir à l'aide de son chien qui me fait exploser de rire avec sa figure imposée. Un cache-cache s'improvise sous mes yeux amusés. " Wow, tu lui as appris d'autres tours ? " Je ne voudrais pas abuser de ce pauvre animal mais il n'a pas l'air spécialement traumatisé. Et puis, son appât gustatif semble être la meilleure récompense au monde. Malgré tout, je ne tiens pas à l'imiter plus tard. Les croquettes ou friandises pour chien ? Je ne crois pas être la cible visée par ce type d'annonceurs. Enfin, je n'ai pas le temps de rire puisque la grande voyageuse me dirige vers une contrée lointaine. Ou pas. Nous sommes tout simplement cachés derrière un arbre, près de l'autre pour dissimuler nos fines silhouettes derrière le tronc d'arbre. " Dommage pour lui, il m'aurait repéré plus facilement à l'odeur. " Comme si je puais la transpiration... Je retiens un rire. Si c'était le cas, la demoiselle aurait préféré tenir ses distances. D'ailleurs, sa mission s'avère être un échec car son chien la retrouve au bout d'une courte durée, mettant un terme à la distance qui les séparait. " La partie n'a pas duré bien longtemps. " On pourrait presque entendre un ton déçu dans ma voix... Nous retournons à la case de départ tandis que le chien tente de se cacher maladroitement. Au moins, il est joueur, ce qui est une bonne chose. Un animal de compagnie heureux de vivre, c'est la meilleure chose qui peut nous arriver dans une vie. " Ouais comme une rentrée. Je suis un double cursus. Socio et arts du spectacle. Un combo étrange pour l'administration de la Yonsei mais pour le moment, ils ne m'ont pas encore mis de bâtons dans les roues. En parlant de ça... " J'ai déjà envie de rire alors que je n'ai encore rien dit pour le moment. Je prends mon souffle et enchaîne. " Je risque de ralentir le progrès des musiciens du campus. J'ai décidé de m'inscrire au club de musique... Je voulais apprendre à jouer d'un instrument, surtout du piano pour créer des fonds musicaux sympas. Je pars du niveau moins 10 et encore je suis sympa avec moi. " Les pauvres vont entendre des bruits horribles et n'auront pas la patience de me supporter toute une année universitaire. Mais j'essaye. D'après une légende, le travail paie toujours. " Tu t'es inscrite dans un club ? Si tu sens le sol trembler, dis-toi que je serais en train de cracher mes poumons dans une trompette... J'aurais certainement besoin pour appeler les urgences... Tu as raison de rester à Séoul quelques temps. " Je lui fais un clin d'oeil.
Enfin. Kaia décide de nous divertir à l'aide de son chien qui me fait exploser de rire avec sa figure imposée. Un cache-cache s'improvise sous mes yeux amusés. " Wow, tu lui as appris d'autres tours ? " Je ne voudrais pas abuser de ce pauvre animal mais il n'a pas l'air spécialement traumatisé. Et puis, son appât gustatif semble être la meilleure récompense au monde. Malgré tout, je ne tiens pas à l'imiter plus tard. Les croquettes ou friandises pour chien ? Je ne crois pas être la cible visée par ce type d'annonceurs. Enfin, je n'ai pas le temps de rire puisque la grande voyageuse me dirige vers une contrée lointaine. Ou pas. Nous sommes tout simplement cachés derrière un arbre, près de l'autre pour dissimuler nos fines silhouettes derrière le tronc d'arbre. " Dommage pour lui, il m'aurait repéré plus facilement à l'odeur. " Comme si je puais la transpiration... Je retiens un rire. Si c'était le cas, la demoiselle aurait préféré tenir ses distances. D'ailleurs, sa mission s'avère être un échec car son chien la retrouve au bout d'une courte durée, mettant un terme à la distance qui les séparait. " La partie n'a pas duré bien longtemps. " On pourrait presque entendre un ton déçu dans ma voix... Nous retournons à la case de départ tandis que le chien tente de se cacher maladroitement. Au moins, il est joueur, ce qui est une bonne chose. Un animal de compagnie heureux de vivre, c'est la meilleure chose qui peut nous arriver dans une vie. " Ouais comme une rentrée. Je suis un double cursus. Socio et arts du spectacle. Un combo étrange pour l'administration de la Yonsei mais pour le moment, ils ne m'ont pas encore mis de bâtons dans les roues. En parlant de ça... " J'ai déjà envie de rire alors que je n'ai encore rien dit pour le moment. Je prends mon souffle et enchaîne. " Je risque de ralentir le progrès des musiciens du campus. J'ai décidé de m'inscrire au club de musique... Je voulais apprendre à jouer d'un instrument, surtout du piano pour créer des fonds musicaux sympas. Je pars du niveau moins 10 et encore je suis sympa avec moi. " Les pauvres vont entendre des bruits horribles et n'auront pas la patience de me supporter toute une année universitaire. Mais j'essaye. D'après une légende, le travail paie toujours. " Tu t'es inscrite dans un club ? Si tu sens le sol trembler, dis-toi que je serais en train de cracher mes poumons dans une trompette... J'aurais certainement besoin pour appeler les urgences... Tu as raison de rester à Séoul quelques temps. " Je lui fais un clin d'oeil.
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